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[RP]Appartement de Vints et Eulaly/41 Grand'Place

Eulaly_de_baylaucq
Eulaly de retour de son moulin, cheveux et vêtements parsemés de blanche farine, trouve l'occasion idéale - autant qu'elles l'étaient toutes d'ailleurs - de prendre un nouveau bain. Elle passe par l'échoppe de Vints, l'embrasse, monte les escaliers qui la mène à l'étage où ils habitent et découvre sur la table le faire-part de naissance.
Elle sourit en le reposant.
Il faudra qu'ils aillent féliciter les heureux parents et ramener un présent au petit Theodren.
Oui mais pas tout de suite hein ! Et pas dans cet état !
Allez hop ! Dans l'eau chaude !

_____________

Redevenue rose, fleurant bon l'angélique qu'elle avait achetée bonbon sur un étal du marché, la jeune femme se voit soudain quelque peu désœuvrée et comme elle déteste s'ennuyer, elle se dit qu'elle pourrait éventuellement confectionner une carte de félicitations pour la comtesse et son époux.

On avait encore du parchemin... Merdà !

Elle fouille, fouille et fouille encore. Bien la première fois qu'elle tombe en panne !
Le bureau de Vints ! Il y en aurait forcément dans ses tiroirs !
Elle n'a pas l'habitude de fouiner mais là c'est pour la bonne cause. Et puis que pourrait-elle bien découvrir hormis des livres de compte ou de vieux journaux ?
Le premier tiroir contient bien quelques reliques griffonnées. Ce n'est pas une surprise. C'est en ouvrant le deuxième qu'elle reste perplexe.
Sa main s'empare d'un hochet, un simple hochet pour enfant. Il a cependant l'air d'avoir vécu.


Oh Vints...

Toute attendrie, elle regarde l'objet en s'imaginant qu'il l'a gardé symboliquement pour l'offrir à leur premier enfant.
Elle le serre contre son coeur, connaissant bien le désir qu'il avait de fonder un foyer. Ils avaient convenu d'attendre d'être mariés avant mais combien çà devait lui coûter d'attendre... Faire les choses dans l'ordre oui. Un concept qui lui était tout à fait étranger il y a encore quelques mois mais qu'elle découvrait rassurant et constructif grâce à son promis.
Cependant ce hochet l'émeut et elle se dit qu'après tout, puisqu'ils seraient de toutes façons mariés bientôt, que Vints avait ce tel désir d'enfant et qu'elle se sentait à peu près prête...

Alors, au risque de subir les reproches de Vints concernant son indiscrète intrusion, elle prend le jouet avec elle et s'en va rejoindre son futur époux dans sa boutique.


[A suivre sur le topic C&A]

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Eulaly_de_baylaucq
Toujours le même petit coursier. Eulaly lui offrit un gilet neuf en laine pour ses étrennes contre le pli qu'il lui remettait.



Tournai, le 3 janvier 1461

Ma puce,

Nous te souhaitons à toi et à ton fiancé une merveilleuse année 1461.

C'est à moi de m'excuser pour n'avoir pas pris plus de tes nouvelles. Mais le froid flamand m'a quelque peu engourdi l'esprit et les doigts.

Je t'ai lue avec voracité je dois dire. Que c'est bon de te sentir aussi près de nous par la pensée.

Ici tout va bien, Tournai est tout aussi engourdie par le froid, bien que nous voyons les tavernes se remplirent un peu. Quelques nouvelles arrivées dont la fille adoptive de Rosa, Cassandre Louna je crois. Nous apprenons à la connaître.

Mais, dans tout ce petit ronronnement, une grande nouvelle qui nous concerne. Je te l'annonce ? oui ? non ? peut être ? je ne sais pas ? sur un prochain courrier ? *rit*

Bon allez je cesse de te faire languir.

Jo et moi allons fêter nos 17 années de mariage ce 20 janvier.
Et nous avons décidé de faire une grande fête.
Nous allons aménager la grange. Nous y renouvellerons nos voeus d'épousailles. Ce sera un autre cousin de Jo, dont je ne savais pas l'existence, qui va officier. Il est moine. Il a juste un petit souci, il n'est pas en bonne santé et il est atteint du ..comment déjà ? Syndrome de Gilles de la Tourette je crois. je ne connais pas ce Gilles de la Tourette. Mais bon ça ne doit pas être si grave puisqu'il peut se déplacer.
Et ensuite, nous organiserons un banquet afin de recevoir tous nos amis.
Il est bien évident que toi et Vints êtes nos premiers invités.

Tu vois, je n'ai pas trop le temps de m'ennuyer. Entre les préparatifs du festin et l'université, je ne chôme pas.

Goodtrag ne vient plus me chercher à la maison, je lui ai dit que Jo m'accompagnerait désormais tous les matins. Il ne l'a pas très bien pris je crois, mais il reste mon "chevalier servant". Il porte mes livres, frotte le banc avant que je ne m'y assois, me fait des compliments sur ma coiffure ... ma coiffure tu te rends compte ??? **rit** mes toilettes, enfin des inepties.
Il sera invité, lui aussi.

Totote râle devant la montage de mets à préparer. Je lui ai promis de l'aider et d'embaucher quelques paysannes qui seront sous ses ordres pour les préparatifs et l'instant du banquet. Cette idée de donner des ordres avait l'air de lui plaire.

Jo se porte bien, un peu blasé en ce moment je trouve, mais la morosité de l'hiver ne lui sied pas.

Voila ma chérie les dernière nouvelles.

Je t'aime infiniment.
Embrasse ton fiancé pour nous et salue Rosa de notre part.

Marraine.


VINTS !!! VIIIINTS !!!!

Et la voilà courant à sa recherche pour lui annoncer la nouvelle en brandissant la lettre.
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Eulaly_de_baylaucq
Cà toque à la porte. Eulaly sort de son nouvel atelier top secret du grenier en grommelant, les doigts pleins de colle et les cheveux parsemés de myriades de bouts de verre multicolores.
Encore le petit coursier. Ce coup-ci c'est tonton Jo. Un large sourire se dessine sur son visage tandis qu'elle parcourt la lettre.




Tournai, le 06 janvier 1461

Ma bien chère fillote.

Tous mes voeux de bonheur et de réussite pour cette année 1461.
Ce sera une année charnière sur ton chemin de vie. Mariage, études, construction d'une famille...

Enfin sur le 3e thème... Tu sais ce que j'en pense. Les enfants sont tous des cons.
Ils commencent par chier et pisser dans leurs langes, te bouffer les seins, comme si leur seule ambition était de les déformer.

Puis ils deviennent encore plus chiant, à te poser des questions sur tout un tas de trucs sur un ton geignard "Maman pourquoi y a des nuages dans le ciel?" "Maman, pourquoi tu dois travailler alors que t'aimes pas ça?" "Maman... Pourquoi Papa et la bonne était nus dans la buanderie et poussaient de drôle de cris?" et gnagna...

Bah quand ils en ont terminé avec cette période insuportable... Qui dure à la louche une dizaine d'années.
Bah ils deviennent encore plus cons. Et ingrats. Leurs voix changent, ils ont des boutons qui leurs poussent tout partout en travers de la gueule. Tu peux faire ce que tu veux, te priver, être conciliante, ouverte mais ferme quand il le faut, chercher à les comprendre, te mettre à leur place, souffrir pour eux, ça sera toujours de ta faute quand ça va pas, et grâce à eux quand ça roule.
Cherche pas à les raisonnner... Quoi que tu fasses, l'ennemi ça sera toi. "Ailleurs" ils le considèreront toujours comme mieux que chez toi... Ils croiront toujours que tu peux pas les comprendre... Comme si tu étais née adulte, que le monde avait commencé par eux et s'arrêtait à leur petit nombril. Pourtant insignifiant même si c'est le centre de ton monde à toi aussi.
Plus tard, quand tu sera vieille, rabougrie et ridée, si tu es parvenue à en faire des gens bien, ce que je ne doute pas, ils viendront vous voir... Et tu pardonnera, sans un mot, sans en avoir conscience, leurs enfances comme ils pardonneront à ceux qui les ont enfanter.

Enfin... Heureusement les choses sont plus complexes et plus partagés que cette description. En écrivant je me rend compte que faire des enfants... C'est aussi la forme d'auto gestion ultime et parfaite... Créer soi même l'être que l'on aime le plus au monde.
De ta jeunesse je ne garde que de bons souvenirs... Même si c'est Moonflower et Icarionnoste qui ont fabriqué l'être que Marraine et ma pomme aimont le plus au monde.
Allez hop. J'arrête de digresser.

A Tournai tout va bien. Les champs produisent 21 sacs de blé chacun quel que soit la saison. Marraine continue ses études et réussit. Nos voisins les Tournaisiens gardent l'esprit de la ville... Ce petit sourire en coin. Cette capacité à croire en eux. A créer leur rêve et à inventer leur monde, même s'ils ont conscience qu'on s'est tous fait un peu niquer quelque part... Que les Dieux sont cruels à nous avoir fait naître à l'extrémité d'un royaume moribond...
La féerie a foutu le camp, les Elfes, les Lepreschauns n'existent plus , mais... Enchanter un monde sans féerie. C'est ça être Tournaisien.. Aimer la vie. La bouffer à pleine dents, même si elle a un petit gout de merde parfois.. Un peu comme des andouillettes bien faites.

Je t'embrasse.
Tonton Jo.

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Eulaly_de_baylaucq
Heureusement il restait les nuits...
Et des matins comme celui-là aussi, où l'un sentant l'autre se réveiller ouvre les yeux à son tour et lui rend le sourire tendre qu'il lui offre en caressant sa joue.

Heureusement il restait les nuits oui, pour se repaître l'un de l'autre, y puiser la force nécessaire pour entamer une nouvelle longue journée de travail qui, ils le savent, ne leur donnera guère plus l'occasion de se voir jusqu'à ce que la lune soit à son firmament.

Heureusement il restait les nuits, si courtes que pour pouvoir dormir un peu, il fallait souvent renoncer à s'aimer plusieurs fois le même soir comme avant. Avant. Lorsqu'ils ne pensaient qu'à eux, qu'ils n'avaient qu'à eux à penser.

Les choses avaient changé.
L'un voyait quantité de dossiers à traiter et assurait de nouvelles responsabilités, toujours plus lourdes, toujours plus prenantes, l'autre devait faire du chemin chaque jour pour rejoindre le clan dans lequel elle aurait sans doute bientôt des fonctions qui n'allaient sans doute rien arranger au temps qu'elle allait pouvoir consacrer à son fiancé.

Ils ne parlaient plus baptême ni mariage, enfant encore moins. Il fallait attendre. Ce n'était le moment pour aucun d'eux. Pas encore. Cà viendrait... sûrement... plus tard.

Eulaly plante son regard plein d'étoiles dans le sien dans ce petit matin si doux mais aussi si cruel qu'il les obligerait à se quitter bientôt.
Ce qu'elle pouvait l'aimer cet homme...
Ses mains se promènent sur son corps chaud.
Ils auraient du retard aujourd'hui. Tant pis pour les autres.

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Sirchristopher
De retour, seul, dans sa ville natale, Sir Christopher avait retrouvé sa bicoque. Oui, sa bicoque, le mot semble fort, mais reflète bien la réalité de l'endroit, mais qu'importe, tant que l'houblon coule à flot à la taverne, peu importe la bicoque tant qu'il y a un toit pour cuver tout va bien.

En ce samedi matin, Sir Christopher avait envie de revoir du monde et de raviver d'anciennes amitiés jusqu'à présent un peu délaissé. Il partit donc en direction de l'appartement de son ami Vints et de sa compagne Laly.

Remis de l'ordre une dernière fois dans ses affaires et frappa à la porte, un bouquet de fleur pour la première dame d''Arras, dans une main, et dans 'lautre, pour Vints, un petit tonneau de moinette, spécialité hydratante de Tournai...
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Vints
Vints, fatiguée de la journée précédente (et de la nuit torride passée) avait du mal à sortir de ses songes.

Emmitouflé sous la couverture, blottit avec Eulaly dans ses bras qui lui tournait le dos... Vints était bien.

Quelques rayon de soleil commençaient à filtrer dans la chambre, et Vints sentait que ce serait une belle journée sur Arras. En plus il était en forme...

Et même plus qu'en forme... compte tenu des formes plus qu'agréables d'Eulaly qui avaient le don de réveiller, à défaut de la tête, le corps de Vints.

Commençant à l'embrasser dans le cou, à caresser ses hanches, il se disait que ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas réveillé d'une façon... intme dirons nous.

Au moment de passer aux choses sérieuses, Vints crut entendre un "toc toc" au rez-de-chaussé.

Ce n'était certainement rien... et il recommença à chercher les replis les plus secret d'Eulaly afin de la ramener de ses songes.


TOC... TOC...

Mince plus de doute possible : un malautru avait décidé de lui gâcher la matinée et de l'empêcher d'honorer sa belle dès potron-minet.

Chérie... Chérie... Je crois que l'on frappe à la porte du bas.

Eulaly réagissait à peine, frottant juste ses petites fesses un peu plus fort contre lui... exprimant à sa façon l'autorisation qu'elle lui donnait d'entrer en elle (précision historique : Eulaly a inventé le langage des signes bien avant l'Abbé de l'Epée)

Non, pas celle-là de porte... je sais à quoi tu penses.
Non, la porte de la maison : je crois qu'il y a quelqu'un.

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Eulaly_de_baylaucq
Hum... Qu'il était bon de sentir le corps chaud de l'être aimé contre le sien dans le semi-coma du petit matin... Elle ne voulait pas ouvrir les yeux. Rester comme çà pour l'éternité... Oui enfin... L'éternité... Faudrait quand même qu'on leur apporte à boire et à manger.

Tout bon soldat ne dort qu'un d'un oeil. Et Eulaly aurait dû entendre toquer à leur porte. Mais dans ses bras, elle n'est plus soldat. Elle est une femme, sensuelle, comblée, rassurée, fragile parfois même. Et c'est bien Vints le seul qui puisse la faire se sentir ainsi. D'ailleurs, à propos de sentir, elle sent bien quelque chose là, contre ses fesses nues et quelle plus belle façon de se réveiller que d'accepter qu'il entre ?

Aussi de quelques mouvements suggestifs du bassin, elle l'y invite quand :


Citation:
Chérie... Chérie... Je crois que l'on frappe à la porte du bas.
Non, pas celle-là de porte... je sais à quoi tu penses.
Non, la porte de la maison : je crois qu'il y a quelqu'un.


Grognement agacé. Ils avaient déjà si peu de temps à eux. Qui venait les emmerder de si bon matin ?

Qui que ce soit, il finira bien par s'en aller...

dit-elle dans un murmure en se retournant vers son fiancé.
Sa jambe gauche, pliée, se pose sur ses hanches et de sa cuisse musclée, elle entame un rapprochement stratégique.
Mais le visiteur ne s'en va pas et elle ouvre enfin ses yeux sur une mine renfrognée.
Elle se lève soudainement, de mauvaise humeur, prenant le drap avec elle.


Je te jure que si c'est encore quelqu'un qui te ramène des dossiers, je le crucifie sur place !

Sa nudité cachée par le linge, elle se dirige vers la porte et l'entrouvre pour y passer la tête.

Christopher ?! T'es tombé du lit ou quoi ?!

Visant les fleurs et la Moinette, elle ne peut rester méchante plus longtemps.

Oh... Euh... Je te demande un instant... Le temps de... Passer quelque chose de plus décent.

Porte refermée sur le visiteur, Eulaly rejoint son bel amant dans la chambre.

Mon coeur, ce matin nous sommes réveillés par le Roy de la courgette. Et il a mis les formes à sa visite. Faut se lever...

Le drap tombe, d'un bond elle est sur le lit, à quatre pattes au-dessus de lui, elle mordille son oreille en lui murmurant.

Mais tu ne perds rien pour attendre.
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Sirchristopher
Eulaly_de_baylaucq a écrit:


Sa nudité cachée par le linge, elle se dirige vers la porte et l'entrouvre pour y passer la tête.

Christopher ?! T'es tombé du lit ou quoi ?!

Visant les fleurs et la Moinette, elle ne peut rester méchante plus longtemps.

Oh... Euh... Je te demande un instant... Le temps de... Passer quelque chose de plus décent.

Porte refermée sur le visiteur, Eulaly rejoint son bel amant dans la chambre.



Le soleil pointait à peine le bout de son nez à l'horizon hivernal d'Arras que Sir Christopher attendait le plus intelligemment possible devant la porte refermé devant son nez, un bouquet de fleur à la main et son fut de bière de l'autre.
La chose n'était pas évidente !!!
D'autant plus que l'image de Laly avec son drap autour d'elle, les cheveux en bataille était fort drôle. Sir Christopher prit donc le temps d'attente qu'il lui était imposé pour chercher déjà comment il allait taquiner plus tard Laly à ce sujet...

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Eulaly_de_baylaucq
A la hussarde ! Non... Même pas le temps pour çà. Dommage, elle aimait bien aussi...
Eulaly enfile une paire de braies et une chemise vite fait mais c'est tout de même encore dans un certain désordre qu'elle rouvre la porte pendant que Vints se prépare à son tour. Soufflant sur une mèche qui lui tombe sur le nez, elle invite Chris à entrer.


De la Moinette !

Les fleurs étaient belles aussi hein... M'enfin la Moinette c'était meilleur au palais. Visant le fût elle sourit donc largement.

C'est pour moi ?
Comme c''est adorable !


Sans attendre aucune réponse, Eulaly lui prend le fût des mains pour le mettre sur la table et montre à Chris un vase vide sur l'étagère.

Tu peux les mettre là-dedans. J'irai chercher de l'eau tout à l'heure.
Tu as déjà déjeuné ?

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Sirchristopher
Reprenant ses esprits en voyant la porte s'ouvrir, il tendit le bouquet de fleur à Laly qui se précipita... sur la moinette.
A peine étonné par le sens aigue des priorités de Laly, il entra avec le bouquet et comprit qu'il devait le mettre en vase tout seul.


"Tu as déjà déjeuné ?" à cette phrase, Sir Christopher se rendit compte qu'il était bientôt pour débarquer chez les gens, meme amis...

"Je suis désolé de mon arrivée si matinale, je suis un peu décalé pour le moment, ça doit etre le décalage horaire entre Tournai et Arras, ou alors cette foutu bicoque qui laisse passer la lumière du soleil. Où encore le poulailler à coté avec le coq...

Mais je vais pas trainer, et pas vous déranger pour le petit déjeuner, je trouverais bien quelques miettes de pain à la taverne.

Tiens j'ai dit que La poule et le coq était à la mode à Arras ? J'ai passé une partie de soirée à picorer sur le bar de la taverne principale avec Ade qui voulait me mettre dans une casserole... quelle histoire...

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Eulaly_de_baylaucq
Y'a des courgettes dans la recette de la poule au pot ?

répondit Eulaly, amusée tout en dressant une table pour trois. Du pain, du lait, du beurre, de la confiture, du jambon et des anchois séchés, de quoi faire un vrai petit festin. Sur un ton qui ne souffrirait aucune protestation :

Maintenant que tu es là, tu restes. Assieds-toi. Vints ne va pas tarder.
Comment tu te sens sinon ?
Tu as des projets pour les jours et les semaines qui viennent ?
Ta bicoque ouais... Ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée de t'installer dans un endroit un peu plus confortable tu ne crois pas ?
Je t'avoue que j'ai beaucoup pensé à toi, à Pala, à ton obsession de ne pas vouloir évoluer comme le souhaitent la plupart des gens... et tu sais quoi... J'ai peut-être compris...


Un coup d'oeil vers la porte de la chambre, vu le temps qu'il prenait, Vints ressortirait de là pico bello, frais et bien sapé, près pour entamer sa journée à la mairie et au château. Ou alors... il s'arrangeait sans elle... Dans le doute elle préféra ne pas l'appeler.
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Sirchristopher
Roh je vois que tu as toujours le mot courgette en bouche... mais bon vaut mieux en bouche qu'autre part... quoi que...

Sir Christopher ne retint pas son sourire ni son rire et commença à se marrer et s'installa à table regardant avec appétit Laly dresser la table.


Continuant sur la même lancé, il rajouta :
"Que tu dresses bien ! Tu fais des merveilles de grand matin..."


Pour ce qui est de mes projets, je ne sais pas trop, j'ai envie de vivre comme au début, au jour le jour, et voyager entre Arras et Tournai. Donc ma bicoque n'est pas ma priorité. Bien que je me disais l'autre jour que j'installerais bien un bain à bubulle chez moi. Je me souviens que Vints t'en avais confectionné... Tu crois qu'il a encore les plans...
Je dois dire que je me sens un peu raide, depuis que j'ai quitté Tournai. J'ai besoin de me détendre, de relâcher la pression.."

SIr Christopher fit mine de se masser les épaules en parlant de ses tensions musculaires...
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Eulaly_de_baylaucq
D'un geste réprobateur affolé, Eulaly, sourcils froncés, lui intime de parler plus bas. Pas sûr que Vints apprécie ce genre d'humour entre eux.

Tu veux repartir par la fenêtre la gueule pleine de purée d'anchois ou quoi ?!

Ce n'est pas l'envie d'en remettre une couche sur les soi-disant raideur et pression de son ami qui la démange mais l'ayant à peine réprimandé ce serait assez malven...

Essaie de ne pas exploser au petit-déjeuner hein. J'aime pas les grumeaux sur mes tartines.

Eulaly s'assied tout sourire.

Chéri ?!!! On t'attend !
Les plans... voui. Enfin, il faut commander les pièces en Suède. Et c'est cher. Faudra demander à Vints l'adresse de l'artisan.


Quelques tartines beurrées déposées au centre de la table, trois bols de lait remplis. Regardant ses biceps elle rajoute :

Et cette guimauve ? Tu la travailles ? Ou tu te planques derrière les arbres quand tu voyages ?
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Vints
Eulaly_de_baylaucq a écrit:

Chéri ?!!! On t'attend !


Bein oui... il's l'attendaient. C'est qu'un bourgmestre ça mets du temps à s'habiller... et à prendre une douche froide avant, sinon, tout ne rentre pas dans les braies. La faute à qui, hein, d'abord... ?

Au bout d'une demi-heure, à la louche, Vints descendait les marches quatre à quatre pour arriver au salon.


[b]Christopher ! C'est toi qui nous tire du lit si tôt ?
Vints
Christopher avait narré ses aventures, vidés des chopines, parlé de courgette (comme d'habitude...), puis s'en était allé.

La vie avait repris son cours depuis... jusqu'au 14 février.

Même s'il était particulièrement occupé, Vints avait pensé à la fête des amoureux.
Et, son amoureuse à lui... c'était son Eulaly.

Une rose rouge qu'il avait commandé dans les Flandres ; un dîner fait par le cuisinier du château (certes sans l'autorisation de Bique, mais, en grande amoureuse éternelle de son Groland, elle comprendrait) ; un violoniste venue tout droit d'Italie : tout serait parfait pour la prunelle de ses yeux ce soir.

Il était rentré plus tôt ce soir, et n'avait prit aucun rendez-vous pour le lendemain matin.
Cette soirée était pour elle... et la matinée qui suivait aussi.

Vints était sur son "32", le "31" étant un peu court, et il l'attendait...

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