Invité
Reginae traverse les bois, d'un pas rapide. Une odeur de cuisson au feu lui parvient alors aux narines, chatouillant un de ses sens les plus sensibles.
* doit y'avoir du Réformé bon vivant dans le coin !*
La faim naissant, elle hâte son arrivée au campement indiqué par Aileron. Pour gagner du temps, elle monte sur un arbre afin de repérer le fameux endroit.Enfin surtout pour arriver avant son Sicaire, et être là avant lui, il faut être honnête.
La jeune femme commence alors une ascension sylvestre, pour se retrouver assise à califourchon sur une branche à plusieurs toises de haut. Scrutant l'horizon, elle se rend vite compte qu'elle est en fait toute proche. Pressée de l'atteindre, elle débute une descente un peu hâtive qui provoque la chute inopinée de son bouclier sur une tas de pierre
- BLAAAAAAAAANGGGGGGGGGG résonne le métal dans la torpeur silencieuse enneigée, réveillant presque les animaux en hibernation.
Et voilà..encore une arrivée loupée..Reginae saute des branches les plus basses, priant le Très Haut qu'Aileron ne l'ait pas entendue (mais avec peu d'espoir tout de même).
Se baissant pour ramasser le bruyant objet, elle vérifie d'un regard circulaire les mouvements aux alentours.
Invité
Leconifère s'avança attiré par le bruit
Bonjour, je ne suis qu'un jeune étudiant mais votre visage m'est familié... Mon vassal le fou du roi m'ayant beaucoup parlé de vous... Je vous remercie d'avoir prit autant soin de lui. Quelqu'un devrait bientot venir vous accueuillir.
Invité
Le temps de se redresser, et un homme fort courtois lui parle d'une voix calme et rassurante.
*le Fou du Roi..le Fou du Roi...ah oui je vois !*
Un sourire éclaire alors son visage, chaleureux
- bonjour! en effet j'ai croisé ce frère Réformé qui se faisait maltraiter par la vilaine Epsontstylus. Nous avons discuté tous les deux, un homme déterminé dans sa Foi il semblerait. Passez lui toutes mes fraternelles amitiés.
Ces paroles à peine prononcées, Asdru arrive pour l'accueillir, tel qu'il le lui avait dit, visiblement heureux de la trouver là. Bon bon loupé il était là avant...
- vous avez raison Messire, on est vite venu m'accueillir. Mais..c'était prévu, mon Lion m'attendait. dit elle au Talib sympahtique.
Asdru dépose un rapide baiser sur ses lèvres, du calme, ne pas s'enflammer, être dans une fôret ne veut pas forcemment dire être seul. Surtout celle là à priori.
- alors c'est ici que débutera ma contribution au combat pour la Réforme? demande t'elle à Asdru, un peu troublé et impressionnée.
Puis elle se saisit d'un mouchoir glissé dans son bustier, et le tend délicatement à Asdru, tout en l'ouvrant de l'autre main. En d'autres lieux, elle lui aurait proposé de s'en saisir lui même sans doute, mais là c'était au Sicaire qu'elle s'adressait, et non à l'homme de ses passions.
- tiens..je te donne les pétales d'Edelweiss, murmure t'elle, la gorge un peu nouée, et le regard brillant d'émotion.
Invité
Asdru regarde Reginae, mystérieux comme il sait l'être, sans se saisir du bout de tissu contenant les pétales. La jeune femme comprend qu'ils sont destinés à une autre personne. La réponse est immédiate, puisque Sanctus arrive, toujours aussi flegmatique, râlant quelque peu sur la légère agitation ci lieu. Et encore, il semble ne pas avoir entendu le bouclier tomber..ouf..
-Et que nous veut donc la belle Regina ? Une visite de politesse ou est-ce pour passer un agréablement moment avec ce coquin D'Asdrubaelvect
Se tournant vers lui la mine ravie de le revoir, elle relève tout d'abord la dernière remarque, quelque peu mutine.
- les moments sont toujours agréables avec Asdru, quels que soient le lieux et ce que nous y faisons. Donc oui, cela explique en partie ma présence, puisque ici nous pourrons encore et encore échanger sur la Réforme et comment diffuser la Vrai Foy.
Personne n'est censée savoir ici le temps qu'ils passent à s'aimer non? en tout cas Reginae en est persuadée.
Puis reprenant son sérieux, elle s'approche de Sanctus, et lui tend le mouchoir, qu'il lui avait confié quelques lunes auparavant.
- Sanctus, je te rend ces pétales, en signe de ma décision de devenir une combattante pour la Réforme. Je suis prête, et sure de mon choix, et ma vie sera dorénavant dévouée à servir cette cause.
Son regard interrogateur se pose alors dans les yeux de Sanctus, puis dans ceux d'Asdru. Sous l'émotion du moment, elle ne pense pas à demander des nouvelles de Platon, surement le croisera t'elle plus tard.
Al Massir
Al Massir allait puiser un seau d'eau à la rivière lorsqu'il entendit un bruit fracassant. Il alla voir et ce n'est qu'à moitié surpris qu'il en découvrit l'auteur, à la longue il finissait par s'y faire. L'habitude avait ancré dans son esprit l'association d'un fracas assourdissant avec ce brin de bourguignonne.
Il l'entendit prononcer la dernière phrase. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres, la discussion qu'il lui avait réclamé n'avait désormais plus lieu d'être... ce qui ne les empêcherait pourtant pas de se rincer le gosier! Chose promise, chose due! Et comme l'Unique le veut, ils boiront à la victoire.
Il se planta à côté d'elle, se retenant de porter la main à son épaule malgré l'émotion.
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~ ~ La pensée a des ailes. Nul ne peut arrêter son envol ~ ~
Invité
Reginae reprend les pétales, à la fois contente car elle les aime bien, mais un peu frustrée car elle n'a toujours aucune idée de leur symbolique exacte. Elle leur en a attribué une..mais connaître celle de Sanctus aiguise sa curiosité. Asdru n'a pas su ou voulu lui répondre quand elle lui a posé la question un soir en taverne. Ce n'est ni le lieu, ni le moment, mais Une chose de sure, ça prendra le temps qu'il faudra, mais elle aura le fin mot de l'histoire.
Heureuse d'entrer au campement du Lion de Juda, elle répond à Sanctus
- Merci Sanctus..et pour le monde, il faudrait d'ailleurs vérifier que le diacre Joël ne soit pas encore à me suivre ! répond d'elle moqueuse.
Puis elle s'approche d'Adsru, attire son visage à elle et lui murmure tendrement
- on se retrouve ce soir, pour faire la route ensemble.
Caresses volées et lèvres frolées, la Brune Réformée recule de quelques pas, et sourit à Al Massir.
- Al Massir, je te suis ! , s'exclame t'elle gaiement.
Et hop les pétales dans le bustier.
