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[RP]Lo novèl cadastrièr d'espaliu (nouveau cadastre)

Ivy
La jeune femme avait laissé ses pas la guider. Elle connaissait que trop peu la ville, et elle fut fort heureuse de trouver quelqu'un qui lui avait indiqué le lieu qu'elle cherchait. Elle voulait faire cette surprise à cet homme merveilleux qui donnait beaucoup de son temps pour ce comté. Elle poussa la porte et lança un :

Y a-t-il quelqu'un ?

Elle attendit patiemment qu'on vienne à sa rencontre et jeta des regards curieux au bureau du cadastre. Un sourire se dessinant sur ses lèvres à la pensée qu'ils auraient bientôt un endroit à eux. A eux. Son coeur se mit à s'emballer. Elle aimait profondément cet homme. Pourquoi ? Elle ne savait pas trop exactement. Il était merveilleux tout simplement même si c'était vague pour les autres. Quelques longues minutes passèrent et elle renouvela son appel :

Bonjour, y aurait il quelqu'un à qui je puisse parler ?
Anselme_cambafin
Le Bellâtre au service de la maison de Najac était resté à Espalion sur ordres de son suzerain pour de tâches administratives qui lui étaient d'autant plus fastidieuses pour ne pas dire punitives que toute la mesnie se préparait à la guerre aragonaise. Paradoxe propre aux hommes, lorsque la sang et la mort approchent, ils aiment savoir leurs papiers bien classés autant que leurs moutons bien gardés. C'est donc en trainant sérieusement des pieds et maugréant intérieurement qu'il se rendit au bureau du cadastre, où apparemment les affaires de son maitre n'était pas en bonne et due forme.
Anselme frappa ardemment du poing sur la porte, autant pour appeler qu'en profiter pour se soulager sa colère d'être ici alors que les autres affutaient leurs lames et nettoyaient leurs cottes


Y'a quelqu'un dans cet endroit ? Je viens régler des affaires pour mon seigneur, le Comte de Najac
Cewenne
Cewenne se rendit au cadastre afin d'y mettre un peu d'ordre car celui ci avait été délaissé pendant plusieurs jours. Il est vrai que la ville se vidait plus vite qu'elle ne se remplissait et à présent, il lui fallait faire toutes les tâches.

Son tribun la lâchait et du coup, elle prit ses fonctions.

Arrivant devant la porte, elle s'étonna que cette dernière ne soit pas fermée à clé et rentra dans le bureau. Elle fit quelques pas et vit qu'il y avait du monde qui attendait. Aussi, elle dit.


Je suis Cewenne ! Puis je vous être utile ?


Faisant face aux personnes, elle attendit une réponse.
Anselme_cambafin
Bonjorn Donà Cewenne. Vous êtes la mairesse d'Espalion ce me semble. Sa Grandeur m'avait pourtant prévenu qu'un jeune homme tenait le bureau. Mais c'est mieux ainsi, car parmi ses demandes, la plus importante requiert votre aval, aussi il sera plus simple que j'ai directement à faire à vous.

En premier lieu, un simple détail: il souhaitait voir répertorié sur le cadastre sa maison de commerce, qui lui sert notamment à stocker et vendre son maïs, mais d'autres produits également, d'autant qu'il développera certainement une activité artisanale complémentaire à son retour de la levée de ban. Il s'agit donc du 41, Quartier du Lot, juste à côté du moulin de son amie et vassale, Dame Dragonne

Mais pour tout vous dire, mon seigneur a un projet beaucoup plus ambitieux pour Espalion et ce quartier. Comme vous pouvez le voir sur le cadastre comme dans votre quotidien, le quartier du Lot est peu peuplé et tout l'Est du quartier, sinon la mairie et la cure, n'est habité que par des membres de la mesnie de Najac, puisqu'en plus de leurs échoppes aux 40 et 41, donà Dragonne a sa maison au 14, et le Comte occupe le 11.
Vous en conviendrez, cette dernière maison, ne correspond ni au rang ni aux besoins de mon suzerain, ne permettant ni de recevoir dignement ses hôtes, ni de développer des activités. Aussi, il souhaitait vous faire une proposition: bâtir un grand manoir au coeur du quartier

Qui dit grand manoir, dit qu'il faut le manoir lui-même, mais également toutes les dépendances afférentes

Les numéros 4, 8, 9, 10, 12 et 13 sont inhabités de longue date, et il est peu probable qu'il le soit à nouveau un jour. Avec le 11 qu'il occupe déjà, mon maître propose de créer un ensemble comme suit


Anselme déroula le parchemin qu'il tenait jusqu'ici dans la main et le présenta sous les yeux de Donà Cewenne

http://www.casimages.com/img.php?i=130529103430161262.jpg

Ce que le Comte de Najac propose donc, est d'édifier une petite enceinte autour desdits bâtiments, figurée ici par le contour tracé au vermillon. Les n°8 et 11 seraient regroupés pour former le manoir lui-même. Le 4 serait dévolu aux cuisines, vous savez combien on n'est jamais trop prudent avec le feu. Au 9 serait installé le poste de garde, puisque l'entrée principale se situerait entre le 9 et le 10, et au 10 proprement dit, les écuries. Au 12 l'atelier, près d'une petite poterne permettant l'accès direct à la maison de commerce, et enfin au 13, les réserves. Le Comte construira probablement une fuie, dans le dernier bâtiment ou indépendamment

Le Comte a insisté sur le fait que ce projet aussi vocation à en appeler d'autres, non pas de lui même mais d'autres membres de la noblesse ou bourgeoisie du Rouergue. Un vent de nouveauté et de comblement des vides, trop grands en Rouergue, ne peut faire que du bien. Ô bien sûr, il ne se fait pas d'illusion, ce n'est pas cette construction qui changera les choses, mais tant qu'à parler bâtiment, il voit ce projet comme une première pierre à l'édifice. Il en faut bien une.

Qu'en pensez vous donc ?
Cewenne
Cewenne, après avoir demandé si elle pouvait être utile, écouta l'homme, qu'elle ne connaissait point et qui, de surcroit ne s'était pas présenté, débiter un flot de paroles sans quasiment reprendre son souffle.

Au début elle aurait bien aimé pouvoir lui demander qui était cette "Grandeur" dont il parlait puis au fil du temps, elle comprit, enfin espéra t elle, qu'il s'agissait d'Arnautpantagon.

Aussi, elle l'écouta sans interruption, regardant le plan qu'il lui montrait, analysant la demande. L'idée était intéressante en elle même. Elle n'avait encore jamais vu ça dans les villes qu'elle avait pu franchir et une innovation ne pouvait qu'apporter du piment et du monde à en faire autant.

Toutefois....


Vous n'avez pas soif ? Vous voulez respirer un peu ? Vous avez un bateau à prendre ? Il ne sert à rien de parler aussi vite vous savez !! C'est surtout le bon moyen pour que personne ne comprenne ce que vous dites !

Elle sourit.

Bon ! Vous avez de la chance, je suis une fausse blonde et je vous ai suivi !

Elle rigola.

Si je récapitule, cette "Grandeur" est bien Messire ou Comte ou peu importe Arnautpantagon ? Si tel est le cas, pour sa première demande, il n'y a aucun souci, je peux y remédier.

Elle regarda à nouveau le plan.

Par contre, pour son idée de "grandeur" si je puis dire, je ne suis pas contre. Cela sort de l'ordinaire et beaucoup aiment l'innovation. Toutefois, et comme vous le dites, d'autres pourraient en faire la demande. Une, deux personne pourquoi pas mais imaginez qu'une dizaine de noble fasse de même, il ne resterait plus énormément de place. Y a t il songé ?


Elle regarda l'homme et attendit de voir s'il avait une réponse à lui fournir
Twa_corby
A la recherche d'un emplacement pour ma tanière et l'étude des plans pourrait m'aider à ce titre.

J'entre et j'écoute la conversation déjà en place.
En même temps, je risque un œil furtif sur le plan étalé et le tracé grotesque.
Le sourcil levé, je me force à ne pas faire entendre le gloussement de mon rire. Il serait mal perçu.

Le dos appuyé contre une poutre, j'incline la tête à l'attention de Cewenne et sourit doucement. Le dialogue pour récupérer une partie de la ville est assez surprenant.
Mais ce qui me surprend le plus... C'est la demande de fortification au cœur même de la ville. Histoire de bien séparer certains nobles et le reste du monde.
Encore un nobliau de pacotille qui prend la roture pour l'étron habituel et qui au détriment des habitants souhaite s'imposer au milieu de tous. Quitte à détruire leurs chaumières....
Je perçois plutôt cette offre comme le pouvoir de domination et ainsi, pouvoir jeter leurs salissures par dessus leur petite muraille pathétique.

Je ne peux m'empêcher de répondre... Comme à mes sales habitudes de caractériel.


Mais oui... Un manoir... Un mur d'enceinte et pourquoi par une haute tour ?
Puisque vous y êtes, des douves... Ça fait bien des douves, non?


Je regarde Cewenne, navré de mon intervention pas très subtile.
Je continue avec un air faussement hautin et lui glisse.


Si madame veut bien vouloir également m'octroyer un peu de son temps.
J'aimerai, sans vouloir abuser... Ériger au centre de cette ville un immense poulailler pour y faire ma basse cours.
Non point de murailles ni de herses, juste de la clôture et quelques champs d'orges pour nourrir ma volaille.
Vous comprenez... Un renard se doit de conserver sa réputation.


Mon sourire est ironique et mon regard malicieux.

Plus sérieusement. Il faut que je me trouve un endroit où me poser.
J'attendais une confirmation pour savoir si je pouvais creuser une tanière dans cette ville et de ce qu'on me rapporte, je vais pouvoir le faire.
Je verrai de quelle façon je pourrai ensuite faire construire une muraille pour les gens indésirables. Elle sera sans doute faite de mépris plus que de pierre.

De quelle façon me conseillez-vous de faire?
Y-a-t-il des quartiers nobles interdits à la roture où je peux étudier les plans pour y tracer des lignes rouges?

_________________
Anselme_cambafin
Anselme déjà obstinément convaincu de perdre son temps à une tâche qu'il jugeait ingrate au possible, sentit sa patience finir de s'effriter aux remarques de la mairesse. Qu'elle en rajoute avec ses futilités et son ironie, lui était aussi plaisant qu'une cubitière* qui se grippe . Le mirage fugace de sa masse d'arme éclatant la tête de la mairesse passa dans son regard, tentation de défouloir à la frustration d'avoir dû rester à Espalion pour régler cette histoire. Mais n'étant déjà pas en odeur de sainteté auprès du Comte, qui lui avait de surcroit signifier apprécier l'engagement pour la ville de cette femme, c’était tout sauf le bon moment pour maculer un peu plus de rouge le parchemin étalé entre eux deux. Aussi, après quelques crispements de mâchoire et un profond soupir ravalé, il répondit le plus courtoisement possible mais sans chaleur à la mairesse.

Je suis effectivement au service du Comte Arnaut Pantagon. Mon nom est Anselme Cambafin, je suis l'un des chevaliers de la maison de Najac. Vous ... excuserez ...
-ses dents se resserrent un peu plus à ce mot- mes manières, qui sont celles d'un homme de guerre. Je n'aime ni m’embarrasser des formalités et encore moins des convenances. Et pour tout vous dire, il me tarde ainsi qu'à mes hommes de quitter la place au plus vite pour rejoindre la troupe de mon seigneur. Même nos chevaux piaffent d'impatience devant la porte

Comme pour revenir au plus vite au sujet, il reprit sur ce qui paraissait comme le seul acquis pour le moment

Je l'informerai donc que vous avez accepté sa première requête.

Quant à savoir s'il a songé à ce que d'autres nobles fassent des demandes similaires, le plus simple serait que vous lui écriviez pour lui poser la question; il saura mieux que moi. Cependant ... j'ai cru comprendre qu'il espérait voir d'autres nobles s'impliquer dans l'urbanisme des villes du Rouergue. Néanmoins, je crois qu'il ne se fait pas trop d'illusion sur ce point, et s'il parvenait à convaincre un noble par ville, ce sera déjà un exploit d'après lui. Mais vous le connaissez peut-être aussi bien que moi, il n'est pas du genre à renoncer parce que la majorité rechigne.


Et ça y est, il se sentait partir dans une conversation, lui qui avait espérer juste remettre le plan et se barrer. Il lui faudrait donc tenter d'argumenter de son propre chef s'il ne voulait pas moisir là pendant des semaines. Foutu Comte de Najac se dit-il intérieurement, il devait bien se douter que la chose ne serait pas si aisée et qu'il faudrait bien plus de temps que pour le dire avant de régler tout ça. Ce sentiment relança son manque d’aménité naturelle


Maintenant, je pense que vous vous faites beaucoup de soucis pour rien. Ce projet ne concerne qu'une partie mineure du quartier du Lot, lui même partie mineure de la ville. Que cela représente-t-il ? un vingtième de ce bled ? au plus. De ce qu'on m'a dit de votre cadastre, le bled en question compte bien plus de maisons vides que de maisons attribuées. Et pour ce que j'ai pu en juger depuis mon arrivée, attribuées ne signifient pas habitées. Bien sûr, vous êtes seule juge, mais n'est-il pas dommage d'avoir peur des initiatives, surtout en période de marasme ?

Raahhh moins mâchez ses mots, même un peu, c'était comme lâchez les chevaux, même au pas. Ca faisait du bien. La querelle entre bonne figure et impatience ne se taisait pas pour autant et son peu de satisfaction s'étiola à l’intervention du dernier entrant, qui s'était de surcroit permis de commenter les plans du Comte.


Dis donc maraud !? Va donc t'occuper de tes poules !
Et t'inquiètes pas pour les douves mon mignon, on a pas de besoin d'en creuser pour noyer les petits furets comme toi, le lac y pourvoit déjà. Dame Mairesse, soyez assez aimable de trouver un terrier où pourra se planquer ce renardeau, avant qu'on le foute dans un trou ... définitivement.


Provocation voulue, car le mirage qui avait empli les yeux d'Anselme quelques instants auparavant était réapparu, le même geste salvateur dans une tête ayant moins l'aspect de l'interdit. Cette nouvelle vision provoqua un sourire aussi aigu que le bruit de son gantelet glissant le long du manche de sa masse d'arme. Finalement, le Comte avait peut-être fait erreur, Anselme ne serait pas forcément le dernier à respirer l'odeur du sang




* pièce d'armure au niveau du coude
Cewenne
Durant l'échange, Cewenne avait entendu la porte s'ouvrir. Pour c'était drôle, il lui fallut franchir le seuil pour que l'on se manifeste. Elle jeta un oeil du côté de cette dernière et vit Twa Corby. Elle le salua en réponse au sien et se mit à regarder de nouveau le plan tout en posant ses interrogations à l'homme à ses côtés.

Elle avait à peine finit et attendait la réponse quand le renard prit la parole. A ses premiers mots, elle se retourna, ouvrit de grands yeux et déglutit péniblement ne sachant plus où se mettre. Toutefois, il avait l'air décidé à aller au fond de sa pensée et elle le laissa terminer son intervention.

Ce qu'il lui balança à la figure sur le coup la surpris si fortement qu'elle recula d'un pas. C'est par la suite, en le regardant toujours, qu'elle comprit où il venait en venir. Elle qui voulait juste reprendre en main les choses, elle était servie.

Quand l'homme reprit la parole, elle tourna la tête, l'ayant un peu oublié celui là d'ailleurs. Il se présenta... enfin et lui confirma sa déduction. Mais son intonation avait légèrement changé. Etait ce dû à l'intervention de Corby ? Aucune idée.

Elle l'écoutait, encore et encore ne l'interrompant pas, une boule était encore coincée dans sa gorge. Pourtant, elle finit par réagir.


Eh bien si je me fais du souci parce que moi je vois un peu plus loin et imagine les conséquences pour plus tard. Dans un sens, le Sire, ici présent, n'a pas entièrement tort non plus et je le remercie pour son intervention d'ailleurs ! Ca me permet d'ouvrir les yeux. Aussi, dites à "votre" Seigneur que je refuse sa seconde proposition. Finalement, je m'aperçois que c'est la porte ouverte à du n'importe quoi et que par la suite, tout le monde qu'il soit gueux, roturier ou noble fasse comme bon lui semble et vienne chambouler "ma" ville, car elle l'est pour le moment, au gré de leur bon vouloir. Bientôt il y aura des dizaines de murailles, des dizaines de poulaillers ! Merci bien...


Ce type, après coup, avait fini par la réveiller ne se laissant pas faire. Nanméo, pour qui la prenait il... Certains savaient qu'il ne fallait pas la chercher trop longtemps car on allait la trouver.

Quand le soit disant "guerrier" adressa la parole à Corby, elle rétorqua avant que ce dernier ne réponde.


Je vous prierai de bien vouloir mesurer vos paroles. Chacun a le droit au respect. Maintenant puisqu'il en est ainsi, notre entretien est clos. Vous pouvez quitter la place à présent. Dites à votre Seigneur que la modification de sa première demande est faite et que s'il veut plus de détail quand à la seconde, qu'il m'écrive car je ne le ferai pas, je ne suis pas son larbin. Je me ferai une joie de lui parler de vos agissements également.

Puis s'adressant à Twa Corby.

Je m'occupe de vous juste après avoir mis à jour le registre !

Elle laissa choir le plan du Comte et alla au bureau pour modifier le registre du cadastre laissant Anselme au bon soin du renard.
Twa_corby
Et bien voilà... C'est EXACTEMENT ce que je pensais.

Encore un qui s'imagine que le monde lui appartient et sous prétexte qu'il représente son seigneur, le reste tout autours n'a pas de valeur. Non seulement il veut étaler sur cette ville une empreinte insolente, mais qui plus est, imposer la dorure de leur caractère arrogant.
Je le regarde d'un air navré tandis que Cewenne lui répond, m'évitant ainsi de rétorquer vivement à la provocation.

S'il imagine détruire en pleine ville des maisons vieilles de plusieurs années et ainsi modifier le patrimoine d'Espalion... Il se met le doigt dans l’œil jusqu'au coude. Même le Roy ne se permettrai pas une telle maladresse dans la proposition.
Indéniablement, ces personnes ne vivent que d'orgueil et considèrent les autres sans valeur. Je suis convaincu que ceux qui agissent comme tel sont des personnes faibles d'esprit qui ont ce besoin absolu de domination pour se sentir meilleur.

Cewenne réagit immédiatement au ton employé et l'abruti "de service" tente la provocation
Je le regarde et souris nerveusement. S'il essaie de me pointer avec son gourdin métallique, il goutera d'un temps et d'un mouvement la pointe du renard au fond de sa bouche.
La lame est si fine qu'il ne la verra pas venir et s'il tend son bras, je ferai de même. La différence des deux armes tout en longueur honorera le résultat pour une action brève et simple. "Allez, viens bonhomme... Viens, je t'attends"

Un coup d’œil sur Cewenne puis je me tente à une autre tactique... Celle de l'esquive "diplomate". Il serait fâcheux qu'un cadavre puisse ainsi s'étaler sur toutes les cartes encore ouvertes. Les plaies à la tête sont réputées pour saigner abondamment... Quel dommage.

Je regarde le type.

Dame Cewenne est de toute sagesse et ne mérite pas d'être témoin de vos attitudes insolentes messire.
J'imagine que votre Seigneur possède de belles et grandes terres. Allez donc lui proposer d'y construire autant de manoirs et de murailles que vous le souhaitez. N'essayez pas d'imaginer que la ville vous appartient pour ainsi vouloir l'accaparer.


Puis, vers ma voisine.
Vous êtes honorablement calme et réfléchie Dame Cewenne.
Je m'excuse pour avoir ainsi tenter l'animosité. Mais le ton m'y a invité.
J'ai du mal à concevoir les conquêtes d'orgueil au détriment des esprits bienveillants.
Je vais attendre dehors si vous le voulez bien. Cela évitera que je glisse sur le ton de l'ironie.

_________________
Anselme_cambafin
Alors qu'Anselme était prêt à l'estocade sinon l'appelait de tous ses voeux, le coup vint de là où il n'attendait pas. Sa masse qu'il tenait désormais bien en main lui sembla totalement inutile pour rétorquer à ces imparables propos. Il resta un instant interdit, balançant entre fureur et abasourdissement alors que l'homme avait ajouté une dernière provocation avant de sortir. Maudite bonne femme. Ah ça, assurément, c'était plus simple avec les paysannes du domaine qui ne contestent rien quoiqu'on leur demande. Les gens des villes étaient bien différents, il en faisait une nouvelle fois les frais. Tout en rage à peine contenue, il ramassa le plan qu'il froissa bien plus qu'il ne le roula.

Chacun a le droit au respect, hé ? mais visiblement, tout dépend sur qui on crache apparemment. Soyez sûr que j'en rendrais com...



Il ne tut avant même de finir sa phrase car rendre compte oui, mais à qui ? pouvait-il encore seulement parler au nom du Comte de Najac. Il savait pourquoi il était là, pour se racheter d'une sérieuse incivilité, et au lieu d'arranger son cas, il l'avait considérablement aggravé. Péché d'orgueil encore une fois. Comment pourrait-il seulement se présenter devant son seigneur ? Il se savait, cette fois serait celle de trop. Mais était-ce vraiment dû au hasard ? La question le tarauda, se demandant notamment si cette mission d'apparence anodine n'était pas en réalité un piège où le Comte était sûr de le voir tomber, et ainsi pouvoir le châtier sans paraître partial. Le Comte et les autres d'ailleurs. Il se revit faire preuve de sa perpétuelle arrogance lorsqu'il avait narré sa mission à cette vieille fripouille d'Ogier et à ceux de la Garde. Et tous l'avaient regardé moqueurs. Un instant il avait pensé que ces airs goguenards n'étaient fait que pour l'énerver un peu plus de les voir tous partir pour le Toulousain alors que lui devrait filer vers l'Est. Mais maintenant il doutait. D'autant que le vieux soudard l'avait poursuivi toute la journée durant d'une maudite ritournelle qui lui revint en tête à ce moment précis

L'Cambafin n'est qu'un crétin
S'ra pendu par les mains !
Mauvais comme tous les cavaliers,
S'ra pendu par les pieds !
L'Bellâtre comme toujours échouera
S'ra pendu par les bras !
L'Anselme n'est qu'un niquedouille
S'ra pendu par les c.... !


Au souvenir du vilain faciès grêlé au tarin raviné par les flots de vinasse, il déchira de rage le parchemin plié dans sa main. Intérieurement (et extérieurement très probablement), il fulminait, se sentant coincé, trahi, et pire encore, une nouvelle fois blessé dans son orgueil. Le gout de la violence lui remonta dans la gorge, mais au coeur du village et en pleine journée, lui et les trois autres se s'en sortiraient peut-être pas aisément. Bien que n'ayant aucune idée d'où il irait ensuite. il prit le chemin de la porte d'un pas décidé, rejoindre ses hommes qui l'attendaient avec les montures. Quitte à être mauvais dans l'orgueil, il ne se priva plus de l'être jusqu'au bout, aussi avant que la porte ne claque derrière lui, il lâcha vitupérant


Tous, vous me payerez ça ! je vous le garantis !
Filsix_du_val
Filsix arriva au bureau du cadastre, il faillit se faire bousculer par un homme apparemment pressé et ... en colère.
Qu'à cela ne tienne, nouvel arrivant, il cherchait un logement pour sa famille.

La porte étant restée ouverte, il entra

Il salua le sieur, puis s'adressa à la dame

bien le bonjour,
Madame !

Je suis Filsix du Val d'Authie cousin de Bellea et Marron.
Mon épouse, notre fille et moi-même aimerions nous installer à Espalion.

On m'a dit que le quartier du lac était paisible.

Pourriez-vous me faire savoir quelles sont les maisons disponibles ?

La 6 nous siérait à merveille... l'est-elle ?

_________________
Filsix n'est pas un numéro ! c'est un homme libre !
Cewenne
A peine le militaire partit, emmenant avec lui ses paroles menaçantes, qu'une nouvelle personne se présentait. Un sourire s'afficha sur le visage de Cewenne quand l'homme, qu'elle venait d'écouter, parla de ses amis.

Bonjour Messire Filsix ! Je suis Cewenne et je tiens actuellement le cadastre d'Espalion ! Vous parlez d'une coïncidence !!!

Elle rit de bon coeur, en ayant bien besoin puis poursuivit.

Je constate que vous avez déjà une petite idée de ce que vous aimeriez ! Alors oui, le 6 quartier du lac est disponible si vous le désirez vraiment ! Toutefois, avant de me répondre définitivement, pouvez vous me dire ce que vous recherchez ? Une maison proche du lac ? un peu plus éloignée ? A côté d'une taverne ? Proche de l'église ? vers la grande place ? Je ne vous proposerai pas à proximité du cimetière surtout à ce que j'ai entendu par rapport à votre fille !

Elle regarda l'homme et lui sourit en attendant de voir ce qu'il allait décider.






Bâtiments principaux du quartier du lac:

Lac
Eglise
Cimetière
Grande place




Habitations du quartier du lac :

1 :
2 :
3 :
4 :
5 : Chegev
6 :
7 :
8 : Zeviking (meunière, cultivatrice de blé)
9 :
10 :
11 :
12 :
13 : Idrosis
14 :
15 : Lervia
16 : Forge de Lervia (fabrique agréée de tire bouchons)
17 : Charlilotte et sa boulangerie
18 : Erell et Paddyromy (respectivement forgeron et bouchère)
19 : Quenn et camille sa servante.
20 : La houppe la houppe, échope de tisserand d'Ixia.
21 : Feue Inba et sa fille Ixia
22 : Mondine (cultivatrice de blé, meunière)
23 :
24 :
25 : Maywenn (cultivatrice de blé)
26 : Lordmick (boulanger, cultive des légumes et élève des moutons)
27 : Apex_predator (boulanger, champ de blé)
28 : Warrrick
29 :
30 : Moulin et zone d'ermitage de Mondine
31 :
32 :Filsix du Val d'Authie, Thyxia de Clarensac et Désirée de Clarensac du Val d'Authie
33 :
34 :Maison de Elwhin de Quincy.
35 :Fromagerie de Elwhin de Quincy.






Bâtiments principaux du quartier du lot:

Cure
Salle des fêtes
Guilde des forgerons et des charpentiers
Mairie
Place du marché
Fontaine
Tonneau magique




Habitations du quartier du lot :

1 : Cure (bâtiment religieux)
2 : Cecile34 (curette d'Espalion) et eudes
3 : Mr.Wellan
4 :
5 : Goldorak26 mais appelé goldichouchou, ou goldinou l'aime bien!
6 :
7 :
8 :
9 :
10 :
11 :
12 :
13 :
14 : Dragonne04 (meunière)
15 :
16 :
17 : Bureau de pêche
18 :
19 :
20 :
21 :
22 : Touillistic
23 :
24 :
25 :
26 :
27 : Guilde des forgerons et des charpentiers
28 : Boucherie de Paddy
29 :
30 :
31 : Bureau du tribun et des parrainages
32 : Bureau des mines
33 : Léonne
34 : Marron
35 : Bureau du comité des fêtes
36 :
37 : A la rosée de l'Aubépine, maison close
38 :
39 :
40 : Moulin de Dragonne
41 : Maison de commerce du Comte de Najac Arnautpantagon
42 :






Bâtiments principaux du quartier du lion:

Maison des voyageurs
Guilde des fromagers
Puits aux souhaits
Lavoir
Lice
Caserne




Habitations du quartier du Lion :


1 :
2 :
3 :
4 :
5 :
6 :
7 :
8 :
9 : Diorraddict
10 : Ezio
11 :
12 : Cewenne
13 : Theheroinadream
14 :
15 :
16 :
17 : Maison commune pour les arrivants
18 : Maison pour les amis de passage
19 : Taverne des Espalionnais - Taverne municipale
20 :
21 :
22 :
23 : lucille.babille
24 :
25 : Sonsy
26 : Smoothys
27 : Moulin de Smoothys
28 : Don Fabio
Au milieu du 25, 26, 27 et 28: le grand chêne avec la cabane d'Ixia
29 : Indolilie10
30 :
31 :
32 :
33 : Natys de Kirkwall-Castelcerf
34 : Crysania
35 :
36 :
37 :
38 :
39 :
40 : Cisko, Ephyael de Chabrac Rochebrune et leurs enfants.


travail appartenant à Ixia
Filsix_du_val
Hé bien dame Cewenne.

Après réflexion et avoir demandé l'avis de mon épouse, nous aimerions une maison près du lac, mais pas trop, on ne sait jamais en cas de crue ...

Alors finalement, notre choix s'est porté pour la maison n° 32, elle est bordée d'arbres et est près de tout : la place, l'église, le lac et de la maison de nos cousins !!!

Serait-il possible de l'enregistrer aux noms de Filsix du Val d'Authie; Thyxia de Clarensac, mon épouse et Désirée de Clarensac du Val d'Authie, notre fille ?


_________________
Filsix n'est pas un numéro ! c'est un homme libre !
Cewenne
Cewenne laissa l'homme prendre son temps et choisir tranquillement. De plus, elle fut ravie que ses conseils aient pu lui faire réfléchir à l'habitation qu'il désirait, lui et son épouse. Il lui indiqua son nouveau choix.

Je vois que vous avez changé d'avis et finalement je m'en réjouis. On ne réfléchit jamais assez à ce que l'on voudrait vraiment et l'endroit à son importance.

Elle prit le registre et nota soigneusement le nom du Sire, de son épouse et de leur fille sur ce dernier. Ensuite, elle se leva, alla dans la pièce derrière elle, fouilla sur le mur et décrocha les jeux de clés. Elle revint et les lui tendit.

Voici pour vous !! Je vous souhaite un bon emménagement parmi nous ! Il y a de quoi faire dans le village, je suis sûre que vous trouverez de quoi l'aider !!

Elle lui sourit et referma le registre.
Apex_predator
Apex entra dans le bureau croisant son cousin,le salua,et s'adressa à Cewenne qu'il avait deja croiser.

Bien le bonjour,je vois que vous avez encore le registre dans les mains,autant en profité,Il sourit et continua Je voudrais savoir si l'emplacement numéro 27 quartier du Lac serait disponible,j'ai un champs de Blé et je possède une échoppe de boulanger.
Je ne serais pas loin de la famille ainsi.


Il regarda Cewenne espérant que sa demande serait accordée.
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