[RP] Mariage de Lau et Fanch

[En taverne ...]

Sam : Tu veux un coup de paluche soeurette ?
Lau : Je t'aurais bien demandé de m'aider pour décorer l'Eglise mais bon ... enfin voilà quoi ....
Sam : Honnêtement je pense pouvoir le faire ... Je pourrais mettre des fleurs oranges ?
Lau : Euh ... non ma Sam, mais des fleurs blanches plutôt ...
Sam : Va pour des fleurs blanches soeurettes !!

[A l'Eglise ...]

Lau et Sam arrivèrent donc à l'Eglise. Ce n'était pas la première fois pour Lau. Elle s'était déjà mariée, mais son ex mari était décédé et Lau avait recommencé à vivre auprès de Fanch. Il était tellement merveilleux, attentionné, gentil, drôle, qu'elle ne pu dire non lorsqu'il lui avait demandé en mariage. Le Grand Jour était arrivé, mais avant cela, il fallait décorer l'Eglise.

Lau guettait la certaine réticence de Sam à entrer dans l'édifice. Seulement, elle fut agréablement surprise de voir sa soeur entrer sans trop de mal. Elle lui sourit, la prit par les épaules et la fit avancer vers l'Autel.

Bon ma soeurette, j'ai confectionné de petits bouquets de fleurs qu'on pourrait accrocher sur chaques bans de cette Eglise, qu'en penses tu ?

Oui oui Sam, sur les côtés des bans. Si on les met dessus, les pauvres gens n'auront plus de place pour s'asseoir.

Elle sourit amusée puis lui répondit.

Oh oui quelle bonne idée tu as la ! Je te laisse faire alors pendant que moi je les accroche sur les côtés des bans. Ca te convient ? As tu d'autres idées aussi géniales en réserve ?

Tout en discutant, Lau donna à Sam des petits bouquets de fleurs pour qu'elle puisse les accrocher sur les piliers de l’Église. Elle donna à sa sœur de quoi les accrocher.

Lau voulait que cette église soit parfaitement décorée. Elle voulait que le mariage soit parfait. Elle voulait que tout soit parfait ...

Sam lui sourit et alla chercher une petite échelle pour accrocher les dicts fleurs.

D'autres idées géniales?J'ignorais que j'en avais!Il faut y aller doucement soeurette,j'en ai pas l'habitude.

Un sourire du haut de son échelle avant de continuer sa tâche et de finir d'aider sa soeurette.

[Jour J...]

Jour J,et la Sam se ramène à dos d'Hidalgo.Elle glisse à terre une fois devant l'église et lisse les pans de ses vêtements.Bien qu'elle se soit apaiser envers le Très-Haut,elle gardait les mêmes vêtements que pour entrer dans un lieu comme ça,bien que ce fut très rare jadis,exceptionnel je dirais.Vêtue de bottes noire,de bas gris,de braies oranges,d'une ceinture grise,d'une chemise orange,d'un col noir et d'une cape bleue frappée d'un large blason qui restait le sien sans pour autant qu'elle ne le considère d'actualité.Comme le reflet d'une gloire passée.Enfin,sur sa tête,un chapeau noir également.Ainsi vêtue,subtile mélange du noir du deuil,du gris de l'âne,de l'orange carotte et du bleu noblesse car blason,Sam alla saluer Pelotine en souriant.

Saluté;comment allez-vous de si bon jour?
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"Un visage est un masque de comédie posé sur la tragédie de l’âme."(Shan Sa)

Oui tu as eu une idée géniale en mettant des bouquets de fleurs sur les piliers !!

Lau sourit à sa soeur puis elles finirent ensemble de décorer l'Eglise. Elle s'arrêta, se mit au niveau de l'Autel puis admira leur travail.


C'est parfait Sam ! Tout est prêt nous pouvons y aller ...

[Le Jour J, chez elle ...]

Ca y ait ! Le Grand Jour était arrivé. Notre pauvre Lau était complètement paniquée et angoissée. Elle allait épouser Fanch. Non ce n'est pas le fait de l'épouser qui lui posait problème, ce qui lui faisait peur, c'est de le perdre lui aussi. Elle ne pourrait supporter une perte de plus. Elle avait trop souffert lors du décès d'Eden. Et ses enfants aussi avaient trop souffert. Elle se regarda dans un miroir, puis décida de chasser ses idées noires de sa tête. Fanch avait survécu à des guerres, des batailles, alors pourquoi pas à un mariage après tout ? Elle commença à se coiffer. Elle avait fait un petit chignon et avait laissé quelques mèches sur le côté. Elle prit délicatement une fleur blanche qu'elle accrocha dans ses cheveux. Puis elle se leva, admira sa robe puis l'enfila. Elle mit quelques bijoux, collier, boucle d'oreille, sans oublier la bague de fiançailles que son amoureux lui avait offert.

Voilà. Elle était prête. Les enfants étaient déjà parti à l'Eglise avec la nounou. Elle souffla un bon coup puis partit en direction de l'Eglise.

[Cheffe Aldraien
Retrait de l'image, cf Règles d'Or. Merci de les lire & bon jeu.]

Et avec les derniers stères ça devrait faire ... hum ...
J'ai comme l'impression d'oublier quelque chose ...
Pourtant, le compte est b...

Et là comme si le temps s'arrête.

Le mariage !

Ouf il devait être encore temps, se dit-il.
Temps, d'enfiler soigneusement une paire de collants verts de parade et le reste, pour mettre en valeur ces bijoux de familles.
Enfin ... Les collants, quoi.
Ceux là même qui n'ont jamais l'occasion de prendre la poussière, bien qu'ils soient nombreux.
En effet, les cérémonies s’enchaînaient les unes après les autres, si bien qu'avec l'emploi du temps de ministre, qu'avait le maire, il lui arrivait d'oublier les plus importantes.
Ce qui est plus ou moins surprenant sans aucun doute.

Il serait sans doute trop tard pour inspecter les robes de chacune, robes plus ou moins importante d'ailleurs, c'était généralement au bras de qui, qui importait réellement.
De toute façon, ce mariage était plus simple et moins lourd que les précédents.
Au fait, je vous vois venir, les précédents ne veut pas dire LE précédent, entendons-nous bien.

Mais qu'importe ! Il se ne serait pas trop en retard.
D'ailleurs il gravissait déjà les quelques marches donnant sur le parvis de l'Eglise, un sourire aux lèvres pour se laisser accueillir par deux amies.

Demat à vous !
Vos robes vous vont à ravir, vraiment !

Puis sur un ton plus mesuré, proche du chuchotis de groupe.

Dites, j'ai manqué quelque chose ?

Sourire espiègle trahi par une once de curiosité dans son regard.
Mais, Tiernvaël ne grandirait donc jamais ?
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Si elle l'attendait celle-là ! euuuuh, et bien non. A dire vrai se retrouver invitée au mariage de Lau, même si l'épousé était Fanch qu'elle appréciait beaucoup, c'était bien la dernière chose à laquelle elle aurait cru si on lui avait demandé ce qui lui arriverait de surprenant au cours de son année.
Année vraiment étrange s'il en est.
La Bulle et elle avaient cédé aux suppliques de leur douce moitié brune "té pardi que si vous venez pas j'me pends !". Comment donc résister à pareille demande ? Elles avaient donc accédé à sa requête et ramené leurs jolis fessiers à Vannes. Pour pas longtemps surtout. Le moins possible d'ailleurs. Pour faire plaisir à Sam évidemment.

Hum, on ne reviendra pas sur le fait que les mariages... c'est pas sa tasse. Même le sien déjà elle avait eu un mal fou à se faire à l'idée quand l'Coulon par 3 fois lui avait demandé sa main avant qu'elle ne dise enfin oui... pour le résultat qu'on connait pour ceux qui connaissent.
Le Coulon...
Pensée fugitive qui prend racine et germe en elle comme le chiendent. Il ne sortira donc jamais de sa tête. Soupir. Sourire malgré tout.

Toute à ses réflexions sur ce qui était, qui est, qui aurait pu être, l'Aérienne se prépare.
L'idée d'entrer dans une église ne l'effraie plus, ne provoque plus de fou rire face aux gesticulations du curé qu'elle se représente mentalement à l'avance, non non... la foi l'a cueilli en chemin au cours de son pèlerinage, elle en deviendrait presque dévote maintenant si elle avait fait sa pastorale. Ce sera chose bouclée dès son retour. Enfin... une fois qu'elle aura réglé un ou deux points de détail avec un encuretonné de ses amis qui mérite bien son poing dans la figure avant qu'elle ne prenne le voile. Et oui, on ne se refait pas.

Alors bon on en est où ? Ah oui ! le mariage ! cette chose où tout doit être reluisant parce qu'astiqué et paaaaaarfaiiiiit. C'est d'un royal tout de même ! Tout le monde est fantastiquement beau, merveilleusement amis, pâmé devant une robe la bouche en coeur.
Comment ça elle exagère la Ventée ? Meuuuuh naaaan, à peine. Pas marseillaise ma Donzelle : BOOOOORDELAIIIIISE ! ouais ouais, comme la bouteille qu'a du cul !

Grommelle dans sa chambrée à l'auberge. L'aurait pu se faire porter pâle la demi-brune. L'aurait pu oui. Ca aurait bien arrangé certaines d'ailleurs. Mais non ! N'allez pas dire qu'elle veut casser les pieds à quelqu'un, ça ça serait.... euuuh.. non voyons ! En fait, l'a décidé de faire contre mauvaise fortune bon coeur, eu égard l'amitié qu'elle a eu porté à Fanch, ex-bordelais, bien que désormais il fasse sa vie en Bretagne. Personne n'est parfait. Comment ça je casse le mythe ? Mince alors !
Donc on commence dès à présent à appliquer les principes aristosto qu'elle a pas encore appris maiiiiiis... aimer son prochain et lui faire bonne figure c'est être hypocrite ? ah non hein parce que sinon tous les aristos le sont ! J'ai fais mouche c'est vrai ? Zut alors ! Non, non. Le pardon doit naître et fleurir dans les coeurs ma soeur.

Ainsi donc, sachant que la Bulle va probablement arriver avec son revenant de mari sortit du cimetière on ne sait trop comment, que la Sam a probablement dû être obligée d'arriver en avance avec homme et enfants... et âne -on est soeur de la mariée ou on l'est pas alors faut avoir la classe n'est-ce pas !- la Zéf' arborant son sourire de circonstance se rend à l'église pour les festivités ayant pris soin de revêtir la belle houppelande que son Coulon lui avait offerte et que les différents brigands croisés en chemin ont pris soin de lui laisser malgré tout. Peut-être pas à leur taille allez savoir. En tout cas, elle est toujours aussi émue quand elle s'en vêt. Premiers émois, premiers souvenirs. premiers pas de danse avec le Coulon.
Ah... l'Ebouriffé. Comment ne pas penser à lui un jour pareil ? S'en serait passée la Ventée de remuer tant de souvenirs. Forcément... il va occuper son esprit toute la journée quoiqu'elle fasse pour le tenir à l'écart.

Le Marié est déjà là, sur le parvis, et comme de bien entendu, beau comme un pape ! Une bise amicale et chaleureuse pour celui qui fut une sacrée épaule à son arrivée au CM de Bordeaux et dont elle n'oubliera jamais le soutien


Fanch mon cher, je suis heureuse de te voir aussi radieux. Je te souhaite euuuh... de pleinement profiter de cette belle journée !


Ben non, elle ne s'attardera pas, ne pas monopoliser l'Homme du jour, va assez avoir de 'zouilles à faire comme ça à tout le monde, et pis pas envie de se prendre les foudres de la mariée parce qu'on tient encore le carton à l'un de ses hommes en toute amitié. Le sentant nerveux elle lui taperait bien sur l'épaule en lui disant "allez va, c'est qu'un mauvais moment à passer, comme la piqure de Doc qui râte toujours la veine", mais ça aurait pu être mal interprêté. Pour une fois tiendra donc sa langue.
Allez zou... on se met de côté, on va rejoindre Sam qui s'est mise sur son 31. Bigre elle va viendre à l'église elle aussi !!!! Mais c'est quoi ces femelles qui s'adoucissent ???

Un seul être vous manque...
Non, ce n'est pas possible, on peut vivre sans passer son temps à attendre. Mais il est bien agréable de n'avoir pas à attendre pour être comblée.
Un sourire radieux à l'intention de Slicer, qui arrive au moment où elles allaient entrer dans l'église.

Demat mon chevalier...

Oui, il n'est plus chevalier, mais c'est le titre qu'elle s'amuse à lui donner, qui porte souvent à confusion, plutôt pratique. La main se tend, légère, faisant briller l'éclat d'un anneau d'argent ciselé. Les azurs parlent pour elle.

Mais voici déjà Tiernvael.
Trugarez mon cher, tu n'est pas mal non plus. Et non, tu n'as rien loupé du tout.

Mais tiens, voici arriver le marié...
Demat Fanch!

Un sourire, un geste de la main, il a l'air vraiment stressé, autant le laisser en paix.
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Que de gens qu'elle ne connaissait pas notre brunette.Enfin bon!Des bruits étranges attirent son attention vers son âne.Ce devait venir du panier à son flanc,avec sa Rouquine Gwenn.Enfin...UNE des Rouquines,parce que y'en avait deux.Sid viendrait (peut-être...) avec l'autre,Nolwenn.La brune la prit dans ses bras,bien que peu habitué encore à être mère et se retourna.Tiens,une Zeph!

Ah Zephy!Rrooo,que t'es belle dis moi!Un Breton t'a tapé dans l'oeil?Suis-je donc la seule vêtue de braies?

Elle rit et la bisouilla fort en faisant attention à pas écraser sa Rouquine.Et puis une autre dame,pas inconnue de la Sam,vient la voir.Elle sourit à son nom.

Mel,bien sûr que je me souviens de toi!Tu es passée à l'atelier il y a peu.D'ailleurs tu y seras toujours la bienvenue!
Ravie de te revoir également,Lau m'a dit que tu serais sa témoin.

Ne pas dire qu'elle l'avait en premier lieu proposé à Sam,mais que cette dernière avait du refuser,encore en haine avec le Très-Haut.Et d'ailleurs,bien qu'elle ne l'était plus aujourd'hui,elle le voyait encore avec la méfiance d'une personne trahie,trompée,et ce n'était pas demain la veille qu'elle irait se faire baptiser.

Je vois que tu es venue avec toute la famille!De mon côté,je te présente Gwenn,une de mes Rouquines.Sid devrait arriver avec l'autre,Nolwenn.J'espère qu'elles ne vont pas faire de bruits!

Se penche au chucho pour écouter,et regard en coin vers le concerné,et non le con cerné.Hochement de tête approbateur.

Oui,c'est lui.Reconnaissable rien qu'à sa chevelure!

Et voilà la Sam qui pouffe de rire,ppff,la vilaine.
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"Un visage est un masque de comédie posé sur la tragédie de l’âme."(Shan Sa)

(Dans leur chaumière)

Emmy avait fait des frais pour habiller les enfants..Stella et Solène étaient vêtues de jolies petites robes rouges et blanc et pour les garçons Valentin et Charles des braies blanches avec une chemise blanche et petits gilets sans manches rouges..ils étaient si beaux habillés comme ça leurs trésors..
Emmy s'était faite belle aussi avec une robe rouge et blanc..ses longs cheveux se déployaient sur ses épaules et son décolleté..

M'man...M'man on y va dis..on va être en retard..

Oui Stella ..ma chérie...on y va...la charrette est attelée..

La brunette sourit à Margaux

Margaux..tu voudras bien dire à Manu..qu'on avance et que si il peut nous rejoindre..ses habits sont prêts..

D'accord Emmy..allez y vite sinon cela va être commencé..

La petite famille part en riant et chantant..

(Devant l'église)

Les enfants courent devant elle et l'attendent devant la porte..

Les enfants surtout pas de chahut ..il faut respecter le lieu..

Oui..M'man..c'est promis..

Emmy se signe à l'entrée et les enfants font de même...et fait signe aux enfants de s'asseoir sur un banc..

Stella ..la coquine..lui murmure..
M'man...tu as vu c'est tonton Hugo qui va faire la cérémonie du mariage..

Souvenir d'une visite cordiale récente. La duchesse est venue à pieds, elle séjourne ces jours en sa Venelle du souvenir. Les azurines scrutent chaque façade et chaque visage rencontré sur le chemin vers St Patern. Elle ne foulera pas ces rues de si tôt, une fois partie, et probablement plus tellement en tant que la vannetaise qu'elle était. Le regret bataille avec la résignation. Elle a décidé d'opter désormais pour l'itinérance, afin que Saint Just aille aux bretons ignorant son existence.
Mais avant de prendre la route, cet événement. Seul Ifig l'accompagne, et se poste au fond de l'église alors qu'après un léger sourire elle s'avance légèrement sans pour une fois chercher les premiers rangs dédiés aux couronnés. Noblesse n'est pas l'héroine du jour.

C'est saluant le marié et les têtes connues d'un signe de tête réservé qu'elle s'assied, saluant d'un sourire distrait l'écho familier des voix en liesse sur les murs de l'église.
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Lavatar avait laissé sa charmante demeure ombragée et sa future forge en construction pour s'affubler de ses plus beaux habits et répondre à l'aimable invitation de ses amis.

Pour rien au monde il n'aurait manqué le mariage de son capitaine de soule avec Lau.

Il sourit à Margot, inclina la tête de belle façon pour honorer le charme de Missanges mais fila directement saluer Fanch, impatient de retrouver sa bien aimée..

- Demat, Fanch !!! Voici venu le grand jour !!! Content de te retrouver ailleurs que dans un terrain de soule !

Il ne s'attarda pas, car la foule pressait derrière lui et il tenait à saluer plus chaleureusement son amie Missanges...

- Demat, Miss ! Toujours aussi rêveuse ... J'espère que Fanch a prévu nombre de tonneaux pour la suite , héhé !
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Ah,ça allait commencer!Et Bulle toujours morte de rire devant une statue...Il faudra que Sam aille l'étudier pour voir si elle a un bouton sur le nez...La statue hein,pas Bulle.Ecoute le chuchos de sa brune,froncement d'un sourcil avec un petit sourire.

Pour vous avoir embarquer dans une telle galère?Hhhééé,je t'ai proposé de rentrer,tu n'as pas voulue.Tu t'y es embarquer toute seule ma belle!

Elle lui sourit et lui bisouilla fort la joue en souriant.Oh c'était mignon d'avoir refusé sa proposition pour elle,à ne pas se méprendre.Quant à l'insolation de Fanch,il faudrait penser à lui mettre de la crème sur la tête!Le pauvre,franchement.
Allez,il fallait aller s'asseoir pour que tout commence.La brune gagna les premiers bancs,car là était sa place,et prit garde à ne pas s'asseoir sur un bouquet de fleurs.Ah non c'est vrai,y'en avait pas!

Sagement,elle écouta ce que le prêtre disait.Euh...Une seconde...L'est où sa soeur?Hhhéééé!Mais non mais non,ça n'allait pas!Elle le laissa finir,trépignant assis (vi vi vi),et se pencha discrètement en avant.Heureusement qu'elle était sur les premiers bancs!Il y a peu encore,même au fond de la salle,elle n'aurait pas hésité à se faire remarquer,méprisante et haineuse au possible,mais ce n'était plus le cas aujourd'hui.

Eumeum,excusez-moi...Il ne manquerait pas la mariée par hasard...?
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"Un visage est un masque de comédie posé sur la tragédie de l’âme."(Shan Sa)

Lau arriva enfin à l'Eglise. Elle espérait que tous les invités seraient déjà arrivés et qu'elle n'était pas trop en retard. Tout le monde était rentré dans l'édifice. Oula oui, elle était certainement en retard. Elle pressa un peu plus le pas et se retrouva sur le parvis de l'Eglise. Elle s'arrêta un moment net. Elle regarda l'Eglise, l'intérieur aussi, avec tous les invités qui l'attendaient. Et c'est là que toutes ses questions revinrent. Était-ce une bonne idée de l'épouser ? Était-ce une bonne idée de se marier à nouveau ? Était-elle prête à prendre le risque de souffrir à nouveau si Fanch partait lui aussi ? Elle l'aimait oh oui elle l'aimait. Et malgré ce que certaines personnes pourront dire ou penser, elle était sincère avec Fanch. Oui elle avait aimé Eden, mais, pour le bien de ses enfants, il fallait passer à autre chose. Non pas oublier la belle histoire qu'elle avait vécu avec lui, mais remonter la pente, faire du mieux possible pour ses enfants. Elle se fichait totalement de ce que les autres pensaient, elle aimait Fanch et c'était le plus important. La seule chose qu'elle voulait oublier, c'était Bordeaux. Cette ville d'hypocrites, enfin pas tous bien sur. Elle avait invité Zeph et Albu à son mariage. Oui pour oublier les problèmes qu'elle avait eu avec ses anciennes amies et faire la paix. Elles étaient de passage à Vannes avec Sam alors elle s'était dit pourquoi pas les inviter. Peut être qu'elles étaient venues au mariage pour le plaisir, parce que Sam les avait forcé, ou pour critiquer. Peu lui importait.

Et c'est là qu'elle aperçu au loin une grande silhouette chauve, oui c'était bien lui. Il avait l'air magnifique dans son beau costume, un bel homme, grand et élégant, qui serait bientôt le sien d'ailleurs, officiellement. Elle esquissa un sourire et tout d'un coup, toutes ses idées noires chassèrent de ses pensées. Elle s'avança alors dans l'allée de l'Eglise, vêtue de sa belle robe de mariée blanche et elle tenait son bouquet de mariée.


Elle n'avait d'yeux que pour son fiancé. Elle ne remarqua même pas les invités qui étaient présent. Un large sourire se dessina sur le visage de notre future mariée. Elle s'avança tout doucement, pourtant ses jambes voulaient la faire courir jusqu'à lui. Non, nous étions dans la maison du Très Haut, il fallait le respecter. Elle arriva à hauteur de Fanch, elle jeta un oeil à Sam et à sa cousine Melinda. Elle leur sourit puis regarda de nouveau Fanch. Elle mourrait d'envie de lui dire qu'il était magnifique dans son costume mais resta silencieuse.

[Cheffe Aldraien
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Que de monde, des boujours, par-ci par-la, le Chauve ne savait plus ou donner de la tête.

Il était temps de rentrer dans l'église, Lau n'allait surement pas tarder, une mariée doit savoir se faire attendre!

Puis, enfin, le moment tant attendu, elle arrivait dans sa superbe robe, encore plus belle que d'habitude, Fanch était ému et le stress laissa place à la joie.

Une joie immense, il allait enfin ce marié, après ces années de galère et de vagabondage, il l'aimait cette femme, oh oui, il l'aimait!

Ils prirent place devant l’Archevêque et celui-ci débuta la cérémonie.

Il l'écouta avec attention puis récita le crédo à sa suite.

«FANCH, veux-tu prendre LAU pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?.»

Puis Fanch prit une profonde inspiration et parler très fort, sans s'en rendre compte.

Oui je le veux!

Il se mit à rougir en se rendant compte qu'il avait parlé aussi fort, les gens se mirent à rire doucement en comprenant la joie qui s'échappait des mots prononcés par l'ancien guerrier.
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Capitaine des Hermines Vénètes pas nettes équipe de Soule de Vannes

A peine avoir pris un repos forcé au castel d'Actarius que l'on remis à la brune un pli de sa marraine. Sa marraine ! Non pas qu'elle l'avait oublié, mais les commères bavaient tellement sur les choix de ceux qu'elle voulait avoir dans sa vie ou de ceux qu'elle jetait, qu'elle n'osait même plus lui écrire. Toutefois elle sourit en lisant le message, Lau semblait avoir retrouvé une joie de vivre, était heureuse puisqu'elle se mariait.

Beau pied de nez à la vie ça, finalement quand on avance, l'avenir nous sourit.

Mais son visage s'assombrit quand elle découvrit que le mariage avait déjà eu lieu. Rabrouant vertement l'homme de confiance de Gorborenne, elle lui intima de rester et d'attendre ses réponses.

Elle prit sa plume et envoya quelques missives :



- Vous porterez en personne cette missive au Prince de Montreuil et sur le champs ! Quant à la suivante, donnez là à un messager du navire Royal, Vannes est un port, elle arrivera rapidement.

Ses ordres étaient secs, mais elle continua à écrire.




Elle tendit les deux plis et retourna auprès de ses hôtes, souriante et heureuse de prendre l'air enfin dans le magnifique parc du château languedocien.
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Mél frissonna au moment de l'échange des voeux. Elle regarda son mari, se souvint de leur propre mariage il y a déjà un bon moment. Puis elle zieuta leur fille, fruit de leur amour. Elle jeta aussi un oeil à Dae qui était très calme. Elle était fière de son fils qui avait si bien évolué en si peu de temps.

Elle secoua la tête puis se concentra à nouveau sur la cérémonie. Elle sourit à sa cousine qui avait dit oui. Une petite larme s'échappa et roula sur sa joue. Elle était heureuse pour elle. Puis, le curé demanda qui avait les alliances. C'était bien évidemment les témoins. Elle donna Lina à son mari, puis se leva pour apporter l'alliance.

Moi j'ai une alliance ...
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Ouh,nom d'un âne...Il ne fallait pas crier ainsi,ça résonnait,et elle était au premier rang.Léger rictus pour ses n'oreilles sensibles (les oreilles des ânes sont toujours plus sensibles) et un sourire amusé vient effacer le tout.La Brune,il fallait l'avouer,connaissait très peu Fanch,et les quelques fois où ils s'étaient vu en taverne,elle n'avait jamais été vraiment emballée par son calme plat...Enfin,il avait toujours été d'un calme plat en sa présence,après...Elle le trouvait vraiment différent d'Eden,mais les deux aimaient Lau (avait aimé pour Eden,rroo,chipotez pas) et c'était ça qui comptait vraiment.

Sam sourit en voyant sa voisine se lever pour apporter les alliances.Si c'était pas meugnon tout ça!Sam sourit à l'intention de sa soeur,qui de toutes façons ne la verrait pas,trop occupée à admirer son futur époux.Et on le comprend,je dis!D'ailleurs il avait bu quoi le prêtre...?Pas très professionnel tout ça,boire le vin de messe,ppff!Ah mais voilà Jessi!Sourire.En retard,ralalala..."Alez dépêche-toi cocotte,vite vite!"

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"Un visage est un masque de comédie posé sur la tragédie de l’âme."(Shan Sa)

Prend les anneaux et les mains des époux dans sa main gauche et pose la main droite sur le tout.


Je bénis en ce jour ces alliances qui sont le symbole de votre union et de votre amour. Saints Archanges, qui chantez sans cesse les louanges du créateur de toute chose, qui ne respirez que la gloire du Très Haut, et qui resplendissez du feu de son amour, qui présentez au Père les misères et les vœux de ses Enfants, qui volez à notre secours, bénissez ses alliances !

Puis les laissant se mettre les anneaux il dit.

Devant vos familles et vos amis ici réunis, devant le Très Haut, nos prophètes et tout les Saints qui nous observe, je vous déclare unis par les liens indestructibles du mariage au nom de la Très Sainte Église Aristotélicienne Universelle et Romaine.
Fanch, Lau vous pouvez dès à présent vous embrasser !

Vous pouvez maintenant aller fêter cela comme il se doit !
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Elle suit la cérémonie du bout de son siège, les yeux d'azur sourient lorsque Jessilisa entre dans l'église. Ainsi elle est de retour. Les mots reçus d'elle, ceux émis, et ceux échangés avec Bahia à ce sujet lui reviennent, et ce sont les lèvres qui s'étirent doucement, en un sourire qui témoigne non seulement sa joie de la voir ici, mais qu'elle est également gagnée par la félicité qui se dégage de l'événement en cours.
Elle suit avec attention l'échange des anneaux, glissant le pouce sur la chevalière d'or. Nul homme ne l'avait jamais menée devant l'autel. La Mère serait-elle la seule entité à laquelle elle serait jamais mariée? Le constat n'est étrangement pas si triste.
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Lau lui sourit. Elle voyait bien qu'il était ému. Mais il devait garder sa fierté de soldat et ne pas fondre en larme. Cette pensée la fit doucement rire. Les alliances avaient été échangées, elle redevint sérieuse lorsque Hugo annonca que Fanch pouvait enfin l'embrasser. Depuis le temps qu'elle en avait envie ! C'était pas trop tôt dis donc !

Elle laissa Fanch s'approcher d'elle et lui donner un baiser tendre. Elle prolongea ce baiser, ne voulant pas que cela s'arrête. Il le fallait bien pourtant. Ils n'étaient pas chez eux, ils n'étaient pas seuls. A la fin du baiser, elle continua de lui sourire puis se tourna vers sa cousine et sa soeurette. La cérémonie était terminée, on pouvait maintenant fêter ça.
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Le cavalier soupira. Il était bien loin de ses maîtres aujourd’hui. Pourtant, comme il en avait pris l’habitude, il portait leur couleur. Sa masse noiraude se déplia doucement. Il descendit souplement de la charrette qu’il avait menée jusqu’ici à bon port. Il contourna le lourd véhicule qu’on avait lesté d’un énorme tonneau et flatta la robe de la jument qui avait suivi bien docilement.

Devant lui, se dressait le saint bâtiment où il n’avait pas l’intention de mettre les pieds. Il attendrait, comme convenu la sortie de la noce. Ses deux jambes noires plantées dans le sol, il fouilla sous son long manteau.

Tranquillement, il entama une pomme.