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[RP] Mariage de Lau et Fanch

Chimera
Elle suit la cérémonie du bout de son siège, les yeux d'azur sourient lorsque Jessilisa entre dans l'église. Ainsi elle est de retour. Les mots reçus d'elle, ceux émis, et ceux échangés avec Bahia à ce sujet lui reviennent, et ce sont les lèvres qui s'étirent doucement, en un sourire qui témoigne non seulement sa joie de la voir ici, mais qu'elle est également gagnée par la félicité qui se dégage de l'événement en cours.
Elle suit avec attention l'échange des anneaux, glissant le pouce sur la chevalière d'or. Nul homme ne l'avait jamais menée devant l'autel. La Mère serait-elle la seule entité à laquelle elle serait jamais mariée? Le constat n'est étrangement pas si triste.

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Fanch.
Le chauve était ému, enfin, l'amour de sa vie était devenue sa femme.
Les anneaux, Jess et la cousine de Lau les avaient emmenés, parfait, presque oublié ce détail.
L'Archevêque prit leurs mains et béni les anneaux.

Il prit donc celui de sa femme et lui passa au doigt, limite qu'il aurait pleuré le bougre, mais non c'est pas non plus une gonzesse hein!? Namého, comment ça je m'égare?

Ah oui le mariage de nos deux héros, alors oui les mots fatidiques d'Hugo, "Vous pouvez embrasser la mariée", rhoo oui depuis le temps qu'il en avait envi.

Il vit la jeune femme mimer un mot avec ses lèvres, pas compris, pas grave, il lui demanderai plus tard, s'il y pense, il approcha donc ses lèvres de celles de SA femme pour l'embrasser tendrement.

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Capitaine des Hermines Vénètes pas nettes équipe de Soule de Vannes
Lau
Lau lui sourit. Elle voyait bien qu'il était ému. Mais il devait garder sa fierté de soldat et ne pas fondre en larme. Cette pensée la fit doucement rire. Les alliances avaient été échangées, elle redevint sérieuse lorsque Hugo annonca que Fanch pouvait enfin l'embrasser. Depuis le temps qu'elle en avait envie ! C'était pas trop tôt dis donc !

Elle laissa Fanch s'approcher d'elle et lui donner un baiser tendre. Elle prolongea ce baiser, ne voulant pas que cela s'arrête. Il le fallait bien pourtant. Ils n'étaient pas chez eux, ils n'étaient pas seuls. A la fin du baiser, elle continua de lui sourire puis se tourna vers sa cousine et sa soeurette. La cérémonie était terminée, on pouvait maintenant fêter ça.

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Letiti
Une roue brisée dans un nid de poule, un canasson récalcitrant. Jurant comme un charretier, le Maje avait laissé le dos du cheval à son épouse. il le guidait, une main près du mors, au sol. Les derniers kilomètres furent avalés péniblement, Titi trottant au niveau du cheval.

Suant, les cheveux en batailles dépassant de son chapeau et le souffle court, Titi avait les mains sur les genoux.

Il tendit la main à Linon après quelques instants pour retrouver son souffle:


Vite! On est en retard!
Fichues routes bretonne!

Le petit homme s'essuya le front avec un mouchoir, histoire d'avoir au moins l'air présentable. Il redressa sa chemise et calma les battements de son cœur. Enfin, ils s'engouffrèrent dans l'église pour assister au moins à la fin de la cérémonie.
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Cavalier.
Le cavalier soupira. Il était bien loin de ses maîtres aujourd’hui. Pourtant, comme il en avait pris l’habitude, il portait leur couleur. Sa masse noiraude se déplia doucement. Il descendit souplement de la charrette qu’il avait menée jusqu’ici à bon port. Il contourna le lourd véhicule qu’on avait lesté d’un énorme tonneau et flatta la robe de la jument qui avait suivi bien docilement.

Devant lui, se dressait le saint bâtiment où il n’avait pas l’intention de mettre les pieds. Il attendrait, comme convenu la sortie de la noce. Ses deux jambes noires plantées dans le sol, il fouilla sous son long manteau.

Tranquillement, il entama une pomme.
Linon
Ils s'engouffrèrent dans l'église... vide !

Raaah, c'est fini... !

Linon fit volte-face, furieuse, pour engueuler son mari.


Voilà ce qui arrive quand on refuse de monter à cheval ! on s'traîne et on arrive trop tard ! De quoi aurons-nous l'air??

Un bedeau équipé d'un balai entra par une porte latérale. Abandonnant Titi un instant, la brune le rejoignit et s'enquit de la noce. A son retour, elle semblait plus embêtée que fâchée.

Bon, il paraît que ce n'est pas l'église de Vannes ici... C'est le raccourci qui nous a égarés. Viens, dépêchons-nous !

Elle se pressa de rejoindre leur cheval pour couper court aux éventuelles protestations de Titi et se mit en selle.

Et cette fois, tu montes en croupe !
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