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[RP] Joutes : Eliminatoires – 21 août

--Georges_du_chastel







[Au bord de la lice]


Georges du Chastel arrangea la toque à plume – cadeau de la duchesse d'Auxerre – qu'il portait crânement sur la tête. Puis il alla, rotulus à la main, se placer face aux tribunes qui s'emplissaient des spectateurs impatients de voir les différents alignés en découdre. Le Gantois déroula son parchemin et fit annonce des duels à venir :
Or oyez! Or oyez! Or oyez! En ce vingt-et-unième jour d'août de l'an de grâce mille quatre cent soixante vont se tenir les éliminatoires du Tournoi de la Saint-Privat! Vous vibrerez pour vos favoris, soutiendrez vos proches, découvrirez des combattants aux ressources insoupçonnées.

Nobles dames, nobles seigneurs, autres venant, entendez le nom de celles et ceux qui en cet après-midi vont jouter devant vous! Acclamez vos amis et parents, soutenez davantage ceux qui vous sont inconnus! Voyez la noblesse de France et d'ailleurs s'affronter avec dignité, honneur et témérité!

Ainsi, ce jour d'hui, s'affronteront sur le champ-clos...

Monseigneur Keridil d'Euphor, vicomte de Montpipeau, baron de Seignelay, seigneur de Bréméan & de Railly et messire Rotule Baccard, seigneur de Clansaye!


Des pages présentèrent alors les écus aux pensionnaires des gradins :


Et il en serait de même pour chacune des présentations :
Dame Adeline Cyrielle de Courcy, baronne-de-la-Haye-du-Puits et le sieur Julios, chevalier de l'Ordre Royal de la Licorne!




Sa Seigneurie Ztneik du Ried, pair de France, duc d'Alençon et messire Arthur de Troy, seigneur de Fourchaux!




Messire Kelak Akap, seigneur de Domazan & de Montmoirac et Son Altesse Royale Charlemagne de Castelmaure-Frayner, prince de France, duc de Bolchen & du Nivernais, vicomte de Baudricourt & de Chastellux, baron de Chablis, Laignes & Thuillières!




Messire Aimelin de Millelieues, seigneur d'Etampes-sur-Marne pour de sa suzeraine Dotch d'Appérault de Cassel, pair de France, duchesse de Saint-Florentin, comtesse d'Armentières, vicomtesse de Cassel, baronne de Château-Thierry et Sa Grâce Erwelyn Corleone de la Mirandole, duchesse de Saint-Fargeau, baronne d'Auxonne & d'Evron, dame de Saint-Antoine-de-Rochefort!




Dame Terwagne Méricourt, vicomtesse d'Orpierre, dame de Taulignan et Sa Grâce Lanfeust de Troy, duc consort du Bourbonnais-Auvergne




Monseigneur Gérault de Gaudemar, vicomte de Monestier-de-Clermont, baron de Mornant & du Glaizil, seigneur d'Anthon et messire Damian de Castel Vilar, seigneur de Mugron & de Villecomtal!




Sa Grandeur Faran de Louvelle & d'Harlegnan, comte de Beaumont-sur-Oise, baron de Confolens & de Mérindol et messire Castelreng dit du Cougain, seigneur de Cordes & de Marseillan!




Messire Bernard de Padirotte, seigneur d'Epalais et Sa Grâce Kelso Declervaux de Valrose, duc de Rosnay, baron de Brou, seigneur de Dammartin-Marpain, de Raucourt & de Souville-sous-Yèvre!




Dame Nynaève de Gaudemar, vicomtesse de Monestier-de-Clermont, baronne de Mornant & du Glaizil, dame d'Anthon et Sa Grâce Cecilia von Wittelsbach-Frayner d'Amilly, duchesse de Remiremont, vicomtesse de Charmes & de Laragne-Montéglin, baronne de Deuilly, de Montauban d'Ouvèze & de Rambervillers, dame d'Ernonheid, de Cambo & de Ribiers!




Sa Grâce Ellesya de la Louveterie, duchesse d'Amboise & de Luynes, vicomtesse de Montbazon, baronne de Vouvray et messire Aeglos d'Orkney-Brecey, seigneur de Montpeyroux!




Messire Finubar Anar, baron de Pérignan, seigneur de Trilla et messire Theraph, seigneur de Gignat!




Sa Grâce Grégoire d'Ailhaud, duc de Brunelles, comte de Lille & de Saint-Omer, baron d'Aire-sur-la-Lys, d'Arques & de Melun, seigneur d’Isles-sous-Ramerupt, Chancelier de France et Monseigneur Louis-Philippe von Witteslbach, vicomte d'Aywaille, de Came & de Gabarret!




Dame Suzette de Florensac, dame de Pars-lès-Chavanges et dame Hersent d'Ar Sparfel, dame de Maizières & de Vignory!




Dame Kahhlan d'Aydindril Salmo Salar, dame de La Feuillade & de Valeuil et dame Célénya Océalys, dame de Lasson!




Sa Grâce Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie, duc de Donostiri, comte de Pardiac, vicomte de Gimoez & seigneur de Cazarilh et Sa Grandeur Antonia de Rocheclaire, comtesse de Chamberet, baronne d'Auriac, dame d'Alleyrat, de Saint-Solve & de Sannat!



Georges du Chastel s'inclina bien bas puis annonça encore :
Place à Montjoie, Pair et Roi d'Armes de France et arbitre du Tournoi de la Saint-Privat!
_________________
Chroniqueur de Gant
Ingeburge
[Au bord de la lice, carré héraldique]


Et ainsi Montjoie apparut, tout de noir vêtue, un page portant son manteau de pair, un autre le tabard de Roi d'Armes de France. Elle se rendit directement à l'estrade surmontée d'un dais d'où elle arbitrerait les éliminatoires. Des aides avaient déjà rejoint les endroits stratégiques pour ne rien manquer de chaque assaut. Il y en avait à chaque rang, il y en avait face à l'estrade, de l'autre côté du terrain; autant de paires d'yeux qui attentives, scruteraient le moindre geste et informeraient l'arbitre de tout ce qui serait utile à ses décisions.

On y était. Le Tournel allait bientôt résonner du bruit ds sabots foulant la lice, de la clameur des spectateurs assis dans les tribunes, de l'impact des lances qui se brisent, des hennissements des puissants destriers et des cris des jouteurs. Ingeburge ne joutait pas mais elle avait le tournoi dans le sang, en habituée des gradins; aussi ressentait-elle particulièrement cet instant et peut-être plus encore compte-tenu du lieu, de sa participation à l'organisation des festivités et de l'hôte qui les accueillait. Mais l'heure n'était pas à l'attendrissement et aux souvenirs. Trente-deux concurrents attendaient de pouvoir s'exprimer sur la lice.

Aussi, sous le soleil de l'après-midi, après avoir passé sa cotte d'armes héraldique, couronne de Roi d'Armes vissée sur le crâne mais sans caducée – elle attend encore le bâton qui remplacera qu'elle a brisé six mois plus tôt en signe de deuil – elle se tourna vers les spectateurs et donna le coup d'envoi des éliminatoires :

— Nobles dames, nobles seigneurs, et les autres, place aux jouteurs!

Les buisines retentirent.

Citation:

    Le premier duel de ces éliminatoires voit s'affronter Keridil d'Amahir-Euphor, vicomte de Montpipeau, baron de Seignelay, seigneur de Bréméan & de Railly et Rotule Baccard, seigneur de Clansayes.




    Première passe... la réussite est du côté du moins capé! En effet, après un beau départ, l'Orléanais abaisse sa lance avec conviction mais ne recueille que la caresse du vent. En revanche, le Dauphinois connaît le succès en touchant puis brisant sa lance. Pour autant, l'Amahir-Euphor aura une chance de se rattraper : malgré l'impact, il demeure en selle.

    Seconde passe... les deux adversaires s'élancent à nouveau, l'objectif du vicomte étant de refaire son retard. Il abaisse sa lance, atteint son rival et brise son arme, objectif atteint! Le seigneur de Clansayes quant à lui connaît la même réussite que son acolyte du jour lors du premier passage : il ne touche pas! Enfin si, il touche; le sol. Le choc l'a en effet fait démonter. Plus de peur que de mal, le Baccard se relève sans une égratignure.


    Par chute de son adversaire, le vicomte de Montpipeau est déclaré vainqueur!


Citation:

    Pour le deuxième duel du jour, un duo de novices : Adeline Cyrielle de Courcy, baronne de-la-Haye-du-Puits affronte Julios, chevalier de l'Ordre Royal de la Licorne.




    Première passe... La baronne normande s'élance et abaisse sa lance une fois parvenue à hauteur de son adversaire. Le tempo est le bon, elle touche. Côté chevalier, la précision n'est pas au rendez-vous, la lance ne touche que le vide. Ainsi Adeline touche mais pas avec assez de conviction pour briser sa lance. En revanche, le coup porté est suffisamment puissant pour que le Licorneux connaisse la joie d'admirer le champ-clos depuis le bas! Pas de blessure, cependant, se remettre sur ses pieds en est facilité.


    Par chute de son adversaire, la baronne de-la-Haye-du-Puits est déclarée vainqueur!


Citation:

    Ce troisième affrontement met à nouveau en présence des jouteurs novices même si Ztneik du Ried, pair de France & duc d'Alençon, a déjà combattu par le passé à quelques reprises; ce qui n'est pas le cas de son adversaire, le jeune et fraîchement anobli Arthur de Troy, seigneur de Fourchaux.




    Première passe... Les duellistes s'élancent, mus par la même conviction! Ils s'approchent au galop, abaissent et touchent tous les deux. Pour autant, là où l'Alençonnais garde une lance intacte, l'Auvergnat voit son arme voler en éclat. Conviction identique encore car tous deux s'agrippent bien et restent en selle. La décision sera pour plus tard.

    Seconde passe... Nouvelle cavalcade! Pour rester en course, le pair de France doit absolument briser sa lance. Il le sait, il abaisse... et touche! Et cela n'aurait pas été suffisant si Arthur n'était pas tombé au sol sous le choc et sans même pouvoir effleurer le plastron de son vis-à-vis. Mais le jeune Troy est bel et bien au sol, dépourvu de blessure cependant.


    Par chute de son adversaire, le duc d'Alençon est déclaré vainqueur!


Citation:

    Quatrième duel et quatrième duo de novices. Tant Kelak Akap, seigneur de Domazan & de Montmoirac et Charlemagne de Castelmaure-Frayner, prince de France, duc de Bolchen & du Nivernais, vicomte de Baudricourt & de Chastellux, baron de Chablis, Laignes & Thuillières effectuent au Tournel leurs débuts.




    Première passe... Le Languedocien s'élance le mors aux dents! Porté par sa vitesse, il abaisse sa lance et fait mouche : touche et bris, le début ne pouvait pas être plus idéal! Début qui signifie aussi la fin car le jeune prince ne connaît pas les mêmes faveurs : il rate sa cible et choit lourdement au sol – fort heureusement, sans dommage.


    Par chute de son adversaire, le seigneur de Montmoirac est déclaré vainqueur!


Citation:

    Cinquième duel, fini les novices! Aimelin de Millelieues, seigneur d'Etampes-sur-Marne joutant en l'honneur de sa suzeraine Dotch d'Appérault de Cassel, pair de France, duchesse de Saint-Florentin, comtesse d'Armentières, vicomtesse de Cassel, baronne de Château-Thierry et Erwelyn Corleone de la Mirandole, duchesse de Saint-Fargeau, baronne d'Auxonne & d'Evron, dame de Saint-Antoine-de-Rochefort sont des jouteurs avec de l'expérience.




    Première passe... l'affrontement démarre fort! Le champenois, fort de sa quinzaine de participations et de sa troisième place au classement général année 1459, ne prend pas le temps de jauger son adversaire : il s'élance, abaisse, touche et brise! Côté mainois, c'est moins tranchant : pas de touche mais rien n'est joué pour autant. La Poneytte reste en effet en selle, conservant ainsi toutes ses chances.

    Deuxième passe... certainement pour le délassement, à moins que ce soit là une stratégie : à part se croiser, les deux jouteurs n'accompliront rien de notable. Chacun rejoint son rang sans avoir touché.

    Troisième passe... La duchesse ne peut plus gaspiller ses chances. Pour rester en course, il lui faut briser sa lance et même mieux, envoyer valdinguer son concurrent. Mais est-ce le soleil? Est-ce les grillons? La précision lui fait toujours défaut : elle manque sa cible. Aimelin, lui, retrouve son efficacité première : il touche une nouvelle fois et voit sa lance se briser dans le mouvement. La consolation pour Erwelyn? Celle de rester en selle.


    Par deux lances brisées à aucune, le seigneur d'Etampes-sur-Marne est déclaré vainqueur!


Citation:

    Sixième duel, retour des jouteurs les moins aguerris. Avec moins de cinq tournois à eux deux, Terwagne Méricourt, vicomtesse d'Orpierre, dame de Taulignan et Lanfeust de Troy, duc consort du Bourbonnais-Auvergne ont l'occasion par cette rencontre de se hisser plus haut dans le tournoi.




    Première passe... Les concurrents, motivés, s'élancent! Ils se croisent à pleine vitesse, leurs lances abaissées pointées vers les targes. Tous deux touchent mais la vicomtesse y met plus de conviction : sa lance se brise, sa poussée fait choir le duc, ses pieds restent dans les étriers! Lanfeust se relève, sans aucune séquelle.


    Par chute de son adversaire, la vicomtesse d'Orpierre est déclarée vainqueur!


Citation:

    Pour le septième duel, deux hommes. D'une part : Gérault de Gaudemar, vicomte de Monestier-de-Clermont, baron de Mornant & du Glaizil, seigneur d'Anthon; d'autre part : Damian de Castel Vilar, seigneur de Mugron & de Villecomtal.




    Première lance... pour s'observer et jauger l'autre. Les deux jouteurs s'élancent mais n'accomplissent rien de plus : aucun des deux ne touche. Un coup pour rien.

    Deuxième lance... plus d'action ce coup-ci? Eh bien non, c'est le même manège que précédemment, les joutes courtoises n'ont jamais aussi bien porté leur nom, personne n'a souffert – sauf les spectateurs –, merci!

    Troisième lance... Trêve de courtoisie! C'est maintenant ou jamais, il faut forcer la décision! Les adversaires semblent s'activer davantage, côté lyonnais au moins. Le vicomte abaisse sa lance avec plus de résolution, suffisamment pour toucher et briser. En face, toujours pas de succès puisque la lance rencontre le néant pour la troisième fois consécutive Mais au moins le Gascon reste en selle.


    Par une lance brisée à aucune, le vicomte de Monestier-de-Clermont est déclaré vainqueur!


Citation:

    Novices à nouveau, le tirage au sort donne dans la répétition pour ce huitième duel. D'un côté, Faran de Louvelle & d'Harlegnan, comte de Beaumont-sur-Oise, baron de Confolens & de Mérindol; de l'autre, Castelreng dit du Cougain, seigneur de Cordes & de Marseillan.




    Première passe... Les jouteurs s'élancent! Pour ses débuts, le jeune comte héritier des Louvelle et des Harlegnan ne connaît pas le succès, s'il abaisse sa lance, c'est pour ne pas toucher. Côté Languedocien en revanche, c'est tout le contraire : Castelreng fait mouche en touchant la targe et en brisant sa lance dessus. Et la résolution est là : le choc fait s'envoler Faran de sa selle! Plus de peur que de mal, le jeune homme se relève indemne.


    Par chute de son adversaire, le seigneur de Cordes est déclaré vainqueur!


Citation:

    Neuvième duel : un novice – Bernard de Padirotte, seigneur d'Epalais aux prises avec un nouvel habitué des lices – Kelso Declervaux de Valrose, duc de Rosnay, baron de Brou, seigneur de Dammartin-Marpain, de Raucourt & de Souville-sous-Yèvre.




    Première passe... les cavaliers éperonnent, lance bien en main. Bernard de Padirotte, pour sa première, est porté par ce que l'on appelle parfois la chance du débutant. Il s'élance, s'envole et par le coup qu'il porte, touche son adversaire, brise sa lance avec fracas et envoie le duc champenois au sol! Du côté de celui-ci, c'est moins glorieux, s'il s'avance, il semble bien lourd et s'il abaisse, ce n'est que pour fendre le vent. Chute donc, avec une légère blessure au dos en prime. Les physiciens recrutés par l'hôte veilleront à son repos.


    Par chute de son adversaire, le seigneur d'Epalais est déclaré vainqueur!


Citation:

    Dixième confrontation et premier duel cent pour cent féminin. Cent pour cent lyonnais aussi puisque Nynaève de Gaudemar, vicomtesse de Monestier-de-Clermont, baronne de Mornant & du Glaizil, dame d'Anthon affrontera Cecilia von Wittelsbach-Frayner d'Amilly, duchesse de Remiremont, vicomtesse de Charmes & de Laragne-Montéglin, baronne de Deuilly, de Montauban d'Ouvèze & de Rambervillers, dame d'Ernonheid, de Cambo & de Ribiers.




    Première lance... Deux femmes, deux Dauphinoises, deux Dauphiné, l'ancienne et l'actuelle. Est-ce cette neutralité, cette diplomatie et cette réserve propres aux hérauts – au moins par serment et en public! – qui expliquent qu'elles s'élancent simplement pour le plaisir de chevaucher et de se croiser? Peut-être, car aucune ne touche.

    Deuxième lance... On prend les mêmes et on recommence : simple croisement de courtoisie, l'observation continue. Pas de touche, le dernier tour sera déterminant.

    Troisième lance... la vicomtesse de Monestier-de-Clermont connaîtra-t-elle le même succès que son époux? Lui aussi s'était adonné aux joies de la courtoisie durant deux passages avant de finalement l'importer. En tous les cas, c'est maintenant! Ne plus penser caducée mais penser lance! Allez... c'est parti! Fini de jauger, les deux femmes ont décidé de se montrer plus incisives, et avec bonheur! Toutes les deux touchent mais le succès est vicomtal : Nynaeve brise sa lance, Cecilia non. Consolation pour la duchesse? Elle reste en selle.


    Par une lance brisée à aucune, la vicomtesse de Monestier-de-Clermont est déclarée vainqueur!



Citation:

    Pour ce onzième duel, place à la jeunesse! A droite, Ellesya de la Louveterie, duchesse d'Amboise & de Luynes, vicomtesse de Montbazon, baronne de Vouvray; à gauche, Aeglos d'Orkney-Brecey, seigneur de Montpeyroux.




    Première passe...Il y a un adage qui dit que bon sang ne saurait mentir. Avec deux parents chevaliers et anciennement et respectivement Maître de la Ligue des Joutes et Grand Ecuyer de France, la duchesse d'Amboise a la joute dans le sang. Elle le prouve aujourd'hui en s'élançant à peine les drapeaux baissés. Rapide, précise, efficace, elle ne laisse pas le temps à son adversaire normand de prendre ses marques : elle abaisse sa lance au moment opportun, touche la targe, brise le morceau de bois effilé et peint et envoie le seigneur de Montpeyroux au sol. C'est la seule réalité concrète que celui-ci connaîtra pour son premier tournoi : il n'a pas pu toucher mais s'en sort sans dommage.


    Par chute de son adversaire, la duchesse d'Amboise est déclarée vainqueur!



Citation:

    Douzième duel sous le soleil qui voit s'opposer Finubar Anar, baron de Pérignan, seigneur de Trilla et Theraph, seigneur de Gignat.




    Première passe... pour rien. Les rivaux s'observent, se jaugent, s'évaluent. Pas de touche; l'action sera pour plus tard.

    Deuxième passe... Les concurrents donnent à nouveau dans le manque d'efficacité. Après s'être élancés depuis leur rang respectif, ils se croisent, lances abaissées... et inoffensives. Nul ne touche. « Jamais deux sans trois » ou « la troisième sera la bonne »? Espérons que ce sera le dernier proverbe qui se verra vérifié!

    Troisième passe... Plus de conviction cette fois, au moins chez Teraph! Là où son adversaire ne touche toujours pas, il connaît le succès en brisant sa lance. C'est tout ce qui compte pour l'emporter, la chute n'est pas nécessaire et le baron de Pérignan ne tombe d'ailleurs pas.


    Par une lance brisée à aucune, le seigneur de Gignat est déclaré vainqueur!


Citation:

    Treizième duel et entrée en lice du premier au classement 1459 de la Ligue de Joutes, Grégoire d'Ailhaud, duc de Brunelles, comte de Lille & de Saint-Omer, baron d'Aire-sur-la-Lys, d'Arques & de Melun, seigneur d’Isles-sous-Ramerupt, Chancelier de France. Face à lui, Louis-Philippe von Witteslbach, vicomte d'Aywaille, de Came & de Gabarret.




    Première passe... L'expérimenté Grégoire d'Ailhaud n'est pas seulement une terreur dans les prétoires, il l'est aussi sur la lice et le démontre encore aujourd'hui. Après un très bon départ, porté par son élan, il abaisse sa lance, la plante dans le plastron de son adversaire gascon. Pas de bris pour autant, mais suffisamment de force pour coller le triple vicomte le nez dans le sol. Celui-ci, malheureux, n'avait déjà pas touché le Chancelier; il récolte en outre une légère blessure à la jambe.


    Par chute de son adversaire, le duc de Brunelles est déclaré vainqueur!



Citation:

    Quatorzième affrontement, nouveau duel cent pour cent féminin et cette fois-ci cent pour cent champenois. Suzette de Florensac, dame de Pars-lès-Chavanges et Hersent d'Ar Sparfel, dame de Maizières & de Vignory se présentent sur la lice.




    Première passe... Sans attendre, Hersent lance les hostilités! Réagissant sans perdre de temps à l'afaissement des drapeaux, elle s'avance, abaisse sa lance, touche et brise! L'avantage est total même si Suzette reste en selle, celle-ci manque d'ailleurs sa cible.

    Deuxième passe... Le rythme diminue d'un cran. Si les deux Champenoises ne se font pas prier pour s'élancer à nouveau, en revanche, elles peinent à se montrer précises : aucune ne touche.

    Troisième passe... La dame de Pars-lès-Chavanges doit prendre ce nouveau passage à son compte pour au moins espérer rester dans la course. A l'image de son adversaire lors de la première passe, elle se montre résolue et efficace, elle touche cette fois la targe de la dame de Vignory et brise sa lance. Hersent, elle, connaît moins de succès en se manquant totalement et en finissant même au sol. La chute sera anodine, la Champenoise ne souffre d'aucune blessure.


    Par chute de son adversaire, la dame de Pars-lès-Chavanges est déclarée vainqueur!



Citation:

    Quinzième affrontement et on reste dans le cent pour cent. Cent pour cent femmes, pour la troisième fois mais là où l'appartenance à la même province complétait le tableau, c'est cette fois l'appartenance à une bannière commune – celle de Memento Mori – qui détermine le second point commun. Place aux lynx donc : Kahhlan d'Aydindril Salmo Salar, dame de La Feuillade & de Valeuil et Célénya Océalys, dame de Lasson.



    Première passe... Qui de la novice Maccalan ou de l'initiée poursuivante de Minerve se montrera la plus efficace? La décision se fait rapidement. En effet, Celenya après un très bon départ ne fait pas de quartier! Avec un geste sûr, elle abaisse sa lance, touche Kahhlan, brise au point de faire vaciller la Salmo Salar de selle. Celle-ci s'en sort sans dommage : pas de blessure et sa lance qui n'a rien accroché est tout aussi intacte qu'elle!


    Par chute de son adversaire, la dame de Lasson est déclarée vainqueur!


Citation:

    Seizième et dernière confrontation! Qui de Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie, duc de Donostiri, comte de Pardiac, vicomte de Gimoez & seigneur de Cazarilh et d'Antonia de Rocheclaire, comtesse de Chamberet, baronne d'Auriac, dame d'Alleyrat, de Saint-Solve & de Sannat rejoindra les qualifiés des trente-deuxièmes de finale?


    Première passe... il ne faut pas attendre longtemps pour le savoir! Le Gascon devenu Armagnacais prend dès le début la confrontation à son avantage. S'élançant avec vigueur et fermeté, il abaisse sa lance d'un bras solide. Résultat? Il touche, brise son arme et dans l'assaut, fait chuter la comtesse au sol! Celle-ci, qui n'a rien eu le temps de toucher, se relève fort heureusement indemne.


    Par chute de son adversaire, le duc de Donostiri est déclaré vainqueur!

_________________
[Indispo pas prévue, rattrapage en cours.]
Rotule.baccard
Citation:

    Le premier duel de ces éliminatoires voit s'affronter Keridil d'Amahir-Euphor, vicomte de Montpipeau, baron de Seignelay, seigneur de Bréméan & de Railly et Rotule Baccard, seigneur de Clansayes.




    Première passe... la réussite est du côté du moins capé! En effet, après un beau départ, l'Orléanais abaisse sa lance avec conviction mais ne recueille que la caresse du vent. En revanche, le Dauphinois connaît le succès en touchant puis brisant sa lance. Pour autant, l'Amahir-Euphor aura une chance de se rattraper : malgré l'impact, il demeure en selle.

    Seconde passe... les deux adversaires s'élancent à nouveau, l'objectif du vicomte étant de refaire son retard. Il abaisse sa lance, atteint son rival et brise son arme, objectif atteint! Le seigneur de Clansayes quant à lui connaît la même réussite que son acolyte du jour lors du premier passage : il ne touche pas! Enfin si, il touche; le sol. Le choc l'a en effet fait démonter. Plus de peur que de mal, le Baccard se relève sans une égratignure.


    Par chute de son adversaire, le vicomte de Montpipeau est déclaré vainqueur!


Ho ! je passe en premier pour ouvrir les Joutes ! Impeccable mon brave … répondit l’Affreux à son écuyer qui lui portait la nouvelle… qui dois je croiser ? le Vicomte Euphor l’a….. Même pas le temps que le brave écuyer finisse de répondre que le Baccard releva un sourcil n’entendant que l’Euphor pour le couperMordaible de fichtre de putentraille…. Actarius Le Paire de France !!! Celui même qui ma fait bouffer le sable la fois dernière !!! Exclama l’Affreux qui du coup perdu un peu de son enthousiasme…
Non non pas le Vicomte de Tournel, vous croisez contre le Vicomte de Montpipeau Amahir Euphor maitre … Ecoutant cela le Dauphinois retrouva le sourire mais grommela tout de même… je me suis abonné a jouter contre tout les membres de leur famille ou bien !?

De là le jeune impétueux fit préparer sa monture drapé aux couleurs de Clansayes et s’engonça dans son armure aidé de son aide de campement….

"Fichtre fait pas froid…" pensait il alors qu’en scelle sur son destrier il se plaça face à la tribune pour lance dresser et d’un signe de tête saluer Montjoie l’Arbitre des joutes, ainsi que son adversaire …


Alors que Rotule placé en bout de lice la visière de son heaume baissé récitait mentalement une dernière prière mentionnant Saint George, il essayait de ne point laisser le trac l’envahir attendent que les fanions s’animent pour annoncer le départ de la première passe…

Enfin il talonne Yakuza qui frappa des sabots pour partir dans une accélération bien rythmé le long de la poutre, le paysage et les spectateurs défilent dans un trait coloré, son regard se fixe sur son Adversaire et jugeant être a bonne distance il abaisse sa lance tout en serrant la mâchoire pour venir avec engagement la brisé contre l’écu de l’Orléanais…

Continuant sa chevauché il serre son poing heureux de sa croiser espérant avoir désarçonné son comparse… pour arriver en bout de lice se retourner et voir que celui-ci est toujours en selle…

"Mordiable… l’ai pire que la mauvaise herbe dans un potager le bougre" … pensa le Baccard en récupérant la lance tendu par son écuyer qui le félicite… merci mon brave ! Pensais tu que j’avais fait tout ce chemin pour venir jouer aux osselets ! lança-t-il d’un sourire en coin un peu trop confiant…

Et de nouveau les chevaliers repartent de plus belle, ce coup ci le Jeune Dauphinois toujours aussi impatient abaisse sa lance bien trop rapidement, bien trop sur de lui, impatient de toucher son adversaire et lui faire mordre la poussière pour remporter ce premier duel …

Mais c’est manqué, et même pas le temps pour lui de pester que déjà il vole avec les éclats de lance dans les airs, pour se retrouver tel un gland, allongé sur le sol de la lice alors que son cheval continue le long de la poutre…

Se relevant avec difficulté vue la lourdeur de l’armure, enfin sur ses jambes, il s’avance de quelque pas pour venir Saluer avec respects celui qui se jour fut plus fort que le Jeune impétueux Baccard…


Hé bien Vicomte Amahir-Euphor , merci pour cette croisé qui a mon sens fut tout de même belle même ci je n’en ressort pas vainqueur… dit il avec une pointe de taquinerie, se disant que pour finir il allait pouvoir entant que spectateur jouer aux osselets entre chaque nouveaux duels…
_________________
Della
[Chambre au Castel, petit matin]

Hmm...Deux bras se tendent vers le ciel de lit.
J'ai bien dormi. Le drap bouge tandis que l'on devine dessous le corps de la Vicomtesse qui roule contre celui de son époux qui dort encore.
Allons allons, il faut vous réveiller, cher Ange ! Vous joutez aujourd'hui et même vous ouvrez les joutes ! Un baiser déposé sur la joue qui pique de son époux juste avant de lui chatouiller l'oreille, histoire de s'assurer qu'il est bien réveillé.
Je n'ai jamais entendu parler de ce seigneur de Clansayes que vous allez affronter...Je suis certaine que vous allez le défaire rapidement.
Petit soupir...elle ne joutera pas, elle, cette fois.


[Dans les gradins, ce début d'après-midi]

Ils avaient encore un peu traîné au lit, le matin, un peu trop parce qu'il avait fallu se dépêcher de manger et de s'habiller pour regagner la lice.
Kéridil était parti en avant pour rejoindre son écuyer.
Della avait couru après lui pour le rattraper dans la cour du Castel afin de lui confier un carré de soie bleue qu'il nouerait à son bras ou à sa lance et qui lui porterait chance. Puis, elle avait embrassé Clément et l'avait confié à Ygerne, la nourrice qui prendrait soin de l'enfant pendant son absence.

Lorsqu'elle était enfin arrivée à la lice, qu'elle avait voulu prendre place dans les gradins, il y avait déjà foule. Qu'à cela ne tienne...accentuant un peu la rondeur de son ventre en creusant les reins, posant avec art, une main sur ce ventre devenu soudain proéminent, elle avait réussi à faire se lever une bonne douzaine de personnes - remerciées chacune d'un sourire à faire se damner le diable - afin de venir s'asseoir juste devant, au milieu...une des meilleures places bien entendu ! Et tout ça pour venir encourager et soutenir son époux mais aussi quelques autres personnes comme sa grand-mère ou Ztneik du Ried, le Prince Charlemagne qui joutait pour la première fois et dont elle craignait bien qu'il morde la poussière - d'ailleurs, elle n'aurait pas voulu être à la place de ses suivants si jamais cela arrivait - mais aussi la Dame de Maizières & de Vignory contre qui elle avait jouté précédemment !

Il ne fallut pas attendre longtemps pour que la Froide qui devait, une fois n'est pas coutume, avoir très chaud sous ses habits couleur corbeau, vienne annoncer le début des joutes.

Très vite, les deux premiers concurrents s'élancèrent.
Della serra les poings et les mâchoires, récitant une petite prière vite fait bien fait, ça ne peut pas faire de mal.

Haaa ! Non ! Gémit-elle alors qu'elle pensait voir choir son Prince Charmant, se mordant les lèvres, le regard inquiet.

Ouf, il n'est pas tombé ! Commenta-t-elle à son voisin qui sans aucun doute avait bien vu en effet que Kéridil était toujours sur son cheval.

il va gagner, il va gagner, il va gagner... Scanda-t-elle alors que le Vicomte repartait pour le seconde passe.

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Bravo !
Elle ne commentait plus, ne scandait plus, elle criait de joie, sautant sur ses deux pieds et faisant de grands signes en direction de son époux qui s'en retournait vers son écuyer.

C'est mon époux. Il a gagné ! Indiqua-t-elle encore autour d'elle, en battant des mains.
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- Et vot'blason, Duchesse ?
- On s'en occupe, à la Hérauderie ! Encore un peu de patience.
*Parait que je dois être en deuil, on disait que je l'étais.*
Keridil
[Castel du Tournel. Petit Matin]

Keridil d'Amahir faisait un superbe rêve, quand son épouse l'éveilla, mais elle était enjouée, et ils n'avaient pas passé une nuit ensemble depuis qu'elle avait quitté l'Orléanais. Alors, un instant, il lui avait caressé cheveux et visages, émergeant d'un sommeil qui fut profond et paisible dans le confort d'un lit aux courtines tirées, qui n'était pas celui des auberges d'étapes qui les avait menés en Languedoc.
Elle était bavarde et chatouilleuse, si bien qu'il grogna avant de lui dévorer les lèvres pour la faire taire.
Enfin, elle lui annonça ce que lui même n'avait pas encore appris de la bouche de son écuyer : le nom de son adversaire, qui ne lui disait pas grand chose.
Forcé, ou presque, le Vicomte de Montpipeau du se résoudre à quitter une couche agréable pour se préparer à un après midi de loisir peut-être moins confortable.
Le reste de la matinée fut partagé entre retrouvailles avec son héritier, un petit marcheur désormais, auquel il allait falloir apprendre à parler correctement et fermement, et Della, qui ne demandait qu'à vivre une grossesse moins dure que la première.
En bref, un début de journée aux antipodes d'une joute. Sans compter qu'il était finalement étrange de ne pas dormir en campement, quoi que ce fut un avantage de taille.


[Après-midi. Les choses sérieuses commencent.]

Citation:

    Le premier duel de ces éliminatoires voit s'affronter Keridil d'Amahir-Euphor, vicomte de Montpipeau, baron de Seignelay, seigneur de Bréméan & de Railly et Rotule Baccard, seigneur de Clansayes.




    Première passe... la réussite est du côté du moins capé! En effet, après un beau départ, l'Orléanais abaisse sa lance avec conviction mais ne recueille que la caresse du vent. En revanche, le Dauphinois connaît le succès en touchant puis brisant sa lance. Pour autant, l'Amahir-Euphor aura une chance de se rattraper : malgré l'impact, il demeure en selle.

    Seconde passe... les deux adversaires s'élancent à nouveau, l'objectif du vicomte étant de refaire son retard. Il abaisse sa lance, atteint son rival et brise son arme, objectif atteint! Le seigneur de Clansayes quant à lui connaît la même réussite que son acolyte du jour lors du premier passage : il ne touche pas! Enfin si, il touche; le sol. Le choc l'a en effet fait démonter. Plus de peur que de mal, le Baccard se relève sans une égratignure.


    Par chute de son adversaire, le vicomte de Montpipeau est déclaré vainqueur!


Ayant quitté les hauteurs du Castel pour se rendre au campement des Lames d'Amahir où créchait la suite de Montpipeau, l'Amahir-Euphor ne tarda pas à trouver une mesnie sur le pied de guerre.
Scoldt, son tout nouvel écuyer semblait avoir la conscience des jeunes gens désireux de faire leurs preuves, et de fait, armure, cheval et lance n'attendaient plus que leur porteur.
Toutefois, soucieux, le brun ne manqua pas de s'enquérir de l'état de ses accessoires.

Tu as fais vérifier les fers de mon cheval ?
Ma Lame est affûtée ?
Mes armes seront-elles bien en vue ? Et Euphor plutôt qu'Amahir. Je souhaite honorer le maître des lieux, mon cousin.


Et comme tout avait été fait avec soin et délicatesse, il ne resta plus qu'à filer en lice à l'appel de Montjoie.
Keridil, le boiteux, fit en sorte qu'il n'y paraisse rien. S'il dut s'appuyer particulièrement fort sur l'épaule de l'écuyer pour monter, nul ne put apercevoir la grimace qui orna son visage sous le heaume qu'il portait.
Au bout de sa lance, un linge aux couleurs de son épouse : le passeport vers la victoire.

C'est parti !

Les chevaux s'élancent et l'Amahir, sûr et fier fonce. Sa lance est abaissée, mais rien. Il se manque et se prend le fer de l'ennemi en plein dans la tête de serpent de Seignelay qui orne son écu. Habitué aux chutes depuis ses premières joutes, il fait souffrir sa jambe pour rester en selle, avec succès.


Et m.erde !

Mais déjà, il faut repartir.
Toujours assuré, Montpipeau court, et cette fois, crie.


Keri Keri Keriiiiii !

Un cri qui a fait sa renommée, et qui semble lui donner des ailes. Un Kiri finalement, ça vaut bien une Redbull.
Et le voilà qui touche enfin, écrasant le bout de sa lance contre l'écu de son adversaire dans un râle de joie.
La monture se retourne, prête à repartir pour une lance, mais le Seigneur de Clansayes est à terre. Keridil passe sa lance à son écuyer, et descend de son canasson, approchant le Baccard qui, déjà, avance à lui et le salue.


Seigneur, merci à vous de m'offrir cette victoire, quoi que vous l'ayez jalousement mise en péril. Ce fut en effet une belle croisée.

Et c'était sincère.
Laissant alors son adversaire vaincu retourner à son camp, l'Amahir salua son épouse, car cette victoire était pour elle et le fruit qui poussait en son sein.
Et il quitta la lice, rejoignant son écuyer.


Scoldt, si j'en gagne encore une, je concéderai que tu me portes chance. Allons, vite. Je souhaite assister aux autres combats.
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En deuil, mais de sa chienne de chasse.
Swan
[Au milieu des gueux Languedociens assise sur un gradin en bois]


Il faisait chaud, bien plus chaud qu'en Artois c'était certain. La rouquine se la coulait douce, affalé et les jambes tirées devant elle à attendre que le jeu des petits chevaux ... Oups pardon ... Que le tournoi des grands chevaliers commence.

— Nobles dames, nobles seigneurs, et les autres, place aux jouteurs!

Ah ! Bin voilà, elle n'aura pas attendu trop longtemps pour le coup. A peine pu voir que les belles dames se baladaient avec de beaux bijoux bien scintillants, qui lui arrachaient un sourire empreint de gourmandise. Bin oui quoi, c'est qu'elle aimait les bijoux la rouquine et comme personne ne lui en offrait, bin elle se servait. Ne disait-on pas « On n'est jamais mieux servi que par sois même » ?

{ Le premier duel de ces éliminatoires voit s'affronter Keridil d'Amahir-Euphor, vicomte de Montpipeau, baron de Seignelay, seigneur de Bréméan & de Railly et Rotule Baccard, seigneur de Clansayes. }

Elle regarda passer les écus qui étaient hauts en couleur et tenu par des petits pages tout fier. Pas très discret ces nobliaus avec toutes ses couleurs ...

En parlant des nobliaus, voilà qu'ils se mettaient en place et elle les regarda avec attention, bin oui c'est qu'elle n'avait jamais assisté a ça. Faisait pas parti du même monde la rouquine et c'était peu de le dire.

Première passe. Ils se mettaient en place, puis un coup dans les flans du canasson et voilà que le bruit des sabots raisonnait avec grand fracas sur le sol en terre. Elle se redressa pour mieux voir et se tenir sur la balustrade en bois quand le premier choc se fit entendre. Elle grimaça et ferma même les yeux quand la lance se brisa. Pas de chute, même si c'était moins une pour le Vicomte.

Deuxième passe. Retour en bout de lice, nouvelle lance et les voilà de nouveau qui s'élançaient dans un grand bruit de sabots et de casserole ... Enfin de métal d'armure.


Keri Keri Keriiiiii !

Elle s'esclaffa ! Mais c'était quoi ce cri de guerre ? Plutôt marrant en fait, mais les choses sérieuses attirèrent de nouveau son attention et là, tous ce passa vite et le chanceux du premier tour fit un superbe vol et s'écrasa magnifiquement ... Le nez dans la poussière. Après un petit plissement du nez histoire d'être compatissante à sa douleur, elle afficha un sourire moqueur.

Finalement c'était bien de regarder les nobles se mettre des «volées» juste par jeu.


Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Bravo !
C'est mon époux. Il a gagné !


De nouveau affalé et les jambes tendues devant elle, elle tourna son regard clair pour voir d'où venait le cri. Et bien et bien que voilà de la jolie future maman. Et bien apprêté avec ça ... Première cible repérée. Elle devait bien avoir quelques bijoux cachés la belle, surtout si elle était la femme du couronner ...

Sourire en coin, elle attendait maintenant la suite ...

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Riwenn


Il estait temps pour Donostiri de s'apprester au duel. Son fidèle serviteur Amaniù l'aidait à enfiler son armure quand un héraut annonça son tour.

Citation:
Sa Grâce Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie, duc de Donostiri, comte de Pardiac, vicomte de Gimoez & seigneur de Cazarilh et Sa Grandeur Antonia de Rocheclaire, comtesse de Chamberet, baronne d'Auriac, dame d'Alleyrat, de Saint-Solve & de Sannat!


Parfaict ! fit-il en s'étirant quelque peu le cou dans son carquois corporel métallique. Il est temps Amaniù, ma monture est-elle preste ?

Le domestique inclina la teste en signe d'affirmation et l'accompagna jusqu'au cheval qui portait les couleurs de son Ducat. Le vieil homme monta sur son destrier, son tour estait venu. Il sentit alors une poussière, entrée on ne sait comment dans son casque, qui s'estait glissée sur sa légendaire moustache. Il grimaça légèrement mais n'y presta pas davantage attention et se mit correctement en place. Amaniù lui donna sa lance qu'il empoigna. Tout estait en place.

Après quelques minutes, l'arbitre donna le départ. Le vieux gascon s'apprestait à partir lorsque son domestique, sans doute dans une volonté de bien faire, tapa sur la croupe du cheval en criant
bonne chance ! ce qui eut pour conséquence de faire partir l'animal au galop et dans l'élan, le heaume du vieil homme se referma et envoya un léger courant d'air à son visage. Estonné, Riw se cramponna d'une main à la bribe et de l'autre à sa lance et - ce que personne ne vit - grimaça sous son casque car son nez le chatouillait.

Le Riri n'avait pas pris garde à l'identité de son adversaire, avait-il seulement entendu toute l'annonce de cette joute ? Et sur ce coup, il n'avait pas l'intention de se prester davantage au jeu, car il estait concentré sur sa démangeaison nasale.

À quelques mètres de la Comtessa, ce qui devait arriver arriva. Le Poursuivant d'Armes d'Armanhac e Comenge éternua avec un telle puissance que cela propulsa son corps un peu plus en avant du cheval et par là mesme, explosa sa lance sur son adversaire qui, vu la puissance du coup - et de l'éternuement en fin de compte - ne put tenir sur son destrier et tomba au sol.

Le vieil homme soupira du calvaire passé, et fit ralentir sa monture quand il entendit les résultats.


Citation:

    Par chute de son adversaire, le duc de Donostiri est déclaré vainqueur!


Et en tournant la teste, le casque empli de morve - eh oui, le Duc avait ce petit truc qui plaisait aux jeunes femmes, en témoignait ses deux épousailles, les primes avec une femme de 10 ans sa cadette et les secondes avec une jeune vescomtessa qui avait la moitié de son asge - Riwenn se rendit compte que son adversaire estait à terre, et qu'il s'agissait d'une femme, sans doute troublée par ce petit quelque chose en lui qui plaisait tant pensa-t-il. Bien heureusement, mesme si la Comtessa estait tombée à terre, elle ne semblait pas avoir de blessures, sinon des égratignures et un léger mal de teste dû au choc. Il sourit sous son heaume et repartit vers son point de départ, non sans estre passée auprès de la perdante et lui avoir lancé un bravo ! charmeur et un salut du chef.
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Héraldique européenne



















Finubar
Citation:
Douzième duel sous le soleil qui voit s'opposer Finubar Anar, baron de Pérignan, seigneur de Trilla et Theraph, seigneur de Gignat.



Première passe... pour rien. Les rivaux s'observent, se jaugent, s'évaluent. Pas de touche; l'action sera pour plus tard.

Deuxième passe... Les concurrents donnent à nouveau dans le manque d'efficacité. Après s'être élancés depuis leur rang respectif, ils se croisent, lances abaissées... et inoffensives. Nul ne touche. « Jamais deux sans trois » ou « la troisième sera la bonne »? Espérons que ce sera le dernier proverbe qui se verra vérifié!

Troisième passe... Plus de conviction cette fois, au moins chez Teraph! Là où son adversaire ne touche toujours pas, il connaît le succès en brisant sa lance. C'est tout ce qui compte pour l'emporter, la chute n'est pas nécessaire et le baron de Pérignan ne tombe d'ailleurs pas.


Par une lance brisée à aucune, le seigneur de Gignat est déclaré vainqueur!


[i]L'annonce fut faite. Son adversaire était un cavalier dont il n'eut jamais entendu parler auparavant. C'est donc face à un Seigneur que le Corbeau se mesurera. Avançant d'un pas rythmé par les cliquetis reconnaissable de l'armure de joute, suivit halètements typique de sa chienne. Son Ardennais en revanche semblait d'une nervosité palpable. Il refusa presque à son cavalier de monter en selle, forçant l'écuyer a tourner autour de l'animal en même temps pour tenter de ralentir la ronde. Profitant de ce moment, voici le manchot qui monte sur sa monture grâce aux marches prévues à cet effet.

*Fichu poids!*Se dit-il.

La lice, une foule de spectateurs, Pérignan fit encore son tour en saluant de la main ceux qui assistait à l'évènement. Du regard il tentait de retrouver le doux visage de sa promise. Où était-elle donc?
Soudain un sentiment lui parcouru le ventre. Ne savait-elle donc pas que sa présence lui donnait la volonté de poursuivre, de vaincre, d'ignorer la crainte de la défaite...
C'est donc un Corbeau au coeur lourd qui se plaça en bout de lice. Son casque fut placé sur sa tête, obscurcissant sa vue et réduisant son champ de vision. Son souffle à l'intérieur de ce heaume percutant et s'intensifiant dans ses oreilles, déjà quelques perles de sueur descendait le long des formes de son visage.
L'une d'entre elle tomba dans son oeil gauche, lui faisant cligner celui-ci à plusieurs reprises.

La lance en main à présent, ce n'était pas le moment de reculer. Encore un dernier regard dans la foule à la recherche de la tête blonde.

Signal donné, l'Ardennais fut poussé avec force à s'élancer. Le tonnerre éclata sous les sabots des cavaliers, finalement le tonnerre n'eut rien d'autre, car la première lance ne se brisa nullement.

Le second tour, sans plus grand succès.

*Où es-tu Ma Dame?* Se dit-il.

A présent, il le sentait, c'était la fin. Sans la présence de sa promise, Finubar n'y arrivera pas.

L'ardennais lui donnait qui plus est un mal de chien à être contrôlé. Que lui arrivait-il à lui aussi? Difficile de se concentrer avec autant de question. Le Corbeau le savait que s'il ne se vidait pas la tête de ses nombreuses questions, il finira à observer son adversaire au bas de son cheval.

Le manchot avait droit à une seule chance. Une seule chance de briser sa lance. Une seule chance de jeter à bas son adversaire. Une seule chance de briller sans son soleil. Rien qu'une seule chance...

Ferme poigne sur le manche de sa lance, il s'élança. Un mouvement aussi soudain que brusque de son destrier lui fit quitter son adversaire des yeux le temps d'un battement de coeur. Lorsque sa vision se reporta sur le Seigneur adverse, le choc...

C'était la fin...

La fin...

Fin d'un rêve de porter l'honneur Anar dans ce tournois. Lui qui avait passé ses dernières années aux joutes, le voici vaincu.

Il arrêta sa monture lorsque son adversaire vint à lui. Releva sa visière.
Rotule.baccard
[ Keridil d'Amahir-Euphor / Rotule Baccard ]

Seigneur, merci à vous de m'offrir cette victoire, quoi que vous l'ayez jalousement mise en péril. Ce fut en effet une belle croisée.

L’Affreux se marra tout en retirant ses gantelets de fer ainsi que son heaume qu’il coinça sous son bras…

Vicomte, je peu vous gager de mon honneur, qu’en aucun cas je vous ai offert cette victoire… foi de Baccard, ci j’avais pu vous arracher de votre scelle, que dieu m’en soit témoin, vous seriez pour l’heure à ma place, vous avez fait preuve de conviction et de précision, cette victoire vous l’avez remporté avec honneur et n’ait point volée… dit il en souriant tout en flattant le museau du destrier portant les couleurs de Montpipeau, quand il tourna la tête pour poser sa main en visière observant les tribunes cherchant d’où venait ses cries… Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Bravo ! Et ne pu s’empêcher de rire quand il aperçu l’enthousiasme de la Dame qui portant la vie en elle au vue de la rondeur de son ventre, sautiller dans les tribunes et faire des gestes de main dans leur direction comprenant par cela qu’elle était l’épouse du Chevallier…

Mordiable Vicomte… bien que je vous souhaites d’aller loin en ce tournois, il se pourrait que vos victoires risquent de rendre naissance à votre future Bibou avant la fin des festivités ! dit il d’un sourire amical…

Puis d’un signe de tête il Salut Keridil d'Amahir-Euphor pour retourner à pied en son campement en passant devant les tribunes et saluer en levant les bras, les personnes venus pour supporter les différents compétiteurs, même ci par sa défaite rapide il n’eut la chance de porter haut l’honneur de sa Suzeraine Antlia Kennedy Baronne de Grignan pour qui l’Affreux qu’il était portait grande estime…

Il ne restait plus qu’a Rotule de se défaire de ses protections et se rincer le corps poisseux de sueur, pour ensuite venir encourager d’autre Dauphinois qui apparemment c’étaient rendu ici même, et dans le même temps en profiter pour apercevoir les différentes failles des uns et des autres pour les prochaines joutes ou bien évidement il serait de nouveau inscrit ...

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Sindbad
Citation:

    Le premier duel de ces éliminatoires voit s'affronter Keridil d'Amahir-Euphor, vicomte de Montpipeau, baron de Seignelay, seigneur de Bréméan & de Railly et Rotule Baccard, seigneur de Clansayes.




    Première passe... la réussite est du côté du moins capé! En effet, après un beau départ, l'Orléanais abaisse sa lance avec conviction mais ne recueille que la caresse du vent. En revanche, le Dauphinois connaît le succès en touchant puis brisant sa lance. Pour autant, l'Amahir-Euphor aura une chance de se rattraper : malgré l'impact, il demeure en selle.

    Seconde passe... les deux adversaires s'élancent à nouveau, l'objectif du vicomte étant de refaire son retard. Il abaisse sa lance, atteint son rival et brise son arme, objectif atteint! Le seigneur de Clansayes quant à lui connaît la même réussite que son acolyte du jour lors du premier passage : il ne touche pas! Enfin si, il touche; le sol. Le choc l'a en effet fait démonter. Plus de peur que de mal, le Baccard se relève sans une égratignure.


    Par chute de son adversaire, le vicomte de Montpipeau est déclaré vainqueur!


Des gradins où il s'était installé, Sindbad disposait d'une vue imprenable.

Certes, pour la circonstance, il s'était prévalu de son statut de vassal du Vicomte de Montpipeau. Mais vu qu'il s'agissait de servir la bonne cause, nul doute que son suzerain ne lui en tiendrait pas rigueur.

Alors que les deux cavaliers s'élançaient avec conviction, il sembla à l'homme de Constantinople que la lance du Vicomte de Montpipeau se déportait à droite. Impression confirmée lorsque celle ci ne rencontra que le vide.

Mais Sindbad ne put retenir un cri de déception lorsqu'il vit la lance du seigneur de Clansayes toucher au but. Etait-ce la fin de la compétition pour le représentant de la famille d'Amahir-Euphor ? Allait-il rentrer bredouille en Orléans ?

Mais le suzerain était bon cavalier, et le choc ne le fit que vaciller. L'espoir restait présent.

Les deux jouteurs se relancèrent à la rencontre l'un de l'autre. Au moment où le Vicomte abaissa sa lance, Sindbad ne put s'empêcher de crier :


Plus à gauche, Vicomte, plus à gauche...

Son conseil avait-il été entendu ? Ou son suzerain s'était-il rendu compte de son déport à droite ? Toujours est-il que la lance du vicomte de Montpipeau vint se briser la première contre l'armure du seigneur de Clansayes. Sous le choc, le bras de ce dernier dévia, l'empêchant d'atteindre son adversaire du jour et il vida les étriers, tombant lourdement à terre.

Sindbad exulta bruyamment : la Maison Montpipeau faisait honneur à sa réputation de vaillance et de bravoure, honorant par là même le Duché d'Orléans dont le Vicomte vainqueur du jour était Duc sortant.

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Grand Ambassadeur Royal de France | Ambassadeur d'Orléans auprès des Comtés d'Angleterre | Baron du Chêne Doré & Seigneur d'Epieds en Beauce
Natale
Le Montpipeau rendait une belle musique alors que d'autres, pourtant des Grands aussi, tombaient ou se voyaient écarter sans même chuter. Normal, le Marquis était passé par là aussi.
Il prit plaisir à voir jouter la Louve d'Amboise, propre et sans bavure, de même que le Senher de Cordas En revanche il fut plus contrarié du sort de ses deux proches parents. D’abord sa belle Dauphine, sans grand mal fort heureusement, mais encore plus pour son cou-zerain qui de voyait amoché.
Il avisa alors un page :

- Va faire porter un peu d’hypocras au Vicomte de Gabaret, j’irai lui rendre visite sous peu en espérant qu’il se remette facilement.
Pendant ce temps le Duc gascon remportait son passage lui.
Le blond brulait également de savoir comment était la lice, même s'il en était spectateur, les tribunes n'avaient rien à voir le terrain en lui-même : le sable et la terre foulée par les chevaux, la chaleur, les couleurs, les acclamations, toute une ambiance... Cela faisait depuis de nombreuses lunes qu’il n’avait jouté, une lointaine Saint-Michel certainement, aussi ne se faisait-il point trop de doute sur son propre compte. Il reste que ces premiers passages avaient offert une bonne mise en bouche pour ce qui allait suivre.

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Blason pour la France ~ Splendide !
Aimelin
Citation:

    Cinquième duel, fini les novices! Aimelin de Millelieues, seigneur d'Etampes-sur-Marne joutant en l'honneur de sa suzeraine Dotch d'Appérault de Cassel, pair de France, duchesse de Saint-Florentin, comtesse d'Armentières, vicomtesse de Cassel, baronne de Château-Thierry et Erwelyn Corleone de la Mirandole, duchesse de Saint-Fargeau, baronne d'Auxonne & d'Evron, dame de Saint-Antoine-de-Rochefort sont des jouteurs avec de l'expérience.




    Première passe... l'affrontement démarre fort! Le champenois, fort de sa quinzaine de participations et de sa troisième place au classement général année 1459, ne prend pas le temps de jauger son adversaire : il s'élance, abaisse, touche et brise! Côté mainois, c'est moins tranchant : pas de touche mais rien n'est joué pour autant. La Poneytte reste en effet en selle, conservant ainsi toutes ses chances.

    Deuxième passe... certainement pour le délassement, à moins que ce soit là une stratégie : à part se croiser, les deux jouteurs n'accompliront rien de notable. Chacun rejoint son rang sans avoir touché.

    Troisième passe... La duchesse ne peut plus gaspiller ses chances. Pour rester en course, il lui faut briser sa lance et même mieux, envoyer valdinguer son concurrent. Mais est-ce le soleil? Est-ce les grillons? La précision lui fait toujours défaut : elle manque sa cible. Aimelin, lui, retrouve son efficacité première : il touche une nouvelle fois et voit sa lance se briser dans le mouvement. La consolation pour Erwelyn? Celle de rester en selle.


    Par deux lances brisées à aucune, le seigneur d'Etampes-sur-Marne est déclaré vainqueur!


[Après l’affichage des Eliminatoires]


ha non non non et non ! pas la grand mère !

Le chapeau quitta la tête de l’ébouriffé pour effectuer un vol de routine et atterir à l’envers quelques pas plus loin.

Mais j’ai la poisse ! le Très Haut m’en veut ça n’est pas possible !
D’abord les éliminatoires et en sus, j’affrontre la Duchesse de Saint Fargeau !


Il stoppa net en regardant autour de lui. A coup sûr on allait le prendre pour le bénet du village à le voir parler seul, mais il était comme ça. Il râlait, pestait, en bon gars du sud et plus précisément du languedoc qu’il était, et il n’aimait pas que le Très Haut se joue de lui de la sorte. Il allait lui dire quoi à Marine s’il gagnait par chute ? Marine j’ai mis ta grand mère au sol ? non ça ne pouvait pas, la petite croiserait les bras et prendrait un air boudeur et de là à ce que quelques larmiches noient ses yeux, il n’en faudrait pas beaucoup, et le jeune brun culpabiliserait encore plus. Et puis tous les poney roses du monde lui en voudraient et Aimelin était persuadé que le monde en était rempli.

Il soupira et ouvrit de grands yeux tout ronds lorsqu'il lut le duel suivant.
Terry ? elle est ici et elle joute ?

Il fronça les sourcils et repensa à sa missive doucerette. Sans doute accompagnait elle quelques amis ou celui qui ne se noyait pas en compliment. Peut être la croiserait-il, peut être pas, il y avait tant de foule, et puis il n'avait plus envie d'être le gentil toutou qui vient chercher caresse ou coup de bâton selon l'humeur vicomtale. Voila qui l'avait donc mis de bonne humeur et c'est après avoir ramassé son chapeau et donné un coup de pied dans un caillou qui n'avait qu'à pas trainer dans le coin, qu'il rejoignit le campement.


[En lice]

Quatre duels avant lui et des grimaces qui accompagnaient certaines actions. Lorsque son nom retentit, il mit le mérens à robe sombre en marché, se saisit de la lance que lui tendait un valet, et s'arrêta face à l'estrade où Montjoie se tenait, avant d'incliner la tête avec respect pour la saluer, et de laisser ensuite Altaïr se mettre en place.

Un regard vers les tribunes pour chercher les pervenches aimées et quelques visages connus, avant de s'équiper de son Bacinet qui avec sa brigandine composaient son équipement de joute depuis quelques mois. Une fois en place il laissa ses mirettes grises se poser tout au fond de la lice, sur la Duchesse. La visière rabaissée le plongea dans ce noir qu'il détestait et une pression des talons lança son étalon au galop au signal du départ.

Le galop était rapide et puissant comme toujours, sans qu'il ne cherche à l'accélérer, comme s'il voulait donner l'avantage à la lance qui fonçait sur lui. Lance qu’il abaissa par réflexe en se penchant légèrement pour donner plus de force à son impact, et légère secousse lorsqu’il atteignit son but et qu'elle vola en éclats, non sans un certain contentement tout de même. Ne jamais se laisser impressionner par l’adversaire. L’estimer et le respecter en l'affrontant sans faiblir, et que le meilleur gagne.

Regard qu’il reporta en fond de lice lorsqu’il se remit en position avant de relancer Altaïr et d’abaisser vainement sa lance qui ne rencontra que le vide. Grimace en ralentissant le galop de sa monture et en fixant à nouveau ses mirettes sur l’écus de son adversaire.


yep yep !!

Encourager l’étalon pour qu'il donne tout ce qu’il avait et abaisser sa lance pour toucher cette fois, c’est tout ce qu’il avait en tête à ce moment là. Le vacarme de sa lance fracassée le rassura et il tourna légèrement la tête pour s’assurer, avec soulagement, que la Duchesse était restée en selle.
Un sourire se dessina sous le bacinet avant qu'il ne l'enlève pour diriger Altaïr vers la Duchesse, et arriver à sa hauteur.


votre grâce, je vous dois quelques chopes à notre prochaine rencontre... un sourire ... je suis très fier d’avoir jouté contre vous et encore plus soulagé de ne point vous avoir blessée

avant de murmurer ... Marine ne me l'aurait pas pardonné

Il se garda bien d’ajouter qu’il avait quand même eu le trouillomètre à zéro.
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Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Boudicca
Les joutes commençant, la jeune femme se rendit aux premiers combats auxquels elle n'avait pas encore à participer bien au contraire de sa suzeraine. Boudicca ne connaissait pas l'adversaire d'Ellesya, un nouvel arrivant en joutes probablement. Elle pourrait ainsi observer ses futurs adversaires. Elle espérait ne pas tomber face à son amie Ellesya, cas qui ne lui était pas encore arrivé ...
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Nynaeve87
Citation:

    Dixième confrontation et premier duel cent pour cent féminin. Cent pour cent lyonnais aussi puisque Nynaève de Gaudemar, vicomtesse de Monestier-de-Clermont, baronne de Mornant & du Glaizil, dame d'Anthon affrontera Cecilia von Wittelsbach-Frayner d'Amilly, duchesse de Remiremont, vicomtesse de Charmes & de Laragne-Montéglin, baronne de Deuilly, de Montauban d'Ouvèze & de Rambervillers, dame d'Ernonheid, de Cambo & de Ribiers.




    Première lance... Deux femmes, deux Dauphinoises, deux Dauphiné, l'ancienne et l'actuelle. Est-ce cette neutralité, cette diplomatie et cette réserve propres aux hérauts – au moins par serment et en public! – qui expliquent qu'elles s'élancent simplement pour le plaisir de chevaucher et de se croiser? Peut-être, car aucune ne touche.

    Deuxième lance... On prend les mêmes et on recommence : simple croisement de courtoisie, l'observation continue. Pas de touche, le dernier tour sera déterminant.

    Troisième lance... la vicomtesse de Monestier-de-Clermont connaîtra-t-elle le même succès que son époux? Lui aussi s'était adonné aux joies de la courtoisie durant deux passages avant de finalement l'importer. En tous les cas, c'est maintenant! Ne plus penser caducée mais penser lance! Allez... c'est parti! Fini de jauger, les deux femmes ont décidé de se montrer plus incisives, et avec bonheur! Toutes les deux touchent mais le succès est vicomtal : Nynaeve brise sa lance, Cecilia non. Consolation pour la duchesse? Elle reste en selle.


    Par une lance brisée à aucune, la vicomtesse de Monestier-de-Clermont est déclarée vainqueur!


Après avoir consulté les tableaux du tournoi, Gérault était venu lui annoncer qu’elle devrait se confronter aux éliminatoires à Cécilia d’Amilly. Nyna n’avait su à ce moment là qu’ouvrir la bouche l’air ahurie étonnée même de sa présence en ces lieux.

Elle joute ? lui avait elle dit interdite. Elle a l’air si fragile… déjà qu’avec un mot je la bouleverse.

La brune fronça les sourcils et chassa ses pensées....

Bon allons nous préparer, quel est ton adversaire ?


Tous deux remontaient doucement jusqu’à leur tente…


Damian de castel Vilar ? Le monde est vraiment tout petit… te rappelles-tu de Riwenn ? Non ? Il m’aidait beaucoup quand j’étais maréchale d’arme en charge de la marche de Gascogne. C’est son père… m’étonnerait d’ailleurs qu’il ne soit pas dans les parages.

Ce disant, ils étaient dans leurs quartiers s’aidant l’un l’autre à s’équiper, ils en étaient aux dernières vérifications quand ils appelèrent Alexian qui vint les rejoindre avec leurs chevaux tout habillés eux aussi. Cette fois la brune avait choisi de monter Isis bien plus sensible que le gris sa baie réagissait à ses moindres mouvements et elle n’aurait pas à se préoccuper des rênes.

Avisant un tabouret, elle en approcha la jument afin de se mettre en selle, pas la peine de lui tirer sur le dos avec la carapace qu’elle avait sur le sien. C’est beau, ça brille, mais ça pèse son poids. Lorsque son époux fut lui même à cheval, ils se dirigèrent flan contre flan jusqu’à la lice attendant que le héraut les appelle. Gérault jouta le premier et l’emporta ce qui la remplit de joie. Puis ce fut son tour.

La lice était trop longue pour que la brune puisse même entrevoir les yeux de la duchesse. Aussi, eut-elle le trac quand elle s’élança. Gagner oui… la blesser pas question même si elle n’avait pas compris pourquoi la nouvelle Dauphiné s’était retirer dans sa hérauderie comme dans une tour d’ivoire du jour au lendemain sans même la prévenir.
Les deux premiers tours furent plein d’incertitude dans les deux camps, à croire qu’elle pensaient toutes deux la même chose. Pourtant, Nyna voulait la victoire, pour poursuivre et ressentir encore l’excitation qui saisit le soldat juste avant un combat.
Oublier la femme et penser adversaire… ce qu’elle fit la troisième fois avant de crier de joie à l’annonce du résultat.

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Scoldt
[Kéri Kéri Kériiiiii !]

Après un sommeil plutôt court, l'écuyer de Montpipeau se leva de bonne heure pour terminer de préparer les affaires de son Maistre avant que celui-ci ne joute. Il était fier d'être entré au service de cette noble maison, mais tout autant soucieux de bien faire, de peur qu'un ne serait-ce minuscule détail ne puisse nuire au Vicomte.
Après avoir vérifier que le destrier était convenablement ferré, il porta ensuite le lourd chanfrein sur la tête du cheval, servant davantage de pièce d’apparat que de protection, ainsi qu'un imposant caparaçon, orné aux couleurs et aux armes de Kéridil sur lequel il déposa brusquement une lourde selle, faisant hennir la monture.
Les différentes pièces d'armures de son maistre étaient disposées sur un mannequin ramené près du destrier, non loin des lances, et n'attendaient plus que l'arrivée du jouteur.

Celui-ci arrivant finalement, l'écuyer se contenta de répondre par des

"Oui Monseigneur, Oui Monseigneur, Cela sera fait selon votre souhait." à ses différentes interrogations, tout en apportant les différentes pièces d'armures auprès de leur porteur.
Les imposantes plates composant le harnois de joute étaient à présent placées sur les différentes parties du corps de Keridil.

L'appel des jouteurs ayant été faite et le nom de Amahir-Euphor ayant été prononcé, c'est non sans peine que le Vicomte se dirigea vers sa monture.
Scoldt mit un genou à terre afin de permettre à son suzerain de s'aider de ses mains pour monter, ce premier manquant d'être déséquilibrer lorsque Kéridil s'appuya avec insistance sur son épaule, mais heureusement il n'en fut rien.

La tâche de l'écuyer n'était à ce moment pas encore terminée pour l'instant. Il fallait à présent amener la monture et son cavalier sur la lice, et le plus vite possible. Leur place enfin atteinte, l'écuyer se hâta de ramener au Vicomte une lance et son écu aux couleurs de sa baronnie de Seignelay.
Avant qu'il ne s'élance, il prit rapidement la peine de resserrer les attaches de la selle, sait-on jamais.


Première passe ... les deux jouteurs s'élancent.
Un choc terrible. Surtout pour son suzerain, qui voit la lance de son adversaire s’écraser sur le bouclier. Le vicomte se trouve à présent à l'autre extrémité de la lice, ne semblant ni blessé et n'ayant pas besoin d'une nouvelle lance.
Seconde passe ...
Le cri de guerre de son suzerain ne manqua pas de l'étonner par son originalité. Mais au fond, surement que le cris de ce grand suzerain serait encore prononcé dans les siècles à venir par la plupart des enfants en jouant -ou mangeant du fromage ?-.

Cette fois la lance de Montpipeau fait désarçonner le seigneur de Clansayes, pour la plus grande joie de l'écuyer qui la laisse éclater aux grands éclats.
Il court vers le vainqueur et rattrape la lance en lambeau qu'il lui lance, puis l'aide à descendre de monture, le voici à présent qui s'éloignait à la rencontre du vaincu, non pas par arrogance mais par noblesse.


Scoldt, si j'en gagne encore une, je concéderai que tu me portes chance. Allons, vite. Je souhaite assister aux autres combats.

Il ne put s'empêcher de sourire bêtement à ces paroles et inclina la tête avant de débarrasser son maistre de la lourde armure, en attente du prochain adversaire ..
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