Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Joutes : Eliminatoires – 21 août

Ptitmec13
En découvrant le tableau des éliminatoires ce matin là, Ptit avait hausser un sourcil. Ainsi le hasard des tirages maintenant s’entêtait à lui faire rencontrer ses amies. Cooky la dernière fois et maintenant sa Valaentine. Finalement elle préférait être abonnée aux duels contre Sa Grasce Zebracolor. Soupirant elle avait regagné le campement non sans avoir regardé avant si Aime et Alie devaient passer les éliminatoires et contre qui ils tombaient le cas échéant. Son Co-vassal de complice devrait affronter une personne maintenant croisée à plusieurs reprises lors de joutes même si ce n'était point en lice. Mais elle avait confiance.
C'est d'ailleurs perchée sur sa jument aux abords de la lice, enchevêtrée dans sa boite de métal forgée par un certain Second qu'elle assista à sa réussite bien méritée.

Quand il sortit de lice elle lui adressa un sourire et un clin d’œil.
D'autres duels qu'elle regarda avec moins d'intérêt faut il vraiment l'avouer? Non son esprit était maintenant tourné vers Kah.


Place aux lynx donc : Kahhlan d'Aydindril Salmo Salar, dame de La Feuillade & de Valeuil et Célénya Océalys, dame de Lasson.

Ptit sourit en entendant parler de Lynx. Elle était tellement fourrée chez les Memento qu'on la considérait comme telle.
Elle se tourna vers sa Valentine avant d'entrer en lice et se pencha pour lui murmurer quelques mots.


J'aurais aimé ne pas avoir à jouter si tôt contre toi. Mais le hasard à ses raisons. Bonne chance à toi ma belle. N'hésite jamais!!

Sourire chaleureux avant de se redresser et de mener sa monture en bout de lice où elle termine son équipement. Heaume mis en place, gantelets tout autant. Lentement elle abaisse la visière faisant le vide dans sa tête. En face d'elle ce n'était plus sa Valentine mais son adversaire maintenant.
Lance saisie, elle fit signe qu'elle était prête. Le signal ne fut pas long à être donné.
Elle talonna Belle Dragonne qui s'élança dans un galop régulier et puissant. Avec technique elle abaissa sa lance et ajusta sa cible. L'implacable comme l'avait surnommée Minerve serait-elle de retour? Peut être à en croire ces éliminatoires. Elle fit mouche, brisant sa lance et envoyant son amie rejoindre le sable de la lice.
Elle revint rapidement vers Kah et descendit de sa jument en ôtant son heaume. Lui tendant son bras pour l'aider à se relever elle lui sourit, rassurée de voir qu'elle ne l'a pas blessée.


Par chute de son adversaire, la dame de Lasson est déclarée vainqueur!

Aller vient ma belle Valentine, je te paie une liqueur. Tu sais de celles qui nous ont fait chanter une nuit devant la tente du Cap et faire d'autres choses dont on ne connaitra jamais la teneur.
_________________
Theraph
Citation:
Douzième duel sous le soleil qui voit s'opposer Finubar Anar, baron de Pérignan, seigneur de Trilla et Theraph, seigneur de Gignat.



Première passe... pour rien. Les rivaux s'observent, se jaugent, s'évaluent. Pas de touche; l'action sera pour plus tard.

Deuxième passe... Les concurrents donnent à nouveau dans le manque d'efficacité. Après s'être élancés depuis leur rang respectif, ils se croisent, lances abaissées... et inoffensives. Nul ne touche. « Jamais deux sans trois » ou « la troisième sera la bonne »? Espérons que ce sera le dernier proverbe qui se verra vérifié!

Troisième passe... Plus de conviction cette fois, au moins chez Teraph! Là où son adversaire ne touche toujours pas, il connaît le succès en brisant sa lance. C'est tout ce qui compte pour l'emporter, la chute n'est pas nécessaire et le baron de Pérignan ne tombe d'ailleurs pas.

Par une lance brisée à aucune, le seigneur de Gignat est déclaré vainqueur!



C'était la première fois que Theraph participait à une joute mais suite à la proposition d'un amis, il se devait de venir. C'est donc avec son expérience en armée qu'il s'y amena.

Son tour arriva, Armée de sa lance sur son destrier il était un peu nerveux mais il était ici pour le plaisir plutôt que la gloire.

Il s’élança donc mais il ne c'était exercé que très peu avant de venir ici, il manqua donc sa cible à la première et à la deuxième passe quoiqu'il fût beaucoup plus près la deuxième fois.

Lors de la troisième passe il sut profiter du destrier difficile à contrôler de son adversaire et l'atteint. Il n'aurait jamais penser gagner cette affrontement mais la chance fait parfois bien les choses.

Il rejoignit son adversaire et releva sa visière

Finubar a écrit:
Il arrêta sa monture lorsque son adversaire vint à lui. Releva sa visière./SPAN>

- Benastrugament Sehnèr! Je m'avoue vaincu, j'espère que vous arriverez loin dans ce tournoi!


Merci bien, j'espère que le destin me permettra de jouter contre vous une autre fois.

Après ces paroles, il quitta la lice en saluant la foule le sourire au lèvres d'avoir gagner à sa toute première joute.
Kelak
Citation:

    Quatrième duel et quatrième duo de novices. Tant Kelak Akap, seigneur de Domazan & de Montmoirac et Charlemagne de Castelmaure-Frayner, prince de France, duc de Bolchen & du Nivernais, vicomte de Baudricourt & de Chastellux, baron de Chablis, Laignes & Thuillières effectuent au Tournel leurs débuts.




    Première passe... Le Languedocien s'élance le mors aux dents! Porté par sa vitesse, il abaisse sa lance et fait mouche : touche et bris, le début ne pouvait pas être plus idéal! Début qui signifie aussi la fin car le jeune prince ne connaît pas les mêmes faveurs : il rate sa cible et choit lourdement au sol – fort heureusement, sans dommage.


    Par chute de son adversaire, le seigneur de Montmoirac est déclaré vainqueur!


quelques heures avant le combat

ainsi donc le jour de gloire était arrivé… ou pas… Kelak n’ayant jamais été très porté sur les armes jugeant que la plume était plus forte que l’épée il y avait peu de chance qu’il aie loin dans le tournoi…mais bon l’important c’était de participer

Il se rendit au panneau d’affichage pour découvrir son adversaire du jour… il reconnu bien vite ses armes et blanchit… mazette je vais combattre une altesse royale…punaise il en a des titres le bougre… fiou…

Après renseignement auprès d’un Noble Languedocien proche parent de son adversaire, Kelak eu confirmation que
Citation:
Rassurez vous, senher celui-ci avait plus de titre que de poils sur le menton…


Mwouais ça ne rassurait pas trop Kelak, qui ne s’était pas inscrits en pré-minime et n'avait pas pour habitude de taper sur un enfant

Enfin quand faut y aller faut y aller

le moment venu


Kelak se dressait a présent sur son cheval, prêt pour le combat, l’assaut était imminent

Un cors retentit pour annoncer que les 2 adversaires pouvaient lancer leur charge. Saisi par le bruit qui était encore plus horripilant que les cris de son épouse en mode reproche, kelak sursauta et planta ses éperons dans sa monture.

Celle ci hennit et se lança dans une folle cavale

cataclop cataclop cataclop une charge digne des plus grands

A mi course, la visière de l’heaume de Kelak retomba devant lui, lui obstruant partiellement la vue.

Nouvelle perte d’équilibre c’est en abaissant sa lance qu’il retrouva l’équilibre il l’inclina à peine plus haut que l’horizontale… l’inclinaison parfaite bien malgré lui et

PAFFFFFFF le prince

Sous le choc la lance se brisa et la prince chuta lourdement

Le cheval s’arreta en fin de course et Kelak tenta de reprendre ses esprits et surtout de comprendre ce qui venait de lui arriver

Ceci fait il descendit de cheval et parti en quête de son adversaire pour vérifier qu’il n’y avait pas de casse.

_________________
Swan
[Les gradins, encore et toujours !]


Il faisait chaud et les joutes continuaient bon train. Les participants défilaient les uns après les autres, en éliminant certain et qualifiant les autres pour la suite. C'était étrange comme les joutes ne se ressemblaient pas. Elle avait trouvé la première palpitante, mais les autres étaient presque monotones, du moins pour elle parce que ceux sur les chevaux ne devaient pas penser cela.

Elle chercha un moment la future maman du regard et sourit. Si son époux s'était qualifié, il allait donc repasser. Elle se leva de son banc et partie se rafraichir dans une des nombreuses buvettes montés pour l'occasion non loin de la lice. Elle devait réfléchir à ce qu'elle voulait. Son oncle adoptif vivait maintenant dans ce duché et pire que tout, il était « honnête » maintenant. Si elle faisait ce qu'elle avait en tête, cela n'allait-il pas lui porter préjudice ?

Elle avala une gorgée du vin qu'on venait de lui servir et grimaça à cette pensée. Non, elle n'avait pas grimacé parce que le vin était de la piquette, il était même plutôt bon, mais bien parce que son oncle avait choisi de se ranger et ça lui faisait drôle. Est-ce qu'elle se rangeait elle ? Non bon alors ... Pour le coup, elle évita de penser à son père adoptif, parce que lui c'était encore pire ! Mais qu'est-ce qu'ils avaient tous ?

Elle posa sa chope sur la planche qui servait de comptoir, fila une pièce au tavernier improvisé, oui oui ça lui arrivait de payer sa consommation et retourna vers les gradins. Elle ne retourna pas où elle était. Comme il y avait du mouvement à chaque joute, elle en avait profité pour se rapprocher de la tribune des nobles. Elle aurait une meilleure vue plus près. Pas meilleurs pour voir les joutes, mais bien pour observer les épouses ou fiancés, bien qu'elle ait déjà jeté son dévolu sur la future maman ...

Ne restait plus qu'à attendre maintenant que le Vicomte fasse de nouveau son apparition. Avant toute action, elle devait faire un repérage. Voir qui les entouraient. Elle était peut-être voleuse, mais pas inconsciente. Elle avait bien vu le larbin de service près du Vicomte lui servir d'escabeau pour qu'il monte en selle. Elle s'était toujours demandé pourquoi certains hommes acceptaient ce traitement, juste pour être « l'écuyer de ... ». Pour elle, c'était comme être un larbin volontaire. Frotter et faire briller la « batterie de casserole » du Maître. Tsss ...

Voilà, elle venait de trouver une place juste à côté de la tribune souhaitée. Restait plus qu'à voir quand allait revenir la poule aux d'ors !

_________________
Deedee
Citation:

    Pour le deuxième duel du jour, un duo de novices : Adeline Cyrielle de Courcy, baronne de-la-Haye-du-Puits affronte Julios, chevalier de l'Ordre Royal de la Licorne.




    Première passe... La baronne normande s'élance et abaisse sa lance une fois parvenue à hauteur de son adversaire. Le tempo est le bon, elle touche. Côté chevalier, la précision n'est pas au rendez-vous, la lance ne touche que le vide. Ainsi Adeline touche mais pas avec assez de conviction pour briser sa lance. En revanche, le coup porté est suffisamment puissant pour que le Licorneux connaisse la joie d'admirer le champ-clos depuis le bas! Pas de blessure, cependant, se remettre sur ses pieds en est facilité.


    Par chute de son adversaire, la baronne de-la-Haye-du-Puits est déclarée vainqueur!


[Quand faut y aller, faut y aller…]

-Baronne, Baronne c’est a vous !
-A moi ? Déjà ? Par Aristote c’est pas possible !


Et pourtant, si si, c’est possible, la Normande ne le sait pas encore, mais si elle est morte de trouille pour l’heure, elle va vite prendre gout a ces « festivités », mais pour l’heure…

-Ou est ma Lance ? Mon cheval est prêt ? Et mon bouclier ? Et…. Vous savez qui sera mon adversaire ?

Pas rassuré ? Voyez-vous ca ? La De Courcy avait affronté des armées, le pire des Tyrans également, et voila qu’elle se sentait terrorisé comme une petite fille devant ce duels. Cherchez l’erreur. Adeline dut le remarquer en voyant la tête de son jeune page, souriant en coin, discrètement, mais juste assez pour lui faire comprendre. Ce n’était qu’un duel après tout. Ce n’était pas comme si elle allait devoir affronter tout une armée… Quoique…

-Hum… bon bon, j’arrive, faites prevenir Damoiselle de Gisors Breuil, apres tout, c’est de sa faute si je suis là, qu’elle se tienne prete a ramasser les morceaux.

[ Sur la lice, quand…. On ne peut plus reculer]

Tu verras, lui avait-on dit, faut juste que tu touche celui d’en face avec ta lance. Facile a dire, quand on se trouve dans els gradins à regarder, mais dans la pratique… dans la pratique ça… C’est autre chose ! Peut être qu’au lieu de sécher les cours de joutes que personne n’avait voulu lui apprendre, elle aurait peut être du faire un peu le forcing pour demander des cours. Et peut être aussi qu’au lieu d’aller guerroyer ou s’affaler dans son bureau a l’ambassade elle aurait du suivre un peu plus assidument les autres joutes et autre rendez vous festifs du a son rang. Mais voila… avec tout ces peut être elle se serait pas en train de trembloter assise sur son cheval, une lance un peu trop lourde dans les mains.
Et maintenant ?

Et bien maintenant…. Faut se lancer ! Le cor annonçant le début du duel retentit et aussitôt, serrant fermement la lance d’une main, le bouclier de l’autre, la jeune Baronne pressa les flancs de sa monture pour un galop sans transition et s’élança sur la lice le cœur battant.

*Surtout, ne pas tomber, surtout ne pas tomber !* se répéta-t-elle inlassablement les yeux rivés sur son adversaire du moment, la lance abaisser jusqu’à….

Etait ce un coup de chance ? Une magnifique maitrise de monture ? Ou celle des techniques de joutes ? Bien que penchant plus sur la chance du débutant, Adeline arriva en bout de courses, aussi essoufflée que son cheval et se retourna pour voir derrière elle son adversaire a terre.
Que c’était-il passé entre ? Elle n’en savait fichtre rien, elle avait fermé les yeux au moment de l’impact. Mais le résultat, et bien… il était là !
Ouaou !!

Voulant s’assurer tout de même que le Chevalier n’avait rien, Adeline fit faire volte face a sa monture pour rejoindre le milieu de la lice et saluer son adversaire.


-J’espère que tout va bien pour vous Chevalier ?
_________________
Hersent
Citation:

    Quatorzième affrontement, nouveau duel cent pour cent féminin et cette fois-ci cent pour cent champenois. Suzette de Florensac, dame de Pars-lès-Chavanges et Hersent d'Ar Sparfel, dame de Maizières & de Vignory se présentent sur la lice.




    Première passe... Sans attendre, Hersent lance les hostilités! Réagissant sans perdre de temps à l'afaissement des drapeaux, elle s'avance, abaisse sa lance, touche et brise! L'avantage est total même si Suzette reste en selle, celle-ci manque d'ailleurs sa cible.

    Deuxième passe... Le rythme diminue d'un cran. Si les deux Champenoises ne se font pas prier pour s'élancer à nouveau, en revanche, elles peinent à se montrer précises : aucune ne touche.

    Troisième passe... La dame de Pars-lès-Chavanges doit prendre ce nouveau passage à son compte pour au moins espérer rester dans la course. A l'image de son adversaire lors de la première passe, elle se montre résolue et efficace, elle touche cette fois la targe de la dame de Vignory et brise sa lance. Hersent, elle, connaît moins de succès en se manquant totalement et en finissant même au sol. La chute sera anodine, la Champenoise ne souffre d'aucune blessure.


    Par chute de son adversaire, la dame de Pars-lès-Chavanges est déclarée vainqueur!


--------------------------------------------------------------


Punaise de punaise et de crotte de bique tiens ! Satané tirage au sort qui la fait combattre son amie et filleule Suzette, ex Louve de son état, comparse de Bourmont... duel fratricide sous le soleil du Languedoc.

Les trois lances avaient été vérifiées et re vérifiées par son écuyère et amie Wendy, tout comme cette dernière avait soigné et apprêté avec attention Korrigan, son fidèle frison.L'armure griffée Klouska était rutilante... vraie boîte de conserve où elle serait très rapidement en sueur et rougeaude comme dans une marmite sur le point de sauter hors du feu.

Mais , même si les joutes n'étaient pas un défilé de mode, jamais la d'Ar Sparfel jouterait sans sa tenue en acier et tissus des Doigts d'Or, on était fashion ou on ne l'était pas, on était accro de la mode ou pas.

Elle avait hésité quant à la coiffure, délirante ou pas, mais devant le regard courroucé de son amie, elle avait opté pour sa tresse traditionnelle, plus facile à glisser sous le heaume que des couettes délirantes. Et puis, une fois le heaume mis, foin des coiffures, n'est-ce pas.

Wendy l'accompagne sur la lice, l'aide à prendre son heaume, se tenant prête à lui passer la première lance.

Angoisse qui noue l'estomac : c'est la première fois qu'elle joutera contre une amie proche, contre quelqu'un de la Maison Bourmont. Elle approche Korrigan du cheval de Suzette, salue son adversaire du jour
 :

Ma Suze... qu'avons-nous fait à Aristote pour devoir nous affronter ainsi ?? Quelle ironie du sort : la marraine contre la filleule, tssss franchement, à part le duduc qui doit être ravi de ce duel, peu parmi notre mesnie doivent être souriants.
Suzette...quel que soit le résultat, même si tu me fais mordre le sable, je ne t'en voudrais pas : l'honneur de Bourmont sera sauf en plus de celui de ton épouvantable tyran de suzerain.


Elle éclate de rire puis donne une bourrade amicale à sa Suze : que la meilleure gagne, avec Force et Honneur car n'oublie pas ma Suze, Louve un jour, Louve toujours !

L'Ar Sparfel fait virevolter sa monture pour prendre place en bout de lice, elle sourit à sa comparse, cherche rapidement des yeux les membres du campement Bourmont & cie, les aperçoit et se sent rassurée. Elle met murmure à l'oreille de son frison leur phrase consacrée Le vent nous emportera où qu'on aille vers la victoire ou la défaite, mais avec honneur, war-arok Korrigan! Puis met sont heaume et se saisit de la première lance, et fait signe à l'arbitre qu'elle est prête au duel.

Et c'est parti comme sur un champ de bataille : fracas des sabots sur le sable qui virevolte en mottes légères, elle fixe l'écusson de son adversaire et à l'instinct frappe très fort à en briser sa lance... hélas sans pouvoir désarçonner sa Suzette qui manque totalement sa cible... ouf !

Retour en bout de lice où Wendy lui donne une seconde lance, moment de concentration malgré la chaleur qui commence à grimper sous le chef d'acier et les protections de fer... pour sûr qu'à la fin elle finira rouge comme un homard... bisque bisque rage ??? peut-être, sûrement, s'il s'avère qu'elle perde ce duel, parce qu'elle est un brin mauvaise perdante la Hersent, mais juste un brin, minuscule brin.

Allez, deuxième passe, on se concentre Hersent, on a la victoire au bout de cette satanée lance, hein ! Mais diantre, quelle chaleur, faut dire que passer en quatorzième position, ça a laissé le temps au soleil de grimper haut et de darder ses impitoyables rayons sur les armures.

Aussi, est-ce en galopant un peu mollement que les deux Bourmontoises se croisent en ne se touchant pas... délicat ballet de ferrailles, de renâclements, de cris et de sabots. Bon, si ce n'est pas pour cette fois, ce sera pour la dernière passe, nom d'un artigot !

L'Ar Sparfel se repositionne, maintenant fermement sa lance, toisant, cachée derrière sa visière, son ex Louve, Korrigan piaffe d'impatience, se rue en avant lorsqu'elle le talonne pour foncer sus à l'ennemi mais, las ! Trois fois las ! Suzette a repris du poil de la bête, du coup légèrement déconcentrée, Hersent lève un peu la tête et...grossière erreur, se retrouve une fraction de seconde éblouie, plus qu'il n'en faut pour ne pouvoir échapper au choc de la lance adverse sur son écusson.

Patatras!, elle a bien tenté de garder son assiette, mais un mouvement brusque dans la foule, combiné à l'éclat intense du soleil, provoquent un écart chez son frison qui manque de se cabrer et termine par un écart qui l'envoie à terre... et pouf ! Je vous le donne dans le mille... le nez dans le sable ! Enfer et damnation, bis repetita, ras le casque de devenir une spécialiste du goûtage de sable de lice.

Bon, celui-là a la saveur douçâtre du Lot qui coule près du campement, nettement plus croquant que le sable crayaux du Val de Loire. N'empêche qu'elle a perdu l'Ar Sparfel et elle peste intérieurement, elle râle même, pardi ! Qui aime perdre, hein ?? Même contre une personne chère ?

Donc, Hersent se retrouve le nez dans le sable, parvient à se redresser et aidée par Wendy, se libère de ses gantelets , son heaume ayant voltigé plus loin suite à la chute. L'essentiel est de n'avoir que son orgueil blessé : pas de chairs entaillées cette fois, uniquement des bleus en perspective.

Elle claudique, ben faut bien culpabiliser la Suzette quand même sinon ce ne serait pas drôle, vers son adversaire pour la féliciter 
:

Bravo ma Suze, tu as failli envoyer ad patres ta marraine et ton ex Capitaine... beau tableau de chasse, n'est-ce pas ? Et hop culpabilité ronge le cœur de la filleule ! Plus sérieusement, ma belle, félicitations et surtout va le plus loin possible dans ce tournel... pour Bourmont, pour la Champagne, et accessoirement pour ton suzerain, le tout avec Force et Honneur !

Tu crois que nous avons mérité une petite coupe de champagne bien frais ??? Ou alors un verre de mirabelle, apportée par mon invité lorrain ???

C'est en papotant et en riant que les deux champenoises, leurs montures tenues par le licol, regagnèrent leur campement pour un décarapaçonage et un décrassage bien mérités.
_________________
Aeglos.
Citation:

    Pour ce onzième duel, place à la jeunesse! A droite, Ellesya de la Louveterie, duchesse d'Amboise & de Luynes, vicomtesse de Montbazon, baronne de Vouvray; à gauche, Aeglos d'Orkney-Brecey, seigneur de Montpeyroux.




    Première passe...Il y a un adage qui dit que bon sang ne saurait mentir. Avec deux parents chevaliers et anciennement et respectivement Maître de la Ligue des Joutes et Grand Ecuyer de France, la duchesse d'Amboise a la joute dans le sang. Elle le prouve aujourd'hui en s'élançant à peine les drapeaux baissés. Rapide, précise, efficace, elle ne laisse pas le temps à son adversaire normand de prendre ses marques : elle abaisse sa lance au moment opportun, touche la targe, brise le morceau de bois effilé et peint et envoie le seigneur de Montpeyroux au sol. C'est la seule réalité concrète que celui-ci connaîtra pour son premier tournoi : il n'a pas pu toucher mais s'en sort sans dommage.


    Par chute de son adversaire, la duchesse d'Amboise est déclarée vainqueur!


Et voila, l'heure n'etait plus à la preparation, mais à la joute. Il ne savait pas comment ça allait se passer, mais il fera de son mieux, quoi qu'il arrive. Le jeune seigneur monta donc sur son destrier aidé par ses hommes, avec cette armure sur le dos, le moindre mouvement etait extremement compliqué, et monter ainsi equipé ce revelé de l'exploit, pour ne pas dire purement et simplement impossible à executer. Il s'avança donc vers la lice, equipé et armé, observant les passes qui se deroulé, son tour n'etait pas encore venu. Reperant des tetes connues, enfin, disons plutot des blasons connus, car les tetes n'etaient pour l'heure pas vraiment visible, encore heureux, le sport se serait transformé en combat à mort si cela avait été le cas. Il observa donc les concurents, essayant de voir qui gagnerait ou non, ses estimations n'etant pas vraiment fiable, inexperimenté, c'etait surtout fait au petit bonheur la chance, mais apres tout, cela ne derangeait personne, il passait juste le temps en essayant de ne pas trop se mettre la pression pour sa premiere joute.

Treve de reverie, c'etait maintenant son tour d'entrer en piste, il ne connaissait pas son adversaire, bien qu'ayant deja entendu son nom quelques part, bien qu'il ne se souvienne pas d'ou, peut etre en normandie, ou à l'heurauderie, enfin, ce n'etait pas vraiment important pour l'instant. Salutations faites, il fallait se lancer. Drapeau baissé, et il faudrait se lancer, il se prepara, attendit le signe, se tenant pres à taloner son cheval et se lancer.

L'arbitre donna le signal et le jeune seigneur se lança, baissant sa lance, visant et se preparant à frapper son adversaire... Mais ce fut celle-ci qui le frappa avant qu'il n'ai eu le temps de le faire. Surpris par le choc, son coup manqua la duchesse, et destabilisé, il chuta de cheval. Nouveau choc, bien plus à l'ego qu'autre chose. Il compris rapidement qu'il avait perdu et que les joutes etaient maintenant fini pour lui. Perdre aux eliminatoires, à ses premieres joutes, c'est bien mal commencer, mais bon, comme dit l'adage, qui commence mal fini bien, esperons que l'avenir le montrera.
Il se releva donc et fit signe que tout allait bien puis se dirigea vers sa tente, non pas sans avoir salué la vainqueur. Bien qu'il n'etait pas des plus heureux de perdre, il fallait avouer qu'elle avait été tres efficasse, il ne lui manquait plus qu'a aguerrir de l'experience et s'entrainer, et qui sais, un jour il aurait peut etre sa revanche.

_________________
Charlemagne_vf
Citation:

    Quatrième duel et quatrième duo de novices. Tant Kelak Akap, seigneur de Domazan & de Montmoirac et Charlemagne de Castelmaure-Frayner, prince de France, duc de Bolchen & du Nivernais, vicomte de Baudricourt & de Chastellux, baron de Chablis, Laignes & Thuillières effectuent au Tournel leurs débuts.




    Première passe... Le Languedocien s'élance le mors aux dents! Porté par sa vitesse, il abaisse sa lance et fait mouche : touche et bris, le début ne pouvait pas être plus idéal! Début qui signifie aussi la fin car le jeune prince ne connaît pas les mêmes faveurs : il rate sa cible et choit lourdement au sol – fort heureusement, sans dommage.


    Par chute de son adversaire, le seigneur de Montmoirac est déclaré vainqueur!


Le combat. Faut-il s’appesantir sur une défaite cuisante et humiliante ?
L'Infant répondrait que non, mais ne fera que cela.
Monté sur un cheval, affublé d'une armure frappée d'aigles bicéphales, Charlemagne de Castelmaure s'était trouvé profondément décalé. S'il aimait à être adulé, craint, respecté, centre des conversations, il n'avait pas un attrait particulièrement prononcé pour le grand spectacle, et moins encore s'il devait en être l'acteur.
Toutefois, la joute était le divertissement noble et viril par excellence, et si le Von Frayner trouvait plus d'intérêt à une chasse, en ce que l'adversaire finit dans une assiette, il s'était résolu à se plier à l'exercice. Ce serait sa première apparition en lice. Peut-être la dernière.
Le jeune héritier s'était laissé vêtir sans pudeur par son écuyère, relativement habile. Il n'avait pas même eu à la faire fouetter, à son grand dépit. Cela n'augurait pas forcément une victoire. Il commencerait le combat d'un air maussade.

Jeune mais assuré par des années d'enseignement auprès de Maîtres d'Armes d'une rare expérience, Charlemagne arriva donc en lice, fier et droit. Il tendit la main, et récupéra la lance que lui tendait Orlane de Sars. A son extrémité, nul linge, nulles couleurs. L'Aiglon ne joute pas pour une femelle. Si la tradition a de la superbe, elle est futile, et l'Infant la tient pour humiliante à l'égard des épouses auxquelles l'on préfère les maîtresses.
De ses cuisses, il serre sa monture. Il regarde son adversaire : un Seigneur.
Lorsqu'on lui avait annoncé, il n'avait pas sourit. Être vaincu par la basse noblesse serait plus triste encore, et de fait, il s'attendait clairement à choir, sans craindre l'atterrissage.
Montjoie annonça le départ, et le Prince frappa des deux, lance droite et tendue.

C'est le bordel. Aveuglé par la chevauchée, étourdi par le poids de l'arme, retenu par celui de l'armure, l'Infant se perd un instant, et il est déjà trop tard. Il n'a pas le temps de crier de sa voix muante un "Mort aux Cons" bien senti que son écu se fait éclater par une lance qui se brise.
Sous le choc, les cuisses doivent alléger leur étreinte, et l'Aiglon tombe par l'arrière.
C'est lourd. Il a mal, un peu, mais se relève.
Il regarde les gradins, honteux, confus. Il a honte, car même si les nobles et les guerriers à choir sont légions, lui, c'est le fils de Guise et Béatrice. Il n'a pas le droit de tomber. Jamais. Même lors d'une joute. Surtout lors d'une joute. Il inspire, relève son heaume, puis attrape sa lance qu'il jette sans ménagement dans les bras de la Sars.


Au campement !

C'est un ordre, méprisant, et haineux. Elle sera sans doute châtiée, car il est certain que si le Castelmaure a perdu, c'est que son écuyère l'a mal préparé. Ce n'est pas la faute de l'adversaire, pas celle du Prince - nooon - mais bien celle de la gamine.
Se conformant à contrecoeur à l'usage, l'Infant salue le Seigneur.


Félicitations. Vous pourrez vous vanter d'avoir vaincu un Prince de France.

C'est glacial, et sans demander son reste, Charlemagne s'en retourne à sa tente. Là, il rage. L'on défait son armure, on le désarme, l'on porte son bain de bois, mais en chemise et en braies, l'Aiglon ne prend pas encore la peine de se laver.

Dites à Kehlen et à Fervac que je veux la tête de ce seigneur de rien du tout. Qu'ils se démerdent. Mais pas maintenant, par respect pour notre hôte.
Que l'on fonde mes armes. Faites en des hanaps : mes ennemis s'empoisonneront dans ma défaite.


Enfin, le Prince se passe un linge sur le front et s'allonge sur une couche inconfortable.

Je n'ai plus à jouter. Que quelqu'un demande au Vicomte s'il nous est loisible de crécher au village.
Et j'ai faim. Ce soir, nous mangerons du cheval.


Ce ne sera jamais que le troisième du mois.
_________________
ellesya
Citation:

    Pour ce onzième duel, place à la jeunesse! A droite, Ellesya de la Louveterie, duchesse d'Amboise & de Luynes, vicomtesse de Montbazon, baronne de Vouvray; à gauche, Aeglos d'Orkney-Brecey, seigneur de Montpeyroux.




    Première passe...Il y a un adage qui dit que bon sang ne saurait mentir. Avec deux parents chevaliers et anciennement et respectivement Maître de la Ligue des Joutes et Grand Ecuyer de France, la duchesse d'Amboise a la joute dans le sang. Elle le prouve aujourd'hui en s'élançant à peine les drapeaux baissés. Rapide, précise, efficace, elle ne laisse pas le temps à son adversaire normand de prendre ses marques : elle abaisse sa lance au moment opportun, touche la targe, brise le morceau de bois effilé et peint et envoie le seigneur de Montpeyroux au sol. C'est la seule réalité concrète que celui-ci connaîtra pour son premier tournoi : il n'a pas pu toucher mais s'en sort sans dommage.


    Par chute de son adversaire, la duchesse d'Amboise est déclarée vainqueur!


Point d'étonnement, la jeune duchesse avait été désignée pour les éliminatoires.
Elle avait beau savoir que c'était le hasard, elle aimait à s'imaginer le pire, pour n'avoir aucune mauvaise surprise.
Lorsque le tournoi fut en passe de débuter, elle termina de s'armer avec l'aide d'un de ses gardes. Miguaël était avec leur marraine, Rehaël devait certainement seconder Guillaume - du moins, c'est ce qu'elle pensait –, Anthoyne serait un mauvais choix vu leur dernière discussion à Maillé et Marc, son nouvel écuyer, était sur les routes et n'avait pu l'accompagner. Cette dernière absence la contrariait particulièrement. Ca aurait été l'occasion de renouveler leur pari, à savoir que si elle parvenait à vaincre lors du premier duel, il se grimerait en duchesse et passerait la journée ainsi. Le risque pour lui était faible mais elle savait que progressivement elle s'améliorait et n'était pas prête à baisser les bras. Pour que sur la lice, elle soit connue pour elle-même et non plus pour ses parents.

Malgré ce désir, Amboise approcha du champ clos l'esprit serein. Carnage était quiet également.
Le morveux qu'Anthoyne avait décidé de soutenir venait de mordre la poussière ce qui lui arracha un sourire tout sauf aristotélicien. Ce n'était pas tant contre le fils de Beatriz - elle avait sincèrement apprécié cette dernière - mais à cause des sentiments ambigus nés des décisions de son bien-aimé cousin que le jeune prince incarnait à cet instant dans son esprit.
Vint le tour d'Aimelin, qu'elle suivit avec beaucoup d'intérêt après avoir jeté un coup d'oeil en tribunes dans l'espoir de voir la compagne du Seigneur d'Etampes-sur-Marne. Elle avait toujours mauvaise conscience d'être partie sans prendre congé d'eux, bien des semaines auparavant.
D'autres passes d'armes suivirent, lui faisant oublier la chaleur et le poids de l'armure. Vint le duel précédent le sien, le nom d'une des concurrentes l'intéressa. Etait-ce la mère ou une parente du Gabriel ayant envoyé une délégation à Amboise pour lui porter une requête inattendue ?

Enfin, son heaume recouvrit sa tête et elle trouva sa place en bout de lice. Le puissant destrier s'élança sous son impulsion et elle tâcha de tirer les leçons de ses précédents tournois même si elle n'en avait pas encore beaucoup au compteur.

La course fut rapide et étonnement facile, lui sembla-t'il. Carnage ralentit sa course et elle rugit un coup derrière la visière avant de la relever et se débarrasser du tronçon de bois tendre.
Elle s'était qualifiée ! Tout le reste ne serait que bonus, ainsi voyait-elle les choses avec son humilité de novice.
Un sourire radieux aux lèvres, elle adressa un signe à Boudicca. Puis cédant la place aux tournoyeurs suivants, elle s'en fut encore saluer son adversaire malheureux. Le remercier pour la passe d'armes lui semblait malvenu puisqu'il ne l'avait pas touché, aussi opta t'elle pour un propos plus diplomate agrémenté d'un sourire franc.


J'espère que nous aurons encore l'occasion de nous croiser afin que vous puissiez prendre votre revanche.
_________________
Castelreng
Citation:
Novices à nouveau, le tirage au sort donne dans la répétition pour ce huitième duel. D'un côté, Faran de Louvelle & d'Harlegnan, comte de Beaumont-sur-Oise, baron de Confolens & de Mérindol; de l'autre, Castelreng dit du Cougain, seigneur de Cordes & de Marseillan.




Première passe... Les jouteurs s'élancent! Pour ses débuts, le jeune comte héritier des Louvelle et des Harlegnan ne connaît pas le succès, s'il abaisse sa lance, c'est pour ne pas toucher. Côté Languedocien en revanche, c'est tout le contraire : Castelreng fait mouche en touchant la targe et en brisant sa lance dessus. Et la résolution est là : le choc fait s'envoler Faran de sa selle! Plus de peur que de mal, le jeune homme se relève indemne.


Par chute de son adversaire, le seigneur de Cordes est déclaré vainqueur!



En lice, juste avant le duel

Son destrier était à piaffer d’impatience lorsque son écuyère lui remit son casque. Et quel casque !! Le panache qu’il lui avait demandé dépassait toute….. Non non pas ses espérances non … tous son désespoir ! Tudieu il était…. Pas discret du tout ! Elle avait du utiliser toutes les plumes de flamands roses qu’il avait réservé au départ pour les écritures de sa Suzeraine ! Il était... Rose !! Le prenant, car il n’avait d’autre choix, il lança un regard style « tu me le paieras toi » même si elle n’y était après tout pour rien et s’y cacha dessous. A son bras gauche était accroché non pas un ruban mais deux. Le rose de la Comtesse Vanyel et un couleur crème qu’une Belle Ingénue lui avait cédé. Le jeune Guillaumain lui passa bouclier puis lance. Il était à présent fin prêt.

D’une pression de la cuisse, il guida sa monture au bord de la lice.


Et c'est parti !

Après quelques instants, départ fut donner et il talonna son destrier qui parti comme une flèche. Lance menaçante en avant il fixait l’adversaire le voyant se rapprocher de plus en plus. Bouclier prêt à parer la lance adverse, celle-ci se baissa et donna l’occasion au Ténébreux coiffé de rose bonbon de frapper. Ce qu’il fit, brisant sa lance en allant toucher la targe du Comte. De part la vitesse des deux destriers, le choc fut violant et l’on put voir un Comte voler.

Castelreng fit ralentir sa monture, ne réalisant pas toute suite qu’il avait remporté ce duel. Sous sa carcasse de fer il suait tant qu’il avait l’impression d’être dans une bouilloire. Il ota et jeta son casque alors que son écuyère et son jeune dròle arrivaient pour l’aider à démonter et afficha un franc sourire quand le résultat fut annoncer.Une fois sur pied il alla au devant de son adversaire qui s’était déjà relevé et lui tendit la main pour un salut amical.


Pas trop de mal j’espère votre Grandeur ? A charge de revanche peut-être ...
_________________
Julios
Citation:

    Pour le deuxième duel du jour, un duo de novices : Adeline Cyrielle de Courcy, baronne de-la-Haye-du-Puits affronte Julios, chevalier de l'Ordre Royal de la Licorne.




    Première passe... La baronne normande s'élance et abaisse sa lance une fois parvenue à hauteur de son adversaire. Le tempo est le bon, elle touche. Côté chevalier, la précision n'est pas au rendez-vous, la lance ne touche que le vide. Ainsi Adeline touche mais pas avec assez de conviction pour briser sa lance. En revanche, le coup porté est suffisamment puissant pour que le Licorneux connaisse la joie d'admirer le champ-clos depuis le bas! Pas de blessure, cependant, se remettre sur ses pieds en est facilité.


    Par chute de son adversaire, la baronne de-la-Haye-du-Puits est déclarée vainqueur!


Finalement, après l'attente, vint enfin le grand moment.
Il y avait si longtemps que le chevalier n'avait pas jouté qu'il se demandait si saurait encore s'y prendre convenablement.

Revêtu de son armure briquée avec soin, Julios eut même un choc en la voyant si exempte de tâche, rien qui puisse le déconcentrer cependant - quoi que, ce pourrait toujours être une raison valable en cas de défaite.
Bref, il s'avança, attrapa son casque à cimier que lui tendu son écuyer et s'en coiffa en attendant le signal du commencement.

Bien qu'étant assez serein au commencement, le chevalier failli s'étrangler en suivant les faits et geste de cet espère de héraut. Non seulement, il avait osé afficher ses armes sous un style plus moderne - il y tenait à son blason de l'époque - mais en plus il le présentait comme une novice ? Il ne manquait pas de toupé celui là. Certes il y avait - très (trop) - longtemps qu'il n'avait pas jouté mais bon, il avait quand même fait choir le grand maître du Temple à l'époque (il y avait des années de cela).

Malgré tout, il ne rata pas le début et lança son destrier.

...

Bizarre songea t-il en reprenant rapidement conscience, plus d'horizon, pas de canasson sous le fondement... Le temps que tout se remettent en place, il entendit une voix venant d'en haut qui semblait lui demander... s'il aller bien ? Ça semblait être ça. Il se fit un devoir de répondre en se redressant laborieusement

Eh bien, pour tout dire... euh... j'ai connu un peu mieux.

Finalement, son écuyer vint à sa rescousse pour l'aider à se mettre debout, c'est que ses armures pèsent leur poids. Cela laissa un peu de temps au courbaturé pour reprendre complétement ses esprits. Surement l'armure se disait-il, pas l'habitude d'être aussi propre et bien huilée, manque le frottement de la rouille, suffisant pour modifier la position et dévier la lance, le calva de la veille aussi qui n'avait pas du faire du bien, et la contrariété à cause de ce héraut et ... Groumpf ! Peut être trop vieux pour ça tout simplement pensa t-il un instant avant de balayer cette ineptie d'un revers de main imaginaire.

Baronne, toutes mes félicitations.
Je dois bien reconnaître que je n'étais pas à la hauteur sur cette lice.
Dit-il à la cavalière qui le surplombait du haut de son canasson.

Je suis tout de même un peu déçu d'avoir mordu si vite la poussière, une seule passe et me voilà hors jeu. Pour un peu, je serais tenté de vous re-provoquer en duel lors d'un autre tournoi pour rattraper ce coup là. Un ami du nord m'a aussi parlé d'une coutume de sa province pour être quitte mais ça me semble assez peu chevaleresque... Faut dire que je n'ai jamais bien compris la moindre coutume des gens qui se trouve au nord de Lyon.
_________________
Geronimo2751
Citation:

    Pour le septième duel, deux hommes. D'une part : Gérault de Gaudemar, vicomte de Monestier-de-Clermont, baron de Mornant & du Glaizil, seigneur d'Anthon; d'autre part : Damian de Castel Vilar, seigneur de Mugron & de Villecomtal.




    Première lance... pour s'observer et jauger l'autre. Les deux jouteurs s'élancent mais n'accomplissent rien de plus : aucun des deux ne touche. Un coup pour rien.

    Deuxième lance... plus d'action ce coup-ci? Eh bien non, c'est le même manège que précédemment, les joutes courtoises n'ont jamais aussi bien porté leur nom, personne n'a souffert – sauf les spectateurs –, merci!

    Troisième lance... Trêve de courtoisie! C'est maintenant ou jamais, il faut forcer la décision! Les adversaires semblent s'activer davantage, côté lyonnais au moins. Le vicomte abaisse sa lance avec plus de résolution, suffisamment pour toucher et briser. En face, toujours pas de succès puisque la lance rencontre le néant pour la troisième fois consécutive Mais au moins le Gascon reste en selle.


    Par une lance brisée à aucune, le vicomte de Monestier-de-Clermont est déclaré vainqueur!



Damian de castel Vilar ? Le monde est vraiment tout petit… te rappelles-tu de Riwenn ? Non ? Il m’aidait beaucoup quand j’étais maréchale d’arme en charge de la marche de Gascogne. C’est son père… m’étonnerait d’ailleurs qu’il ne soit pas dans les parages.


Devait-il signifier à sa femme qu'il n'avait aucun souvenir de l'identité de son futur adversaire ? Elle visiblement s'en souvenait très bien.
Il fallait dire que les noms ça n'était pas son fort ... par contre les visages ça il s'en souvenait. Manque de chance il ne verrait pas celui de son adversaire ou alors cela signifierait que le combat aura été des plus rudes.

Bon il était temps de se préparer, aidé par ses vassaux ils revêtirent leurs armures. Chose plutôt acrobatique tant le nom de sangle et de lien était important et la mobilité passablement réduite. Non pas qu'une petite course ou quelques pompes ne fut pas possible, mais plutôt que faire un lien dans le dos avec des gantelets devenait sportif !!
Bref, gambison doublé en place et lacé, ils se parèrent de leur harnois pour aller cuir en attendant leur tour sous le soleil qui chauffait l'atmosphère.

En selle, il sorti la pièce de tissu qu'il mettait dans heaume pour évier d'avoir le contact du métal tour à tour bouillant en été et glaciale en hiver pour s'essuyer le front. Au delà de l'effort que constitué le port de la lance, jouter en plein été était un vrai calvaire quand le soleil était au rendez vous, mais qu'à cela ne tienne il en avait vu d'autre.

Attendant son tour le vicomte regardait sa femme pour détecter dans ses yeux ébènes une quelconque doute ou peur, mais elle était impassible, observant les jouteur.
Jusqu'à que vint son tour.

Gérault se mis en Lice.

_________________
en cours de réfection
Pour ma patate
Alcyone
Dans les gradins

Un rapide coup d'oeil au programme de la journée...
Fichtre! Mais c'est pas vrai, ça! Pourquoi fallait-il que deux amies se retrouvent si tôt dans la compétition face à face!?
Kah, contre Pti, bah bravo!

Kah, en tant que fille spirituelle, amie fidèle, confidente, vassale et tant d'autres choses, avait tout de même sa préférence pas du tout objective.

Mais ce fut en vain qu'Alcyone s'époumona à hurler
"KAAAAH!!!!"... Son adversaire eut le dessus sur elle... Grmbl... C'était sans doute à mettre sur le compte de l'inexpérience de sa vassale... Faudrait créer une lice chez les Salmo Salar, histoire de s'entraîner en famille...
_________________
Zoyah
[Dans les tribunes ...]


« Coupez cordes et heurtez bataille quand vous voudrez !
Coupez cordes et heurtez bataille quand vous voudrez !
Coupez cordes et heurtez bataille quand vous voudrez ! »



Voici venir le temps des tournois, qui à la belle saison, attirent une foule bigarrée et de tous horizons se passionnant pour les combats de chevaliers. Toute la Noblesse de France semblait s'être donné rendez-vous au Tournel, tranchant d’une manière presque cruelle avec la petite noblesse berrichonne, tapageuse et peu éduquée à laquelle Zoyah était habituée. Les tribunes étaient bondées ainsi que les abords de la lice. L'impressionnant déploiement de bannières faisait écho à l'harnachement coloré des chevaux, Eux-mêmes n’avaient rien à envier aux parures des nobles dames. Marchands de gâteau et vendeurs de fruits proposaient ici et là leurs produits aux badauds pressés comme des citrons. Des voleurs à la tire se faufilaient certainement dans la cohue, l’œil à l’affut d’une bourse bien ronde pendant à la ceinture d’unhnégligeant.

Zoyah avait remis entre les mains du hasard les rencontres publiques avec le Resplendissant. Cependant, elle bousculait bien volontiers le destin lorsqu’il s’agissait d’aller l'enquiquiner en d’autres lieux à l’abri des regards indiscrets. Aussi, elle se présenta le jour des premiers affrontements, celui où le jeune Charlemagne allait faire son baptême de joutes, avec l’incertitude d’avoir le chevalier à ses côtés pour y assister. Elle s’était frayé un chemin à travers la foule excitée pour rejoindre les tribunes. Son jeune fils avait émis le souhait d’assister au spectacle sur le bord de la lice en compagnie d’un valet chargé de le surveiller de près. Elle était drapée d’une robe fort simple en drap des Flandres azur qui moulait parfaitement son corps jusqu'aux hanches et dont le seul ornement ostentatoire était les fines broderies au fil d’or qui rehaussaient le col et le bord des manches en y dessinant des oiseaux. Elle enveloppa d'un coup d’œil rapide l'ensemble du décor avant d’aller s’asseoir sur les premiers bancs à l’avant des tribunes. Son regard se braqua sur le Tref des Silly y cherchant la présence de Henry qu’elle n’avait toujours pas croisé. Elle s’y attarda à peine cinq secondes, les trompes avaient sonné le début de l'affrontement entre les deux premiers seigneurs. Elle délaissa le premier duel et considéra alors son jeune garçon dont s’étaient les premières joutes avec un sourire attendri sur les lèvres. Stoïque, le mioche s’agrippait à la balustre avec des yeux grands ouverts pour ne pas en perdre une miette. A peine il sursauta lorsque les lances heurtèrent les boucliers en un bruit de fer devançant un éclat puissant suivi d’un cri bref de la foule. Perdu dans son admiration toute maternelle, la jeune femme en avait oublié, et le duel, et Iohannes. Ce fut le cri de joie d’une épouse qui la ramena à la réalité.

Les affrontements se ressemblaient beaucoup et généralement, elle les vivait ainsi.
Les chevaliers dans leurs lourdes armures étaient bien souvent montés sur d’énormes chevaux pouvant supporter le poids de tout l’attirail. Certains jouaient avec les nerfs de leur adversaire en se dirigeant avec peu de précipitation au bout du pré en exaspérant le concurrent. Ils se positionnaient, éperonnaient leur monture dont le lourd galop chargé de fer en passant sur la terre durcie résonnait jusqu’au cœur. Puis c’était le choc, violent, terrible. Un cri énorme jaillissait alors de toutes les poitrines. Les lances frappaient, parfois se brisaient. Les cavaliers pliaient, encaissait, parfois vidaient les étriers en tombant lourdement au sol.

Ce fut le tour du jeune Charlemagne.
Une volonté inflexible enfermée dans le corps d’un adolescent.
Personne ne le donnait gagnant, et à juste titre.
Les deux cavaliers fonçaient l'un vers l'autre avec une ardeur accrue, quoique leur inexpérience sautait aux yeux. Le choc fut violent et la lance du seigneur Montmoirac éclata aussi sûrement que l’orgueil du jeune Prince. Ce dernier fut littéralement arraché de sa selle et projeté au sol.
Game Over.
Le visage opalin et jusque là impassible de la baronne s’anima d’une légère grimace. Elle avait souhaité au prince de tenir au moins deux passes. Tant pis ...

_________________
Helene.blackney
[Dans les tribunes]

J'étais en transe, mi padre el gato allait jouter mais quand je ne le savais. J'étais prête à attendre sous la pluie pour le voir, j'avais tellement de bons souvenirs lorsqu'il m'emmenait à ce que j'appelais à l'époque "la zoute". Je m'installais dans les tribunes, en bonne place pour le voir. Pas de banderoles à son effigie, mais j'avais préparé dès le matin ma voix pour crier. Il avait dit un jour que je lui faisais honte à crier comme une vache, et que j'étais bien la digne fille de ma mère. Peu importe, je serais là pour lui! Il n'y avait pas de marrons chauds alors j'avais prévu le coup avec des mirabelles, doux fruit auquel je m'habituais pour faire honneur à mon futur époux. Je vis la bannière de mi parraing de Gaudemar, ah si je ne faisais pas honte à mon père le chat j'avais toujours mon parraing! Allez plus vite! Mais qu'est ce qu'il fait...Mais c'est n'importe quoi, argg, oui, oui et ouiiiiiiiii. Il avait gagné la joute. Je piétinais de joie, les bras levés, si parraing gagnait mi padre n'en ferait qu'une bouchée.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)