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[RP] La Lance du Lot - taverne éphémère

Perrinne
Legion ? Non... tout juste une équipe de soule du moins parmi les connus.
Mon père trouvait les normandes, et pas qu'elles, assez accueillantes semblait il. Et a meme recueilli les fruits qui lui étaient confiés.

Mais à vous entendre... vous devez connaitre Arutha, mon plus jeune frere. Lui, il est un "vrai". Un Gisors et un du Breuil, de sang.


Vrai que Vinkolat avait semé et pas qu'un peu. Il avait été connu en Normandie et sur les trajets de ses voyages pour sa galanterie et son aisance à tourner le jupon. Et si sur la fin il s'était assagi, il n'en demeurait pas moins qu'ils étaient 11, non 10 maintenant, à porter le nom.
Père merveilleux qui ne distinguait pas le sang et préférait délaisser paris et le Louvre, les ors et honneurs de pairs et autres charges officielles, pour s'occuper de la nichée, les emmenant par mont et par vaux à l'assaut de Quetes improbables mais habilement encadrées. Enfance merveilleuse que celle là combinée à son apprentissage auprès de sa belle-mère, plus sévère, tout aussi titrées et chargée, mais qui trouvait toujours un instant pour répondre à ses nombreuses questions, la menant là où elle avait officié, en Normandie, à la tete de l'institution, et maintenant dans son Ordre. Gisors-Breuil, fiere d'en etre, mais aussi ... Perrinne, elle.

N'oubliant cependant pas ses bonnes manières, elle revint à l'orleannais.


Merci... Ta Grace ...
Que buvez vous ? Y a t il quelque chose de doux mais point liquoreux que vous me conseilleriez ?


Bah oui, elle n'allait pas non plus dire "Lexhor", il ne l'y avait pas autorisée, et elle ne le cotoyait au final que à Saint Antoine où il n'occupaient pas le meme rang hierarchique d'ailleurs. D'où le "orleans" spontané qui lui était venu aux lèvres.
Maud
Elle avait faim.
Pas de cette faim quotidienne rythmée par les heures de l'aube à la soirée.
Non, la faim de loup comme après une chevauchée, un effort physique, un combat.
Une bénédiction pour la jeune bourguignonne au terme de son périple.
Parce que c'en était un de parcourir les routes poussièreuses jusqu'au Languedoc.

Elle avait pris son temps, juchée sur un des seuls chevaux qu'elle possèdait. Offert par Eusaias, il y a bien longtemps pour la Course de Dijon. Une bête qu'elle appela " Falco" en souvenir de sa capture au Nord de Dijon.

Elle , petite chef maréchale tenace en sabots avait gardé en mémoire l'image du manchot, tranquille, à l'arrêt sur son palefroi de combat.

Au fil des étapes , de la découverte du Lot.. et de l'amorce des Cévennes, Maud s'était gavée de paysages et de pain rassis mouillé d'eau.


Trouver le Tournel et le lieu du Tournoi ne fut pas bien difficile. Il lui suffit de repérer charrettes remplies de victuailles, ou d'armes. Ecuyers, serviteurs.. Et plus en avant , des oriflammes se dressaient.

Une ville en soi. C'était le Tournoi où aller. La crème des jouteurs du Royaume y seraient. Son ventre gargouillait d'aise à l'idée d'être rassasié. Après une ou deux questions, elle avisa l'Auberge de la Lance, confia son "Falco" à un serviteur et entra.

Le passage de la lumière aveuglante du soleil à l'obscurité fraîche lui fit plisser les yeux, et elle attendit quelques secondes avant de bouger et de distinguer les silhouettes. Ca papotait sec et du beau langage.

Bien le bonjour à vous . Et parce qu'il faut bien se présenter . Sa suzeraine lui avait assez répété.. Maud saint Anthelme, dame de Beaumont de Bourgogne. Misère, comme ça sent bon ici!
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ellesya
La jeune femme remercia le tenancier d'un sourire alors qu'elle prenait le verre qui lui était offert.
Découverte de gens, de saveurs, d'épreuves. Elle savait déjà qu'elle ne regretterait pas d'être venue. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait été si joyeuse et enthousiaste.
Les arômes envahirent son nez puis sa bouche alors que son ouïe et sa vision étaient toujours attachés à suivre la discussion. A la mention du séminaire, elle opine légèrement du chef. Ayant elle-même enseigné au séminaire primaire, elle pouvait imaginer ce par quoi il était passé même si, pour elle, l'investissement auprès de l’Église avait pris une autre tournure et s'était entaché de diverses vilenies commises par des jaloux et des mauvais esprits.

Elle ouvrit la bouche pour oser d'autres questions, ravie d'avoir un interlocuteur intéressant, lorsque Perrine s'invita. Loin de l'ennuyer, cette arrivée lui fit plaisir. Les deux hommes se chargeaient de l'accueillir aussi se limita-t'elle à présenter un visage avenant et réjoui. Puis prit la parole.


J'ai eu le plaisir de faire la connaissance de votre frère Arutha lors de la guerre. Il m'a aimablement soutenu lorsque je devins son homologue diplomatique au sein du conseil de Régence en Berry.

Elle leva légèrement son verre et reprit.

Il s'agit d'un Rocheblave, si j'ai bien compris le nom.
Je ne le qualifierais pas de doux, mais le tenancier ici présent pourra certainement vous offrir son conseil. A moins, évidemment, que Sa Seigneurie ait quelques idées sur la question.


Ellesya termina sa phrase qu'une salutation toute sauf maniérée retentit. L'espace de toile accueillait une nouvelle venue. Pas inconnue.
Souvenirs variés et sentiments mitigés. Même si elle pouvait maintenant comprendre certaines choses envers Marine, elle n'avait pas tout à fait oublié les multiples sous-entendus ou propos désobligeants quant à sa vertu.
Signe de tête en guise de salutation à la désormais « Dame ».


Le bon jour à vous, Maud. J'espère que vous allez bien.
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Niall
Ah tiens ... Sa promise? Ici? Première nouvelle ... Il ne s'attendait pas à la voir.
M'enfin puisqu'elle était ici au moins qu'elle vienne le voir. A croire qu'elle faisait semblant de ne pas le reconnaitre.


Bonjour Maud de Saint Anthelme, Dame de Beaumont en Bourgogne. Dites donc ma promise on ne vient pas dire bonjour à son aimé? Je le prendrais presque mal.
A moins que ce ne soit la pénombre du lieu qui ai fait que vous ne m'ayez pas reconnu.


Si c'était pas malheureux ça. Il devait tout faire .... Niall laissa échapper un grand soupir.
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Maud
Ses yeux s'accoutumaient peu à peu à l'obscurité et heureusement qu'elle avait donné son nom tout de suite. Première voix et première silhouette. Elleysia.. Mais bien sûr. Un large sourire fleurit sur le visage de Maud.

Oh elle se souvenait de la protectrice de Marine ... La petite peste qui les avait accompagnées dans le Sud et que Elleysia avait pris sous son aile. Il suffisait de se rappeler le parti qu'elle avait pris contre Maud lors du bain salutaire avant le mariage de Angélyque:

Dame Ellesya, vous ici! Un bien grand plaisir de vous voir. J'ai vu que vous alliez concourrir.

Seconde silhouette, celle de Niall et un ton de voix toujours aussi charmant, alors qu'elle n'avait fait le voyage que pour l'encourager.

Je vois que votre accueil est aussi frais que la pièce hein Vicomte? Et puisque vous êtes aussi bien disposé à mon égard, il est possible de manger un bout ici? J'aurais plus de vigueur pour vous soutenir dans vos premières joutes.

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Lacoquelicot


    [23 aout, avant la course…]


    Voilà quatre jours ce matin-là, que la foule avait envahie le Tournel au plus grand désarroi d’une rousse qui voyait la routine de sa vie chamboulée par tant de monde. Dans le château vicomtale ou résidait la jeune protégée d’Actarius, les réveils n’étaient plus tout à fait les même. En effet, le nid du Phénix hébergeait désormais des invités plus prestigieux les uns que les autres, transformant l’étape du petit déjeuner en marathon protocolaire des plus sournois. Si les premiers jours, Ella s’était pliée au mieux à ce nouveau mode de vie passager, ce matin-là, la Fleur préféra rejoindre la taverne de toile qui avait été érigé au centre du campement. Là-bas au moins, il lui serait plus aisé de se fondre dans la foule… Vêtue de ses braies noirs et d’une simple chemise de lin, la jeune fille pénétra dans la tente du Lance du Lot pour s’installer au comptoir. Derrière les quelques planches de bois, le fameux Savinien s’agitait déjà malgré l’aube à peine levée. Au sein de l’éphémère édifice, le fumet de différents plats et des miches craquantes tous justes livrées, envahissait à peine les lieux et tout devait être mis en place quand le gros des jouteurs viendraient prendre des forces en vue de la journée qui s’annonçait. Agitant le bras au-dessus de sa flamboyante chevelure, la gamine attira l’attention du Gascon pour lui quémander un croquant aux amandes et un verre de jus de pomme.

    Pas trop peur pour la course ?

    La jeune fille hocha la tête pour lui signifier que si et lui offrit son plus beau sourire en guise de remerciement. Après une petite tape d'encouragement sur son épaule, Savinien retourna sans un mot à ses nombreuses occupations, laissant la gamine à son petit déjeuner et sa contemplation. A l’instar du reste des festivités, peu de visage connus dans l’assistance. Et le fait qu'il soit tôt n’était guère une excuse. Ella s’était fait une joie de ces fêtes espérant revoir tous ses amis de Mende, mais il n’y eut personne ou presque. Hormis Louis et Boulga, aucun n’avait fait le déplacement. Pas de Déa, ni de Franc. Et les Montpellierains n'etaient pas mieux. Pas d’Arnaut, ou de Morphée non plus. Encore moins de Kaelig pourtant sensé être écuyer ici. A peine avait-elle vu Gabrielle et Enzo lors des joutes de la veille, et entre-aperçu Arthur de Troy qu’elle connaissait à peine. Luisa, quant-à-elle, avait été interdite de joute par sa mère. Et Mae disparue, il y a peu… Le soutien manquerait donc cruellement en ce jour mais qu’importe, la Fleur était bien décidé à gagner la grande course tout à l'heure! Ella regarda les quelques têtes en taverne et croqua dans la sucrerie d’une dent féroce.

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Image: Jenifer Anderson - Texte: La rue Kétanou
Isora
Isora avait une petite soif, et bien oui elle était depuis un certain temps dans les tribunes avec son amie Boulga et il y faisait chaud, très chaud. Elle avait donc décidé de venir leur chercher de quoi boire pour étancher leur soif ! Il lui fallait donc entrer dans cette taverne « La Lance du Lot », elle espérait bien trouver son bonheur et pourquoi ne pas demander au tavernier si elle pouvait emporter avec elle quelques fruits, pommes ou autres ! Elle entra donc et après avoir salué tout le monde présent « Bonjour à vous tous, Mesdames, Messires », elle se dirigea vers le comptoir. C’est alors qu’elle vit Ella ! Agréablement installée et semblant apprécier ce qu’elle avait dans son assiette.
Elle changea donc de direction et se dirigea vers elle.
Bonjorn Ella ! Cossi va ? Tu es toute seule ?
Isora lui sourit, Ella et son arme secrète, fortement efficace et surtout elle ne manquait jamais sa cible, elle maîtrisait l’objet !
Mais notre Tonnerroise ne voulait pas la déranger, elle avait sans le moindre doute beaucoup d’obligations à remplir.
Je suis dans les tribunes avec Dona Boulga et nous avons soif alors je viens chercher de quoi nous désaltérer, je vais y retourner d’ici peu, et toi ? Une petite pause ?
Ah oui je te souhaite bonne chance pour la course tout à l'heure !
Isora discuta un instant et repartit, emportant avec elle de quoi boire pour elle et son amie.

Savinien, incarné par Actarius
La taverne se remplissait petit à petit et naturellement dans ce mouvement continu fleurissaient de nouveaux visages. Pas physionomiste pour un écu, le brave Savinien, qui de toute manière ne s'était rendu au Louvres qu'une fois, ne connaissait personne. Ceci étant, en homme convivial, il ne s'en alarmait pas et redoublait même d'attention. Les verres, les chopines vides ne le demeuraient jamais longtemps sous son impulsion sans qu'il y eut besoin d'émettre une quelconque demande. Un convive détournait son regard vers son interlocuteur et, surprise, ses yeux retrouvaient un godet plein. Aussi massif qu'était le Gascon, il savait se montrait félin par intermittence. Disons plutôt opportuniste, car il saisissait avec expertise les moments d'inattention où même lui deviendrait invisible pour remplir son office.

Il ne prêtait pas vraiment attention aux discussions, mais certains mots ne lui échappaient pas, tous ceux qui avaient trait de près ou de loin à la nourriture ou à la boisson. Ainsi, ne manqua-t-il pas de rebondir avec grâce mais sans se montrer vergogneux au propos d'une dame en quête d'une liqueur. Il se tint soudainement devant elle comme s'il l'avait toujours été et avec un sourire dont même ses moustaches semblaient saluer l'à propos. Accent d'oc généreux, à l'image de ses joues doucement arrondies, signe irréfutable du bon vivant, il redoubla d'astuce, glissant presque sur le ton de la confidence son conseil.


Gente dame, nous avons un délicieux hypocras préparé avec le vin le plus agréable qui soit. Il allie la douceur d'un soleil printanier aux chaleureuses effluves de la flore à son réveil. Quelques épices secrets viennent lui apporter un peu de ce caractère, de cette inventivité qui manquent tant à certains viticulteurs néophytes. D'abord, vous sentirez son odeur attirante, puis il s'écoulera sur votre palais y laissant une légère intuition de ses arômes qui exploseront quelques instants plus tard alors que vous ne l'attendrez plus. Laissez-vous tenter, gente dame, foi de Brageirac, vous n'en serez pas déçue.

Quelques instants plus tard, cependant qu'il venait d'exaucer la dame avec sa proposition ou une autre - nous y reviendrons sans doute -, il flaira l'appel au mot "manger" qui fut prononcé non loin. Grandiloquente courbette, regard pétillant et moue convivial, il devint une nouvelle fois génie. Pour peu, on aurait pu croire qu'en caressant son ventre légèrement proéminent, le plat idéal en ressortirait.

Belle dame, nous servons chaud, froid, léger, plus consistant à votre guise. Pâtés, charcuteries, aligots, potages, rôtis... Selon votre bon vouloir, si vous avez grand faim, je ne saurais que vous conseiller l'aligot. C'est une délicieuse spécialité de la région où se mêlent la délicatesse de la crème, la douceur d'un fromage fondu et la rondeur d'une pomme de terre. C'est proprement exquis et cela comble les estomacs les plus gourmands. Pour les plus aventureux, nous le servons parfois sur un lit de tripailles. L'alliance est aussi surprenante que délicieuse.
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Maud
Salut de tête un peu à tout le monde et son ventre qui gargouillait.
Ce qui n'échappa pas au tavernier. Métier oblige.
A entendre l'énoncé de tout ce qu'il proposait, Maud aurait bien monopolisé une table entière et piocher dedans. Sauf qu'apparemment, elle était avec de la "Haute" et se résoudre à ne pas passer pour une goinfre:


Ah mon brave! La mangeaille est un de mes passe temps préférés et j'essaie toutes sortes de nouvelles recettes. Je veux dire, je dirige ma cuisinière hein? Elle la houspillait sans cesse. Eh votre aligot me fait saliver je vais vous dire. Un plat qui tient au corps on dirait. Et sur un lit de tripaille? Fichtre! Bien aillé tout ça j'espère. Avec cette chaleur et les chevaux, on sera trop heureux de tuer quelques mouches rien qu'en encourageant les champions hein? Va donc pour l'aligot et choisissez donc le vin qui va avec, je vous fais confiance.
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