Beren
Citation:
Que s'avancent sur la lice Beren Hartasn de la Fiole Ebréchée de Sparte, seigneur de Courchaton et Jason Maccord, vicomte de Lyons-la-Forêt, seigneur de Crevecur-en-Auge!
Première passe... les deux concurrents ne se laissent pas le temps de l'observation, dès ce premier passage, ils décident de prendre l'initiative. Le moment fatidique approche, lances pointées vers l'avant, les jouteurs vont se croiser. L'Impérial se montre le plus entreprenant en parvenant à atteindre la targe du Normand et à y briser sa lance. Le vicomte lui garde toute sa maîtrise pour ne pas chuter au sol.
Deuxième passe... nouveau départ et comme la fois précédente, les duettistes ne perdent pas de temps. Cette fois, les rôles sont inversés. Là où Beren avait touché et brisé, il se manque; là où Jason avait raté sa cible, il touche la targe et brise sa lance. Et mieux, le Maccord envoie le seigneur de Courchaton au sol. Celui se blesse légèrement à la hanche en se réceptionnant.
Par chute de son adversaire, le vicomte de Lyons-la-Forêt est déclaré vainqueur!
Nouveau duel, pour un Courchaton par déjà surpris dêtre encore en lice littéralement, oui, et non. Il savança donc à son tour, lorsque son tour fut venu de jouter pour ces seizièmes de finale. Portant armure, bouclier aux armes de Courchaton, et saisissant lance tendue par le compagnon quavait recruté Claire, il se plaça, attendant le signal.
Quand celui-ci vint, il sélança en frappant de ses talons les flancs de léquidé, et partit. Concentré, il parvint à toucher et à briser ; cela commençait bien, malgré lappréhension quil nourrissait davoir été annoncé en premier. Il eut préféré quon annonçât son nom en second, la superstition aidant.
Son adversaire ne paraissait pas concentré de prime abord, la seconde passe serait-elle la même ? La chevauchée, pourtant, avait réveillé la douleur à la cuisse blessée en trente-deuxièmes de Beren, et cest le visage un peu crispé, la mine déconfite et la lèvre rehaussée quil relança Bette, sa jument offerte par Idril.
Las, loin de toucher, il rata son geste, et pis encore, chût au sol, sur sa mauvaise jambe. Un cri de douleur sensuivit, et il plaqua sa main à sa hanche, ne parvenant que difficilement à se relever.
Son adversaire se présenta à lui, et Beren ôta son heaume, le glissa sous son bras, et lui tendit sa main, poliment.
- Félicitations, Messire, ça ira Grande joute, merci à vous, et bonne chance pour la suite !
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