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[RP] Joutes : Seizièmes de finale – 23 août

Beren
Citation:

    Que s'avancent sur la lice Beren Hartasn de la Fiole Ebréchée de Sparte, seigneur de Courchaton et Jason Maccord, vicomte de Lyons-la-Forêt, seigneur de Crevecœur-en-Auge!




    Première passe... les deux concurrents ne se laissent pas le temps de l'observation, dès ce premier passage, ils décident de prendre l'initiative. Le moment fatidique approche, lances pointées vers l'avant, les jouteurs vont se croiser. L'Impérial se montre le plus entreprenant en parvenant à atteindre la targe du Normand et à y briser sa lance. Le vicomte lui garde toute sa maîtrise pour ne pas chuter au sol.

    Deuxième passe... nouveau départ et comme la fois précédente, les duettistes ne perdent pas de temps. Cette fois, les rôles sont inversés. Là où Beren avait touché et brisé, il se manque; là où Jason avait raté sa cible, il touche la targe et brise sa lance. Et mieux, le Maccord envoie le seigneur de Courchaton au sol. Celui se blesse légèrement à la hanche en se réceptionnant.


    Par chute de son adversaire, le vicomte de Lyons-la-Forêt est déclaré vainqueur!


Nouveau duel, pour un Courchaton par déjà surpris d’être encore en lice – littéralement, oui, et non. Il s’avança donc à son tour, lorsque son tour fut venu de jouter pour ces seizièmes de finale. Portant armure, bouclier aux armes de Courchaton, et saisissant lance tendue par le compagnon qu’avait recruté Claire, il se plaça, attendant le signal.

Quand celui-ci vint, il s’élança en frappant de ses talons les flancs de l’équidé, et partit. Concentré, il parvint à toucher et à briser ; cela commençait bien, malgré l’appréhension qu’il nourrissait d’avoir été annoncé en premier. Il eut préféré qu’on annonçât son nom en second, la superstition aidant.

Son adversaire ne paraissait pas concentré de prime abord, la seconde passe serait-elle la même ? La chevauchée, pourtant, avait réveillé la douleur à la cuisse blessée en trente-deuxièmes de Beren, et c’est le visage un peu crispé, la mine déconfite et la lèvre rehaussée qu’il relança Bette, sa jument offerte par Idril.

Las, loin de toucher, il rata son geste, et pis encore, chût au sol, sur sa mauvaise jambe. Un cri de douleur s’ensuivit, et il plaqua sa main à sa hanche, ne parvenant que difficilement à se relever.

Son adversaire se présenta à lui, et Beren ôta son heaume, le glissa sous son bras, et lui tendit sa main, poliment.


- Félicitations, Messire, ça ira… Grande joute, merci à vous, et bonne chance pour la suite !
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Cyana
C'était toujours avec le même petit pincement au cœur qu'il partait à la joute. Bien qu'elle arborait un visage impassible pour ne pas inquiéter son ami elle n'en demeurait pas moins tendue. Et c'est ce petit poids qui pesait sur ses épaules, cette difficulté à déglutir, cette gorge nouée pourtant qui s'imposait à chaque martellement des sabots de son fier destrier. Il portait haut ses couleurs, elle était fière de lui… il s'était bien défendu. Les iris bleus ne l'avaient pas quitté et les poings serrés sur les genoux blanchissaient quelques peu les phalanges.

Elle retînt plusieurs fois son souffle pour mieux reprendre une grande inspiration, suspendue à l'issue du combat. Les encouragements silencieux allaient bon train comme les mèches brunes volaient entre deux soupirs.
Et le pire arriva, il chuta… et tout se passa si rapidement que son sang ne fit qu'un tour. Le passage à la verticale violent et sans ménagement. Grandes enjambées pour sortir des tribunes et foulées plus inquiètes que gracieuses. Le pas se fit des plus rapides et le cœur désinvolte ne s'autorisait plus qu'à quelques battements élémentaires. L'incarnat aux joues et presque naissance de perles salées aux coins des yeux … la femme qu'elle était avait reprit le dessus.

Elle tomba à genoux à ses côtés presque comme un soulagement… l'évacuation d'une tension trop importante. Le buste à demi courbé sur lui elle cherchait son regard et lorsqu'il fut à portée se saisit de sa main. Sa lèvre tremblait si bien que pincées elle chercha à les apaiser avant de lui lâcher entre deux sanglots qui trahissait l'état dans lequel la Breydel se trouvait.


T'as pas mal !!!

Elle lui sourit se voulant rassurante, bien que la mâchoire crispée. Ça va aller maintenant… ça va aller… Elle inspirait calmement bien qu'alarme par cette jambe qui l'avait déjà fait souffrir auparavant.
Elle fut bientôt rejointe par quelques bras masculins qui ne firent pour une fois, malvenus.



Qu'il soit transporté avec précaution à sa tente ! Et gare à celui qui lui fera s'arracher un cri… il en répondra à la Dame de Cabanac.

Claire prit soin de les regarder l'un après l'autre histoire d'être bien comprise. Elle se leva doucement direction litière de Courchaton. Main posée sur la sienne elle n'avait plus quitté son regard. Elle veillerait le temps qu'il faudrait au chevet de son ami, décidée à le remettre sur pieds le plus vite possible.
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Aimelin
Citation:

    Que s'avancent sur la lice Gérault de Gaudemar, vicomte de Monestier-de-Clermont, baron de Mornant & du Glaizil, seigneur d'Anthon et Aimelin de Millelieues, seigneur d'Etampes-sur-Marne joutant en l'honneur de sa suzeraine Dotch d'Appérault de Cassel, duchesse de Saint-Florentin!




    Première passe... Après l'épouse, je demande l'époux! Le vicomte de Monestier-de-Clermont suivra-t-il l'exemple efficace de sa moitié? Pas lors du premier passage en tous les cas. Il ne touche rien et heureusement pour lui, son adversaire non plus. Retour au rang!

    Deuxième passe... Plus de conviction cette fois-ci? Il faut croire que non car nos deux jouteurs se montrent aussi percutants que précédemment en ne faisant que caresser le vide du rochet de leurs lances. Demi-tour!

    Troisième passe... Ce passage peut être décisif, celui se montrant effectivement le plus combattif ayant des chances d'emporter le duel. Les deux rivaux le sentent bien et s'élancent avec bien plus de détermination que lors des deux premières occurrences. En effet, après avoir abaissé leurs lances, tant le Dauphinois que le Champenois touchent et voient leur lance exploser. Mais l'expérience d'Aimelin, jouteur aguerri, paye : il reste en selle là où Gérault touche le sol; ce dernier en sort indemne.


    Par chute de son adversaire, le seigneur d'Etampes-sur-Marne est déclaré vainqueur!

Il va affronter un vicomte, voila qui le changera des duchesses, des ducs, des vicomtesses... et des vicomtes. Il lève les yeux au ciel tout en finissant d’ajuster messire bacinet qui reprend un peu forcé place sur sa tête. C’est qu’il fallait la protéger la caboche de l’ébouriffé, elle pouvait toujours lui servir.
Un sourire lorsqu’il entend la victoire de Cécé mais une légère apréhension. Il sait que s’ils continuent comme ça tous les deux, leurs lances se feront encore face. Il abandonne ses pensées à l’appel de son nom et se saisit de la lance avant d’aller saluer Montjoie, et de se placer en bout de lice après un dernier regard vers les tribunes.

Sa visière rabaissée il est seul, avec cette pénombre et un seul but, l’écus en face de lui. Premier galop guère concluant et peu satisfaisant pour le jeune gars qui remet ça au deuxième passage, sa lance ne rencontrant que le vide.

Une légère seconde d’arrêt après le contour de la lice pour talonner Altaïr. Il sait qu’il faut qu’il touche ou brise et reste en selle. Une pression plus forte pour faire accélérer l’étalon tandis qu’il se penche légèrement en brisant sa lance et atténuant le choc de son adversaire d’un léger mouvement d’épaule.
Il n’est pas tombé et c’est soulagé qu’il voit le Vicomte à terre lorsqu’il ralentit le galop de sa monture pour contourner à nouveau la lice, et se diriger vers son adversaire.

Bacinet enlevé il s’arrête à la hauteur du Vicomte et le salut d’un signe de tête. Quelle que soit l'issue de ses joutes, il a toujours un mot pour ses adversaires.


j’espère ne pas vous avoir blessé.
Je vous remercie pour cette joute Vicomte et peut être nous affronterons nous à nouveau un jour.


Un sourire avant de regagner la sortie, et de s'inquiéter pour le passage de sa blonde.
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Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Argael


[Préalable aux joutes, le tirage au sort]

Nous en étions au tirage au sort des 1/16 de finale, et le montagnard ne desserrait pas les dents. Si l’homme était connu de par le Royaume de France assurément c’était pour ses convictions. Ces joutes auraient du être le moyen d’une explication entre la Reyne de France et lui-même, seule la couardise d’une bretonne l’avait empêchait, et cela le « fier » ne le digérait pas….


Flavien-Charles Galanodel, régent & chancelier impérial, seigneur de Fontcouverte, de Roure & de Saint-Dalmas-le-Selvage affrontera Argael Devirieux, pair de France, marquis de Senlis, comte de Menin, vicomte de Monestier-de-Briançon, baron de la Tour-du-Pin, seigneur de Grave, de Saint-Giraud & de Vinderhoute!


L’annonce venait de tomber, il s’agirait donc du régent et chancelier impérial, assurément une personne des plus prestigieuse à rencontrer. Cela dissiperait assurément en partie l’amertume de notre homme, et s’il plait à Dieu, il verrait en pleine possession de ses moyens les 1/8 de finale. Pour cela cependant il devait faire honneur à son rang et par delà à la France encore et toujours au service de cette dernière, tandis que les têtes couronnées se succédaient.

[La rencontre]

Citation:

    Que s'avancent sur la lice Flavien-Charles Galanodel, régent & chancelier impérial, seigneur de Fontcouverte, de Roure & de Saint-Dalmas-le-Selvage et Argael Devirieux, pair de France, marquis de Senlis, comte de Menin, vicomte de Monestier-de-Briançon, baron de la Tour-du-Pin, seigneur de Grave, de Saint-Giraud & de Vinderhoute!




    Première passe... Duel inédit entre un ancien dauphin et l'actuel numéro deux du Saint-Empire. Peut-être pour cela que les deux qui ont assisté un jour un souverain profite de cette rencontre pour s'observer, se jauger. Ni l'un ni l'autre ne touchent, le retour au rang se fait lances intactes.

    Deuxième passe... Trêve de courtoisie, nos deux hommes repartent plus motivés et déterminés. Ce nouvel état d'esprit s'observe dans le choc qui arrive rapidement tous deux se croisent en touchant l'autre et tous deux voient leur lance se briser. Mais là où Fenthick débute, Argael et ses dizaines de participations font la différence : le Fier reste en sel, le régent impérial, non. Celui-ci s'en sortira sans blessure.


    Par chute de son adversaire, le marquis de Senlis est déclaré vainqueur!


Si l’expérience apprend bien une chance c’est que rien n’est jamais acquit, que l’observation le calme et le sérieux sont des amies fidèles à conserver près de soi le plus longtemps possible et cela en toute circonstance.

L’observation passive cependant cette fois ci manqua de lui couter cher et la première passe se trouve être sans effet de sa part. Fort heureusement le Très Haut n’autorisa pas le chancelier Impérial de toucher. Une passe de réaliser et le statu quo était on ne peut plus clair.

La deuxième passe clôturera l’échange, les amabilités de la première passe échangeait, les deux nobles touchent dans leur échange et brise. Encore solide malgré la quarantaine, le marquis se maintient en selle malgré le choc la ou son adversaire tombe.

Il plait donc à dieu que je poursuive l’aventure, se dit il tandis qu’il descendait de cheval venant s’enquérir de l’état de son adversaire malheureux...

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PLUS DE BLASON EN SIGNATURE ALORS HEUREUX ??? Mode révolte ON
Pair de France
Marquis de Senlis
Comte de Menin
Vicomte de Monestier de Briançon
Baron de la Tour du Pin,
Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute

















Nynaeve87
Citation:

    Que s'avancent sur la lice Theraph, seigneur de Gignat et Nynaève de Gaudemar, vicomtesse de Monestier-de-Clermont, baronne de Mornant & du Glaizil, dame d'Anthon!




    Première passe... Et on repart sur les mêmes bases que la première confrontation! Il n'y a pas que les montures qui ont le mors aux dents, les jouteurs en piste également et c'est en trombe que ces derniers s'élancent. La résolution est revanche dans un seul des deux camps. Si teraph manque sa cible, Nyaneve, elle, met en plein dans le mille, brise sa lance et fait choir son adversaire, heureusement sans conséquence.


    Par chute de son adversaire la vicomtesse de Monestier-de-Clermont est déclarée vainqueur!


La brune se présenta en lice pour la troisième fois. Une première. Il fallait croire que l’âge au lieu de la gâter lui donnait des atouts qu’elle n’aurait pas imaginés. Déjà à cheval, elle lançe à son époux un regard éloquent, ils jouteraient certainement à peu d’intervalle. Isis était fraiche et reposée et ça se sentait. Elle aimait le jeu et l’idée de s’élancer au galop sur la lice semblait lui plaire tout autant qu’à sa cavalière qui devait la maintenir en place. Un avantage certain, puisqu’ainsi Nyna n’avait plus qu’à se concentrer sur elle seule, trouver son équilibre et toucher. Enfin toucher… on verrait bien.
Son attention se porta ensuite sur les jeunes pages qui, râteaux en main aplanissait la piste, en quelques minutes elle paraitrait comme n’avoir jamais servi, aussi vierge qu’au premier combat.
Son adversaire apparut soudain, heaume levé. Un autre auvergnat, décidément. D’un signe de tête ostensible elle le salua alors que le héraut annonçait leurs couleurs respectives. Un autre regard sur les gradins, petits sourire aux lèvres afin de repérer son fils et enfin de se pencher vers Alexian qui déjà lui tendait sa lance.

Concentrée, elle visa l’autre bout de la lice et piqua des deux. Incroyable la notion du temps qui veut que quelques minutes puissent s’étirer différemment selon l’occupation de l’esprit. Bien que tout eit été très vite, la brune revoyait chaque séquence, chaque foulée. Elle se retourne sur son adversaire qui a rapidement mordu la terre afin de s’assurer qu’il se relève sans égratignure avant de le saluer à nouveau. Alexian avait déjà fait le tour et l’attendait alors se penchant…
Beren
[Beren - Claire, suite.]


Claire l’avait rejoint alors que, faiblissant, en proie à une douleur sourde et cinglante, il s’était appuyé à la corde, et s’était laissé choir, incapable de s’appuyer davantage sur cette jambe qui, décidément, lui donnait bien du souci.

A son « t’as pas mal !!! », il sourit, se voulant rassurant, tandis que ses sourcils s’obstinaient à demeurer froncés, sous l’affliction de la blessure.


- J’ai… Jamais eu… aussi…

Un élan de volonté, et le Fiole de parvenir à articuler, ahanant plus qu’autre chose :

- J’ai… pas... J'ai pas mal !

Un sourire, un éclat malicieux dans le regard, et il posa sa main à sa joue, pour que son pouce éteigne la perle de larme qui s’y était insinuée.

- Claire, si vous pleurez, Sergueï va me tuer, et définitivement… Soyez indulgente, de grâce…

Un clin d’œil plus tard, il était prêt à être transporté, mais avant que d’être aidé de quelques hommes parvenus jusqu’à lui, il prit sa main, et la pressa avec chaleur.

- Merci à vous, pour tout. Votre présence a rendu toute cette expérience bien moins effrayante, et je bénis le ciel que vous m’ayez accompagné. Pourriez-vous me rendre un petit service, et vous assurer que ma femme n’a pas vu cela ? Je n’ose imaginer l’inquiétude qui la rongerait, alors ; la grossesse est par déjà difficile. S'il-vous-plaît, dites-moi qu'elle va bien...

Il garda sa main dans la sienne comme il était soulevé, la regardant avec reconnaissance, et une admiration certaine face à l’autorité qu’elle avait su dégager, par ses mots et ses gestes, si peu de temps après avoir été bouleversée. Oui, décidément, s’il se souviendrait de quelque chose à propos de ses joutes, ce ne serait décidément pas des armes qui claquent, des chevaux qui piaffent ou des armures qui cliquètent… Ce serait d’avoir été entouré, soutenu, et dès le trajet-même, par Claire.

La litière de Courchaton se dessina bientôt, et il chercha sa sœur, ses cousines et sa compagne du regard, avant que d’y être engouffré, pour y être soigné.

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Alcalnn
[Si les chatons chutent, le Chat lui reste en selle...]

Si du deuxième tour il fallait retenir deux choses c'était d'une part la chute du parrain de sa fille et la défaite de leur hôte à tous. Un inconnu avait culbouté le Phénix, qui renaitrait de ses cendres sans aucun doute. Gare au Chat de ne pas faire pareil et de se retrouver la patte prise dans le pot de beurre -et le premier qui y voit une allusion sexuelle peut aller cent fois se fouetter sur l'autel dédié à notre champion, comme tout bon fan de RP qui se respecte-. Or donc, armet sur le chef, targe bien serrée, guige vérifiée, le duc de Mortain s'en alla courir lance contre la dame de Croisille. Mélina de Franchimont... cela lui avait laissé comme un souvenir dans le gruyère qui lui servait de mémoire, mais faute de mieux, il ne pu que conserver cette fugace sensation de déjà vu.

Pour le reste, ce fut vite expédié. Revenant tranquillement sur les lieux de son crime, le Chat leva la visière de son armet et donna quelques mots de réconforts comme le voulait la coutume -car qui y dérogeait passait pour le plus grand des mufles, tel Namaycush-:


-Donha, ne m'en veuillez point, c'est la divine providence qui vous a joué un bien vilain tour. Que diu bos guarda.

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Cyana
[Beren- Claire -suite et fin]

Non mon ami.. non… je ne me permettrais pas de laisser ce flot d'émotion s'épancher de mon être et déverser là les larmes tant de joie que de peine. Les iris s'étaient éclaircit comme le ciel après l'orage… les pupilles se mouvaient cherchant le regard de Beren. Si je pouvais prendre ta douleur… ne serais-ce que pour te soulager, crois moi qu'il serait fait ainsi depuis bien longtemps. Et mes pleurs sur ton épaule … le partage d'une amie à un ami.


Il sera fait selon vos volontés mon Seigneur.


Les doigts délicatement serrés sur sa main accompagnaient les mots d'un réconfort gestuel. Et de sa main libre venir replacer quelques mèches effleurant doucement son front. Tu n'imagines pas comme j'ai eut peur en te voyant chuter… la perte d'un ami est tellement douloureuse qu'elle me serait insupportable.


La chute ne fait pas le perdant… et j'ai été fière d'avoir vu le Seigneur de Courchaton à l'œuvre.


Son regard affichait celui de la mise à nue, lorsque l'on offre à voir cette partie de nous tellement frêle et sensible qu'on la cache au plus profond de soi. Les mots de Beren résonnèrent offrant tant surprise que bonheur. Ni contrainte ni forcée à l'accompagner juste une présence amicale, un soutient sur fond de loyauté. Ils pénétraient désormais dans la tente et le seigneur confié aux bons soins des personnes présentes la Breydel se dessaisît doucement de sa main. Elle avait désormais un service à honorer.


J'y vais de ce pas…


Et la flamande de disparaitre dans les méandres des joutes… ses dernières pensées dirigées vers celui qu'elle avait laissé bien trop loin depuis bien trop de temps.
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Rotule.baccard
L’Affreux qui au moins fut le premiers à quelque choses en ses festivités, même ci cela n’était point flatteur puisqu’il fut le premier à s’étaler sur la lice, était resté a Tournel mais comme simple spectateur…

C’est qu’il était un brin chauvin le Baccard, et il restait des Dauphinois toujours en lice, et c’est donc naturelement vers eux que ses encouragement se portaient….

"Fichtre" avait-il maugrée quand le destin voulu que le fier croisa le Seigneur de Cornillon, deux Dauphinois l’un contre l’autre, cela réduisait les chances d'être finaliste pour le Lyonnais Dauphiné !

Et malgré qu’il regrettait de ne pouvoir être toujours en course comme la famille Gaudemar et le Devirieux , Rotule profitait du spectacle et de l’ambiance festive…

Par Saint George ! Avait-il exclamé qu’en à son tour Gérault gouta le sol…

Rien était perdu pour le Dauphiné, il restait toujours l’espoir pour que soit un Dauphinois ou une Dauphinoise qui soit en final ci le destin pouvait avoir la clémence pour les rencontres prochaine de ne pas faire croiser le redoutable Marquis de Senlis avec l’agile Vicomtesse de Monestier-de-Clermont… ou alors pour la final pensa l'Affreux sourire en coin

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Alienor_vastel
Nouveau matin de joutes, et même rituel que la veille, même si son propre duel n'était programmé que vers la fin. Mais Célénya et Aimelin, eux, jouteraient dans les premiers, et Aliénor tenait à assister à leurs passages. Même si, équipée de sa carapace de métal afin d'être prête lorsque son tour viendrait, elle mourait une fois de plus de chaud, ce qui rendait la situation des plus inconfortables.

Les faces à faces s'enchainaient, les vassaux de Dotch de Cassel avaient remporté les leurs. La blondinette ne put s'empêcher de songer que s'ils continuaient ainsi, ils ne tarderaient pas à s'affronter, et elle savait combien cette possibilité pouvait soucier le jeune seigneur d'Etampes. Au moins, vu sa propre position dans le tableau, l'occasion pour elle de jouter contre l'un ou l'autre ne se présenterait guère, il faudrait pour celà qu'elle réussisse à passer de nombreux tours encore, et elle ne s'estimait pas encore suffisamment aguerrie à l'exercice. Bien que son exploit de la veille lui avait montré que la chance pouvait parfois s'avérer surprenante.

La chance allait-elle une nouvelle fois être en sa faveur ? C'était ce qu'elle allait bientôt savoir, alors que son duel était annoncé.
Un salut à
Montjoie avant de saisir la lance et de prendre place en bout de lice.

Citation:

    Que s'avancent sur la lice Aliénor Vastel, dame de Lesmont et Anzeme du Castel Marchoix, seigneur de Saint-Pe-de-Leren!




    Première passe... Une Champenoise avec quelques tournois à son actif face à un novice venu du sud. Les deux jouteurs s'élancent prudemment, quelque peu attentistes. Le résultat est sans appel : l'un comme l'autre rate son adversaire. Retour au rang.

    Deuxième passe... pour une redite. En effet, comme lors du premier passage, la dame de Lesmont et le seigneur de Saint-Pe ne font que se croiser sans se toucher. Nouveau demi-tour, lances intactes.

    Troisième passe... La décision peut se faire sur ce passage, il suffit simplement pour l'un des deux de briser sa lance. Anzeme débute peut-être mais il l'a bien compris, il se montre plus résolu dans son approche et dans le mouvement effectué pour abaisser la lance. Ainsi donc il touche et remplit l'objectif attendu en rompant sa lance. Alienor, elle, ne touche toujours pas mais parvient à rester en selle.


    Par une lance brisée à aucune, le seigneur de Saint-Pe-de-Leren est déclaré vainqueur!


Son adversaire du jour était un inconnu pour elle, en même temps on ne pouvait pas dire qu'elle connaissait grand monde, vu qu'elle fréquentait les lices depuis peu. Sans trop savoir si celà en était un avantage ou un inconvénient, Aliénor rabaissa la visière de son heaume, dardant ses pervenches vers l'autre bout de la lice.
Une grande inspiration avant de s'élancer, lance qui s'abaisse alors que la targe adverse est à sa portée... mais trop tard, elle ne rencontre que le vide.

Un demi tour en bout de lice, et un deuxième passage, aussi vain que le premier.
Elle serre les dents sous son heaume alors qu'elle se positionne pour la troisième lance. Elle sait que ce galop-là va être décisif, elle ne veut pas en venir à l'épée, elle a déjà donné à Maligny, et aucune envie de remettre ça.

Etoile bondit à l'impulsion qu'elle lui donne, le regard ne quitte pas la targe adverse qui se rapproche... et c'est le choc. Mais pas de son côté, elle serre les cuisses autant que faire se peut pour rester en selle et ralentit sa monture avant de se retourner.
Un soupir, décidemment il sera dit qu'elle n'ira pas loin dans les joutes auxquelles elle participe, à tel point qu'elle se demande sur l'instant si elle est faite pour l'exercice. Dépitée, déçue, frustrée que son parcours s'arrête aussi tôt une fois de plus.

Et puis vient le bon côté de la chose. Ils ne repartiront pas de suite, puisque Célénya et Aimelin se sont qualifiés pour la suite, qu'elle suivra dans les tribunes, sans risque de se blesser.
Pour l'heure, elle dirige sa frisone vers le vainqueur, réféchissant aux -mauvaises- excuses qu'elle va pouvoir se donner. Une poussière dans l'oeil, une lance trop courte, un écart de sa jument ?

Rien de ça en fait, elle se contente d'un

Félicitations à vous, Seigneur, et bonne chance pour la suite des joutes

et s'éloigne, pressée de retrouver son fiancé et le campement, et de se faire verser un bain. C'est qu'il fait chaud, quand même.
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Actarius
Citation:

    Que s'avancent sur la lice Gamalinas, seigneur Saint-Gervais-les-Bains & de Versonnex et Actarius d'Euphor, comte du Languedoc & pair de France!




    Première passe... Le grand ordonnateur des festivités de la Saint-Privat entre à nouveau en piste, se mesurant à un Savoyard qui n'en est pas à son premier tournoi français. Le premier passage se résumera à une chevauchée pleine de courtoisie, ni l'hôte ni l'hôte – éniantosémie – ne toucheront.

    Seconde passe... Plus d'entrain dès le signal de départ donné. Actarius et Gamalinas semblent plus investis. Les deux d'ailleurs touchent au moment du croisement et s'envoient mutuellement au sol. Les deux jouteurs se relèvent, en un seul morceau, comme la lance du comte du Languedoc est demeurée intacte. En revanche, celle du visiteur s'est bel et bien rompue, le duel s'arrête donc là.


    Par une lance brisée à aucune, le seigneur de Saint-Gervais-les-Bains est déclaré vainqueur!


Le Comte avait assisté à l'unique première passe avant de se retirer pour des préparatifs aussi fastidieux qu'obligatoires avant de monter en selle et de lancer sa monture sur le sable de la lice. Ainsi, vit-il un duel sans appel entre la Dame de Lasson, experte ès joutes, et celle de Pars-lès-Chavanges qui mordit la poussière dès la première passe. Le chevaucheur ou poursuivant de Minerve, le Phénix n'était en cela pas vraiment sûr avait fait honneur à sa passion et poursuivrait donc sa route. Chose que l'hôte comptait bel et bien faire lui aussi.

Fort de sa victoire initiale, fort de ses bons résultats des dernières joutes, le multifinaliste aux allures de Poulidor de la discipline avait engrangé de la confiance, de l'assurance même et était bien décidé à ne laisser personne d'autre que lui remporter la mise. Il avait d'autant plus de raisons d'y croire que son adversaire ne comptait pas parmi les favoris annoncés, qu'il sentait derrière lui sa bonne étoile.

Mais deux passes suffirent à le ramener à une amère réalité: la défaite. Il venait de chuter de son cheval comme le Savoyerd. Las pour lui, il n'avait pas brisé sa lance. Il se releva avec peine, celle de celui qui venait d'essuyer un revers douloureux. Le Comte déchanta et laissa sur le sable ses rêves de triomphe. Trop sûr de lui sans aucun doute, pas assez concentré, il avait payé le prix de son arrogance, de sa suffisance. Il avait méjugé son adversaire et s'en voyait sévèrement puni. Le Seigneur de Saint-Gervais-les-Bains brilla par son humilité au contraire offrant une belle leçon au Mendois qui souleva la visière de son armet pour dévoiler une moue déçue.

Un gagnant ne présente pas ses excuses, Sénher, il va au bout. C'est tout ce que je vous souhaite en tous les cas. Mes félicitations pour ce succès. Bon joueur le Comte ? Non, mais suffisamment maître de lui pour ne pas laisser éclater sa frustration au grand jour. Nul doute cependant que les murs du Castel trembleraient le soir venu et qu'il ne ferait pas bon le contrarier pour le reste de la journée.
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Ptitmec13
Citation:

    Que s'avancent sur la lice Célénya Océalys, dame de Lasson et Suzette de Florensac, dame de Pars-lès-Chavanges!




    Première passe... Pour cette confrontation d'ouverture, ce sont deux dames Champenoises qui s'élancent et au vu de leur réactivité à peine les drapeaux abaissés, elles étaient impatientes d'en découdre! Vite, l'instant de l'impact approche et l'on entend, au milieu du bruit des sabots qui foulent le sol, le bruit d'une lance qui se rompt. Célénya vient de toucher la targe de Suzette et de briser son arme. La violence du coup projette la dame de Pars-lès-Chavanges qui manque quelque peu sa réception. Conséquence, une blessure légère à la jambe.


    Par chute de son adversaire, la dame de Lasson est déclarée vainqueur!


Elle avait passé le premier tour.. Youhouuuuu!!! Cela faisait un bail qu'elle n'avait pas dépassé ce stade. Elle était contente la blondine, et galvanisée de surcroit.
Sa jument devait bien le ressentir car elle piétinait d'impatience en bout de lice. Ptit lui caressa l’encolure lentement pour la calmer un peu puis passa son dernier gantelet. Lui restait plus qu'à descendre la visière, se concentrer, faire abstraction de l’environnement, ne voir que son adversaire.
Quand les drapeaux s'abaissèrent tout fut très rapide. Mue par sa volonté de faire aussi bien qu'aux 32ème, la poursuivante ajusta sa lance de manière optimale. Le choc fut rude surtout pour son adversaire qui chuta rudement au sol.
Se débarrassant du reste de sa lance et enlevant son heaume elle retourna auprès de la Dame au sol. La voyant blessée elle se laissa glisser au bas de sa monture pour l'aider à se relever.


J'espère que votre blessure n'est point grave et qu'un jour peut être vous puissiez prendre votre revanche.
Au plaisir de vous recroiser en lice.


Ce qu'elle ne savait pas la blondine c'est que la revanche allait arriver beaucoup plus tôt qu'elle ne le pensait.
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