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[RP] Joutes : Trente-deuxièmes de finale – 22 août

--Georges_du_chastel







[De nouveau en lice]

En cette matinée du 22 août, le Gantois refit son apparition sur le terrain du champ-clos, toque à plumes sur la tête et rotulus sous le bras. Il aurait fort à faire et à annoncer car ce ne serait pas moins de soixante-quatre jouteurs qui essaieraient sous peu d'atteindre les seizièmes de finale. Et il devrait le faire sous les rayons d'un soleil qui s'annonçait au vu du ciel accablant. Pas le moindre nuage, pas le moindre vent, l'on était au cœur de l'été languedocien. Aussi ne s'agissait-il pas de traîner, avec tout ce monde, il fallait en caser le maximum avant que le soleil eût atteint son zénith.

C'est donc dans une atmosphère encore clémente qu'il ouvrit les hostilités :

Or oyez, or oyez! Nobles dames, nobles seigneurs et le tout venant, nous voici en cette matinée du 22 août et pour une grande partie de la journée réunis pour assister à un nouveau chapitre des prouesses des jouteurs inscrits au Tournoi de la Saint-Privat. Hier, vous avez vibré; hier, vous avez frémi; hier, vous avez donné de la voix... aujourd'hui vous serez transportés; aujourd'hui vous tremblerez; aujourd'hui, vous produirez une clameur telle que l'on l'entendra à des lieues à la ronde! En effet, voici soixante-quatre jouteurs, pas un de moins, prêts à vous éblouir et parmi ceux-ci, les tous meilleurs du classement de la Ligue de Joutes dont vous avez hier pu apercevoir un ou deux représentants. Ils seront tous là pour vous, pour l'honneur, pour la gloire et les autres avec leur cœur, leur envie, tâcheront de les déstabiliser!

Que soient donc présentées les armes de ces vaillants compétiteurs!


Une foule d'écuyers s'approcha, chacun présenterait les écus au moment opportun.

Georges du Chastel reprit :

Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie, duc de Donostiri, comte de Pardiac, vicomte de Gimoez & seigneur de Cazarilh affrontera Célénya Océalys, dame de Lasson!




Suzette de Florensac, dame de Pars-lès-Chavanges affrontera Grégoire d'Ailhaud, duc de Brunelles, comte de Lille & de Saint-Omer, baron d'Aire-sur-la-Lys, d'Arques & de Melun, seigneur d’Isles-sous-Ramerupt, Chancelier de France!




Teraph, seigneur de Gignat affrontera Ellesya de la Louveterie, duchesse d'Amboise & de Luynes, vicomtesse de Montbazon, baronne de Vouvray!




Nynaève de Gaudemar, vicomtesse de Monestier-de-Clermont, baronne de Mornant & du Glaizil, dame d'Anthon affrontera Bernard de Padirotte, seigneur d'Epalais!




Castelreng dit du Cougain, seigneur de Cordes & de Marseillan affrontera Gérault de Gaudemar, vicomte de Monestier-de-Clermont, baron de Mornant & du Glaizil, seigneur d'Anthon!




Terwagne Méricourt, vicomtesse d'Orpierre, dame de Taulignan affrontera Aimelin de Millelieues, seigneur d'Etampes-sur-Marne qui joute en l'honneur de sa suzeraine Dotch d'Appérault de Cassel, pair de France, duchesse de Saint-Florentin, comtesse d'Armentières, vicomtesse de Cassel, baronne de Château-Thierry!




Kelak Akap, seigneur de Domazan & de Montmoirac affrontera Ztneik du Ried, duc d'Alençon & pair de France!




Adeline Cyrielle de Courcy, baronne-de-la-Haye-du-Puits affrontera Keridil d'Amahir-Euphor, vicomte de Montpipeau, baron de Seignelay, seigneur de Bréméan & de Railly!




Lexhor d'Amahir, pair de France, duc d'Alluyes, baron d'Auneau & de Château-Landon, seigneur de Pléaux affrontera Beren Hartasn de la Fiole Ebréchée de Sparte, seigneur de Courchaton!




Angelotti di Cerruti, chevalier impérial de Stolberg affrontera Jason Maccord, vicomte de Lyons-la-Forêt, seigneur de Crèvecœur-en-Auge!




Natale di Foscari, marquis de l'Ile-Saint-Marc, comte de Rabat, vicomte de Caraman & du Lautrec, seigneur de Harzé affrontera Khristof, seigneur de Rocquecelier!




Elhrik Vonlichtenchein d'Erementar, seigneur de Brassac affrontera Bourguignon de Sorel, duc de Beaugency, vicomte de Fronsac, baron de Chécy!




Hadrien Marcus de Sparte, prince de Dinant affrontera Lylla Cardinal d'Eirbal, baronne d'Arzillière!




Colombe Alix Amnell, dame d'Ussy-sur-Marne affrontera Erasme de Cardevac d'Havrincourt, comte d'Armagnac & Comminges!




Valeria Declervaux-Gambiani de Valrose, duchesse de Rosnay, baronne de Brou, dame de Dammartin-Marpain, de Raucourt & de Souville-sous-Yèvre affrontera Gamalinas, seigneur Saint-Gervais-les-Bains & de Versonnex!



Actarius d'Euphor, comte du Languedoc & pair de France affrontera Ereon d'Asceline, duc de Champagne!



Namaycush Salmo Salar, prince de Pontoise, vicomte d'Aubusson, baron du Dorat, seigneur d'Agonac & de Saint-Anne affrontera Fabien de la Fléchère Marigny, vicomte d'Yssoire & de Hérisson, seigneur de Challiers & de Fayet-le-Château!




Liloute , dame de Rozières affrontera Hervé Maximilien d'Emerask, seigneur de Beauvoir-de-Verrières, de Boucheron & de Viverols!




Alcalnn Blackney, duc de Mortain, vicomte du Mont-Saint-Michel, baron de Saint-Paer affrontera Perrinne de Gisors-Breuil, demoiselle de Montreuil-sur-Auge & de Neauphles!




Warthe de Rochechard, seigneur d'Aincille affrontera Mélina de Franchimont-Bragança, dame de Croisilles!




Adrien d'Ormerach, seigneur d'Orgelet affrontera Ursus de Valbois, duc de Châteaurenard, seigneur de Quiers-sur-Bezonde!




Sakurahime de Valrochelles-Bergendael, baronne de Virargues affrontera Aimbaud de Josselinière, marquis de Nemours, duc de Corbigny, seigneur de Decize & de Saint-Robert!




Flavien-Charles Galanodel, régent & chancelier impérial, seigneur de Fontcouverte, de Roure & de Saint-Dalmas-le-Selvage affrontera Ersinn de Warenghien, seigneur d'Aingeray & d'Ogéviller!



Romuald Maccornell, seigneur de Cornillon-en-Trièves affrontera Argael Devirieux, pair de France, marquis de Senlis, comte de Menin, vicomte de Monestier-de-Briançon, baron de la Tour-du-Pin, seigneur de Grave, de Saint-Giraud & de Vinderhoute!




Klouska d'Hauteroche, dame de Champigneulles-en-Bassigny affrontera Theudbald de Malhuys, seigneur d'Irancy!




Kylian Deschenaux-Carsenac, vicomte de Montmaur, seigneur de Saint-Firmin qui défend les couleurs de sa mère Aldraien de Carsenac, baronne d'Ussac, dame de Chamaret & Cobrieux affrontera Dardus de Las Rosas, seigneur d'Amotz!




Guillaume de Jeneffe, vicomte de Marchiennes, seigneur de Wavrin, chevalier de l'Ordre Royal de la Licorne, Grand Ecuyer de France affrontera Aliénor Vastel, dame de Lesmont!




Henry de Silly, baron de La Rochandry, seigneur de Luzier & de San Benigno affrontera Anzeme du Castel Marchoix, seigneur de Saint-Pe-de-Leren!




Niall de Rivien, vicomte de Montréal affrontera Salvaire d'Irissarri, baron d'Apcher & de Randon qui défend les couleurs de sa promise Magalona Eufrasia, comtesse de Gévaudan, baronne d'Alaigne, dame de Marmorières & de Mireval!




Boudicca d'Arkan, dame des Roches-Saint-Quentin affrontera Enzo, seigneur de Falmignoul!



Athena de Lavallière, vicomtesse de Montdoubleau, baronne de Mayet, dame d'Enguinegatte affrontera Ceraphin d'Azayes, seigneur de Bourdeilles!




Akane de Clairval Giffard, duchesse de Cany, vicomtesse de Bolbec, de Vernon & douairière de Carentan, Grand Chambellan de France affrontera Heimdal von Strass, vicomte de Courtomer, seigneur d'Augnax & de Belleville-sur-Vie!


La présentation achevée, il lança :
Place à Montjoie, Roi d'Armes de France, arbitre du Tournoi de la Saint-Privat!
_________________
Chroniqueur gantois.
Ingeburge
[Sur la lice, toujours]


Nouvelle présentation plus ou moins inspirée du chroniqueur de Gant et le Roi d'Armes de France suivi de son train habituel était réapparu sur le champ-clos. D'un pas sûr, Ingeburge avait rallié sa petit estrade surmontée d'un dais azuré et une fois perchée, avait passé sa cotte d'armes héraldique. De leur côté, les différents aides à l'arbitrage s'étaient déployés tout autour du terrain. L'on passa de quoi se rafraîchir à la duchesse d'Auxerre, il y avait tout lieu de croire qu'aujourd'hui encore le soleil serait de plomb. Il avait d'ailleurs été décidé de mettre les trente-deuxièmes de finale au matin; en même temps, vu le nombre de duels prévus – trente-deux – il valait mieux s'y prendre au plus tôt. Ainsi donc, après l'office de tierce avait-on convié les spectateurs à rejoindre les tribunes.

Son breuvage avalé, Ingeburge consulta un rouleau de parchemin sur lequel avait été reporté le programme du jour. Une dernière lecture et elle ouvrit le deuxième tour du tournoi :

— Noble assistance, le bonjour! Place aux jouteurs!

Les buicines résonnèrent.

Citation:

    Pour ouvrir ce deuxième tour, nous retrouvons deux des jouteurs ayant passé avec brio le piège des éliminatoires. A gauche, Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie, duc de Donostiri, comte de Pardiac, vicomte de Gimoez & seigneur de Cazarilh; à gauche, Célénya Océalys, dame de Lasson.




    Première passe... La Champenoise s'élance avec fougue! Les drapeaux à peine baissés et elle est déjà partie. Côté gascon, c'est plus lent, le duc semble moins concerné. Ces dispositions se confirment au moment où les duellistes se croisent : si les lances s'abaissent bien des deux côtés, le résultat n'est pas le même. Celénya touche et brise; Riwenn rate complètement sa cible et pis, mu par le choc reçu, tombe de cheval. Il se relève, sans aucune blessure.


    Par chute de son adversaire, la dame de Lasson est déclarée vainqueur!


Citation:

    Deuxième duel, autre duo de rescapés des éliminatoires qui entre en lice. Suzette de Florensac, dame de Pars-lès-Chavanges affronte Grégoire d'Ailhaud, duc de Brunelles, comte de Lille & de Saint-Omer, baron d'Aire-sur-la-Lys, d'Arques & de Melun, seigneur d’Isles-sous-Ramerupt, Chancelier de France.




    Première passe... Ce sera un passage d'observation. Les deux jouteurs s'élancent au signal, abaissent leur lance mais rien de plus : aucun ne parvient à atteindre son adversaire.

    Deuxième passe... A nouveau sur les rangs, l'interrogation est de mise. Le duc de Brunelles fera-t-il parler son expérience face à sa rivale bien moins aguerrie que lui? La réponse apparaît bien vite. Le signal donné, les deux adversaires s'élancent, la lance en main. Peu avant de se croiser, ils abaissent chacun pour un résultat bien différent : Suzette met en plein dans le mille, brise sa lance là où Grégoire n'effleure même pas la Champenoise. Résultat? De la casse, mais rien de plus, le Chancelier reste bien en selle.

    Troisième passe... C'est maintenant ou jamais pour l'Ailhaud, l'objectif est clairement de mettre son vis-à-vis au sol. Pourtant, malgré cette nécessité, le succès n'est pas au rendez-vous, pour la troisième fois, le juriste n'atteint pas la targe champenoise. Il en va de même pour Suzette, comme une redite du premier passage.


    Par une lance brisée à aucune, la dame de Pars-lès-Chavange est déclarée vainqueur!


Citation:

    La troisième confrontation de ces trente-deuxièmes de finale voit s'opposer Teraph, seigneur de Gignat et Ellesya de la Louveterie, duchesse d'Amboise & de Luynes, vicomtesse de Montbazon, baronne de Vouvray.




    Première passe... Les drapeaux s'abaissent et l'Auvergnat éperonne tout aussitôt. Porté par son élan, il abaisse avec conviction et fait mouche en voyant sa lance se briser après avoir touché la targe de son adversaire. Côté ambacien, il en va différemment, à l'opposé même : si la lance est bien abaissée, elle ne fend que le vent. Pis, la duchesse d'Amboise tant dans son mouvement que dans celui de son adversaire choit au sol. Fort heureusement, l'atterrissage est sans conséquence physique.


    Par chute de son adversaire, le seigenur de Gignat est déclaré vainqueur!


Citation:

    Premier duel de novices pour ce quatrième affrontement. D'un côté, Nynaève de Gaudemar, vicomtesse de Monestier-de-Clermont, baronne de Mornant & du Glaizil, dame d'Anthon; de l'autre, Bernard de Padirotte, seigneur d'Epalais.




    Première passe... pas de temps d'observation pour les duettistes, tous deux s'élancent tambour battant, certainement mus par leur succès des éliminatoires. Vient le moment d'abaisser la lance, tous deux s'exécutent mais pour un résultat tout à fait opposé : si Bernard touche et voit sa lance éclater en mille morceaux, Nynaeve, elle, ne rencontre que le vide. Pour autant, rien n'est terminé pour la Dauphinoise; celle-ci reste en effet en selle.

    Deuxième passe... décidément, nos jouteurs sont motivés! Avec le même entrain que lors du passage, tous deux s'élancent au signal. Le seigneur d'Epalais, toujours en réussite, touche et brise sa lance à nouveau; il en va de même pour la vicomtesse. Néanmoins, malgré cette égalité parfaite, il y aura un gagnant, immédiatement. Nynaeve en effet parvient à faire démonter l'Auvergnat déjà vacillant suite à son coup. Celui s'en sort sans blessure.


    Par chute de son adversaire, la vicomtesse de Monestier-de-Clermont est déclarée vainqueur!


Citation:

    Cinquième duel. A gauche, un régional du tournoi, Castelreng dit du Cougain, seigneur de Cordes & de Marseillan. A droite, un visiteur, Gérault de Gaudemar, vicomte de Monestier-de-Clermont, baron de Mornant & du Glaizil, seigneur d'Anthon.




    Première passe... bien en jambes après leur passage par la case des éliminatoires, les jouteurs s'élancent sans tarder. Pour ce premier acte, un sur deux connaît le succès, en effet, Castelreng parvient à toucher son adversaire et à briser sa lance. Le choc n'est cependant pas suffisant pour faire vaciller Gérault qui demeure en selle, lance intacte.

    Deuxième passe... toujours entraînés par la même volonté d'en découdre, nos deux rivaux repartent une fois de plus. Ce passage est l'exact opposé du précédent, c'est cette fois le vicomte qui touche et brise là où le seigneur de Cordes demeure en selle sans avoir effleuré son concurrent.

    Troisième passe... un par tout, ce dernier passage sera décisif. Les duettistes s'élancent pour une ultime fois, toujours motivés. Cette passe d'armes sera la copie conforme de la deuxième : le Dauphinois atteint son but et voit sa lance se rompre là où le Languedocien ne touche rien mais reste les pieds dans les étriers.


    Par deux lances brisées à une, le vicomte de Monestier-de-Clermont est déclaré vainqueur!


Citation:

    Et voici que sont annoncés les acteurs du sixième acte de ces trente-deuxièmes de finale : d'une part, Terwagne Méricourt, vicomtesse d'Orpierre, dame de Taulignan; d'autre part, joutant en l'honneur de sa suzeraine Dotch d'Appérault de Cassel, pair de France, duchesse de Saint-Florentin, comtesse d'Armentières, vicomtesse de Cassel, baronne de Château-Thierry, Aimelin de Millelieues, seigneur d'Etampes-sur-Marne.




    Première passe... les drapeaux sont inclinés, le deux s'élancent. Très vite, porté par sa pratique régulière des joutes, le Champenois prend le passage à son compte : il touche la targe de son adversaire et la lance se brise. De l'autre côté, le succès n'est pas là, Terwagne ne touche rien d'autre que le sol, sa lance manquant son adversaire. La Dauphinoise se relève indemne.


    Par chute de son adversaire, le seigneur d'Etampes-sur-Marne est déclaré vainqueur!


Citation:

    Septième duel durant lequel Kelak Akap, seigneur de Domazan & de Montmoirac va encore se frotter au gratin de la noblesse en affrontant Ztneik du Ried, duc d'Alençon & pair de France.




    Première passe... La prudence est de mise. Si chacun des cavaliers galope vers sa cible, aucun ne parvient à la toucher. Un coup pour rien, retour au rang.

    Deuxième passe... Les jouteurs s'élancent à nouveau, bien plus résolus que lors du passage précédent. C'est Kelak qui se montre le plus saillant car Ztneik se manque complètement là où le Languedocien parvient à toucher. Las, c'est insuffisant : la lance ne se brise pas et l'Alençonnais est à peine remué puisqu'il reste à la califourchon sur sa selle.

    Troisième passe... Tout reste à faire car aucune lance n'a été brisée. Ce passage peut donc être l'ultime comme il peut être le prélude à une prolongation de la confrontation. Celui en aura davantage conscience sera le plus à même de l'emporter. Le Ried s'élance et abaisse sa lance avec conviction : contrairement aux deux occurrences précédentes, il touche et brise sa lance dans le mouvement. L'Akap a lui perdu son dynamisme, il manque à nouveau mais conserve suffisamment de lucidité pour ne pas choir.


    Par une lance brisée à aucune, le duc d'Alençon est déclaré vainqueur!


Citation:

    Autres rescapés des éliminatoires : Adeline Cyrielle de Courcy, baronne-de-la-Haye-du-Puits se mesure à Keridil d'Amahir-Euphor, vicomte de Montpipeau, baron de Seignelay, seigneur de Bréméan & de Railly.




    Première passe... les deux nobles du Domaine Royal s'avancent avec fougue! L'un et l'autre abaissent leur lance au moment propice, l'un et l'autre touchent mais les similitudes se suspendent pour un temps – la lance d'Adeline se brise, celle de Keridil non – pour s'égrener à nouveau – les deux restent en selle.

    Deuxième passe... c'est reparti avec le même entrain! Les lances s'abaissent et la Normande fait une nouvelle fois mouche en touchant et brisant sa lance. Côté orléanais, c'est toujours le même manque de succès en plus marqué d'ailleurs. Cette fois le vicomte de Montpipeau ne touche même pas... enfin si, le sol. Il se relève, tout va bien.


    Par chute de son adversaire, la baronne-de-la-Haye-du-Puits est déclaré vainqueur!


Citation:

    Après le fils Amahir, c'est au père Pair de faire les honneurs lors de la neuvième confrontation. Lexhor d'Amahir, pair de France, duc d'Alluyes, baron d'Auneau & de Château-Landon, seigneur de Pléaux, s'avance en lice; il sera opposé à Beren Hartasn de la Fiole Ebréchée de Sparte, seigneur de Courchaton.




    Première passe... Si les deux jouteurs s'élancent quand ils sont autorisés à le faire, ce sera là la seule chose qu'ils se permettront : aucun des deux ne touche et tous deux retournent au rang avec une lance intacte.

    Deuxième passe... autre coup pour rien car c'est une redite du premier passage qui est offerte aux spectateurs du Tournel. Nouveau retour au point de départ, sans casse, ni touche.

    Troisième passe... tout peut se jouer sur ce dernier passage. Celui qui prendra l'avantage sur l'autre remportera le duel. Tous deux le savent et la physionomie de la rencontre change du tout au tout. Les jouteurs se sont donc élancés, vient le moment de l'impact... Les deux touchent, les deux chutent! Pour autant, c'est fini car Beren a vu sa lance éclater en morceaux là où Lexhor a conservé son arme intacte. L'Orléanais se relève, indemne; l'Impérial lui s'est légèrement blessé à la cuisse.


    Par une lance brisée à aucune, le seigneur de Courchaton est déclaré vainqueur!


Citation:

    Nouveau duel franco-impérial pour cet dixième affrontement. Angelotti di Cerruti, chevalier impérial de Stolberg affronte Jason Maccord, vicomte de Lyons-la-Forêt, seigneur de Crèvecœur-en-Auge.




    Première passe... les similitudes avec le duel précédent ne s'arrêtent pas là. Un duel franco-impérial donc, mais aussi un duel qui débute sans qu'aucun des deux concurrents ne touche. Retour à la case départ, lances intactes.

    Deuxième passe... on ne change pas une formule qui gagne! Enfin... Les jouteurs s'élancent à nouveau pour ne pas toucher. Chacun retourne à son rang sans que la décision ait choisi son camp.

    Troisième passe... c'est maintenant ou jamais pour prendre l'avantage! Les deux cavaliers en armure éperonnent leur monture. Les lances s'abaissent... qui saura être le plus percutant? Pas Angelotti, il ne touche pas, sa lance rencontre le vide. Jason lui a plus de succès, il touche et brise sa lance suite au choc. Le chevalier reste pourtant en selle.


    Par une lance brisée à aucune, le vicomte de Lyons-la-Forêt est déclaré vainqueur!


Citation:

    Onzième duel. A droite, Natale di Foscari, marquis de l'Ile-Saint-Marc, comte de Rabat, vicomte de Caraman & du Lautrec, seigneur de Harzé; à gauche, Khristof, seigneur de Rocquecelier.




    Première passe... ce sera un tour d'observation. En effet, aucun des deux jouteurs ne parvient à toucher la targe de l'autre. Retour au rang.

    Deuxième passe... un demi-tour plus tard et les voilà repartis! Les lances sont abaissées et se croisent, seule l'une d'entre elles trouve une targe. La marquis ne touche pas; le seigneur, oui; mieux sa lance éclate.

    Troisième passe... l'important pour Khristof est désormais de rester bien en selle tout en évitant d'être touché. Côté Natale, la tâche est plus ardue : toucher et briser ou toucher et faire chuter, le tout en gardant les pieds dans les étriers. Aucun des jouteurs ne chutera; en même temps, aucun n'a touché.


    Par une lance brisée à aucune, le seigneur de Rocquecelier est déclaré vainqueur!


Citation:

    Ce sont deux habitués qui s'avancent sur la lice pour donner au public la chance d'une douzième rencontre. En effet, Elhrik Vonlichtenchein d'Erementar, seigneur de Brassac, est opposé à Bourguignon de Sorel, duc de Beaugency, vicomte de Fronsac, baron de Chécy.




    Première passe... les jouteurs sont prêts, le signal du départ est donné, tous deux s'élancent, transportés par leur expérience. Chacun abaisse et croise la lance de l'autre mais avec des fortunes diverses. Le seigneur de Brassac se manque complètement et voit sa lance partir dans le néant; le Bourguignon en revanche touche son adversaire et dans le bruit de sa lance qui éclate, voit le Toulousain choir au sol. Celui-ci se relève, tout va bien : si sa targe a bel et bien été touchée, lui est indemne.


    Par chute de son adversaire, le duc de Beaugency est déclaré vainqueur!


Citation:

    Nouvel affrontement de novices pour ce treizième duel. Hadrien Marcus de Sparte, prince de Dinant affronte Lylla Cardinal d'Eirbal, baronne d'Arzillière.




    Première passe... appréhension de débutants pour cette première. Peut-être, car si les lances se sont bel et bien abaissées, aucune n'a trouvé le chemin d'une targe. Ainsi donc, aucun de deux jouteurs ne touche. Retour au rang.

    Deuxième passe... après un demi-tour, les adversaires sont de nouveau prêts à se rencontrer. Ils ne feront que se croiser car comme lors du premier passage, leurs lances demeurent intactes.

    Troisième passe... sera-t-elle la bonne? Pas pour le prince de Dinant à qui sa lance dit non – pardon (non en fait!) – la cible est manquée! Côté Lylla, c'est déjà plus organisé et efficace : une lance qui s'abaisse, une lance qui touche, une lance qui se brise, une lance qui envoie le Sparte au sol. Hadrien se relève sans avoir été blessé.


    Par chute de son adversaire, la baronne d'Arzillière est déclarée vainqueur!


Citation:

    Duel à coloration royale pour le quatorzième combat. A gauche, Colombe Alix Amnell, dame d'Ussy-sur-Marne et garde du corps du roi; à droite, un vassal du même, Erasme de Cardevac d'Havrincourt, comte d'Armagnac & Comminges.




    Première passe... Les jouteurs sont prêts, les drapeaux sont mis en berne... c'est parti! Les lances s'abaissent et finissent par se croiser : objectif, toucher l'autre... au moins! Coxynel remplit le but désigné et mieux, voit sa lance se briser. Erasme lui ne touche pas mais a la consolation de rester en selle.

    Deuxième passe... Un petit tour pour se remettre? Certainement car à part une avancée au galop de part et d'autre rien de plus : aucune lance ne trouvera d'armure. Les lances restent intactes.

    Troisième passe... Court passage par le rang et c'est déjà reparti. Erasme doit à tout prix se montrer plus saignant pour rester en course et au moins espérer un dernier passage décisif. Las, il ira de cette troisième comme des deux autres : l'Armagnacais ne touchera rien. La Champenoise n'est pas en reste : sa lance ne touche pas davantage.


    Par une lance brisée à aucune, la dame d'Ussy-sur-Marne est déclarée vainqueur!


Citation:

    Quinzième duel avec une jouteuse expérimentée en la personne de Valeria Declervaux-Gambiani de Valrose, duchesse de Rosnay, baronne de Brou, dame de Dammartin-Marpain, de Raucourt & de Souville-sous-Yèvre face à un amateur impérial des tournois français, Gamalinas, seigneur Saint-Gervais-les-Bains & de Versonnex.




    Première passe... et c'est parti! Les duellistes avancent une fois le signal donné. Les lances s'abaissent et au moment où les jouteurs se croisent, Gamalinas parvient à toucher Valeria. Celle-ci manque son coup mais reste à cheval malgré la secousse. La lance savoyarde se rompt.

    Deuxième passe... l'affrontement a débuté en trombe, on espère beaucoup du deuxième passage. En vain. Le désappointement est là car nul n'a touché et des spectateurs et des jouteurs, ce sont certainement ces derniers les plus déçus.

    Troisième passe... on y retourne! Pour la duchesse de Rosnay, il s'agit de revenir impérativement dans la course; pour le seigneur de Versonnex, de rester en selle coûte que coûte. Valeria a repris du poil de la bête, elle abaisse sa lance, touche et se retrouve désarmée – la lance s'est brisée. Gamalinas n'est pas en reste, il touche et brise également. Le résultat du choc? Deux lances rompues donc et deux jouteurs au sol! Le duo est indemne.


    Par deux lances brisées à une, le seigneur de Saint-Gervais-les-Bains est déclaré vainqueur!


Citation:

    Le seizième affrontement voit l'hôte et l'organisateur des festivités – Actarius d'Euphor, comte du Languedoc & pair de France – entrer en lice. Face à lui, un autre feudataire, Ereon d'Asceline, duc de Champagne.




    Première passe... Le Roi d'Armes de France donne le signal de départ et les deux jouteurs s'élancent. Au galop, portés par la foule, les deux régnants abaissent leur lance et se croisent. Le comte du Languedoc manque son coup et rencontre le vide. Le duc de Champagne, lui, connaît plus de succès en touchant avec sa lance qui se brise dans le choc. Pour autant rien n'est fini : Actarius reste en selle.

    Deuxième passe... Après un bref retour à leur rang, les deux rivaux repartent, résolus. Cette fois, les rôles sont inversés : c'est l'Asceline qui manque sa cible et c'est l'Euphor qui parvient à atteindre la targe de son adversaire et à y briser sa lance. Mieux, la vigueur donnée à l'élan... l'euphorie aussi... font démonter le Champenois qui se retrouve au sol, heureusement sans blessure.


    Par chute de son adversaire, le comte du Languedoc est déclaré vainqueur!


Citation:

    Les deux hommes qui s'avancent pour le dix-septième combat ont déjà connu à quelques reprises l'excitation des tournois. Namaycush Salmo Salar, prince de Pontoise, vicomte d'Aubusson, baron du Dorat, seigneur d'Agonac & de Saint-Anne d'une part; Fabien de la Fléchère Marigny, vicomte d'Yssoire & de Hérisson, seigneur de Challiers & de Fayet-le-Château d'autre part entrent sur la lice.




    Première passe... départ en trombe des deux concurrents, pour des fortunes diverses. Quand les lances s'abaissent et se croisent, seule celle du vicomte auvergnat trouve sa cible et se brise. La lance du prince demeure elle intacte.

    Deuxième passe... à nouveau les drapeaux sont abaissés et à nouveau les deux jouteurs s'élancent avec fougue. Pour une redite du première passage, Namaycush rate son but et Fabien fait mouche avec une lance qui se disloque une nouvelle. En prime, le Marigny fait choir le Carmin au sol. Ce dernier, aguerri, ne souffrira d'aucune blessure.


    Par chute de son adversaire, le vicomte de Hérisson est déclaré vainqueur!


Citation:

    Pour ce dix-huitième duel, Orléanais et Bourbonnais-Auvergne sont à l'honneur, respectivement en les personnes de Liloute, dame de Rozières et Hervé Maximilien d'Emerask, seigneur de Beauvoir-de-Verrières, de Boucheron & de Viverols.




    Première passe... On y va! Liloute ne se fait pas prier pour son premier tournoi. Le bras sûr, le regard fixe, elle fait mouche en touchant puis en rompant sa lance! Hervé rate mais heureusement pour lui, s'il est secoué, il demeure les pieds dans les étriers.

    Deuxième passe... On y retourne! Tranquillement? Tellement tranquillement que si les lances s'abaissent, c'est par pure courtoisie : aucun ne touche l'autre, les armes restent intactes.

    Troisième passe... Après un demi-tour, les jouteurs s'élancent à nouveau pour ce qui pourrait être l'ultime passage. Comme lors du premier, l'Orléanaise est motivée. Nouvelle touche, nouvelle casse, rien qu'avec ça, elle peut gagner... elle va gagner. Hervé, en effet, ne touche toujours pas et par-dessus le marché, il ne reste cette fois pas en selle. Rien de grave cependant, il se met debout en un rien de temps.


    Par chute de son adversaire, la dame de Rozières est déclarée vainqueur!


Citation:

    Duo cent pour cent normand pour cette dix-neuvième confrontation! D'un côté, l'expérimenté Alcalnn Blackney, duc de Mortain, vicomte du Mont-Saint-Michel, baron de Saint-Paer; de l'autre, la juvénile, novice et très-à-marier Perrinne de Gisors-Breuil, demoiselle de Montreuil-sur-Auge & de Neauphles.




    Première passe... sous l'œil de Montjoie, les deux Normands s'élancent dès les drapeaux abaissés. Le moment décisif approche, les lances s'abaissent, les lances se croisent... et ne connaissent pas la même destinée! Le Chat, agile, percute la targe de sa rivale du jour; la blondinette ne fend que le vide. Pis, celle-ci est entraînée par le coup de griffe du Blackney et tombe de cheval, se blessant légèrement à l'épaule. Vite, un médecin!


    Par chute de son adversaire, le duc de Mortain est déclaré vainqueur!


Citation:

    Confrontation de seigneurs pour le vingtième appel. Warthe de Rochechard, seigneur d'Aincille affronte Mélina de Franchimont-Bragança, dame de Croisilles.




    Première passe... le signal est donné, les deux jouteurs s'élancent. Mai seulement pour ne pas toucher car si les lances se croisent bien, elles ne font pas mouche. On recommence!

    Deuxième passe... L'Artésienne, clairement, prend l'initiative et le résultat est sans appel : elle parvient non seulement à toucher l'écu de son adversaire mais aussi à briser sa lance, entraînant dans le mouvement qui assène le coup le Gascon dans une chute heureusement sans gravité.


    Par chute de son adversaire, la dame de Croisilles est déclarée vainqueur!


Citation:

    La vingt-et-unième confrontation oppose Adrien d'Ormerach, seigneur d'Orgelet à Ursus de Valbois, duc de Châteaurenard, seigneur de Quiers-sur-Bezonde.




    Première passe... les deux jouteurs s'élancent après avoir éperonné avec vigueur! Au moment-clé, les lances s'abaissent. Le duc manque la targe de l'Impérial, celui-ci en revanche met en plein dans le mille. Pour autant, malgré le coup porté, sa lance ne se brise pas mais déstabilise suffisamment l'Orléanais pour le faire choir au sol.


    Par chute de son adversaire, le seigneur d'Orgelet est déclaré vainqueur!


Citation:

    A eux deux, Sakurahime de Valrochelles-Bergendael, baronne de Virargues et Aimbaud de Josselinière, marquis de Nemours, duc de Corbigny, seigneur de Decize & de Saint-Robert comptent environ une dizaine de tournois. Qui fera la différence?



    Première passe... alors qui? Il faudra attendre le passage suivant pour le savoir car si les duettistes s'élancent au moment convenu, ils n'accompliront rien d'autre de notable. les lances s'abaissent et c'est tout. Il va falloir y retourner.

    Deuxième passe... cette fois, les rivaux sont bien plus résolus et motivés. De fait, leur croisement est à mille lieues du précédent : les deux touchent, les deux brisent leur lance... et c'est tellement fracassant qu'ils atterrissent sur le sol! De cette scène là, Sakurahime sort intacte; Aimbaud lui souffre légèrement du cou.

    Autre personne à atterrir – gracieusement et sans dégât – sur la lice? Montjoie! En effet, l'égalité des bris entre les deux jouteurs est parfaite et ces derniers sont au sol. La décision se fera à l'épée, les écuyers viennent armer chacun des deux échoués sur la lice.

    Les jouteurs devenus bretteurs se mettent en place, le premier arrivant à quatre touches ou mettant son adversaire hors d'état de combattre gagne le duel. Le Roi d'Armes donne le signal!
    Aimbaud est le plus incisif, il touche en premier Sakurahime au niveau du rein, celle-ci se blesse légèrement.
    C'est reparti et Sakurahime, d'estoc et de taille, ne se laisse pas abattre. Celle-ci touche Aimbaud au niveau du ventre, le blessant légèrement. Troisième passe, les épées ne font que s'entrechoquer, un peu de répit est le bienvenue. Mais pas pour longtemps, deux fois de suite, la baronne prend l'initiative mais ne touche pas. Se serait-elle trop découverte? Le marquis lui rend coup pour coup, par deux fois et si la première ne trouve rien, la seconde blesse gravement la Blanche au bas du dos. Montjoie constate la gravité de l'atteinte et ne peut que déclarer l'abandon de son héraut. Un signe est adressé aux secours près du champ-clos, ceux-si entrent sur le terrain avec de quoi transporter la blessée à la tente des soins.


    Par abandon de son adversaire, le marquis de Nemours est déclaré vainqueur!


Citation:

    Pour le vingt-troisième duel, deux Impériaux s'avancent sur la lice : Flavien-Charles Galanodel, régent & chancelier impérial, seigneur de Fontcouverte, de Roure & de Saint-Dalmas-le-Selvage et Ersinn de Warenghien, seigneur d'Aingeray & d'Ogéviller.




    Première passe... Drapeaux qui s'abaissent en prélude à l'affrontement; cavaliers qui s'élancent en premier acte; lances qui sont abaissées et pointées vers la cible en deuxième; touche du Galadonel et éclatement de sa lance quand le Warenghien ne touche rien du tout en troisième et chute du seigneur d'Aingeray en conclusion de ce qui sera donc l'unique passage. Ersinn s'en sort indemne.


    Par chute de son adversaire, le régent impérial est déclaré vainqueur!


Citation:

    Vingt-quatrième et on continue avec des duellistes tout en harmonie. Ces deux-là sont Dauphinois et il s'agit d'une part de Romuald Maccornell, seigneur de Cornillon-en-Trièves et d'autre part d'Argael Devirieux, pair de France, marquis de Senlis, comte de Menin, vicomte de Monestier-de-Briançon, baron de la Tour-du-Pin, seigneur de Grave, de Saint-Giraud & de Vinderhoute.




    Première passe... Si le seigneur de Cornillon-en-Trièves n'a pas le même nombre de participations à des tournois à revendiquer, c'est néanmoins comme son rival du jour un jouteur expérimenté. Et cette expertise se sent chez chacun des deux Dauphinois, dès le départ et se poursuit dans le choc qui ne tarde pas à survenir. L'impact est réel et tel que non seulement les lances qui touchent se brisent mais en outre, les deux porteurs atterrissent au sol. Romuald se blesse légèrement à la jambe en chutant.

    Nouveau retour de Montjoie sur la lice car il faut départager les jouteurs. Place au duel à l'épée! Les écuyers viennent équiper les rivaux. Qui touchera quatre fois le premier? Qui abandonnera?

    Le Roi d'Armes autorisent les duettistes à ferrailler.
    C'est un seigneur de Cornillon-en-Trièves handicapé à la jambe qui se met en garde et voir arriver sur lui un Argael virevoltant. Par trois fois le Fier touche l'autre bretteur et par trois, il blesse celui-ci légèrement : à l'épaule, puis à la main et enfin à la hanche. Quatre blessures légères d'affilée en comptant celle survenue suite à la chute, cela équivaut à une blessure grave. Montjoie arrête le combat, Romuald est trop diminué.


    Par abandon de son adversaire, le marquis de Senlis est déclaré vainqueur!


Citation:

    Vingtième-cinquième duel! Et un duel à étincelles entre une Champenoise, Klouska d'Hauteroche, dame de Champigneulles-en-Bassigny et un Bourguignon, Theudbald de Malhuys, seigneur d'Irancy.




    Le seigneur d'Irancy, conformément à ses principes, ne joutera pas contre une femme et déclare ainsi forfait. Tant pis pour le choc burgondo-champenois annoncé.


    Par abandon de son adversaire, la dame de Champigneules-en-Bassigny est déclarée vainqueur!


Citation:

    Vingt-sixième duel et nouvelle rencontre de parfaits novices. Kylian Deschenaux-Carsenac, vicomte de Montmaur, seigneur de Saint-Firmin défendant les couleurs de sa mère Aldraien de Carsenac, baronne d'Ussac, dame de Chamaret & Cobrieux est opposé à Dardus de Las Rosas, seigneur d'Amotz




    Première passe... Timidité des premiers pas? Si les deux jouteurs ne manquent pas le départ donné, peut-être est-ce du côté de leur attitude timorée qu'il faut chercher la cause de leur insuccès respectif. Aucun ne touche, les deux retournent à leur place, lance intacte.

    Deuxième passe... On prend les mêmes et on recommence; on abaisse sa lance et ça recommence. Retour vers le rang, la lance toujours bien entière.

    Troisième passe... du nerf! C'est maintenant ou jamais pour briller et l'emporter! Un des deux l'a bien compris puisque pour la première fois du duel et pour la première fois de son existence en tournoi officiel, il touche et fait exploser sa lance! Dardus a rempli sa part et mieux, il envoie au sol un Kylian qui n'aura donc toujours pas atteint de cible.


    Par chute de son adversaire, le seigneur d'Amotz est déclaré vainqueur!


Citation:

    Pour ce vingt-septième duel, entrée en lice d'un des cadors en joutes du Royaume de France, Guillaume de Jeneffe, vicomte de Marchiennes, seigneur de Wavrin, chevalier de l'Ordre Royal de la Licorne, Grand Ecuyer de France. Face à lui, une Champenoise, Aliénor Vastel, dame de Lesmont.




    Première passe... La Vastel se laissera-t-elle intimider par l'expérience du Jeneffe? L'issue du combat nous le dira et le fait est que la première semble vouloir prendre le duel à son compte. S'avançant rapidement, elle abaisse sa lance d'un bras sûr, touche et brise. Côté vicomte de Marchiennes, la tentative est moins heureuse : la targe est manquée. Et ce n'est pas tout... vous n'aviez jamais vu un Flamand voler? Eh bien, c'est fait. Le chevalier se relève, sans être affecté par la moindre blessure.


    Par chute de son adversaire, la dame de Lesmont est déclarée vainqueur!


Citation:

    Encore un héraut pour ce vingt-huitième duel et c'est cette fois, Henry de Silly, baron de La Rochandry, seigneur de Luzier & de San Benigno qui entre en lice pour affronter Anzeme du Castel Marchoix, seigneur de Saint-Pe-de-Leren.




    Première passe... les jouteurs s'élancent et c'est du côté gascon que l'on trouve plus d'entreprise! En effet, quand les lances s'abaissent et sont portées vers l'avant, c'est Anzeme qui fait mouche en touchant et en brisant son arme. Côté périgourdin, la lance attrape le seul vide et reste donc intacte.

    Deuxième passe... c'est reparti! Henry se montre plus convaincu dans ses gestes et plus précis aussi : cette fois, il touche. Las, sa lance ne se brise toujours pas. Anzeme livre la même prestation en touchant mais pour rien. Les duellistes restent en selle, la...

    Troisième passe... s'annonce passionnante. C'est là qu'il faut tout donner et Anzeme l'a bien compris. Comme lors du premier passage il se montre le plus incisif et son tempérament transparaît dans ses gestes : il touche et parvient à rompre se lance. Henry lui retombe dans ses travers premiers : manque de précision, il n'atteint rien. Sa consolation? Rester en selle.


    Par deux lances brisées à aucune, le seigneur de Saint-Pe-de-Leren est déclaré vainqueur!


Citation:

    Vingt-neuvième affrontement entre deux hommes effectuant en lice leurs premiers pas. Choc entre l'oïl de Niall de Rivien, vicomte de Montréal et l'oc de Salvaire d'Irissarri, baron d'Apcher & de Randon qui défend les couleurs de sa promise Magalona Eufrasia, comtesse de Gévaudan, baronne d'Alaigne, dame de Marmorières & de Mireval.




    Première passe... Comme pour d'autres avant eux, le vicomte et le baron ne se montrent pas incisifs pour leurs débuts sur un champ-clos. Les cavaliers se sont bien avancés mais rien de plus n'a été produit : pas de lance brisée et pour cause, pas de lance ayant atteint de targe.

    Seconde passe... Après un retour au rang lance intacte, les deux concurrents repartent pour un tour! Cette fois, l'un des deux prend les commandes et plutôt nettement : en effet, après avoir porté son bras en avant, l'Irissarri met en plein dans le mille, mille comme les morceaux de sa lance qui choient au sol, sol que connaît aussitôt le Rivien déstabilisé par le coup porté et par celui que lui-même a asséné au vide. Niall se relève mais sa jambe est moyennement blessée. Les physiciens tournelois y pourvoiront.

    Par chute de son adversaire, le baron d'Apcher est déclaré vainqueur!


Citation:

    Choc entre une habituée des lices – Boudicca d'Arkan, dame des Roches-Saint-Quentin – et un nouveu venu dans le monde des tournois – Enzo, seigneur de Falmignoul.




    Première passe... Les drapeaux sont abaissés et les jouteurs s'élancent en trombe! L'un comme l'autre semblent résolus et motivés... leur rencontre va être explosive! En effet, Boudicca et Enzo touchent quand leurs lances abaissées sont pointées vers la targe de l'autre. Le choc est tel que les deux rivaux de l'instant choient au sol. Pas de blessure cependant, ouf! La lance de Boudicca est la seule victime de l'impact, elle git en plusieurs morceaux au sol.


    Par une lance brisée à aucune, la dame des Roches-Saint-Quentin est déclarée vainqueur!


Citation:

    Avant-dernier duel qui voit s'affronter Athena de Lavallière, vicomtesse de Montdoubleau, baronne de Mayet, dame d'Enguinegatte et Ceraphin d'Azayes, seigneur de Bourdeilles.




    Première passe... Avec des " si "... il peut se passer beaucoup de choses. Jouteurs qui s'élancent, jusque là, tout va bien et vraiment puisque jouteurs qui touchent. Et ça aurait été encore meilleur car Athena brise sa lance là où Ceraphin conserve la sienne intacte. Ah, si la Mainoise était restée en selle! Si, si, si... Mais impact et élan sont parfois facétieux et voilà la Lavallière au sol. Du coup, le résultat n'est plus celui que l'on croit!


    Par chute de son adversaire, le seigneur de Bourdeilles est déclaré vainqueur!


Citation:

    Qui d'Akane de Clairval Giffard, duchesse de Cany, vicomtesse de Bolbec, de Vernon & douairière de Carentan, Grand Chambellan de France ou de Heimdal von Strass, vicomte de Courtomer, seigneur d'Augnax & de Belleville-sur-Vie remportera le dernier duel pour uen place en seizièmes de finale?




    Première passe... ce n'est pas là qu'on aura un semblant de début de réponse. En effet, nos deux nobles du Domaine Royal galopent, galopent, galopent, abaissent leurs lances et se croisent sans faire mouche. Retour au rang avec la lance intacte.

    Deuxième passe... Demi-tour toute et on repart! Nouvelle chevauchée et nouvelle désillusion pour l'Alençonnais, il ne parvient en effet pas à toucher. Côté normand, c'est plus positif, non seulement la Giffard touche mais en outre, elle brise sa lance en assénant un coup assez fort. Pas assez puissant cependant pour faire choir le von Strass.

    Troisième passe... pour le vicomte de Courtomer, ce passage est décisif. Les deux jouteurs s'élancent, l'un et l'autre avec la volonté de toucher et briser à nouveau. Las, pas d'impact, les deux lances ne touchent que le vide.


    Par une lance brisée à aucune, la duchesse de Cany est déclarée vainqueur!

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[Indispo pas prévue, rattrapage en cours.]
Aimbaud
Citation:

    A eux deux, Sakurahime de Valrochelles-Bergendael, baronne de Virargues et Aimbaud de Josselinière, marquis de Nemours, duc de Corbigny, seigneur de Decize & de Saint-Robert comptent environ une dizaine de tournois. Qui fera la différence?



    Première passe... alors qui? Il faudra attendre le passage suivant pour le savoir car si les duettistes s'élancent au moment convenu, ils n'accompliront rien d'autre de notable. les lances s'abaissent et c'est tout. Il va falloir y retourner.

    Deuxième passe... cette fois, les rivaux sont bien plus résolus et motivés. De fait, leur croisement est à mille lieues du précédent : les deux touchent, les deux brisent leur lance... et c'est tellement fracassant qu'ils atterrissent sur le sol! De cette scène là, Sakurahime sort intacte; Aimbaud lui souffre légèrement du cou.

    Autre personne à atterrir – gracieusement et sans dégât – sur la lice? Montjoie! En effet, l'égalité des bris entre les deux jouteurs est parfaite et ces derniers sont au sol. La décision se fera à l'épée, les écuyers viennent armer chacun des deux échoués sur la lice.

    Les jouteurs devenus bretteurs se mettent en place, le premier arrivant à quatre touches ou mettant son adversaire hors d'état de combattre gagne le duel. Le Roi d'Armes donne le signal!
    Aimbaud est le plus incisif, il touche en premier Sakurahime au niveau du rein, celle-ci se blesse légèrement.
    C'est reparti et Sakurahime, d'estoc et de taille, ne se laisse pas abattre. Celle-ci touche Aimbaud au niveau du ventre, le blessant légèrement. Troisième passe, les épées ne font que s'entrechoquer, un peu de répit est le bienvenue. Mais pas pour longtemps, deux fois de suite, la baronne prend l'initiative mais ne touche pas. Se serait-elle trop découverte? Le marquis lui rend coup pour coup, par deux fois et si la première ne trouve rien, la seconde blesse gravement la Blanche au bas du dos. Montjoie constate la gravité de l'atteinte et ne peut que déclarer l'abandon de son héraut. Un signe est adressé aux secours près du champ-clos, ceux-si entrent sur le terrain avec de quoi transporter la blessée à la tente des soins.


    Par abandon de son adversaire, le marquis de Nemours est déclaré vainqueur!


[The plus violent duel of the histoire de France]

L'épisode que nous allons vous conter maintenant ne figure pas dans les manuels scolaires d'histoire de France. Son contenu est interdit aux moins de 16 ans.* Nous commencerons ce récit à l'instant thé (vers 17 heures), où Aimbaud vola dans les airs au beau milieu de brisures de lance aux milles éclats de couleur, et dans un ralentit grâcieux qui permet d'observer toutes les expressions par lesquelles passèrent la figure du marquis de Nemours, d'abord réjoui jusqu'aux oreilles d'avoir touché sa cible, puis grimaçant de douleur et bavant dans les airs au moment où son armure subit la fatale secousse, puis étonné par la sensation nouvelle d'être comme un oisillon qui saute du nid, puis fatalement horrifié par la sensation d'être comme un oisillon qui s'écrase parterre. À cet instant thé, sa nuque fit un drôle de choc contre la terre sablonneuse, et le ralentit cessa brusquement.

Agagnéhmgnrrblm..

Furent ses premières paroles. Sûrement les mêmes qu'il avait prononcées à la naissance. Il ouvrit des yeux comateux en essayant de déterminer mentalement si toutes ses articulations étaient encore dans leurs cartilages respectifs. Une ombre passa entre la fente de sa visière, chargée d'une odeur rassurante de crottin de cheval, et lui baragouina un encouragement en le tirant vers le haut. C'était Aymon.

Agouziïaïaïah.. aah !

Gémit le Josselinière en sentant sa tête, chargée d'un kilo de ferraille, partir en arrière et n'être plus retenue que par une vertèbre diablement inflammée. Mais une fois remit à la verticale et le cou tant bien que mal frotté à l'eau entre les cols et surcols de l'armure par un écuyer prévenant, il se trouva dans un état proche du domaine royal plus ou moins acceptable. Il écouta les paroles de Montjoie en empoignant l'épée qu'on lui remettait, poussa fraternellement Aymon d'une main derrière la tête et se plaça en lice, déterminé à découper de la baronne.

Z'y va 'tite teupu t'va ken t'va rien capter.

Murmura-t'il pour lui-même en patois angevin, en ravalant une salive au goût de métal. Il avait beau faire un temps de chien mouillé, l'air n'en était pas moins lourd, et arrachait à notre bourguignon quelques sillons trempés le long des tempes. Il cligna longtemps des yeux, respirant la bouche bée en attendant le signal, et le regard bien fixé sur son adversaire qu'il comptait surprendre. Signal, feu ! Cette fois c'est un cri plus respectable qu'il prononça.

JOSSELINIÈRE TE FOUT MISÈRE !

ET BIM il assène le premier coup de taille, quand la dueliste tente d'éviter. Plus rapide que la lumière ! Mais il ne voit pas le revers, va pour tenter une garde qu'il n'a pas le temps d'enrouler. Et c'est trop peu d'espoir que de rentrer le ventre ! Il recule en sentant le coup, mais le pic de l'épée enfonce son plastron et son estomac avec. Où étai-ce la rate ? Peut-être le foie. Mais bon Dieu c'était une chose utile, car cela le lance et le plie en deux avec une envie souveraine de rendre son repas. Vient la troisième passe, notre jeune Nemours reprend souffle. Et c'est enfin l'échange le plus rude et le plus long qui arrive. La vilaine frappe, plus légère et agile, Aimbaud doit parer, sautiller comme un cabri (un cabri qui fatigue). Il feinte, il s'économise. Mais enfin c'est l'énergie de vouloir en finir et soudain il s'énerve et y pousse toute sa force, il faut achever cette vilaine bête ou le duel continuera jusqu'à l'aube ! Il frappe, manque. Il FRAPPE ! Nom de Christos ! Et voilà l'adversaire qui s'écroule tout d'un coup. Naméo ! Faut pas chercher un Josselinière à l'épée !

Encore tout énervé, il garde l'épée fermement empoignée en observant le signal d'arrêt de Montjoie. Enfin, l'annonce est faite... Il peut souffler, se déroidir et relever la visière de son heaume avec un pauvre sourire éreinté. Un regard légèrement inquiet est adressé aux médicastres qui traînent la perdante qui lui a donné tant de fil à retordre... Il ira suivre son état de santé dès qu'il sera possible... Il faut aussi chercher des yeux la duchesse d'Amboise pour lui dire qu'elle lui a porté chance ! Mais en attendant il quitte la lice, le pas traînant mais plus que réjoui, les bras mollement ouverts auprès de ses gens. C'est la gloire !


Aymon ! Aah ! À boooOOooire !

*Librement inspiré de "Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine".

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Luaine
Citation:

    Qui d'Akane de Clairval Giffard, duchesse de Cany, vicomtesse de Bolbec, de Vernon & douairière de Carentan, Grand Chambellan de France ou de Heimdal von Strass, vicomte de Courtomer, seigneur d'Augnax & de Belleville-sur-Vie remportera le dernier duel pour uen place en seizièmes de finale?




    Première passe... ce n'est pas là qu'on aura un semblant de début de réponse. En effet, nos deux nobles du Domaine Royal galopent, galopent, galopent, abaissent leurs lances et se croisent sans faire mouche. Retour au rang avec la lance intacte.

    Deuxième passe... Demi-tour toute et on repart! Nouvelle chevauchée et nouvelle désillusion pour l'Alençonnais, il ne parvient en effet pas à toucher. Côté normand, c'est plus positif, non seulement la Giffard touche mais en outre, elle brise sa lance en assénant un coup assez fort. Pas assez puissant cependant pour faire choir le von Strass.

    Troisième passe... pour le vicomte de Courtomer, ce passage est décisif. Les deux jouteurs s'élancent, l'un et l'autre avec la volonté de toucher et briser à nouveau. Las, pas d'impact, les deux lances ne touchent que le vide.


    Par une lance brisée à aucune, la duchesse de Cany est déclarée vainqueur!


Voilà les 32ème de finale. Luaine, dans les gradins, assistait au passage de son époux. Elle avait du se manger tout le tournoi dans son intégralité jusqu'à attendre que Heimdal passe en dernier.
Elle encouragea tout de même sa Seigneurie Ztneik, Duc d'Alençon pour sa brillante performance puis fut surprise de voir le Carmin.
Leur rencontre datait d'un temps certain.

Elle fut étonnée de le voir se prendre une branlée quand le prince coquelicot, perdit, par une belle chute. Des "ooooh" retentirent dans la lice tandis que d'autres se préparaient pour la suite.
Enfin ce fut le tour de son époux contre Akane. On la disait douée, ouais mais son époux aussi.
C'était toujours angoissant avant le départ quand les jouteurs se tenaient en bout de lice, lance à la main avant de s'élancer alors que même les destriers semblaient se jauger mutuellement.
Un dernier coup de sabot sur le sol sableux et ils s'élancèrent à toute allure. Le coeur de la brune s'arrêta un bref instant juste avant l'impact.
Impact qui n'aurait pas lieu en ce premier tour.
Le second fut plus brutal et son mari fut malmené par Akane.

Akane Giffard????? Etait elle une parente de l'ancien connétable qui était lui même le père de la demi soeur d'Heimdal....Wahouu quel imbroglio familial!!!! De quoi devenir bipolaire.

Akane menait pas 1 point à 0 quand le troisième tour commença.
Encore une fois les jouteurs se croisèrent en toute politesse du genre "mais allez y en premier, je n'en ferais rien".
Résultat des courses son mari était perdant de cette 32ème de finale.
Luaine descendit les gradins pour être quasiment à la hauteur de son époux sur son destrier. Elle lui sourit.
Heureuse elle l'était puisqu'il n'avait pas chuté, ni pris de blessure sauf peut être dans son amour propre.


C'est pas grave, tu t'es fait plaisir et tu n'es pas blessé, ça sera pour la prochaine fois. Ztneik est encore en lice pour l'honneur d'Alençon, tout n'est pas perdu.
La bonne nouvelle c'est que nous allons pouvoir rentrer avant.


Elle faillit sauter de joie à cette pensée mais garda une certaine contenance.
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bannière en réfection
Jason_maccord
Ce coup-ci, MacCord suivait les duels. Gero et Nynaeve etaient vainqueurs.
Vint le tour de Deedee et l'anxieté de MacCord monta d'un cran. MacCord vit les lances s'avancer et celle de Deedee se briser.


Oui !

MacCord avait sauter de joie. Et ce ne fut rien en comparaison quand la seconde lance de Deedee se brisa en désarçonnant son adversaire...

MacCord eu juste le temps de s'en remettre qu'il etait appelé en lice. Les choses serieuses commençait.


Citation:

    Nouveau duel franco-impérial pour cet dixième affrontement. Angelotti di Cerruti, chevalier impérial de Stolberg affronte Jason Maccord, vicomte de Lyons-la-Forêt, seigneur de Crèvecœur-en-Auge.




    Première passe... les similitudes avec le duel précédent ne s'arrêtent pas là. Un duel franco-impérial donc, mais aussi un duel qui débute sans qu'aucun des deux concurrents ne touche. Retour à la case départ, lances intactes.

    Deuxième passe... on ne change pas une formule qui gagne! Enfin... Les jouteurs s'élancent à nouveau pour ne pas toucher. Chacun retourne à son rang sans que la décision ait choisi son camp.

    Troisième passe... c'est maintenant ou jamais pour prendre l'avantage! Les deux cavaliers en armure éperonnent leur monture. Les lances s'abaissent... qui saura être le plus percutant? Pas Angelotti, il ne touche pas, sa lance rencontre le vide. Jason lui a plus de succès, il touche et brise sa lance suite au choc. Le chevalier reste pourtant en selle.


    Par une lance brisée à aucune, le vicomte de Lyons-la-Forêt est déclaré vainqueur!


Herion s'elança tandis que MacCord le tenait sur une droite ligne. Pas de choc lors du premier passage. Pas plus au second.
MacCord s'elança pour la troisième fois, abaissa sa lance et guida Herion serré à la lice. Le bruit du bois qui se brise, la sensation dans le bras. Cette fois, c'etait la bonne. MacCord ne désarçonna pas son adversaire mais etait toutefois vainqueur.

Il s'approcha du chevalier.


Merci pour cette joute, chevalier.
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Reinemab
[Dans les gradins parmi les gueux]

Reinemab n'avait cure de foule et prestige, elle n'aurait pour le tournoi qu'un intérêt ténu, entre naïf émerveillement et lassitude grandissante... Et pourtant, elle avait cédé... Galvanisée par les participations de deux connaissances: l'un ancien compagnon depuis lors devenu seigneur, l'autre n'étant autre que son Cap et Carmin... Elle avait repris à ses côtés le goût de la justice, et n'était-ce pas lui rendre hommage que de se présenter sur les lieux mêmes des festivités au cours desquelles il représenterait ses couleurs ?

Dans les gradins gueux et serviteurs se côtoyaient, point d'accalmie ou de silence ici même, seulement le brouhaha des voix rivalisant avec les clameurs enthousiastes des spectateurs entassés.
Les hauts dignitaires eux semblaient être confortablement entassés dans leurs tribunes désignées.

Avec une légèreté sincère, la grenouille s'installa dans la foule de miséreux... On jasait, on piaillait, mais les yeux sans cesse se rivaient sur l'arène encore déserte, piaffant d'impatience avant l'arrivée des parades.
A ses côtés, une vieille connaissance... Sur le coup, elle ne l'avait point reconnu... Planqué sous sa capuche il s'amusait à rendre sa journée plus riche ! Oui, là confortablement assis il comptait l’argent des paris qu’il avait organisé en douce... Reinette tournant la tête remarqua la besace qu’il avait avec lui, là était amasser plusieurs centaines d’écus.


Et bien l'ami, toujours avec tes jeux de dupes ? Tu devrais plutôt laisser tomber et apprécier le spectacle gredin


Impossible ma chère. Les affaires avant tout

Tu restes sincèrement désespérant

Wep ! Mais pour ma part, ma nouvelle paire de bottes et mon nouveau sac de voyage, ne se payera pas au prix des armes

Vil brigand, viens pas me faire croire que tu as renoncés à détrousser ou charmer les damoiselles fragiles
Se met alors à rire, se rappelant la leçon qu'elle lui eu donner sur les routes alors qu'il espérait la voler.

Pfff, après toi, je n'ai eu que guigne. J'suis bien plus pénard à magouiller mes paris. Et toi, j'ai oui dire que tu reprenais du service ?

Les yeux froncées, prête à lui faire fermer son clapet
De quoi tu parles ? De mes aventures ça et là avec l'armée ?

Wep, j'ai cru comprendre que tu servais le grand mogol et l'espèce de mammifères marins

Mains vif à sa botte... dégainant sa dague pour la lui coller sous sa gargue... Et à son oreille lui murmurant
Avises... toi, encore... De manquer de respect à nos souverains... Et je te promet, de faire mettre ta tête sur un pic

D'un petit geste le blessant légèrement, elle le libera de sa lame froide... Le vilain, tout en se massant le cou et déglutissant
Bi...en... Bien... J... Je... vois, que tu... ne fais... toujours, pas les choses à ... moitié !

Alors qu'il parlait enfin les premiers candidats arrivaient
Ferme là maintenant, tu veux ! Et retournes à tes manigances, avant que se ne soit ta langue que je ne coupes

Ainsi, enfin se déroulait les Trente-deuxièmes de finale
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Perrinne
Citation:

    Duo cent pour cent normand pour cette dix-neuvième confrontation! D'un côté, l'expérimenté Alcalnn Blackney, duc de Mortain, vicomte du Mont-Saint-Michel, baron de Saint-Paer; de l'autre, la juvénile, novice et très-à-marier Perrinne de Gisors-Breuil, demoiselle de Montreuil-sur-Auge & de Neauphles.




    Première passe... sous l'œil de Montjoie, les deux Normands s'élancent dès les drapeaux abaissés. Le moment décisif approche, les lances s'abaissent, les lances se croisent... et ne connaissent pas la même destinée! Le Chat, agile, percute la targe de sa rivale du jour; la blondinette ne fend que le vide. Pis, celle-ci est entraînée par le coup de griffe du Blackney et tombe de cheval, se blessant légèrement à l'épaule. Vite, un médecin!


    Par chute de son adversaire, le duc de Mortain est déclaré vainqueur!



[ - Avant la rencontre, avant l'affichage des duels - ]

Autant dire qu'elle n'en menait pas large loin de là. Adeline avait passé avec brio le tour éliminatoire mais face au nombre des jouteurs déjà tombé, elle doutait de plus en plus. Bille en tete, elle rejoignit la plus grosse des tentes de leur campement.

- Tu avais dit que tu m'aiderais...
- Et c'est ce que je vais faire, reste à savoir comment


Son doigt pointa la malle ouverte où apparaissait un ensemble de pieces de métal et cuir composé.

- Déjà... ca... là au moins, ca doit etre de ton ressort non ?
- Chic un atelier bricolage en perspective!
- Sauf que le mannequin, c'est moi, alors gare ! Mais au moins, tu ne sembles pas inquiet sur l'ordre dans lequel il faut enfiler ca !
- Non pour ce qui est de l'enfiler ce devrait être bon. Il va juste falloir trouver un peu de rembourrage peut être.
- Connais tu le nom de ton adversaire?
- Pas encore, les crieurs n'ont pas encore traversé le campement.Et... en fait... j'ai pas regardé en détail. Rien que savoir que cette fois-ci il fallait y aller...
- Tu sais que ça peut avoir son importance quand même? Ce n'est pas la même chose si tu rencontres un vieillard qui tient à peine sur ses jambes, imagine Jeneffe, ou alors un solide gaillard dans la force de l'âge ou une jeune femme pas bien épaisse comme tu l'es
- Bah, à cheval, ca ne change rien non ? Puis si tu me mets du rembourrage, je serai plus grosse.
- Je pense que ce qui change c'est notamment l'assise que tu as sur le cheval en fonction de ton poids, de ton aisance à chevaucher en armure, et d'autres petits facteurs qui peuvent avoir leur influence au final. Quant à te rembourrer, finalement tu devrais prendre mon armure et on complètera avec de la paille...
Son rire résonna doucement dans l'atmosphère feutrée de la tente.
- Hein ? de la paille ? Mais ca va gratter !

Il éclata de rire devant la figure atterrée de la jeune fille.
Mais non voyons, je plaisante, on va te mettre un bon gambison quitte à t'en mettre un deuxième
- Euhh, je te rappelle qu'on est en été... et ca se met à meme la peau ca ? Je sais ce que c'est mais je n'en ai jamais porté
- Et alors ? Tu préfères prendre un mauvais coup ou avoir chaud ? Tu mettras une fine chemise en dessous de ton gambison parce qu'en effet, ça peut aussi gratter et tant qu'à faire, autant rajouter quelques épaisseurs
- Mmmhhh, qu'est ce que tu entends par "épaisseurs" ? Hormis le gambison et ... la paille ?
- La paille, c'était une tentative désespérée pour te faire sourire et te faire oublier ta - - Hey mais tu te moquais de moi ! Et je vais suer comme un boeuf !
- Je t'arroserai régulièrement alors pour te rafraichir
- Je ne suis pas un roti qu'on arrose...


[ - Juste avant d'entrer en lice - ]

Elle finit par se retrouver armée, armurée, claquemurée, dans une espece de coque métallique dont elle avait bien difficile à déterminer un équilibre convenable tandis qu'on l'aidait à rejoindre sa monture. L'exercice consistant à se retrouver sur la selle la fit bel et bien suer comme un boeuf. Au moins, son suzerain avait-il réussi à la faire rire et à la détendre tandis qu'elle rejoignait la lice, toujours ignorante de son adversaire.

Ce n'est donc qu'en se placant vaille que vaille sur le pas d'élan, et alors qu'elle baissait son heaume qu'elle avisa les couleurs en face d'elle.


- Non ! Sacrelotte, mais elle se f*** de moi, la cheffe ! C'est une basse vengeance ? C'est bien ca ? Y avait vraiment pas moyen de trouver un autre adversaire ?

"Le Chat". Celui là meme à qui elle avait du tenir tete à plusieurs reprises. Eh beh... fallait bien commencer à toucher terre d'une manière ou d'une autre, mais il aurait quand meme été plus confortable pour son ego que le premier à la mettre à pied ne soit pas "Le Chat". Et qu'est ce qu'il avait dit Julien ? Ne pas fermer les yeux, pointer la lance, et avancer. Bon, bah ... y avait plus qu'à...

[ - Sur la lice - ]

Bon, y a plus qu'à... mais qu'est ce que c'est lourd cette lance quand on doit la tenir à l'horizontale... Bien plus qu'un recueil d'armoiries. Hue cocotte ! ... Qu'on en finisse. Espérons juste que la chute ne sera pas trop brutale !

La jument s'élanca, mais la lance était de plus en plus lourde pour son bras... Le choc fut violent, non pas de son estoc, mais de celui du Chat droit sur elle ne manquant en rien sa cible.
La chute fut courte, l'étourdissement tout autant, le rayonnement dans son épaule par contre...Visiblement, elle s'était cramponnée à sa lance durant le vol planné et celle-ci se fichant dans le sol lui valait un beau contre-coup dans le bras.
Déséquilibrée, l'épaule pendante, elle grimaca, cherchant son heaume qui avait volé. C'est finalement assise qu'elle s'adressa au Duc.


Il fallait une premiere, messer, ce fut vous. Je ne parlerais pas tant d'honneur, mon ego s'en ressentirait. Mais vous souhaite bonne chance et adversaires à votre hauteur dans la suite du tournoi.

Son regard s'éloigna alentour, à la recherche d'un ecuyer, ou d'une aide quelconque pour la remettre d'appoint. Finalement, les baumes et ongents emportés de Normandie seraient nécessaires.
Helene.blackney
[Dans les tribunes]

J'étais en totale transe père allait passer sur la lice et mon cœur ne cessait de battre fort. J'avais tout fait, prier Saint Michel, prier Saint Arnvald, faire quelques tours sur moi même, lever les bras au ciel, caresser mon nouveau chien nommé "Réglisse", si aimablement donné par mon amie Albine. Grattouillant la tête de mon petit chien anxieusement, je lorgnais la lice, patientant pour le moment de gloire de mi padre. Le voici qui rentre, face à lui une dame normande. Je serrais les poings, j'étais comme une jouvencelle qui allait tomber en pâmoison sauf que ce n'était pas mon fiancé juste mon père. J'étais si fière d'être sa filha et de porter son nom. Le héraut donna l'ordre aux montures de s'élancer, il filait à bonne allure lorsqu'il percuta la dame! Ouiiiiiiii victoire pour les Blackney! Mon chien, qui eut peur de mon sursaut m'aboya dessus. Il fallait que je m'habitue à la bestiole, moi qui préférait largement les chiens de chasse. Me levant, tout sourire, j'applaudis le vainqueur lui faisant signe de la main.
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Guillaume_de_jeneffe
Il jouterait parmi les derniers. Soit. Si la chaleur ne rendrait pas la situation des plus agréables, au moins cela lui permettrait-il de profiter du spectacle des autres jouteurs. Car, vu leur nombre, il s’écoulerait de très longues minutes entre le premier duel et l’appel du vicomte de Marchiennes. Il s’était donc approché d’une extrémité de la lice, armé de pied en… épaules. Le heaume viendrait bien plus tard.

Mais déjà les bucins se faisaient entendre. Et la première passe ne fut guère une surprise. La blonde Béarnaise vint confirmer sa réputation en envoyant un duc sur le sol. Eh bien, ces joutes démarraient sur les chapeaux de roues. Puis ce fut la défaite du Grand Chancelier et seigneur du Flamand, peste ! Et de la fraîche – plus pour très longtemps, dépêchez-vous messieurs – duchesse d’Amboise, repeste !! Heureusement, les vicomtes de Monestier, tous deux officiers sous ses ordres, vinrent mettre un beau de baume au cœur de Guillaume. Puis le seigneur d’Étampes vint compléter l’action de la dame de Lusson. Une bien belle paire de jouteurs, ces deux-là. Regrets, par contre, pour la jolie vicomtesse d’Orpierre. Succès du duc d’Alençon, ensuite, dans un duel où il était moins « impliqué ». Puis défaite de l’ancien duc d’Orléans. C’était mesquin mais cela le fit sourire, intérieurement. Il fut, en même temps, soulagé de voir celle qui avait déjà jeté un chevalier à bas de sa monture dépasser le premier tour. Sans cela, elle l’aurait entendu. Une surprenante défaite de Lexhor vint ensuite parachever la défaite des Amahir, mais ce fut cette fois sans plaisir que le Flamand en fut spectateur. Le plaisir, par contre, vint à la victoire de son fauconnier, d’autant plus qu’il éliminait un chevalier impérial. Des compliments seraient formulés, plus tard. Voir un marquis mis à bas, ensuite, le surprit. Moins toutefois que ne le déçut la défaite du seigneur de Brassac. Visiblement tous ses officiers ne pouvaient triompher. Dommage. Défaite ensuite du prince de Dinant – ça leur apprendrait de faire une principauté de ce qui n’était jusque là qu’une bonne ville liégeoise – puis du comte d’Armagnac. Décidément, les Champenoises étaient en verve ! Un duel qui ne l’intéressa que peu précéda la victoire de leur hôte, non sans une petite frayeur. Nouvelle défaite du prince de Pontoise puis victoire d’une ambassadrice rencontrée il y a quelques mois au salon précédèrent un duel normand des plus originaux. Un duc rompu à bien des facettes de la guerre face à une jeune fille dont l’ascendance n’avait pas été pour peu dans les facettes déjà évoquées de son adversaire du jour.

Et ce qui devait arriver arriva. Claire, nette et sans… claire et nette était la victoire du Chat. Mais sans bavure, cela restait à voir. La jeunette semblait chercher quelque chose des yeux. Et vu la relative lenteur des valets, le Flamand se décida à les prendre de vitesse. Disons plus que relative lenteur car, sans cela, on aurait mal compris qu’« un vieillard qui tient à peine sur ses jambes », n’est-ce pas madame la Normande ?, leur ait grillé la politesse. Aussi tendit-il vers elle deux mains gantées de métal afin de l’aider à se rétablir. Et tout cela sans un mot pour moquer sa défaite. C’en serait presque digne de figurer dans « Jouteurs, gloire et poutrés », le roman-enluminure préféré de la Noire…

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Gamalinas
Citation:

    Quinzième duel avec une jouteuse expérimentée en la personne de Valeria Declervaux-Gambiani de Valrose, duchesse de Rosnay, baronne de Brou, dame de Dammartin-Marpain, de Raucourt & de Souville-sous-Yèvre face à un amateur impérial des tournois français, Gamalinas, seigneur Saint-Gervais-les-Bains & de Versonnex.




    Première passe... et c'est parti! Les duellistes avancent une fois le signal donné. Les lances s'abaissent et au moment où les jouteurs se croisent, Gamalinas parvient à toucher Valeria. Celle-ci manque son coup mais reste à cheval malgré la secousse. La lance savoyarde se rompt.

    Deuxième passe... l'affrontement a débuté en trombe, on espère beaucoup du deuxième passage. En vain. Le désappointement est là car nul n'a touché et des spectateurs et des jouteurs, ce sont certainement ces derniers les plus déçus.

    Troisième passe... on y retourne! Pour la duchesse de Rosnay, il s'agit de revenir impérativement dans la course; pour le seigneur de Versonnex, de rester en selle coûte que coûte. Valeria a repris du poil de la bête, elle abaisse sa lance, touche et se retrouve désarmée – la lance s'est brisée. Gamalinas n'est pas en reste, il touche et brise également. Le résultat du choc? Deux lances rompues donc et deux jouteurs au sol! Le duo est indemne.


    Par deux lances brisées à une, le seigneur de Saint-Gervais-les-Bains est déclaré vainqueur!


Ne vous méprenez pas. La farce, la gaudriole sont des disciplines dont la réalisation tend à toujours se surpasser. Comme toutes disciplines elles réfléchissent sur elles même et cherchent à se développer pour créer. Là se rejoignent science et art où l'objectif ultime est de créer : soit de nouvelles connaissances pour l'une, soit de nouvelles bêtises pour l'autre... dans le cas de la farce et de la gaudriole bien sûr. Pourquoi sujet aussi léger apparaît comme le préambule d'un récit de joute ? Même aux endroits où règnent sérieux et gravité, valeur et et honneur, la farce ou la gaudriole peuvent s'y inscrire. L'humour étant le propre de l'homme, aussi bien que le rire est celui du singe ; la farce et la gaudriole ont la capacité de naitre où l'homme est. Nul besoin de volonté ou d'apprentissage, nous sommes tous à notre insu ou notre vouloir les outils de la farce et de la gaudriole. Voici par écrit la preuve que ces disciplines nous utilisent vilement, mais pour la joie de tous.

Les premières rencontres avaient commencé et bien des chutes et des lances cassées fleurissaient la compétition. Dans l'atmosphère d'un pavillon azur et or Gamalinas était prêt. Debout dans son armure qui avait plus souffert de la rouille que des coups durant ces derniers mois, même si elle avait barboté du côté des conflits, Gamalinas attendait son heure. On lui avait rapporté que la dame de Lasson avait gagné mais qu'un chevalier impérial avait failli. Dans l'état d'esprit qui le tenaillait, nul espoir de le voir redorer le blason de l'Empire. La gaité l'avait perdu, chose quasiment impensable.

Quand son tour fut le sien, Saint Gervais se présenta sur son sombre destrier, l'armure scintillante par bien des efforts de lustrage et la moustache cachée derrière son armet. Il ne pensait pas, il lui semblait qu'il ne regardait pas. Il était devenu un rouage du destin qui se laisse tourner. L'identité de son adversaire ne l'intéressait pas, seul le départ le ferait agir.

Et celui ci fut donné, la charge de part et d'autre s'activait ce qui donna à la fin une touche pour le triste sire, sans être touché lui même. Des fois la chance s'anime, mais pas d'espoir à en conclure. La preuve car la suite de la rencontre se solda par un croisement au galop sans rien d'autre. Cela exaspéra le savoyard. une certaine colère montait en lui et les dents serrées il lança son animal à vive allure. Jamais il n'avait talonné la bête ainsi. La vitesse était telle qu'il se sentait légèrement décollé de la selle. Puis un fracas énorme vint assaisonner la rencontre des deux jouteurs, le bois se brisent, les combattants s'envolent et tombent tous deux.


-Encore perdu.

Se dit Gamalinas le dos contre le sol les bras en croix. Jusqu'au moment où son regard s'hasarda vers le couloir de son adversaire. A la plus grande surprise, ce dernier était lui aussi par terre. Par la suite on disait que Saint Gervais avait gagné. Vaincre par défaite, là est bien la raison du chanceux. Mais voir les deux nobles se foncer dessus et tomber en même temps devait être bien drôle. La malédiction du clown triste.

Moralité,
Même si la gaité te fuit et te fait grimace,
Deux ne t'oublieront jamais : gaudriole et farce.

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Dardus
Citation:

    Vingt-sixième duel et nouvelle rencontre de parfaits novices. Kylian Deschenaux-Carsenac, vicomte de Montmaur, seigneur de Saint-Firmin défendant les couleurs de sa mère Aldraien de Carsenac, baronne d'Ussac, dame de Chamaret & Cobrieux est opposé à Dardus de Las Rosas, seigneur d'Amotz




    Première passe... Timidité des premiers pas? Si les deux jouteurs ne manquent pas le départ donné, peut-être est-ce du côté de leur attitude timorée qu'il faut chercher la cause de leur insuccès respectif. Aucun ne touche, les deux retournent à leur place, lance intacte.

    Deuxième passe... On prend les mêmes et on recommence; on abaisse sa lance et ça recommence. Retour vers le rang, la lance toujours bien entière.

    Troisième passe... du nerf! C'est maintenant ou jamais pour briller et l'emporter! Un des deux l'a bien compris puisque pour la première fois du duel et pour la première fois de son existence en tournoi officiel, il touche et fait exploser sa lance! Dardus a rempli sa part et mieux, il envoie au sol un Kylian qui n'aura donc toujours pas atteint de cible.


    Par chute de son adversaire, le seigneur d'Amotz est déclaré vainqueur!



C'était la première fois que Victor, autrement dit Dardus Jouter dans un tournois. Et quoi de mieux que dans un tournois officiel? Jamais tenu une lance sur un cheval, sur son cheval surtout..

Les deux premières passe Victor chevauche, chevauche et chevauche qu'il en oublie qu'il avait une lance dans les mains, lors de la troisième passe, il lève la lance et BLING BADABOUM!!!

La lance Explose et le cavalier en face tombe au sol.

Victor est vainqueur! Pfiou!!! Un breton qui passe en 16 éme de finale sa promet!
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Cyana
[Dans la tribune aux côtés d'Hélène Blackney]

Le visage était figé, le port de tête gracieux bien que la tignasse folle laissait moult vagues brunes lécher amoureusement le sillon s'étendant du menton à son cou. Les yeux rivés aux siens… un regard, perçant et doux, sévère et amical tentait de transmettre ces encouragements silencieux que l'on effectue en ces situations. C'est ainsi qu'ils se quittèrent.
Une fois qu'elle lui eut tourné le dos, elle sourit. L'éclat carmin sur le teint ivoire reflétait celui de la certitude, la confiance dont l'issue, elle en était persuadée, serait favorable.

Le pas sûr la mena à la tribune où elle prit place à côté d'une femme dont elle détailla les traits le temps de cligner des yeux et de passer à autre chose. La place visiblement vide elle tenta la fusion de son séant à celle du banc… non sans penser à son Sergueï qui était friand de ce genre de remarques. Ce fut donc une réussite et soupirant quelque peu, soulagée de reposer enfin ses jambes qui n'auraient pas accepté une seconde de plus de la porter.

L'œil amusé coulait tantôt sur sa voisine et son enthousiasme hors du commun, tantôt sur les jouteurs. Elle replaça d'une sèche pression sur le bas de ses braies le faux pli s'étant formé au niveau des genoux et se concentra à nouveau sur le spectacle auquel elle assistait pour la première fois. Il fallait dire que la journée était des plus distrayante et la fraîcheur de la blonde assise à ses côtés aurait presque déteint sur elle.

La flamande se mit à rire lorsque cette dernière se fit aboyer dessus par son fidèle compagnon, il n'en avait pas l'air mais il en avait… du chien ! Elle se pencha légèrement pour lui glisser :


Et bien votre ami ferait meilleur jouteur que certains ci présents…

Elle lui sourit et se tourna… Surprise et un battement de cœur manqué plus tard… c'était son tour. C'est qu'il en avait fière allure ainsi vêtu et armé...Cela allait devenir des plus intéressant et c'est non sans émotion qu'elle se leva pour lui lancer un :


T'as pas mal !!!!


Mains savamment placées autour des lippes pour porter sa voix au milieu du brouhaha environnant. Courchaton était dans la place et la Breydel amusée perdait presque sa légendaire patience. Allait-elle se laisser aller à ces quelques épanchements joyeux de rigueur...
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Beren
Citation:

    Après le fils Amahir, c'est au père Pair de faire les honneurs lors de la neuvième confrontation. Lexhor d'Amahir, pair de France, duc d'Alluyes, baron d'Auneau & de Château-Landon, seigneur de Pléaux, s'avance en lice; il sera opposé à Beren Hartasn de la Fiole Ebréchée de Sparte, seigneur de Courchaton.




    Première passe... Si les deux jouteurs s'élancent quand ils sont autorisés à le faire, ce sera là la seule chose qu'ils se permettront : aucun des deux ne touche et tous deux retournent au rang avec une lance intacte.

    Deuxième passe... autre coup pour rien car c'est une redite du premier passage qui est offerte aux spectateurs du Tournel. Nouveau retour au point de départ, sans casse, ni touche.

    Troisième passe... tout peut se jouer sur ce dernier passage. Celui qui prendra l'avantage sur l'autre remportera le duel. Tous deux le savent et la physionomie de la rencontre change du tout au tout. Les jouteurs se sont donc élancés, vient le moment de l'impact... Les deux touchent, les deux chutent! Pour autant, c'est fini car Beren a vu sa lance éclater en morceaux là où Lexhor a conservé son arme intacte. L'Orléanais se relève, indemne; l'Impérial lui s'est légèrement blessé à la cuisse.


    Par une lance brisée à aucune, le seigneur de Courchaton est déclaré vainqueur!



[Pour le Chaton, c’est l’œil du tigre !]


Enfin, pas au moment où on lui annonce le nom de son adversaire ; sur le coup, c’est plutôt l’œil rond, et la paupière tremblotante, qu’il accueille la nouvelle. Il a blêmi, non ? Ouais, hein ? Teint soudain blafard, que dis-je, cadavérique, il chancelle un peu sur ses jambes, et pose la main sur une tablée tout à côté ; de toutes façons, il faut être honnête, sa cuisse gauche n’a pas besoin de cela pour être branlante. Courchaton, suite à une vile attaque en taverne alors qu’il défendait sa sœur d’un grossier personnage, a échappé de peu à l’amputation, comme les chères suppuration, menace de gangrène, infection et autres joyeusetés, s’invitaient au bal de la plaie. Une chance que ladite sœur soit chirurgienne impériale et au fait que son jumeau-rien-qu’à-elle-le-boulet est à la fois insouciant et trouillard, sinon elle n’aurait jamais avisé le pansement qui, du reste, n’avait été changé par le barbu blond.

Coup d’œil immédiat à Claire, l’air de dire « ouuuuuuuh, la vache, je vais morfler… », et le Fiole d’ajouter prestement :


- Pour mes funérailles, j’aime le merisier, espacez un peu des mariages qui auront lieu bientôt ; quatre mariages, un enterrement*, avouez que cela ne ferait pas sensation… Dites à mes filles, mes sœurs, mes cousines, et ma femme que…».

Est-ce le regard qu’elle lui tend, ou bien ce qu’il croise du regard de sa cousine ou de sa sœur, mais toujours est-il qu’il s’interrompt, pour éviter des foudres antérieures au duel ; quitte à mourir, autant que cela le soit avec honneur.

Qu’est-ce qu’il fout là, d’abord, le Nez ? Une réaction impulsive à une participation l’aura fait envoyer missive au Roi d’armes de France ; c’était parfaitement idiot et inconsidéré, et il le sait, oh qu’il en est conscient, quand on lui annonce le nom à rallonge et la flopée de titres de son adversaire. La défaite sera mordante, et il les sent déjà, les dents de l’amère* défaite, avant que de songer que certains de ses ennemis se pencheront sans doute volontiers sur sa tombe pour confier à sa dépouille, dans un sourire satisfait : « Beren… la mort vous va si bien… »*. Comment ce serait, après ? Passerait-il une interminable nuit en enfer*, ou bien rejoindrait-il la cité des anges* ? Se tiendrait-il parmi les accusés* de l’associé du diable*, condamné à passer une infernale nuit avec son ennemi*, ou bien sa destination serait-elle le Paradis, tant escompté ? Figurerait-il, lui, le lettré rêveur, au cercle des poètes disparus* ? Est-ce vraiment une distraction que ces joutes ? N’était-ce pas atrocement violent, barbare, cruel ? Ah, les misérables !* Oui, bon, d’accord, il exagère, mais un peu de drame n’a jamais tué (sic) personne ! Toujours est-il qu’il fallait raison garder : point d’orgueil, ni de préjugés*. Amen.*

Il a tant de fois déjà échappé à la mort, sa meilleure ennemie* ; s’est tant de fois relevé, lui, le gringalet malingre, oh, tant de fois – et si celle-ci était la dernière ? Vague regard au ciel, pour l’heure ou pour le temps, trop de pluie de soleil, c’est tout ce qu’il en attend**. Le duel est prévu en neuvième, en cours de matinée, et si le soleil darde des rayons par déjà cuisants sur le champ-clos, le Fiole sait que tout ce qui brille* n’est pas d’or ; d’ailleurs, le seul or qu’il chérit, c’est celui de la chevelure de son aimée, dont il portera, fièrement, les couleurs ce jour.

Il avait été préparé, vêtu, armé, et c’est coaché par Claire qu’il fut enfin fin prêt. Vraiment, en y repensant, c’était une bien mauvaise idée, mais se défiler maintenant, alors qu’Idril, Héloise Marie, et Claire étaient là, dans les tribunes ? Sûrement pas. Allez Beren, on souffle un bon coup, et d'ailleurs, le voilà qui entend entend l’appel de Claire ; au « T’as pas mal ! », le Parfumeur répond en levant le bras : « J’ai pas mal ! »

La monture, déjà, est scellée, et le tapis sous la selle est aux armes de Courchaton ; pied à l’étrier, le voilà qui prend place, le dos droit, et qui regarde l’homme que Claire a déniché, celui-là lui tendant sa lance. Après avoir glissé un "je crois qu'il nous faudrait un plus gros bâton..."***, le Fiole saisit la lance et y noue le bandeau de son épouse ; rouge sang, funeste mais enivrant symbole.

Et il arrive, l’adversaire. Impressionnant d’allure, d’élégance à la montée ; le sourire nerveux est dirigé vers Claire, un regard à sa sœur, se voulant rassurant alors qu’il est lui-même terrifié, et un clin d’œil à Hélo. En passant devant les tribunes, il incline la tête avec galanterie et respect devant ces dames, connues, inconnues, et spectatrices. Au pire, s’il meurt, il aura salué ! Sa main droite portée à ses lèvres, il pose un baiser sur la chevalière où trônent, par-dessus le chat blasonné, les initiales mêlées de sa femme et lui. D’un mouvement preste, le heaume est abaissé, la lance calée, et la place prise.

Première lancée, un peu tremblant, malhabile… Vain, mais sauf. Il secoue la tête, comme pour se remettre les idées en place, bien qu’il lui semble bouillir sous la carcasse de métal ; il panique un peu, et sa main s’est resserrée sur le bois : ne pas tomber, ne pas tomber… Deuxième assaut, identique au premier, comme l’inquiétude est plus palpable. Les applaudissements, les encouragements, les acclamations et les sarazinnois créent une atmosphère propice à ce qui se produit bientôt, comme Beren, soudain tendu, se voit résolu. A ses pensées trop nombreuses, trop en fouillis succède un vide certain, comme une sérénité violente, un effroyable sang-froid. Et les talons frappent au flanc de l’animal pour le lancer au galop, et, tandis qu’il accompagne la course effrénée de la jument par un cri rageur, la lance cette fois fait mouche, dans un fracas qui lui semble assourdissant.

Projeté au sol, son corps s’effondre avec force au sol dur et poussiéreux ; le claquement métallique de l’armure teinte et un instant, tout est silencieux, le temps comme suspendu. Le silence se tait doucement, peu à peu remplacé par une sorte de mugissement croissant, et pour s’achever dans une clameur sonore et retentissante. La perception de celle-là revient en même temps que la douleur à sa cuisse ; sa blessure ancienne s’est réveillée, ré-ouverte par sa chute. La grimace est certaine, et la main plaquée à sa jambe, premier signe de vie, sans doute, pour ses proches logées dans les tribunes. Il se redresse, boitille, se tourne vers elles comme il est annoncé vainqueur, à sa grande stupeur. Son arme s’est brisée, et son adversaire, fort heureusement, est indemne, comme le Fiole s’en assure aussitôt. La bride confiée au valet, Beren ôte son casque, et se dirige vers le Pair de France, s’inclinant respectueusement, et lui tend la main, pour le saluer.


- Votre Grasce, mes respects.


[*Renvoie à un titre de film. Dans l’ordre : Quatre mariages et un enterrement, Mike Newell (1994) ; Les dents de la mer – grossièrement modifié -, Steven Spielberg (1975) ; La mort vous va si bien, Robert Zemeckis (1992) ; Une nuit en enfer, Robert Rodriguez (1996) ; La cité des anges, Brad Silberling (1997) ; Les accusés, Jonathan Kaplan (1988) ; L’associé du diable, Taylor Hackford (1997) ; Les nuits avec mon ennemi, Joseph Ruben (1990) ; Le cercle des poètes disparus, Peter Wier (1989) ; Les misérables, Robert Hossein (1981) ; Orgueil et préjugés, Simon Langton (1995) ; Amen., Costa-Gavras (2001) ; Ma meilleure ennemie, Chris Colombus (1998) ; Tout ce qui brille, Géraldine Nakache (2009).
** JJG, Fermer les yeux.
***Allusion à "Je crois qu'il nous faudrait un plus gros bateau", dans les dents de la mer ; Brody, en apercevant le squale pour la première fois.

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Akane
[ Campement Giffard – Clairval, Espace de la brune ]

Seule dans sa tente, oui elle voulait être seule…
Elle demanda à son ange d’assister aux premières rencontres. Keridil jouterai avant elle, il lui semblait logique donc qu’il aille assister à cela.
Avant de passer tout son attirail, elle se saisit de deux rubans assez fins, un blanc et un carmin qui rappelaient les couleurs familiales, et les attacha soigneusement à son poignet droit espérant ainsi que cela lui porterait chance. Ensuite, elle tressa sa chevelure de façon coutumière pour ne pas être gênée.

Le tout silencieusement…
Elle connaissait son adversaire depuis un petit moment déjà et rien que d’y penser elle en grimaça : Heimdal Von Strass, demi frère de Leha, sa propre nièce. L’honneur étant l’honneur, elle ne pouvait pas reculer.

Paul vint l’aider à passer toutes les pièces de son armure une à une. Elle sentait la pression monter d’un cran. Et quand Marie lui annonça que Perrinne venait de chuter, elle remontait d’un cran supplémentaire.

Après tout, elle n’avait jamais de chance aux joutes. Elle pouvait donc chuter et pire, être grièvement blessée à quelques jours de son mariage. Elle imagina la peur que devait ressentir son fiancé.

A un moment elle voulu aller aider la blondinette blessée mais le temps manqua.

C’est donc avec une certaine appréhension qu’elle se dirigea vers la lice quand vint son tour …



Citation:

    Qui d'Akane de Clairval Giffard, duchesse de Cany, vicomtesse de Bolbec, de Vernon & douairière de Carentan, Grand Chambellan de France ou de Heimdal von Strass, vicomte de Courtomer, seigneur d'Augnax & de Belleville-sur-Vie remportera le dernier duel pour uen place en seizièmes de finale?




    Première passe... ce n'est pas là qu'on aura un semblant de début de réponse. En effet, nos deux nobles du Domaine Royal galopent, galopent, galopent, abaissent leurs lances et se croisent sans faire mouche. Retour au rang avec la lance intacte.

    Deuxième passe... Demi-tour toute et on repart! Nouvelle chevauchée et nouvelle désillusion pour l'Alençonnais, il ne parvient en effet pas à toucher. Côté normand, c'est plus positif, non seulement la Giffard touche mais en outre, elle brise sa lance en assénant un coup assez fort. Pas assez puissant cependant pour faire choir le von Strass.

    Troisième passe... pour le vicomte de Courtomer, ce passage est décisif. Les deux jouteurs s'élancent, l'un et l'autre avec la volonté de toucher et briser à nouveau. Las, pas d'impact, les deux lances ne touchent que le vide.


    Par une lance brisée à aucune, la duchesse de Cany est déclarée vainqueur!


[ Sur la lice ]

Elle fit son entrée, se plaça, et ne préférait pas chercher du regard son fiancé et son frère dans les tribunes. D’ailleurs son frère regarderait-il sa prestation ? Peut-être, peut-être pas. Si elle se mettait en tête de chercher, elle serait encore plus tendue.

En face d’elle, le fameux Heimdal. Elle baissa la visière de son heaume. Enfin le coup d’envoi ! Elle énnonce son cri puis s’élance, abaisse sa lance dans la course pensant toucher son adversaire mais rate son coup.

Intérieurement, elle fulmine, et le demi tour effectué, elle reprit de l’allure, vise, et brise sa lance dans un coup porté de façon forte sur le plastron de l’alençonnais. Une seconde lance lui fut tendue, et la voilà partie pour la troisième passe !
Manque de chance, tentative râtée, elle ne touche pas cette fois encore !
Et là voilà qualifiée pour les seizièmes !

La brune n’en revenait pas. D’un geste, elle relève la visière de son heaume, se dirige vers son adversaire et lui adresse quelques mots :


- Vicomte, ce fut un plaisir que de vous avoir comme premier adversaire, bien que l’idée de mettre à terre le demi -frère de ma nièce et ami de ma sœur et de Castelviray m’aurait quelque peu chagriné.

Et cette fois, son regard azur se porte sur les tribunes, regard souriant vers son fiancé qui lui signifiait sa joie d’avoir réussi !
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Semper Paratus Servio
Lacoquelicot


    [Journée d’une rousse dans les tribunes…]


    La jeune demoiselle avait jusqu’ici participer d’une manière plutôt discrète aux joutes qui avaient envahie le nid du Phénix. Du monde, il y en avait en trop grande quantité pour qu’elle ne se sente pas un peu perdu dans ce paysage qu’elle connaissait pourtant par cœur. Et la ou les champs régnaient auparavant, un village de toile s’était ériger dans les allées desquelles la jeune pousse vagabondait dans l’attente des combats. Si la veille avait vu choir le jeune Arthur de Troy, seul visage connu des éliminatoires, ce jour ferait rentrer en course trois personnages que la demoiselle voulait à tout prix voir.


      16e combat - Actarius d'Euphor Vs Ereon d'Asceline…

    Actarius fut le plus précieux d’entre-eux. A la fois père, mentor et idole, il était celui que la demoiselle craignait de voir blessé, ou pire, trépassé. Que ferait-elle sans lui ? Les joutes étaient pour la jeune Ella, un spectacle d’une violence inouïe et d’une barbarie sans nom. Et la voix de Gabrielle résonnait encore dans la caboche de la rousse, lorsqu’elle lui avait appris qu’il pouvait y avoir des morts… Un jeu barbare donc, que les valeurs chevaleresque qui englobait tout ça, avaient grand peine à lui faire aimer. Alors qu’Ella s’installait au centre de la tribune, le Pair de France fit son apparition au bout de la lice pour la première passe. La Coquelicot lui trouva une fière allure, il faut dire qu’elle n’avait guère une vision objective du tournelois, mais tout de même. Il resplendissait, bien plus que son adverse auquel elle n’accorda qu’un bref regard…

    Une première fois les cheveux s’élancèrent, sabots conquérants et naseaux fumants afin que leur cavalier puissent se percuter de leur mieux. L’une des lances - celle du champenois - explosa sous la violence du choc. La Fleur ferma aussitôt les yeux et sentit son corps se tendre comme jamais alors qu’un murmure parcourait la foule des curieux venus assisté au combat. Acta était-il en vie ? Les mirettes de la môme se rouvrirent rapidement pour le découvrir toujours en selle, comme si de rien n’était. Et l’idole prit encore un peu plus de hauteur dans le cœur de sa protégée. Et atteignit carrément des sommets lorsqu’à la fin de la deuxième passe il fut déclaré vainqueur après avoir mis à terre le duc adverse. Sous le coup de l’émotion un petit cri de victoire ne put être retenu, par la sautillante gamine qui n’en revenait pas que son modèle soit toujours en vie.



      19e combat - Alcalnn Blackney Vs Perrinne de Gisors-Breuil…

    Peu à peu, l’oreille s’était acclimatée aux bruits des lances qui explosent et des cavaliers qui tombent au sol. Et ce fut autour du seigneur du mont d’entrer en lice. Ella ne le connaissait guère en dehors de l’accueil plutôt grotesque qu’elle lui a réservé au pied de l’éperon quelques jours plutôt. Mais elle avait tenu a assisté à ce face à face ne serait-ce que pour se faire pardonner d’avoir abordé un sujet qui semblait fâcher. La Rouge gorge était loin de connaitre tout à la vie des Blackney et trouvait ça plutôt bien ainsi. Enfin bref, la jeune fille s’accouda au rebord de la tribune pour profiter de ce spectacle qu’elle apprivoisait à peine. Contrairement au Phénix, celui que l’on disait Chat n’eut pas besoin d’un second passage pour faire mouche, sa lance percutant directement la targe de son adversaire. Une femme, qui chuta au sol pour ne pas se relever… Première vision de la dangerosité des joutes équestres. Quelle idée aussi de faire participer de frêles donzelles en face de colosse de la trempe d’Alcann…


      30e combat - Boudicca d'Arkan Vs Enzo…

    Et après le père, le fils à son tour entra en lice pour combattre une femme. La chose perturbait toujours autant Ella qui aurait préférée être ailleurs. Loin surtout. Car cette fois si la jeune fille n’était pas là pour acclamer le jouteur qui l’avait traité de catin il y a peu, mais pour soutenir Gabrielle qui (contrairement à Ella) serait sans doute triste si son mari venait à être sauvagement embroché sur la lance d’une certaine Boudicca. Immuable rituel, les chevaux s’élancent et la main de la demoiselle se glisse dans celle de la magnifique, au cas où cette dernière aurait besoin de phalanges à broyer pour évacuer un trop plein de sentiment. On est amie, ou on ne l’est pas. Ella, pour Gabrielle, était prête à perdre quelques doigts. Pour Enzo par contre…

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Image: Jenifer Anderson - Texte: La rue Kétanou
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