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[RP] Joutes : Trente-deuxièmes de finale – 22 août

Gabrielle_montbray
Gabrielle, qui avait attendu les joutes avec l’excitation d’une petite fille à qui on a promis un cadeau, s’ennuyait ferme dans les tribunes.
Trop de monde, trop de bruit, trop de joutes. Gabrielle était de plus fort étonnée de la manière dont les duels avaient été organisés, quel mérite y a-t-il à gagner quand on est un champion expérimenté face à une frêle jeune fille, vraiment n’importe quoi. Bref, Gabrielle regardait d’un œil distrait les combats.
Elle sourit néammoins à l’enthousiasme d’Ella face à la victoire d’Actarius. Elle ne broncha pas en revanche pour celle d’Alcalnn, le Duc ennemi n’était pas mort ni même blessé ce qui ne présentait donc aucun intérêt.
Et puis. Et puis, enfin, l’annonce tant attendue, celle pour laquelle elle se désèche sur ce banc depuis des heures, celle pour laquelle elle est là.


"Choc entre une habituée des lices – Boudicca d'Arkan, dame des Roches-Saint-Quentin – et un nouveau venu dans le monde des tournois – Enzo, seigneur de Falmignoul."


Une femme. Gabrielle retient un petit rire en pensant que ça devait l’agacer ça, Enzo. Et puis, une fois de plus, quelle idée idiote, elle est peut-être expérimentée la donzelle mais en face, il est plus grand, plus musclé, plus fort. Il y a des hommes que ça doit bloquer d’avoir un adversaire portant jupon en temps normal. Ils doivent avoir peur de leur faire mal. C’est peut-être comme ça qu’elles s’en sortent les femmes finalement. Enfin, il fallait faire avec.
La jeune femme ne put s’empêcher de sourire en le voyant s’avancer sur le champ. Si Ella avait trouvé que le Phénix avait fière allure, Gabrielle, elle, trouvait son mari tout simplement sublime.
Alors que ses yeux et son attention sont entièrement tourné vers Enzo dont le cheval vient de s’élancer face à celui de son adversaire, Gabrielle sent une petite main se glisser dans la sienne. Peut-être bien qu’elle la serre un peu cette main quand les deux lances touchent les corps. Peut-être bien que Gabrielle retient son souffle quand elle voit les deux cavaliers chuter.. Peut-être bien que pendant un instant, elle ne voit plus rien que Lui, gisant au sol et peut-être bien qu’elle expire profondémment quand elle voit qu’il bouge et qu’il semble aller bien. Si elle pouvait, elle courrait et lui sauterait au coup. Mais ça ne sefait pas, la bienséance et ce genre d’âneries. Alors juste, elle soupire. Un soupir de soulagement. A peine entend-elle le résultat.


"Par une lance brisée à aucune, la dame des Roches-Saint-Quentin est déclarée vainqueur!"


Honnêtement? Elle s’en fout ! Elle espère juste qu’il ne sera pas trop déçu. D’ailleurs elle l’est un peu pour lui. Mais peu importe, il va bien et c'est là l'important.
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Idril_de_sparte
[Dans les gradin - Neuvième confrontation]

Dans la Famille Fiole Ebréché branche Sparte, je demande la jumelle!
Pour une fois Idril n'était pas en lice mais dans les gradins, prête à encourager son frère.

C'était la première fois qu'elle venait voir son jumeau, la première fois qu'il joutait aussi il est vrai, et la rondouillarde brune était à la fois excité de le voir jouter et anxieuse pour la même raison.

Trépignant, c'est que dans quelques jours elle serait une femme mariée alors fallait commencer à ne plus agir de façon impulsive quand un Fiole était concerné, elle eu du mal à ne pas se lever et s'agiter frénétiquement en voyant Beren venir saluer avant de prendre position en bout de lice.

Au signal, les deux cavaliers s'élancèrent, Idril ne regarda que son frère, soupirant de soulagement quand aucune lance ne le toucha.
Second round, la brunette, mains serrées sur ses genoux, grommela inutilement à l'intention de son frère un " mais tiens mieux ta lance il va finir par te la faire tomber!"
Troisième et dernier round, les cavaliers s'élancent... et c'est le drame... Beren est à terre.

Les bonnes manières au placard, Idril relève ses jupes et saute par-dessus la rembarde des gradins avant de courir rejoindre son frère qui se relève tant bien que mal... mais... Oh Aristote... sa cuisse est en sang.
La jeune femme ne peut s'empêcher de penser au mal qu'elle avait eu pour sauver cette jambe, son frère ne supportant pas la vue du sang, et encore moins l'état d'une plaie infectée.

Le vainqueur de la confrontation salut le vaincu mais une tornade brune s'immisce entre les deux, ne voyant que son jumeau-rien-qu'à-elle qui ne semble pas s'être encore totalement rendu compte de l'étendu de sa blessure.

Vostre Grasce, veuillez nous excuser je doit aller soigner mon blessé avant sa prochaine confrontation.

Nan mais des fois que quelqu'un tenterait de la faire dégager de là, autant de suite mettre les choses au clair : personne d'autre qu'elle ne touchera son frère. Elle avait les diplômes pour le soigner et en plus elle savait comment le calmer. C'est que dans ces cas là, le blondinet n'avait rien à envier au chat hérissant ornant son blason.

Servant de béquille humaine à son frère - plus jeune de quelques minutes et pourtant bien plus grand qu'elle - Idril attendit quand même que le Duc et Pair de France réponde à son adversaire avant de libérer la place et aller faire mumuse avec sa trousse de médecin.

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Lylla
Citation:

    Nouvel affrontement de novices pour ce treizième duel. Hadrien Marcus de Sparte, prince de Dinant affronte Lylla Cardinal d'Eirbal, baronne d'Arzillière.




    Première passe... appréhension de débutants pour cette première. Peut-être, car si les lances se sont bel et bien abaissées, aucune n'a trouvé le chemin d'une targe. Ainsi donc, aucun de deux jouteurs ne touche. Retour au rang.

    Deuxième passe... après un demi-tour, les adversaires sont de nouveau prêts à se rencontrer. Ils ne feront que se croiser car comme lors du premier passage, leurs lances demeurent intactes.

    Troisième passe... sera-t-elle la bonne? Pas pour le prince de Dinant à qui sa lance dit non – pardon (non en fait!) – la cible est manquée! Côté Lylla, c'est déjà plus organisé et efficace : une lance qui s'abaisse, une lance qui touche, une lance qui se brise, une lance qui envoie le Sparte au sol. Hadrien se relève sans avoir été blessé.


    Par chute de son adversaire, la baronne d'Arzillière est déclarée vainqueur!


[Avant les joutes ]

Une voix raisonnait entre les murs de l'auberge et on ne pouvait pas dire en cet instant qu'elle garda quelque chose de doux voire de charmant.

LUPUS ouvre moi cette porte !!!!!


Derrière le battant la baronne fulminait en faisant les cent pas quand elle ne donnait pas de vigoureux coups de pied dans cette maudite porte. S'il continuait son petit jeu, elle allait être en retard et quand une d'Eirbal s'engage à faire quelque chose, tout le monde connaissait assez son entêtement pour savoir qu'elle allait jusqu'au bout.

Mais qu'était il passé par la tête de son Maréchal pour qu'il l'enferme à double tour. Certes elle savait que le géant ne voulait pas qu'elle coure le risque de se faire amocher mais tout de même de là à la boucler comme une pucelle en mal d'amour, fallait pas non plus pousser mémé dans les orties !
Et il avait fait son coup en douce en plus, profitant que la blonde passe les vêtements confortable qu'elle porterait ce jour là et alors qu'elle l'avait envoyé s'occuper de l'armure nouvellement acquise, le barbu en avait profité pour s'éclipser le plus normalement du monde non sans avoir retiré la clef de la porte après l'avoir fermé à double tour.

Lylla avait beau gançailler la porte, cette dernière lui tenait tête et refusait de céder. La fuite par la fenêtre fut bien envisagé mais quand Lylla vit la hauteur, cela avait refroidit ses envies d'école buissonnière.
Courageuse mais pas téméraire la blonde !

Tout son stock de menace y était passé, rien ni faisait et personne n'était venu la secourir. Désespérée et après un long moment de silence Lylla lança ce qu'elle pensait être son dernier atout.

Puce.... Si tu ne m'ouvre pas.... Je te ferais ôter les clés de la cave et tu perdras ta charge de Maître Chais.

Que ni avait elle pas penser plus tôt ! Assise par terre à côté du chambranle elle leva un regard ébahi en entendant la clé glisser dans la serrure et vit la porte s'ouvrir.
Bon sang vu du sol celui que l'on appelait partout son Ombre semblait encore plus grand, et plus sombre encore. Sortant de son état d'abattement la blonde se relevait et aperçu la lueur malicieuse du regard.

Tu aurais du commencer par ça. Puis la détaillant de haut en bas.
Bon alors tu es enfin prête ? T'en a mis du temps dis donc patronne. Je te signale que ça va bientôt être ton tour d'entrer en lice.
La colère monta alors aux joues de la petite blonde qui les poings sur les hanches sentit la moutarde lui monter au nez.

Comment ça j'ai mis du temps ! Quel est l'imbécile qui m'a bouclé ici ? Avoue que tu veux que j'arrive en retard et que je sois éliminée par abandon ! Espèce de...
Pas même le temps de finir que la baronne se retrouva en situation délicate, poupée de chiffon jetée sur l'épaule de l'ancien militaire qui tranquillement gagnait les écuries et la poser directement à califourchon sur un canasson.
Tu croyais quand même pas que j'allais te laisser jacasser et me prendre la tête le temps que je prépare ton attirail ? Allez en route !
Et sans plus attendre Lupus lança sa monture en direction de l'enceinte où se déroulait le tournel, ne laissant à sa patronne que la possibilité de le suivre en maugréant dans son dos.

[ Enfin en lice ]

Lupus avait eu raison sur un point, elle n'eut pas le temps de lui casser les oreilles. A peine arrivée que déjà il l'entrainait vers la petite tente où on allait l'équiper. Dehors, sa monture était déjà prête, et n'attendait que l'espèce de pantin métallique qui ressortit de la tente. Lylla n'avait pas fait un mètre qu'elle suait déjà sang et eau... enfin surtout eau pour l'instant ! Surement que des sardines avaient plus de place dans leur boîte qu'elle dans son armure. En plus elle ni voyait pas grand chose, obligée quelle était de se tourner toute entière chaque fois qu'elle voulait tourner la tête.
Indulgent Lupus la conduisit jusqu'à la pauvre bête qui allait devoir la supporter. Enfin indulgent façon de dire car à peine arrivée devant l'étalon qu'il se mit à lui expliquer.


Alors Baronne je vous rappelle brièvement ce que je vous ai déjà appris tantôt.Le côté où il y a les oreilles c'est la tête, de l'autre se trouve la queue c'est la croupe. Devinez donc de qui se foutait le Maréchal qui en présence d'inconnu avait repris le vouvoiement traditionnel ?
Lupus... Ferme là ! Inutile de dire que le géant avait à cet instant une énorme envie de rire malgré le mouron qu'il se faisait pour sa patronne.

Pas le temps d'ajouter quoique ce soit, son nom venait d'être énoncé. Sans perdre de temps, et avec le plus grand sérieux, la Baronne fut hisser sur sa selle, les rênes dans la main gauche, la lance brandit vers la ciel dans sa main droite, la visière de son heaume abaissée et la sueur coulant sous l'épaisseur de métal, Lylla se présenta dans les lices.

Ce n'était plus le moment de penser à la trouille qui avait finalement envahit tout son ventre, juste oublier que c'est face à un Prince qu'elle allait devoir faire son tout premier passage et surtout ne pas oublier tout ce que lui avait appris son Maréchal, Maître Chais et Maître d'Arme !
Le signal fut donné et Lylla ne se rendit plus compte de rien. Le trou black out total, bon rien d'étonnant chez une blonde, les bugs ça arrive fréquement, sauf que là, il ne se passa rien, et qu'elle du faire demi tour.
Mince alors, le Prince l'avait raté ! Sans doute était il habitué à des adversaires plus massif et son appréciation des distances s'en était elle vu dépréciée.
Lylla vit là l'occasion de finir moins ridiculement qu'elle l'avait prévu. Elle aurait au moins donné un minimum de fil à retordre à son adversaire.
Second passage, cette fois, elle tente de s'appliquer, présente sa lance de la meilleure façon mais rate sa cible de même que son adversaire. Une envie de crier de joie se saisit d'elle. Le Prince serait il blond lui aussi ?
Lylla était littéralement en nage, sa propre odeur dans sa cage de fer commençait même à l'incommoder profondément et elle ne r^évait plus que l'une chose ... Un bain !
Il était temps d'en finir. Les chevaux s'élancèrent, d'abord au trot puis vint la course, la lance parfaitement bloquée sous l'aisselle droite mais une fois encore le choc ne vint pas où elle l'attendait. Au lieux de partir valdinguer dans les airs, une violente décharge parcouru son épaule et il lui fallut arriver en bout de course et faire demi tour pour se rendre compte que finalement c'était elle la petite baronne qui avait désarçonné le grand Prince !
Elle se serait pincée pour y croire si seulement cela avait été possible.
Voyant l'homme se relevait, Lylla fut tout de même heureuse que sa poigne de mouche n'ait pas fait grand mal à son adversaire à qui elle adressa un salut de la tête qui se voulait amical mais qui ne fit que faire pencher son heaume de façon presque ridicule alors qu'elle regagnait sa tente sous le regard soulagé mais éberlué de son Ombre.


J'ai gagné Puce... J'ai gagné !!!!!!!
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Ursus
Citation:

    La vingt-et-unième confrontation oppose Adrien d'Ormerach, seigneur d'Orgelet à Ursus de Valbois, duc de Châteaurenard, seigneur de Quiers-sur-Bezonde.




    Première passe... les deux jouteurs s'élancent après avoir éperonné avec vigueur! Au moment-clé, les lances s'abaissent. Le duc manque la targe de l'Impérial, celui-ci en revanche met en plein dans le mille. Pour autant, malgré le coup porté, sa lance ne se brise pas mais déstabilise suffisamment l'Orléanais pour le faire choir au sol.


    Par chute de son adversaire, le seigneur d'Orgelet est déclaré vainqueur!



Le soleil brillait. Il faisait chaud. Les joutes étaient organisées à la perfection. Mais hélas, il y a des jours avec et des jours sans.

Avait il suffisamment récupéré de la longue route pour venir icilieu ? Avait il chaussé ses bottes à l’envers ? On pourrait toujours chercher les causes ou des excuses à cette défaite, mais à quoi bon.

Son adversaire fut plus habile, car dès la première passe, il le fit chuter. Le Duc de Châteaurenard se releva indemne et félicita son adversaire.


Bravo pour cette passe Messire. Je vous souhaite bonne chance pour la suite.
Helene.blackney
[Dans les tribunes]

Alors que j'applaudissais mi padre, laissant le molosse sur le banc de bois, je me tournais vers ma voisine. Je riais en regardant le petit chien qui semblait être d'une vigueur insoutenable. Quel molosse, Nougat allait bien rire en le voyant le petit.

-Croyez vous? Mi padre est en grande forme. Impartiale que j'étais.

Ne manquant pas d'être polie et de faire des rencontres pour cet événement.

-Je me prénomme Hélène Blackney, enchantée.


Je pensais être une farouche supportrice, mais elle cria à son tour pour demander si il n'avait pas mal. Qui il? Je lui souriais alors que la bestiole me tapait sur les nerfs à aboyer, je mis l'index sur ma bouche et je revêtis un air sévère. "Chuuuuut".

-Vous connaissez quelques jouteurs de cette lice?
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Swan
[Dans les tribunes au milieu des gueux version deux]


Rien de rien ! La veille avait été une vraie catastrophe. Impossible de s'approcher de la poule aux oeufs d'or. Trop de monde, elle était toujours plus ou moins entourée et comble de tout, elle ne logeait pas au campement. Après le tournoi, prestant et râlant, elle était partie fureter au niveau du campement pour voir où ils étaient installés. Une future maman ça devait bien se rafraichir et se reposer un peu et elle avait dans l'idée de lui tomber sur le collet dans sa tente lorsqu'elle serait seule, mais voilà, pas de tente.

Par la suite, elle avait entendu qu’elle logeait au castel, invité par le Duc qui était en fait de la famille. Sa proie était un gros morceau et elle venait de s’en rendre compte.

Une vraie catastrophe et à part quelques concurrents qui l'avaient amusé et l'homme qui l'avait fait rire comme jamais à essayer de monter son campement sans y arriver, la journée avait été un bide totale pour elle. Disons que ce n'était pas si catastrophique que ça, juste pour son amour propre.

Maintenant de nouveau dans les tribunes, elle attendait de voir ce qu'allait faire le Vicomte, époux de sa bijouterie ambulante. Assise sur les gradins, plus avachi qu'autre chose, elle mordait dans une pomme et regardait les premiers concurrents.

Chutes, lances briser ou non, elle prenait un grand plaisir à regarder la façon de faire de chacun. Elle qui n'avait pas de méthode particulière quand elle faisait ce qu'elle avait à faire, prenait quelques notes. Une pensée inopinée la figea sur place. Est-ce qu'un jour elle verrait son père adoptif dans les participant ? Un morceau de pomme passa de travers et elle se mit à tousser en devenant toute rouge.

Mince, il allait falloir revoir sa façon de vivre s'il devenait ce qu'il lui avait dit !

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Angelotti
[Campement du Cerruti – Mais tu vas te taire !]

…juste taillader l’une ou l’autre sangle…
Non !
…ou s’arranger pour démettre un fer…
Non, non et non ! Tais-toi et contente-toi de faire ce qu’on te demande !
Grumpf… Mouais…


La matinée avançait paisiblement, le soleil suivait sa course dans le ciel languedocien et le chevalier se préparait pour son duel. Les crieurs avaient crié, il affronterait le vicomte de Lyons-la-Forêt. Jamais entendu parler, ni de l’homme ni du lieu, mais cela ne voulait rien dire. Il avait vu des paysans armés de fourches et de faux défendre leurs terres et leurs valeurs becs et ongles contre l’un des plus impressionnants efforts de guerre qu’ait connu le seizième siècle, il avait appris ce jour-là à ne jamais sous-estimer son adversaire. Ce n’était pas une raison pour autant, comme le pensait celui qui lui servait d’écuyer, pour donner un coup de pouce au destin. Angelotti combattrait honorablement, comme il l’avait toujours fait, et s’il devait remporter la victoire, le Très-Haut lui donnerait la force de vaincre.

A travers sa fine tunique, la laine grossière de sa cotte matelassée le démangeait. Diantre ! Quelle sensation ! Depuis quand n’avait-il pas revêtu armure intégrale, il n’aurait su le dire… Longtemps, pour le moins. Le picotement désagréable s’atténua lorsque plastron et dossière vinrent l’enserrer dans leur étreinte. Vint le tour des bras, puis des jambes, Angelotti remuant sans cesse pour vérifier que les pièces ne gênaient pas ses mouvements.
Desserre la cubitière gauche, je veux pouvoir manœuvrer du bouclier sans devoir me battre contre mon armure. Voilà, c’est mieux. Le gorgerin fut ajusté sur la cuirasse, les spalières vinrent s’y fixer, il était fin prêt… et il était tendu. Il se prit à se demander quelle mouche l’avait piqué de s’inscrire à ces joutes. Il n’avait rien à se prouver, rien à prouver à quiconque… pas de cette manière en tout cas.

Tu diras à un de tes gars de me tendre mes lances. Je ne veux pas te voir sur la lice durant les passes. Et je ne veux pas qu’elle te voie...
Mais… !
Pas de mais ! Serre-moi un verre de cidre.
Pff… bien, Milord…


Il l’avala d’une traite, le breuvage entraînant avec lui les pensées inutiles qui le harcelaient, mais, lorsque Geraint alla pour le resservir, refusa net. S’embrumer l’esprit ne l’aurait pas aidé, il voulait garder la vue et les idées claires. Déjà, les clameurs s’élevaient des tribunes, les premiers concurrents avaient fait leur apparition et la foule les saluait à sa manière. Elle serait là, dans les tribunes. Elle le regarderait, elle souhaiterait sa victoire… la décevrait-il ? Ne pas y penser, c’était la solution.

Le Fol est paré ?
Sellé, harnaché de vos couleurs. Il est plus impatient que vous…
Silence ! Alors allons-y.

Citation:

    Nouveau duel franco-impérial pour cet dixième affrontement. Angelotti di Cerruti, chevalier impérial de Stolberg affronte Jason Maccord, vicomte de Lyons-la-Forêt, seigneur de Crèvecœur-en-Auge.




    Première passe... les similitudes avec le duel précédent ne s'arrêtent pas là. Un duel franco-impérial donc, mais aussi un duel qui débute sans qu'aucun des deux concurrents ne touche. Retour à la case départ, lances intactes.

    Deuxième passe... on ne change pas une formule qui gagne! Enfin... Les jouteurs s'élancent à nouveau pour ne pas toucher. Chacun retourne à son rang sans que la décision ait choisi son camp.

    Troisième passe... c'est maintenant ou jamais pour prendre l'avantage! Les deux cavaliers en armure éperonnent leur monture. Les lances s'abaissent... qui saura être le plus percutant? Pas Angelotti, il ne touche pas, sa lance rencontre le vide. Jason lui a plus de succès, il touche et brise sa lance suite au choc. Le chevalier reste pourtant en selle.


    Par une lance brisée à aucune, le vicomte de Lyons-la-Forêt est déclaré vainqueur!

[La lice, dixième duel]

La rumeur courait, parmi les petites gens assemblés près de l’entrée des compétiteurs : un seigneur sorti d’on ne sait quel coin de l’Empire venait de faire mordre la poussière à un Pair de France, non sans y laisser quelques plumes… ou poils. Car le chevalier savait qu’il ne s’agissait pas de n’importe quel petit seigneur, et il fut soulagé d’apprendre la victoire de Beren. Héloise aurait une raison de sourire, même si lui venait à échouer. Et le croisant, lui et sa sœur, en entrant sur la lice, il les salua sans les retenir.

Les hérauts annoncèrent les prochains jouteurs, qui firent le tour du champ pour saluer la foule, les organisateurs et autres dignitaires présents ce jour. Angelotti chercha des yeux celle dont le regard, il le savait, ne le lâcherait pas tant que vainqueur n’aurait pas été déclaré. La trouvant, il abaissa sa lance pour qu’elle puisse y nouer sa faveur, et lui fit grâce de quelques mots rassurants, étouffés par le brouhaha du public. Et finalement, il gagna l’extrémité du champ.

Les visières claquent, les drapeaux s’agitent et le chevalier n’a qu’à effleurer les flancs de l’étalon pour que celui-ci s’élance dans un terrible galop. Il file à toute allure à la rencontre du coup, abaisse sa lance au dernier moment, trop tard en fait, et grimace dans la perspective du choc… jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il a traversé le terrain sans toucher ni être touché.


’va te falloir serrer la lice, grand Fol, si tu ne veux pas que l’aventure s’arrête ici pour nous.

À peine a-t-il le temps de corriger la position de sa lance que le départ de la seconde passe est donné. On prend les mêmes, et on recommence ! Un peu trop au goût du Cerruti, que cette absence de touche énerve. Qu’il rate ses coups, passe encore, mais son adversaire ne pourrait-il pas avoir la bonté de le frapper, pour mettre du piquant à cette joute ? C’est de ce genre de pensée qu’Angelotti devrait se garder, parfois. A croire que ça ne lui suffit pas, de jouer en difficulté normale, non il en demande un peu plus. Et mal lui en prend, car la troisième passe est la bonne, mais pour son adversaire.

L’andalou s’arrêta à l’extrémité du champ, frappant des sabots, en redemandant. Quant au chevalier, le souffle encore coupé par la violence du choc, il observa sa lance, intacte, le ruban azur n’y ayant pas attrapé une seule égratignure, et la rendit à son écuyer en grimaçant. Il mit pied à terre et alla à la rencontre de son adversaire, heaume sous le bras.


Eh bien, Vicomte, je crois que des félicitations s’imposent. Faites-moi une faveur, remportez le tournoi : la défaite m’en paraîtra moins amère.

Il accompagna ces paroles d’un sourire et le salua avant de quitter la lice pour son campement. Là, il mit tout le monde au travail pour lui retirer son équipement. Du nerf, du nerf ! S’ils n’avaient pas à se battre trop longtemps contre les sangles et le métal tordu, peut-être parviendrait-il à rejoindre Héloise dans les tribunes avant la fin des affrontements.
_________________
Cyana
[Dans les tribunes]

Et elle riait à la réponse du fiole "j'ai pas mal" il était évident que les garçons n'avaient pas mal… ils ne pleurent pas. La flamande avait bien du mal à contenir sa nervosité, sans doute l'entrain de la foule qui allait de commentaires à encouragements… quelques cris ça et là lui rappelant l'engouement d'un marché au petit matin. Petit air nostalgique sur la moue porcelaine allait de quelques pincements de lèvres à quelques plissages d'yeux. Les doigts entrelacés gisaient sur les braies et renforçaient leur étreinte à mesure où le cavalier progressait dans les joutes. Son pied botté venait frapper la mesure de quelques sabots emballés, battements de cœur saccadés, souffle court et respiration suspendue.

La concentration interrompue par la petite voix qui s'échappait à ses côtés, elle souriait se détachant l'espace d'une seconde pour plonger les iris bleus aux siens. C'était étrange de constater qu'à ce moment là, l'intervention de sa voisine sonnait comme un apaisement au sein de la brune, et de sa voix claire lui répondre :

- Votre Padre est celui qui vient de remporter la joute que nous venons de voir ? si oui… vous pouvez en être fière.

Elle se retournait un instant là où la première passe se révélait stérile et les deux retournant à leur point de départ, son poing se serrait, sa lèvre tremblait laissant échapper quelques mots pestés en flamand, sa langue natale.

- Je suis Claire Breydel, ravie.

Seconde passe tout aussi infructueuse et ses yeux se levaient chercher dépit au sein des nuages, elle bouillait à l'intérieur hurlant des encouragements pour le Courchaton. Et sa main gantée venait se plaquer sur sa joue ou frapper sa cuisse de petits coups secs tant elle s'était laissée enivrer par le spectacle.

- En effet je connais quelques jouteurs.

Et sa pensée vogua bien sur vers quelques noms énoncés… allant de duc Armagnacais à d'autres grands noms flamands. Connaissances brèves autant qu'éphémères, ou plus profondes… de près comme de loin. L'évocation de noms qui vous paraissent plus ou moins connus, évoqués au détour de conversations légères entre rires et absorption d'ivresse couleur ambre.

- Voyez l'homme qui joute sous nos yeux à l'instant même… au blason rouge… C'est de son fait si je suis là. C'est le Seigneur de Courchaton, un grand ami. Et vous ? quelques visages connus ?

Elle souriait repensant aux circonstances de son départ, étranges et à peine exposées, si bien qu'elle s'était vue prendre la route en ayant à peine eut le temps de dire au revoir à son goury blond qui restait sur la touche à Saint Claude. "je t'expliquerais… je t'écrirais et tu me manqueras tellement que sans toi tout là bas sera bien fade…" Son cœur se serrait alors que la troisième passe allait aller de rebondissement à chute en passant par bris de lance.

Et il fut déclaré vainqueur !

Le corps sous tension se laissa à quelques cris et portée à la verticale, les mains haut placées applaudirent au rythme des aboiements du petit coquin.

_________________
Heimdal
Heimdal avait appris l'annonce qu'il devait affronter la soeur de son amie Anya et en
plus le Grand Chambellan de France lorsqu'il était dans sa tente entrain de se concentrer sur la rencontre. Il fit une
grimace à ce moment. Sur le nombre de personne présente dans ces lieux, il n'en connaissait pas
beaucoup, mais il fallait qu'il tombe sur la personne qui le touche indirectement par sa demi-soeur.
Le Vicomte soupira un bon cou et se prépara au combat. Son épouse l'avait aidé à mettre
son armure. Elle connaissait aussi l'art de la guerre et il savait qu'il pouvait copter sur elle. Avant les
dernières finitions, Luaine laissa son époux se concentrer sur le combat et d'aller assister au autre
combat dont celui du Duc d'Alençon.

Il semblerait que c'était la volonté d'Aristote qu'il affronte Akane. Il espérait seulement qu'il ne lui
fasse trop de mal.

Le voilà maintenant sur la Lice, Courtomer avait Akane en face de lui. Il devait combattre avec
Honneur comme il l'a fait à son habitude. Les cheveaux partirent pour le premier affrontement.
A ce moment, Heimdal Cria "
Cum HONORE"
Citation:
Première passe... ce n'est pas là qu'on aura un semblant de début de réponse. En effet, nos
deux nobles du Domaine Royal galopent, galopent, galopent, abaissent leurs lances et se croisent
sans faire mouche. Retour au rang avec la lance intacte.


Le premier affrontement se termina par un nul. Heimdal se disait sa tâche risque d'être ardu très
ardu. Les voilà prêt pour le deuxième tour.


Citation:
Deuxième passe... Demi-tour toute et on repart! Nouvelle chevauchée et nouvelle désillusion
pour l'Alençonnais, il ne parvient en effet pas à toucher. Côté normand, c'est plus positif, non
seulement la Giffard touche mais en outre, elle brise sa lance en assénant un coup assez fort. Pas
assez puissant cependant pour faire choir le von Strass.


La situation se complique pour lui. Elle avait réussit à briser sa lance et lui avait su avait brio se
maintenir sur Sleipnir. Mais il devait maintenant absolument gagné. Il regarda son épouse sur la
tribune. Le troisième affrontement avait lieux.


Citation:
Troisième passe... pour le vicomte de Courtomer, ce passage est décisif. Les
deux jouteurs s'élancent, l'un et l'autre avec la volonté de toucher et briser à nouveau.
Las, pas d'impact, les deux lances ne touchent que le vide.
Par une lance brisée à aucune, la duchesse de Cany est déclarée vainqueur!


Les joutes maintenant pour lui terminer. Déçu de la défaite bien sûr, surtout qu'il lui en fallu d'un
rien. Mais il était bon joueur et devait reconnaitre la victoire de la tante de sa soeur.


Je vous remercie pour cette passe d'arme Duchesse. Ce fut un réelle plaisir. Je pourrais aussi rentrer
tranquille à la maison et de pas dire à ma soeur que j'ai blessé sa tante.


Il regarda arriver son épouse dont le visage était pour la première fois depuis un moment aussi
rayonnante. Le Vicomte savait les différentes raisons de sa joie. Il sautit en bas de son cheval et alla
enlacer son épouse.

_________________
Aimelin
Citation:

    Et voici que sont annoncés les acteurs du sixième acte de ces trente-deuxièmes de finale : d'une part, Terwagne Méricourt, vicomtesse d'Orpierre, dame de Taulignan; d'autre part, joutant en l'honneur de sa suzeraine Dotch d'Appérault de Cassel, pair de France, duchesse de Saint-Florentin, comtesse d'Armentières, vicomtesse de Cassel, baronne de Château-Thierry, Aimelin de Millelieues, seigneur d'Etampes-sur-Marne.




    Première passe... les drapeaux sont inclinés, le deux s'élancent. Très vite, porté par sa pratique régulière des joutes, le Champenois prend le passage à son compte : il touche la targe de son adversaire et la lance se brise. De l'autre côté, le succès n'est pas là, Terwagne ne touche rien d'autre que le sol, sa lance manquant son adversaire. La Dauphinoise se relève indemne.


    Par chute de son adversaire, le seigneur d'Etampes-sur-Marne est déclaré vainqueur!


[Le matin des Trente deuxièmes]

"Bâillonner tous nos regrets
Les empêcher de parler, longtemps après
Les remords sont désarmés
Des armées de souvenirs nous font souffrir, nous font pleurer"
(P. Barney - Voleurs de rêves)



La nuit avait été agitée et il s’était tourné et retourné sur sa couche tardant à trouver le sommeil. Le soleil pointait à peine le bout de son nez lorsque le jeune Etampes avait investi l’espace d’Altaïr, son fidèle Mérens à robe sombre, préférant occuper son esprit plutôt que de troubler le sommeil de sa blonde fiancée. Le duel qui s’annonçait lui causait soucis depuis qu’il en avait pris connaissance et c’est la mine soucieuse qu’il s’affairait.
D’abord Erewyn et maintenant comme si ça ne suffisait pas, Terry. Jamais il n’aurait pensé se trouver face à elle puisqu’il ne connaissait pas son côté fréquentation des joutes. Et il avait fallu qu’elle vienne à celles du Tournel et qu’en plus elle tombe face à lui après les éliminatoires. Le Très Haut s'amusait vraiment avec eux !

Tandis que l’étalon avait enfoui son nez dans le seau d’eau posé à sa portée, Aimelin en profitait pour examiner chaque pieds, chaque sabot et son fer afin de s’assurer que rien ne viendrait blesser l’animal. Sa main glissa doucement le long des flancs, puis la croupe, pour revenir vers l’encolure à laquelle il s’accrocha doucement. Les prunelles grises se posèrent sur le caparaçon aux couleurs de la Duchesse de Saint Florentin, déposé sur son support et qui protègerait l’étalon des coups de lances.


hé bien on va encore avoir un duel qui me tracasse avait il lâché dans un soupir à mi voix.

Terwagne… difficile de résumer la relation entre les deux jeunes gens tant elle était forte et passionnée, houleuse et orageuse et parfois pourtant tellement sereine, changeante comme les ciels d’été mais avec toujours la même franchise et ce sentiment que rien ni personne ne pourrait jamais détruire tout ça. Elle s’était effacée devant Alie, l’obligeant à faire son choix avec ces silences douloureux qui parlaient bien plus que des mots. Après l’euphorie ils avaient traversé des tempêtes qui avaient malmené leurs embarcations, les laissant par moment épuisés et perdus, pour les retrouver peu après liés et apaisés, jusqu’à la prochaine tempête qui régulièrement venait faire danser dangereusement leurs coques de noix.

Terwagne… elle aurait pu être son tout, elle était devenue son lien, une amie précieuse, et sans doute même plus que cela, et tout deux avaient au fil des mois et des saisons, tissé une toile constellée de fils tous plus fragiles les uns que les autres, où leurs sentiments passés et présents, leurs joies et leurs peines, se mêlaient, parfois dans un beau désordre. Il était de ces amitiés qu'il fallait apprendre à vivre lorsque la vie se jouait de nous et que le cœur se débattait en vain pour trouver sa place afin de pouvoir respirer sans blesser personne. Au fil des mois, grâce à Aliénor qui s'était installé tranquillement dans sa vie, il y parvenait, sans pour autant renier ou cacher ce qu'il avait au fond de lui pour cette jeune femme brune dont il avait croisé le regard aux tout premiers jours de 58, sur ce banc de la Cour d'Appel.

Le caparaçon trouva sa place tandis que le cavalier finissait d'harnacher son étalon, prenant soin de tout vérifier avant de le guider doucement vers l'arbre qui lui ferait profiter de son ombrage le temps qu'il se prépare à son tour. Ensuite il faudrait rejoindre la lice, tout en essayant d'apercevoir Sya, la jeune Duchesse d'Amboise avec qui ils avaient sympathisé lors de leur arrivée au Mans pour rejoindre Marine, qu'il se ferait un plaisir de saluer s'il en avait l'occasion.



[Lice ]

Sa blonde complice de co vassale avait gagné et il n'en était pas peu fier l'ébouriffé. Puis il avait été intéressé par le duel de Suzette, jeune femme avec qui il avait travaillé semblait il lorsqu'il était connétable... belle victoire ! Une grimace néanmoins lorsque Ellesya avait chuté, avant qu'il ne se glisse sous son fidèle bacinet et qu'il n'en rabatte la visière au moment d'entrer en lice.

Ils allaient s'affronter, le visage dissimulés sous leur heaume, sans avoir pu seulement échanger quelques mots depuis leurs arrivées respectives. Tandis qu'il prenait la lance tendue par un valet et qu'il venait comme à l'accoutumée saluer Montjoie avant de rejoindre sa place, il essayait de faire le vide. Pour sûr que si la joute avait eu lieu ce jour où l'emplumé lui avait rapporté réponse, il ne se serait pas posé tant de question et il aurait foncé. Mais la seconde missive avait coupé court à sa colère.

Un regard vers les tribunes avant de fixer le cavalier en bout de lice.


il ne sera pas dit que l'ébouriffé vous laissera gagner si facilement Vicomtesse.

Une légère pression des talons pour laisser sa monture prendre un galop rapide et puissant avant d'abaisser sa lance. Le choc lorsqu'elle vola en éclat le fit grimacer tandis qu'il calmait le galop de l'étalon pour contourner la lice et apercevoir son amie au sol. Hahum.. maintenant elle avait une bonne raison de vouloir le tuer ou l'incendier sans doute. Il ne lui fallut que quelques instants pour la rejoindre, après avoir enlevé bacinet et gants.

Il mit pieds à terre, et l'aida à se relever.


Terry j'espère ne pas vous avoir blessée... un petit sourire taquin... quoi que cela vous donnerait peut être une raison pour être en colère après moi

La taquinerie n'était là que pour cacher la peur qu'il avait eu de la blesser en la voyant chuter de cheval.
Lorsqu'elle fût debout il baissa légèrement la voix.


je suis heureux de vous voir même si c'est une étrange façon de vous le montrer.

Et puis maintenant il avait encore une inquiétude. Aliénor affrontait le Grand Ecuyer de France et il le savait redoutable jouteur, pour l'avoir affronté quelquefois, et il n'irait se débarrasser de tout son attirail qu'une fois ce duel passé.
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Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Niall
Citation:

    Vingt-neuvième affrontement entre deux hommes effectuant en lice leurs premiers pas. Choc entre l'oïl de Niall de Rivien, vicomte de Montréal et l'oc de Salvaire d'Irissarri, baron d'Apcher & de Randon qui défend les couleurs de sa promise Magalona Eufrasia, comtesse de Gévaudan, baronne d'Alaigne, dame de Marmorières & de Mireval.




    Première passe... Comme pour d'autres avant eux, le vicomte et le baron ne se montrent pas incisifs pour leurs débuts sur un champ-clos. Les cavaliers se sont bien avancés mais rien de plus n'a été produit : pas de lance brisée et pour cause, pas de lance ayant atteint de targe.

    Seconde passe... Après un retour au rang lance intacte, les deux concurrents repartent pour un tour! Cette fois, l'un des deux prend les commandes et plutôt nettement : en effet, après avoir porté son bras en avant, l'Irissarri met en plein dans le mille, mille comme les morceaux de sa lance qui choient au sol, sol que connaît aussitôt le Rivien déstabilisé par le coup porté et par celui que lui-même a asséné au vide. Niall se relève mais sa jambe est moyennement blessée. Les physiciens tournelois y pourvoiront.

    Par chute de son adversaire, le baron d'Apcher est déclaré vainqueur!


Les éliminatoires avaient eues lieues et il était allé les voir de bon coeur. Apparement il entrerait directement en 32ème de finale, ce qui lui permettait de passer un tour gratis.
C'était déjà pas mal considérant que c'était ses premières joutes au moins il pourrait dire qu'il n'est pas tombé de suite... Enfin techniquement bien sur. Parce qu'il n'avait pas combattu réellement pour y arriver.

Tout ça bien sur c'était la veille. Parce que ce matin c'était un autre paire de manches. On lui avait donné le programme des réjouissances. Montréal affronterais Salvaire d'Irissarri, baron d'Apcher & de Randon. Et en plus il parait que c'était pour sa promise qu'il faisait ça, la SE de Bourgogne. Si c'était pas mignon... Il aurait du le faire au nom de Maud aussi.
Le bougre avait une raison supplémentaire par rapport à lui pour ne pas finir sur les fesses en bas de son cheval. Mais pour rétablir les chances paraitrait que ce serait aussi un novice comme lui.
Au moins il ne partait avec une longueur de retard et c'est tout guilleret qu'il sorti de sa tente frais et dispo pour aller lui flanquer une belle raclée.

Il passa par la tente de Caminho pour lui signifier qu'il était temps de se bouger les fesses et de venir le préparer pour les joutes. C'était plus le temps de rigoler.
Allez hop on le sort du lit ce feignant non mais.

Un peu plus tard fin prêt pour jouter. Mais un bon paquet d'autres nobles allaient passer en lice avant lui et il attendit nerveusement sur son cheval.
Asgard le beau frison de jais n'était pas aussi nerveux que lui d'ailleurs. Il avait fait une affaire en l'achetant celui là. Une belle bête et bien entraînée. Plus que lui c'était un fait.

Bon trêve de pensées. Son tour venait. Les précédents en avaient tous finis avec leurs adversaires et c'était à lui de montrer qu'il n'était pas un empoté de première.
Hop hop sur la lice, armure briquée, lances prêtes. Tout le fatras quoi.

Allez c'est parti première passe. Au galop! Au galop !!
On baisse la lance comme on le lui avait montré. On y arrive ... à la hauteur du baron...
Allez ... Allez ... Pfffff Niall était pas doué pour son premier coup... Il avait raté la targe.
Bonne chose cependant son adversaire n'en avait pas profité pour lui coller la raclée du siècle. Il l'avait raté aussi.

Et c'était reparti pour un tour. Même chose .... Au galop! check ! Baisser la lance ! Check ! Bien assuré !! Euuuhh presque check !!
Zut rat ..... Et pas lui par contre .... Niall emporté par son élan surement avait raté la targe du baron mais par contre le baron lui n'avait pas eu la décence de rater la sienne pour le coup.
Il ne s'attendait pas a un tel choc et du coup n'arriva pas a tenir en selle. Et voilà Niall qui tombe d'Asgard, et il tombe mal en plus en plein sur la jambe. C'est malin ça !!

Niall essaya d'étouffer un cri de douleur, qui heureusement se retrouva étouffé lui aussi sous le heaume. Faudrait pas passer pour un douillet non plus.
Et mer...mince il avait pas brillé pour son premier passage Niall. Tant pis il recommencerait non mais!

En attendant il essaya de se relever prenant appui sur Asgard qui était resté près de lui ouvrant son heaume et appelant Caminho pour qu'il se dépêche de le tirer de là.


Caminho qu'est ce que tu attends ne reste pas planté là non mais !!! Tu vois bien que je suis blessé non?
Allez hop ramène moi au campement vite fait qu'on fasse quelque chose et que je puisse revenir voir la fin des échanges.


Puis à l'adresse du baron

Baron, je gage que vous avez eu de la chance et de l'inspiration. J'espère bien vous rencontrer une autre fois pour faire mentir le résultat de notre première rencontre.
En tout cas mes félicitations et bonne chance pour le tour suivant. M'est avis que vous allez rencontrer bien pire que moi.

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Boulga
[Dans les tribunes]

Boulga n'avait pas vu grand chose des joutes de la veille. Uniquement celle qui avait opposé son Altesse Charlemagne, cousin de son maître, le baron d'Irissarri, à son collègue au Conseil du Lengadoc, le senher Kelak, roi de la Boulasse... et accessoirement travailleur aussi infatigable que son épouse, dona Lise.
Elle avait frémi en voyant l'enfant projeté dans les airs comme un ballot de paille avant de retomber lourdement au sol. S'il s'en tirait sans blessure, il le devait sans doute au fait qu'il était encore loin d'avoir le gabarit d'un homme, son poids-plume l'ayant finalement préservé d'une grosse casse.

Le senher Salvaire était un homme, lui, une telle chute ne l'épargnerait pas autant.
Pour ce jour, Boulga avait convié son amie Isora à la rejoindre. A vrai dire, elle ne raffolait pas des joutes, mais surtout, elle avait si peur qu'il arrive malheur à son senher qu'elle se sentait plus de courage à l'affronter en n'étant pas seule. Avec de la chance, mestre Lahire, le "pintor" du baron, serait là aussi pour suivre le spectacle, et qui sait ? peut-être saurait-il trouver quelque mot pour rire et dénouer les noeuds qui se resserraient dans le ventre de la jeune fille.

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Jason_maccord
Angelotti a écrit:
Eh bien, Vicomte, je crois que des félicitations s’imposent. Faites-moi une faveur, remportez le tournoi : la défaite m’en paraîtra moins amère.


MacCord sourit.

On verra ce que la suite donnera, mais je ferai mon maximum. En esperant qu'on se retrouve sur d'autres joutes bientôt.
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Arthur_de_troy
Il avait perdu… ça arrive. Surtout quand on ne sait pas jouter. Il avait perdu, mais le tournoi présentait malgré tout toujours de l’intérêt. La première passe qu’il souhaitait voir était celle de Ztneik, qui l’avait mené à sa perte. Quitte à l’avoir fait choir comme un malpropre, il avait intérêt à gagner maintenant, ça permettrait au blond d’avoir une excuse à fournir du genre « ben c’est l’gagnant du tournoi quoi ! L’était trop fort ! Beaucoup trop fort ! Imaginez tous les jouteurs expérimentés qu’il a écrasé ! Je n’avais aucune chance. » Parce que perdre contre le grand vainqueur c’était encore honorable, perdre contre un perdant bah il n’aurait plus beaucoup d’excuses.

En elle-même la défaite n’atteignait pas tant le blond. On ne pouvait pas être parfaitement parfait, il était beau, intelligent etouçaquoua. Il ne pouvait pas gagner non plus, c’eut été trop demandé. Pis son père avait chu, et comme il le verrait plus tard, même le grand, célèbre, impressionnant chevalier de la licorne qu’était Guillaume de Jeneffe allait choir. Bref ça arrivait aux meilleurs, pas d’quoi avoir honte en définitive.

Parce qu’il était un peu le propriétaire des lieux quand même, il souhaitait aussi voir la passe du comte du languedoc. Celle du Vicomte de Hérisson car c’était un compatriote, et le père d’Albine, ce qui étaient deux bonnes raisons de le soutenir. A suivre venait Hervé, vassal de son père. Alcalnn qui avait tenté de l’instruire parmi les autres élèves de Saint Louis en le domaine des joutes une fois. Sakurahime qui avait conduit son anoblissement, eeeeet enfin Kylian, compagnon d’infortune passée. Bref ! Le gamin avait prévu de garder son fondement collé à un banc presque toute la journée, car il allait voir au final presque toutes les joutes, c’eut été sot d’aller et venir entre deux, celles-ci étant la seule chose intéressante dans le coin. Et c’est ainsi qu’il assista à la victoire de quatre des champions « soutenus », principalement des personnes qu’au final il ne soutenait pas vraiment, car tout de même inconnus, si ce n’est Fabien de la Fléchère Marigny qu'il soutenait vraiment, et à la défaite de trois autres qu’il soutenait beaucoup plus.


J’fais pas une mascotte exceptionnelle.

La joute de Blanche et du marquis le stupéfia... Quoua ? C'était écrit où qu'une fois tombé on courait encore le risque de se faire défoncer la tronche à coup d'épées ? Son père n'avait-il pas oublié de lui en parler ça ? Il y avait un roux qui allait entendre de sa petite voix parfois un peu fluette, s'il l'attrapait !

Pour le reste il observa avec amusement les réactions des divers perdants, bien plus intéressante que celle des gagnants, les fiertés blessées étaient toujours amusantes, bien que la plupart des nobles se maîtrisent plutôt bien. Et lorsqu'il n'y avait réellement rien d’intéressant, il observait la foule en quête de tête connue, mais n'avisa personne si ce n'est Ella, qui étant en présence d'une inconnue à l'air un peu farouche, il ne tenta pas d'approcher.

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Ereon
Citation:

    Le seizième affrontement voit l'hôte et l'organisateur des festivités – Actarius d'Euphor, comte du Languedoc & pair de France – entrer en lice. Face à lui, un autre feudataire, Ereon d'Asceline, duc de Champagne.




    Première passe... Le Roi d'Armes de France donne le signal de départ et les deux jouteurs s'élancent. Au galop, portés par la foule, les deux régnants abaissent leur lance et se croisent. Le comte du Languedoc manque son coup et rencontre le vide. Le duc de Champagne, lui, connaît plus de succès en touchant avec sa lance qui se brise dans le choc. Pour autant rien n'est fini : Actarius reste en selle.

    Deuxième passe... Après un bref retour à leur rang, les deux rivaux repartent, résolus. Cette fois, les rôles sont inversés : c'est l'Asceline qui manque sa cible et c'est l'Euphor qui parvient à atteindre la targe de son adversaire et à y briser sa lance. Mieux, la vigueur donnée à l'élan... l'euphorie aussi... font démonter le Champenois qui se retrouve au sol, heureusement sans blessure.


    Par chute de son adversaire, le comte du Languedoc est déclaré vainqueur!


Ereon arriva au sable et sourit, car il était fiere de renconter le comte du languedoc et de l’affronter.

Votre Grandeur, que le plus fort l’emporte.

Ereon descendit la visière et attendit le départ. Une fois le départ donner, il envoya sa monture et toucha et brisa lance sur le comte.
Arrivé au bout, Ereon releva la visière et afficha un sourire et murmura à lui-même, la prochaine, il mange le sable.

Il descendit la visière et c’était partie pour un second round et la, c’est le drame, Ereon sentir la lance du comte du Languedoc et ne réussie pas à tenir sur sa monture.

Ereon tomba au sol et manga le sable qu’il cracha de suite. Il se releva et s’inclina devant le comte du Languedoc.

Nous, Ereon d’Asceline avons été fière de vous affronté votre grandeur et je reconnais votre supériorité dans le duel qui vient d’avoir lieu. Je vous souhaite bonne continuation pour la suite.


Ereon se releva et partie avec un sourit. Il n’était pas déçu, car on ne peut pas toujours gagné.
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