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[RP] Joutes : Trente-deuxièmes de finale – 22 août

Arthur_de_troy
La blonde ne semble pas afficher de gêne à sa taquinerie. Et là, Ze question existentielle ! Albine est elle de ce genre de femmes prompt à s'empourprer ? Ça ne l'avait jamais marqué mais il n'avait pas vécu avec elle d'occasion qui lui aurait donné raison de ce faire, c'était généralement un garçon bien sous tout rapport, même s'il avait tendance à devenir un peu canaille sur les bords depuis quelques temps.

Bien entendu, tout va parfaitement, vous en doutiez ? Je ne suis pas d'un naturel souffrant et la sécurité est bonne ici il semblerait.

Qu'elle ne veuille pas forcément qu'il parle à tout va, il l'aurait comprit, mais elle semblait réellement agréablement surprise qu'il ne lui soit rien arrivé ce qui le surprenait vivement, ce n'était pas lui qui avait traîné parmis le petit peuple, risquant de se faire trousser par un noble indélicat qui aurait considéré une servante comme un être sans droit et donc un jouet acceptable. Il avait seulement échangé trois mots avec celle qui était réellement une servante finalement. Elle n'était tout de même pas une écorcheuse... Si ?

En effet j'ai parlé à une jolie rousse. Elle avait une jolie robe elle aussi... Très jolie. Une Dame assurément, pas une servante. Mais Fanchon. Pfffft j'connais pas... Enfin j'l'ai sûrement déjà vue à vos côtés, mais moi les serviteurs ! C'est des effets d'optique, tout à l'heure j'ai cru vous voir parmis les serviteurs, sûrement une jolie donzelle qui vous ressemblait... Vous auriez peut être besoin de mon aide pour la retrouver ? J'suis infaillible pour flairer les roux ! Hum sauf si vous aviez besoin de moi pour quelque chose père !

Et de ponctuer le tout avec ce sourire toujours aussi joueur, tendant d'avance le bras à Albine.
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Adrien
Adrien se prépara dans la tente a enfilait son armure qu'il avait fait forgé depuis son anoblissement. Il n'avais pas trop d’espérance sur l'issue du combat. L'archer ne joutait pas souvent, même s'il se débrouillait bien à cheval. Cela faisait longtemps qu'il avait participé a des Joutes. A l'origine, sa femme lui avait interdit parce qu'elle était enceinte mais, pour représenter l'empire et surtout parce qu'il était maréchal d'armes impérial, il décida d'y participer.

On le monta sur son destrier, sa mur était lourde et Adrien n'était plus aussi jeune qu'avant. Une fois sur la monture, il pris la lance et se mit en position. Enfin il galopa. A travers son heaumes, Adrien voyait l'adversaire s’approchait à vive allure. Il visa et puis, automatiquement, il ferma les yeux et un bruit sourd retentissait.

Adrien fut bousculé par le choc, mais il était encore sur sa monture. Il chercha son adversaire qui était à terres. Adrien vérifia qu'il allait bien, puis il sourit. Il se déséquipa et il serra la main de Ursus.

- C'était un coup de chance, votre grasce, merci beaucoup de votre encouragement.
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Ceraphin
Citation:

    Avant-dernier duel qui voit s'affronter Athena de Lavallière, vicomtesse de Montdoubleau, baronne de Mayet, dame d'Enguinegatte et Ceraphin d'Azayes, seigneur de Bourdeilles.




    Première passe... Avec des " si "... il peut se passer beaucoup de choses. Jouteurs qui s'élancent, jusque là, tout va bien et vraiment puisque jouteurs qui touchent. Et ça aurait été encore meilleur car Athena brise sa lance là où Ceraphin conserve la sienne intacte. Ah, si la Mainoise était restée en selle! Si, si, si... Mais impact et élan sont parfois facétieux et voilà la Lavallière au sol. Du coup, le résultat n'est plus celui que l'on croit!


    Par chute de son adversaire, le seigneur de Bourdeilles est déclaré vainqueur!


Au terme d’un si long jour… presque… interminable.
Presque toute une journée à ronger son frein… à feindre la patience, à fendre l’impatience.
A tromper son ennui en observant, parfois distraitement, la longue et lente succession des divers antagonistes invariablement lancés à la vive allure de leurs fières montures.
Que de poussière soulevée dans le pays d’Oc… sous un soleil moqueur et souverain.

Parfois son attention se fixe néanmoins lorsqu’il reconnait un blason.
Ainsi un capitan Carmin qui choit, ça ne se manque pas.
Voilà d’ailleurs qui alimentera surement un jour, quelque boutade moqueuse, quelque raillerie rieuse.

Et puis il y a cette femme qu’il observe comme sortie du temps.
Celle dont il a tant entendu parler par son cardinal d’oncle, une histoire de petons s’il se souvient bien, et qui demeure là, impassible ou presque, sur son estrade, rigide dans son rôle arbitrale.
Avare de gestes et de mots, on la perçoit presque être à l’économie dans ses diverses interventions.
Tranchante et souveraine, d’ailleurs ne la nomme t’on point Roy d’armes ?
Par contre, pour Montjoye… Ceraphin hésite, tant la beauté indéniable de celle-ci ne semble point refléter la jovialité.
Le jeune homme, est un rien fasciné.
Il observe… et ça passe le temps.
Trente joutes à attendre est déjà, tout à la fois, une véritable épreuve et une mise ne condition.

Lorsqu’enfin viendra le temps des préparatifs, le soleil sera bien haut, histoire d’ajouter son poids à celui du camail, du heaume et autre brassards… histoire d’ajouter sa chaleur à celle du gambison et du surcot.
Knud Magnusen, solide et expérimenté chef de la garde branstomoise n’avait pas son pareil pour apprêter le jeune Griffon d’Azayes pour entrer en lice.
Certes le vieux danois n’avait plus l’œil aussi clairvoyant qu’auparavant, plus la main aussi précise qu’hier, mais son expérience et sa sagesse étaient indéniables et précieux.
Le cérémoniel, quoique récent puisque Ceraphin n’avait que quelques joutes à son actif, était déjà ritualisé comme s’il perdurait depuis déjà fort longtemps.
En silence, les mots étaient surperflus… chaque geste avait son but et suivait une chronologie toute logique qui ne laissait pas place au doute ou à l’hésitation.
En lice… furent les seuls paroles prononcées, auxquelles Ceraphin répondait d’un hochement de tête mesuré.

A l’énoncé du duel, l’Azayes avait tenté d’occulter le fait que c’était une femme qu’il allait croiser.
Il hésitait toujours à donner la pleine mesure de sa puissance face à une donà ou une damiselà.
Cela n’avait peut être pas de sens, mais il ne pouvait s’empêcher d’imaginer de découvrir derrière un heaume ensanglanté, le visage de sa mère ou encore de sa sœur.
Mais qu’importe… les choses n’allaient que rarement jusque là.

Aussi à l’appel de son tour, le jeune Griffon d’Azayes n’hésita point à lancer sa monture sans tarder.
La fougue du jeune frison était parfois désarçonnante mais en même temps, elle était assortie à la jeunesse de son cavalier qui préférait les chevauchées fantastiques aux galops stratégiques.
Et présentement, le résultat fut fantasque.
Les lances se croisèrent sans faillir… point d’esquive ni de feinte.
Droit au but, chacun darda l’écu de l’autre et le frappa sans faiblir.
Et dans un léger nuage de bois pulvérisé, Ceraphin s’aperçut qu’une lance avait frappé suffisamment puissamment pour se briser sous l’impact brutal du bois contre l’écu.
Mais ce n’était pas la sienne qui se dressait toujours intacte dans le prolongement de son avant bras.
Pourtant il était certain d’avoir frappé fort aussi, son épaule droite en témoignait encore, probable que la touche avait été légèrement biaisée.
Mais au moins il était toujours en selle et cela le rasséréna.
Une nouvelle passe lui permettrait peut être de reprendre le dessus.
Parvenu en bout de lice, freinant sa monture afin de lui faire effectuer le demi tour nécessaire, Bourdeille discerna à travers son heaume une vision qui vint tout changer… son adversaire était à terre.
Décontenancé, presque frustré dans son élan, Ceraphin soupira et savoura l’instant, laissant retomber la pression soudainement.
Le ciel avait voulu qu’il frappe d’un biais suffisamment sensible pour que son adversaire voie son assise perturbée.

Et lorsque cette dernière fut relevée, sans défaillir, il poussa, au pas, Balaguera jusqu’à hauteur de la vicomtesse.
Relevant le mézail de son heaume, il salua la donà avec courtoisie mais respect.
Puis sur le chemin menant hors de la lice, il présenta haut à la foule alentour, cette lance intacte qui symbolisait sa victoire peu commune.

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Albine.
la piste était glissante, et la pente savonneuse... Un instant, Albine se demande si son ami ne jouerait pas à ses dépens, mais elle éloigne bien vite l'idée, honteuse même de l'avoir eue...
Quoique ? Elle échappe un gloussement.


moi ? En servante ?!!! nouveau gloussement.

farceur va ! Diantre que cette journée est amusante !

Regardant le bras offert, elle sourit. Fichtre c'est la première fois qu'on lui offre un bras !

Nous pouvons éclaircir ce mystère, si mystère il y a bien entendu...

Elle regarde Lanfeust attendant sagement les consignes de ce dernier. Est ce qu'elle doit prendre le bras et partir à la recherche de Fanchon ou vont-ils partir tous les 2 en riant entre les arbres ?
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Alcalnn
[Peu avant l’entrée en lice]

Stationné dans une coquette maison de Sent-Julian, le duc de Mortain et son hôtel se tenait passablement à l’écart de la fête. Non pas que le duc n’était point dans son assiette, mais l’envie n’était pas là et plutôt que de faire pale figure, il préférait être absent. Il aurait bien pourtant souhaité visiter sa filha qu’il savait avec son parrain, Gérault de Gaudemar. Elle n’était donc pas laissée seule. Vint alors le jour des éliminatoires et du premier tour. Ils envoya son jeune rouquin de page assister aux premiers et voir nombre d’inconnus se faire desconfir. Il lui rapporta ensuite le nom de son adversaire et on eu pu voir sur le visage du Chat un sourire appréciateur se dessiner. Ainsi pour une fois, il serai lui, sur son terrain de prédilection ; fini les lois, edicts et autres bouts de papiers tendus pour justifier telle ou telle décision. Maintenant, ce serait juste le muscle et l’acier qui déterminera la cause qui l’emportera.

Bien, il était temps de se mettre en bel array, aussi se fit il apporter ses chausses et son pourpoint à armer, le tout en soie fine et légère, mais plus robuste que le lin. Les lacets pendaient de toutes parts, attendant qu’on y attache les fines plaques d’acier, légères comme une seconde peau. On le ceintura d’une jupe d’écaille pendant que ses gentilhommes gascons fixaient les goussets de maille. Puis cuissots et jambes d’armures emprisonnèrent ses membres avant qu’on ne fixe les solerets. Plastron, dossière et pansière recouvrirent sont torse du même métal jusqu’à ce que les canons et spallières protègent ces bras. Enfin, ne restait que l’armet, pendant à la main et la targe, retenue par une guige passée autour du cou. Fin prêt, il se hissa sans effort apparent en selle pour se rendre au pas, accompagné de ses gens, sur le champ clos.


[C’est agréable de voir les autres se faire mésaigner…]


Spectateur, puisqu’il ne passait qu’en 19e position, il admira les prestations des autres concurrents et fut surpris du nombre de jouvenceaux qui avaient fait mordre la poussière à de vénérables tournoyeurs. La compétition était donc relevée. Il admira une habituée, la dame de Lasson, qui envoya bouler le duc qui avait généreusement aidé sa filha dans le besoin. Ne pas se fier à une femme, sous leurs airs de fragilités, elles savaient trouver la force d’une lionne. Stupeur, à la deuxième confrontation, quand Grégoire se fit coiffer au poteau par une inconnue. Sans trembler, donhà Nynaève elle, ne fit qu’une bouchée de son amuse gueule. Idem pour Gérault. Le Champion de Dotch, lui aussi, passa le premier tour. Elle ne l’avait probablement pas choisit au hasard. Ztneik du Ried s’en sorti lui aussi, malgré trois passes. L’héritière du jeune soleil elle aussi se qualifia pour la suite face au protégé d’Actarius. Et là, c’est le drame, un jeune jouvencel, aux armes si agréables aux oreilles du Chat, vint à bout de la Montagne Orléanaise. A l’arrachée certes, mais victoire quand même. Quand l’Empire contre attaque, cela n’est pas toujours suivi d’effet, notamment lorsqu’il tombe face à un Normand qui le mouche à la brisure. Un vieillard aussi âgé que lui si il en était, ce bon vieux Bourguignon semblait en forme lui aussi. S’il n’était que Prince, il était le Roi des Orgueilleux. Et le fils de Victor chut, face à une inconnue. Son égo devait en avoir pris un coup. L’affiche du jour était probablement celle de Lenguadoc contre Campanha. Et ce fut Lenguadoc qui l’emporta. Autre Prince de l’Orgueil, Namay, en fut pour ses frais. Le duc arrêta là son plaisir et avança pour finir d’estre apprêté par ses gens…

[J’irai te conter fleurette ! Je Feu Refoir ma Normandiiiiiie !]

L’excitation le gagnait furieusement. L’idée de donner une leçon à la jeunette n’en finissait plus de le rendre de bonne humeur. Certes, il ne fallait pas vendre la peau de la chauve-souris avant de l’avoir croquée, mais quand même… A-t-on jamais vu un Chat se faire mordre la queue par une souris volante ? Ce serait bien le monde à l’envers et le début de la fin. Bref, armet clos, targe bien en avant et glaive fermement en main, au signal du juge, le duc de Mortain s’élança sans état d’âme et abaissa sa lance avec la tranquille flegme du félin jouant avec son futur repas… et paf, ca fait des chocs… C’était peut-être parce que la pomme d’or sous son blason n’avait pas d’épées en sautoir diraient les mauvaises langues. C’était déloyal de culbouter une femme en diraient d’autres. Mais Sent-Jorge et Sent-Miqueu avaient tranchés. Sur le champ, glaive en main, le Chat triomphait. Par contre, fallait s’attendre à ce qu’au retour, sur le parchemin, plume en main, il allait prendre cher dans sa mouille moustachue…. Y’aurait du pâté de Chat dans l’air… mais sur l’instant savourer la victoire… Bon pas trop non plus, parce qu’emporté dans son élan, il l’avait pas mal grevée la blondinette. Assise, hagarde, Alcalnn s’approcha et mis pied à terre. Elle n'avait pas l'air trop amochée puisqu'elle parvint à lui lancer:

-Il fallait une premiere, messer, ce fut vous. Je ne parlerais pas tant d'honneur, mon ego s'en ressentirait. Mais vous souhaite bonne chance et adversaires à votre hauteur dans la suite du tournoi.


-Merce donhà Perrine, vous auriez dû venir me voir avant, l’histoire que je vous montre au moins comment chuter sans dommage. Cela m’éviterai maintenant le statut de Chat à abattre de la part de vos nombreux soupirants. Mais quelle idée de jouter sans préparation ! Surtout sur un tournois aussi prestigieux ! D’ailleurs, voilà donc Tuturos… euh messer de Jeneffe qui chevaleresquement vient à vostre secours
. dit-il en se tournant vers le nouveau venu : Ah, vous tombez à pic Guillaume, je vous confis celle que je viens de desconfir, prenez en soin, je n’ai pas envie qu’on m’escaloppe le derrière parce qu’elle s’est mise en tête de jouter.

Entre de bonnes mains, il se dit qu’il passerait la voir après ; l’histoire d’être courtois quoi, et pas un simple Chat de gouttière. Après un salut vers la foule où sa blondinette de filha cette fois s’excitait comme une puce, il tira sa révérence de la lice…

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Nynaeve87
Citation:

    Premier duel de novices pour ce quatrième affrontement. D'un côté, Nynaève de Gaudemar, vicomtesse de Monestier-de-Clermont, baronne de Mornant & du Glaizil, dame d'Anthon; de l'autre, Bernard de Padirotte, seigneur d'Epalais.




    Première passe... pas de temps d'observation pour les duettistes, tous deux s'élancent tambour battant, certainement mus par leur succès des éliminatoires. Vient le moment d'abaisser la lance, tous deux s'exécutent mais pour un résultat tout à fait opposé : si Bernard touche et voit sa lance éclater en mille morceaux, Nynaeve, elle, ne rencontre que le vide. Pour autant, rien n'est terminé pour la Dauphinoise; celle-ci reste en effet en selle.

    Deuxième passe... décidément, nos jouteurs sont motivés! Avec le même entrain que lors du passage, tous deux s'élancent au signal. Le seigneur d'Epalais, toujours en réussite, touche et brise sa lance à nouveau; il en va de même pour la vicomtesse. Néanmoins, malgré cette égalité parfaite, il y aura un gagnant, immédiatement. Nynaeve en effet parvient à faire démonter l'Auvergnat déjà vacillant suite à son coup. Celui s'en sort sans blessure.


    Par chute de son adversaire, la vicomtesse de Monestier-de-Clermont est déclarée vainqueur!


Cette fois ci, la brune irait sur la lice avant son époux contre un seigneur qu’elle ne connaissait pas. Elle s’était laissé dire qu’Epalais était un fief d’Hérisson en Auvergne ce qui ne manquait pas de piquant il faut le dire…

De nouveau encarapaçonnées, Nynaève et sa jument se présentèrent à l’appel du héraut, lance vers le ciel. Par reflex, la vicomtesse murmura ses couleurs puis celles de son adversaire…
D'azur à la tour d'argent ajourée du champ chapé du même à deux croix de gueules… joli blason quoique un peu trop bleu blanc rouge pour elle.

En bout de lice, elle ajusta ses rênes et chercha le point d’équilibre de sa lance. Inclinant la tête elle salua son adversaire. Cette fois pas d’état d’âme, juste l’envie de gagner. Concentrée, elle tend sa monture et la met au galop, le bouclier solidement tenu par sa main gauche. Le choc se fait rapidement, heureusement à peine un déséquilibre et le juron qui s’échappe de ses lèvres à ne rien sentir sous sa lance. Le deuxième passage s’il est plus fructueux car au moins elle touche, n’est qu’un coup dans l’eau.

Sous son heaume, Nyna sent les gouttes de sueurs qui coulent le long de ses tempes. Un instant, elle lève la visière et tend la main vers Alexian qui lui donne un mouchoir. Souriante, elle le regarde et lui dit que c’est maintenant que tout va se jouer. Il lui faudra placer son arme de telle façon qu’il ne puisse l’esquiver et ainsi peut-être s’exposer davantage, mais elle n’avait plus rien à perdre, il avait un point d’avance…

Comme toujours, tout se passe à la fois très vite et très lentement, elle lâche un peu les rênes et porte son poids sur l’étrier droit visant le coté interne de l’écu de son adversaire. Affermissant sa main, ferme les yeux au moment de l’impact. Reculant l’épaule gauche, elle se penche en avant pour garder l’équilibre et se retourne un instant plus tard pour voir le seigneur d’Epalais au sol. Laissant Isis dans son élan, elle ne la stoppa qu’en bout de lice.
Heureusement, il n’était pas blessé. Enlevant son casquee alors, elle le gratifia d’un sourire et lui murmura de loin.


Merci Messire…

Il serait temps, s'il le désirait de l'inviter à leur campement pour le verre de l'amitié, pour l'heure elle n'était pas présentable et surtout elle ne voulait pas rater sa moitié qui allait jouer à son tour.
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Geronimo2751
Citation:

    Cinquième duel. A gauche, un régional du tournoi, Castelreng dit du Cougain, seigneur de Cordes & de Marseillan. A droite, un visiteur, Gérault de Gaudemar, vicomte de Monestier-de-Clermont, baron de Mornant & du Glaizil, seigneur d'Anthon.




    Première passe... bien en jambes après leur passage par la case des éliminatoires, les jouteurs s'élancent sans tarder. Pour ce premier acte, un sur deux connaît le succès, en effet, Castelreng parvient à toucher son adversaire et à briser sa lance. Le choc n'est cependant pas suffisant pour faire vaciller Gérault qui demeure en selle, lance intacte.

    Deuxième passe... toujours entraînés par la même volonté d'en découdre, nos deux rivaux repartent une fois de plus. Ce passage est l'exact opposé du précédent, c'est cette fois le vicomte qui touche et brise là où le seigneur de Cordes demeure en selle sans avoir effleuré son concurrent.

    Troisième passe... un par tout, ce dernier passage sera décisif. Les duettistes s'élancent pour une ultime fois, toujours motivés. Cette passe d'armes sera la copie conforme de la deuxième : le Dauphinois atteint son but et voit sa lance se rompre là où le Languedocien ne touche rien mais reste les pieds dans les étriers.


    Par deux lances brisées à une, le vicomte de Monestier-de-Clermont est déclaré vainqueur!


En selle Marcel, bis repetitas. En espérant que ce combat fut animé et que la foule en délire, au moins composé de son fils, sa filleule et sa femme le soutienne ... l'espoir faisait vivre ...
Armure nettoyé et rehuilé, une nouvelle lance et un écu de circonstance qui portait les couleurs du Vicomte. De plus sa vicomtesse de femme venait de gagner à nouveau, un sacré bout de femme. Décidément sa résistance l'étonnerai tout le temps, il lui souhaitait d'aller le plus loin possible dans ce tournoi.

Il s'aligna.
Il baissa la visière de son heaume. Encore un inconnu ... alors qu'il connaissait tant de monde ici. Remarque la plus part de ses connaissances étaient de redoutables jouteurs, alors quelque part c'était mieux ainsi.
Le premier tour ne fut pas glorieux, il fut sauver probablement par les heures passé à cheval qui lui permirent de ne pas se faire désarçonner. Tudieu, une lance déjà de briser pour son adversaire, voilà qui s'engageait des plus mal !!

Laissant au seigneur le temps de changer de lance, il s'élança à nouveau avec la faible intention de toucher cette fois ci, ce qu'il fit à deux reprises ... voilà qui était fait. Il revenait de loin, il s'en était fallu de peu que son tournoi se finisse ici.
Comme sa femme avant lui il s'approcha de son adversaire qui était resté en selle pour le féliciter.


Belle passe Sieur, vous avez bien failli m'avoir.
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en cours de réfection
Pour ma patate
Guillaume_de_jeneffe
Tu… Tsss, que cette histoire était vieille. Et pourtant qu’est-ce qu’elle restait dans leurs deux mémoires. Le Flamand et l’alors Normand. Elle venait se joindre à nombre d’autres souvenirs, joyeux ou tristes, comme l’était la vie des gens d’armes d’alors. On sourit, plaisante, fait semblant de plastronner pour repousser la crainte aussi loin que faire se peut. Et puis survient le sang, le métal, les souffrances et, Dieu en soit remercié, tous deux s’en étaient toujours sorti vivant, forgeant là les ciments d’une amitié se jouant de bien des difficultés, l’éloignement n’étant pas le moindre.

Guillaume se sentit donc sourire au Blackney tandis qu’il lui répondait :
« Je gage, duc, que si le Très Haut me laisse ce plaisir, ce sera moi qui viendrais vous apprendre la courtoisie la lance à la main. Tentez donc de rester à cheval quelques passes encore ».

La taquinerie ne volait pas très haut, mais le clin d’œil absolument pas discret qui la suivit traduisait combien tout cela n’était qu’humour et second degré. Le Flamand se tourna ensuite vers la Normande, pendant que le vainqueur de celle-ci se retirait. La soulevant du sol avec une facilité certaine, il acquiesça à sa demande subtilement formulée.

« Damoiselle, c’est avec plaisir que je vous offre ce soutien. Usez-en donc comme bon vous semble ».

Et il commença à avancer vers l’extérieur de la lice, la jeune – et très à marier, on le rappelle – Gisors appuyée sur lui. Ce qui, vu leur vitesse, permettait de poursuivre la discussion. Comme quoi, chaque situation à ses avantages. Le tout est de savoir les saisir.

« Quant à ma concentration, si vous parvenez à la troubler, eh bien, ma foi, vous pourrez dire avoir réussi là où nombre d’autres se sont brisés les dents. Certes, cela ne vous qualifiera pas pour le prochain tour… »

[…]

[Flash-forward. Une fois revenu sur les bords de la lice]

Quand il revint, deux joutes avaient déjà eu lieu et c’est surpris qu’il apprit la défaite du duc de Châteaurenard, pourtant l’un des plus redoutables jouteurs de France. Et l’on continua dans les surprises avec la défaite de Blanche, pourtant membre de l’un de plus prestigieux Ordres royaux de France, face au jeune marquis de Nemours. Le vieux faucontaupe avait-il enseigné l’escrime à son héritier ? La question mériterait d’être creusée plus tard… Une nouvelle victoire impériale précéda l’entrée en lice du… volubile marquis de Senlis. Et une nouvelle fois l’on dénuda les épées. Pour offrir au pair de France l’occasion de démontrer sa vivacité la lame au poing. Il ne faisait pas bon se trouver face à lui, pour sûr. Après le retrait de Bourg…, pardon, de Teutonique, les couleurs d’une sœur furent jetées à bas. Était-ce là un mauvais présage de plus ?

Guillaume n’y pensait pas, lui qui avait fait fixer son heaume au moment où le vassal de la Noire renonçait à jouter. Il essayait de se souvenir de la jouteuse qui lui faisait désormais face. Son nom ne lui était pas inconnu, mais il ne parvenait plus à y associer des souvenirs de joutes. Il était donc impossible de tenter d’en exploiter l’une des faiblesses et il faudrait s’en remettre à sa tactique habituelle. Soit. Advienne que pourra, surtout si c’est la victoire.

Il pique des deux, lançant son frison au grand galop. Il sent à nouveau le vent venir le fouetter au travers des ouvertures pratiquées dans le métal. La silhouette adverse se précipite à sa rencontre. L’ajuster. Net. Et briser. Avec toute son énergie. Avant qu’elle ne le quitte. La lance s’abaisse. Repose sur l’arrêt de cuirasse. Est pointée. Encore deux foulées. Deux foulées et ce sera le choc. Et… c’est le choc. Mais il ne l’a pas donné. Il le sent, tout au contraire. Et il devine plus qu’il ne sent les étriers se dérober à ses pieds. Trop tard, il est vaincu. Le choc est violent, mais amorti par les couches de métal et de tissus. Il se relève sans trop de mal, son seul regret étant de ne pas avoir pu réjouir l’assistance de passes autrement remarquables. Car les joutes sont aussi là pour offrir un beau spectacle. Ce que, de son côté, il a échoué à produire. Mais déjà la Champenoise vient saluer son malheureux adversaire, démasquant ainsi son visage.


« Ma dame, je gage qu’en ce cas vous fréquentez des hommes aux yeux bien embrumés et à l’esprit bien aveuglé. J’espère que nous aurons le plaisir de nous revoir très prochainement ».
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Larouchka
[De Franche-Comté aux abords de la lice]

Etait-ce pour voir un Senher gascon mordre la poussière que j'avais ainsi décidé de me déplacer jusqu'au Tournel? Certes, non. Je ne pensais même pas l'y retrouver en fait.

Ma grossesse avançait longuement et lourdement, il m'était difficile de me mouvoir comme je l'aurais voulu et j'étais prise d'accès de nostalgie furieuse ou d'euphorie irraisonnée. Mon aimé me pensait sagement alitée, me reposant au coeur d'une alcôve préparée pour que mes journées se passent le plus confortablement possible. Cette grossesse était certainement celle où l'on m'avait le plus gâtée, mais je sentais le poids des ans et je priais chaque jour pour que l'enfant arrive sans peine ni soucis.

Malgré cela, une envie furieuse m'avait prise et j'avais fait mander LA cousine et soeur de coeur qui était près de moi à chaque instant difficile. Seule, je ne pouvais faire la surprise que je désirais et accompagnée par elle, la surprise serait double.

C'est donc lourdement appuyée sur le bras de Sarani et à petits pas que nous nous rendîmes de notre attelage jusqu'à la lice du Tournel. J'étais inquiète, anxieuse et excitée. L'idée que mon Fiole se batte ne me réjouissait pas outre mesure, mais j'avais foi en lui et j'avais brûlé un cierge à Sainte Rite, patronne des causes désespérées.

Nous arrivâmes au bon moment et lentement, nous nous installâmes toutes deux, mains dans la main, sourire aux lèvres.

Bientôt vint le tour de celui pour qui nous étions venues, celui que nous aimions. Je serai la main de Sara et murmurait entre mes lèvres.


Deos, faites qu'il ne soit pas trop abîmé.

Je ne savais contre qui il se battait, mais j'avais les mains moites, le coeur battant à tout rompre, la gorge sèche. Comme j'avais peur.

Un premier soupir, de soulagement, tout se passait bien, jusque là. Mon deuxième soupir était lourd de sous-entendu, plus que du soulagement, mon inquiétude augmentait. Mais qui donc gagnerait ce duel??

Je ne pus retenir un cri lorsque je vis mon bel amant se retrouver fesses au sol.


Citation:

    Après le fils Amahir, c'est au père Pair de faire les honneurs lors de la neuvième confrontation. Lexhor d'Amahir, pair de France, duc d'Alluyes, baron d'Auneau & de Château-Landon, seigneur de Pléaux, s'avance en lice; il sera opposé à Beren Hartasn de la Fiole Ebréchée de Sparte, seigneur de Courchaton.




    Première passe... Si les deux jouteurs s'élancent quand ils sont autorisés à le faire, ce sera là la seule chose qu'ils se permettront : aucun des deux ne touche et tous deux retournent au rang avec une lance intacte.

    Deuxième passe... autre coup pour rien car c'est une redite du premier passage qui est offerte aux spectateurs du Tournel. Nouveau retour au point de départ, sans casse, ni touche.

    Troisième passe... tout peut se jouer sur ce dernier passage. Celui qui prendra l'avantage sur l'autre remportera le duel. Tous deux le savent et la physionomie de la rencontre change du tout au tout. Les jouteurs se sont donc élancés, vient le moment de l'impact... Les deux touchent, les deux chutent! Pour autant, c'est fini car Beren a vu sa lance éclater en morceaux là où Lexhor a conservé son arme intacte. L'Orléanais se relève, indemne; l'Impérial lui s'est légèrement blessé à la cuisse.


    Par une lance brisée à aucune, le seigneur de Courchaton est déclaré vainqueur!


Beren avait gagné et moi je me retrouvais dans les vapes dans les bras de ma rouquine de cousine. Trop d'émotions, j'avais cru perdre mon chaton.
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Sarani
La rouquine en avait déjà vu de toutes les couleurs pour sa famille bien aimée, il faut dire qu'elle le leur rendait bien. Mais là, il s'agissait d'un convoi auquel elle ne s'attendait pas, je dirais même qu'il était exceptionnel. Elle s'en allait accompagner sa cousine aux formes plus que généreuses pour voir son cousin, Beren le téméraire, s'adonner à la joute.

Replaçons immédiatement les choses dans leur contexte. Sa cousine, Lara, était donc la compagne de son cousin miel, Beren, qui était Fiole, tout comme Sara, qui elle même était au moins aussi Ébréchée. Pour celui qui n'a rien compris à la dernière phrase, tant pis. Donc, la générosité de la très chère cousine qui était pendue à son bras, ou plutôt qui, sur le trajet, faisait peser sur elle tout son poids, résidait dans la proéminence quasi inhumaine générée par l'enfant qu'elle portait. L'on pouvait même se demander si elle ne nourrissait en son sein une équipe de soule au complet.

Quant au cher et vaillant Beren, dit pour l'occasion « le téméraire », elle avait bien l'intention de le soutenir, lui aussi, mais différemment n'est-ce pas. Pour celui qui a suivi, ce n'est donc pas lui qui portait l'enfant, mais sa chère et tendre, et de façon intérimaire, ce jour, Sarani.. aussi.

Lorsqu'elles furent arrivées, et que sa compagne de route fut assisse auprès d'elle, mangeant donc la moitié de la place de sa voisine de gauche, et de celle de notre rousse, à droite, elle soupira d'aise de sentir son bras être relâché, se demandant tout de même si le lendemain, il serait toujours utilisable. Mais son soulagement fut de courte durée. Elle sentit l'angoisse monter en elle quand sa voisine lui serra la main. Elle n'allait tout de même pas lui faire le coup de pondre sur place ?! Elle lui sourit bêtement dans un rictus crispé. Larouchka y aura peut être vu une forme de tentative pour la rassurer sur ses craintes. Alors que l'affrontement allait débuter, et qu'elle ait entendu faiblement les mots qu'il échangeait avec Claire, au loin, elle se leva, en bonne cousine qui se respecte, pour lui insuffler ses encouragements à son tour.


« Vas-y, Byby fonce ! On ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher! »

Oui, certes, la délicatesse n'était pas toujours son fort, mais comprenez, il s'agissait du miel, et puis elle avait tout de même le bras en compote. Elle se rassit, et ferma un œil, les sourcils froncés, gardant péniblement l'autre ouvert. Forcément, elle s'attendait au pire. Première passe, pas de touche. Elle rouvrit les deux yeux, un peu surprise. Deuxième passe, la même. Là, il fallait sérieusement qu'on lui explique. Le Courchaton avait forcément Aristote dans son camp, il ne pouvait en être autrement. Elle plissa les yeux, attendant la suite. Elle grimaça, d'une part, à cause de la chute, d'autre part, parce qu'elle recueillait Lara dans ses bras. Décidément, la journée était riche en rebondissements et émotions plus improbables les uns que les autres.
Coxynel
Toujours le même rituel...
Isolement dans la tente, nettoyage de l'armure pour la faire briller puis l'habillage, seule ou presque.
Pas de boule au ventre, ce n'était plus la première fois.
Pas d'inquiétude non plus, elle allait perdre de toute façon et finir une fois de plus le visage enfouit dans le sable.
C'est dans cet état d'esprit que la blonde scella Attila et se rendit sur la lice.
Il avait été annoncé qu'elle jouterait contre la comte d'Armagnac.
Soit...


Citation:

    Duel à coloration royale pour le quatorzième combat. A gauche, Colombe Alix Amnell, dame d'Ussy-sur-Marne et garde du corps du roi; à droite, un vassal du même, Erasme de Cardevac d'Havrincourt, comte d'Armagnac & Comminges.




    Première passe... Les jouteurs sont prêts, les drapeaux sont mis en berne... c'est parti! Les lances s'abaissent et finissent par se croiser : objectif, toucher l'autre... au moins! Coxynel remplit le but désigné et mieux, voit sa lance se briser. Erasme lui ne touche pas mais a la consolation de rester en selle.

    Deuxième passe... Un petit tour pour se remettre? Certainement car à part une avancée au galop de part et d'autre rien de plus : aucune lance ne trouvera d'armure. Les lances restent intactes.

    Troisième passe... Court passage par le rang et c'est déjà reparti. Erasme doit à tout prix se montrer plus saignant pour rester en course et au moins espérer un dernier passage décisif. Las, il ira de cette troisième comme des deux autres : l'Armagnacais ne touchera rien. La Champenoise n'est pas en reste : sa lance ne touche pas davantage.


    Par une lance brisée à aucune, la dame d'Ussy-sur-Marne est déclarée vainqueur!


La blonde baissa sa visière et au signal lança sa monture, son écu serré contre elle - un peu trop peut-être - et la main crispée sur sa lance.

... et là surprise...

Non seulement, elle n'était pas tombée mais qui plus est, elle avait touché. Elle avait touché et la lance s'était brisée.


Oh purée ! Oh purée ! Purée, purée, dans les faits ce n'est pas le terme de purée qu'elle utilise mais censure oblige nous avons remplacé les termes exacts, j'ai touché ! J'ai touché !, ne pouvait-elle s'empêcher de murmurer dans son casque. Elle en aurait presque sautillé de joie sur le dos d'Attila. Peut-être même levé les bras en guise de victoire et exécuté la danse de la victoire - comme elle le faisait devant le berceau de sa fille quand elle avait le dessus - si elle avait été toute seule.

La blonde respira doucement, il fallait rester concentrée surtout !
La voilà donc repartie après avoir récupéré une lance neuve.

Deuxième passe.
Loupée...

Troisième passe.
Loupée...

Bon...
Victoire mais petite victoire pour la champenoise qui ne pouvait s'empêcher de penser qu'en fait, c'était juste un coup de bol, le fait d'avoir touché à la première passe.
La chance du débutant en quelque sorte.


Néanmoins, la bonbonnière champenoise alla saluer son adversaire.

Merci beaucoup votre Grandeur. Au plaisir de vous recroiser prochainement.

On reste humble, hein... Elle a touché au pif au mètre quand même !
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Albine.
Laissant Lanfeust réfléchir aux consignes à donner, Albine tend le cou pour regarder le combat. Son poing se crispe, nyna ne va faire qu'une bouchée de Bernadotte... Elle gesticule sur place... Ouvre la bouche, la referme brandit une lance invisible et pousse un petit cri.

bon ça va, il s'est défendu, mais n'allait pas faire le poids ! Ah ce que j'aimerais être comme elle ! Elle sourit aux anges. Puis se reprend. veillez me pardonner... C'était Nyna... Elle les regarde tous les 2 avant de rejeter un œil sur la lice... Les couleurs de Gerault sont avancées. ah !Tous les magisters, recteurs etc du collège allaient ils gagner ?... Nouveau cri de joie. Puis elle se signe :" pourvu qu'ils ne tombent pas sur papounet..."
Ayant dérapé une nouvelle fois, elle offre cette fois-ci un sourire angélique. Grandir en voulant être un garçon, puis une fille avec 2 frères forge le caractère. Rester naturel, parfois jouer la courge et voilà !

Elle observe un instant Arthur à la dérobée. Quelque chose en lui a changé, elle ne lui connaissait pas ce sourire. Il semblait comment dire, mieux dans ses chausses, à sa plus grande surprise, elle se rend compte qu'elle n'avait pas eu peur de parler, de le brusquer, elle était restée elle-même. La guerre aurait-elle du bon ? À creuser... Pour l'heure, elle ne savait où étaient Fanchon et sa mère.

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Lanfeust86
Albine était elle entrain de se moquer de lui ou de le prendre pour un jeune premier naïf...
Que ferait Arthur et Fanchon ensemble ? Ben on se le demande tiens ! Surtout qu'Arthur n'était pas du genre à se promener avec des servantes ou à leur faire la cour. Le seul soucis c'était la couleur des cheveux...une rousse.
Et voilà qu'en plus elle lui reparlait du chien, cette sorte de chien-rat là qu'il avait confié à Jeannot en attendant de trouver quoi en faire.


Hum...oui...Laure est très occupée pour le moment...

La recherche fut plutôt courte à vrai dire puisqu'Arthur fit son apparition, seul, ce qui provoqua un soulagement intérieur au Duc Consort.

Bonjour Arthur, nous te cherchions en effet...

Le dialogue se lança entre Arthur et Albine, échange de compliments qui firent sourire le rouquin, se rappelant sa jeunesse, sauf que lui c'était plutôt avec les filles de fermières...Il était pas né dans la haute noblesse...Il Il ne loupa pas une miette de ce que disait son fils qui, semblait-il, était pas non plus si naïf que cela à priori...Jouait il un jeu, celui d'Albine qui s'enfonçait irrémédiablement dans un mensonge à n'en point douter...

Bon Arthur, je te laisse Albine, cherchez donc cette Fanchon ensemble, moi je vais voir la suite des joutes.
Je rassurerai ta mère au passage Albine si je la croise, vaut mieux je pense...


Les derniers mots c'était pour faire comprendre à la blondinette qu'il était pas encore assez vieux pour qu'on se joue de lui.
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Erasme
Il avait également chouchouté sa monture avec l'entrée en Lice. Le coms aimait ses bêtes et si il était dur à l'entrainement il prenait toujours soin de ses animaux. Son cheval le suivait partout, dans ses déplacements, lors des batailles, c'était son plus fidèle ami, et un bon cheval pouvait vous sauver la vie lors de traquenards.

Après avoir revêtu une sa lourde armure il glissa quelques mots à son domestique.


Mon grand vas me trouver quelques informations sur la dame que j'affronte j'aime savoir contre qui je me bas.

L'écuyer fila rapidement laissant le coms sur sa monture attendant l'annonce de son combat. Quelques instants passèrent avant que celui la revienne le sourire aux lèvres et s'adresse à son maistre.

Votre Grandeur vous affrontez Colombe Alix Amnell, dame d'Ussy-sur-Marne, je me méfierai à votre place elle fait partie de la garde royale.

Au coms de réfléchir un instant et de sourire à son domestique.

Eh bien un garde royal contre un lieutenant d'état major royal ... voilà qui est interessant. Mais je prends en note tes conseils.

Le combat fut annoncé, il se saisit d'une lance et entra en lice peu habitué à de tels rassemblements.

A peine avait-il eu le temps d'observer son terrain que voilà que son adversaire le chargeait déjà. Avec un peu de retard du au temps de réaction, c'est que le coms se faisait plus tout jeune, il se mit au galop lance bien en avant. Arrivé à son niveau il vit son adversaire se pencher légèrement pour allonger la portée de sa lance, technique efficace, la lance vint percuter son armée déstabilisant le cavalier.

Il accusa le coup et serait tombé à la renverse si ses longues années d'expériences ne lui avaient pas donné pour habitude de serrer les genoux quand il perdait l'équilibre. Il réussit finalement à se redresser et se remettre correctement en selle.

On lui apporta une second lance pour remplacer celle qu'il avait perdu. Il s'élança à nouveau ... faisant un bide totale car les deux lances ne vinrent jamais trouver leur cible.

Même topo pour la troisième passe.

C'est avec un grognement contrit qu'il regagna sa position. Comprenant rapidement que les joutes estaient finis pour lui il s'approcha de son adversaire et enleva son casque. Avant de lui adresser ses félicitations.


Eh bien ma chère voilà un bien joli coup que vous m'avez porté la. La victoire vous reviens sans équivoque toutes mes félicitations.

Il la salua le plus aimablement qu'il pouvait et prit son cheval pour s'en retourner retrouver son épouse qui devait prier pour qu'il perde dès le premier tour, pour pas risquer de courir le moins danger dans une prochaine joute.
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{En refonte}
Helene.blackney
J'applaudissais mi parraing, je voyais d'un oeil lointain les frasques de la blonde mon amie. J'étais assez étonnée de son attitude, elle avait du prendre encore un coup sur la tête. Je pris Réglisse dans mes bras, le petit cabot avait enfin décidé de s'endormir. Farouche par épisode, le sac à puces dormait comme un bébé à présent. Je dis à ma compagne de tribunes.

-J'ai été ravie de faire vostre connaissance Dona, si vous le souhaitez et que vous ne connaissez peu de monde je me ferais un plaisir de vous recevoir dans nostre campement aux armes des Blackney.

L'invitation était lancée, j'étais heureuse de faire des rencontres même si je ne participais pas à ces joutes. Je me mis en tête d'aller voir Albine. Il fallait que je lui annonce une grande décision, Réglisse avant une marraine et elle se nommait Albine! J'avais l'assurance d'une nourrice lorsque je faisais de plus grands voyages. Je m'échappais pour la retrouver.

-Ma chère blonde, sachez que nostre Réglisse ici présent qui dort dans mes bras adore les joutes! Il est bien dommage que se soit un chien, je suis sure que nous aurions pu le faire étalon de course.
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