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[RP] Joutes : Trente-deuxièmes de finale – 22 août

Albine.
Ma chère blonde, sachez que nostre Réglisse ici présent qui dort dans mes bras adore les joutes! Il est bien dommage que se soit un chien, je suis sure que nous aurions pu le faire étalon de course.

Reconnaissant la voix, Albine offre un franc et large sourire à son amie. Elle gratouille le bébé de Canadadraille. Quelle mignonne petite chose... De là à en faire un étalon... Elle rit.

Qu'Aristote protège Réglisse !!! Te souviens-tu d'Arthur ? Je ne sais plus si vous vous êtes déjà rencontrés au collège...
Enfin Hélène, je te présente Arthur de Troy, élève encore l'année passée au collège avant d'être blessé à la guerre. Quelle malheur mais bon tout va bien maintenant ouf !

Arthur, je te présente Hélène Blackney, fille de feu nostre Rectrice bien aimée et Alcann du même nom.


Elle réfléchit un instant. Hum, je pense avoir dit le principal !

Pauvre Arthur, il était maintenant cerné par 2 blondes...

Profitant de cette nouvelle occasion pour faire diversion, elle enchaine


Où donc est caché ton fiancé ? J'aurais aimé le voir avant le mariage ! Il fait une cure de repos pour être en forme ? Je vais regretter nos chasses au prince quand même !

Elle rit de bon coeur.
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Arthur_de_troy
Le père ne parut pas angoissé pour sa part, pourquoi l’eut-il été ? Tant qu’Arthur se comportait en gentilhomme et ne se mariait pas avec une personne non approuvée paternellement, quel mal y aurait-il eut à s’amuser un peu ? Il est vrai que le sujet n’avait jamais été abordé entre le père et le fils. Etait-il niais ? Certes oui. Etait-il voué à le rester jusqu’au mariage ? Ce n’était pas sujet de discussion.

Quoi qu’il en soit le rouquin de père décida d’abandonner le blond de fils avec la blonde excentrique qui se faisait passer pour servante lors de ses temps libres. Mais avant que ne puisse débuter la chasse au roux, une troisième tête blonde fit son apparition. Tenant un rat dans ses bras, un tout petit, qu’il devina vite être un petit du rat d’Albine. Oh bien sûr Arthur connaissait Canadadraille, même s’il en avait oublié le dadra et l’appelait plutôt canaille. Oh bien sûr il connaissait la théorie d’Albine voulant que ce fût un chien. Mais ce n’était pas parce qu’il jappait, qu’un rat pouvait se faire appeler chien. Qu’il ait put se reproduire était étonnant… La nature et ses caprices…

Se souvenait-il ? Hum a tient on lui parlait ! L’avait-il vu au collège ? Possiblement… Cela ne l’avait guère troublé outre mesure. L’idée était saugrenue, mais il se demandait parfois si les blessures de guerre, n’avaient pas effacé une partie de son passé, lui faisant oublier bien des têtes…


Je suis enchanté damisela. Ravi de faire votre connaissance.

Après s'être légèrement incliné en une révérence qu'il jugea nécessaire en cette occasion, le blond s'en fut doucement dans le pays des songes, car il ne connaissait guère le fiancé, et que le mariage n'avait jamais été un sujet de ravissement à ses yeux. Se tenant prêt à chasser la rousse quand la blonde jugerait bon de s'y remettre avant que sa mère ne l'attrape.
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Actarius
Citation:
    Le seizième affrontement voit l'hôte et l'organisateur des festivités – Actarius d'Euphor, comte du Languedoc & pair de France – entrer en lice. Face à lui, un autre feudataire, Ereon d'Asceline, duc de Champagne.




    Première passe... Le Roi d'Armes de France donne le signal de départ et les deux jouteurs s'élancent. Au galop, portés par la foule, les deux régnants abaissent leur lance et se croisent. Le comte du Languedoc manque son coup et rencontre le vide. Le duc de Champagne, lui, connaît plus de succès en touchant avec sa lance qui se brise dans le choc. Pour autant rien n'est fini : Actarius reste en selle.

    Deuxième passe... Après un bref retour à leur rang, les deux rivaux repartent, résolus. Cette fois, les rôles sont inversés : c'est l'Asceline qui manque sa cible et c'est l'Euphor qui parvient à atteindre la targe de son adversaire et à y briser sa lance. Mieux, la vigueur donnée à l'élan... l'euphorie aussi... font démonter le Champenois qui se retrouve au sol, heureusement sans blessure.


    Par chute de son adversaire, le comte du Languedoc est déclaré vainqueur!


Contrairement à l'habitude qu'il avait prise lors des précédentes joutes, le Comte assista depuis les tribunes aux premiers duels. Il y avait de l'impatience et de l'enthousiasme dans son regard, tout comme une forme d'ambition. Car il espérait bel et bien briller lors de "ses" propres joutes. Le Phénix vit ainsi tomber l'un des grands favoris, Grégoire d'Ailhaud. Mais ce ne fut pas la seule victime de ces trente-deuxièmes de finale qui le marqua. Castelreng, Kelak, deux Languedociens avaient également mordu la poussière, du moins dans le résultat, car il fallait leur reconnaître le mérite d'avoir tenu fermement en selle. Assurément, ils avaient offert une belle performance pour leur premier tournoi. Son cousin d'Amahir-Euphor plia également, tout comme un autre tenor, Lexhor.

Si on ajoutait à cette petite hécatombe, le résultat des éliminatoires, il y avait du soucis à se faire pour les favoris. Mais lorsqu'il quitta son rôle de spectateur pour aller se préparer, le Phénix était bel et bien décidé à inverser la tendance. Depuis Vincennes, il s'adonnait parfois à un petit rituel qui prit ce jour-là une tournure encore plus exaltée. Le listel offert par la Prinzessin demeurait proche de son coeur, sous son plastron. Il le pliait soigneusement, le glissait avec précaution, puisant dans ce geste le fol espoir de toujours lui faire honneur sur la lice. Sous le secret de sa tente, il devint plus passionné encore et déposa un baiser sur le tissu avant de le déposer sur son puissant poitrail.

Alors que ses gens fixaient les dernières pièces d'armure, il fut prévenu de la victoire du Duc de Beaugency qu'il portait en estime depuis la Provence. Ainsi, souriant et confiant, quitta-t-il son repère pour rejoindre le champs-clos, où il défierait bientôt un autre régnant, le Duc de Champagne. Lorsque les sabots de sa monture frappèrent enfin le sable, il leva le bras pour saluer les spectateurs rassemblés dans la tribune. Puis, répondit aimablement d'un sourire aux propos du Champenois avant d'abaisser sa visière.

Il saisit par la suite la lance qu'on lui tendit. L'instant était particulier, unique même. Entrer en lice lors de ses propres joutes après avoir réussi de bons résultats avait quelque de grisant, au point de déconcentrer quelque peu le Mendois. Celui-ci fut puni dès la première passe et dut faire appel à tout sa hargne pour demeurer en selle. On y était désormais, la foule, les encouragements, le décor, tout s'était estompé. Il n'y avait plus que cette lice et cet adversaire. Résolu, concentré désormais, le Comte donna du talon et abaissa bientôt sa lance qui fit mouche et envoya son adversaire au sol. Celui-ci se révéla honorable dans sa défaite. Il adressa quelques mots bien sentis et obtint une réponse cordiale.


Le plaisir fut pour moi Vostre Grasce ! Vous avez été un redoutable adversaire. Visière relevée, il se tourna alors vers les gradins, sa main se posa sur son coeur "encuirassé" et il inclina légèrement la tête avant de laisser place.
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Helene.blackney
[Auprès de la blonde, laquelle?]

Elle me présenta à un parfait inconnu. Je me demandais bien pourquoi il l'accompagnait, serait il un prétendant? Humm ce n'était pas mon genre, trop blond. Je caressais la tête du sac à puces et je dis à propos du fiancé:

- Mon fiancé, je ne suis pas encore fiancée tu sais, je le serais que bientôt. Il n'est jamais trop tard pour prendre la poudre d'escampette. Je plaisante bien sur!

Je riais toute seule quoique je l'avais déjà fait...mon intérêt pour l'engagement était rédhibitoire.

- Vois tu il y a des hommes qui disparaissent de temps en temps pour faire la guerre, aller en taverne, boire un petit coup, je crois que mon futur fiancé est de cette consistance.

Puis pour répondre aux présentations polies de mon amie.

-Bonjorn Messer de Troy ravie de vous rencontrer également

J'observais, est-ce que ma blonde devenait niaise à chacune de ses paroles? Est-ce qu'elle rougissait? Est-ce qu'elle tournait une mèche blonde comme une frénétique? Tout indice serait indicateur de son intérêt pour ce sire. Je dis très innocemment bien sur:


-La chasse au prince terminée? Jamais! Il reste toi ma chère
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Albine.
Albine sourit aux dires de son amie.

Un fiancé qui part de temps à autre, c'est parfait, cela te laissera du temps pour toi et aller courir les échoppes, c'est fort bien !

La chasse au prince terminée? Jamais! Il reste toi ma chère

Cette fois-ci, elle éclate de rire.

Tu sais, il me semble que même père a fait fi de cette idée ! Je ne serai point étonnée qu'il m'envoie au couvent pour échapper à la déconvenue de ne point trouver quelqu'un un jour...

Elle se tourne vers Arthur.

Surtout ne le répète point pitié...

Elle même s'était fait à cette idée, et en attendant ce jour fatidique avait décidé de croquer la vie à pleine dent.

Pour l'heure, vois-tu nous allions chercher Fanchon, tu sais la servante, la jolie rousse petit sourire en coin à t'attention d'Arthur, qui a l'évidence avait une préférence pour ce type de femme. Etrange quand on y pense, car son père étant roux, y avait-il un rapport ? Si oui c'était étrange. Mais bon, Albine n'était pas psychologue, elle arrête donc là ses refflexions.

Je disais donc, que nous partions chercher Fanchon, car vois-tu, encore une histoire fort étrange... Il paraîtrai que Fanchon a été vue dans les tribunes et moi habillée en servante !

Elle fait la moue.

Quelle drôle d'idée ! Je m'inquiète pour mère qui a dû rester trop longtemps au soleil... Nous n'y sommes point habitué dans le Bourbonnais Auvergne !

Menteuse ? mais non, car une fois dans le bain, on croit tout ce qu'on dit c'est bien connu ! En plus, il y a des choses qu'il vaut mieux oublier très très vite...
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Arthur_de_troy
Et blablabla, qu'est-ce que ça pouvait parler les filles. Fiancé, prince charmant, mariage, vieille fille, couvent... Le blond sourit, fait mine de suivre en regardant la blonde qui s'exprime, mais zouuup, ça passe en coup de vent, ça entre par une oreille, ça ressort par l'autre. Lui il sait qu'il épousera une femme que son père lui aura désigné. Qu'elle sera surement pas rousse, parce qu'il faut qu'elle soit de famille noble, légitime et au moins Dame, vu qu'il est seigneur. Et qu'ça existe pas chez les rousses... ça existe peut-être chez les rousses en général, mais son intérêt pour les rousses ne tient actuellement qu’à une représentante qui est parfaitement verboten. Donc fatalement le jour où il se mariera elle ne sera pas elle, et elle ne sera donc pas drôle, fascinante et tout ça quoi. Bref quand on savait d'avance qu'on ne choisirait pas, on ne cherchait pas...

A moins qu'il ne parle à mon père, et que celui-ci lui donne la bonne idée de vous arranger un mariage. Plus de quête du prince charmant, mais pas de couvent non plus. C’est une alternative à la déconvenue… Et plus sérieusement. Loin des tenues de servante vous êtes sans aucun doute une épouse envisageable pour tout homme de bonne famille.

Le compliment n’était pas terrible. Mais un instinct lui avait soufflé qu’il devait faire un effort en ce sens. Mais pas trop poussé parce que l’autre blonde le regardait bizarrement. Car si elle n’avait pas eu cette air du « et toi tu ne chercherais pas une femme ? », Arthur aurait pu aisément ajouter qu’elle était certes jolie, avait un charme plein d’innocence, et ne manquait pas d’être divertissante. Mais voilà il se contenta de dire qu’elle ferait une bonne femme et c’est tout… Quel tombeur cet Arthur… Tient en parlant de tombeur pourquoi Albine insistait sur jolie rousse ? Avait-elle seulement conscience qu’il n’avait parlé à Fanchon que parce qu’elle lui semblait liée à Albine, et que depuis tout à l’heure toutes ses démarches n’avaient eu qu’un intérêt : comprendre ce qu’Albine avait encore en tête.

Il y a dut avoir insolation collective pour le coup, j’ai eu étrangement les même visions que votre mère. Et ma vision me souffle que nous trouverons Fanchon dans votre tente. C’est en tous les cas dans cette direction qu’elle a fui suite à notre court échange. A moins bien sur que cette jolie rousse, ne soit pas Fanchon, que je me sois trompé, alors j'aurais parlé à la maîtresse parisienne de votre père, qui souhaitait ardemment garder son identité secrète parce que votre mère est violente. Dixit cette jolie rousse. Mais j'ai tendance à penser que votre père est un homme à l'attitude bien plus respectable. Et que votre servante n'est juste pas habituée à mentir.

Sourire quand tu nous tient. Malicieux, presque moqueur. Quand on balance des mensonges trop énormes...
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Theudbald
Citation:

    Vingtième-cinquième duel! Et un duel à étincelles entre une Champenoise, Klouska d'Hauteroche, dame de Champigneulles-en-Bassigny et un Bourguignon, Theudbald de Malhuys, seigneur d'Irancy.




    Le seigneur d'Irancy, conformément à ses principes, ne joutera pas contre une femme et déclare ainsi forfait. Tant pis pour le choc burgondo-champenois annoncé.


    Par abandon de son adversaire, la dame de Champigneules-en-Bassigny est déclarée vainqueur!



Après avoir lacé sa cotte à armer blanche, le page apporta les grêves de fer. Assis sur son coffre de chêne, il les posa sur ses tibias et serra les lanières de cuir. Les cuissots suivirent, posés sur les genous et bien ajustés pour que le pas se fasse sans frottement gênant. Il fixa les boucles aux pans de sa cotte à armer et vérifia qu'il était bien à l'aise.
Vint ensuite la cuirasse et Irancy se leva. Les tassettes résonnèrent en heurtant les cuissots. Plastron et dossière furent attachés ensemble, et un gorgerin à bavière fut placé dessus par le page. Celui-ci avait été choisi pour son adresse et sa rapidité, car l'armement était laborieux et agacant pour le Teutonique. Levant les bras légèrement, il le laissa poser les manches de fer, canons, cubitières, brassards et larges spallières liés ensemble et attachées par une sangle au gorgerin.
Le tout était parfaitement stabilisé sur le corps du Teutonique et se meuvait à la perfection.
Une cotte à lambranquin frappée de ses armoiries vint couvrir le tout, le baudrier de cuir huilé fut passé à la taille, et en dernier, la salade fut ajustée sur son crâne.

Fin prêt. Le page apporta le destrier auxois et lui tint le rênes alors qu'Irancy le montait. On lui tendit l'écu qu'il sangla à son bras gauche. La lance lui fut présentée et il l'empoigna fermement, la posant à la verticale en appui sur son pied droit.

Il arriva à l'extrémité de la lice et découvrit qui était son adversaire avec déception. Il soupira.
La lance fut jetée au sol et le mézail relevé, puis il parla d'une voix forte afin d'être entendu du Roi d'armes et de son opposante :


Par la victoire ou par la défaite, j'estime avoir nul honneur à gagner en joutant ce jour d'hui. Je déclare forfait.

Tenter de faire mordre la poussière à une femme, ce n'était pas vraiment ce qui le dérangeait, car si elle était là, c'est qu'elle y était parée et entraînée tout comme lui. Ce qui le gênait plus que tout, c'était les sempiternelles railleries : "Vous avez gagné contre une femme ! Vous avez perdu contre une femme !"
Ne joutant que pour la gloire et l'idéal chevaleresque, il ne voyait pas ce qu'il pouvait en retirer de bon en cette occasion.

Il adressa un salut de la tête à la dame de Champigneulles en guise d'excuse, puis il fit faire demi-tour à sa monture, soupirant derechef.
Vingt minutes d'armement pour rien.

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Riwenn


Citation:
Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie, duc de Donostiri, comte de Pardiac, vicomte de Gimoez & seigneur de Cazarilh affrontera Célénya Océalys, dame de Lasson!


Maître ! Maître !

Mair*, je n'ai pas que cela à faire... fit Riri qui dormait dans sa tente, presque comme un bébé.

Maître ! le secoua doucement Amaniù.

Mais enfin, n'a-t-on pas le droit de dormir tranquille dans cette demeure ?!

Si maître, mais c'est qu'vous avez à jouter, vous êt' preum's en plus.

Je quoiiii ? bâilla-t-il aux corneilles, avant de se rendre compte qu'il estait toujours sur la couche dans la tente qu'Amaniù et d'autres domestiques avaient montée spécialement pour les joutes du Tournel.

Ah oui, la lice... se souvint-il ainsi. Fais préparer mon destrier, et ramène mon armure, j'espère que tu t'en es occupé hier soir. Les rayons de lumière filtraient au travers de l'entrée des lieux, ce qui aida le vieux noble à s'y habituer. Une bassine d'eau estait posée aux pieds de la couche, aussi Riwenn profita-t-il que le jeune domestique estait allé gérer son cheval pour faire sa toilette. Amaniù de retour, il se fit aider à passer sa coste de maille et tout le reste de son armure.

Bien finit-il par remercier le jeune homme dans un bâillement retenu, avant de faire marche vers la lice et d'aller rejoindre sa monture.

Beaucoup de monde estait présent, comme la veille, et il se souvint de sa chanceuse victoire. Il aperçut l'oriflamme des armes de son adversaire au loin et il lui sembla qu'il les connoissait. Cependant, il ne s'arresta pas à cette réflexion et monta en selle, refoulant un coup de fatigue dans un étirement interne de ses muscles. Cela ne dura pas longtemps : avant que l'arbitre ait donné le coup d'envoi, le heaume abaissé; la lance en main, lo Vielh Avisat commença à piquer du nez. Ah il estait beau le Coms de Pardiac !

Le départ fut lancé et Amaniù de ses plus grosses cordes vocales encouragea le Duc de Donostiri, ce qui le fit sursauter et partir au galop. Cramponné à sa lance, à moitié endormi, le gascon se concentra sur les armes en face de lui. Et cela lui revint : Lasson ! Icelle qu'il avait blessée par inadvertance/erreur/malentendu. Il allait donc se retenir pour ce tour. Un peu trop mesme. Paf ! Puisqu'elle l'envoya, d'un bon coup de lance -Bim ! valser à mesme le sol.

Le Viscoms de Gimoez eut l'impression d'avoir des ailes pendant quelques secondes, qu'il estait bon de se sentir libre, de voir la lumière. Icelle du soleil qui s'éloignait si vite et Pouf !

Il se releva, se dépoussiéra, sourit, relevant son heaume, bien réveillé cette fois, le choc y ayant bien aidé, et salua la foule en délire.


Citation:
Par chute de son adversaire, la dame de Lasson est déclarée vainqueur!


Une fois son adversaire retrouvée, le Senhor de Cazarilh la remercia. Elle n'avait pas changé depuis la dernière fois qu'il s'estait rencontrée et qu'il lui avait présenté ses excuses.

Bien joué, nous voilà quittes la taquina-t-il, ne sachant pas le moins du monde si elle comprendrait pourquoi il lui disait cela.

Je vais suivre la suite de vos aventures de joutes depuis les gradins. Bonne chance Lasson ! conclua-t-il.

*mère

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Héraldique européenne





































Albine.
Hum, Albine aurait-elle rencontré une personne qui n'a pas peur de ses âneries ? En tout cas, Arthur ne laissait pas abuser facilement. Fallait-il tout avouer ? Il était clair qu'il ne lâcherai pas le morceau, mais était-il digne de confiance ? La question restait en suspens...

Il est vrai que les cas d'insolation collective sont assez rares... Je ne pensais pas que les valets étaient autant surveillés... Quant à Fanchon, il ne faut pas se fier aux apparences elle sourit malicieusement. Je vais donc m'expliquer ! Il se trouve que prochainement je recevrai des terres. Mes parents m'ayant expliqué qu'il fallait prendre soin des gueux et de leur vie, il me fallait voir par moi même qui ils étaient. Je dois avouer que cette expérience ne me satisfait point car je ne les comprends pas du tout, ils ont des moeurs plus que surprenants. Néanmoins, j'ai crompris quelques petites choses qui me seront utiles quant à leurs petites astuces pour faire semblant de travailler !

Elle pince les lèvres.

Vous savez quasiment tout. Je vais aller trouver mère sous la tente. Il y a fort à parier qu'elle ne comprendra pas ce que j'ai voulu faire ! Avez-vous déjà essayé de votre côté ?
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Arthur_de_troy
Et voilà l’heure des aveux. Aucune insolation, aucune vision. Confirmation que la rousse est encore plus verboten que l’autre. D’façon tout est verboten. Pour la blonde aussi, il semblait qu’elle frôlait les interdictions, mais elle les enfreignait carrément pour découvrir le monde à la façon d’un enfant.

Huuum. Ces gens-là ne sont pas le peuple Albine. Si réellement vous voulez rencontrer le peuple, le comprendre, ce n’est pas ici qu’il faut le faire, en bas vous avez globalement les écuyers des nobles, qui ne sont ni plus ni moins pour la plupart que des enfants de noble en apprentissage du métier, ou des roturiers qui rêvent de devenir chevaliers un jour, il y a certes quelques serviteurs mais des gens de confiance, qui font presque parti de la famille qu’ils servent. Et puis pardonnez mon audace, mais vous ne ressemblez pas à une femme du peuple. Ça ne tient pas qu’aux vêtements, ce sont aussi des manières, et votre tête… C’est comme si vous vous promeniez avec écrit 100% pure noblesse sur le front, alors il ne faut pas s’attendre à être intégrée spontanément à eux ainsi. Les nobles ne regardent pas les serviteurs, mais les serviteurs se regardent.

Le sourire devient simple, amical, franc. Il y a finalement un motif bon, donc pas de quoi se montrer moqueur. Elle s’y prend un peu mal, un peu étrangement. Mais ça c’est du Albine tout craché.

Si réellement vous voulez comprendre le peuple, je vous emmènerais un jour à sa rencontre, sans votre mère dans les parages. Mais je pense qu’une bonne dame, ne doit pas forcément comprendre le peuple qu’elle gouverne, elle doit l’aimer comme une mère aime son enfant. Elle ne le comprend pas toujours, mais lui pardonne, tout en lui édictant des règles pour qu’il ne fasse pas n’importe quoi, punissant quand les fautes sont impardonnables. Il y a trois façons de régner. Il faut soit imposer une peur telle que tous obéissent. Soit se faire aimer du peuple que l’on gouverne par des largesses et de la bonté, alors ils obéiront, conscients que leur place est rare. Et il y a finalement ceux qui n’ont que faire de leurs serviteurs, n’y réfléchissent pas, et se font parfois voler dans leur dos.

Le bras qu'il lui avait proposé, fut finalement repris. Car assurément son aide ne serait pas requise pour aller affronter sa mère, les choses comme ça se faisaient en privé.

Hé bien... Il semble alors que mon secours ne soit plus nécessaire.. Plus de chasse à la rousse.
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Albine.
Arthur se fait sage et Albine l'écoute attentivement en hochant la tête parfois. À cet instant, elle lui pardonne le malencontreux "acceptable", car soit dit en pensant, quelle fille peut se sentir flattée par ce qualificatif ? Non, elle le met de côté, et réfléchi un instant avant de parler.


je te remercie beaucoup... elle s'était suffisamment dévoilée pour se permettre le tutoiement, et lui offre son plus doux sourire. Elle refrene son instinct juvénile qui aurait consisté à faire une grosse bise qui claque sur la joue du jeune en sachant qu'elle a tout de même passé l'âge de ce type d'élan du cœur. Elle le regarde rengainer son bras. Il ne plaisantait pas. Elle sourit.

J'accepte avec plaisir ta proposition, cela sera quand tu voudras, mais pour l'heure, je vais aller trouver mère et Fanchon.

Elle se tourne vers Hélène et la serre dans ses bras avant de lui faire une grosse bise.

prends garde à ton père s'il doit combattre le mien... glousse-t-elle pour se remettre de ses émotions. Puis, face à Arthur, elle fait une révérence et bien que peinée de devoir partir, fait un signe de la main avant de se saisir de ses jupes et partir en courant.

à bientôt ! crie-t-elle.
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Perrinne
[ - Entre deux "Vieux", retour sur une joute normande et un chevalier - ]

"-Merce donhà Perrine, vous auriez dû venir me voir avant, l’histoire que je vous montre au moins comment chuter sans dommage. Cela m’éviterai maintenant le statut de Chat à abattre de la part de vos nombreux soupirants. Mais quelle idée de jouter sans préparation ! Surtout sur un tournois aussi prestigieux ! D’ailleurs, voilà donc Tuturos… euh messer de Jeneffe qui chevaleresquement vient à vostre secours. dit-il en se tournant vers le nouveau venu : Ah, vous tombez à pic Guillaume, je vous confis celle que je viens de desconfir, prenez en soin, je n’ai pas envie qu’on m’escaloppe le derrière parce qu’elle s’est mise en tête de jouter.

N'ayez crainte, comme vous l'avez relevé en d'autre lieu, j'ai plume trop acérée que pour qu'un seul vienne vous enquiquiner, pour peu qu'il en existe un. Quant à jouter sans préparation, prenez langue avec votre vassal qui devait me former et a préféré la séance d'exercices réels, parait qu'on apprend mieux ainsi.

Si ses idées étaient maintenant un peu plus claires, les quelques secondes d'étourdissement passées, son épaule lancait par contre de plus en plus. Et la grimace qui l'accompagna tandis qu'elle levait une main vers le bras secourable fut le signe que l'adage voulant qu'on souffre en silence n'était pas encore de son fait.

Au moins n'avez vous plus à subir mes services pour vos terres, j'ai cru comprendre que vous vous étiez précipité, sitot mon remplacement annoncé. Voilà qui en dit long. Mais las, ici n'est pas le lieu. Brisons donc là, vous avez certainement du repos à prendre avant votre prochaine rencontre, "el gato", et je réitère, qu'Aristote vous soutienne pour la suite du tournoi, j'ai cru comprendre que vous aviez déjà le soutien de votre famille, si je me fie au minois là plus loin.

Ses mots étaient néanmoins contraints, laborieux, entrecoupés de souffles allongeant certaines syllabes, tandis qu'elle se relevait. Non pas de devoir s'adresser à une personne qui lui déplaisait car ce n'était pas le cas, mais plutot de cette douleur. Elle pouvait bouger le poing, point de cassure, point de fracture, si elle se fiait aux rudiments qu'elle avait. Mais la douleur n'était pas anodine et risquait de lui causer divers tourments dans les jours et semaines à venir. Ceci alors qu'il y avait baptèmes et mariages où sa présence avait été sollicitée, c'est à dire voyages - on chevauche comment sans mains fonctionnelles ? -, robes - on les enfile comment ? -, danses - là il faudrait d'abord qu'elle apprenne certains pas, c'était donc une belle excuse, autant s'en servire -, et qui sait probablement lever de coude, si les traditions normandes etaient de mise. Là ca n'allait plus du coup.

Et tandis que ces pensées lui traversaient l'esprit, elle comprit qu'elle allait devoir tenter de dissimuler son humeur ronchon face à ces constatations et opposer un facies de rigueur au chevalier. D'autant plus avec son ...


"« Damoiselle, c’est avec plaisir que je vous offre ce soutien. Usez-en donc comme bon vous semble ».

Non, mais il le faisait exprès bien sur ? Oui ? Non ? Durant les quasi 1 ans qu'ils s'étaient cotoyés à Paris, tout juste avait-elle du tirer les vers du nez à "monsieur le Grand Grand" quand elle avait des requetes. Et là... là... C'est qu'elle commencait à se méfier de ces vieux beaux, ou beaux vieux, d'autant plus face à la faiblesse qu'elle constatait à leur égard. Et surtout quand ils se jouaient d'elle au travers de paroles pouvant etre interprétées de diverses manières, les circonstances et antécédents pris tous ensembles. "Usez en donc comme bon vous semble"... Non mais...

Ne craignez vous pas que j'abuse de cette proposition... intéressante ?

Et vint alors... un défi. Se rendait-il vraiment compte du défi qu'il y aviat dans son intervention tandis qu'il la menait à l'extérieur de la lice à pas mesurés mais assurés maintenant que son épaule n'était plus sollicitée ?

Et si je sollicitais plutot votre concentration pour m'aider à sortir de cette boite, cela jouerait-il ? C'est que je n'ai qu'une personne pour m'accompagner outre la baronne.... c'est lourd... Imaginez comme cela doit etre difficile dans ma situation en plus.

Ahhh il jouait du défi, mais défi n'était pas Gisors pour rien. Et le Grand Ecuyer ayant connu ses parents, il devait se douter qu'ils avaient élevés la fratrie dans cet esprit rocambolesque et audacieux qui était le leur. Certes, elle n'avait guere eut l'occasion de le dévoiler dans son ouvrage à Paris mais... ils n'étaient pas à Paris n'est ce pas ? Et il y avait une concentration et une imagination à titiller ....
Guillaume_de_jeneffe
[Une triplette, une ! Avec Alcalnn et Perrinne, pour ceux qui ne suivent pas, là, au fond de la classe]

Si l’un des traits caractéristiques du chevalier était d’aimer les échanges verbaux, la clairvoyance n’était jamais loin. Et il savait, par expérience et, peut-être, par espoir, que la Normande devait partager cette « qualité » avec lui. Inutile de dire, donc, combien la réponse qui lui était faite n’eut pu mieux lui convenir.

- Ma foi, jeune fille, si je crains certaines choses, soyez rassurée, cela ne saurait être de votre fait. Vous manquez pour le moins de poils au menton voire, qui sait, de sang breton pour y parvenir. Et je doute que ce que vous pourriez m’infliger soit à même de me navrer…

Et déjà il s’éloignait du centre de la lice, la Gisors sur l’épaule. Gisors qui n’entendait d’ailleurs pas s’arrêter en si bon chemin puisque voila que, sans façon, elle l’invitait sous sa tente. Pour la désarmurer. Avec un père comme le sien, elle ne pouvait ignorer ce que cela impliquait. Soit. Elle était majeure après tout. Et puis, qui vivra verra. Il était toujours possible, de toute façon, de faire retraite quand la situation devenait trop « périlleuse ». Un chevalier doit également savoir quand le « combat » est inutile.

« D’autant que la baronne de Courcy risque bien d’être retenue ailleurs ».

Car non, les échanges de celle-ci avec son frère ne lui avaient pas échappés. Il n’avait certes pas pu tout entendre mais n’en avait pas moins cru deviner que les deux jouteurs n’avaient pas fait que se remercier pour leur duel. Comme quoi, même la défaite peut avoir du bon. Moui, il pensait à cela maintenant, mais pas sûr qu’une fois qu’il aurait lui-même été vaincu il tiendrait le même discours. L’ambiguïté masculine, certainement.

« Aussi ne me déroberai-je point. Et nous verrons alors qui de nous deux aura eu raison quant à la force de ma concentration ».

Disant cela, le Flamand se rendait compte qu’ils avaient déjà rejoint le campement. C’est là que se posa un autre problème…

« Mais, avant cela, il me faudrait savoir où vous avez établi votre tente. Il serait disons désagréable que nous entrions là où nous ne sommes pas attendus ».
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Magalona_eufrasia
Bien entendu j'assistais à la passe d'armes. Quel ne fut pas mon étonnement d'ailleurs d'apprendre que celui que je me devrais désormais d'appeler mon promis allait jouter contre... un bourguignon et pas des moindres ! Je ne fis pas très attention aux autres duels équestres.

Salvaire défit Niall en le faisant chuter. J'y vis là le signe de la bénédiction du Très Haut. J'assistais à la fin de ce tour avant de regagner ma tente jouxtant celle de mon chevalier servant. Il me fallait le féliciter.

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Vonlichtenchein
Citation:

    Ce sont deux habitués qui s'avancent sur la lice pour donner au public la chance d'une douzième rencontre. En effet, Elhrik Vonlichtenchein d'Erementar, seigneur de Brassac, est opposé à Bourguignon de Sorel, duc de Beaugency, vicomte de Fronsac, baron de Chécy.




    Première passe... les jouteurs sont prêts, le signal du départ est donné, tous deux s'élancent, transportés par leur expérience. Chacun abaisse et croise la lance de l'autre mais avec des fortunes diverses. Le seigneur de Brassac se manque complètement et voit sa lance partir dans le néant; le Bourguignon en revanche touche son adversaire et dans le bruit de sa lance qui éclate, voit le Toulousain choir au sol. Celui-ci se relève, tout va bien : si sa targe a bel et bien été touchée, lui est indemne.


    Par chute de son adversaire, le duc de Beaugency est déclaré vainqueur!


Il arriva en lice, pas vraiment concentré pour cette joutes, ses pensées étant dirigé vers sa Douce qui n'est pas présente, il participé plus pour se changer les idées et ne pas être à tourner en rond à la demeure, plus tôt que là pour gagner.

Il s'installa sur son cheval, prit la lance donné et attendit le signal, un bon coup de talon pour le faire s'élancer, il abaisse sa lance, mais vue le manque de concentration rate totalement sa cible.
Par contre recevant le choc de son adversaire, lui ayant atteint son objectif, lui fit perdre l'équilibre, se retrouvant au sol, il se releva vérifiant qu'aucune douleur ne se présenté, il retira son heaume et salua son adversaire pour reprendre la direction de sa tente.

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