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[RP] Joutes : Trente-deuxièmes de finale – 22 août

Thegregterror
Citation:

    Deuxième duel, autre duo de rescapés des éliminatoires qui entre en lice. Suzette de Florensac, dame de Pars-lès-Chavanges affronte Grégoire d'Ailhaud, duc de Brunelles, comte de Lille & de Saint-Omer, baron d'Aire-sur-la-Lys, d'Arques & de Melun, seigneur d’Isles-sous-Ramerupt, Chancelier de France.




    Première passe... Ce sera un passage d'observation. Les deux jouteurs s'élancent au signal, abaissent leur lance mais rien de plus : aucun ne parvient à atteindre son adversaire.

    Deuxième passe... A nouveau sur les rangs, l'interrogation est de mise. Le duc de Brunelles fera-t-il parler son expérience face à sa rivale bien moins aguerrie que lui? La réponse apparaît bien vite. Le signal donné, les deux adversaires s'élancent, la lance en main. Peu avant de se croiser, ils abaissent chacun pour un résultat bien différent : Suzette met en plein dans le mille, brise sa lance là où Grégoire n'effleure même pas la Champenoise. Résultat? De la casse, mais rien de plus, le Chancelier reste bien en selle.

    Troisième passe... C'est maintenant ou jamais pour l'Ailhaud, l'objectif est clairement de mettre son vis-à-vis au sol. Pourtant, malgré cette nécessité, le succès n'est pas au rendez-vous, pour la troisième fois, le juriste n'atteint pas la targe champenoise. Il en va de même pour Suzette, comme une redite du premier passage.


    Par une lance brisée à aucune, la dame de Pars-lès-Chavange est déclarée vainqueur!


Joute suivante : voilà que le Chancelier rejoignit la lice à l’appel de l’arbitre. En face se trouvait une adversaire tout à fait inconnu à ses yeux et qui possédait bien moins d’expérience que lui. La logique aurait voulu que le résultat soit évident, cependant l’expérience ne faisait pas tout… preuve en est encore une fois ce jour.

Une première passe qui resta silencieuse, et dont les lances ne firent que se croiser sans jamais atteindre leur objectif. La seconde vit du bris, mais à l’avantage de la Dame de Pars-lès-Chavanges. Grégoire manqua une nouvelle fois sa cible et ne put qu’encaisser le choc violent.

Comte de Sainct-Omer n’avait plus guère le choix pour la dernière passe, mais n’arrangea pas son cas. Manquant une nouvelle fois sa cible, les jeux étaient faits : il était tombé sur plus fort que lui ce jour. Le poing serré face à l’évidence qui le gênait, il allait saluer la Dame victorieuse.


Félicitations. Vous avez su acquérir la victoire par votre précision. Puissiez-vous continuer de la sorte.

Les résultats de ce tour voyaient une petite hécatombe parmi quelques jouteurs d’expérience. Décidemment, Grégoire avait du mal à enchaîner les joutes victorieuses cette année et ne brillait guère dans les tournois. Cela faisait ombrage à ses performances passées, mais il en était ainsi et ne tenait qu’à lui de reprendre le dessus. Pour consolation, il aurait d’avantage de temps pour d’autres occupations…
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Perrinne
[ - Duo ou triplette ? toujours est-il qu'une tente se profile... - ]

Une épaule secourable, un chevalier galant et servant, que rever de plus ? Bah un bain et surtout sortir de cette carcasse de metal, bien sur ! Bon an, mal an, elle tenta de se concentrer sur les paroles du flamand qui apportaient une distraction bienvenue à sa douleur. Et toujours, cette légère ironie, impulsive, innée qui regnait entre les deux protagonistes.

Ma foi, auguste chevalier, ne pariez pas trop sur le sang breton, messire le flamand. Certes mon père était normand et meme viking. Ma mère quant à elle... mais c'est là une affaire privée de mon père. Néanmoins... néanmoins, je vous remercie pour votre aide, d'autant qu'il y a... de la paille qui me gratte pour le moins... mais quelle idée il a eue...

Bientot, après quelques autres échanges du meme acabit, ils arrivèrent à l'orée de la foret de tente qui se dressait maintenant dans le pré longeant la riviere.

Avez vous oublié les armes de mon père ? Meme brisées de batardise, elles prennent toujours volontiers le vent et glissent à l'envi. Là bas, la demoiselle, l'oiseau de nuit, bien plus sobres que vos azur et vos ors, chevaliers. Quant à savoir qui attends qui... vous connaissez mieux que moi les us des joutes.

Sa main se tendit, pointant l'oriflamme familial qui flottait au coté de celui des de Courcy. La tente était petite, simple. C'est aussi qu'ils avaient voyagé très léger et sans s'embarrasser d'un quelconque superflu
Guillaume_de_jeneffe
Ou comment se retrouver à jouer les nounous en deux leçons. Les bonheurs de la courtoisie, en somme. Mais au moins cette jeunette-ci n’était-elle pas dénuée d’à propos et d’aisance dans le discours. Ça valait toujours mieux qu’une godiche nourrie de chansons de geste à l’eau de rose. Quoique celles-là sont toujours plus facile à amener à… Mais baste, cela n’était pas le propos ici. Le propos était bien ailleurs : éviter qu’une Normande de semi bonne famille ne se retrouve seule pour regagner sa tente alors qu’un duc l’avait douloureusement meurtrie.

Acquiesçant donc lorsque celle-ci lui désigna le pavillon qui devait l’abriter, il en prit la direction. L’ensemble ne payait pas vraiment de mine, ce qui ne fut pas sans quelque peu surprendre le chevalier. C’est qu’elle était, à ce qui se disait, loin d’être dépourvue et que, de plus, elle avait fait la route avec une baronne. La Normandie serait-elle donc tellement ruinée ? Ou ses enfants posaient-elles des choix d’hébergement pour le moins original ? Il se promit de trouver réponse à cette question tandis qu’il éloigna d’eux la porte de toile qui les séparait encore de l’intérieur.

Là, il put embrasser l’ensemble en un coup d’œil. Décision avait visiblement été prise de ne pas s’encombrer. C’est vrai que la distance Normandie-Languedoc n’était pas négligeable.


- Damoiselle, je crois que nous voici parvenu au terme de notre voyage. Je vais donc m’employer à vous débarrasser de vos pièces d’armures. Une fois cela fait, je vous laisserai aux bons soins de la personne qui vous sert icelieu. Il serait en effet plus qu’inconvenant que je pousse plus loin ma proposition d’aide.

Amenant la Gisors au centre de la « pièce » pour qu’elle s’appuie sur le mat central, il commença à s’attaquer à ses jambières, s’agenouillant pour cela. Ne manquerait plus qu’elle en profite…
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Maccornell
Citation:

    Vingt-quatrième et on continue avec des duellistes tout en harmonie. Ces deux-là sont Dauphinois et il s'agit d'une part de Romuald Maccornell, seigneur de Cornillon-en-Trièves et d'autre part d'Argael Devirieux, pair de France, marquis de Senlis, comte de Menin, vicomte de Monestier-de-Briançon, baron de la Tour-du-Pin, seigneur de Grave, de Saint-Giraud & de Vinderhoute.

    Première passe... Si le seigneur de Cornillon-en-Trièves n'a pas le même nombre de participations à des tournois à revendiquer, c'est néanmoins comme son rival du jour un jouteur expérimenté. Et cette expertise se sent chez chacun des deux Dauphinois, dès le départ et se poursuit dans le choc qui ne tarde pas à survenir. L'impact est réel et tel que non seulement les lances qui touchent se brisent mais en outre, les deux porteurs atterrissent au sol. Romuald se blesse légèrement à la jambe en chutant.
    Nouveau retour de Montjoie sur la lice car il faut départager les jouteurs. Place au duel à l'épée! Les écuyers viennent équiper les rivaux. Qui touchera quatre fois le premier? Qui abandonnera?
    Le Roi d'Armes autorise les duettistes à ferrailler.
    C'est un seigneur de Cornillon-en-Trièves handicapé à la jambe qui se met en garde et voir arriver sur lui un Argael virevoltant. Par trois fois le Fier touche l'autre bretteur et par trois, il blesse celui-ci légèrement : à l'épaule, puis à la main et enfin à la hanche. Quatre blessures légères d'affilée en comptant celle survenue suite à la chute, cela équivaut à une blessure grave. Montjoie arrête le combat, Romuald est trop diminué.
    Par abandon de son adversaire, le marquis de Senlis est déclaré vainqueur!


[Vis comme un homme brave ; et si la fortune t’es contraire, affronte-la avec un coeur empli de courage. « Cicéron »]

Tout juste installé, MacCornell alla voir le programme des joutes. Il évitait cette fois les éliminatoires. Son adversaire pour le premier tour n'était autre qu'une vieille connaissance du Duché, un ancien frère d'armes, un co-équipier avec qui il avait gagné les joutes du cinquième grand festival de la couronne, un jouteur hors-"Pair" qui tenait la forme cette année puisqu'il avait déjà remporté deux tournois au printemps. Rencontrer Argael Devirieux était une chance d'apprendre quelques nouveaux trucs, le rencontrer au premier tour d'un grand tournoi était par contre une malchance que l'on ne souhaitait à personne, surtout pas à des jouteurs expérimentés. Certes le battre ouvrirait sans doute l'accès à des joutes plus faciles. L'embrunais n'était pas homme à vendre l'ours avant de l'avoir tué. Et dans ce cas, l'ours était des plus redoutables...

Après avoir revêtu ses protections et s'être assis sur sa monture, il était prêt à affronter le marquis. Une salutation avant de baisser la visière. Le signal est donné, les deux hommes lancent leur monture, brisent leur lance et chutent tous deux. La douleur qui envahit la jambe gauche de MacCornell est apaisée par l'image de son adversaire lui aussi bas de sa monture. On apporte des épées pour poursuivre l'échange chevaleresque. Le seigneur de Cornillon-en-Trièves se dit qu'il a une chance de gagner. Jusqu'à présent tous les échanges à l'épée ont tournés en sa faveur. Mais la fureur de son adversaire ajoute trois autres blessures à celle de la jambe. Le juge arbitre arrête la boucherie. Son adversaire voyant du sang s'enquiert de son état et lui envoie son médicastre. MacCornell a tout juste la force de lui souhaiter une bonne fin de tournoi. Jamais, on n'avait vu autant de barbarie dans un échange chevaleresque. Était-ce une fierté blessée ? Une rancoeur qui couvait ? Ou simplement la fortune qui se jouait des jouteurs ? Nul ne saurait le dire.

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Ptitmec13
Citation:

    Pour ouvrir ce deuxième tour, nous retrouvons deux des jouteurs ayant passé avec brio le piège des éliminatoires. A gauche, Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie, duc de Donostiri, comte de Pardiac, vicomte de Gimoez & seigneur de Cazarilh; à gauche, Célénya Océalys, dame de Lasson.




    Première passe... La Champenoise s'élance avec fougue! Les drapeaux à peine baissés et elle est déjà partie. Côté gascon, c'est plus lent, le duc semble moins concerné. Ces dispositions se confirment au moment où les duellistes se croisent : si les lances s'abaissent bien des deux côtés, le résultat n'est pas le même. Celénya touche et brise; Riwenn rate complètement sa cible et pis, mu par le choc reçu, tombe de cheval. Il se relève, sans aucune blessure.


    Par chute de son adversaire, la dame de Lasson est déclarée vainqueur!


Ainsi donc elle pourrait prendre sa revanche sur cette lointaine nuit où son armée avait fondu sur elle pourtant munie d'un laisser passer.. Le hasard faisait parfois bien les choses. Plus d'un an avait passé et pourtant cette nuit était bien présente en son esprit. Comme sa convalescence forcée à Toulouse d'ailleurs.
Sourire en coin elle avait enfilé son heaume avant d'entrer en lice. Toujours avec ce même sourire elle avait baissé la visière ne ratant pas le manège de son adversaire qui semblait ne pas être des plus en grande forme.
Meuh non faut pas croire elle n'était pas rancunière.. enfin parfois. Elle ne tenait aucune rigueur envers l'homme qu'elle avait en face. Juste au conseil de l'époque qui n'avaient pas bronché un petit doigt pour la dédommager. C'était lui, sur ses deniers personnels, qui lui avait donné de quoi se racheter un armement.
Bref..
Mais la compétition elle aimait ça.. Et se retrouver face à celui qui l'avait mise à terre, face à face, une contre un, ne pouvait que la galvaniser.

Au signal elle talonna Belle Dragonne qui ne se fit pas prier. Aucune hésitation même si elle voit bien que c'est plus lent en face, elle abaisse sa lance ajuste et frappe l'écu du Duc de plein fouet, brisant sa lance au passage et l'envoyant valdinguer un peu plus loin dans le sable.
L'implacable serait-elle enfin de retour? Ou devait-elle cette performance à son esprit de revanche?

Elle fit faire demi tour à sa jument en ôtant son heaume puis la dirigea jusqu'au Duc qui se relevait déjà.

Nous voilà quittes en effet!!
Bien joué et surtout joli vol plané que vous avez fait là. J'ai raté l'atterrissage toute élancée que j'étais mais le vol était.. beau.


Elle le salua d'un signe de tête pour le remercier de ses vœux de bonne chance. Ben oui quoi on lui avait appris à ne pas dire merci quand on lui disait Bonne chance.. paraitrait que ça apporte le mauvais œil.. Bref. Elle lui adressa un sourire puis prit la direction du campement où elle devrait se faire déférailler.
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