RPartage - [RP] La course tourneloise

[RP] La course tourneloise - 23 août

Lisbelle

Lisbelle, pas très rassurée de se trouver en présence de personnes qu'elle ne connaissait absolument pas, essayait de se persuader qu'elle allait s'amusait comme une folle dans cette course... de barque. Elle repensait à Illidan à qui elle avait avoué sa phobie des embarcations depuis que sa barque à elle avait pris l'eau de toute part lorsqu'elle était encore toute jeune, et qu'on avait du aller la pêcher au beau milieu du lac champenois. Elle se souvenait très bien des rires qui avaient accompagné son retour sur la rive, alors qu'elle grelottait comme si elle se trouvait au pôle nord.

Allez, on inspire un bon coup, et on fait comme si de rien n'était! Voici ce que se dit la petite blonde en approchant de l'attroupement, pour écouter le résultat du tirage au sort. Son nom fut dans les premiers à être appelé, et elle retient celui de ses deux coéquipiers, les malheureux Castelreng et Adeline. Les pauvres qui allaient devoir la supporter... Puis lorsqu'un nom fut prononcé, la blondinette fronça les sourcils. Cebyss... elle connaissait cette personne, elle en était certaine. Et elle ne mit pas longtemps à se souvenir. L'amie de Melou. Derechef elle tourna sur elle-même histoire de voir si elle saurait reconnaître la femme, mais l'endroit était devenu comme une place de marché en pleine activité. Chacun hurlait de son côté pour retrouver ses partenaires, et peut-être devrait-elle faire de même. Mais hummm... Lisbelle était plutôt du genre discrète...

Oh et puis finalement zut! Elle mit de côté sa timidité pour faire comme tout le monde. En espérant que ses cris n'allaient pas se perdre parmi tous les autres. Et ce sont les mains en porte voix qu'elle s'époumona :

Sieur Castelreng et dame Adeline sont attendus par Lisbelle près du chêne à droite du pont!
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Gabrielle_montbray

Debout sur sa chaise, Gabrielle scrute la foule rassemblée et voit un homme se diriger vers elle, pas le temps de dire un mot qu’il l’empoigne par la taille et la fait descendre. Il la regarde comme s’il voulait la jauger, savoir si, oui ou non , elle sera efficace dans cette course. Mais pas un regard gênant, non, un regard franc et sincère. Il doit la prendre pour la gueuse du coin, et c'est absolument parfait comme ça. Pas envie qu’on l’emmerde avec son sang, son mari, son je ne sais quoi. Ici, pas grand monde ne la connaît et ça l’arrange bien, Gabrielle. Et puis c’est un peu pour ça qu’elle s’est inscrite à cette course, pour s’amuser, pour oublier les conventions et pour se rappeler sa vie d’avant, celle où elle courait pieds nus dans les vergers normands, sang bleu ou non. Pour se rappeler quand ça n’avait aucune importance. Elle lui sourit et lui répond juste quand Mélisende arrive.

- Je suis Gabrielle. Et je vis à Montpellier, même si je ne suis pas originaire du coin.

Un sourire à Mélisende.

- Loin de moi l’idée de me vanter, mais je suis une excellente cavalière, vraiment excellente. Je crois avoir su monter à cheval avant de savoir marcher. Mais je ne pense pas que ça suffira pour la course. Et les barques… hmm… j’ai certes le pied marin mais je suis habituée à plus grosse embarcation. Ceci dit, je sais manœuvrer une barque oui. Suffisamment j’espère.

- Lo bonjorn Louis, je vois que vous faites équipe avec du beau monde, dites donc ! Cette noblesse ne cesse de vous poursuivre, vous verrez que vous passerez dans ce bord-là, un jour !

Gabrielle foudroie du regard Boulga. Elle n’avait nulle intention de révéler quoi que ce soit de ses origines au dénommé Louis. Puis elle leva un sourcil, pourquoi diable aurait-elle l’idée de jeter ce brave homme à l’eau? Il était jeune, il semblait de bonne constitution, et il avait l’air sympathique. Et c’était semble-t-il un ami d’Ella. Rien à jeter donc.

Elle le regarda et soupira.

- Je ne suis pas du beau monde, je vous assure. Juste Gabrielle, je vous en prie. Même Gab, si cela vous plait plus.

Une pause. Puis s'adressant à ses deux partenaires, elle sourit largement.

-Oui, allons voir ces fameuses barques. Le plus compliqué, ça va être de nous coordonner si on choisit de ramer à deux, mais en même temps, nous aurions plus de force ainsi… La force ou la précision, il va falloir faire un choix.
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Deedee

Bon et bien.... les choses un peu plus sérieuse allait commencait. L'annonce de la courses venait de tombé et les équipes également, et forcement... Adeline ne connaissait ni l'un, ni l’autre de ses coéquipier.
Qu'importe ! apres tout elle était ici pour sortir un peu de sa Normandie natale, et des quatres murs de son bureau, et rencontrer du monde alors...

Prenant une grand einspiration, la jeune femme partie donc a la recherche de ses coéquipiers lorsqu'elle entendit parmis la foule :

"Sieur Castelreng et dame Adeline sont attendus par Lisbelle près du chêne à droite du pont! "

Dame Adeline, dame Adeline, mais c'était elle ça ! N'attendant pas plus, la De Courcy arriva pres du chene a droite du pont et chercha des yeux...

-Bonjour, je suis Adeline, nous sommes dans la meme équipe si je ne me trompe pas ?
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Constance..

Bon, ce rassemblement de personnes annonçait apparemment que les choses allaient commencer, les choses sérieuses, enfin !

Elle apprit qu'elle ferait équipe avec des Donàs se nommant Perrinne et Wendoline.

Elle chercha un peu partout et en passant à côté de Louis Track elle entendit son prénom.

Oh bonjorn Messer Louis, cossi va ?

Puis à la personne qui s'adressait à Louis :

Bonjorn, vous êtes peut-être donà Wendoline ou donà Perrinne ? Je suis Marieline, et je cherche mes coéquipières de course.
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Isora

Isora se retourne, Messire Louis lui donne le bonjour et l’informe qu’il connaît de vue Dona Cebyss et de sa voix de stentor déclame un avis de recherche. Oui bonjour à vous également Louis ! et sourit ensuite à son intervention. Elle entend quelques instants plus tard la voix de son amie dona Boulga qui lui souhaite bonne chance. Oui merci beaucoup dona Boulga, tout en lui faisant un grand sourire, et bonne chance à tous d’ailleurs.

Citation:

Bonjour, je me nomme Boudicca. Je crois que c'est moi que vous cherchez pour faire équipe.

Isora se retourne et se retrouve face à une dame qui……lui fait penser à son amie Fantou……elle l'appelle sa petite fée ! Cette dernière lui adresse un sourire communicatif. Donc tout en lui souriant également, isora se présente à elle. Oui bonjour je vous cherche effectivement je suis Isora et je suis l’une de vos deux complices !
Son regard est attiré par une voix qu'elle connaît ! Bonjour Marieline, comment allez-vous ? Isora se demande comment va fend la bise ..

Ptitmec13

Mais si si, elle était arrivée la blonde, mais comme toujours à l'écart histoire de ne jamais rien louper de ce qui se passait à droite et à gauche. Quand vous arrivez en premier et que vous vous mettez au premier rang vous loupez tout ce qui peut bien se formanter derrière vous.

Le tirage au sort commença et le silence se fut comme par magie. Elle manqua éclater de rire quand Mel lâcha son Youpi. Il est vrai que toute trois avaient de la chance, elles se connaissaient, contrairement à leurs adversaires qui étaient encore à chercher leurs partenaires.

Elle regarda la barque puis s'approcha de Mel par derrière pour lui murmurer à l'oreille.

Dommage l'attaque de la barque ne sera pas possible pffff. Je suis sure qu'elle nous aurait fait gagner quelques points.

Ses yeux parcoururent la foule en cherchant leur 3ème comparse.
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Castelreng

Les équipes avaient été formées, Castelreng déçu, il devait l'admettre, de ne point être avec Vanyel ou au mieux avec sa Comtesse Minervante. Enfin les choix étaient fait, ne restait qu'à trouver les deux femmes qui allaient faire équipe avec lui. Après tout se dit-il, elles devaient être toutes charmantes.

Les appels des uns et des autres se faisaient entendre et il allait quelque pas à droite et à gauche tendant l'oreille tel un chien de chasse aux aguets, jusqu'à ce que :

"Sieur Castelreng et dame Adeline sont attendus par Lisbelle près du chêne à droite du pont! "

Parfait !!

Il se rendit donc près de ce chêne se trouvant à droite du pont et y trouva donc bel et bien deux charmantes créatures.

Bien le bonjorn Donàs, je suis Castelreng... Tout porte à croire que nous allons faire équipe vous et moi..
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Swan

Elle scrutait du haut de son tonneau, tout le monde qu'il y avait et il y en avait, c'était peu de le dire. Elle vit passer son oncle et une amie de celui-ci qu'elle avait rencontré en Champagne, dame Wendy. Mains en visière sur ses yeux, son regard fut attiré par une femme qui, visiblement lui faisait des signes !

Damoiselle Swan!!!! Je suis là! Houuuhouuu! Je vous rejoins, ne bougez surtout pas que je ne vous perde pas de vue.

Ah bin oui, c'était pour elle. Une de trouvée, restait plus que la dernière personne maintenant et l'équipe serait au complet.

J'bouge pâ, j'attends 'core l'autre personne !

Ah bin en parlant de Wendy, sa coéquipière venait de lui tomber dessus et elle lui fit un petit signe de la main.
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Coxynel

[L'homme qui tombe à pic... euh non ! La femme qui tombe à pic !]

Fort comme un bœuf, rapide comme un lièvre, et haut comme une girafe ? M'ouais c'était à peu près ça, finalement... enfin à peu près quoi !

Coxynel avait assisté légèrement à l'écart au tirage au sort. Un peu déçue d'abord de ne pas concourir dans la même équipe qu'Hersent et Wendy, elle finit par se dire que c'était un moyen de faire connaissance avec d'autres personnes et de s'amuser tout autant.
Bien qu'il fallait gagner, c'était essentiel... bien sûr !
Pas mauvaise joueuse la blonde... du tout... enfin si un peu ! L'aime pas perdre... Mais qui aime ça en fait, hein ? Ben personne !

Bref, elle cherchait des yeux ses coéquipières - Boulga et Ella - jouant des coudes pour se frayer un chemin. Mais... va chercher quelqu'un quand tu ne sais même pas à quoi il ressemble ! Pff, une tite description des partenaires n'auraient pas été du luxe, hein !
La bonbonnière s'apprêtait à faire comme beaucoup en criant comme une marchande de poisson qu'elle cherchait Elle et Boulga quand une petite voix derrière elle lui fit dresser l'oreille.

Citation:

Je ne sais pas du tout qui est Coxynel, mais je gage que nous n'allons pas trop tarder à faire sa connaissance.

Coxynel ? mais c'est moi ! Enfin toi... enfin elle quoi !
Se retournant, la blonde salua les deux femmes.

Bonjour,
Ah ! Voici donc mes coéquipières ! Je suis Coxynel.
J'ai cru que jamais je ne vous trouverais.
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Boulga

Citation:

Bonjour,
Ah ! Voici donc mes coéquipières ! Je suis Coxynel.
J'ai cru que jamais je ne vous trouverais.

Eh pardine ! à qui le dites-vous, dona !
Mais j'oublie les bonnes manière. Boulga, encantada ! Je laisse Ella se présenter.

Et puis, considérant le trio qu'elles formaient, elle sourit :

une blonde, une rousse, une brune ? Ma foi, nous dirons que ça nous portera chance ?

Mais Boulga aime bien causer, alors elle ne s'arrête pas en si bon chemin :

Et, en attendant que la course commence, de quelle région venez-vous, dona Coxynel ?
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Reinemab

La nuit fût douce et agréable... la fraicheur enfin arrivée, le sommeil fût bien plus supportable que celle de la veille... S'étirant tel un félin, lentement Rainette ouvrait les yeux... Choyée cette nuit par son aimé, elle était détendue et prête pour la course.
Tendant le bras, elle attrapa ses affaires et s'apprêta de ces effets habituels pour la pêche... Une paire de braies, une chemise légère, une ceinture à la taille, des bottes, et un ruban offert tenant relever ses long cheveux brun... Elle n'avait malheureusement point de paire de gants, comme certaines personnes de noblesse. En cette journée, ceux-ci serrait sens doute un atout.
Enfin prête, elle descendit de leur roulotte, laissant encore dormir ses deux amours... Les yeux rivés vers le ciel, seuls quelques nuages se couraient après et déjà les rayons du soleil réchauffaient les joues de la grenouille.

Cela va être encore une chaude journée !

A l'ombre de quelques chênes, elle aperçut la tente de l'intendant... Dans laquelle se tiendrait quelques minutes plus tard le tirage au sort... S’assaillant sur les marches de sa roulotte, Reinemab regardait arriver en avance les premiers participants... Pour sa part, elle prit le temps de prendre des forces, par un poisson pêché dans le Lot la veille.

C'est quand elle aperçue les silhouettes de Melusiane et Celenya, qu'elle décida de lever son postérieur de son gradin et se dirigea à la tente, afin de savoir qui serra en son équipe.

[Arrivée sous la tente]

Là, déjà nombreux participants... Reinette en connaissait certains, mais encore nombreux lui étaient inconnus.
Scrutant autour d'elle, d'un geste de tête elle saluait ceux répondant à ses regards par des sourires... Ainsi que répondait à l’accueil cordial du comte du Languedoc & pair de France, Actarius d'Euphor.

Bien le bonjour Messire le Comte... Je suis ReineMab et ravie de participer à vos festivités... l’accueil est fort agréable, cette organisation est une vraie réussite.

Souriante, elle le laissa après échanges accueillir d'autres participants... Se rapprochant doucement d'une table, elle aperçut des cruches et un bon nombre de godets... Se penchant au dessus de d'un des récipients, elle aperçut de l'eau... Souriante de l'attention de leurs Hôtes, elle ne se gaina point pour se servir. La chaleur sous la tente, commençait à se faire sentir et pour les efforts qu'ils auraient à fournir, il faudrait bien cela pour s'hydrater.
Plus loin, une jarre trônaient sur la table... Persuadée que se ne pût être que collation accompagnant l'eau... Machinalement, reinette y plongea la main... Le goûter au doigté semblait quelque peut de texture étrange... Relevant la main, d'une poignée de celui-ci, intriguée... Doucement ré-ouvrant la main, aperçut ahurit de petits parchemins repliés... Surprise et consciente de sa bévue, elle relâcha rapidement les morceaux de vélin dans le récipient... Regardant de droite et gauche les autres personnes, espérant de s'être point faite surprendre.
Son godet en main, parcourant la tente comme si de rien n'était, d'un art malicieux elle observait la voute du velum, attendant le tirage au sort.

Enfin il fût temps, où le mendois plongea la main et où autre messire ouvrit ceux ci, ainsi furent annoncées les équipes :

Citation:

La formation suivante sera composée de Reinemab, de Guillaumain et de Boulie

Reinemab se mit à chercher du regard, éventuelles réactions sous la tente de ses coéquipiers annoncés. Au qu’un d'eux elle ne connaissait... Mais voilà, une bonne occasion de faire de nouvelles rencontres.
Doucement avant que ne soit annoncé la prochaine équipe, elle leva sa main libre de godet et dit :

Je suis ReineMab

Elle attendait de voir réaction de deux cités Guillaumain et de Boulie, tout en espérant y voir deux personnes de bonne anatomie pour les épreuves les attendant.
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Boulie

Boulie avait presque priée toute la nuit d’avoir la chance de se retrouver avec quelqu’un qu’elle connaissait. La jeune femme était de nature timide au début, mais après quelques échanges, elle arrivait à prendre confiance en elle. Ce matin là, et comme d’habitude, elle était vêtue assez simplement, en bonne paysanne pourrait-on dire. Dès son arrivée, elle aperçue Boulga et ne manqua pas d’aller la saluer chaleureusement, mais avant que discussion ne puisse se faire, le senher Actarius tira au sort les équipes. La Boulette retint son souffle :

Citation:

… et de Boulie

A l’entente de son nom, elle redressa son nez. Elle n’avait pas assez prêté attention, et elle ne se souvenait donc plus des noms avec qui elle faisait équipe. Si elle commençait déjà par faire des boulettes, ce n’était pas gagné d’avance … Ce qui était sûre, c’est qu’elle ne les connaissait pas. Paniquant totalement, elle virevoltait entre groupes en pleines formations pour savoir si elle faisait partit des leurs ou non. Rien, rien, elle ne trouvait pas ses coéquipiers quand soudain, elle bouscula une dame qui levait un gobet, et se présentait en même temps.

- Je suis ReineMab

Reprenant son équilibre, et rattrapant surtout la participante avant que celle-ci ne tombe, elle s’excusa en un souffle :

- Désolé…

ReineMab lui disait quelque chose cependant. N’était-elle pas une de ses coéquipières ? Boulie espérait soudain que non. Le visage rouge comme une tomate, la voix quelque peu bégayante, elle essaya de s’exprimer :

- Vraiment navrée … Je suis Boulie, je cherche mes coéquipiers …

Elle en était désormais presque sûre … Boulie le Boulet refaisait surface, en à peine 5 minutes, elle était déjà fichée … Et comme pour se rattraper soudain :

- Savez, les barques, les rames, l’eau et tout, ça me connait !

Petit sourire vraiment gêné.
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Kahhlan

Elle avait dit qu’elle participerait … Et ce n’est pas la chute de la veille aux éliminatoires contre sa Valentine de cœur et les courbatures qui en auront suivis qui la feraient renoncer … tsssss taratata !

Erf, les participants se tenaient presque tous là, au vu du nombre important de paires de jambes de têtes blondes, brunes , ou rousses et du brouhaha qui s’en suivait …

Vêtue pour l’occasion à la garçonne, cheveux fermement tressés, elle allait s’approcher pour connaître l’identité de ses coéquipiers lorsqu’elle entendit ….

J'suis Swan et j'cherche mes compagnons d'course ! Hersent et Kahhlan si j'bien entendu ! 'lors faites moi signe s'vous plait !!

Voix inconnue mais le nom de Hersent fit naître un sourire malice que son visage … tiens tiens tiens , une heureuse coïncidence qui leur permettrait de rire encore .. elle n’avait plus qu’à espérer que la troisième personne, celle à la voix de ténor soit aussi d’humeur joyeuse.

Puis une autre voix lui fit tourner la tête en sa direction ..

Damoiselle Swan!!!! Je suis là! Houuuhouuu! Je vous rejoins, ne bougez surtout pas que je ne vous perde pas de vue.

Sourit amusée au moulinet élégant et à son tour s’époumona mains en porte-voix et d’un moulinet de bras tout aussi ravissant …

Hé hooooooo, Ho héééééééééé Dame Hersent ! J’arriveeuuuuuuuu !

Presser le pas pour se trouver quasiment ensemble devant l’estrade tonneau s’excusant de çi de là au passage ..
Relevant le bout du nez ensuite ..

- Moi c’est Kahhlan dame , je suppose donc que vous êtes Swan puisque Dame Hersent se tient là et que je la reconnais pour le sur .
Mimique amusée ..
- On va peut-être se passer de l’appellation de « Dame » pour la course si vous voulez bien, car je risquerai bien d’en oublier quelques-uns en cas "d’urgence je me noie " …
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Perrinne

Comtessa Cebyss ! Bouticca ! Perrinne et Marielinne ! Vous êtes attendues par Wendoline et Isora près du gros chêne à droite de la table du tirage des équipes !

Un peu essoufflée, elle rejoignait le point de départ de la course. C'est que, le lit de camp était trop confortable et c'est jusqu'à il y a quelques minutes plus tot qu'elle avait ... dormi. Eh oui, dormi.
Mais par Aristote, que cela faisait du bien aussi de juste et tout simplement... dormir. D'ablutions, point. Sa tenue ? un melimelo vite enfilé et pas parfaitement noué. C'est que de toutes manières, avec sa maladresse, elle risquait bien de finir dans l'eau. Voilà qui ferait office de bain. Et puis, ca allait ramer ferme, donc de la sueur. Autant etre à l'aise dans ses vetements.

Et tandis qu'elle approchait, elle entendit son nom. Supposant qu'il n'y avait pas d'autres Perrinne, elle le prit pour elle. Sauf que... sauf qu'il y avait bien plus que 2 demoiselles auprès du gros chene. Lesquelles étaient pour elle ? Dépassant sa timidité naturelle, elle s'avance au devant du groupe où il lui sembla reconnaitre Adeline, qui avait fini victorieuse de son éliminatoire.

Boujou... je suis, je suis Perrinne.

Un court silence ponctua la reprise de son souffle de la jeune normande, après ce "boujou" bien normand lui aussi.

Qui sont Wendoline et Marieline ?

Semrehymh

Sem s'était prélassé au pied d'un arbre, puis n'y tenant plus, parcourra le terrain où déjà beaucoup de monde était présent.

Pour sur il s'amusera, avec son équipe, aux vues du nombre de Mendois, il devrait être bien associé.

Oui Louis moi aussi j'espère que l'on sera associé, on devrait faire une bonne équipe. "Un gendarme et un voleur" ça va l'faire.

Il avait attendu le tirage avec impatience. Puis les équipes furent annoncées

"Vanyel devra ramer aux côtés de Semrehymh et de Margot"

Quelle ne fut pas sa surprise de ne pas être associé à un ou une Mendoise .

Saluant tous ceux qu'il connaissait, s'amusant de voir les unes montant sur des promontoires divers à la recherche de leurs équipiers, les autres hurlant leurs noms, pour se faire remarquer.

Heureusement, il connaissait la Comtesse, du moins il en avait encore souvenir du temps ou elle était à Mende. Hou là, cela remontait à loin tout ça, mais l'odeur des biscuits de Vanyel, en taverne, lui revenait déjà.

Du coup il avait l'eau à la bouche qui lui était montée. S’ils perdaient, il y aurait au moins des lots de consolation préparés par Vanyel, espérait' il.

Il fit donc comme tout le monde et se mit à la recherche de sa partenaire, la Comtesse Vanyel, ne sachant pas qui était la personne qui lui était associée, Margot. Il tendit également l'oreille afin de peut etre entendre son nom scandé dans la foule.

La course tourneloise - 23 août

Constance..

La Mendoise mit pied à terre et arriva au promontoire où se trouvaient les chevaux. Elle ne chercha point, et prit le premier canasson qui était là.

Allez ! bonne chance à vous Perrine et Wendoline ! C'est parti !!!

Elle enfourcha la bête et partie au triple galop en espérant que son canasson ne serait pas du même caractère que son "fend la bise" qui n'en fesait souvent qu'à sa tête et partait souvent dans le sens inverse à celui voulu au départ.
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Semrehymh

[Equipe 5 , en route pour l'aventure , tin ta ta tinnnn]

L'équipe enfin formée se dirigea vers les bords du Lot. Inspectant la barque, Alors, je vois trois paires de rames, alors dame Vanyel, à l'arrière pour ramer et donner le rythme,Dame Margot devant à ramer,et enfin moi devant à ramer et donner la direction. Je connais un peu cette partie du Lot, y venant pecher de temps à autre, ou encore m'y promener et même m'y baigner. Certains coins risquent d'être difficiles à passer, mais je peux essayer de les passer au mieux.

Bien mes damoiselles, mettant un pied dans la barque, et tendant la main, embarquons ou nous allons être en retard. Ce n’est pas une rivière qui va nous faire peur.

Place, place, nous voilà et Louis, tu me vois bien et bien regarde moi bien parce que tu me verras plus tout à l'heure, car je serai loin devant.

Kahhlan

{Equipe Swan, Kahhlan et Hersent. En avant toute ! Ou presque ...}

Souquez Souquez et encore souquez …. !!!
Mais crénon d’une bourrique et foutue rame qu’elle agitait tant bien que mal et bien souvent hors de sa destination finale à savoir dans l’eau …
Une cata … rien de le dire mais garder quand même un semblant de dignité s’obligeant à conserver une gracieuse gestuelle à pagayer .. même dans le vide ne comprenant pas toutefois l’embarcation qui tournait en rond le plus souvent au lieu de faire comme les autres … soit Droit devant !

Ralalaaaaaa, le veille déjà elle s’était envolée des plus aérienne et, avec grâce également, son postérieur s’était réceptionné au sol pendant les éliminatoires …. ‘’Enfin c’est ce que Tonton Cendre aurait dit pour lui éviter de dire qu’elle s’était lamentablement ramassée au sol … ‘’* et là, elle avait la nette impression de pénaliser ses partenaires ….
C’était à ne point douter pas sa semaine …. ! ‘’ Et encore elle était loin de se douter de ce qu’elle devrait endurer les jours suivant …….. Valait surement mieux sinon elle se serait noyée de suite ! ‘’
Coup d’œil vers Hersent …. Autres pour Swan …

Et Crotte hein !!! c’est cette foutue rame qui ne veut rien savoir d’abord ! Sincère mauvaise foi …..

Et …. Une bonne dose de souffrance plus loin … Miracle de chez Miracle .. elles dépassait une embarcation, ( Equipe 3: Reinemab, Guillaumain, Boulie) dont l’une des passagères se trouvait être une sœur d’armes, toute à sa joie et de dépasser et de reconnaître elle failli en lâcher sa rame pour joindre le geste à la parole …

Hey Coucou Reinette !!! Beau temps hein !

Oups pas le temps pour la réponse qu’elles arrivaient en l’endroit de l’accostage et là ….. merdouillerie de merdouillerie … c’était une autre paire de manche pour se dépêtrer et se trouver une place …. Pratiquement toutes les barques s’entrechoquaient dans un plus grand désordre encore que pour le départ ….
S’en remettant à Aristote et surtout à Swan …. Elle suivait les consignes d’amarrage …..

Et pendant ce temps là .......... l'équipage de Reinette ( Equipe 3: Reinemab, Guillaumain, Boulie ) avait réussi ce coup de maître pour un parfait amarrage, suivi d'une équipe tout aussi déterminée à ne pas terminer la dernière .... ( Equipe 8: Ella, Boulga, Coxynel )

Regardant à nouveau ses coéquipières ....

Ah nan hein .. Là j'vous l'jure c'est pas d'ma faute !

* Reprise d'un phrase dite à Kah par Gorborenne en tav bien plus tard que cette journée ^^
Et édit parce que je m'étais trompé dans le classement .. pfff

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Swan

[Equipe Swan, Kahhlan et Hersent.]

En avant toute, ou presque en effet ... Elles avaient un mal de chien à se sortir de la cohue qu'étaient les dernières barques. Elles y arrivèrent avec beaucoup de mal, mais le départ a proprement dit ne se fit pas pour autant. Ses deux coéquipières n'étaient visiblement pas très douées pour l'exercice de la rame !

Rhooo, mais non enfin ! Regardez un peu ce que vous faites les filles, les rames ne trempent même pas dans l'eau ! Comment voulez-vous qu'on avance ??? Ramez plus fort !!

Bon d'accord, elle exagérait un chouilla, voir même beaucoup, mais c'était pour la bonne cause, il fallait avancer ! Elle voyait la barque de son oncle qui filait comme le vent alors qu'elle, était bonne dernière. Quelle honte pensez-vous, surtout pour elle, fière comme elle était.

Après s'être tapé le front de ses mains plusieurs fois, elles arrivèrent enfin au lieu d'accostage où bien évidemment, comme elles étaient dernières, il y avait foule.

Là ! Y a un trou, faut s'approcher ! On tient le bon bout les filles, on va retrouver le plancher des vaches !

Quand la barque s'approcha des autres, elle se pencha pour attraper un piquet pour s'y arrimer alors qu'une autre équipe venait de leur passer devant ... Encore ...

Ah nan hein .. Là j'vous l'jure c'est pas d'ma faute !

C'pâ grave, on peut 'core remonter, suffit d'trouver un canasson qui soit pâ une carne ! Venez !

Et la voilà partie à la recherche des dit canassons qui bien sûr, comme elles étaient dernières, n'avait pas trop le choix. Elle prit donc un des derniers restant et visiblement ce n'était pas un cadeau. Elle regarda Hersent qui était un peu devant puis Kahhlan qui n'était pas mieux loti qu'elle. Elles étaient toutes deux ... DERNIERES !! ...

Bon sang Kahhlan, faut qu'on r'monte tout ça, j'veux pas finir dernière sinon mon oncle va s'moquer d'moi pendant des années !! T'imagine pâ l'horreur !!!

Elle talonna alors sa bourrique qui se mit enfin à avancer !
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Boulie

[En avant Guingamp !!! ]

Ramer, ramer et ramer. Boulie fixait l'horizon, avec pour seul but d'avancer. Ils doublèrent enfin une équipe, ce qui donna plus d'entrain à la Boulette. Pas un mot ne s'échangea, la jeune femme était trop concentrée. Une autre équipe profilait à l'horizon. Il fallait la doubler. Boulie-Boulette accéléra. Sourire vainqueur lorsqu'elle les dépassa, sans manquer un salut de la main à Boulga, qu'elle reconnu au dernier moment.

La course de barque se terminait. Leur place était lamentable. Boulie avait compté sur la première partie de la course pour prendre de l'avance. Tout venait de tomber à l'eau. Même la Boulette. En effet, en voulant de sortir de la barque, elle tomba à la renverse. Maugréant, elle se redressa.

Bon courage et soignez prudents.

Elle la remercia d'un sourire :

Mercé Reinette, à vous aussi.

Elle essora ses cheveux dégoulinants, et s'approcha des montures.

Tout doux !

Elle avait déjà entendu ses phrases. Bêtement, elle les répétait, peut-être que cela apaisera les chevaux. Elle regarda l'animal qui se présentait à elle. Elle mit un pied sur l'étrier, et s'accrocha à la crinière, essayant de monter comme elle le pouvait. La seule fois où elle était montée à cheval, on l'avait aidé à monter la bête. D'un hennissement, son canasson lui fit comprendre qu'il fallait qu'elle lâche rapidement la crinière.

Z'auraient du prendre des poulains, ils avancent p't'être moins vite, mais je serai partit depuis bien longtemps !

Elle retenta encore et encore, se maudissant de n'avoir plus d'abdos et de force dans les bras. Au bout de longues minutes, la Boulette put enfin crier victoire. Un petit coup dans les flans et le canasson partit au trot. Il ne restait plus qu'à trouver comment on le faisait passer au galop. Alors que la Boulie lançait par ci par là des : Hu ! Avance ! Allez ! ; Boulga et une autre personne la doublait. Fichtre !
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Perrinne

[ - Bon le canasson maintenant - ]

Leur technique semblait porter ses fruits malgré les autres embarcations qui peu à peu comblaient la distance qu'elles avaient réussi à mettre entre leurs poursuivant et eux sur le premier troncon.
Pourtant, son épaule semblait se réveiller de plus en plus à son souvenir et ses gestes se faisaient maladroits, au point que sa tenue devenait de plus en plus lourde à chaque fois qu'elle relevait sa rame et que l'eau gouttelait le long du manche pour attérir... sur elle.
Mais enfin, la terre...

On y est les filles, les premières, on peut même choisir les montures. Allons y tant que les autres doivent encore accoster. Ca ne va pas rigoler la suite du trajet. y a surement des pieges !

C'est donc alourdie qu'elle quitta sans vergogne l'embarcation légère pour filer vers une jument qui semblait relativement praisible et avait le museau qui s'était relevé quand elle l'avait approchée.

Ah je te sens bien toi ! Tu permets, on va faire un bout de chemin ensemble. J'suis un peu lourde mais je te promets de pas tirer trop sur le mors, j'ai trop mal à l'épaule pour ca ! En avant ma belle !

Et la normande s'élanca sur ce qui lui semblait etre le parcours à suivre, sans regarder derrière elle.

Isora

Bien en avant toute pour l'échappée !

Première chose monter dans le moyen de transport, en l’occurrence la barque. Pas vraiment facile cela tanguait et il fallait être concentrée. Toutefois elles y arrivèrent sans encombre et purent rester à flot ! Une fois l’équipage installé dans l’ordre défini et bien elles détachèrent leur barque et lâchèrent la corde ! Facile ! Top départ ! C’est alors que tout se déroula très vite, elles se prirent au jeu et se mirent à pagayer comme des déesses ! Elles filaient à une allure….incroyable ! Toutefois elles n’étaient pas les premières elles avaient devant elles et bien disons….quelques équipes, pour ne pas dire un peu beaucoup ! Allons allons Mesdames, souquons, souquons fermement ! Elles arrivaient donc au premier virage ! D'autres barques les dépassaient et celle de sa Grâce osait venir les titiller ! Non mais ho ! Cela ne faisait que commencer car une fois un certain virage passé et bien cela bougeait de plus en plus, le courant se faisait bien plus rapide, la vigilance devait être double et Isora pensait plus à s'accrocher qu'à ramer et sans doute prirent elles encore un peu plus de retard ! Elle sortit de sa torpeur et mit tout en oeuvre pour se ressaisir car sinon le plongeon serait au rendez-vous et après pour se maintenir sur un cheval en étant trempée imaginez ! Terre en vue ! cria Isora.

Elles s'échappèrent très rapidement de leur maison flottante et trouvèrent difficilement leur monture. Bonne chance Mesdames ! Désormais il fallait se débrouiller "seule", monter seule, se diriger seule enfin tout se compliquait. Elle réussit à monter sur le dos de son équidé, après… nous ne dirons pas le nombre d'essais, il était noir avec une tache blanche entre les deux oreilles, était ce bon signe ? Aucune idée, et notre Tonnerroise restait concentrée afin d'éviter, les amies concurrentes, les branches qui venaient leur couper la route, les virages, les racines vicieuses au sol et les trous (certains venait-ils creusés ici aussi pour découvrir quelques trésors, épée, fer..). Tout le monde creusait, et certains endroits ressemblaient à des champs de Taupes !

Ce qui rassurait Isora c'est qu'elle n'était pas seule, l'ensemble de la troupe demeurait groupé. Les quelques applaudissements faisaient chaud au coeur, mais il fallait toutefois redoubler d'attention, la chute était peu être là dans le prochain virage. elle aurait bien voulu se retourner pour voir où étaient ses coéquipières mais cela était vraiment trop risqué ! Alors elle cramponna d'autant plus ses rennes et un tantinet la crinière de son complice…......les cheveux dans le vent....

Reinemab

[ C'est pas le Trou, mais le Tampax]

- Hé ! Ho ! On se dépêche ! En barque !
- Oui d'accord pour l'équilibre, vous au milieu, et s'il vous plait donà derrière !

Reinette souriait à sa coéquipière, il était effectivement temps de s'activer pour rattraper leur retard... Compter fleurette n'était plus à l'ordre du jour. Surprise par le donà, la grenouille enchaina, tout en prenant place dans la barque et réceptionnant la rame.

Faut m'appeler Reinette, hein !

Enfin, prête elle écouta la directive de Boulie
- Je rame à tribord, vous à bâbord. Cela nous permettra d'avancer en ligne droite. Il faut que nous réussissions à garder le même rythme pour éviter les berges.

Tout à fait de son avis, plongeant sa perche à sa gauche... Lentement se calant au rythme donné par sa partenaire... Comme une symphonie, une poésie rythmée, lentement mais surement la chansonnette des coups pagaies se mettait en place.
Ils leur fallu peut de temps pour rattraper l'équipe 9: Swan, Hersent, Kahhlan.. L'espace dans le lit du Lot était quelque peut étroit et c'est entre choquant les rames, qu'en force... leur barque put réussir à passer.

Pardon, pardon

S’excusa la grenouille manquant mettre un coup aux concurrents adverses. Boulie, avait donnée le ton et l'allure, soutenue et bien cadencée... Ainsi sens trop de mal ils doublèrent l'équipe 8: Ella, Boulga, Coxynel.
Au même moment, la soldate en se jour devenue rameuse, reconnue la voie de ses deux amours, plus loin sur la berge.

ALLEZ ... COURAGE , Du nerf ... etes presque , ... fins pretes.
On y va ...lache rien... ce n'est pas fini , ... vous .

De si loin malheureusement, elle n'en entendit point tout l'appui qu'ils leur apportaient, mais elle sentait bien le soutient qu'ils leur envoyaient. Ne pouvant lâcher sa rame, elle les regarda d'un beau sourire, faisant remonter ses pommettes jusque sous ses yeux.

L'arrivée de leur première étape se profilait et déjà de nouveau l'engouasse se faisait en voyant les canassons, les attendant juste là.
Arrivée enfin, ramenant l'embarcation, chaque un et chaque une se séparant pour rejoindre sa monture... Regardant ses camarades, la grenouille lança.

Bon courage et soyez prudents.

Le pied dans l'étrier, la main au col de la bête, avant de prendre impulsion comme elle avait put l'admirer de ses supérieurs, elle murmura à l'oreille de son poulain.
Soit sympa, ne me fais pas tomber et je te promet qu'à l'arrivée je t'offre un sac entier de carottes

Montant enfin, point rassurée... Regardant ses rivaux, donner coup de talons aux flans de leur monture et se tenant à leur encolure. C'est ainsi mimant chaque un d'eux, que fila une grenouille sur le dos d'un cheval.
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Boulie

La Boulette, assise dans sa barque, s'impatientait. La première équipe était déjà loin, et eux bien loin de gagner.

- Hé ! Ho ! On se dépêche ! En barque !

Mais comme si on avait le temps de discuter ! La jeune femme commençait à fulminer.

- Oui d'accord pour l'équilibre, vous au milieu, et s'il vous plait donà derrière !

Passant d'un ton ferme pour celui qui l'avait totalement ignoré à un ton plus calme pour ReineMab, elle passa une rame à cette dernière.

- Je rame à tribord, vous à bâbord. Cela nous permettra d'avancer en ligne droite. Il faut que nous réussissions à garder le même rythme pour éviter les berges.

Et Boulie joignait déjà ses gestes à la parole. La barque se dirigeait donc vers la gauche, il fallait que sa coéquipière se joigne vite à elle. Il fallait rattraper au plus vite les autres, pas le temps de discuter stratégie.
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Actarius

[En selle: Bois de l'Ase]

L'agitation régnait en maîtresse sur la rive non loin du bois de l'Ase où avaient débarqués les équipes. Réunies sur la même barque pour la partie "aquatique" de la course, celles-ci s'apprêtaient désormais à éclater pour laisser place à une deuxième plus individuelle, mais tout aussi compliquée, si ce n'est plus. Car le bois se hérissait tout proche de l'enclos de fortune où avaient patienté les montures en paissant tranquillement. Certes, il apparaissait difficile de se tromper de se perdre, guidés que seraient les cavaliers par les troncs marqueurs, mais aussi les guetteurs disposés tout le long de cette boucle à travers la capricieuse cathédrale végétale. Mais tout le souci résidait dans les branches fourbes, les racines audacieuses, les feuillages un peu trop denses. Rien ne serait simple et cela ne manqua pas d'apparaître rapidement.

Si les membres des deux équipes de têtes, la no4 et la no5, purent grimper en selle et se lancer à l'assaut du Bois de l'Ase sans trop tarder. Le chaos s'installa parmi les poursuivants. Quelques bousculades, glissades au moment de monter à cheval ne manquèrent pas d'arracher à la foule des spectateurs autant de "ooooh" que de "aaaah". De cette espèce de mêlée, surgirent bientôt Seth et Louis Track, chargés peut-être par la meute des chasseurs, d'empêcher l'écart de se creuser. Bientôt le peloton s'organisa et s'enfonça sous le secret des branches porté par les encouragements. On avait l'impression d'assister à une charge groupée d'un corps de cavaliers légers tant la distance qui les séparaient toutes et tous paraissait infime.

La hiérarchie instaurée sur le fleuve ne connut pas vraiment de variation lors de la progression dans la forêt. On retrouvait les membres des équipes qui avait imposé la cadence sur l'eau en tête et les cancres de première partie à l'arrière. Cependant, rien n'était encore joué, dans ce moment où un instant de déconcentration pouvait entraîner une chute, qui elle-même priverait une équipe largement en tête de la victoire finale. Rien n'était écrit et les événements de ce tronçon équestre en témoignèrent. Boulie et Bouddica eurent toutes les peines du monde à chevaucher entre les arbres, elles en furent quitte pour quelques éraflures, pour quelques réprimandes à leur cheval au caractère de mule, mais perdirent beaucoup de temps. Elles ne furent pas seules à avoir la vie dure dans le bois de l'Ase. De la Prinzessin à Reinemab, en passant par Gabrielle, Cebyss, Boulga ou encore Kahhlan, une grande majorité des participants dut composer avec des pertes de temps plus ou moins importantes. Le ralentissement général avait le mérite de resserrer les écarts.

Louise, Ptitmec13, Hersent, Seth, Guillaumain, Louis Track furent eux particulièrement brillants. Ils s'en sortirent sans dommage et grappillèrent quelques places dans cette course sans merci. Mais celle qui déboucha en tête du bois de l'Ase, ce fut Perrinne. L'ancien Roy d'Armes était escorté par ses deux comparses Wendoline, et Marieline. Cette dernière disputait un coude-à-coude acharné avec Margot et Vanyel, juste devant Seth, idéalement placé en embuscade. La colonne se déploya sous de véritables acclamations. La tension de la course semblait griser les autochtones, qui se prenaient d'affection soudainement pour des Normandes, des Bourguignonnes, des Gasconnes, des filles de tout le Royaume et même pour les rares représentants de la gente masculine. Même les malheureusement Swan et Kahhlan en toute fin de peloton devaient ainsi voir leur coeur se réchauffer et leur ardeur renaître.

Sur un promontoire, avant que les cavaliers entreprissent la remontée du Lot par la rive droite, un "surveillant" nota soigneusement le nom de tous les candidats dans leur ordre de passage.

1 - Perrinne/4 (36)
2 - Wendoline/4 (35)
3 - Marieline/4 (34)
- Vanyel/5 (34)
- Margot/5 (34)
6 - Seth/10 (33)
7 - Louis Track/2 (32)
- Louise/7 (32)
9 - Semrehymh/5 (31)
- Ptitmec13/7 (31)
11 - Castelreng/1 (30)
- Melusiane/7 (30)
13 - Guillaumain/3 (29)
- Melisende/2 (29)
15 - Ellesya/10 (28)
- Adeline/1 (28)
17 - Ingeburge/10 (27)
18 - Lisbelle/1 (26)
- Isora/6 (26)
- Gabrielle/2 (26)
21 - Reinemab/3 (24)
22 - Cebyss/6 (23)
- Boudicca/6 (23)
- Coxynel/8 (23)
25 - Ella/8 (22)
- Boulga/8 (22)
- Hersent/9 (22)
28 - Boulie/3 (21)
29 - Swan/9 (19)
30 - Kahhlan/9 (17)

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Reinemab

[Et bien on y va ! ENFIN ou presque]

Je suis désolé Dame, mais comme vous pouvez le constater, j’ai dû me camoufler.
Hem !

Elle n'avait point prit le temps de le détailler en profondeur... Se concentrant, yeux crispées pour apercevoir plus en détailles son camouflage, cherchant des irrégularités d'épaisseurs de la crème naturel, le visage semblait bien coloré, mais peut être qu'effectivement les côtés du nez étaient plus sombres que le reste et le cou et les oreilles eux au contraire semblaient quelques peut plus pales à côtés des pommettes halées.
Elle grimaça et eu un temps de recule, mais avec quoi avait il effectué son camouflage, celui ci de plus brillait de façon non naturel de trop prêt. Par peur de devoir constater une odeur incommodante, elle resta là à bonne distance lui disant

C'est très réussit !

Salua la petite grenouille puis se tournant vers Boulie en un clin d’œil.

Le Seigneur de Cordas, Mon Maitre, ne sait pas encore que vous m’avez entrainé dans la course. Je suis charger de préparer son équipement pour la suite et…hem je crois bien que vous étiez juste à côté.

tiqua
Premièrement, on ne vous a pas inscrites !

Elle suivie son doigts du regard
Ah ! Par se que votre seigneur est le s'ieur Castelreng, d'accord !

Et cet accoutrement…..
…c’est non seulement pour ne pas vous gâcher le plaisir de ramer mais surtout pour échapper au renvoi de Sa Seigneurie.

Non, mais déjà, si vous ne vouliez participer, n'aviez qu'à point vous inscrire... C'est pas moi, qui vous ai mise cimeterre sous la gorge pour vous forcer... De plus si vous ne vouliez non plus être reconnu, aviez qu'à prendre un autre nom, d'abord.

Marmonnant en direction de Boulie
Non, mais c'est qu'en plus de son retard, il nous accuserait de le forcer à faire cette course ! Il a bon dos, ce nonchalant

Replongeant son regard dans celui de l'arlequin, si lui ne sentait point concerné par cette course soit... elle fournirait le maximum d'elle même, elle était là pour cela la grenouille. Sens ambition de gagner, simplement s'amuser, se dépenser, mais qui dit course dit aussi compétition ... Donc oui forcement, l'esprit de compétition, elle l'avait... Et, forcement l'aspect touristique du messire Guillaumain l'agaçait.
De plus pour Boulie, le messire n'avait porté aucune attention... La laissant ses courtoises et belles paroles en l'air. La moindre des choses était qu'il prête attention à chaque membres de son équipe et non à celle qui peut être lui semblait faussement la meneuse... La petite grenouille en avait sincèrement rien à faire, mais il était temps de partir oui et ce dans une atmosphère bien plus détendue qu'elle n'avait commencée.

Bien ! je suis Reinemab et voici Boulie !

Les présentations faites, le trio de gueusards était enfin au complet... relevant ses manches qui doucement avaient glissées sur ses avants bras. Pensa passer au tutoiement pour tout le monde... il n'y avait nul lieu de se vouvoyer entre gents du bas peuple, de toute façon... Et, rainette en avait bien assais des révérences et des bonnes manières à longueur de temps... Rester sagement à sa place... Ah ça oui elle savait rester discrète dans les taches qui lui étaient données par sa hiérarchie à qui oui elle se devait respecter le langage approprié.
Puis les froues froues, les maniérés, elles ne les supportaient pas... Fort heureusement pour elle, il était rare de croiser tel nobles dans son univers... NON, ceux et celles qu'elles accompagnaient, bien au contraire... elle les admiraient.

Boulie eu la bonne idée d'annoncer soudain
Allez en barque, larguer les amarres !

Rainette souria à l'entrain de Boulie, qui sauta dans la barque et s’emparant de la première rame

Guillaumain, voulu se faire lui courtois
Les femmes d’abords, je vous en prie!!!

Soulevant un sourcil
Ce n'ai point que je ne veuilles pas... Mais par pur stratégie, il est peut être plus judicieux que voi te mettes au milieu pour écoper... ne penses voi pas ?

Dis elle avec un sourire plus détendue qu'elle n'eu put leur offrir jusque là
voi être un homme et je suppose que tu es plus de robustesse que nous... Et.. Heu... Si l'on veut avancer en bon rythme...
Ne pensez vous pas, qu'il faille un équilibre des forces de canotage ?

Regardant à tour de rôle ses camardes à qui cette dernière phrases s'adressait, afin que communication et bonne humeur vienne au rendez vous, elle souriait tout en attendant leur point de vue, sur sa stratégie.
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Guillaumain

[On va p'être pouvoir y aller maintenant...]

C'est à cette heure-ci que l'on arrive ? Joli cœur !

Les mots claquèrent comme le fouet sur le dos d’un esclave, les yeux machiavéliques lancèrent leurs flèche enflammées sur le pauvre petit d’homme, qui, touché dans sa plus fébrile émotion, laissa couler son euphorie dans le fond de ses bottes toute neuve. Pincé au plus profond de sa ponctualité, Guillaumain comprit enfin qu’il n’était pas au bord de l’eau pour s’amuser, comme un Prince. Baissant les yeux vers le sol s’échappant devant lui comme une anguille fuyant devant le piège tendu par le pêcheur, Guigui se résigna à avouer sa déconvenue. Affichant une moue timide, il releva la tête en retenant sa respiration.

Je suis désolé Dame, mais comme vous pouvez le constater, j’ai dû me camoufler.
Hem !

Le Seigneur de Cordas, Mon Maitre, ne sait pas encore que vous m’avez entrainé dans la course. Je suis charger de préparer son équipement pour la suite et…hem je crois bien que vous étiez juste à côté.

Reprenant son souffle et désignant du bout du doigt l’emplacement ou quelques temps auparavant Reinemab discutait précisément avec Castelreng, il tenta de réprimer rageusement un fou rire nerveux mais rajouta avec tout le sérieux de la situation.

Et cet accoutrement…..
…c’est non seulement pour ne pas vous gâcher le plaisir de ramer mais surtout pour échapper au renvoi de Sa Seigneurie.

Comment avouer cette petite escapade sans se faire dénoncer. Plus il pensait à sa situation, plus le couperet se rapprochait de son cou et pourtant, une indéniable envie de profiter de ce moment lui rongeait les sens. Comment se détourner de cette situation ou comment retourner une situation critique en un réel adoubement.
Regardant les barques s’éloigner des berges, Guillaumain se prenait déjà à rêver d’un podium. Comment valoriser sa supercherie en prouvant à Cordas sa réelle utilité. S’il pouvait s’approcher des marches victorieuses, alors il pourrait peut-être prétendre à la clémence du Ténébreux.

J'espère pour vous que vous savez souquer !

J’espère pour vous que vous savez souquer ? Une bien belle phrase pour le commun des mortel mais encore faudrait-il que notre Drôle sache à quoi ressemble un souque. Il feint, tel un vieux loup de mer, par une mimique des plus assurée, le pêcheur aventurier bravant les flots belliqueux à la recherche de la légendaire sirène Abyssale. Sa fébrilité parlait à sa place, pourtant, tous les mots que mima la bouche de ses coéquipières ne firent jamais résonner suffisamment fort ses tympans pour lui faire avouer l’inverse.
Il le saurait, dune manière ou d’une autre, il n’aurait qu’à imiter le chef en chef.
Cette pimbêche de Reinemab se prenait déjà pour l’Amirale champêtre tandis que la troisième membre d'équipage se gaussait de son accoutrement. Ca se voyait dans son regard, aussi furtif fût-il.
Très bien, il y aurait du sport et si elles voulaient la victoire et bien elles n’auraient qu’à bien barrer. Evidement ce n’est pas dans ces termes que le jeune page des campagnes marmonna entre ses lèvres mais il est certain qu’elles auraient intérêt à le faire monter sur l’estrade des vainqueurs. Si sa modeste instruction familiale ne lui permettait pas d’user d’un vocabulaire aussi soutenu que la grande noblesse, il n’en restait pas moins la relève paternelle.

Et puis l’équipage est composé de trois personnes, en tant que seul homme à bord, il se devait, et l’avait bien compris dans les bonnes manières de Merer, de toujours être galant avec ces Dames, alors, tout naturellement, il les invita d’un geste gracieux et graisseux à prendre place.
Désignant les deux bancs, il ajouta sur un ton angélique, comme l’aurait fait le Capitaine.

Les femmes d’abords, je vous en prie!!!

Cette fois il fallait prendre de départ, ne pas rester derrière les autres, aller aller, en avant, en avant...

Bretsinclair

Au point de contrôle , aprés des aventures plus ou moins tumultueuses pour les équipages a manoeuvrer tant bien que mal leur embarcation .Il se tenait pret a recevoir sa belle et ses acolytes pour leur montrer le chemin les amenant a leur monture .

Il les a préparé un a un ajustant comme les selles , les mors . Il avait pris soin de ne pas en prendre des trés fougueux mais tous assez vaillant , il le savait le parcours etait semés d'embûches et il fallait mieux parfois etre prudent que d'aller a tout va et se retrouver les quatres fers en l'air celà soit dit enfin il vit la troupe et c'estt avec fierté qu'il les encourageait .

Applaudissant a ce faire rougir les paumes des mains , Aengus les yeux émerveillés par la course , bouche bée voyant sa mére pagailler , ALLEZ ALLEZ COURAGE , Du nerf vous y etes presque ,vos montures sont fins pretes.

On y va hein on ne lache rien surtout ce n'est pas fini , on compte sur vous .
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Boulie

YouHou, Boulie... Par ici !

Et Boulie rappliqua. De toute façon personne ne lui répondait. Et il fallait garder des forces pour ramer puisque la course allait commencer. Ah non, elle était commencée ! Et c’est dans une course effrénée qu’elle rejoignit sa coéquipière et … Guilllaumain ? La Boulette le détailla de la tête au pied alors que ReineMab lui parlait. Il faut dire parfois que la jeune femme manquait d’éducation. Elle haussa un sourcil en voyant son visage bien trop bronzé pour être réaliste, et fit une légère grimace de dégout quand elle vit ses cheveux, plus gras qu’autre chose. Tout ceci en une fraction de seconde, ni vu ni connu. Tant mieux, puisqu’à ce moment là, ReineMab se retourna :

Ce messire s'étant enfin donné la peine de nous rejoindre... cela te tente-t-il toujours de commencer cette course ?

Tutoiement ? Déjà ? La Boulette ne s’y risquerait pas, s’étant déjà faîte rabrouée par le double blond baron à ce propos. Peut-être tout simplement un manque d’attention. Bref. Elle se retourna vers Guillaumain :

Ah bah vous voilà il était temps ! Vous voulez qu’on perde ou bien ?

Regardant en l’air, se rappelant qu’elle oubliait les bonnes manières :

Boulie, enchantée quand même.

Et aux deux :

Allez en barque, larguer les amarres !

Enfin presque.
La Boulette, ni une, ni deux, se jeta dans la barque et prit une rame. Un peu d’égoïsme peut-être sur le coup. Les deux se débrouilleraient pour savoir qui prendrait la deuxième rame.
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Vanyel

[Équipe 5, après la réunion, presque sur le départ mais pas encore tout à fait... faut une barque, quand même]

Elle regardait à droite à gauche... Non, quand même elle n'allait pas se retrouver toute seule pour la punir de sa non ponctualité. Elle avait jeté un œil aux barques, et les faire bouger avec uniquement 2 bras c'était juste mission impossible, Crevette ou pas. Heureusement deux personnes vinrent à sa rencontre.
La jeune femme lui était inconnue, mais l'homme lui disait quelque chose. Elle essayait de mettre le doigt dessus quand elle étouffa un gargouillement. Au moins elle n'avait pas eu droit au "grandeur" qui l'agaçait particulièrement, surtout que ça n'allait pas vraiment avec sa taille. Elle prit note de tordre le cou à l'Étiquette. Ca pouvait parfois être un jeu, mais là elle avait plus envie de jouer à la course.

Lorsqu'elle entendit le nom de l'homme, elle eut du mal à retenir le flot de souvenir qui la liait à Mende, bien que cela lui semblait être une demi-éternité en arrière. Elle se demanda vaguement si la cour de récré était toujours de mise au conseil municipal mendois. Elle prit mentalement note du nom de famille de Margot, la reliant à Actarius par quelque lien familiale.

Bonjorn Sem elle ne se rendit pas compte du surnom, était-il vrai ou non, ça dépendait de cette partie plus ou moins consciente qui parfois ressurgit et affleure en souvenir. Ahhh les biscuits, c'est resté un de mes travers. Elle évita de mentionner que c'était comme ça qu'elle s'était faite avoir comme une bleue par ce qui était actuellement le villéfourbe régnant languedocien. Bonjorn Margot, je suis Vanyel. Elle insista légèrement sur le prénom, espérant qu'on lui ferait grâce du rang dans une course qu'elle avait décidé devoir être bon enfant.. enfin quand même pas tant qu'il soit interdit d'arroser les autres, une fois sur l'eau.

Moment d'inattention quand elle capta un coucou de la rainette qu'elle lui rendit.

Vous avez déjà choisi une barque? non?

Elle se dirigea vers une embarcation libre qu'elle regarda d'un œil critique avant de se retourner vers ses partenaires.

Vous avez déjà fait des courses en barque? J'en ai fait une seule, c'était en Languedoc y'a euh... elle ne finit pas sa phrase et préféra enchainer. Ce dont je me rappelle c'est qu'on avait quelqu'un pour donner le rythme pour ramer et éviter de trop partir dans tous les sens. Pis on avait des sortes de jupes pantalons, mais c'est un détail qui ne va pas nous aider là.
Si ça vous va je peux essayer de donner le rythme.
Par contre quelqu'un sait manœuvrer pour tourner à gauche ou droite? Je sais qu'on dit bâbord et tribord, mais comme je ne me rappelle jamais lequel veut dire droite et lequel veut dire gauche comment dire.. si on pouvait s'en tenir aux termes non marins je n'y verrai aucun inconvénient.
Si aucun de nous ne sait manœuvrer on peut aussi tirer à la courte paille, c'est un moyen de trancher comme un autre.
Qu'en pensez-vous?
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Reinemab

[Au départ sur la rive, ils furent les derniers]

Tranquillement elle se recoiffait, tentant de passer ses nerfs sur sa couette plutôt que sur l'énergie qu'il lui faudrait par la suite.
Par se que oui ! Si ce n'était pour ramer, elle avait fait une promesse et elle s'y tiendrait. Si ce bon Z'homme n'apparaissait point, la petite grenouille aurait parcouru campement... de font en comble... pour lui faire avaler comme promit, les bouses de son frison.
Se rapprochant de la dernière barque disponible, main levée... en mouvement de balancier... de droite à gauche... signe vers Boulie, semblant perdue à courir dans tous sens.

YouHou, Boulie... Par ici !

La grenouille attendait qu'elle la rejoigne... Pour lui demander malgré l'absence de leur tiers compagnons et leur retard d'embarcation... S'il était utile d'engager la compétition.
Mais avant même de pouvoir l'interroger à se sujet, le DÉPART FÛT DONNÉ et là... oui là... derrière elle soudain, une présence l'interpellant.
Avant de se retourner, Rainette ressentit en elle une forte tentions... traduite par sa nuque, qui dans un léger mouvement giratoire, laissait ses nerfs cervicaux entamer leur symphonie de crépitation... Poings serrés, phalanges crispées... visage contracté par ses yeux exorbités de fureur, sourcils en v, mâchoire acérée étirant la pointe de son nez.
OHHHH oui, la petite grenouille voyait rouge à cette instant même où raisonnait le "C'est parti"... comprenant bien que là soudain, tout fleur bleu arrivait celui qu'elles attendaient.

Me voilà, je m’assurais d’être fin prêt pour ce grand moment…

Fermant les yeux un instant, reprenant ses esprits... soufflant d'entre ses lèvres en cul de poule... une longue, mais très longue aspiration de relâchement de pression... Doucement desserrant ses poings et plaçant ses mains sur les hanches afin de les garder au calme. Se retournant face au retardataire avec un sourire faussement détendue.

Mais quand elle le vu... elle n’eut pût dire mots, sur l'instant... simplement par réflexe elle chercha de ses mains à ses hanches ses cimeterres (Pardonnez là réflexe d'armée).
Un personnage aussi bronzé qu'elle, ne pouvait à ses yeux, qu'être brigands, soldat ou peut être même simple paysan... Quoi qu'il en soit jamais tel teint halé ne se serrait vue à la cour.
De plus celui ci avait les cheveux gras et plaqué, lui donnant d'avantage se côté baroudeur et excluant ainsi la possibilité du paysan.
Qui était il ? Se dit elle... Tout en pensant devoir se méfier de se personnage inquiétant.
Tout en l'examinant, elle s'exprima, mains sur les hanches.
C'est à cette heure-ci que l'on arrive ? Joli cœur

Tendant un bras en direction du Lot, là où déjà les barques des concurrents les plus empressés disparaissaient au loin.
Avez pas l'impression, messire... Hum... messire Guillaumain... que le départ est déjà été donné, avant même votre arrivée ?

Se tournant vers Boulie
Se messire s'étant enfin donné la peine de nous rejoindre... cela te tente t'il toujours de commencer cette course ?

Regardant tout en attendant réponse de la part de sa coéquipière au loin l'avance de leurs rivaux, ajoutant furtivement.
En tout cas va falloir ramer sévère, si l'on veut rattraper un minimum se beau monde.

Dans les yeux du boucané, petit pique à lui lancer
J'espère pour vous que vous savez souquer !
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Perrinne

- Equipe 4 - En avant la houle -

Apparemment, peu de mots avaient été nécessaires aux trois femmes pour trouver la barque qui leur était destinée et démarrer en trombe.
Hop hop hop, quelques coups de rame, et ... eh bien... elles avancaient alors qu'une melée indescriptible leur faisait dos.

Demoiselles, je ne vais pas pouvoir vous aider longtemps sur l'eau... ma chute d'hier ne me réussit pas, mon épaule lache mais... et si je faisais le gouvernail avec ma rame ? Vous avancez tout droit et je guide. Ca vous convient ? un seul bras me sera nécessaire, ca devrait fonctionner !

Un échange s'ensuivit mais apparemment, la technique était la bonne. Non loin d'elles, une embarcation avec un homme et deux femmes était au coude à coudes avec elles tandis que peu à peu apparaissaient les autres barques.
Et leur avance continuait, continuait. L'absence d'obstacle, le léger courant, le vent dans leur dos... elles conservaient leur avance au premier point de controle.
Soulagée de voir que pour le moment son handicap n'était pas trop pénalisant pour ses coéquipières, elle éclata de rire

Eh bien, bravo ! On mène !

Actarius

[En barque: jetée de l'Orsiérette - Orée du bois de l'Ase]

Les barques avaient toutes franchi le lieu-dit de la jetée de l'Orsiérette après une mise en bouche déjà éprouvante et délicate, mais sans aucune mesure avec ce qui les attendait par la suite. Car dès lors qu'on laissait l'extrémité du coude formé par le Lot autour de l'éperon rocheux, le cours devenait plus vivace. S'il ne s'agissait pas encore de négocier une progression dans des eaux déchaînées, il fallait néanmoins fournir encore plus d'effort pour manoeuvrer sur une rivière moins tranquille. Cette deuxième partie de la course en barque promettait ainsi encore plus de spectacle, voire peut-être quelques plongeons ou du moins de dangereux tangages. Sur les rives, nombre de gens de la région s'étaient amassés et encourageaient avec enthousiasme les équipes. Ils étaient venu de Bagnols, de Sainte-Hélène, de Lanuéjols même pour admirer l'épreuve imaginée par leur facétieux seigneur.

La première clameur s'adresse à l'équipage emmené par Marieline. Visiblement à son aise avec ses compagnes Perrinne et Wendoline, elle maintenait son avance sur les poursuivants. Mais ceux-ci n'étaient plus emmenés par Louis et sa bande. Victime d'un coup de mou de ses rameurs, l'embarcation du Gaucher avait cédé la place de dauphin à Vanyel, Semrehymh et Margot, qui avaient parfaitement su s'adapter au changement de rythme imprimé par le cours plus nerveux du Lot. Pis encore, pour l'équipe no 2, qui fut également devancée par la barque de Mélusiane et qui vit même revenir les navires de la Prinzessin et de Castelreng à sa hauteur. Tout ce petit monde se tenait en un écart relativement restreint, ménageant au fil de sa lutte contre les flots un suspense fort apprécié par les spectateurs, qui ne manquaient pas de le faire entendre. La formation d'Isora accusait un peu plus de retard sur le peloton de tête, mais rien en comparaison des trois cancres: les équipes no3, no8 et no9. Néanmoins, Reinemab et ses compagnons avaient amorcé une belle remontée pour abandonner la lanterne rouge.

Les équipages abandonnèrent enfin le flanc de l'éperon rocheux pour piquer à l'ouest. Le courant demeurait vivace, mais le Lot s'étalait en une longue ligne droite. Cela se jouerait donc à la force des bras. L'équipe de Marieline, toujours en tête, connaissait bien plus de difficultés désormais, elle peinait à maintenir la trajectoire. Au contraire de Mélusiane et Cie qui venaient de s'emparer de la deuxième place au nez et à la barbe de Vanyel, ou plutôt de son équipier Semrehymh. Derrière ce trio de tête, la lutte était âpre, les écarts se resserraient mêmes sous l'impulsion notamment des barques d'Ella et de Reinemab qui menaçaient désormais de se mêler à la lutte pour les places d'honneur emmenées par les équipe de Castelreng et Isora, talonnées de près par celles d'Ingeburge et Louis, contrairement à Swan, Hersent et Kahhlan toujours en proie à des difficultés à l'arrière de la course. Mais rien n'était encore perdu pour elles. Si, à l'évidence, les coups de rames ne leur avaient pas réussi, la donne pouvait changer, car déjà un nouveau méandre se dessinait et porterait les formations à leur point de chute, à l'orée du bois de l'Ase.

Mais les choses évoluèrent avant le débarquement. L'équipe de tête connut un passage à vide, alors que dans le même temps celle de Vanyel réussit une brillante remontée. La menace était désormais là pour Marieline et ses compagnes. Elles touchèrent à la rive les premières, mais suivies de près par Vanyel et les siens. La formation de Castelreng fut la troisième à débarquer, mais à peine eut-elle posé pied à terre qu'arrivaient déjà les équipes no7 et no10. Elles-mêmes se tenaient dans un mouchoir de poche avec les embarcations d'Isora et de Louis. Reinemab, Guillaumain et Boulie furent les suivantes. Ils précédèrent les barques d'Ella et de Swan.

Proche de la rive, sur laquelle avait lieu le débarquement, se trouvaient nombre de monture, trente pour être précis, qui n'attendaient qu'à être enfourchées pour la partie équestre et individuelle de la course. Tout pouvait désormais changer, la défaillance d'un seul membre d'une équipe changerait toute la donne. Non loin de là, un des "surveillants de la course" nota soigneusement l'ordre d'arrivée sur la rive.

1 - Equipe 4: Marieline, Perrinne, Wendoline
2 - Vanyel, Semrehymh, Margot
3 - Equipe 1: Castelreng, Deedee, Lisbelle
4 - Equipe 7: Melusiane, Ptitmec13, Louise
- Equipe 10: Ingeburge, Ellesya, Seth
6 - Equipe 2: Louis Track, Melisende, Gabrielle
- Equipe 6: Isora, Cebyss, Boudicca
8 - Equipe 3: Reinemab, Guillaumain, Boulie
9 - Equipe 8: Ella, Boulga, Coxynel
10 - Equipe 9: Swan, Hersent, Kahhlan

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Guillaumain

[ Formation du trio ]

….Et nôtre drôle de vaquer aux occupations d’un jeune prodige de la brosse à reluire le cresson du haras Seigneuriale. Oui mais voilà, une fois ses taches terminées, même s’il faut être tout à fait franc sur le fait que Cordas n’avait point ménagé sa peine pour mettre à bas ses adversaires dans les fameuses joutes équestres, notre jeune page trouva son temps long à attendre de nouveaux ordres. Le Ténébreux avait filé d’un bord, avant de revenir en coup de vent pour filer dans l’autre sens sans même adresser une parole ou un regard à son jeune page.
Pas facile de trouver une place dans cette société et encore moins facile que de s’en faire accepter et encore plus difficile de prendre une décision. Attendre sagement dans l’ennui que Cordas revienne ou s’aventurer, avec le risque de perdre sa place….
Que penserait Merer s’il se savait trahi, comment expliquer au Capitaine que sa curiosité emmena notre bout d’homme près de la tribune officielle ou tous les participants se réunissaient afin de connaitre la suite des festivités.
Les yeux écarquillés, tous les sens en éveil, il se fit entrainer bientôt par deux belles Dames qui le prirent sous son aile dans un rire tout aussi ….détonnant.
Les joutes auxquelles était habitué Guigui, tournaient autour de quelques ballots de paille et un taureau que l’on menait à la vache et dieu sait qu’il y avait du spectacle…mais c’était loin d’être aussi animé qu'ici, que ce soit en la qualité des participants ou en spectateurs d’ailleurs. Quoique la saillie devant être d'une bonne lignée.

Bref toujours est il qu’il fut désigné comme troisième homme pour mener une embarcation, dont il savait à peine à quoi cela ressemblait et dont il ne connaissait le maniement. Ce n’est pas grave, comme on dit, c’est en forgeant que l’on devient forgeront lui répétait son père régulièrement.
Tu verras, c’est comme traire une vache, après ça ne s’oublie pas.

Vain dieu la marie !

Petite présentation faites, au moins son nom, pour que l’on se souvienne de lui, quelques sourires gentillets par politesse, mais surtout des grimaces dans le dos de la gente féminine et des coups de tête donnés à droite comme à gauche pour ne pas se faire prendre par Cordas.
Mais qu’allait-il faire à cette galère ???

Ben oui, on lui avait dit de s’occuper des canassons et voila qu’il allait se retrouver à bord d’une embarcation comme un galérien. Nan mais des fois, on se jette volontairement dans la gueule du loup.
Ceci étant dit, rien ne dit qu’il croiserait le Brun coloré de rose mais il lui fallait trouver une parade au cas où…

[Juste avant d’embarquer]

Aller, encore un peu de gras sur le visage et ça ira bien se disait Guillaumain en son propre intérieur. Si j’me fais attraper, je ne sais pas ou je vais terminer ma journée.
De retour au campement narbonnais, le jeune garçon trempa un morceau de feutre dans de la graisse qu’il mélangea à de la terre ce qui eut pour effet de coloré, dans un marron profond, cette matière collante et visqueuse. Quelques trainées sur le visage et sur les cheveux, permettrait au freluquet de se dissimulé au regard de son Maitre. Son teint devin halé et ses cheveux graissés vers l’arrière lui donnait un côté bagarreur, sûr que Cordas aurait bien dû mal à reconnaitre cette bouille maquillée.
Se dirigeant vers les différents pontons, Guigui entendit son nom dans le timbre de l'une de ses deux coéquipières. Heureux comme un pape, regardant encore une fois derrière lui s’il n’y aurait aucun risque de faire une mauvaise rencontre, il entreprit de faire la fête pour un temps lui aussi.
Arrivé à hauteur de Reinemab, le jeune homme interpella la belle et lui offrit son plus beau sourire.

Me voilà, je m’assurais d’être fin prêt pour ce grand moment…

Ses paroles glissèrent dans le vent avant même de retomber un peu plus loin, au pieds même de Castelreng qui donnant un dernier coup à la berge, afin de faire s’éloigner sa barque, commençait à ramer avec toute sa puissance.
Il s’en fallu de peu très certainement pour tout faire capoter. Il s’agirait maintenant de faire ralentir au maximum son équipage afin de ne jamais rattraper ce concurrent. Mais serait-ce possible, tant cette seule partenaires, avec son regard de furie et ses manches retroussées, semblait enragée…

Coxynel

[Equipe 8 : Brune, rousse et blonde ! Force Noire, Force Rouge et Force Jaune... ou pas...]

Les présentations furent faites.
Une brune, une rousse, et une blonde.
Pas doute qu'il y avait de la diversité au sein de cette équipe.

Pas le temps de discutailler qu'il fallait déjà rejoindre la barque.
Il y eut peut-être un souci niveau organisation... Malheur à celui qui osera dire "normal c'est une équipe de femme".
Nenni !
C'était pas un manque d'organisation. Les éléments se liaient contre elles ! Déjà il y avait du vent qui soufflait à contresens... Comment ça y a pas de voile sur la barque ?
Et alors ?!
Et y a pas de vent non plus ?
Pff... Même pas un petit peu ? J'suis sûre que si moi !
Toute façon, c'est le courant puis voila...

Ou alors...

Ou alors c'était parce qu'elles ne ramaient pas en même temps, parce qu'elle ne se dirigeaient pas comme il le fallait.

Bon les filles, ça va pas là ! On est super en retard. On va perdre ! Et ca c'est le pire qui puisse arriver.

Ben oui quand même, on a dit qu'elle était mauvaise joueuse la blonde !

Il faut qu'on s'organise. L'une d'entre nous doit guider et les autres ramer en fonction des indications. On doit ramer à droite pour aller à gauche et ramer à gauche pour aller à droite.

Remarquez qu'elles auraient pu faire des ronds dans l'eau, et là en plus de perdre, ca aurait été une sacrée honte !

La bonbonnière champenoise commença à pousser la chansonnette ! Qui sait qu'il se mette à pleuvoir et que la course ne s'arrête !

Il était un petit navire... il était un petit navire, qui n'avait ja-ja-jamais navigué, qui n'avait ja-ja-jamais navigué ! Ohé, ohé !

Là en l'occurrence, l'embarcation avait déjà dû naviguer mais pas les nanas dessus, nom d'un chien !
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Boulie

[Quelques temps avant le départ]

Boulie, toujours tirée par sa partenaire, continuait à lever le museau, essayant d’apercevoir quiconque se serait perdu, mais le souci c’était qu’elle est bien petite et qu’il n’y voyait en fait rien parmi cette masse de gens.

Citation:

Allez, tu demandes à Gauche, pour ma part je vais voir à droite, cela te va ?

Oui chef ! Boulie s’exécuta immédiatement et partit … à droite. Elle vît alors que ReineMab partait dans la même direction. Oups, l’autre droite. Demi-tour gauche ! Une bonne partie des équipes étaient déjà en barque, si ce n’est pas toute. Le départ allait être lancé. La Boulette gesticulait dans tous les sens, hélant ses adversaires.

Youhou ! Hé ho ! Je suis là ! Personne n’aurait vu un certain Guillaumain ?

Elle aperçue en premier lieu Boulga :

X’cusez-moi, vous n’auriez pas un vu Guillaumain ?

Et attrapant Marieline qui passait par là :

Et vous ? Vous l’connaissez Guillaumain ?

Elle ne leur laissa pas le temps de répondre qu’elle était déjà partie ailleurs chercher ce bougre de Guillaumain ! La Boulette était des plus affolée ! Tellement affolée qu’elle n’entendit pas le départ se lancer. Elle courrait à droite et à gauche, attrapant des bras qui se passaient par là :

Guillaumain ?

Et dans leur regard comprenant que ce n’était pas lui, elle continuait dans sa quête.

Au fond de la vallée, plusieurs embarcations commençaient tout juste à prendre le large alors qu’au pied de la rivière une égarée courrait dans tous les sens à en faire tourner la tête.
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Reinemab

[Toujours à quelques minutes du départ, sur la rive]

Passant sa main délicate dans sa mèche rebelle, la replaçant les yeux clos furtivement derrière son oreille. Écoutant réponse de Messire Castelreng, dont le visage bien évidemment ne lui était point inconnue.
Ces années vivant à Albi, elle n'eu pût les chasser de sa mémoire.

Hum... non gente dame je ne sais qui peut-être ce Maudit-Guillotin. Vous me voyez navré de ne pouvoir vous aider plus..

Puis le regardant se retourner vers ses deux compagnes de course, à qui il demanda

Connaissez vous mes dames un Maudit-Guillolin ?

Point, sur sa bouche, éclaircissant sa voie... Se disant zut, il ne m'a point comprise... peut être devrais je d'avantage articuler

C'est GUIll...au...main, Messire

Souriante elle attendait de nouveau réaction... quand soudain le dit Joan et le Comte se mirent de chaque extremité de la rive, invitant les équipes à détacher leur barque.
Et Zut, le départ allait être donné et leur manquait encore un équipier. Regardant d'équipe 1 : Castelreng, Deedee, Lisbelle

Arf, je ne vais point vous retarder, le départ va sens doute ne point tarder être donné... Je... Je, vous souhaites bonne chance ! Et, encore merci de m'avoir offert de votre temps

Elle s'en retourna donc, les mains et coudes relevés sur son scalp afin de réajuster sa prèle... à la recherche de sa coéquipière et leur barque !
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Isora

Isora répondit à Dame Boudicca : et bien non pas vraiment, je n'ai jamais participé à une épreuve de ce genre, c'est la première fois désolée. Monter dans une barque seule avec deux rames certes mais en équipe non du tout.

Notre Tonnerroise commençait à douter du bien fondé de sa participation, elle n'était pas vraiment à l'aise sur l'eau déjà quand il s'agissait d'un lac mais là, ce ne serait pas calme du tout ! Quant au cheval, vu sa petite expérience mais bon les Bourguignonnes sont courageuses et vaillantes. Elle se répétait cette phrase chaque matin ! Et espérait le "miracle", la chance de la débutante !

Il faudrait mettre à l'avant quelqu'un qui sache diriger ? non ? Enfin, j'irais où vous voudrez, faites selon ! Mais dépêchons nous il me semble que c'est bientôt le départ.

Isora écoute les instructions....

Semrehymh

[Quelques minutes avant le départ]

Sem accompagné d'une de ses coéquipières continuait à bavarder avec celle-ci tout en tendant l'oreille.

Des équipages au complet étaient déjà partis prendre place dans leur embarcation près du pont.

Il y avait donc de moins en moins de monde et cela allait forcément faciliter un peu la tâche pour trouver la comtesse Vanyel. Du moins si celle-ci n'avait pas oublié de venir.

J'espère que c'est parce qu'elle avait des petits biscuits en préparation qu'elle est en retard. pensa t'il.

Puis il entendit lui semblait 'il une petite voix lointaine : Youhou, ici Vanyel, je suis là.

Prenant par la main, Margot, ils slalomèrent à travers les badauds présents pour assister à la course et aperçurent la comtesse. Du moins, le souvenir qu'il lui restait ressemblait à cela. Et même s'il l'avait rarement vu dans une tenue comme elle portait aujourd'hui.

Comtesse Vanyel, enfin , nous nous sommes trouvés.

Faisant une légère révérence, Bonjour ,Semrehymh habitant de Mende,vous ne vous rappelez sans doute pas de moi, mais j'errai dans les couloirs du conseil municipal, quand vous étiez à la tête du Languedoc. J'ai même gouté quelques biscuits... et voici Margot d'Euphor, de bourgogne.

Reinemab

[Sortie de la tente, direction les barques, avant le départ]

Oh,oh ! Mais c'est qu'à l'extérieur de la tente déjà, des équipes tranquillement sautaient dans leurs embarcations... Jetant un regard aux alentours et à tous les concurrents, elle reconnue certaines de ses amies et connaissances.
Tirant toujours Boulie par la main, d'un pas accéléré filant en direction des bords du Lot et des bachots.

Bon! Il va falloir que l'on mette les bouchées doubles ! Nous manques toujours un partenaire !

La petite grenouille s'exprimant tout en relevant ses manches

Allez, tu demandes à Gauche, pour ma part je vais voir à droite, cela te va ?

Partant de son côtés à la recherche de se fichu dernier équipier, se disant pas moyen de partir sens celui-ci, plus rien à perdre et tempi pour la retenue et la politesse... Avant de beugler tout de même, la grenouille salua Kahhlan, Vanyel, Melusiane, Ptitmec13 en passant devant elles.

Coucou, les filles !!! Bonnes chances à vous !

Souriant, puis toussant dans son point, libérant ainsi sa gorge... Commença son appel, le menton tendue vers le ciel, afin que porte loin sa petite voie. (non, non c'est pas la grenouille à grande bouche)

Allez le GUILLAUMAIN, allez ! RAmenes tes FESSES si t'es un HOMME ! Par, l'HONNEUR si nous devions perdre par FORFAIT... JE te PROMET de te RETROUVER et te faire BÂFRER les FECES du CARCAN !
Allez le GUILLAUMAIN, allez !

Elle n'osait après cela regarder ses camarades, elle toujours en réserve d'habitude... ici, elle semblait impatiente et désarmée devant une telle attente... Regardant au loin dans les champs, attendant une éventuelle arrivée en trombe... Rien... Soupirant et finallement finissant par se tourner vers les autres concurrents... Rainette souriant les dents crispée les unes aux autres, les joues rosies d’embarras.
S'adressant timidement à l'embarcation face à elle, Equipe 1: Castelreng, Deedee, Lisbelle

Heu... pardon... Je... Vous ne le connaitriez point, vous... se maudit Guillaumain ?

Mains, qui se croisent dans le dos, quelque peut gênée d'enquiquiner le beau monde... Pointe de pied balayant le sol telle une enfant timide.
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Castelreng

[Petit retour en arrière où un pied dans la barque l'autre sur le ponton ]

Les deux dames qui allaient faire la course avec lui étaient installée, il allait faire de même lorsque :

Heu... pardon... Je... Vous ne le connaitriez point, vous... se maudit Guillaumain ?

Il tourna la tête pour voir qui posait la question et croisa le regard interrogateur d'une jeune femme dont le visage ne lui était pas inconnu. Sans doute une rencontre faite il y a fort longtemps à Albi se dit-il sur le fait avant de réfléchir à la questions posée.

Maudit-Guillaumain.... Maudit-Guillaumain, le nom lui disait bien quelque chose mais impossible de mettre un visage sur ce nom.Il faut dire que les noms et lui ça faisait deux. Bien loin de penser au jeune dròle que son capitaine lui avait envoyé dont il avait lu à peine le nom sur la missive confiée, il commença par secouer la tête.

Hum... non gente dame je ne sais qui peut-être ce Maudit-Guillotin. Vous me voyez navré de ne pouvoir vous aider plus..

Puis se tournant vers ses deux compagnes de course, il leur demanda

Connaissez vous mes dames un Maudit-Guillolin ?
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Swan

[Equipe Swan, Kahhlan et Hersent. En avant toute ! Ou presque ...]

Dîtes Swan, ça vous embête pas de guider hein ? Parce ce que le tribord et le bâbord ... je n'excelle pas trop en ce domaine ...

Non, c'me gêne pô comme j'ai dit, mais vous prenez un risque hein !

Bin oui quoi autant prévenir. Tout en parlant, elles avançaient vers les barques. La leur était marqué d'un ruban bleu.

Bon alors Swan, c'est vous qui guidez hein !

Elle laissa monter Kahhlan et qui finit le postérieur le premier dans la barque. Elle rigola, moqueuse puis pris la place à l'avant. Elle s'installa assez aisément sur la petite embarcation. Pas qu'elle est tellement l'habitude, mais un peu quand même.

Bon z'êtes prête l'filles ?

La corde qui retenait les barques fut libérée et elle entendit un «C'est parti» tonitruant. C'est donc dans une cohue abominable qu'elle essaya sans grande réussite, de faire se dégager la barque qui était coincée par les autres. Tellement elles étaient proches qu'elles se touchaient les unes, les autres.

Un petit groupe de barque se dégagea et elle vit que son oncle avait pris la poudre d'escampette. Cela fit montrer la pression d'un cran. Elle regarda ses compères en essayant de les guider du mieux qu'elle pouvait.

Faut se dégager, on est coincé ! Ramez ! Ramez ! On va y arriver ! Poussez avec vos rames sur les autres barques ! Faut se dégager là !!!

Mais ce petit manège dura trop longtemps à son gout et elle finit par prendre appuis sur une barque de leurs voisins.

Rhaaa mais faut se pousser crénons d'une pipe !!!

Elles se situaient maintenant bonne avant dernière, mais rien n'était encore joué, le Lot était encore long et elles pouvaient encore remonter et rattraper son oncle qui lui était loin devant.

Bon l'filles souquez ferme maintenant, on peut 'core r'monter not'e retard !!
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Castelreng

Equipe 1: Castelreng, Deedee, Lisbelle

Il avait sourit aux deux dames qui allaient être ses compagnes pour la course et d’un geste de la main les avait invité donc à rejoindre l’embarcadère afin de choisir une barque. Chemin faisant il avait rassuré la jeune femme qui leur avait demandé s’ils savaient nager en rétorquant qu’ils choisiraient la barque la plus solide et que si par malheur ils venaient à se retourner, il saurait leur éviter la noyade.
L’embarcation désignée, il aida galamment les deux dames à prendre place, leur demanda s’il elles savaient ramer et leur expliqua en vitesse la façon la mieux pour pouvoir gagner de la vitesse et hop, à peine terminé ses courtes précisions que le départ était donné.

Telles les feuilles mortes au cœur de l’automne, les barques se mirent à glisser sur l’ode claire dans une jolie mêlée, certaines venant cogner les autres. Rire et exclamations joyeuses fusaient, plus nombreuse au départ que les coups de rames les faisant avancés. Avec quelques manœuvres difficiles, l’équipe de choc parvint tant bien que mal à sortir de ce chaos alors que trois embarcations avaient déjà pris la tête et parmi elles, Cebyss…

Cebyss ??????

Ainsi donc la Comtesse Minervante avait fini par poser ses jolies fesses dans une barque ?
Et elle le devançait !!
C’était le comble !
Assurément !

Allez mes dames tirez ferme ! Nous n’allons point nous laisser distancer…

A peine avait-il dit cela qu’il aperçu, sur sa droite, sa Suzeraine tirant sur ses rames, toute rose crevette par l’effort qu’elle s’appliquait à donner, tentant avec ses deux coéquipiers de les distancer. Il força alors sur ses bras, permettant ainsi de rester au niveau de Vanyel. Sur la gauche, une autre embarcation semblait vouloir faire de même. Trois de front alors que devant eux trois autres voulaient prendre de l’avance….
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Vanyel

[Quelque part, perdue ou en retard, c'est la même chose au final...]

L'inscription c'était fait, depuis un moment vu la villéfourberie du régnant. Au moins avait-elle protesté pour la forme.
Elle rêvassait dans le campement, se laissait inhabituellement aller aux souvenirs...
La dernière fois qu'elle était monté dans une barque en Languedoc remontait à une éternité, et si elle n'avait pas fini à l'eau, elle avait quand même été trempée de la tête aux pieds grâce à l'attention de Bentich, veillant à l'arrivée avec un seau d'eau pour ceux qui auraient malencontreusement été épargnés par un bain. L'exercice de ramage avait été plus compliqué qu'autre chose par le rythme étrange du tambour alors.

Elle déambulait la tête dans les nuages, habillée en garçon manqué avec ses braies bleu sombre et une chemise crème trop ample, ses cheveux attachés en queue de cheval par un ruban d'un violet si foncé qu'il pouvait passer pour noir.

Évidemment, ce qui devait arriver arriva... Bien sûr elle vit le passage d'un certain nombre de pages, mais ce n'est pas avant qu'un la bouscule et ne s'excuse en bredouillant qu'il était pressé parce qu'il devait continuer à aider pour le rassemblement de la course qu'elle ne prit conscience de l'heure. Ca lui apprendrait à perdre pied avec la réalité.

Pendant qu'elle prit le chemin vers ce qui devait être l'attroupement pour la course, elle dut fichtrement retenir une envie de rire. Elle allait être en retard, ce qui en somme était normal quand on la connaissait. C'était vraiment des moments d'exception quant elle était à l'heure... malheureusement pour ses compagnons.

Elle cligna des yeux en arrivant. Actarius avait parlé d'équipe, ce qui ce confirmait à la vue des groupes qui se formaient. Merveilleux, absolument parfait. Elle était à la bourre et n'avait absolument aucune idée de qui seraient ses partenaires. Ca partait franchement bien...

Des cris fusaient, ce n'était pas une mauvaise idée...

Youhou, ici Vanyel, je suis là.

Elle évita de brailler un "chuis avec qui?", ce n'était pourtant pas l'envie qui manquait...Et de se déplacer dans la foule assemblée en s'annonçant, reconnaissant des visages par-ci par-là.
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Kahhlan

[En barque: pont de pierre - jetée de l'Orsiérette, à condition d'y arriver ........ ]

Ralalaaaaaa et voilà de pipléter encore et encore les filles arrivaient à l’embarcadère derrière les autres groupes ....

Ah nan pas de commandement pour elle non plus ... surtout pas dans l'eau ... bon elle savait nager ... enfin pas non plus une sirène dans cet élément qui quelque part l'effrayait toujours et ce, même avec les cours particuliers de son intendant Philibert à qui elle avait avoué son incompétence à flotter comme tout à chacun sur l'eau ...

Citation:

- Dites les filles ??? Rassurez-moi... vous savez nager, n'est-ce pas ?

Je nage oui .... enfin j'évite de couler surtout ..

Désordre devant l'embarcadère , chaque groupe tentant de repérer son embarcation elle prit le temps de répondre ...

Dîtes Swan, ça vous embête pas de guider hein ? parce ce que le tribord et le bâbord ... je n’excelle pas trop en ce domaine ... * -ralalalaaaaaaaaaa Tonton pourquoi tu m'a jamais expliqué !!! *

Puis à Hersent sourire malice ..

- Smurf beau ? tsssssss , comme je vous l'expliquais ce n'est pas une pure merveille physiquement parlant ... banal .. tout à fait banal si on ne fait que le regarder .. mais il possède le bougre un charisme étonnant de surprise ... tellement étonnant qu'il n'a pas donné signe de vie depuis qu'il eut souhaité me faire attraper par l'une des armées Artésiennes pour pouvoir continuer à bavarder ......
bah ... il respire peut être encore ce mouchoir brodé que je lui ai offert avant de le quitter ...
Mais si vous avez l'occasion de vous rendre en Artois ... je vous le recommande, je garde souvenir d'une soirée très amusante ...

Et bla bla et bla bla encore jusqu'à ce que , colorée d'un bleu roy leur embarcation leur tendait presque les bras ... 'enfin faut pas exagérer non plus' mais elle se trouvait tout au plus devant elles trois , les autres tanguant déjà prêtes à prendre le départ ...

hey !!! faut grimper ! !!
Bon alors Swan, c'est vous qui guidez hein !

Hop hop hop .. pied droit qui se pose ....
Oula .... mais ça bouge ...! *grimace, bras qui se tendent pour un semblant d’équilibre et réussir à poser son second pied ... sourire victorieux ... qui ne dura que le temps de le faire ... pour finir le postérieur sur la planchette d'assise se demandant encore quelle mouche l'avait piquée d'avoir dit " Oui ! " pour cette course ...
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Lacoquelicot

[Equipe Boulga, Coxynel et Ella...]

Le temps fut bref entre le tirage au sort et le début de la course. La jeune rousse eut à peine le temps d’écouter les précieux conseils de Gabrielle et de saluer les rares participants qu’elle connaissait que le top départ fut déjà donné. La première épreuve pour la jeune fille avait été de grimper dans l’embarcation qui - Ô surprise - n’était absolument pas stable. Et si pour certains de ces concurrents cela ne semblait provoquer aucune gêne, pour la demoiselle la chose était plus que perturbante. Etant la plus petite, et la moins costaud de son groupe c’est naturellement qu’Ella avait pris place à l’avant, ou la coque de noix se rétrécissait. Si seulement, elle avait su que le rameur de tête était celui qui donnait la direction, sans doute que la môme se serait placé plus à l’arrière ou le coup de rame n’était nécessaire que pour forcer l’avancer. Alors que ces deux comparses du jour, s’installait à l’heure tour faisant tanguer dangereusement l’embarcation, la rouquine lançait des regards inquiets vers la rive et vers les autres barques.

Le Comte du Languedoc souriait jovialement, sans doute fier devant tant de monde près à se noyer durant sa course. Ella ne fut pas sûre qu’il croisa son regard empli de peur… C’était dommage car, là, elle aurait bien aimé qu’on la sauve de ce marasme dans lequel elle s’était foutue. Devant elle, le groupe de Louis et Gabrielle filait sur les flots avec une certaine élégance dans le coup de rame. Ce qui agaça d’autant plus la môme convaincu qu’elle aurait dû être à la place de Melisende. Mais qu’importe, elle gagnerait, même si c’était fort mal parti pour l’instant. Dans son dos, ses deux coéquipières semblèrent enfin prêtes.

Madame Boulga ? Madame Coxynel ?

Oui, Coxynel, son sauveur fort comme un bœuf itou itou, était en réalité une charmante dame blonde. Passé une légère déception, la jeune fille s’était présenté peu après Boulga et s’était dit que cette nouvelle rencontre était peut-être un gage de chance pour l’épreuve à venir.

Vous êtes prêtes ?

Déjà le retard accumulé était considérable, mais rien n’était perdu. Une dernière fois, les émeraudes de la jeune Ella se posèrent sur la rive à la recherche d’un visage connu. Aucune des promesses de soutien ne sembla avoir été tenue à son plus grand désespoir. Y a pas à dire, les hommes ça cause, mais ça ne fait rien au final..! C’est sur cette regrettable pensée, que le premier coup de rame fut donné…

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Image: Jenifer Anderson - Texte: La rue Kétanou

Actarius

[En barque: pont de pierre - jetée de l'Orsiérette]

Sous ses yeux réjouis, les équipes se formaient. Cela s'entendait également aux quelques cris de ralliements émis de ci, de là. A en juger au sourire qu'arborait le Comte, on ne pouvait douter du plaisir qui était sien. Voir des gens venus de tant d'horizons différents se rassembler, se réunir avec le sourire et dans la bonne humeur avait quelque chose d'émouvant. C'était bien entendu le but de cette course, l'objet de laisser le hasard décider des équipes, mais tout de même, contempler ce projet prendre une forme concrète procurait une joie profonde et sincère qui l'amenaient à des lieues des tourments inhérents à sa charge de Comte. Puis, il y avait eu ce petit instant délicieux où son regard avait croisé le sien, où son coeur s'était embrasé, où ses entrailles s'étaient affolées. Elle était là encore et toujours, à ses côtés, alors même qu'il avait péché par manque de prévenance, qu'il la négligeait pour ses fonctions. Parfaite, elle demeurait simplement parfaite.

Loin de ces considérations d'amoureux admiratif et reconnaissant, les équipes avaient petit à petit pris place dans les barques. Cela n'avait rien de vraiment aisé, principalement pour celles et ceux qui avait dû s'ingénier avec agilité et équilibre à s'installer dans les embarcations qui se trouvaient le plus loin de la rive. Celles-ci étaient disposées en ligne et toutes maintenues côte à côte par une corde. Bon an, mal an, elles s'étaient remplies. Dès lors que tous les équipages furent prêts, le Comte rejoignit la rive et son fidèle Joan l'autre rive. Ils firent signe aux équipes de détacher leur barque, soulevèrent la corde et... la voix puissante du Phénix retentit.

C'est parti, s'égosilla-t-il. Une véritable mêlée de barques se forma rendant la manoeuvre très difficile. A ce petit jeu-là, les équipes de Louis Track, Melisende, Gabrielle et de Marieline, Perrinne, Wendoline tirèrent leur épingle du jeu en prenant les commandes. Isora, Cebyss et Boudicca ne tardèrent pas elles non plus à s'extraire du chaotique départ, suivies de près par les formations de Vanyel, de Melusiane et de Castelreng. Pour les autres équipages, ce fut bien plus compliqué. Ils firent les frais du nombre de barque rassemblées en un espace tout de même restreint et prirent du retard.

La situation s'était néanmoins décantée. Cette première sélection naturelle effectuée, les compétiteurs commencèrent parfois en rythme, à l'image de l'équipe no4, visiblement très à son aise et qui s'était emparée des commandes de la course dans l'ombre de l'éperon rocheux. Louis Track et ses compagnes d'un jour suivaient de près, prompts et efficaces également à la manoeuvre. Juste derrière les équipes no1 et no7 se livraient un duel acharné pour essayer de refaire leur petit retard, tout comme les barques emmenées par Vanyel et Isora qui les talonnaient. La formation de la Prinzessin semblait elle avoir trouvé son rythme après ses débuts plutôt chaotique et menaçait désormais de se mêler à la lutte pour les places d'honneur. Ella, Boulga, Coxynel, Reinemab, Guillaumain, Boulie et Swan, Hersent, Kahhlan fermaient la course avec déjà un certain retard. A l'évidence, ces trois équipes étaient à la peine sur le paisible Lot et ne parvenaient pas à trouver leurs marques.

Cela n'évolua guère positivement pour elles, à l'approche de la jetée de l'Orsiérette. Les rameurs étaient parvenus à l'extrémité du premier coude formé par le Lot. Certains avec une belle habileté et d'autres bénéficiant surtout du léger courant. C'était le cas des équipes no3, no9 et no8. Si Ella et ses comparses avaient pu trouver un semblant d'organisation, tant le petit navire de Reinemab que celui de Swan progressaient avec beaucoup de difficultés. Le deuxième cité avait néanmoins pris un petit avantage sur le premier, qui avait écopé de la peu glorieuse lanterne rouge.

Les affaires s'arrangeaient a contrario pour le Roy d'armes et ses compagnons, qui rattrapèrent l'embarcation d'Isora. Celle-ci pointait à la sixième place provisoire, tout proche d'un trio naval formé par les équipes de Castelreng, Vanyel et Melusiane. Tout devant, la barque de Marieline résistait aux velléités de celle de Louis qu'elle parvenait à maintenir à courte distance. Sur la rive, non loin de là, où le petit ruisseau de l'Orsiérette se jetait dans le Lot, une des nombreuses personnes placées sur le parcours de la course nota soigneusement l'ordre de passage.

1 - Equipe 4: Marieline, Perrinne, Wendoline
2 - Equipe 2: Louis Track, Melisende, Gabrielle
3 - Vanyel, Semrehymh, Margot
- Equipe 1: Castelreng, Deedee, Lisbelle
- Equipe 7: Melusiane, Ptitmec13, Louise
6 - Equipe 10: Ingeburge, Ellesya, Seth
- Equipe 6: Isora, Cebyss, Boudicca
8 - Equipe 8: Ella, Boulga, Coxynel
9 - Equipe 9: Swan, Hersent, Kahhlan
10 - Equipe 3: Reinemab, Guillaumain, Boulie

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Ingeburge

[Ellesya, Ingeburge et... où est donc le troisième?]

Bon, ce n'était pas si mal finalement. Elle avait réussi à parcourir les quelques mètres qui la séparaient d'Ellesya, elle était parvenue à saluer celle-ci et sans se contenter, comme d'ordinaire, de trois ou quatre mots. Pour un début d'épreuve, ce n'était définitivement pas si mal et qui sait? Cela augurerait peut-être positivement de la suite : elle ne tomberait pas dans le Lot et son cheval ne se montrerait pas trop rétif. Par contre... la duchesse d'Amboise la pousserait peut-être dans l'eau ou la bousculerait lors de la chevauchée finale. Les nuages de pessimisme venaient à nouveau s'amonceler au-dessus de la tête d'Ingeburge à mesure que sa filleule s'exprimait. Tout ce badinage lui laissait une impression désagréable, la même que celle provoquée par la lecture des différents courriers de la petite Valkyrie. Ce constat n'était pourtant pas provoqué par le contenu des épîtres. Ce n'était pas Ellesya le problème, ni même ce qu'elle pouvait bien lui adresser. Le problème, c'était elle.

Alors, reconnaître ou non qu'il avait fallu sonder ses proches pour savoir comment tenir une rame? Ou réagir à tout le reste? En matière de relations privées, la tendance était à la fuite chez l'Auxerroise, incapable de s'y retrouver tant son propre cas se résumait à deux mots : le foutoir. Et ce n'était pas l'existence trépidante qu'elle menait qui lui permettrait de faire le point. Il le fallait pourtant, avec Mette, avec Håkon, avec Miguaël... avec Ellesya. Le comte du Languedoc, c'était autre chose, il était en partie responsable de la situation et le Louveteau, elle y travaillait déjà. Ce tirage qui avait permis au sort de les réunir n'était-il donc pas un signe que c'était le moment de s'atteler à la question Sya? Sous ses dehors rationnels et posés, la Danoise croyait aux manifestations inexplicables, restes de son enfance scandinave. Alors, elle fut aussi franche que sa nature réservée le lui permît :
— Le plaisir est tout autant partagé, d'autant plus que je ne fais cette course que parce que je m'y suis engagée. L'on a toujours ramé pour moi et je ne monte plus aussi souvent que souhaité depuis quelques mois.

Parce qu'elle s'y était engagée. Son regard glissa rapidement sur le maître des lieux. Ce n'était peut-être pas pertinent d'évoquer cette parole qu'elle allait tenir alors que le nœud du problème était qu'avec sa filleule, elle était bien loin d'être exemplaire. Elle revint à la jeune duchesse et ajouta :
— Je remplis mes promesses, parfois. Et j'ai bien conscience qu'avec toi, ce n'est pas le cas.
Le tutoiement était venu avec naturel, bien plus quand elle avait dû y sacrifier face à un Miguaël mécontent qu'elle l'eût vouvoyé. La leçon avait été retenue. Au moins là-dessus. Pour le reste...
— Je ne chercherai pas à me dédouaner, pas maintenant en tous les cas. Sache simplement que je suis contente de te voir même si c'est le hasard qui préside à nos retrouvailles.

Pas maintenant, c'était un coup à ce qu'elles perdent avant même d'avoir mis un pied dans la barque qui leur serait assignée et elles avaient besoin de toute leur concentration – pour la duchesse d'Auxerre, c'était en tous les cas certain. Et elles avaient besoin du troisième luron appelé à compléter leur équipe. Regardant autour d'elles, elle demanda :
— Remarques-tu une personne isolée maintenant que beaucoup de trios se sont formés?
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[Indispo pas prévue, rattrapage en cours.]

Swan

[Equipe Swan, Kahhlan et Hersent]

Retrouvailles visible des deux femmes qui lui servaient d'acolytes pour la journée. Les présentations maintenant faites, un sujet délicat fit son apparition. La répartition des tâches. Qui ramait et guidait ! Pour sa part, elle savait ramer. Un irlandais digne de ce nom savait ça.

Oui excellente idée Swan, allons voir où se trouve notre barque. Quant à vous dire si je sais ramer, disons qu'avec une amie, qui m'a voulu grand bien en m'inscrivant à cette course, j'ai ramé sur une barque de guerre, mais ne riez pas hein !, à roulettes.

Je m'explique pendant la guerre contre l'Artois, mon amie Coxynel a construit une barque de guerre à roulettes pendant les longs moments d'attente entre deux batailles.

Ben oui, on s'ennuyait comme des rats morts alors on tentait de s'amuser d'où l'idée de la barque de guerre à roulettes qui nous fut bien utile sur la plaine de Péronne ! Bref, je m'égare et je bavarde... comme d'hab'. Donc... euh... oui... on peut dire que je sais ramer.

Tiens l'Artois, que de souvenir ... Enfin pas tous bon, mais quand même. Hersent avait bien de ne pas rire ? Bin la rouquine n'avait pas dû l'entendre parce qu'elle s'esclaffa sans retenue quand elle entendit le mot « roulette »

J'me défends pour ramer ! Vivre au bord d'la mer ça aide c'sûr !

Tout en parlant, elles étaient arrivées vers l'embarcadère où se trouvaient toutes les barques. Pour l'instant, l'eau était calme, mais ce ne serait certainement pas le cas tout le temps.

Si j'ai bien compris comment se faisait le commandement d'une embarcation, le guide se met à l'arrière, c'est le chef de bord j'crois bien même. Et puis les deux autres suivent les consignes, est-ce cela ?

Alors qui qui est proclamée cheftaine ??? Je vous dis tout net que moi je ne veux pas... suis chef tout le temps à la caserne ou à l'Etat Major champenois, alors aujourd'hui... vacances !!!

Et pour une fois, j'exécuterai les ordres. Mais, future cheftaine...est-ce qu'on aura le droit de râler et de ronchonner pour rire ? Parce que exécuter un ordre sans râler ce n'est pas marrant ! Par contre, je vous propose une chose les filles : puisque nous serons l'avant-dernière équipe à partir, observons-bien la manière dont nos concurrents aborderont le premier méandre après le pont.

La rouquine qui était du genre à être plutôt très expressive, resta sans bouger, à presque retenir sa respiration quand elle entendit qu'Hersent était chef d'une caserne voir plus, du duché de Champagne. Elle réalisa alors que la jeune femme qu'elle avait devant elle, n'avait pas percuté sur son nom et elle espérait bien que ça ne lui reviendrait pas en mémoire. Lors de son passage en Champagne avec son oncle, elle avait été listé et c'était même fait poutrer par une de leurs armées. Cependant, cela remontait à plusieurs mois alors elle n'allait pas se prendre la tête pour si peu, elle était là pour s'amuser.

Elle n'avait pas honte de ce qu'elle était, seulement ce n'était ni le lieu, ni le moment d'avoir ce genre de discussion !

Heu ... Bah disons qu'mon expérience en tant que guide est assez limitée. Mais bon, si vous n'avez pâ peur d'finir dans l'eau ...

Elle ne finit pas sa phrase et regarda Kahhlan. Si elle voulait diriger, cela ne lui posait aucun problème. Jusqu'à maintenant, elle avait toujours suivi les directives de son père et de son oncle, enfin sauf quand elle décidait de faire le contraire, mais ça c'était une autre histoire.

Dites les filles ??? Rassurez-moi... vous savez nager, n'est-ce pas ?

Petit sourire qui en disait long sur le visage de la rouquine.

Ouep j'sais nager !
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Boulie

Vous avez sens doute raison... Et... Je suis navrée, de paraitre sens doute aussi froide... Mais... Je suis totalement paniquée à l'idée de devoir monter sur le dos du canasson.

Bon au moins elle n’était pas seule à être paniquée.

Pour vous dire... hier au soir, j'ai demandé aux écuyers de me montrer les bêtes... Et à chaque uns d'eux j'ai offert une poignée de légumes frais... J'espère sincèrement qu'ils seront plaisants après cela.

Boulie n’en était pas convaincue. Elle hocha la tête en guise de réponse. Il fallait surement plus pour amadouer un animal. Mais l’idée n’était pas bête. Dommage qu’elle n’ait prit de légumes de son champ sur elle. Enfin, elle n’aurait surement pas été capable de leur donner à manger par peur de se faire mordre.

Avez vous une voie qui porte, pour crier son nom ? Mais je ne sais pourquoi... mais un sixième sens me fait à penser... que, peut être, il ne c'est point réveillé.
Peut être devrions nous criez à l’extérieur de cette tente.

Boulie s’apprêtait à répondre, mais elle n’en eût pas le temps. ReineMab l’entrainait déjà parmi la foule. Qu’il ne s’était pas réveillé, Boulie en était persuadée. Elle l’aida dans sa requête, attrapant les passants et leur demandant :

Connaissez-vous sieur Guillaumain par hasard ?

Mais beaucoup s’occuper plus de faire la connaissance de leurs partenaires que de s’inquiéter des autres équipes. Comme moi la compétition avait commencé. Chacun pour soi. On ne prenait même pas la peine de les écouter, personne pour venir les aider. Personne. Et hélant de plus en plus fort :

GUILLAUMAIN ! GUILLAUMAIN !
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Boudicca

Les groupes commençaient à se former bientot sonnerait l'heure du début de la course. La 3e équipière arriva.

Bonjour, Cebyss, Boudicca d'Arkan. Enchantée de faire votre connaissance. Vous avez déjà participé à ce genre d'épreuves, l'une ou l'autre? Pour ma part, c'est la première fois mais j'ai déjà fait un peu de barque sur la Loire. ça nous servira, je crois ... et je ne suis pas mauvaise cavalière ...

La Blonde ne cherchait à vanter ses mérites loin de là mais cela serait peut etre nécessaire de voir les compétences de chacune pour aller le plus loin possible dans cette course qui s'annonçait épique!
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Ptitmec13

[Une blondine, une Nabeille.. manque plus que la brunette]

L'effet escompté se réalisa. Un jour elle savait très bien qu'elle n'arriverait plus à la surprendre.. Mel s'y ferait comme tout. Et quant à l'odeur, le doux parfum de camomille en extérieur passait totalement inaperçu, c'était sa force, il fallait presque coller son nez sur sa peau pour en sentir réellement les effluves.
Elle lui sourit amusée puis chercha des yeux la petite Louise pendant que Melusiane lui demandait si elle l'avait vue.

Non je ne l'ai point vue ni même aperçue depuis que nous sommes arrivées.

Puis l'évocation d'une tactique de jet de projectiles sur les adversaires pendant la course en barque Ptit étouffa un éclat de rire.
Je n'ai rien vu qui en interdit l'usage dans le règlement. Peut être devrais-tu te renseigner auprès du Comte.

Sourire narquois qui se pointe sur ses lèvres.

Récapitulons. La barque, entre Toulouse et Tarbes on connait, on maitrise.
Les chevaux, on passe notre vie dessus.
En gros c'est du gâteau cette course non?

Petite réflexion...

Quoiqu'à y réfléchir je n'ai aucun souvenir de Louise à cheval.
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Miss.

- Très bien, Sem !

Margot hocha la tête à la question du brun.

- Je suis sa cousine oui, ma mère était sa tante mais nous avons découvert cela il y a peu du fait que je ne vis pas en Languedoc ..

En résumé, car elle aurait pu lui raconter tout plein d'autres choses sur elle mais ce n'était ni le lieu ni le moment, il fallait avant tout penser à la course avant .. Et son coéquipier la devança.

- Ah en voilà une bonne nouvelle ! Vous allez donc pouvoir nous guider un peu sur l'eau ! Je ferai de mon mieux pour ramer mais contrairement à vous moi c'est à dos de cheval que je suis le plus à l'aide.

J'ai fait partie de la cavalerie du Coeur Na... Enfin … je suis cavalière dans une compagnie franche. De justesse elle se rattrapa pour éviter d'en dire trop pour ne pas se faire remarquer, son cousin n'apprécierait sûrement pas qu'elle dévoile certaines de ses activités parmi ces invités.

Main sur les hanches et moue sceptique sur le minois elle regarda autour d'elle.

- Une comtesse cette Vanyel ? Eh bien elle sait se faire désirer on dirait ..
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Isora

Citation:

Bonjour, je suis Cebyss, le troisième maillon de le chaine… Je suis ravie de vous avoir enfin trouvé.

Enchantée Cebyss, je suis Isora, et bien notre trio est donc complet !
Elle n'irait pas jusqu'à dire trois drôles de Dames mais l'idée était là.
Notre Tonnerroise comptait sur ses complices car elle n'était vraiment douée ni pour la barque ni pour le cheval.
Allez !"La chance va certainement sourire aux audacieuces" !

Hersent

[Equipe des ondines en formation prête pour la conquête du Lot!]

Pour l'occasion, elle avait revêtu sa tenue d'amazone , cuissardes bien ajustées pour y dissimuler sa dague... au cas où un monstre venu du tréfonds du Lot sorte la tête de l'eau, hein^^, corset léger et fine chemise de lin blanche échancrée pour être à l'aise.

Elle était parée à toute éventualité, et ses longues bottes permettraient d'aller dans l'eau sans trop se mouiller s'il fallait pousser la barque.

Donc grands moulinets, gracieux, tresse noire s'agitant, pour montrer à Swan qu'elle était là.

Et hop, un autre cri, une voix connue à son grand soulagement, se fait entendre derrière elle, et les voilà toutes les deux à jouer des coudes presqu'ensemble pour arriver devant le tonneau sur lequel était juchée le dernier membre du trio.

Bonjour, bonjour !! Dites donc Kahhlan, vous devez avoir des choses à raconter depuis que nous nous sommes croisées en taverne. Avez-vous des nouvelles du beau Smurf ???.
Enchantée de même Swan de faire votre connaissance.Et appelez-moi Hersent, hein, comme ça c'est moins guindé.

Elle regarde discrètement l'allure de la jeune femme du tonneau et se dit que son visage ne lui était pas inconnu... sans doute l'avait-elle croisée lors de ses gardes au Guet Royal dans une ruelle parisienne. Elle décida de taire l'envie brûlante de lui poser la question et se concentra sur la course à préparer : première phase... la course en barque.

P't'être qu'on pourrait aller vers les barques et s'y installer ? Est-ce que vous savez ramer ?

Si elle savait ramer ??? Euh oui... elle avait de l'entraînement dans une barque de guerre... à roulettes qui les avaient menées, elle et Coxynel sur la plaine de Peronne.

Hochement de tête à la proposition, elle qui donnait toujours des ordres, tiens ça la reposait de ne pas prendre l'initiative !

Oui excellente idée Swan, allons voir où se trouve notre barque. Quant à vous dire si je sais ramer, disons qu'avec une amie, qui m'a voulu grand bien en m'inscrivant à cette course, j'ai ramé sur une barque de guerre, mais ne riez pas hein !, à roulettes.

Je m'explique^^ pendant la guerre contre l'Artois, mon amie Coxynel a construit une barque de guerre à roulettes pendant les longs moments d'attente entre deux batailles.

Ben oui, on s'ennuyait comme des rats morts alors on tentait de s'amuser d'où l'idée de la barque de guerre à roulettes qui nous fut bien utile sur la plaine de Péronne ! Bref, je m'égare et je bavarde... comme d'hab'. Donc... euh... oui... on peut dire que je sais ramer.

Elles arrivent au bord du Lot où sont disposées les barques, Hersent ne peut s'empêcher de remarquer que le courant est vif, que les méandres point larges et qu'il doit bien y avoir quelques cascades bien traîtres planquées au détour d'un amas de rochers !

Si j'ai bien compris comment se faisait le commandement d'une embarcation, le guide se met à l'arrière, c'est le chef de bord j'crois bien même^^. Et puis les deux autres suivent les consignes, est-ce cela ?
Alors qui qui est proclamée cheftaine ??? Je vous dis tout net que moi je ne veux pas... suis chef tout le temps à la caserne ou à l'Etat Major champenois, alors aujourd'hui... vacances !!!

Et de se mettre à rire aux éclats car vraiment, elle avait l'impression d'être en vacances.

Et pour une fois, j'exécuterai les ordres. Mais, future cheftaine...est-ce qu'on aura le droit de râler et de ronchonner pour rire ? Parce que exécuter un ordre sans râler ce n'est pas marrant ! Par contre, je vous propose une chose les filles : puisque nous serons l'avant-dernière équipe à partir, observons-bien la manière dont nos concurrents aborderont le premier méandre après le pont.

Elle était impatiente de s'embarquer pour cette aventure complètement loufoque, venant de perdre aux joutes dès le premier tour contre sa comparse de Bourmont, elle avait besoin de se changer les idées et de boire la tasse eu lieu de bouffer du sable.

Qu'est-ce qui était le mieux d'ailleurs : boire sans le vouloir l'eau du Lot où des tas de trucs bizarres sont en suspension, ou d'avoir des grains de sable poussiéreux à craquer sous les dents ?? L'avenir proche le lui dirait... et puis elle savait nager... au moins ça de gagner ! Ce qui lui fit tout de suite penser à demander à ses coéquipières d'un jour :

Dites les filles ??? Rassurez-moi... vous savez nager, n'est-ce pas ?
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Reinemab

Rainette avait bien comprit, que la partie à cheval ne serrait guère un atout pour son équipe, mais alors que du regard elle cherchait se fameux messire Guillaumain... ça et là les groupes autour d'elles se formaient et inquiétudes de chaqu'un se faisait sentir.
Alors que roturiers s'angoissaient pour la partie à cheval, nobliaux eux semblaient alarmer à l'idée de monter dans une embarcation flottante.

- D’autres sont peut-être dans le même cas que nous. Et si nous arrivons à prendre un peu d’avance en barque, tout n’est peut-être pas perdu.

Vous avez sens doute raison... Et... Je suis navrée, de paraitre sens doute aussi froide... Mais... Je suis totalement paniquée à l'idée de devoir monter sur le dos du canasson.

Se penche à l'épaule de Boulie, boulette... et murmure

Pour vous dire... hier au soir, j'ai demandé aux écuyers de me montrer les bêtes... Et à chaque uns d'eux j'ai offert une poignée de légumes frais... J'espère sincèrement qu'ils seront plaisants après cela.

Sourit dents serrées tout en se redressant. Rappelant à sa partenaire, qu'il leur manquait encore un partenaire, celle ci répliqua

- Je suppose donc que vous ne le connaissiez pas plus que moi. Nous pouvons demander à d’autres s’ils le connaissent, ou faire une pancarte ? J’espère qu’il n’a pas oublié cependant, nous serons bien mal ! Par contre, un homme dans notre équipe ne peut pas nous faire de mal.

HUmm, une pancarte... Regardant autour d'elle, cela serrait fort difficile, elle n'avait point prévue plume et encre et parchemin en se jour physique, elle pensait que Boulie ne devait en transporter non plus... Demander autour d'elles ? Arf, c'était déjà cacophonie environnante. Regardant Boulie

Avez vous une voie qui porte, pour crier son nom ? Mais je ne sais pourquoi... mais un sixième sens me fait à penser... que, peut être, il ne c'est point réveillé.
Peut être devrions nous criez à l’extérieur de cette tente.

Attrapant sa partenaire par la main, ne voulant la perdre à travers la foule, bousculant à cou d'épaule certaine personnes... Lentement la mena vers l’extérieur de la tente, tout en ameutant la masse bruyante de la recherche du dernier partenaire.

Pardon, pardon, laissez passer... Sieur Guillaumain ... Sieur Guillaumain ... quelqu'un à vu Sieur Guillaumain ?

Rhaa, si déclarer forfait devait arriver, Aengus son fiston serrait grandement déçu... Mais cela aurait arrangé la petite grenouille... Qui petit à petit ressentait dans son bas ventre, l’angoisse de la partie hippique de la course. Pourvu que Messire Guillaumain, soit à l'aise sur le dos d'un cheval... et puisse avant le départ les conseiller pour cette partie qui les handicaperaient, elle et Boulie.
Reinemab, n'avait pas l'ambition de gagner... l'important était de participer. Mais faudrait bien tout de même donner tout son maximum de ses efforts, afin de malgrè défaite, ne point regretter avoir donner le maximum de soit même et ainsi espérer tout de même rendre fière son fiston qui la regarderait avec son père sur la rive.
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Miss.

C'est en scrutant avec attention la foule que la brune aperçut un bandeau blanc s'agiter au dessus des gens. Il semblait d'ailleurs se rapprocher d'elle, curieuse, elle ne le quitta pas du regard jusqu'à ce que la propriétaire lui fasse du rentre dedans ! Quelle approche, cela promettait !

C'est in extrémis qu'elle se rattrapa au tronc d'arbre près d'elle et se mit à rire.

- Ca va merci .. Mais il faudra être moins maladroit pour les épreuves !

Sourire taquin sur le minois elle se présenta ensuite.

- Je suis Margot d'Euphor et viens de Bourgogne, ravie de vous rencontrer .. Semrehymh, c'est ça ?

Sans perdre des yeux son coéquipier Miss resta attentive a une éventuelle réponse d'une certaine Vanyel pour pouvoir se préparer avec eux.
Prête elle l'était déjà de par son accoutrement, cheveux tressés, chemise blanche légère et braies en coton sombre où était accroché une paire de gants.
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Semrehymh

.. Semrehymh, c'est ça ?

C'est cela même, mais je vous en prie appelez moi Sem, cela m'ira très bien.

Et excusez moi encore de cette arrivée.

Puis il reprit : Euphor, comme Acta... pardon le vicomte Actarius d'Euphor ?

Ayant peur de dire des bêtises il n'en rajouta pas plus attendant la réponse qui viendrait toute seule.

Bien je ne sais pas si cela va vous rassurer, mais je connais un peu le terrain, je suis de Mende, le village d'a coté, et le Lot, et bien ma foi , j'y viens y pecher de temps en temps.Je connais quelques coins ou il y a des rapides, là où il faudra se méfier.

Quant'à la barque et les rames, je les manie plutôt sur l'étang de la muse dans les bois de Mende,en général, mais cela ne mets pas tout à fait inconnu quand même.

Ensuite pour le cheval, je monte, mais ne suis pas un cavalier émérite, j'espère que vous l'êtes un peu plus que moi.

Mais bon je parle, je parle, il va nous falloir trouver la comtesse Vanyel maintenant.

Melusiane

Didiou elle ne l'avait pas entendu arrivée, mais comment faisait elle pour etre si discrete à chaques fois, pourtant avec ce petit vent leger rien qu'à l'odeur elel aurait du se faire remarquer et bien meme pas! Tsss encore des choses à apprendre en perspective non pas que çà derangeait la nabeille qu'elle est ah çà non mais bien entendu Vorhy allait etre harceler de questions à cause de cela ...Y n'empeche que toutes les deux avaient eu la meme idée concernant la barque...

Dis moi Ptit sais tu ou se cache notre Louise? Sais tu si elle sait ramer ? Je ne te le demande pas car je sais de quoi tu es capable avec une barque et puis on a l'habitude de pecher à Tarbes et à Toulouse. Bon certes le Lot c'est en Languedoc mais bon , il ne va pas empecher les furies et guerrieres que nous sommes à gagner cette course hein?

Elle ricanait s'imaginant jeter des pots de miels vides sur les autres concurrents pour les faire tomber de leur embarcation puis elle partagea son idée à Celenya...Dit tu crois qu'on peut les ejecter de leur barque e leur envoyant des projectiles?
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Boulie

La Boulette se maudissait une fois de plus pour ses maladresses lorsqu’elle se rendit compte que, non seulement elle avait failli la faire tomber, mais surtout que son godet s’était renversé sur sa coéquipière. Cette dernière devait surement déjà la détester d’ailleurs. Il ne lui restait plus qu’à faire ses preuves et montrer qu’elle n’était pas que maladresse.

- Hé, bien j'espère que vous êtes aussi douée en barque que à cheval... Par se que bien que toutes deux nous connaissions bien la rame... Je vous avoue que pour ma part, je suis plus apte derrière un canasson dans ma roulotte que dessus son échine.

Ah c’est vrai qu’il y avait une partie à cheval dans cette course… Essayant de se faire plus petite qu’elle ne l’était déjà, elle rétorqua :

- C’est-à-dire que … Je n’ai du monter qu’une fois à cheval, et encore bien agripper derrière le meneur. Après, en se débrouillant un peu, ce ne doit pas être si difficile que ça.

Rire jaune. La jeune femme n’était pas, mais pas du tout, convaincue de ses propos. Elle participait pour le plaisir du jeu, et seulement pour le plaisir du jeu. Car quand elle avait su qu’il fallait monter à cheval, elle avait su sa défaite d’ores et déjà, mais en plus de cela, elle s’était imaginée dernière.

- D’autres sont peut-être dans le même cas que nous. Et si nous arrivons à prendre un peu d’avance en barque, tout n’est peut-être pas perdu.

ReineMab avait beau essayé de détendre l’atmosphère ; enfin c’est comme cela que Boulie voyait les choses, elle s’en voulait encore énormément.

- Manque plus qu’à trouver notre autre partenaire Messire Guillaumain... Et espérer qu'il soit plus dégourdit que nous deux

Et dans sa culpabilité, elle en oubliait l’autre coéquipier. Heureusement que sa partenaire cita son nom, d’ailleurs. Elle aurait surement baissé une fois de plus dans son estime si elle avait dit qu’elle n’avait pas retenu son nom.

- Je suppose donc que vous ne le connaissiez pas plus que moi. Nous pouvons demander à d’autres s’ils le connaissent, ou faire une pancarte ? J’espère qu’il n’a pas oublié cependant, nous serons bien mal ! Par contre, un homme dans notre équipe ne peut pas nous faire de mal.

Oui espérons qu’il n’ait pas oublié. Etre deux au lieu de trois serait un vrai handicap.
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Cebyss

A peine arrivée, voilà que les choses sérieuses commençaient… la course…

Une brune… pas dégourdie pour deux sous… associée à… deux autres filles ! La première pensée de Cebyss fut effrayante, qu’une envie… rebrousser chemin ! Mais non, elle s’était inscrite, elle resterait.

Première mission : découvrir ses deux comparses dans la foule… et une vision d’horreur… des barques ! Ça chavire ces trucs la bon sang ! Actarius devait avoir perdu la tête !

Alors qu’elle s’éloignait de la rivière à la recherche d’Isora et de Boudicca, elle entendit deux jeunes femmes se présenter. Une brune… Une blonde…

Première mission accomplit ! Elle s’approcha en souriant.

Bonjour, je suis Cebyss, le troisième maillon de le chaine… Je suis ravie de vous avoir enfin trouvé.
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Lisbelle

On s’époumone, et on attend. Et si personne ne vient, on s'époumone de nouveau. Voilà le plan de la blondinette pour trouver ses coéquipiers. Inutile de partir à leur recherche, elle ne savait même pas à quoi ils ressemblaient. Un homme et une femme, de ça elle en était certaine, mais le reste... Brun? Blonde? Vieux? Jeune? Aaaaaaaucune idée!
Alors elle tournait la tête de tous côtés, voyant ici et là les groupes se former. Bien, plus les gens se retrouvaient, moins il en restait et plus il lui serait facile de trouver les siens.

Oh tient, n'était-ce pas Kahhlan là bas? La p'tite blonde adressa un petit signe de main à son amie, et tourna le visage en voyant dans son champs de vision une femme s'approcher d'elle. Serait-elle la dénommée Adeline?
Oui! Lisbelle lui adressa un grand sourire, ravie de n'avoir pas à partir à la recherche de ses compagnons!

Bonjour dame! Je suis Lisbelle, nous faisons effectivement partie de la même équipe pour la course.

Le sourire ne quitta pas les lèvres de la blonde, qui hésitait à demander si elle pourrait venir la repêcher au cas où elle tomberait à l'eau. Nan, peut-être pas parler de ce léger handicap qui pourrait les faire perdre.

Connaissez vous le sieur Castelreng? J'ai peur que ma voix ne soit point parvenue jusqu'à lui...

Mais comme pour contredire la petite blonde, un homme, qui s'était approché, se présenta sous le nom du troisième et dernier partenaire.
Lisbelle sursauta, et se tournant vers lui, lui adressa un petit sourire d'excuse.

Pardonnez moi, je ne vous avais point vu arriver. Je suis Lisbelle, et voici dame Adeline, fit-elle en présentant la femme d'un mouvement de poignet en sa direction. Êtes-vous bons nageurs?

Oups, la question lui avait échappé. Lis se mordit la lèvre inférieure, et se pressa de continuer sur sa lancée, espérant qu'ils prennent cela pour une plaisanterie.

Et si nous nous approchions des barques? Prenons la meilleure, celle qui saura nous amener à la victoire! Ah et si je puis me permettre, savez vous bien nager?
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Semrehymh

Sem arpentait toujours la foule, sourires et poignées de main par ci, bisouilles ou légères révérences par là.

Toujours pas de comtesse en vue. Il commençait à se demander d'ailleurs s'il allait la reconnaitre. Aux vues du programme annoncé, elle serait certainement moins élégante que dans ses souvenirs.Grande robe et flonflon n'étant pas faits pour ce genre d'aventure. A peine eut'il pensée cela qu'il croisa une petite brune, bien élégante, avec une natte et bottée. Arf, cela ne va pas être évident pour elle.

Continuant sa progression dans la foule, il entendit :

- Vanyel et Semrehymh, vous êtes attendus par Margot à gauche de la foule !

Hey mais c'est moi. Il se dressa sur la pointe des pieds afin de voir un peu mieux, malgré sa bonne taille, au dessus de la foule. Mis sa main au dessus de ses yeux bruns afin de cacher un peu la lumière brillante du soleil qui cognait bien fort.
Il aperçut une jeune femme brune un peu à l'écart de la foule. Sans doute était-ce là son autre équipière. Il enleva son bandeau de sa tête, libérant ses cheveux châtains mi-longs, et leva le bras brandissant le bandeau.

Ouh ouh, là , Sem.... euh Semrehymh [ sèm-ré-him ], bougez pas j'arrive . Pardon, pardon...

Agitant toujours son bandeau en l'air, il fendit le reste de la foule qui le séparait de la jeune femme.

Arrivant à la hauteur de celle-ci, il trébucha sur une racine, et se rattrapa aux épaules de la damoiselle, manquant de les faire tomber tous les deux.

Oh pardon excusez moi, cela va ?

Vous parlez d'une entrée en matière, puis il sourit.

ellesya

Et voilà ! Après l'annonce des équipes, elle se crut projetée en pleine foire dominicale.
A cette pensée, un sourire fleurit sur ses traits mais elle se garda bien de se conduire comme les poissonnières improvisées. Elle connaissait déjà celle avec qui elle ferait équipe. Quant au troisième larron, il suffirait de remarquer si il restait un esseulé.
Alors qu'Ingeburge venait à sa rencontre - elle avait décidé de ne pas bouger, courant suffisamment et vainement après les jupes de sa marraine -, Sya adressa un sourire encourageant à Boudicca.
Puis Auxerre fut près d'elle. Ceux qui avaient osé surnommé Ellesya « Glace » ne devait pas connaître la marraine de celle-ci. Et puis, la Glace avait bien fondu et donnait aujourd'hui une jeune femme enthousiaste et amusée par le défi à venir.
Elle avait pratiquement grandi les fesses sur un cheval et la barque ne lui faisait pas peur même si son expérience en la matière était bien plus réduite. Bien qu'elle ne doutait pas des qualité de cavalière d'Inge, elle n'avait par contre aucune idée de sa capacité à dominer les eaux. Quant au dénommé Seth, tout relevait encore du mystère.

Son sourire s'adressa à sa coéquipière, bien décidée à passer une bonne journée quoiqu'il arrive. Vœu illusoire puisque si il était une personne capable de la toucher et de la blesser, c'était celle qui se tenait près d'elle. Le souvenir de la jalousie d'Hakon a son égard revint à sa mémoire. Si il voyait maintenant comme l'agréable lien s'était emberlificoté de nœuds que la jeune femme ne parvenait pas à défaire...
Elle avait de l'estime et de fierté envers ses ascendants. Toutefois les personnes pour lesquelles elle éprouvait un amour filial et sincère - et sûrement encombrant pour ces derniers - , c'était Kreuz, Ingeburge et Aaron dans une moindre mesure. Le drame étant que le premier était mort et que la seconde avait écopé d'une bonne part des sentiments précédemment accordés au premier.
Malgré ses efforts, elle ne parvenait pas à changer la donne.

Le regard clair croisa celui de Montjoie et ne perdit néanmoins pas sa gaie lumière.

Et bien, je ne sais pour vous mais cela me fait plaisir.
Je peux entendre que ce sentiment ne soit pas partagé. Une certitude vaut mieux que des doutes.

Tenir ta langue, Sya, ce n'était pas possible ? C'était à la fois un défi de franchise et une manière de dire ce qui la tourmentait depuis des mois. Depuis un certain temps, elle avait le sentiment qu'Auxerre soufflait le chaud et le froid en alternance envers elle. Et de plus en plus souvent froid d'ailleurs.
Le moment était mal choisi pour tendre la perche. Cela dit, quel moment pourrait convenir ?
Au pire, elles pourraient se défouler contre la masse d'eau et jeter leurs dernières forces dans la chevauchée si besoin était. Mais la jeune femme n'était pas prête à abandonner, à baisser les bras devant les incompréhensions qui semblaient les diviser ces derniers temps. Elle ne renoncerait pas tant qu'il ne lui était pas signifié de dégager le plancher.

Sur un ton ferme, presque bravache, elle reprit.

Dans tous les cas, l'équipe est prometteuse. Nous pourrons en juger plus fiablement lorsque ce « Seth » nous aura rejoint.

A mon arrivée, quand je vous ai écrit ce petit pli pour vous saluer et vous dire que j'espérais que l'arbitrage vous laisserait l'occasion de profiter des festivités, j'étais loin d'imaginer que nous en viendrions à oeuvrer de concert pour cette course.

J'espère ne pas faiblir lorsqu'il faudra mener l'embarcation sur les flots. Je n'ai guère de pratique même si je m'y suis essayé enfant sur le lac d'Annecy.
Et vous-même, vous êtes-vous déjà prêtée à cet exercice?

Nul besoin de préciser qu'elle était surprise de voir la Duchesse d'Auxerre participer à ce genre de compétition. Elle trouvait cela encourageant malgré l'air peu inspiré qu'elle croyait déceler chez son vis-à-vis. Ne restait plus qu'à s'accrocher à cette idée.
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Perrinne

Boujou, Marieline, il y a beaucoup de monde ici, on doit presque crier.
Je suis bien Perrinne.
Et en effet, il semblerait qu'on nous ai appariées. Avez vous trouvé déjà Wendoline ?

C'était presque la cohue alentour, la majorité des participants semblant avoir rallié le point de départ. Chacun tentant de retrouver son équipe, de faire connaissance. Diverses embarcations attendaient les participant, il était probable que bientot toutes et tous auraient à monter dedans.

Connaissez vous ce genre de courses ? y avez vous déjà participé ? Pour ma part, c'est une premiere, meme si il m'est arrivé de devoir ramener à la rame mes freres qui avaient coulé.
Je viens de Normandie, l'eau y est plutot fraiche et vous ?

Voilà bien plus de mots à l'égard d'une étrangère qu'elle n'en prononcait habituellement, mais c'était bien pour cela qu'elle était là non ? Et apprendre à connaitre l'autre, c'était aussi le message diffusé par le padre durant la messe.

Participez vous aux joutes également ? Ou avez vous un bel homme qui combat avec vos couleurs ?

A ce moment, son regard fut attiré par une femme entourée de beaux gars affriolants par ce qu'ils dégageaient. Ahhh les fameux Lombard. Ce ne pouvait etre qu'eux. S'il est vrai qu'à St Paul et St Antoine, ils n'avaient pas droit de cité, ici, il en allait surement tout autrement. Et donc, au centre, ce ne pouvait etre que... "monmon".
Ah ! la course s’annonçait amusant. D'autant qu'ici, le protocole et toutes les règles sociales ne seraient pas de mise. En outre, il ne lui semblait pas que le Comte ait mis de règle particulière sur les coups de rames finissant en éclaboussures. Un sourire malicieux apparu sur ses levres. Oh finalement, il y avait bien plus d'un seul enjeu dans cette course !

Elle avait également reconnu Adeline plus loin. Ainsi que l'une ou l'autre tete connue de loin ou de plus près. Oui, malgré la brise rendant l'air un peu plus frais que de coutume sous ces latitudes, la journée allait malgré tout etre très intéressante !

Reinemab

Rien...personne ne se manifestait, alors qu'elle cherchait de son regard, d'éventuelles signes de ses partenaires du jour.
Un instant, elle cru devoir faire la course en solitaire... ça l'aurait arrangé de point la faire, pour cause de désistement de ses coéquipiers... mais ce parcours, elle ne le faisait pas pour elle...mais pour son fils. Où,elle espérait ainsi, lui faire découvrir autre chose de ses récits... de guerres et voyages commerciaux... et qu'il aperçoit aussi enfin, tous les visages des gents formidables dont lui parlent temps ses parents.
Alors qu'elle pensait devoir déclarer forfait, reprenant une gorgée d'eau de son godet, une jeune fille la bouscula... manquant de lui faire boire la tasse dans son canon et la faire tomber la tête la première... Heureusement pour la donzelle, elle avait de bons réflexes et l'eu rattraper à temps par le bras avant que reinette ne chut.
Les yeux quelques peut agacés... D'une part pars-qu’elle était désormais persuadée de ne point participer et d'autre part par se que maintenant elle était trempée. La grenouille dans un demi tour se retourna face à l'auteur de son état humide, qui se portait en excuses.

- Désolé…

Alors, que la grenouille elle, passait sa manche sur son visage pour libérer la flotte fraiche y dégoulinant... Tout en asséchant ses braies, reinette sens même regarder dans les yeux la coupable déclara les dents serrées, pour tenter de rester agréable... Car, oui elle ne savait encore à qui elle avait à faire.

Ce n'est point grave... par cette chaleur, un petit rafraichissement n'est pas superflu.

Relevant la tête enfin, pour se concentrer sur la responsable pardonnée... Apercevant là une simple roturière comme elle, se portant encore en pardon

- Vraiment navrée … Je suis Boulie, je cherche mes coéquipiers …

Reinette, se tapa le front... Dépitée, elle avait trouvée une des partenaires cités... Une dégourdit encore... Tout en soupirant :

Bien... il me semble que vous venez d'en bousculer une... de coéquipière !

Comme si elle avait besoin de se rattraper de sa bévue, la paysanne ... Enfin, du moins à se qu'elle en paraissait, par sa simple tenue... Rétorqua

- Savez, les barques, les rames, l’eau et tout, ça me connait !

Elle arborait, un charmant sourire, comme si l'on pouvait séduire ainsi une grenouille... Non, mais dites, c'est encore les batraciens qui se transforment en prince et princesse, quand enfin ils trouvent personnes tombées sous leur charme, pour leur offrir un baisser. Ah ! V'la un début de fine équipe que ses deux là allait faire. Ricanant doucement, détendant l’atmosphère de sa partenaire, ou pas ! Juste pour être un poil sarcastique

Hé, bien j'espère que vous êtes aussi douée en barque que à cheval... Par se que bien que toutes deux nous connaissions bien la rame... Je vous avoue que pour ma part, je suis plus apte derrière un canasson dans ma roulotte que dessus son échine.

Reinemab, tira la langue, avant de sourire tout en écoutant la réponse de Boulie et enchaina

Manque plus qu'a trouver notre autre partenaire Messire Guillaumain... Et espérer qu'il soit plus dégourdit que nous deux

Du moins fallait le souhaiter pour aspirer à la victoire, car avec une rêveuse et une maladroite c'était franchement pas gagné d'avance.
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Ingeburge

Tout à fait vexée, la marquise de La Roche contemplait la voûte céruléenne de ses yeux morts. La raison de cet état d'esprit outré? Il faisait beau. Certes, il y avait bien quelques nuées pour parer l'azur du ciel mais ces filaments de nuage n'avaient rien, par leur blancheur et leur peu de consistance, de menaçant. Ainsi donc, il faudrait se coltiner cette course dont elle était l'inspiratrice... ce jour-là, elle aurait mieux fait de se taire. Comme elle aurait également dû éviter de penser à s'inscrire et de mettre cette pensée à exécution. Les inscriptions closes, elle n'avait eu d'autre choix que d'espérer qu'un accident surviendrait et la mettrait en incapacité de participer car le comte du Languedoc se serait montré aussi incorruptible envers ceux qui avaient tenté de biaiser le tirage au sort des équipes qu'envers elle qui en renonçant aurait mis à mal ce joli nombre rond de trente participants. Ainsi donc sur l'éperon, elle s'était promenée au bord de la falaise, là où c'était escarpé et casse-binette mais ç'avait été sans compter sur les Lombards qui avaient fait écran entre elle et le précipice et qui avaient tendu les bras quand elle avait été sur le point de se vautrer. C'était sans compter également sur les joutes – c'est vrai qu'elle devait arbitrer, il fallait donc éviter de se casser la patte. Le mauvais temps était donc son seul espoir, l'Euphor ne serait pas discourtois au point de les contraindre à dériver sous des trombes d'eau et à patauger dans la boue. Las, les journées se succédaient et se ressemblaient : ciel bleu, soleil ardent; la guigne quoi.

Et maintenant qu'encadrée des mêmes Lombards qui avaient tout fait pour qu'elle ne s'étalât pas de tout son long, elle se demandait ce qu'elle pouvait bien fabriquer là. Le tirage au sort avait lieu, les noms étaient scandés par trois par le madré Joan et à chaque combinaison, elle craignait le pire. Non pour elle, ce serait de toute façon une épreuve, elle se se sentait comme une intruse, mais pour les deux qui auraient le malheur de tomber avec elle. Quels seraient les infortunés en question? Le comte du Languedoc, ou plutôt sa main, faisait durer l'attente. Les trios se succédaient et toujours rien. Et cela devenait d'autant plus délicat que celles qui auraient su composer avec elles – Perrine et Isora – avaient déjà été associées à d'autres personnes. Il y avait bien la duchesse d'Amboise mais Ingeburge doutait à la lettre reçue pour les inscriptions que le canotage ensemble tournerait à la partie de plaisir. Mais peut-être Actarius l'avait-il oubliée? L'espoir, à nouveau, rejaillissait et c'était à se demander pourquoi. Ils étaient trente, vingt-sept personnes avaient été appelées – elle avait compté, n'ayant rien de mieux à faire pour tromper son attente. Son prénom – tout seul, eurk, Joan aurait droit à un légendaire plissement d'yeux de la Froide – fut prononcé, tout aussitôt suivi de celui... d'Ellesya. Eût-elle elle aussi tâché de corrompre le Phœnix qu'elle n'eût pas connu davantage de succès. Mais elle n'en avait rien fait et elle devait à l'intrigante Fortune de se trouver avec sa filleule et un certain Seth. Ce dernier, elle ne le connaissait nullement et pour s'y retrouver... il n'y avait qu'à attendre la fin des beuglements.

Ces cris pour se rassembler constituaient une autre raison de cette conviction d'être quelque peu à part : elle, elle ne crierait pas pour dégotter ce Seth qui ferait équipe avec elle. Elle pensait en fait tout à fait à autre chose : faire demi-tour, option ô combien tentante. Ses prunelles pâles s'arrêtèrent un instant sur le comte du Languedoc et ce qui devait arriver arriva : elle céda, abandonnant l'idée de s'en aller. Quand il avait caressé l'idée de mener à nouveau une liste aux élections comtales, elle avait décidé de le soutenir, à n'importe quel prix, celui d'être délaissée par exemple. Il ne avait été de même quand bien plus tôt encore, il avait fait savoir qu'il comptait recevoir au Tournel. La liste ayant remporté la victoire et le conseil nouvellement formé l'ayant reconnu régnant, elle avait maintenu le cap malgré la somme plus forte dont elle serait délestée. Et maintenant, non loin du pont de pierre point de départ de l'Ingathlon, à le voir heureux d'accueillir tous ces gens en ses terres, elle se morigéna et s'accrocha à cette promesse qu'elle avait faite de le soutenir quoiqu'il lui en coutât. Aujourd'hui, ce serait perdre car elle ne savait pas ramer. Ce serait se mêler au reste du monde elle qui préférait la solitude. Et ce serait gâcher le magnifique taffetas dans lequel avait été coupée la cottardie qu'elle portait car ce n'était pas une course où elle risquait de choir dans l'eau ou par terre qui allait la convertir au port de frusques de mauvais goût : cottardie noire donc, boutonnée du col rond à la taille, serrée d'une ceinture de cuir sombre et raccourcie sur le bas juste ce qu'il faut pour ne pas entraver les mouvements. Pour les cheveux, elle était allée au pratique : une longue natte enroulée autour de sa tête, un court voile aussi coloré que sa robe maintenu par un bandeau d'orfèvrerie pour couvrir le tout. Une paire de bottes complétait cet accoutrement à ses yeux relâché.

Le soutenir. Gants de cuir à la main, Inegburge s'attela alors à la première épreuve de la course : s'approcher et saluer la duchesse d'Amboise. A pas lents, elle rallia sa filleule propulsée coéquipière du jour et elle glissa, parvenue à sa hauteur :
— Bonjour Ellesya, il semblerait que nous ayons été associées.
Une petite pause fut marquée puis elle dit encore :
— Je n'ai par contre nulle idée de l'identité de notre compagnon de course.

EDIT : pffffffff, relecture
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[Indispo pas prévue, rattrapage en cours.]

Miss.

Non, la brune n'était vraiment pas du genre à se faire remarquer, du moins lors de ces réceptions où il y avait du grand monde. Pourtant, là c'était plus que nécessaire pour rechercher ces coéquipiers attribués. Elle ne connaissait ni l'un ni l'autre .. Chercher ne servirait donc à rien du tout.

C'est donc après s'être éclaircit la gorge et s'être écartée de la foule que Margot cria :

- Vanyel et Semrehymh, vous êtes attendus par Margot à gauche de la foule !

C'est ensuite patiemment qu'elle attendit ses camarades, en espérant bien sûr qu'il l'ai entendu.
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Swan

Toujours perché sur son tonneau, elle attendait sagement, pour une fois que la deuxième personne se manifeste et ce ne fut pas très long. Son oreille fut attirée par le nom d'une de ses coéquipières, qui en toute logique était donc la première qui lui avait parlé.

Hé hooooooo, Ho héééééééééé Dame Hersent ! J'arriveeuuuuuuuu !

En tout cas que ce soit l'une ou l'autre, elles n'étaient pas piquées des vers. Au moins de ce côté-là, elle serait un peu plus à l'aise que si elle était tombée avec des mal embouchés ! Les voir arriver vers elle était assez comique. Les voir jouer des coudes était plaisant surtout que du monde, maintenant il y en avait.

Elles arrivèrent enfin devant le tonneau où elle était toujours perchée.

- Moi c'est Kahhlan dame, je suppose donc que vous êtes Swan puisque Dame Hersent se tient là et que je la reconnais pour le sûr.

Elle les salua d'un signe de tête et sauta agilement de son promontoire. On pouvait remarquer aisément qu'elle était à l'aise dans son saut. Pour sûr qu'elle l'était puisque s'amusait sur une corde tendue entre deux arbres sur une petite hauteur. Certes, depuis qu'elle avait quitté le groupe de son oncle, elle n'était pas remontée sur une corde, mais les réflexes et l'agilité restaient.

Oui, j'suis Swan. 'Chantée d'vous connaitre !

Elle sourit amusé. Elle dépareillait assez des deux autres femmes. Elle, faisait beaucoup plus ... « Sauvageonne », ce qui était le cas. Bien que Kahhlan soit vêtu comme elle de braies, les siennes étaient de qualité médiocre, même s'ils étaient en très bon état. Elle mettait quand même un point d'honneur à être vêtu correctement, ne serait-ce que par égard pour son père adoptif. Elle avait même une très belle robe que lui avait offert ce dernier, mais là, elle ne l'avait pas sorti pour être plus à l'aise.

- On va peut-être se passer de l'appellation de « Dame » pour la course si vous voulez bien, car je risquerai bien d'en oublier quelques-uns en cas "d'urgence je me noie " ...

Son sourire s'agrandit et elle hocha de nouveau la tête.

Si c'vous pose pâ d'problème, c'me va. J'suis pâ contre.

Comme elle n'avait pas été voleuse toute sa vie, bin non fallait pas croire quand même, elle connaissait les bonnes manières et respectait un certain protocole en ce qui concernait la politesse. Elle parlait avec accent à vous arracher les cheveux, mais elle était polie quand elle s'adressait à une personne de rang plus élevé. Que voulez-vous, l'éducation de ses vrais parents irlandais était assez stricte ...

D'un mouvement du bras, elle leur montra les barques.

P't'être qu'on pourrait aller vers les barques et s'y installer ? Est-ce que vous savez ramer ?
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Constance..

Perrinne a écrit:

Comtessa Cebyss ! Bouticca ! Perrinne et Marielinne ! Vous êtes attendues par Wendoline et Isora près du gros chêne à droite de la table du tirage des équipes !

La Mendoise entendit qu'elle était attendue près du gros chêne à droite de la table du tirage des équipes, elle s'y rendit donc, et en chemin entendit une voix qu'elle connaissait bien "Bonjour Marieline, comment allez-vous ?"

Hey ! Bonjorn Isora ! Cossi va ? Je suis heureuse de vous revoir ici ! Vous participez également à la course ?

Après avoir discuté quelques instants ensemble du temps, de la course, des villes Languedociennes et de son cheval "Fend la bise", elle se séparèrent et la mendoise continua jusque l'endroit prévu.

Là elle vit une personne demander "Qui sont Wendoline et Marieline ?".

La Mendoise se dirigea vers la personne l'ayant appelée.

Bonjorn, je me présente, Marieline. Je crois que nous allons faire équipe ?!

La jeune femme offrit un beau sourire accueillant à la femme en question qui était certainement Perrinne ou Wendoline.
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Perrinne

Semrehymh

Boulie

Citation:

… et de Boulie

Kahhlan

Castelreng

Swan

Coxynel

Citation:

Je ne sais pas du tout qui est Coxynel, mais je gage que nous n'allons pas trop tarder à faire sa connaissance.

Boulga

Citation:

Bonjour,
Ah ! Voici donc mes coéquipières ! Je suis Coxynel.
J'ai cru que jamais je ne vous trouverais.

Reinemab

Citation:

La formation suivante sera composée de Reinemab, de Guillaumain et de Boulie

Constance..

Isora

Citation:

Bonjour, je me nomme Boudicca. Je crois que c'est moi que vous cherchez pour faire équipe.

Ptitmec13

Gabrielle_montbray

Deedee

Boudicca

Boudicca avait du mal à se repéré dans ce domaine immense. Enfin , elle trouva le point de départ pour la course. La jeunne femme ferait équipe avec deux autres dames apparemment du nom d'Isora et de Cebyss. Elle, qui espérait faire équipe avec Ellesya.
Elle entendit une jeune femme interrogeant un groupe de personne.

Bonjour, je me nomme Boudicca. Je crois que c'est moi que vous cherchez pour faire équipe.

Elle lui fit un petit sourire pour la mettre à l'aise.
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Lisbelle

Boulga

[après les installations au campement, après la messe, après les joutes, brèfle, à la fin de ces jorns de fête]

Boulga arriva à son tour après avoir consulté la composition des équipes.
Elle resta un moment figée, les noms défilant devant ses yeux et dans sa petite tête avec pour certain douloureux écho.
Pas de robe, ce jour, que des vêtements pratiques qui supporteraient la poussière, l'eau, les déchirures ou autres accidents. Et sous sa chemise à l'étoffe épaisse et grossière, elle avait serré dans des bandes de tissu ce qui pouvait la perturber dans ses mouvements.
Pardine, ce n'était pas empanaché, coloré et glorieux comme les joutes des nobles
L'épuisement des derniers jours lui avait fait perdre toute couleur, et elle avait même le teint plutôt grisâtre. Elle aurait bien déclaré forfait pour cette course, d'ailleurs, mais un engagement est un engagement et même si elle le voyait aujourd'hui comme une folie, elle y ferait honneur.

Té, dona Isora, vous allez faire équipe avec la dona Cebyss, notre bailli ! Bonne chance à vous

La voix de Louis Track retentit, passant par-dessus le brouhaha

Lo bonjorn Louis, je vois que vous faites équipe avec du beau monde, dites donc !

Elle ajouta en riant doucement

Cette noblesse ne cesse de vous poursuivre, vous verrez que vous passerez dans ce bord-là, un jour !

Elle en profita pour saluer Mélisende et Gabrielle et leur recommander de bien faire attention à Louis, de ne pas le jeter trop tôt dans la rivière, lui et ses bolas, car tudieu, il savait bien jouer avec le feu !

Elle eut un instant d'hésitation :

Dona Melisende...

la voix baissa d'un ton

je vous souhaite bonne chance...faites attention à vous

Citation:

Dame Boulgaaaa, vous êtes ou ???

C'était la voix d'Ella. Boulga lui adressa un sourire

Eh bien voici que nous nous retrouvons, donasela. Comment se passe votre séjour à Montpelhier ? Y avez-vous rencontré du monde et des nouveaux amis ? Nous devrions y passer dans peu de temps, peut-être, et nous aurons alors l'occasion de nous recroiser là-bas.

Puis elle ajouta

Je ne sais pas du tout qui est Coxynel, mais je gage que nous n'allons pas trop tarder à faire sa connaissance.
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Le_g.

Le Gaucher s'incline pour saluer Damoiselle Melisende.

Bonjòrn Damiselà. Je ne suis pas certain que mener un groupe ou travailler pour une mairie me soit d'un quelconque secours pour cette course, mais je ferai mon possible pour votre plaisir.

Il se redresse, et esquisse un sourire en voyant Boulga pour la saluer, manquant de s'étouffer lorsqu'elle lui parle de la noblesse.

Vous voulez rire hein ? L'jour où j's'rai noble est pas encore arrivé. J'suis gueux et fier d'l'être, et ça, vous l'savez fort bien. J'connais ma place, et elle m'convient.

Mais il regarde de nouveau Gabrielle, ainsi, sous le déguisement se cache une noble... génial... Il serait presque déçu, mais rapidement, remet le masque de troubadour.

Et bien Belle Dame et Damoiselle, si nous nous approchions de notre embarcation ? Laquelle d'entre vous a déjà navigué ?
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Melusiane

[Reveil au vingt troiseme jour du mois d'Aout ]
La clarté du jour commencait à s'infiltrer dans les pans de sa tente. C'est en douceur qu'elle se reveilla , chose qu'elle ne connaissait pas depuis des jours vu qu'elle dormait sous une tente depuis pres de trois mois mais pour d'autres raisons et non pour le plaisir.
La veille, excitée comme une puce elle n'avait pas reussi à prendre le sommeil se demandant comment se passerait la course, course ou elle etait totalement novice.
Elle se leva, enfila vetement de circonstance pour la dite course, brossa sa chevelure noiraude, l'entortilla et en fit un chignon piqué à l'aide d'une pique en fer et quelques petites épingles à cheveux. Elle n'etait pas là pour defiler mais bel et bien pour concourir face à d'autres, qui eux surement avaient l'experience de ce genre d'evenement.
Enfin prete, elle sortit son minois de la tente et alla au lieu de rencontre pour le tirage au sort.

[A l'ombre des quelques chênes]
Elle regarda le ciel tout en marchant remarquant ce ciel azuré, elle grimaça car elle aurait preféré un temps franc. Le mauvais temps pouvait arriver si vite.
Elle arreta de faire vagabonder son esprit et regarda droit devant elle et alla rejoindre les autres participants sous les chênes. Petit regard à gauche puis à droite, elle ne voyai tpas ses amies Gardien et Memento, elle se mit à sourire toute seule comme font les fous pensant qu'elles devaient toutes roupiller .
Petit à petit d'autres concurrents se montraient et arriva enfin le tirage au sort...Elle ne connaissait pas les autres participants, avec qui allait elle etre pour cette course? Des hommes ? Des femmes ? Un melange?
Zou un grand silence se fit et le tirage commençà et entendit Mélusiane, Celenya et Louise tâcheront de remporter la victoire... Sans se controler elle lacha un Youpi enorme et bien joyeux, elle les connaissait et savait de quoi etait capable les demoiselles en question...Une belle course serait en perspective mais aussi de bons delires entre amies...Petite inclinaison de la tete et repensa à l'attaque de la barque, celle que Ptit lui avait donné quelques cours.
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Melisende_

Mélisende avait assisté au tirage au sort, ayant croisé un très bon ami de sa mère, Semrehymh, la blondinette espérait bien faire équipe avec lui mais le sort en fut autrement. Elle avait jugé inutile de demander à son père de truquer le tirage au sort sachant qu'il refuserait. Joan annonça donc qu'elle faisait équipe avec Louis, l'ex Maire de Mende et Gabrielle.

Une chance, elle connaissait son deux équipiers, Louis qui l'avait fait courir dans les couloirs du Conseil municipal, elle l'appréciait, mais lui en voulait surtout pour ce qu'il était allé raconter à son père le jour de leur départ de Mende. S'il était aussi rapide et autoritaire à la course qu'il l'avait été avec ses conseillers, ils avaient de grande chance de gagner. Il savait comment mener son petit monde. Quant à Gabrielle, elle avait rencontré deux ou trois fois en taverne à Montpellier. Ses rapports avec son époux restaient un mystère pour la demoiselle.

Le plus dur maintenant serait de retrouver ses coéquipiers dans tous ces concurrents. Mélisende se hissa sur la pointe des pieds mais sans grand résultat quand elle entendit crier derrière elle.

- Louis Track est demandé à la table, Louis Track ! Merci !

Louis, une femme demandait Louis, écoutant plus attentivement, Mél reconnu la voix de Gabrielle. Se dirigeant vers elle, elle arriva juste au moment où Louis la prenait par la tête pour la faire descendre de son perchoir improvisé.

Bonjour vous deux, déjà une première chose de faite, nous sommes ici tous les trois. Louis, je compte sur toi pour nous mener à la victoire. Nous avons toutes nos chances, toi tu sais mener un groupe et moi je connais bien les lieues. Se tournant vers Gabrielle. Et vous Dòna, avec chance vous savez peut être mener une barque ou bien monter à cheval?
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Swan

Un petit attroupement se formait autour du plan de la course. Un homme bien apprêté arriva, Certainement le Comte, suivi d'un serviteur visiblement. L'homme prit la parole, encourageant les participants qui en auraient certainement bien besoin.

Le tirage au sort se fit alors et les noms défièrent jusqu'à ce qu'elle entende le sien, suivi de deux autres noms.

Swan, Hersent et Kahhlan formeront l'avant-dernière équipe...

Bon, ne restait plus qu'à trouver les deux autres qu'elle ne connaissait pas le moins du monde. Son oncle la salua et elle lui rendit son salue avec un sourire qui voulait dire « Pas de quartier tonton, je vais te rétamer ! » Elle le regarda s'éloigner et se concentra sur la façon de trouver ses coéquipières.

Bin la façon la plus simple et surtout la plus rapide, était de brailler. Pas très discret pour une fille, mais notre petite voleuse n'en avait rien à faire. La discrétion serait pour plus tard.

Elle chercha du regard quelque chose sur quoi grimper et s'y dirigea droit dessus. Un des tonneaux de la réserve du dit Joan ferait parfaitement l'affaire. Elle sourit à l'homme avec son sourire d'ange innocent et grimpa sur le tonneau. Se raclant la gorge, elle leva les bras et beugla.

J'suis Swan et j'cherche mes compagnons d'course ! Hersent et Kahhlan si j'bien entendu ! 'lors faites moi signe s'vous plait !!

Elle resta perchée sur son tonneau un petit moment attendant un mouvement ...
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Isora

Isora arrive juste à temps pour entendre : Isora, Cebyss et Boudicca seront associées... Elle cherche dans sa mémoire, mais ne se rappelle pas les avoir rencontrés non pas du tout mais peu lui importe, en espérant qu’ils ou qu’elles soient bien plus compétentes qu’elle. Elle ferait donc tout son possible et à fond jusqu’à l’arrivée, ne lâchant rien, elle était là pour participer certes, mais avec toujours une légère envie de gagner aussi……il fallait être honnête !
Elle regarda autour d’elle qui et où étaient Cebyss et Boudicca ? Elle vit Gabrielle, Ella et Louis. Bonjour à tous, je suis Isora et je recherche mes complices Cebyss et Boudicca ?
Elle vit les barques, aïe ! Allez de toutes façons et fort heureusement, elle ne serait pas seule dans cette….. »aventure ! ». Le mieux est de ne pas tomber non ? Elle soupira..après tout vogue la galère !

Hersent

Le tirage au sort avait été effectué dans les règles de l'art et Hersent eut la bonne surprise, merci Coxynel! tu me revaudras ça, non seulement d'apprendre ainsi qu'elle participait à la course du tournel mais qu'en plus elle ne ferait pas équipe avec ses amies.

D'un côté c'était amusant de faire connaissance avec d'autres personnes, cela changeait de son petit univers.

Hersent se dirigea vers le panneau d'affichage et y lut le nom de ses coéquipiers: au moins, elle en connaissait une, Dame Kahhlan, qu'elle avait récemment croisée à Compiègne. Au moins, vu l'humour de la jeune femme, l'équipe aurait mille occasions de rire et de se gausser d'elle-même et/ou des autres.

Tandis qu'elle tentait de repérer Kahhlan dans la foule, elle entendit crier son nom puis celui Kahhlan:

Citation:

J'suis Swan et j'cherche mes compagnons d'course ! Hersent et Kahhlan si j'bien entendu ! 'lors faites moi signe s'vous plait !!

Elle se retourne et voit une jeune femme perchée sur un tonneau. Aussitôt, elle lui fait signe et crie:

Damoiselle Swan!!!! Je suis là! Houuuhouuu! Je vous rejoins, ne bougez surtout pas que je ne vous perde pas de vue.

Et de jouer des coudes pour parvenir jusqu'au tonneau... et de croiser son amie Wendoline, à qui elle claque une grosse bise sur la joue:

Ben Wendy!! Tu participes aussi à la course! Je ne le savais tout comme j'ignorais que Coxynel m'avait inscrite. Avec qui fais-tu équipe? Moi je suis avec la jeune fille perchée sur le tonneau.
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Le_g.

Bonjron Wendy. Donà.

Il sourit et la regarde, s'approche d'elle pour la saluer, ainsi que la dame près d'elle, ne sachant plus trop s'il peut lui faire une bise ou pas, mais au Sans-Nom pour les bonnes manières ! L'est gueux, elle l'a connu pire qu'il est, alors il lui colle une bise.

S'lut Wendy. Content de te revoir dans des circonstances plus agréables !

Un sourire aux lèvres, et entendant pèle mêle : sa nièces, juchée sur un tonneau, à se faire... discrète comme d'hab ! Et une autre sur une chaise, qui hurle son nom.

J'crois que j'ai trouvé avec qui je suis. Bonne chance Wendy, on pourra papoter un peu après la course, j'en suis certain. Au fait, bienvenue en Languedoc ! héhé, j'm'y suis installé, comme tu l'as peut-être entendu. J'ai fini par y arriver, à ce rêve qu'on avait Ryx et moi, à Troyes.

Il salue Isora qu'il a rencontré également à Mende, l'monde est vraiment petit on dirait bien.

Bonjour Donà Isora. Heu je connais de vue la comtessa Cebyss.

Et là, devinez ce qu'il fait ? Bah discrétion assurée, il hurle de sa "douce" voix de baryton :

Comtessa Cebyss ! Bouticca ! Perrinne et Marielinne ! Vous êtes attendues par Wendoline et Isora près du gros chêne à droite de la table du tirage des équipes !

Il sourit aux jeunes femmes.

Pardonnez-moi, je vais essayer de trouver mes coéquipières. Bonne chance.

Fendant la foule, pour aller rejoindre celle qui hurle son nom, un grand signe de la main pour saluer sa nièce Swan, et Le Gaucher arrive près de Gabrielle, l'attrape par la taille, et la fait descendre. Il la relâche aussitôt, et la regarde, essayant de jauger de la femme qu'il a en face de lui. Déjà, elle peut pas être noble, elle se comporte pas comme tel toujours, donc vu le nombre de couronnes au pouce carré... bah oui, parait que les mètres, ça n'existe pas encore.. bon revenons à nos moutons, vu toutes les culeurs, les titres, et les couronnes, bah elle risquerait pas de salir son nom si elle était noble hein ? hain ? Mais si, dites lui que les nobles sont bien conformes à l'idée qu'il s'en fait quoi... Il les voit comme Montjoie ou Actarius quoi : coincés, un balai où il faut, bref pas debout sur une chaise ou juchée sur un tonneau, ça, c'est plus le monde qu'il connait. Ouf, au moins, elle saura, avec un peu de chance, que l'eau ça mouille et qu'un cheval, ça fait du crotin...

Bonjour, j'suis Louis. Pas la peine de rameuter tous l'royaume ou d'faire appeler l'armée hein... Ravi de vous rencontrer. Il ne nous reste plus qu'à trouver Damoiselle Melisende.

L'ancien brigand ressemble à n'importe quel queux, il a juste une paire de braies sur le fion, une chemise basique, ouverte sur son torse, un peu comme la femme face à lui, seule la facture diffère, les vêtements de la femme montrent une aisance financière que lui, visiblement, n'a pas. Il a pourtant fait des efforts et mis ce qu'il avait de mieux dans sa garde-robe qui fait pâlir d'envie certains, vu son ancien métier. Voyant Ella, il lui sourit, s'incline, et lui fait un gros clin d'oeil amical, de connivence, bref, elle a un statut qu'il n'a pas au milieu des nobles, mais il l'aime bien la petite. C'est donc dans un salut théatral digne d'une Cour que le troubadour la salue, jouant avec elle.

Bonjorn Damoiselle Ella ! Ravi, que dis-je ? Vous me voyez enchanté de revoir la petite princesse de Mende. J'espère que votre voyage à la Capitale vous convient, Jolie Damoiselle. Mende vous regrette tellement...

Il se redresse et se retient à grand peine de lui coller deux bises, mais il sait qu'il n'a pas le droit en public, elle est la protégée de Sa Seigneurie Actarius. Il lui murmure :

Peut-être que je pourrai jongler avec le feu après la course Ella, je te chercherai avant. Fais attention à toi, te blesse pas à la course hein ? Tu promets ?

Puis il regarde la Gabrielle, et esquisse un sourire en coin.

Vous êtes du coin ? Je ne crois pas vous avoir jamais rencontrée.
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Gabrielle_montbray

Ella à ses côtés, Gabrielle attend les résultats du tirage au sort pour la course. Elle croise les doigts pour faire équipe avec la gamine, c’est qu’elle doit l’aider pour la partie à cheval, même si ça se fait seul, chacun sur son bestiau, la brune serait restée à côté de la rousse et l’aurait aidée, peu importe que ça la ralentisse et qu’elle perde, elle se fout un peu de la gagner cette course à vrai dire.

-Louis Track sera accompagné par Mélisende et Gabrielle.

Râté ! Un sourire à Ella qui semble plus que déçue. Elles sont sûrement très bien Boulga – que Gabrielle connaît un peu – et Coxynel, oui ELLES parce que pour Gabrielle, quand on s’appelle « Coxynel » on est forcément une femme, le prénom paraît déjà suffisamment difficile à porter, si en plus c’est un grand gaillard musclé, ça ne doit pas être facile tous les jours.

- Ella. Pour le cheval, reste calme, laisse le suivre les autres et surtout, surtout, rappelle-toi, ce sont des tes fesses qui sont posées dessus, pas ta tête, tu seras moins haute que tu ne le penseras. Soit souple des bras et ne crispe pas ton corps et ça ira. Bonne chance… Et oui, gagne !

Et la gosse de disparaître. Gabrielle, elle, regrette juste un instant de ne pas faire équipe avec le Roy d’Armes juste parce que l’image de Montjoie dans une barque en train de ramer l’amuse follement.

Enfin, c’est pas tout ça mais c’est qu’elle a des partenaires à trouver. Mélisende, Gabrielle la connaît, la fille d’Actarius, rectrice de l’université et tout. Une gentille jeune fillle qui semble toujours un peu perdue et timide. Mais Louis Track, jamais vu. Tout ce que c’est la brune sait de lui c’est qu’il a été maire de Mende. Pourvu que ça ne soit pas un de ces bourgeois gras du bide qui ne sache pas se bouger. Vu le peuple, chercher un inconnu dans le campement, ça paraît un peu vain. Mais peut-être qu’il était au milieu de la foule rassemblée pour écouter les résultats. Et Gabrielle de maudire sa petite taille, elle se fait bousculer et elle ne voit rien.

Aux grands mots, les grands remèdes, elle emprunte la chaise de l’homme qui vient juste d’annoncer les résultats, un sourire au dénommé Joan donc, un autre à Actarius qui – elle l’espère – lui pardonnera la chose, elle lui glisse un « mes respects, Votre Seigneurie » au passage, respectons un minimum l’étiquette tout de même ! Puis Gabrielle grimpe sur la chaise – heureuse de porter braies et chemise, oui parce qu’elle veut bien faire plaisir à Enzo en portant des robes dignes de son rang nianiania, mais pas pour une course car jamais, je dis bien JAMAIS, Gabrielle ne montera en amazone - regarde la foule, toussote et après un dernier petit sourire au Comte du Languedoc…

- Louis Track est demandé à la table, Louis Track ! Merci !
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Wendoline

Arrivée très en retard au Tournel, pas eu le temps de rejoindre son amie Hers que déjà elle voit un attroupement, s'approche pour constater que les équipes sont formées.

La liste est longue, reconnait certains noms qui la font sourire pour finalement tomber sur le sien. Elle fera équipe avec deux personnes répondant aux prénoms de Marielinne et Perrinne.... deux inconnues pour elle. Un regard alentour, comment les trouver ? C'est alors qu'elle croise son ami Louis qui tout comme elle cherche une co équipière.

Bonjour Louis, ravie de te revoir.... un sourire accueillant, une bise avant de poursuive .... alors toi aussi tu t'es engagé ? Connais-tu une demoiselle Perrinne, et une autre demoiselle Marielinne ? il est noté que je fais équipe avec elles.
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Lacoquelicot

[Je crois que le Très haut peut pas me blairer !]

Dans la petite masse des participants, la rouquine angoissait aux côtés de la Gab-nifique... Il faut dire qu’elle s’était inscrite en pensant pouvoir corrompre la main innocente de son protecteur et ainsi se retrouver en binôme avec Enzo. La jeune rousse ne savait ni naviguer, ni monter à cheval, alors forcément quand l’Euphor c’était montrer incorruptible et qu’Enzo avait décidé de ne pas s’inscrire, Ella avait ressentie comme un étrange malaise.Elle n'aurait pas dût... Dans son esprit, pourtant, l’idée de renoncer ne l'effleure pas. Cela aurait été faire défaut à la demande du Vicomte Tournelois. C'était impensable! Alors elle était venue, priant pour tomber dans l’équipe de Louis, de Gabrielle, ou d'un grand balaise débrouillard, mais le hasard en choisit autrement.

Louis Track sera accompagné par Mélisende et Gabrielle.

Un petit grognement s’échappa de la gorge fine de la demoiselle.
Le Très Haut devait pas l’aimer pour lui faire une chose pareille, mais qu’importe.
Si elle mourrait noyée ou piétiné par un cheval, elle reviendrait tous les hanter. Épicétout !

Ella sera aidée par Boulga et Coxynel...

Boulga. Tout n’est donc pas perdu ! Ouf ! Et avec un peu de chance, l’inconnu(e) dénommé Coxynel, était un homme fort comme un bœuf, rapide comme un lièvre, et haut comme une girafe ! J’ai pas trouvé d’animal plus médiéval, désolée… La jeune rouquine se rendra compte plus tard que le portrait qu’elle se peint de l’équipière inconnue n’est pas exactement le bon. Mais pour le moment, elle espère et tend le cou, pour chercher des yeux Boulga. Il fallait mettre au point un plan d'attaque. La Coquelicot avait déjà perdu le concours de château de sable, et le jeu du pendu, elle ne comptait absolument pas se louper cette fois-ci!

Dame Boulgaaaa, vous êtes ou ??? Messire Coxynel...!?

Elle y croit dur comme fer à son sauveur! Levant le nez vers Gabrielle avant de cette mettre en chasse de ses coéquipière, la jeune fille lui sourit et la gratifie d'un petit bisous.

Je suis un peu triste de pas être avec toi, t'sais. Je vais devoir gagner sans toi...

Un sourire amusée lui traverse le minois, et la gamine disparait.

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Image: Jenifer Anderson - Texte: La rue Kétanou

Le_g.

Le Gaucher s'était approché pour entendre les tirages au sort, et au moins, il était avec une personne qu'il connaissait. Il va voir Sem, et lui donne une légère tape sur l'épaule.

Dommage, on ne pourra pas ramer ensemble l'ami. Bonne chance à toi.

Il esquisse un sourire, flanqué de deux bonnes femmes, il va pas pouvoir espérer gagner, mais bon, tant pis, il sont là pour s'amuser. Puis il va saluer sa nièce, lui souhaite bonne chance aussi avant de s'approcher de la rivière et d'y attendre Damoiselle Melisende. Ne connaissant pas l'autre femme, il risque pas de la trouver, alors tel que l'intendant l'avait nommée, il appelle.

Il interpelle les gens qui passent, tant pis, il est gueux, rustre, et du coup, il reste naturel.

Bonjour, J'm'appelle Louis Track, vous ne connaîtriez pas une Gabrielle ?

Et il recommence un peu plus loin, avec une autre personne, coupant les conversations, pour chercher Melisende du regard, parce qu'elle, il la connait et une certaine Gabrielle...
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Actarius

Une deuxième nuit s'était écoulée depuis le début des festivités. Petit à petit, au fil de l'ombre grandissante, le campement s'était assoupi une seconde fois pour mieux se réveiller à l'aube du XXIIIe jour d'août. En cette matinée, seuls quelques nuages parcouraient le ciel azuré, mais ceux-ci n'avaient rien de menaçant. Selon toute évidence, la chaleur serait une nouvelle fois au rendez-vous et l'astre solaire également. Du moins pour la matinée, car la proximité des Cévennes et le relief accidenté de la vallée pouvaient masquer quelques mauvaises surprises. En tous les cas, le climat était supportable et encore adouci par un léger souffle qui parcourait la vallée. Afin de protéger les participants à la course de l'ardeur du soleil, le brave intendant avait imaginé effectuer le tirage au sort des équipes à l'ombre de quelques chênes, non loin du pont de pierre. Les malheureux avaient suffisamment de difficultés en perspective pour ne pas leur en ajouter une. Avant que le départ ne fût donné, ils seraient choyés. Si bien que des cruches d'eau trônaient fièrement sur la table accompagnées d'une bonne trentaine de godets. Une jarre était placée plus en retrait, mais cette dernière ne contenait pas d'eau, juste des petits morceaux de vélin sur lesquels Joan avait inscrit les noms.

Le Tournelois n'était d'ailleurs pas seul, le Comte du Languedoc se tenait non loin. Dans l'attente des participants qui avaient été mandés par nombre de jeunes pages un peu plus tôt dans la matinée, l'Euphor avait posé son attention sur les dix barques qui flottaient déjà en bas du pont. Celles-ci étaient fixées côte à côte par une corde qui serait détachée au signal. Les montures, elles attendaient près du bois de l'Ase, où les membres des différentes équipes abandonneraient les barques pour grimper individuellement en selle et se lancer dans la seconde partie du parcours qui les ramènerait au pont de pierre. Là, la première équipe, dont tous les membres auraient franchi la "ligne", serait déclarée victorieuse. Simple en apparence, le tracé n'avait cependant rien d'une partie de plaisir. Sur l'eau, il s'agirait de ramer jusqu'à la jetée de l'Orsiérette, puis de rejoindre à la force des bras et avec l'aide du léger courant du Lot l'orée du bois, non loin de Saint-Julien. La première "étape" à dos de cheval serait particulièrement ardue à négocier puisqu'il s'agit d'une boucle sur les chemins difficiles du bois de l'Ase. Il leur faudrait ensuite longer la rive du Lot pour revenir aux alentours de l'Orsiérette. Le trajet serait lui aussi délicat à négocier car aucune route n'était tracée. Après avoir passé à gué l'Orsiérette, il faudrait rallier la route principale pour un finale où la vitesse ferait la différence.

Mais l'arrivée n'était pas prête d'être ralliée. Car tout d'abord, il s'agirait de procéder au tirage au sort. Et ce serait la main innocente de l'hôte qui plongerait dans la jarre pour décider de ces alliances d'un jour. Le temps passa et avec lui arrivèrent petit à petit les participants. Chacun, chacune eut le droit à un accueil cordial à un petit mot agréable, à quelques courtoisies et à un sourire, qui, à la manière dont il illuminait le visage du robuste Coeur d'Oc, en disait long sur son excellente humeur. Lorsque toutes et tous furent rassemblés, il prit la parole pour un discours adressé cette fois à la cantonade.

Chères amies, chers amis, j'espère que votre nuit a été paisible et votre sommeil revigorant. Car vous allez en avoir besoin ! Taquin le Comte ? Assurément. Je vous rappelle le principe. Vous serez réunis en équipe de trois. Dans un premier temps, il s'agira de ramer en groupe jusqu'à l'orée du bois de l'Ase où vous attendent des chevaux. La deuxième partie se disputera individuellement, chacun montera en selle et s'efforcera de rallier l'arrivée au plus vite. La première équipe dont les trois membres auront franchi ce pont, aura gagné. Ne vous inquiétez pas, vous ne pouvez pas vous perdre, des personnes ont été disposées tout au long du parcours et le chemin à suivre est indiqué par des bornes temporaires. Vous les reconnaîtrez sans peine, ce sont des troncs sur lesquels ont été peints de grandes croix blanche. Bien, je ne vais pas vous faire attendre plus longuement, vous devez trépigner d'impatience. Un petit rire malicieux vint ponctuer ces mots. Le Mendois contourna alors la table et glissa prudemment sa main dans la jarre. Ses doigts mélangèrent un peu les morceaux de vélins et en saisirent trois.

Ceux-ci furent tendus à Joan qui annonça. Castelreng fera équipe avec Adeline et Lisbelle. Le Comte renouvela le rituel et trois nouveaux noms furent déclamés. Louis Track sera accompagnée par Mélisende et Gabrielle. Ainsi, se poursuivit le tirage, à chaque fois, trois petits parchemins étaient retirés de la jarre puis tendus à l'intendant qui prenait la parole. La formation suivante sera composée de Reinemab, de Guillaumain et de Boulie... Marieline, Perrinne et Wendoline seront réunies pour cette épreuve... Vanyel devra ramer aux côtés de Semrehymh et de Margot... Isora, Cebyss et Boudicca seront associées... Mélusiane, Celenya et Louise tâcheront de remporter la victoire... Ella sera aidée par Boulga et Coxynel... Swan, Hersent et Kahhlan formeront l'avant-dernière équipe... Ingeburge, Ellesya et Seth seront finalement associés. Oui, l'intendant avait déclamé sans distinction de rang. A sa décharge, il n'avait pas prévu de devoir annoncer les noms lui-même. Quant à son maître, son enthousiasme était trop important pour qu'il s'en offusquât. L'amusement avant tout et pour cette épreuve, tant pis pour l'étiquette.

Il corrigea néanmoins un peu le tir en reprenant la parole. Mais cela ne fut pas vraiment conscient. Bien, Dames, Messires, Mestras, Mestres, je vous souhaite à toutes et tous bonne chance, vous pouvez monter en barque et dès lors que je donnerai le signal, vous pourrez détacher la corde et commencez de ramer. Si vous désirez vous désaltérer auparavant, n'hésitez pas, Joan se fera un plaisir de vous servir. Et il se tut, toujours rayonnant d'entrain et de joie et son regard se posa sur le parcours dessiné sur un parchemin qu'il venait de prendre dans les mains.

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ellesya

Après ses ablutions à l'aube naissante, Ellesya avait à nouveau pris un repas léger puis s'était encore reposée sous l'auvent de son pavillon. Tout était parfait jusqu'à présent malgré sa relative solitude. La seule petite ombre était l'incertitude qu'elle avait quant à la bonne réception de son message adressé à Ingeburge mais il en fallait plus pour assombrir son humeur en ce jeudi qui promettait d'être animé et ensoleillé encore. La touffeur des jours l'incommodait moins. Il semblait qu'elle soit en train de se réhabituer, ce qui l'aiderait à supporter l'effort du jour.

Enthousiaste et curieuse de participer à ce qui serait une première pour elle, elle rejoignit assez tôt le lieu désigné et fut satisfaite de découvrir qu'il offrait un peu d'ombre bien que les heures les plus chaudes n'étaient pas encore venues. Elle avait opté pour une tenue pratique et légère composée d'une chemise de lin lie-de-vin, de braies gris sombre tout comme les estivaux et les gants de cuir de chevreau qui la protégeraient. Ses cheveux étaient strictement tressés pour ne pas l'importuner et surmonté d'un petit mortier de même couleur que sa chemise. En bandoulière, elle portait une gourde en cuir, en prévision de la soif.

L'accueil fut enjoué, ce qui affermit sa propre bonne humeur et elle répondit aux mots d'accueil avec chaleur avant d'assister au tirage au sort. Au fil de l'énonciation des noms, elle s'efforçait discrètement de voir de qui il s'agissait, surtout les coéquipiers de sa vassale. Vint le moment où elle découvrit avec qui elle ferait équipe. Elle glissa un regard vers Inge pour savoir si cela agréait à cette dernière, puis chercha qui pouvait bien être « Seth ».
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Actarius

[En selle: Orée du bois de l'Ase - Jetée de l'Orsiérette]

A entendre les clameurs qui accompagnaient la course de l'autre côté de la façade rocheuse, le Comte ne doutait pas un instant de l'intensité et de l'attraction du spectacle. Les "débats" équestres devaient être désormais engagé, chose que vint bientôt lui confirmer une des personnes en charge de la course. Comble du bonheur, celle-ci n'arrivait pas les mains vides. Elle avait emmené avec elle un parchemin sur lequel pouvait se lire un classement provisoire. Un ancien collègue de la Curia en tête, une Mendoise, une ancienne Mendoise et une cousine sur le podium, il y avait de quoi se réjouir. Ainsi, le Phénix rayonnait-il, souriant et attendant avec grande impatience d'assister à la lutte finale, quand bien même tant la fille, la protégée que l'aimée étaient un peu en retrait.

Perrinne menait donc la danse au sortir du bois de l'Ase, mais elle dû faire face à un coup de sang de sa monture, qui prit la mauvais direction. Le léger détour permit à Wendoline et Marieline de prendre les devants à hauteur du coude. L'équipe no5 en profita également pour se replacer dans la course, tout comme les membres de la formation no7. A ce moment-là de l'épreuve, il pouvait sembler que la victoire se jouerait entre ces trois groupes, mais les écarts n'avaient rien d'insurmontables encore. Le peloton défilait à vive allure sur le rivage. Il fallait d'ailleurs faire montre d'une belle agilité pour ne pas perdre le contrôle de son cheval. Aucun chemin n'était tracé et les obstacles nombreux se dressaient sur ce tronçon caillouteux où quelques courageux arbres se risquaient encore, sans compter les ravines régulières qui promettaient de dangereuses chutes à qui tenterait le diable en les longeant de trop près. Malgré les difficultés, aucun concurrent ne voulait faiblir. Le rythme était soutenu et déjà les premiers cavaliers épousaient le flanc du Lot vers le sud. Mais certains avaient connu passablement de difficultés, à l'image d'Adeline, Louis Track, Gabrielle, Reinemab ou encore Coxynel qui cédèrent tous du terrain.

Il y avait sur cette partie parallèle à l'éperon rocheux, sur lequel trônait le Castel qui dominait tout le lieu, un petit chemin sans doute emprunté par quelques chasseurs ou pêcheurs. Sur cette petite voie, la lutte fut véritablement âpre pour le plus grand plaisir des nombreux spectateurs perchés dans le bourg du Tournel et dont on entendait les cris d'encouragements. Au-devant, Vanyel avait usé de toute son expertise pour s'emparer des commandes dans un jeu haletant de chassé-croisé entre les représentants des équipes 4 et 5. Aux côtés de l'ancienne Comtesse du Languedoc, Perrinne s'était totalement relancée. Le duo était talonné par Wendoline et Marieline, qui devaient faire face aux velléités de l'équipe no7 qui revenait très fort avec Margot notamment. Définitivement, tout semblait encore ouvert. Si les candidats parvenaient à se dépasser sur un tronçon si délicat, ils s'en donneraient à coeur joie sur la route qui les attendait.

Celle-ci, où tout se déciderait, se dessinait désormais nettement puisque le cortège galopait jusqu'à la jetée de l'Orsiérette qu'il s'agirait de passer à guet. Beaucoup de personnes étaient par ailleurs amassées sur les côtés de la route. Vanyel fut la première à s'en rendre compte. L'ancienne Mendoise, qui n'évoluait pas tout à fait en terres inconnues, avait pris le large sur l'adversité. A quelques longueurs derrière elle, Perrinne, Wendoline, Marieline et Guillaumain menaient également grand train aux museaux des nombreuses montures du peloton principal. Derrière, nul grand bouleversement. Les efforts n'étaient pas moindres pour autant, car il était question d'honneur, celui d'éviter de passer l'arrivée dans le costume du dernier. Et en cet instant, à l'approche du tronçon final, c'était Coxynel et Swan qui le partageaient. Mais Kahhlan n'était de loin pas à l'abri.

Le moment décisif était désormais imminent. Quelques secondes à peine s'écouleraient avant que les chevaux n'atteignissent la route pour une dernière cavalcade endiablée. Et cela s'entendait. La haute-vallée du Lot résonnait des "vivats" du public en un enthousiasme tel qu'elle n'en avait plus connu depuis des décennies, depuis le temps des batailles.

1 - Vanyel/5 (50)
2 - Perrinne/4 (46)
- Wendoline/4 (46)
4 - Guillaumain/3 (44)
- Marieline/4 (44)
6 - Ptitmec13/7 (42)
- Margot/5 (42)
- Semrehymh/5 (42)
- Seth/10 (42)
10 - Ellesya/10 (41)
- Louise/7 (41)
- Louis Track/2 (41)
13 - Castelreng/1 (40)
- Melusiane/7 (40)
15 - Ingeburge/10 (38)
- Adeline/1 (38)
17 - Lisbelle/1 (37)
- Cebyss/6 (37)
- Boudicca/6 (37)
20 - Isora/6 (36)
- Melisende/2 (36)
- Boulie/3 (36)
23 - Gabrielle/2 (34)
- Hersent/9 (34)
25 - Ella/8 (33)
- Boulga/8 (33)
- Reinemab/3 (33)
28 - Kahhlan/9 (31)
29 - Swan/9 (29)
- Coxynel/8 (29)

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Actarius

[En selle: Jetée de l'Orsiérette - Le Tournel/Pont de pierre]

La traversée à gué de l'Orsiérette avait déjà été entreprise par les premiers concurrents. Vanyel y perdit un peu de terrain, soucieuse d'éviter une chute. A ce stade de la course, cela lui aurait sans doute été fatal, ainsi qu'à son équipe. Mais elle ne fut pas la seule à pécher par excès de prudence sur ce passage délicat. Wendoline, Mélisende, Cebyss, Boudicca, Célénya, Boulga et Kahhlan l'imitèrent. Et cela ne fut pas sans conséquence, puisque toutes ses personnes perdirent des places ou à défaut du terrain sur leurs opposants. Les écarts, qui menaçaient de s'accroître, diminuèrent ainsi promettant un final de toute beauté. Car les sabots des premiers chevaux rejoignaient la route, celle de la décision.

Vanyel avait cédé la main à Perrinne. Cette dernière avait su à merveille profiter du ralentissement de l'ancienne comtesse du Languedoc pour non seulement prendre les commandes, mais également, au prix d'une remarquable agilité, quelques longueurs d'avance sur Seth et Guillaumain, tous deux auteurs d'une magnifique course à cheval qui les avait vu remonter petit à petit jusqu'à ce qu'ils pussent se mêler à la lutte pour les premiers rangs. Derrière ces trois-là, le peloton s'étirait petit à petit, mais surtout vers l'arrière, le "combat" demeurant acharné et indécis parmi les poursuivants directs qui avalaient la pente qui les séparaient de la route principale. En queue de peloton, Kahhlan et Swan peinaient définitivement à revenir, mais Coxynel, Ella, Gabrielle et Mélisende étaient elles aussi en proie à de nombreuses difficultés si bien que l'avance actuelle menaçait de fondre comme neige au soleil une fois la pente franchie.

Ce fut bien ce qui se passa sous les clameurs des gens éparpillés au bord de la route. Les deux dernières refirent surface et revinrent à portée de Coxynel et de la fille de l'hôte, cependant que, sans doute alertée par ce retour, Ella, Reinemab et Boudicca donnèrent du talon pour prendre leur distance et éviter de franchir la ligne chargée de cette si lourde lanterne rouge. Un peu plus loin, le duel faisait rage entre les équipes 7 et 10. Les règles étaient connues, les places finales des formations seraient établies dès lors que les trois membres de chacune d'elles auraient atteint le pont. Autant dire qu'Ingeburge et Célénya, s'en donnaient à coeur joie et ne cédaient rien, en tant que concurrentes les moins bien placées de leur équipe respective en course pour une troisième place. Car oui, le trou était fait désormais. Perrinne, Marieline, Wendoline et Vanyel, Margot, Semrehymh se disputeraient la victoire dans un final qui promettait monts et merveille.

La tension se sentait partout au bord de la route, mais également du campement, qui surplombait une partie de ce dernier tronçon. Le Comte du Languedoc se tenait lui non loin du pont. Le sourire accroché aux lèvres, il s'efforçait de deviner l'instant où apparaîtrait la première monture, le premier concurrent, celui qui remporterait la course de manière symbolique, la victoire se décrochant à trois et non de manière individuelle. La rumeur grandissait, se déployait comme une vague qui menaçait de déverser son écume sur le sable. Soudain, un "hourra" retentit, plus clair, plus net. L'Euphor, alerte, porta son regard rapace sur la route et aperçut l'ancien Roy d'Armes déboucher à vive allure, on y était !

Perrinne fut la première à arriver sous les applaudissements, y compris ceux de l'hôte. Seth, Guillaumain suivirent. Puis ce fut Vanyel, Margot, Marieline, Mélusiane, Louise et... Wendoline qui s'arracha pour devancer d'un rien Semrehymh et ainsi assurer le triomphe de l'équipe 4, juste devant la 5. Ingeburge, accompagnée d'un sourire, franchit à son tour l'arrivée, précédant de quelques pas sa filleule Ellesya. L'équipe 10 prenait la troisième place. Alors que la 7 dut finalement abandonner le quatrième place à la 1 grâce à une dernière chevauchée fantastique de Lisbelle et aux difficultés de Célénya. Les concurrents défilaient toujours bercés par les vivats de plus en plus intenses. Hasard ou non, Gabrielle, Ella et Mélisende en finirent quasiment ensemble offrant une belle occasion au Mendois de redoubler ses félicitations sonores. Enfin, Swan, qui n'avait pu se défaire de la dernière place, termina son pensum et mit un terme à la course.

1 - Perrinne/4 (65)
2 - Seth/10 (63)
3 - Guillaumain/3 (62)
4 - Vanyel/5 (61)
- Margot/5 (61)
6 - Marieline/4 (59)
7 - Melusiane/7 (55)
- Wendoline/4 (55)
- Louise/7 (55)
10 - Semrehymh/5 (54)
- Ingeburge/10 (54)
12 - Adeline/1 (53)
- Isora/6 (53)
- Cebyss/6 (53)
15 - Castelreng/1 (52)
- Ellesya/10 (52)
- Louis Track/2 (52)
18 - Boulie/3 (51)
- Hersent/9 (51)
- Boulga/8 (51)
21 - Lisbelle/1 (50)
22 - Ptitmec13/7 (49)
- Reinemab/3 (49)
24 - Ella/8 (45)
25 - Melisende/2 (44)
- Boudicca/6 (44)
27 - Gabrielle/2 (43)
- Coxynel/8 (43)
- Kahhlan/9 (43)
30 - Swan/9 (42)

1 - Equipe 4: Marieline, Perrinne, Wendoline
2 - Vanyel, Semrehymh, Margot
3 - Equipe 10: Ingeburge, Ellesya, Seth
4 - Equipe 1: Castelreng, Deedee, Lisbelle
5 - Equipe 7: Melusiane, Ptitmec13, Louise
- Equipe 3: Reinemab, Guillaumain, Boulie
7 - Equipe 6: Isora, Cebyss, Boudicca
8 - Equipe 2: Louis Track, Melisende, Gabrielle
- Equipe 8: Ella, Boulga, Coxynel
10 - Equipe 9: Swan, Hersent, Kahhlan

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[RP] La course tourneloise - 23 août