[RP] La course tourneloise - 23 août

La Mendoise mit pied à terre et arriva au promontoire où se trouvaient les chevaux. Elle ne chercha point, et prit le premier canasson qui était là.

Allez ! bonne chance à vous Perrine et Wendoline ! C'est parti !!!

Elle enfourcha la bête et partie au triple galop en espérant que son canasson ne serait pas du même caractère que son "fend la bise" qui n'en fesait souvent qu'à sa tête et partait souvent dans le sens inverse à celui voulu au départ.
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{Equipe Swan, Kahhlan et Hersent. En avant toute ! Ou presque ...}


Souquez Souquez et encore souquez …. !!!
Mais crénon d’une bourrique et foutue rame qu’elle agitait tant bien que mal et bien souvent hors de sa destination finale à savoir dans l’eau …
Une cata … rien de le dire mais garder quand même un semblant de dignité s’obligeant à conserver une gracieuse gestuelle à pagayer .. même dans le vide ne comprenant pas toutefois l’embarcation qui tournait en rond le plus souvent au lieu de faire comme les autres … soit Droit devant !

Ralalaaaaaa, le veille déjà elle s’était envolée des plus aérienne et, avec grâce également, son postérieur s’était réceptionné au sol pendant les éliminatoires …. ‘’Enfin c’est ce que Tonton Cendre aurait dit pour lui éviter de dire qu’elle s’était lamentablement ramassée au sol … ‘’* et là, elle avait la nette impression de pénaliser ses partenaires ….
C’était à ne point douter pas sa semaine …. ! ‘’ Et encore elle était loin de se douter de ce qu’elle devrait endurer les jours suivant …….. Valait surement mieux sinon elle se serait noyée de suite ! ‘’
Coup d’œil vers Hersent …. Autres pour Swan …

Et Crotte hein !!! c’est cette foutue rame qui ne veut rien savoir d’abord ! Sincère mauvaise foi …..

Et …. Une bonne dose de souffrance plus loin … Miracle de chez Miracle .. elles dépassait une embarcation, ( Equipe 3: Reinemab, Guillaumain, Boulie) dont l’une des passagères se trouvait être une sœur d’armes, toute à sa joie et de dépasser et de reconnaître elle failli en lâcher sa rame pour joindre le geste à la parole …

Hey Coucou Reinette !!! Beau temps hein !

Oups pas le temps pour la réponse qu’elles arrivaient en l’endroit de l’accostage et là ….. merdouillerie de merdouillerie … c’était une autre paire de manche pour se dépêtrer et se trouver une place …. Pratiquement toutes les barques s’entrechoquaient dans un plus grand désordre encore que pour le départ ….
S’en remettant à Aristote et surtout à Swan …. Elle suivait les consignes d’amarrage …..

Et pendant ce temps là .......... l'équipage de Reinette ( Equipe 3: Reinemab, Guillaumain, Boulie ) avait réussi ce coup de maître pour un parfait amarrage, suivi d'une équipe tout aussi déterminée à ne pas terminer la dernière .... ( Equipe 8: Ella, Boulga, Coxynel )

Regardant à nouveau ses coéquipières ....

Ah nan hein .. Là j'vous l'jure c'est pas d'ma faute !


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[En avant Guingamp !!! ]

Ramer, ramer et ramer. Boulie fixait l'horizon, avec pour seul but d'avancer. Ils doublèrent enfin une équipe, ce qui donna plus d'entrain à la Boulette. Pas un mot ne s'échangea, la jeune femme était trop concentrée. Une autre équipe profilait à l'horizon. Il fallait la doubler. Boulie-Boulette accéléra. Sourire vainqueur lorsqu'elle les dépassa, sans manquer un salut de la main à Boulga, qu'elle reconnu au dernier moment.

La course de barque se terminait. Leur place était lamentable. Boulie avait compté sur la première partie de la course pour prendre de l'avance. Tout venait de tomber à l'eau. Même la Boulette. En effet, en voulant de sortir de la barque, elle tomba à la renverse. Maugréant, elle se redressa.

Bon courage et soignez prudents.

Elle la remercia d'un sourire :

Mercé Reinette, à vous aussi.

Elle essora ses cheveux dégoulinants, et s'approcha des montures.

Tout doux !

Elle avait déjà entendu ses phrases. Bêtement, elle les répétait, peut-être que cela apaisera les chevaux. Elle regarda l'animal qui se présentait à elle. Elle mit un pied sur l'étrier, et s'accrocha à la crinière, essayant de monter comme elle le pouvait. La seule fois où elle était montée à cheval, on l'avait aidé à monter la bête. D'un hennissement, son canasson lui fit comprendre qu'il fallait qu'elle lâche rapidement la crinière.

Z'auraient du prendre des poulains, ils avancent p't'être moins vite, mais je serai partit depuis bien longtemps !

Elle retenta encore et encore, se maudissant de n'avoir plus d'abdos et de force dans les bras. Au bout de longues minutes, la Boulette put enfin crier victoire. Un petit coup dans les flans et le canasson partit au trot. Il ne restait plus qu'à trouver comment on le faisait passer au galop. Alors que la Boulie lançait par ci par là des : Hu ! Avance ! Allez ! ; Boulga et une autre personne la doublait. Fichtre !
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Bien en avant toute pour l'échappée !

Première chose monter dans le moyen de transport, en l’occurrence la barque. Pas vraiment facile cela tanguait et il fallait être concentrée. Toutefois elles y arrivèrent sans encombre et purent rester à flot ! Une fois l’équipage installé dans l’ordre défini et bien elles détachèrent leur barque et lâchèrent la corde ! Facile ! Top départ ! C’est alors que tout se déroula très vite, elles se prirent au jeu et se mirent à pagayer comme des déesses ! Elles filaient à une allure….incroyable ! Toutefois elles n’étaient pas les premières elles avaient devant elles et bien disons….quelques équipes, pour ne pas dire un peu beaucoup ! Allons allons Mesdames, souquons, souquons fermement ! Elles arrivaient donc au premier virage ! D'autres barques les dépassaient et celle de sa Grâce osait venir les titiller ! Non mais ho ! Cela ne faisait que commencer car une fois un certain virage passé et bien cela bougeait de plus en plus, le courant se faisait bien plus rapide, la vigilance devait être double et Isora pensait plus à s'accrocher qu'à ramer et sans doute prirent elles encore un peu plus de retard ! Elle sortit de sa torpeur et mit tout en oeuvre pour se ressaisir car sinon le plongeon serait au rendez-vous et après pour se maintenir sur un cheval en étant trempée imaginez ! Terre en vue ! cria Isora.

Elles s'échappèrent très rapidement de leur maison flottante et trouvèrent difficilement leur monture. Bonne chance Mesdames ! Désormais il fallait se débrouiller "seule", monter seule, se diriger seule enfin tout se compliquait. Elle réussit à monter sur le dos de son équidé, après… nous ne dirons pas le nombre d'essais, il était noir avec une tache blanche entre les deux oreilles, était ce bon signe ? Aucune idée, et notre Tonnerroise restait concentrée afin d'éviter, les amies concurrentes, les branches qui venaient leur couper la route, les virages, les racines vicieuses au sol et les trous (certains venait-ils creusés ici aussi pour découvrir quelques trésors, épée, fer..). Tout le monde creusait, et certains endroits ressemblaient à des champs de Taupes !

Ce qui rassurait Isora c'est qu'elle n'était pas seule, l'ensemble de la troupe demeurait groupé. Les quelques applaudissements faisaient chaud au coeur, mais il fallait toutefois redoubler d'attention, la chute était peu être là dans le prochain virage. elle aurait bien voulu se retourner pour voir où étaient ses coéquipières mais cela était vraiment trop risqué ! Alors elle cramponna d'autant plus ses rennes et un tantinet la crinière de son complice…......les cheveux dans le vent....

La Boulette, assise dans sa barque, s'impatientait. La première équipe était déjà loin, et eux bien loin de gagner.

- Hé ! Ho ! On se dépêche ! En barque !

Mais comme si on avait le temps de discuter ! La jeune femme commençait à fulminer.

- Oui d'accord pour l'équilibre, vous au milieu, et s'il vous plait donà derrière !

Passant d'un ton ferme pour celui qui l'avait totalement ignoré à un ton plus calme pour ReineMab, elle passa une rame à cette dernière.

- Je rame à tribord, vous à bâbord. Cela nous permettra d'avancer en ligne droite. Il faut que nous réussissions à garder le même rythme pour éviter les berges.

Et Boulie joignait déjà ses gestes à la parole. La barque se dirigeait donc vers la gauche, il fallait que sa coéquipière se joigne vite à elle. Il fallait rattraper au plus vite les autres, pas le temps de discuter stratégie.
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[Et bien on y va ! ENFIN ou presque]

Je suis désolé Dame, mais comme vous pouvez le constater, j’ai dû me camoufler.
Hem !

Elle n'avait point prit le temps de le détailler en profondeur... Se concentrant, yeux crispées pour apercevoir plus en détailles son camouflage, cherchant des irrégularités d'épaisseurs de la crème naturel, le visage semblait bien coloré, mais peut être qu'effectivement les côtés du nez étaient plus sombres que le reste et le cou et les oreilles eux au contraire semblaient quelques peut plus pales à côtés des pommettes halées.
Elle grimaça et eu un temps de recule, mais avec quoi avait il effectué son camouflage, celui ci de plus brillait de façon non naturel de trop prêt. Par peur de devoir constater une odeur incommodante, elle resta là à bonne distance lui disant

C'est très réussit !

Salua la petite grenouille puis se tournant vers Boulie en un clin d’œil.

Le Seigneur de Cordas, Mon Maitre, ne sait pas encore que vous m’avez entrainé dans la course. Je suis charger de préparer son équipement pour la suite et…hem je crois bien que vous étiez juste à côté.

tiqua
Premièrement, on ne vous a pas inscrites !

Elle suivie son doigts du regard
Ah ! Par se que votre seigneur est le s'ieur Castelreng, d'accord !

Et cet accoutrement…..
…c’est non seulement pour ne pas vous gâcher le plaisir de ramer mais surtout pour échapper au renvoi de Sa Seigneurie.

Non, mais déjà, si vous ne vouliez participer, n'aviez qu'à point vous inscrire... C'est pas moi, qui vous ai mise cimeterre sous la gorge pour vous forcer... De plus si vous ne vouliez non plus être reconnu, aviez qu'à prendre un autre nom, d'abord.

Marmonnant en direction de Boulie
Non, mais c'est qu'en plus de son retard, il nous accuserait de le forcer à faire cette course ! Il a bon dos, ce nonchalant

Replongeant son regard dans celui de l'arlequin, si lui ne sentait point concerné par cette course soit... elle fournirait le maximum d'elle même, elle était là pour cela la grenouille. Sens ambition de gagner, simplement s'amuser, se dépenser, mais qui dit course dit aussi compétition ... Donc oui forcement, l'esprit de compétition, elle l'avait... Et, forcement l'aspect touristique du messire Guillaumain l'agaçait.
De plus pour Boulie, le messire n'avait porté aucune attention... La laissant ses courtoises et belles paroles en l'air. La moindre des choses était qu'il prête attention à chaque membres de son équipe et non à celle qui peut être lui semblait faussement la meneuse... La petite grenouille en avait sincèrement rien à faire, mais il était temps de partir oui et ce dans une atmosphère bien plus détendue qu'elle n'avait commencée.

Bien ! je suis Reinemab et voici Boulie !

Les présentations faites, le trio de gueusards était enfin au complet... relevant ses manches qui doucement avaient glissées sur ses avants bras. Pensa passer au tutoiement pour tout le monde... il n'y avait nul lieu de se vouvoyer entre gents du bas peuple, de toute façon... Et, rainette en avait bien assais des révérences et des bonnes manières à longueur de temps... Rester sagement à sa place... Ah ça oui elle savait rester discrète dans les taches qui lui étaient données par sa hiérarchie à qui oui elle se devait respecter le langage approprié.
Puis les froues froues, les maniérés, elles ne les supportaient pas... Fort heureusement pour elle, il était rare de croiser tel nobles dans son univers... NON, ceux et celles qu'elles accompagnaient, bien au contraire... elle les admiraient.

Boulie eu la bonne idée d'annoncer soudain
Allez en barque, larguer les amarres !

Rainette souria à l'entrain de Boulie, qui sauta dans la barque et s’emparant de la première rame

Guillaumain, voulu se faire lui courtois
Les femmes d’abords, je vous en prie!!!

Soulevant un sourcil
Ce n'ai point que je ne veuilles pas... Mais par pur stratégie, il est peut être plus judicieux que voi te mettes au milieu pour écoper... ne penses voi pas ?

Dis elle avec un sourire plus détendue qu'elle n'eu put leur offrir jusque là
voi être un homme et je suppose que tu es plus de robustesse que nous... Et.. Heu... Si l'on veut avancer en bon rythme...
Ne pensez vous pas, qu'il faille un équilibre des forces de canotage ?

Regardant à tour de rôle ses camardes à qui cette dernière phrases s'adressait, afin que communication et bonne humeur vienne au rendez vous, elle souriait tout en attendant leur point de vue, sur sa stratégie.
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Au point de contrôle , aprés des aventures plus ou moins tumultueuses pour les équipages a manoeuvrer tant bien que mal leur embarcation .Il se tenait pret a recevoir sa belle et ses acolytes pour leur montrer le chemin les amenant a leur monture .

Il les a préparé un a un ajustant comme les selles , les mors . Il avait pris soin de ne pas en prendre des trés fougueux mais tous assez vaillant , il le savait le parcours etait semés d'embûches et il fallait mieux parfois etre prudent que d'aller a tout va et se retrouver les quatres fers en l'air celà soit dit enfin il vit la troupe et c'estt avec fierté qu'il les encourageait .

Applaudissant a ce faire rougir les paumes des mains , Aengus les yeux émerveillés par la course , bouche bée voyant sa mére pagailler , ALLEZ ALLEZ COURAGE , Du nerf vous y etes presque ,vos montures sont fins pretes.

On y va hein on ne lache rien surtout ce n'est pas fini , on compte sur vous .
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[Équipe 5, après la réunion, presque sur le départ mais pas encore tout à fait... faut une barque, quand même]

Elle regardait à droite à gauche... Non, quand même elle n'allait pas se retrouver toute seule pour la punir de sa non ponctualité. Elle avait jeté un œil aux barques, et les faire bouger avec uniquement 2 bras c'était juste mission impossible, Crevette ou pas. Heureusement deux personnes vinrent à sa rencontre.
La jeune femme lui était inconnue, mais l'homme lui disait quelque chose. Elle essayait de mettre le doigt dessus quand elle étouffa un gargouillement. Au moins elle n'avait pas eu droit au "grandeur" qui l'agaçait particulièrement, surtout que ça n'allait pas vraiment avec sa taille. Elle prit note de tordre le cou à l'Étiquette. Ca pouvait parfois être un jeu, mais là elle avait plus envie de jouer à la course.

Lorsqu'elle entendit le nom de l'homme, elle eut du mal à retenir le flot de souvenir qui la liait à Mende, bien que cela lui semblait être une demi-éternité en arrière. Elle se demanda vaguement si la cour de récré était toujours de mise au conseil municipal mendois. Elle prit mentalement note du nom de famille de Margot, la reliant à Actarius par quelque lien familiale.

Bonjorn Sem elle ne se rendit pas compte du surnom, était-il vrai ou non, ça dépendait de cette partie plus ou moins consciente qui parfois ressurgit et affleure en souvenir. Ahhh les biscuits, c'est resté un de mes travers. Elle évita de mentionner que c'était comme ça qu'elle s'était faite avoir comme une bleue par ce qui était actuellement le villéfourbe régnant languedocien. Bonjorn Margot, je suis Vanyel. Elle insista légèrement sur le prénom, espérant qu'on lui ferait grâce du rang dans une course qu'elle avait décidé devoir être bon enfant.. enfin quand même pas tant qu'il soit interdit d'arroser les autres, une fois sur l'eau.

Moment d'inattention quand elle capta un coucou de la rainette qu'elle lui rendit.

Vous avez déjà choisi une barque? non?

Elle se dirigea vers une embarcation libre qu'elle regarda d'un œil critique avant de se retourner vers ses partenaires.

Vous avez déjà fait des courses en barque? J'en ai fait une seule, c'était en Languedoc y'a euh... elle ne finit pas sa phrase et préféra enchainer. Ce dont je me rappelle c'est qu'on avait quelqu'un pour donner le rythme pour ramer et éviter de trop partir dans tous les sens. Pis on avait des sortes de jupes pantalons, mais c'est un détail qui ne va pas nous aider là.
Si ça vous va je peux essayer de donner le rythme.
Par contre quelqu'un sait manœuvrer pour tourner à gauche ou droite? Je sais qu'on dit bâbord et tribord, mais comme je ne me rappelle jamais lequel veut dire droite et lequel veut dire gauche comment dire.. si on pouvait s'en tenir aux termes non marins je n'y verrai aucun inconvénient.
Si aucun de nous ne sait manœuvrer on peut aussi tirer à la courte paille, c'est un moyen de trancher comme un autre.
Qu'en pensez-vous?
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- Equipe 4 - En avant la houle -

Apparemment, peu de mots avaient été nécessaires aux trois femmes pour trouver la barque qui leur était destinée et démarrer en trombe.
Hop hop hop, quelques coups de rame, et ... eh bien... elles avancaient alors qu'une melée indescriptible leur faisait dos.

Demoiselles, je ne vais pas pouvoir vous aider longtemps sur l'eau... ma chute d'hier ne me réussit pas, mon épaule lache mais... et si je faisais le gouvernail avec ma rame ? Vous avancez tout droit et je guide. Ca vous convient ? un seul bras me sera nécessaire, ca devrait fonctionner !

Un échange s'ensuivit mais apparemment, la technique était la bonne. Non loin d'elles, une embarcation avec un homme et deux femmes était au coude à coudes avec elles tandis que peu à peu apparaissaient les autres barques.
Et leur avance continuait, continuait. L'absence d'obstacle, le léger courant, le vent dans leur dos... elles conservaient leur avance au premier point de controle.
Soulagée de voir que pour le moment son handicap n'était pas trop pénalisant pour ses coéquipières, elle éclata de rire

Eh bien, bravo ! On mène !

[ Formation du trio ]

….Et nôtre drôle de vaquer aux occupations d’un jeune prodige de la brosse à reluire le cresson du haras Seigneuriale. Oui mais voilà, une fois ses taches terminées, même s’il faut être tout à fait franc sur le fait que Cordas n’avait point ménagé sa peine pour mettre à bas ses adversaires dans les fameuses joutes équestres, notre jeune page trouva son temps long à attendre de nouveaux ordres. Le Ténébreux avait filé d’un bord, avant de revenir en coup de vent pour filer dans l’autre sens sans même adresser une parole ou un regard à son jeune page.
Pas facile de trouver une place dans cette société et encore moins facile que de s’en faire accepter et encore plus difficile de prendre une décision. Attendre sagement dans l’ennui que Cordas revienne ou s’aventurer, avec le risque de perdre sa place….
Que penserait Merer s’il se savait trahi, comment expliquer au Capitaine que sa curiosité emmena notre bout d’homme près de la tribune officielle ou tous les participants se réunissaient afin de connaitre la suite des festivités.
Les yeux écarquillés, tous les sens en éveil, il se fit entrainer bientôt par deux belles Dames qui le prirent sous son aile dans un rire tout aussi ….détonnant.
Les joutes auxquelles était habitué Guigui, tournaient autour de quelques ballots de paille et un taureau que l’on menait à la vache et dieu sait qu’il y avait du spectacle…mais c’était loin d’être aussi animé qu'ici, que ce soit en la qualité des participants ou en spectateurs d’ailleurs. Quoique la saillie devant être d'une bonne lignée.

Bref toujours est il qu’il fut désigné comme troisième homme pour mener une embarcation, dont il savait à peine à quoi cela ressemblait et dont il ne connaissait le maniement. Ce n’est pas grave, comme on dit, c’est en forgeant que l’on devient forgeront lui répétait son père régulièrement.
Tu verras, c’est comme traire une vache, après ça ne s’oublie pas.

Vain dieu la marie !

Petite présentation faites, au moins son nom, pour que l’on se souvienne de lui, quelques sourires gentillets par politesse, mais surtout des grimaces dans le dos de la gente féminine et des coups de tête donnés à droite comme à gauche pour ne pas se faire prendre par Cordas.
Mais qu’allait-il faire à cette galère ???

Ben oui, on lui avait dit de s’occuper des canassons et voila qu’il allait se retrouver à bord d’une embarcation comme un galérien. Nan mais des fois, on se jette volontairement dans la gueule du loup.
Ceci étant dit, rien ne dit qu’il croiserait le Brun coloré de rose mais il lui fallait trouver une parade au cas où…

[Juste avant d’embarquer]

Aller, encore un peu de gras sur le visage et ça ira bien se disait Guillaumain en son propre intérieur. Si j’me fais attraper, je ne sais pas ou je vais terminer ma journée.
De retour au campement narbonnais, le jeune garçon trempa un morceau de feutre dans de la graisse qu’il mélangea à de la terre ce qui eut pour effet de coloré, dans un marron profond, cette matière collante et visqueuse. Quelques trainées sur le visage et sur les cheveux, permettrait au freluquet de se dissimulé au regard de son Maitre. Son teint devin halé et ses cheveux graissés vers l’arrière lui donnait un côté bagarreur, sûr que Cordas aurait bien dû mal à reconnaitre cette bouille maquillée.
Se dirigeant vers les différents pontons, Guigui entendit son nom dans le timbre de l'une de ses deux coéquipières. Heureux comme un pape, regardant encore une fois derrière lui s’il n’y aurait aucun risque de faire une mauvaise rencontre, il entreprit de faire la fête pour un temps lui aussi.
Arrivé à hauteur de Reinemab, le jeune homme interpella la belle et lui offrit son plus beau sourire.

Me voilà, je m’assurais d’être fin prêt pour ce grand moment…

Ses paroles glissèrent dans le vent avant même de retomber un peu plus loin, au pieds même de Castelreng qui donnant un dernier coup à la berge, afin de faire s’éloigner sa barque, commençait à ramer avec toute sa puissance.
Il s’en fallu de peu très certainement pour tout faire capoter. Il s’agirait maintenant de faire ralentir au maximum son équipage afin de ne jamais rattraper ce concurrent. Mais serait-ce possible, tant cette seule partenaires, avec son regard de furie et ses manches retroussées, semblait enragée…

[Quelques temps avant le départ]

Boulie, toujours tirée par sa partenaire, continuait à lever le museau, essayant d’apercevoir quiconque se serait perdu, mais le souci c’était qu’elle est bien petite et qu’il n’y voyait en fait rien parmi cette masse de gens.

Oui chef ! Boulie s’exécuta immédiatement et partit … à droite. Elle vît alors que ReineMab partait dans la même direction. Oups, l’autre droite. Demi-tour gauche ! Une bonne partie des équipes étaient déjà en barque, si ce n’est pas toute. Le départ allait être lancé. La Boulette gesticulait dans tous les sens, hélant ses adversaires.

Youhou ! Hé ho ! Je suis là ! Personne n’aurait vu un certain Guillaumain ?

Elle aperçue en premier lieu Boulga :

X’cusez-moi, vous n’auriez pas un vu Guillaumain ?

Et attrapant Marieline qui passait par là :

Et vous ? Vous l’connaissez Guillaumain ?

Elle ne leur laissa pas le temps de répondre qu’elle était déjà partie ailleurs chercher ce bougre de Guillaumain ! La Boulette était des plus affolée ! Tellement affolée qu’elle n’entendit pas le départ se lancer. Elle courrait à droite et à gauche, attrapant des bras qui se passaient par là :

Guillaumain ?

Et dans leur regard comprenant que ce n’était pas lui, elle continuait dans sa quête.

Au fond de la vallée, plusieurs embarcations commençaient tout juste à prendre le large alors qu’au pied de la rivière une égarée courrait dans tous les sens à en faire tourner la tête.
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Isora répondit à Dame Boudicca : et bien non pas vraiment, je n'ai jamais participé à une épreuve de ce genre, c'est la première fois désolée. Monter dans une barque seule avec deux rames certes mais en équipe non du tout.

Notre Tonnerroise commençait à douter du bien fondé de sa participation, elle n'était pas vraiment à l'aise sur l'eau déjà quand il s'agissait d'un lac mais là, ce ne serait pas calme du tout ! Quant au cheval, vu sa petite expérience mais bon les Bourguignonnes sont courageuses et vaillantes. Elle se répétait cette phrase chaque matin ! Et espérait le "miracle", la chance de la débutante !

Il faudrait mettre à l'avant quelqu'un qui sache diriger ? non ? Enfin, j'irais où vous voudrez, faites selon ! Mais dépêchons nous il me semble que c'est bientôt le départ.

Isora écoute les instructions....

[Sortie de la tente, direction les barques, avant le départ]

Oh,oh ! Mais c'est qu'à l'extérieur de la tente déjà, des équipes tranquillement sautaient dans leurs embarcations... Jetant un regard aux alentours et à tous les concurrents, elle reconnue certaines de ses amies et connaissances.
Tirant toujours Boulie par la main, d'un pas accéléré filant en direction des bords du Lot et des bachots.

Bon! Il va falloir que l'on mette les bouchées doubles ! Nous manques toujours un partenaire !

La petite grenouille s'exprimant tout en relevant ses manches

Allez, tu demandes à Gauche, pour ma part je vais voir à droite, cela te va ?

Partant de son côtés à la recherche de se fichu dernier équipier, se disant pas moyen de partir sens celui-ci, plus rien à perdre et tempi pour la retenue et la politesse... Avant de beugler tout de même, la grenouille salua Kahhlan, Vanyel, Melusiane, Ptitmec13 en passant devant elles.

Coucou, les filles !!! Bonnes chances à vous !

Souriant, puis toussant dans son point, libérant ainsi sa gorge... Commença son appel, le menton tendue vers le ciel, afin que porte loin sa petite voie. (non, non c'est pas la grenouille à grande bouche)

Allez le GUILLAUMAIN, allez ! RAmenes tes FESSES si t'es un HOMME ! Par, l'HONNEUR si nous devions perdre par FORFAIT... JE te PROMET de te RETROUVER et te faire BÂFRER les FECES du CARCAN !
Allez le GUILLAUMAIN, allez !

Elle n'osait après cela regarder ses camarades, elle toujours en réserve d'habitude... ici, elle semblait impatiente et désarmée devant une telle attente... Regardant au loin dans les champs, attendant une éventuelle arrivée en trombe... Rien... Soupirant et finallement finissant par se tourner vers les autres concurrents... Rainette souriant les dents crispée les unes aux autres, les joues rosies d’embarras.
S'adressant timidement à l'embarcation face à elle, Equipe 1: Castelreng, Deedee, Lisbelle

Heu... pardon... Je... Vous ne le connaitriez point, vous... se maudit Guillaumain ?

Mains, qui se croisent dans le dos, quelque peut gênée d'enquiquiner le beau monde... Pointe de pied balayant le sol telle une enfant timide.
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[Equipe Swan, Kahhlan et Hersent. En avant toute ! Ou presque ...]


Dîtes Swan, ça vous embête pas de guider hein ? Parce ce que le tribord et le bâbord ... je n'excelle pas trop en ce domaine ...

Non, c'me gêne pô comme j'ai dit, mais vous prenez un risque hein !

Bin oui quoi autant prévenir. Tout en parlant, elles avançaient vers les barques. La leur était marqué d'un ruban bleu.

Bon alors Swan, c'est vous qui guidez hein !

Elle laissa monter Kahhlan et qui finit le postérieur le premier dans la barque. Elle rigola, moqueuse puis pris la place à l'avant. Elle s'installa assez aisément sur la petite embarcation. Pas qu'elle est tellement l'habitude, mais un peu quand même.

Bon z'êtes prête l'filles ?

La corde qui retenait les barques fut libérée et elle entendit un «C'est parti» tonitruant. C'est donc dans une cohue abominable qu'elle essaya sans grande réussite, de faire se dégager la barque qui était coincée par les autres. Tellement elles étaient proches qu'elles se touchaient les unes, les autres.

Un petit groupe de barque se dégagea et elle vit que son oncle avait pris la poudre d'escampette. Cela fit montrer la pression d'un cran. Elle regarda ses compères en essayant de les guider du mieux qu'elle pouvait.

Faut se dégager, on est coincé ! Ramez ! Ramez ! On va y arriver ! Poussez avec vos rames sur les autres barques ! Faut se dégager là !!!

Mais ce petit manège dura trop longtemps à son gout et elle finit par prendre appuis sur une barque de leurs voisins.

Rhaaa mais faut se pousser crénons d'une pipe !!!

Elles se situaient maintenant bonne avant dernière, mais rien n'était encore joué, le Lot était encore long et elles pouvaient encore remonter et rattraper son oncle qui lui était loin devant.

Bon l'filles souquez ferme maintenant, on peut 'core r'monter not'e retard !!
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[Quelque part, perdue ou en retard, c'est la même chose au final...]

L'inscription c'était fait, depuis un moment vu la villéfourberie du régnant. Au moins avait-elle protesté pour la forme.
Elle rêvassait dans le campement, se laissait inhabituellement aller aux souvenirs...
La dernière fois qu'elle était monté dans une barque en Languedoc remontait à une éternité, et si elle n'avait pas fini à l'eau, elle avait quand même été trempée de la tête aux pieds grâce à l'attention de Bentich, veillant à l'arrivée avec un seau d'eau pour ceux qui auraient malencontreusement été épargnés par un bain. L'exercice de ramage avait été plus compliqué qu'autre chose par le rythme étrange du tambour alors.

Elle déambulait la tête dans les nuages, habillée en garçon manqué avec ses braies bleu sombre et une chemise crème trop ample, ses cheveux attachés en queue de cheval par un ruban d'un violet si foncé qu'il pouvait passer pour noir.

Évidemment, ce qui devait arriver arriva... Bien sûr elle vit le passage d'un certain nombre de pages, mais ce n'est pas avant qu'un la bouscule et ne s'excuse en bredouillant qu'il était pressé parce qu'il devait continuer à aider pour le rassemblement de la course qu'elle ne prit conscience de l'heure. Ca lui apprendrait à perdre pied avec la réalité.

Pendant qu'elle prit le chemin vers ce qui devait être l'attroupement pour la course, elle dut fichtrement retenir une envie de rire. Elle allait être en retard, ce qui en somme était normal quand on la connaissait. C'était vraiment des moments d'exception quant elle était à l'heure... malheureusement pour ses compagnons.

Elle cligna des yeux en arrivant. Actarius avait parlé d'équipe, ce qui ce confirmait à la vue des groupes qui se formaient. Merveilleux, absolument parfait. Elle était à la bourre et n'avait absolument aucune idée de qui seraient ses partenaires. Ca partait franchement bien...

Des cris fusaient, ce n'était pas une mauvaise idée...

Youhou, ici Vanyel, je suis là.

Elle évita de brailler un "chuis avec qui?", ce n'était pourtant pas l'envie qui manquait...Et de se déplacer dans la foule assemblée en s'annonçant, reconnaissant des visages par-ci par-là.
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[Equipe Boulga, Coxynel et Ella...]


Le temps fut bref entre le tirage au sort et le début de la course. La jeune rousse eut à peine le temps d’écouter les précieux conseils de Gabrielle et de saluer les rares participants qu’elle connaissait que le top départ fut déjà donné. La première épreuve pour la jeune fille avait été de grimper dans l’embarcation qui - Ô surprise - n’était absolument pas stable. Et si pour certains de ces concurrents cela ne semblait provoquer aucune gêne, pour la demoiselle la chose était plus que perturbante. Etant la plus petite, et la moins costaud de son groupe c’est naturellement qu’Ella avait pris place à l’avant, ou la coque de noix se rétrécissait. Si seulement, elle avait su que le rameur de tête était celui qui donnait la direction, sans doute que la môme se serait placé plus à l’arrière ou le coup de rame n’était nécessaire que pour forcer l’avancer. Alors que ces deux comparses du jour, s’installait à l’heure tour faisant tanguer dangereusement l’embarcation, la rouquine lançait des regards inquiets vers la rive et vers les autres barques.

Le Comte du Languedoc souriait jovialement, sans doute fier devant tant de monde près à se noyer durant sa course. Ella ne fut pas sûre qu’il croisa son regard empli de peur… C’était dommage car, là, elle aurait bien aimé qu’on la sauve de ce marasme dans lequel elle s’était foutue. Devant elle, le groupe de Louis et Gabrielle filait sur les flots avec une certaine élégance dans le coup de rame. Ce qui agaça d’autant plus la môme convaincu qu’elle aurait dû être à la place de Melisende. Mais qu’importe, elle gagnerait, même si c’était fort mal parti pour l’instant. Dans son dos, ses deux coéquipières semblèrent enfin prêtes.

Madame Boulga ? Madame Coxynel ?

Oui, Coxynel, son sauveur fort comme un bœuf itou itou, était en réalité une charmante dame blonde. Passé une légère déception, la jeune fille s’était présenté peu après Boulga et s’était dit que cette nouvelle rencontre était peut-être un gage de chance pour l’épreuve à venir.

Vous êtes prêtes ?

Déjà le retard accumulé était considérable, mais rien n’était perdu. Une dernière fois, les émeraudes de la jeune Ella se posèrent sur la rive à la recherche d’un visage connu. Aucune des promesses de soutien ne sembla avoir été tenue à son plus grand désespoir. Y a pas à dire, les hommes ça cause, mais ça ne fait rien au final..! C’est sur cette regrettable pensée, que le premier coup de rame fut donné…

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Image: Jenifer Anderson - Texte: La rue Kétanou

[Ellesya, Ingeburge et... où est donc le troisième?]

Bon, ce n'était pas si mal finalement. Elle avait réussi à parcourir les quelques mètres qui la séparaient d'Ellesya, elle était parvenue à saluer celle-ci et sans se contenter, comme d'ordinaire, de trois ou quatre mots. Pour un début d'épreuve, ce n'était définitivement pas si mal et qui sait? Cela augurerait peut-être positivement de la suite : elle ne tomberait pas dans le Lot et son cheval ne se montrerait pas trop rétif. Par contre... la duchesse d'Amboise la pousserait peut-être dans l'eau ou la bousculerait lors de la chevauchée finale. Les nuages de pessimisme venaient à nouveau s'amonceler au-dessus de la tête d'Ingeburge à mesure que sa filleule s'exprimait. Tout ce badinage lui laissait une impression désagréable, la même que celle provoquée par la lecture des différents courriers de la petite Valkyrie. Ce constat n'était pourtant pas provoqué par le contenu des épîtres. Ce n'était pas Ellesya le problème, ni même ce qu'elle pouvait bien lui adresser. Le problème, c'était elle.

Alors, reconnaître ou non qu'il avait fallu sonder ses proches pour savoir comment tenir une rame? Ou réagir à tout le reste? En matière de relations privées, la tendance était à la fuite chez l'Auxerroise, incapable de s'y retrouver tant son propre cas se résumait à deux mots : le foutoir. Et ce n'était pas l'existence trépidante qu'elle menait qui lui permettrait de faire le point. Il le fallait pourtant, avec Mette, avec Håkon, avec Miguaël... avec Ellesya. Le comte du Languedoc, c'était autre chose, il était en partie responsable de la situation et le Louveteau, elle y travaillait déjà. Ce tirage qui avait permis au sort de les réunir n'était-il donc pas un signe que c'était le moment de s'atteler à la question Sya? Sous ses dehors rationnels et posés, la Danoise croyait aux manifestations inexplicables, restes de son enfance scandinave. Alors, elle fut aussi franche que sa nature réservée le lui permît :
— Le plaisir est tout autant partagé, d'autant plus que je ne fais cette course que parce que je m'y suis engagée. L'on a toujours ramé pour moi et je ne monte plus aussi souvent que souhaité depuis quelques mois.

Parce qu'elle s'y était engagée. Son regard glissa rapidement sur le maître des lieux. Ce n'était peut-être pas pertinent d'évoquer cette parole qu'elle allait tenir alors que le nœud du problème était qu'avec sa filleule, elle était bien loin d'être exemplaire. Elle revint à la jeune duchesse et ajouta :
— Je remplis mes promesses, parfois. Et j'ai bien conscience qu'avec toi, ce n'est pas le cas.
Le tutoiement était venu avec naturel, bien plus quand elle avait dû y sacrifier face à un Miguaël mécontent qu'elle l'eût vouvoyé. La leçon avait été retenue. Au moins là-dessus. Pour le reste...
— Je ne chercherai pas à me dédouaner, pas maintenant en tous les cas. Sache simplement que je suis contente de te voir même si c'est le hasard qui préside à nos retrouvailles.

Pas maintenant, c'était un coup à ce qu'elles perdent avant même d'avoir mis un pied dans la barque qui leur serait assignée et elles avaient besoin de toute leur concentration – pour la duchesse d'Auxerre, c'était en tous les cas certain. Et elles avaient besoin du troisième luron appelé à compléter leur équipe. Regardant autour d'elles, elle demanda :
— Remarques-tu une personne isolée maintenant que beaucoup de trios se sont formés?
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[Indispo pas prévue, rattrapage en cours.]

Vous avez sens doute raison... Et... Je suis navrée, de paraitre sens doute aussi froide... Mais... Je suis totalement paniquée à l'idée de devoir monter sur le dos du canasson.

Bon au moins elle n’était pas seule à être paniquée.

Pour vous dire... hier au soir, j'ai demandé aux écuyers de me montrer les bêtes... Et à chaque uns d'eux j'ai offert une poignée de légumes frais... J'espère sincèrement qu'ils seront plaisants après cela.

Boulie n’en était pas convaincue. Elle hocha la tête en guise de réponse. Il fallait surement plus pour amadouer un animal. Mais l’idée n’était pas bête. Dommage qu’elle n’ait prit de légumes de son champ sur elle. Enfin, elle n’aurait surement pas été capable de leur donner à manger par peur de se faire mordre.

Avez vous une voie qui porte, pour crier son nom ? Mais je ne sais pourquoi... mais un sixième sens me fait à penser... que, peut être, il ne c'est point réveillé.
Peut être devrions nous criez à l’extérieur de cette tente.

Boulie s’apprêtait à répondre, mais elle n’en eût pas le temps. ReineMab l’entrainait déjà parmi la foule. Qu’il ne s’était pas réveillé, Boulie en était persuadée. Elle l’aida dans sa requête, attrapant les passants et leur demandant :

Connaissez-vous sieur Guillaumain par hasard ?

Mais beaucoup s’occuper plus de faire la connaissance de leurs partenaires que de s’inquiéter des autres équipes. Comme moi la compétition avait commencé. Chacun pour soi. On ne prenait même pas la peine de les écouter, personne pour venir les aider. Personne. Et hélant de plus en plus fort :

GUILLAUMAIN ! GUILLAUMAIN !
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[Une blondine, une Nabeille.. manque plus que la brunette]

L'effet escompté se réalisa. Un jour elle savait très bien qu'elle n'arriverait plus à la surprendre.. Mel s'y ferait comme tout. Et quant à l'odeur, le doux parfum de camomille en extérieur passait totalement inaperçu, c'était sa force, il fallait presque coller son nez sur sa peau pour en sentir réellement les effluves.
Elle lui sourit amusée puis chercha des yeux la petite Louise pendant que Melusiane lui demandait si elle l'avait vue.

Non je ne l'ai point vue ni même aperçue depuis que nous sommes arrivées.

Puis l'évocation d'une tactique de jet de projectiles sur les adversaires pendant la course en barque Ptit étouffa un éclat de rire.
Je n'ai rien vu qui en interdit l'usage dans le règlement. Peut être devrais-tu te renseigner auprès du Comte.

Sourire narquois qui se pointe sur ses lèvres.

Récapitulons. La barque, entre Toulouse et Tarbes on connait, on maitrise.
Les chevaux, on passe notre vie dessus.
En gros c'est du gâteau cette course non?

Petite réflexion...

Quoiqu'à y réfléchir je n'ai aucun souvenir de Louise à cheval.
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Enchantée Cebyss, je suis Isora, et bien notre trio est donc complet !
Elle n'irait pas jusqu'à dire trois drôles de Dames mais l'idée était là.
Notre Tonnerroise comptait sur ses complices car elle n'était vraiment douée ni pour la barque ni pour le cheval.
Allez !"La chance va certainement sourire aux audacieuces" !

Rainette avait bien comprit, que la partie à cheval ne serrait guère un atout pour son équipe, mais alors que du regard elle cherchait se fameux messire Guillaumain... ça et là les groupes autour d'elles se formaient et inquiétudes de chaqu'un se faisait sentir.
Alors que roturiers s'angoissaient pour la partie à cheval, nobliaux eux semblaient alarmer à l'idée de monter dans une embarcation flottante.

- D’autres sont peut-être dans le même cas que nous. Et si nous arrivons à prendre un peu d’avance en barque, tout n’est peut-être pas perdu.

Vous avez sens doute raison... Et... Je suis navrée, de paraitre sens doute aussi froide... Mais... Je suis totalement paniquée à l'idée de devoir monter sur le dos du canasson.

Se penche à l'épaule de Boulie, boulette... et murmure

Pour vous dire... hier au soir, j'ai demandé aux écuyers de me montrer les bêtes... Et à chaque uns d'eux j'ai offert une poignée de légumes frais... J'espère sincèrement qu'ils seront plaisants après cela.

Sourit dents serrées tout en se redressant. Rappelant à sa partenaire, qu'il leur manquait encore un partenaire, celle ci répliqua

- Je suppose donc que vous ne le connaissiez pas plus que moi. Nous pouvons demander à d’autres s’ils le connaissent, ou faire une pancarte ? J’espère qu’il n’a pas oublié cependant, nous serons bien mal ! Par contre, un homme dans notre équipe ne peut pas nous faire de mal.

HUmm, une pancarte... Regardant autour d'elle, cela serrait fort difficile, elle n'avait point prévue plume et encre et parchemin en se jour physique, elle pensait que Boulie ne devait en transporter non plus... Demander autour d'elles ? Arf, c'était déjà cacophonie environnante. Regardant Boulie

Avez vous une voie qui porte, pour crier son nom ? Mais je ne sais pourquoi... mais un sixième sens me fait à penser... que, peut être, il ne c'est point réveillé.
Peut être devrions nous criez à l’extérieur de cette tente.

Attrapant sa partenaire par la main, ne voulant la perdre à travers la foule, bousculant à cou d'épaule certaine personnes... Lentement la mena vers l’extérieur de la tente, tout en ameutant la masse bruyante de la recherche du dernier partenaire.

Pardon, pardon, laissez passer... Sieur Guillaumain ... Sieur Guillaumain ... quelqu'un à vu Sieur Guillaumain ?

Rhaa, si déclarer forfait devait arriver, Aengus son fiston serrait grandement déçu... Mais cela aurait arrangé la petite grenouille... Qui petit à petit ressentait dans son bas ventre, l’angoisse de la partie hippique de la course. Pourvu que Messire Guillaumain, soit à l'aise sur le dos d'un cheval... et puisse avant le départ les conseiller pour cette partie qui les handicaperaient, elle et Boulie.
Reinemab, n'avait pas l'ambition de gagner... l'important était de participer. Mais faudrait bien tout de même donner tout son maximum de ses efforts, afin de malgrè défaite, ne point regretter avoir donner le maximum de soit même et ainsi espérer tout de même rendre fière son fiston qui la regarderait avec son père sur la rive.
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.. Semrehymh, c'est ça ?



C'est cela même, mais je vous en prie appelez moi Sem, cela m'ira très bien.

Et excusez moi encore de cette arrivée.

Puis il reprit : Euphor, comme Acta... pardon le vicomte Actarius d'Euphor ?

Ayant peur de dire des bêtises il n'en rajouta pas plus attendant la réponse qui viendrait toute seule.

Bien je ne sais pas si cela va vous rassurer, mais je connais un peu le terrain, je suis de Mende, le village d'a coté, et le Lot, et bien ma foi , j'y viens y pecher de temps en temps.Je connais quelques coins ou il y a des rapides, là où il faudra se méfier.

Quant'à la barque et les rames, je les manie plutôt sur l'étang de la muse dans les bois de Mende,en général, mais cela ne mets pas tout à fait inconnu quand même.

Ensuite pour le cheval, je monte, mais ne suis pas un cavalier émérite, j'espère que vous l'êtes un peu plus que moi.



Mais bon je parle, je parle, il va nous falloir trouver la comtesse Vanyel maintenant.

La Boulette se maudissait une fois de plus pour ses maladresses lorsqu’elle se rendit compte que, non seulement elle avait failli la faire tomber, mais surtout que son godet s’était renversé sur sa coéquipière. Cette dernière devait surement déjà la détester d’ailleurs. Il ne lui restait plus qu’à faire ses preuves et montrer qu’elle n’était pas que maladresse.

- Hé, bien j'espère que vous êtes aussi douée en barque que à cheval... Par se que bien que toutes deux nous connaissions bien la rame... Je vous avoue que pour ma part, je suis plus apte derrière un canasson dans ma roulotte que dessus son échine.

Ah c’est vrai qu’il y avait une partie à cheval dans cette course… Essayant de se faire plus petite qu’elle ne l’était déjà, elle rétorqua :

- C’est-à-dire que … Je n’ai du monter qu’une fois à cheval, et encore bien agripper derrière le meneur. Après, en se débrouillant un peu, ce ne doit pas être si difficile que ça.

Rire jaune. La jeune femme n’était pas, mais pas du tout, convaincue de ses propos. Elle participait pour le plaisir du jeu, et seulement pour le plaisir du jeu. Car quand elle avait su qu’il fallait monter à cheval, elle avait su sa défaite d’ores et déjà, mais en plus de cela, elle s’était imaginée dernière.

- D’autres sont peut-être dans le même cas que nous. Et si nous arrivons à prendre un peu d’avance en barque, tout n’est peut-être pas perdu.

ReineMab avait beau essayé de détendre l’atmosphère ; enfin c’est comme cela que Boulie voyait les choses, elle s’en voulait encore énormément.

- Manque plus qu’à trouver notre autre partenaire Messire Guillaumain... Et espérer qu'il soit plus dégourdit que nous deux

Et dans sa culpabilité, elle en oubliait l’autre coéquipier. Heureusement que sa partenaire cita son nom, d’ailleurs. Elle aurait surement baissé une fois de plus dans son estime si elle avait dit qu’elle n’avait pas retenu son nom.

- Je suppose donc que vous ne le connaissiez pas plus que moi. Nous pouvons demander à d’autres s’ils le connaissent, ou faire une pancarte ? J’espère qu’il n’a pas oublié cependant, nous serons bien mal ! Par contre, un homme dans notre équipe ne peut pas nous faire de mal.

Oui espérons qu’il n’ait pas oublié. Etre deux au lieu de trois serait un vrai handicap.
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On s’époumone, et on attend. Et si personne ne vient, on s'époumone de nouveau. Voilà le plan de la blondinette pour trouver ses coéquipiers. Inutile de partir à leur recherche, elle ne savait même pas à quoi ils ressemblaient. Un homme et une femme, de ça elle en était certaine, mais le reste... Brun? Blonde? Vieux? Jeune? Aaaaaaaucune idée!
Alors elle tournait la tête de tous côtés, voyant ici et là les groupes se former. Bien, plus les gens se retrouvaient, moins il en restait et plus il lui serait facile de trouver les siens.

Oh tient, n'était-ce pas Kahhlan là bas? La p'tite blonde adressa un petit signe de main à son amie, et tourna le visage en voyant dans son champs de vision une femme s'approcher d'elle. Serait-elle la dénommée Adeline?
Oui! Lisbelle lui adressa un grand sourire, ravie de n'avoir pas à partir à la recherche de ses compagnons!

Bonjour dame! Je suis Lisbelle, nous faisons effectivement partie de la même équipe pour la course.

Le sourire ne quitta pas les lèvres de la blonde, qui hésitait à demander si elle pourrait venir la repêcher au cas où elle tomberait à l'eau. Nan, peut-être pas parler de ce léger handicap qui pourrait les faire perdre.

Connaissez vous le sieur Castelreng? J'ai peur que ma voix ne soit point parvenue jusqu'à lui...

Mais comme pour contredire la petite blonde, un homme, qui s'était approché, se présenta sous le nom du troisième et dernier partenaire.
Lisbelle sursauta, et se tournant vers lui, lui adressa un petit sourire d'excuse.

Pardonnez moi, je ne vous avais point vu arriver. Je suis Lisbelle, et voici dame Adeline, fit-elle en présentant la femme d'un mouvement de poignet en sa direction. Êtes-vous bons nageurs?

Oups, la question lui avait échappé. Lis se mordit la lèvre inférieure, et se pressa de continuer sur sa lancée, espérant qu'ils prennent cela pour une plaisanterie.

Et si nous nous approchions des barques? Prenons la meilleure, celle qui saura nous amener à la victoire! Ah et si je puis me permettre, savez vous bien nager?
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Et voilà ! Après l'annonce des équipes, elle se crut projetée en pleine foire dominicale.
A cette pensée, un sourire fleurit sur ses traits mais elle se garda bien de se conduire comme les poissonnières improvisées. Elle connaissait déjà celle avec qui elle ferait équipe. Quant au troisième larron, il suffirait de remarquer si il restait un esseulé.
Alors qu'Ingeburge venait à sa rencontre - elle avait décidé de ne pas bouger, courant suffisamment et vainement après les jupes de sa marraine -, Sya adressa un sourire encourageant à Boudicca.
Puis Auxerre fut près d'elle. Ceux qui avaient osé surnommé Ellesya « Glace » ne devait pas connaître la marraine de celle-ci. Et puis, la Glace avait bien fondu et donnait aujourd'hui une jeune femme enthousiaste et amusée par le défi à venir.
Elle avait pratiquement grandi les fesses sur un cheval et la barque ne lui faisait pas peur même si son expérience en la matière était bien plus réduite. Bien qu'elle ne doutait pas des qualité de cavalière d'Inge, elle n'avait par contre aucune idée de sa capacité à dominer les eaux. Quant au dénommé Seth, tout relevait encore du mystère.

Son sourire s'adressa à sa coéquipière, bien décidée à passer une bonne journée quoiqu'il arrive. Vœu illusoire puisque si il était une personne capable de la toucher et de la blesser, c'était celle qui se tenait près d'elle. Le souvenir de la jalousie d'Hakon a son égard revint à sa mémoire. Si il voyait maintenant comme l'agréable lien s'était emberlificoté de nœuds que la jeune femme ne parvenait pas à défaire...
Elle avait de l'estime et de fierté envers ses ascendants. Toutefois les personnes pour lesquelles elle éprouvait un amour filial et sincère - et sûrement encombrant pour ces derniers - , c'était Kreuz, Ingeburge et Aaron dans une moindre mesure. Le drame étant que le premier était mort et que la seconde avait écopé d'une bonne part des sentiments précédemment accordés au premier.
Malgré ses efforts, elle ne parvenait pas à changer la donne.

Le regard clair croisa celui de Montjoie et ne perdit néanmoins pas sa gaie lumière.

Et bien, je ne sais pour vous mais cela me fait plaisir.
Je peux entendre que ce sentiment ne soit pas partagé. Une certitude vaut mieux que des doutes.

Tenir ta langue, Sya, ce n'était pas possible ? C'était à la fois un défi de franchise et une manière de dire ce qui la tourmentait depuis des mois. Depuis un certain temps, elle avait le sentiment qu'Auxerre soufflait le chaud et le froid en alternance envers elle. Et de plus en plus souvent froid d'ailleurs.
Le moment était mal choisi pour tendre la perche. Cela dit, quel moment pourrait convenir ?
Au pire, elles pourraient se défouler contre la masse d'eau et jeter leurs dernières forces dans la chevauchée si besoin était. Mais la jeune femme n'était pas prête à abandonner, à baisser les bras devant les incompréhensions qui semblaient les diviser ces derniers temps. Elle ne renoncerait pas tant qu'il ne lui était pas signifié de dégager le plancher.

Sur un ton ferme, presque bravache, elle reprit.

Dans tous les cas, l'équipe est prometteuse. Nous pourrons en juger plus fiablement lorsque ce « Seth » nous aura rejoint.

A mon arrivée, quand je vous ai écrit ce petit pli pour vous saluer et vous dire que j'espérais que l'arbitrage vous laisserait l'occasion de profiter des festivités, j'étais loin d'imaginer que nous en viendrions à oeuvrer de concert pour cette course.

J'espère ne pas faiblir lorsqu'il faudra mener l'embarcation sur les flots. Je n'ai guère de pratique même si je m'y suis essayé enfant sur le lac d'Annecy.
Et vous-même, vous êtes-vous déjà prêtée à cet exercice?

Nul besoin de préciser qu'elle était surprise de voir la Duchesse d'Auxerre participer à ce genre de compétition. Elle trouvait cela encourageant malgré l'air peu inspiré qu'elle croyait déceler chez son vis-à-vis. Ne restait plus qu'à s'accrocher à cette idée.
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Rien...personne ne se manifestait, alors qu'elle cherchait de son regard, d'éventuelles signes de ses partenaires du jour.
Un instant, elle cru devoir faire la course en solitaire... ça l'aurait arrangé de point la faire, pour cause de désistement de ses coéquipiers... mais ce parcours, elle ne le faisait pas pour elle...mais pour son fils. Où,elle espérait ainsi, lui faire découvrir autre chose de ses récits... de guerres et voyages commerciaux... et qu'il aperçoit aussi enfin, tous les visages des gents formidables dont lui parlent temps ses parents.
Alors qu'elle pensait devoir déclarer forfait, reprenant une gorgée d'eau de son godet, une jeune fille la bouscula... manquant de lui faire boire la tasse dans son canon et la faire tomber la tête la première... Heureusement pour la donzelle, elle avait de bons réflexes et l'eu rattraper à temps par le bras avant que reinette ne chut.
Les yeux quelques peut agacés... D'une part pars-qu’elle était désormais persuadée de ne point participer et d'autre part par se que maintenant elle était trempée. La grenouille dans un demi tour se retourna face à l'auteur de son état humide, qui se portait en excuses.

- Désolé…

Alors, que la grenouille elle, passait sa manche sur son visage pour libérer la flotte fraiche y dégoulinant... Tout en asséchant ses braies, reinette sens même regarder dans les yeux la coupable déclara les dents serrées, pour tenter de rester agréable... Car, oui elle ne savait encore à qui elle avait à faire.

Ce n'est point grave... par cette chaleur, un petit rafraichissement n'est pas superflu.

Relevant la tête enfin, pour se concentrer sur la responsable pardonnée... Apercevant là une simple roturière comme elle, se portant encore en pardon

- Vraiment navrée … Je suis Boulie, je cherche mes coéquipiers …

Reinette, se tapa le front... Dépitée, elle avait trouvée une des partenaires cités... Une dégourdit encore... Tout en soupirant :

Bien... il me semble que vous venez d'en bousculer une... de coéquipière !

Comme si elle avait besoin de se rattraper de sa bévue, la paysanne ... Enfin, du moins à se qu'elle en paraissait, par sa simple tenue... Rétorqua

- Savez, les barques, les rames, l’eau et tout, ça me connait !

Elle arborait, un charmant sourire, comme si l'on pouvait séduire ainsi une grenouille... Non, mais dites, c'est encore les batraciens qui se transforment en prince et princesse, quand enfin ils trouvent personnes tombées sous leur charme, pour leur offrir un baisser. Ah ! V'la un début de fine équipe que ses deux là allait faire. Ricanant doucement, détendant l’atmosphère de sa partenaire, ou pas ! Juste pour être un poil sarcastique

Hé, bien j'espère que vous êtes aussi douée en barque que à cheval... Par se que bien que toutes deux nous connaissions bien la rame... Je vous avoue que pour ma part, je suis plus apte derrière un canasson dans ma roulotte que dessus son échine.

Reinemab, tira la langue, avant de sourire tout en écoutant la réponse de Boulie et enchaina

Manque plus qu'a trouver notre autre partenaire Messire Guillaumain... Et espérer qu'il soit plus dégourdit que nous deux

Du moins fallait le souhaiter pour aspirer à la victoire, car avec une rêveuse et une maladroite c'était franchement pas gagné d'avance.
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Non, la brune n'était vraiment pas du genre à se faire remarquer, du moins lors de ces réceptions où il y avait du grand monde. Pourtant, là c'était plus que nécessaire pour rechercher ces coéquipiers attribués. Elle ne connaissait ni l'un ni l'autre .. Chercher ne servirait donc à rien du tout.

C'est donc après s'être éclaircit la gorge et s'être écartée de la foule que Margot cria :

- Vanyel et Semrehymh, vous êtes attendus par Margot à gauche de la foule !

C'est ensuite patiemment qu'elle attendit ses camarades, en espérant bien sûr qu'il l'ai entendu.
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La Mendoise entendit qu'elle était attendue près du gros chêne à droite de la table du tirage des équipes, elle s'y rendit donc, et en chemin entendit une voix qu'elle connaissait bien "Bonjour Marieline, comment allez-vous ?"

Hey ! Bonjorn Isora ! Cossi va ? Je suis heureuse de vous revoir ici ! Vous participez également à la course ?

Après avoir discuté quelques instants ensemble du temps, de la course, des villes Languedociennes et de son cheval "Fend la bise", elle se séparèrent et la mendoise continua jusque l'endroit prévu.

Là elle vit une personne demander "Qui sont Wendoline et Marieline ?".

La Mendoise se dirigea vers la personne l'ayant appelée.

Bonjorn, je me présente, Marieline. Je crois que nous allons faire équipe ?!

La jeune femme offrit un beau sourire accueillant à la femme en question qui était certainement Perrinne ou Wendoline.
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Sem s'était prélassé au pied d'un arbre, puis n'y tenant plus, parcourra le terrain où déjà beaucoup de monde était présent.

Pour sur il s'amusera, avec son équipe, aux vues du nombre de Mendois, il devrait être bien associé.

Oui Louis moi aussi j'espère que l'on sera associé, on devrait faire une bonne équipe. "Un gendarme et un voleur" ça va l'faire.


Il avait attendu le tirage avec impatience. Puis les équipes furent annoncées

"Vanyel devra ramer aux côtés de Semrehymh et de Margot"

Quelle ne fut pas sa surprise de ne pas être associé à un ou une Mendoise .

Saluant tous ceux qu'il connaissait, s'amusant de voir les unes montant sur des promontoires divers à la recherche de leurs équipiers, les autres hurlant leurs noms, pour se faire remarquer.

Heureusement, il connaissait la Comtesse, du moins il en avait encore souvenir du temps ou elle était à Mende. Hou là, cela remontait à loin tout ça, mais l'odeur des biscuits de Vanyel, en taverne, lui revenait déjà.

Du coup il avait l'eau à la bouche qui lui était montée. S’ils perdaient, il y aurait au moins des lots de consolation préparés par Vanyel, espérait' il.

Il fit donc comme tout le monde et se mit à la recherche de sa partenaire, la Comtesse Vanyel, ne sachant pas qui était la personne qui lui était associée, Margot. Il tendit également l'oreille afin de peut etre entendre son nom scandé dans la foule.

Elle avait dit qu’elle participerait … Et ce n’est pas la chute de la veille aux éliminatoires contre sa Valentine de cœur et les courbatures qui en auront suivis qui la feraient renoncer … tsssss taratata !

Erf, les participants se tenaient presque tous là, au vu du nombre important de paires de jambes de têtes blondes, brunes , ou rousses et du brouhaha qui s’en suivait …

Vêtue pour l’occasion à la garçonne, cheveux fermement tressés, elle allait s’approcher pour connaître l’identité de ses coéquipiers lorsqu’elle entendit ….

J'suis Swan et j'cherche mes compagnons d'course ! Hersent et Kahhlan si j'bien entendu ! 'lors faites moi signe s'vous plait !!

Voix inconnue mais le nom de Hersent fit naître un sourire malice que son visage … tiens tiens tiens , une heureuse coïncidence qui leur permettrait de rire encore .. elle n’avait plus qu’à espérer que la troisième personne, celle à la voix de ténor soit aussi d’humeur joyeuse.

Puis une autre voix lui fit tourner la tête en sa direction ..

Damoiselle Swan!!!! Je suis là! Houuuhouuu! Je vous rejoins, ne bougez surtout pas que je ne vous perde pas de vue.

Sourit amusée au moulinet élégant et à son tour s’époumona mains en porte-voix et d’un moulinet de bras tout aussi ravissant …

Hé hooooooo, Ho héééééééééé Dame Hersent ! J’arriveeuuuuuuuu !

Presser le pas pour se trouver quasiment ensemble devant l’estrade tonneau s’excusant de çi de là au passage ..
Relevant le bout du nez ensuite ..

- Moi c’est Kahhlan dame , je suppose donc que vous êtes Swan puisque Dame Hersent se tient là et que je la reconnais pour le sur .
Mimique amusée ..
- On va peut-être se passer de l’appellation de « Dame » pour la course si vous voulez bien, car je risquerai bien d’en oublier quelques-uns en cas "d’urgence je me noie " …
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Elle scrutait du haut de son tonneau, tout le monde qu'il y avait et il y en avait, c'était peu de le dire. Elle vit passer son oncle et une amie de celui-ci qu'elle avait rencontré en Champagne, dame Wendy. Mains en visière sur ses yeux, son regard fut attiré par une femme qui, visiblement lui faisait des signes !

Damoiselle Swan!!!! Je suis là! Houuuhouuu! Je vous rejoins, ne bougez surtout pas que je ne vous perde pas de vue.

Ah bin oui, c'était pour elle. Une de trouvée, restait plus que la dernière personne maintenant et l'équipe serait au complet.

J'bouge pâ, j'attends 'core l'autre personne !

Ah bin en parlant de Wendy, sa coéquipière venait de lui tomber dessus et elle lui fit un petit signe de la main.
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Eh pardine ! à qui le dites-vous, dona !
Mais j'oublie les bonnes manière. Boulga, encantada ! Je laisse Ella se présenter.

Et puis, considérant le trio qu'elles formaient, elle sourit :

une blonde, une rousse, une brune ? Ma foi, nous dirons que ça nous portera chance ?

Mais Boulga aime bien causer, alors elle ne s'arrête pas en si bon chemin :

Et, en attendant que la course commence, de quelle région venez-vous, dona Coxynel ?
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Bon, ce rassemblement de personnes annonçait apparemment que les choses allaient commencer, les choses sérieuses, enfin !

Elle apprit qu'elle ferait équipe avec des Donàs se nommant Perrinne et Wendoline.

Elle chercha un peu partout et en passant à côté de Louis Track elle entendit son prénom.

Oh bonjorn Messer Louis, cossi va ?

Puis à la personne qui s'adressait à Louis :

Bonjorn, vous êtes peut-être donà Wendoline ou donà Perrinne ? Je suis Marieline, et je cherche mes coéquipières de course.
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Mais si si, elle était arrivée la blonde, mais comme toujours à l'écart histoire de ne jamais rien louper de ce qui se passait à droite et à gauche. Quand vous arrivez en premier et que vous vous mettez au premier rang vous loupez tout ce qui peut bien se formanter derrière vous.

Le tirage au sort commença et le silence se fut comme par magie. Elle manqua éclater de rire quand Mel lâcha son Youpi. Il est vrai que toute trois avaient de la chance, elles se connaissaient, contrairement à leurs adversaires qui étaient encore à chercher leurs partenaires.

Elle regarda la barque puis s'approcha de Mel par derrière pour lui murmurer à l'oreille.

Dommage l'attaque de la barque ne sera pas possible pffff. Je suis sure qu'elle nous aurait fait gagner quelques points.

Ses yeux parcoururent la foule en cherchant leur 3ème comparse.
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Bon et bien.... les choses un peu plus sérieuse allait commencait. L'annonce de la courses venait de tombé et les équipes également, et forcement... Adeline ne connaissait ni l'un, ni l’autre de ses coéquipier.
Qu'importe ! apres tout elle était ici pour sortir un peu de sa Normandie natale, et des quatres murs de son bureau, et rencontrer du monde alors...

Prenant une grand einspiration, la jeune femme partie donc a la recherche de ses coéquipiers lorsqu'elle entendit parmis la foule :

"Sieur Castelreng et dame Adeline sont attendus par Lisbelle près du chêne à droite du pont! "

Dame Adeline, dame Adeline, mais c'était elle ça ! N'attendant pas plus, la De Courcy arriva pres du chene a droite du pont et chercha des yeux...

-Bonjour, je suis Adeline, nous sommes dans la meme équipe si je ne me trompe pas ?
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Lisbelle, pas très rassurée de se trouver en présence de personnes qu'elle ne connaissait absolument pas, essayait de se persuader qu'elle allait s'amusait comme une folle dans cette course... de barque. Elle repensait à Illidan à qui elle avait avoué sa phobie des embarcations depuis que sa barque à elle avait pris l'eau de toute part lorsqu'elle était encore toute jeune, et qu'on avait du aller la pêcher au beau milieu du lac champenois. Elle se souvenait très bien des rires qui avaient accompagné son retour sur la rive, alors qu'elle grelottait comme si elle se trouvait au pôle nord.

Allez, on inspire un bon coup, et on fait comme si de rien n'était! Voici ce que se dit la petite blonde en approchant de l'attroupement, pour écouter le résultat du tirage au sort. Son nom fut dans les premiers à être appelé, et elle retient celui de ses deux coéquipiers, les malheureux Castelreng et Adeline. Les pauvres qui allaient devoir la supporter... Puis lorsqu'un nom fut prononcé, la blondinette fronça les sourcils. Cebyss... elle connaissait cette personne, elle en était certaine. Et elle ne mit pas longtemps à se souvenir. L'amie de Melou. Derechef elle tourna sur elle-même histoire de voir si elle saurait reconnaître la femme, mais l'endroit était devenu comme une place de marché en pleine activité. Chacun hurlait de son côté pour retrouver ses partenaires, et peut-être devrait-elle faire de même. Mais hummm... Lisbelle était plutôt du genre discrète...

Oh et puis finalement zut! Elle mit de côté sa timidité pour faire comme tout le monde. En espérant que ses cris n'allaient pas se perdre parmi tous les autres. Et ce sont les mains en porte voix qu'elle s'époumona :

Sieur Castelreng et dame Adeline sont attendus par Lisbelle près du chêne à droite du pont!
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Le Gaucher s'incline pour saluer Damoiselle Melisende.

Bonjòrn Damiselà. Je ne suis pas certain que mener un groupe ou travailler pour une mairie me soit d'un quelconque secours pour cette course, mais je ferai mon possible pour votre plaisir.

Il se redresse, et esquisse un sourire en voyant Boulga pour la saluer, manquant de s'étouffer lorsqu'elle lui parle de la noblesse.

Vous voulez rire hein ? L'jour où j's'rai noble est pas encore arrivé. J'suis gueux et fier d'l'être, et ça, vous l'savez fort bien. J'connais ma place, et elle m'convient.

Mais il regarde de nouveau Gabrielle, ainsi, sous le déguisement se cache une noble... génial... Il serait presque déçu, mais rapidement, remet le masque de troubadour.

Et bien Belle Dame et Damoiselle, si nous nous approchions de notre embarcation ? Laquelle d'entre vous a déjà navigué ?
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Mélisende avait assisté au tirage au sort, ayant croisé un très bon ami de sa mère, Semrehymh, la blondinette espérait bien faire équipe avec lui mais le sort en fut autrement. Elle avait jugé inutile de demander à son père de truquer le tirage au sort sachant qu'il refuserait. Joan annonça donc qu'elle faisait équipe avec Louis, l'ex Maire de Mende et Gabrielle.

Une chance, elle connaissait son deux équipiers, Louis qui l'avait fait courir dans les couloirs du Conseil municipal, elle l'appréciait, mais lui en voulait surtout pour ce qu'il était allé raconter à son père le jour de leur départ de Mende. S'il était aussi rapide et autoritaire à la course qu'il l'avait été avec ses conseillers, ils avaient de grande chance de gagner. Il savait comment mener son petit monde. Quant à Gabrielle, elle avait rencontré deux ou trois fois en taverne à Montpellier. Ses rapports avec son époux restaient un mystère pour la demoiselle.

Le plus dur maintenant serait de retrouver ses coéquipiers dans tous ces concurrents. Mélisende se hissa sur la pointe des pieds mais sans grand résultat quand elle entendit crier derrière elle.

- Louis Track est demandé à la table, Louis Track ! Merci !

Louis, une femme demandait Louis, écoutant plus attentivement, Mél reconnu la voix de Gabrielle. Se dirigeant vers elle, elle arriva juste au moment où Louis la prenait par la tête pour la faire descendre de son perchoir improvisé.

Bonjour vous deux, déjà une première chose de faite, nous sommes ici tous les trois. Louis, je compte sur toi pour nous mener à la victoire. Nous avons toutes nos chances, toi tu sais mener un groupe et moi je connais bien les lieues. Se tournant vers Gabrielle. Et vous Dòna, avec chance vous savez peut être mener une barque ou bien monter à cheval?
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Isora arrive juste à temps pour entendre : Isora, Cebyss et Boudicca seront associées... Elle cherche dans sa mémoire, mais ne se rappelle pas les avoir rencontrés non pas du tout mais peu lui importe, en espérant qu’ils ou qu’elles soient bien plus compétentes qu’elle. Elle ferait donc tout son possible et à fond jusqu’à l’arrivée, ne lâchant rien, elle était là pour participer certes, mais avec toujours une légère envie de gagner aussi……il fallait être honnête !
Elle regarda autour d’elle qui et où étaient Cebyss et Boudicca ? Elle vit Gabrielle, Ella et Louis. Bonjour à tous, je suis Isora et je recherche mes complices Cebyss et Boudicca ?
Elle vit les barques, aïe ! Allez de toutes façons et fort heureusement, elle ne serait pas seule dans cette….. »aventure ! ». Le mieux est de ne pas tomber non ? Elle soupira..après tout vogue la galère !

Bonjron Wendy. Donà.

Il sourit et la regarde, s'approche d'elle pour la saluer, ainsi que la dame près d'elle, ne sachant plus trop s'il peut lui faire une bise ou pas, mais au Sans-Nom pour les bonnes manières ! L'est gueux, elle l'a connu pire qu'il est, alors il lui colle une bise.

S'lut Wendy. Content de te revoir dans des circonstances plus agréables !

Un sourire aux lèvres, et entendant pèle mêle : sa nièces, juchée sur un tonneau, à se faire... discrète comme d'hab ! Et une autre sur une chaise, qui hurle son nom.

J'crois que j'ai trouvé avec qui je suis. Bonne chance Wendy, on pourra papoter un peu après la course, j'en suis certain. Au fait, bienvenue en Languedoc ! héhé, j'm'y suis installé, comme tu l'as peut-être entendu. J'ai fini par y arriver, à ce rêve qu'on avait Ryx et moi, à Troyes.

Il salue Isora qu'il a rencontré également à Mende, l'monde est vraiment petit on dirait bien.

Bonjour Donà Isora. Heu je connais de vue la comtessa Cebyss.

Et là, devinez ce qu'il fait ? Bah discrétion assurée, il hurle de sa "douce" voix de baryton :

Comtessa Cebyss ! Bouticca ! Perrinne et Marielinne ! Vous êtes attendues par Wendoline et Isora près du gros chêne à droite de la table du tirage des équipes !

Il sourit aux jeunes femmes.

Pardonnez-moi, je vais essayer de trouver mes coéquipières. Bonne chance.

Fendant la foule, pour aller rejoindre celle qui hurle son nom, un grand signe de la main pour saluer sa nièce Swan, et Le Gaucher arrive près de Gabrielle, l'attrape par la taille, et la fait descendre. Il la relâche aussitôt, et la regarde, essayant de jauger de la femme qu'il a en face de lui. Déjà, elle peut pas être noble, elle se comporte pas comme tel toujours, donc vu le nombre de couronnes au pouce carré... bah oui, parait que les mètres, ça n'existe pas encore.. bon revenons à nos moutons, vu toutes les culeurs, les titres, et les couronnes, bah elle risquerait pas de salir son nom si elle était noble hein ? hain ? Mais si, dites lui que les nobles sont bien conformes à l'idée qu'il s'en fait quoi... Il les voit comme Montjoie ou Actarius quoi : coincés, un balai où il faut, bref pas debout sur une chaise ou juchée sur un tonneau, ça, c'est plus le monde qu'il connait. Ouf, au moins, elle saura, avec un peu de chance, que l'eau ça mouille et qu'un cheval, ça fait du crotin...

Bonjour, j'suis Louis. Pas la peine de rameuter tous l'royaume ou d'faire appeler l'armée hein... Ravi de vous rencontrer. Il ne nous reste plus qu'à trouver Damoiselle Melisende.

L'ancien brigand ressemble à n'importe quel queux, il a juste une paire de braies sur le fion, une chemise basique, ouverte sur son torse, un peu comme la femme face à lui, seule la facture diffère, les vêtements de la femme montrent une aisance financière que lui, visiblement, n'a pas. Il a pourtant fait des efforts et mis ce qu'il avait de mieux dans sa garde-robe qui fait pâlir d'envie certains, vu son ancien métier. Voyant Ella, il lui sourit, s'incline, et lui fait un gros clin d'oeil amical, de connivence, bref, elle a un statut qu'il n'a pas au milieu des nobles, mais il l'aime bien la petite. C'est donc dans un salut théatral digne d'une Cour que le troubadour la salue, jouant avec elle.

Bonjorn Damoiselle Ella ! Ravi, que dis-je ? Vous me voyez enchanté de revoir la petite princesse de Mende. J'espère que votre voyage à la Capitale vous convient, Jolie Damoiselle. Mende vous regrette tellement...

Il se redresse et se retient à grand peine de lui coller deux bises, mais il sait qu'il n'a pas le droit en public, elle est la protégée de Sa Seigneurie Actarius. Il lui murmure :

Peut-être que je pourrai jongler avec le feu après la course Ella, je te chercherai avant. Fais attention à toi, te blesse pas à la course hein ? Tu promets ?

Puis il regarde la Gabrielle, et esquisse un sourire en coin.

Vous êtes du coin ? Je ne crois pas vous avoir jamais rencontrée.
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Arrivée très en retard au Tournel, pas eu le temps de rejoindre son amie Hers que déjà elle voit un attroupement, s'approche pour constater que les équipes sont formées.

La liste est longue, reconnait certains noms qui la font sourire pour finalement tomber sur le sien. Elle fera équipe avec deux personnes répondant aux prénoms de Marielinne et Perrinne.... deux inconnues pour elle. Un regard alentour, comment les trouver ? C'est alors qu'elle croise son ami Louis qui tout comme elle cherche une co équipière.

Bonjour Louis, ravie de te revoir.... un sourire accueillant, une bise avant de poursuive .... alors toi aussi tu t'es engagé ? Connais-tu une demoiselle Perrinne, et une autre demoiselle Marielinne ? il est noté que je fais équipe avec elles.
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Le Gaucher s'était approché pour entendre les tirages au sort, et au moins, il était avec une personne qu'il connaissait. Il va voir Sem, et lui donne une légère tape sur l'épaule.

Dommage, on ne pourra pas ramer ensemble l'ami. Bonne chance à toi.

Il esquisse un sourire, flanqué de deux bonnes femmes, il va pas pouvoir espérer gagner, mais bon, tant pis, il sont là pour s'amuser. Puis il va saluer sa nièce, lui souhaite bonne chance aussi avant de s'approcher de la rivière et d'y attendre Damoiselle Melisende. Ne connaissant pas l'autre femme, il risque pas de la trouver, alors tel que l'intendant l'avait nommée, il appelle.

Il interpelle les gens qui passent, tant pis, il est gueux, rustre, et du coup, il reste naturel.

Bonjour, J'm'appelle Louis Track, vous ne connaîtriez pas une Gabrielle ?

Et il recommence un peu plus loin, avec une autre personne, coupant les conversations, pour chercher Melisende du regard, parce qu'elle, il la connait et une certaine Gabrielle...
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Après ses ablutions à l'aube naissante, Ellesya avait à nouveau pris un repas léger puis s'était encore reposée sous l'auvent de son pavillon. Tout était parfait jusqu'à présent malgré sa relative solitude. La seule petite ombre était l'incertitude qu'elle avait quant à la bonne réception de son message adressé à Ingeburge mais il en fallait plus pour assombrir son humeur en ce jeudi qui promettait d'être animé et ensoleillé encore. La touffeur des jours l'incommodait moins. Il semblait qu'elle soit en train de se réhabituer, ce qui l'aiderait à supporter l'effort du jour.

Enthousiaste et curieuse de participer à ce qui serait une première pour elle, elle rejoignit assez tôt le lieu désigné et fut satisfaite de découvrir qu'il offrait un peu d'ombre bien que les heures les plus chaudes n'étaient pas encore venues. Elle avait opté pour une tenue pratique et légère composée d'une chemise de lin lie-de-vin, de braies gris sombre tout comme les estivaux et les gants de cuir de chevreau qui la protégeraient. Ses cheveux étaient strictement tressés pour ne pas l'importuner et surmonté d'un petit mortier de même couleur que sa chemise. En bandoulière, elle portait une gourde en cuir, en prévision de la soif.

L'accueil fut enjoué, ce qui affermit sa propre bonne humeur et elle répondit aux mots d'accueil avec chaleur avant d'assister au tirage au sort. Au fil de l'énonciation des noms, elle s'efforçait discrètement de voir de qui il s'agissait, surtout les coéquipiers de sa vassale. Vint le moment où elle découvrit avec qui elle ferait équipe. Elle glissa un regard vers Inge pour savoir si cela agréait à cette dernière, puis chercha qui pouvait bien être « Seth ».
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[En selle: Jetée de l'Orsiérette - Le Tournel/Pont de pierre]

La traversée à gué de l'Orsiérette avait déjà été entreprise par les premiers concurrents. Vanyel y perdit un peu de terrain, soucieuse d'éviter une chute. A ce stade de la course, cela lui aurait sans doute été fatal, ainsi qu'à son équipe. Mais elle ne fut pas la seule à pécher par excès de prudence sur ce passage délicat. Wendoline, Mélisende, Cebyss, Boudicca, Célénya, Boulga et Kahhlan l'imitèrent. Et cela ne fut pas sans conséquence, puisque toutes ses personnes perdirent des places ou à défaut du terrain sur leurs opposants. Les écarts, qui menaçaient de s'accroître, diminuèrent ainsi promettant un final de toute beauté. Car les sabots des premiers chevaux rejoignaient la route, celle de la décision.

Vanyel avait cédé la main à Perrinne. Cette dernière avait su à merveille profiter du ralentissement de l'ancienne comtesse du Languedoc pour non seulement prendre les commandes, mais également, au prix d'une remarquable agilité, quelques longueurs d'avance sur Seth et Guillaumain, tous deux auteurs d'une magnifique course à cheval qui les avait vu remonter petit à petit jusqu'à ce qu'ils pussent se mêler à la lutte pour les premiers rangs. Derrière ces trois-là, le peloton s'étirait petit à petit, mais surtout vers l'arrière, le "combat" demeurant acharné et indécis parmi les poursuivants directs qui avalaient la pente qui les séparaient de la route principale. En queue de peloton, Kahhlan et Swan peinaient définitivement à revenir, mais Coxynel, Ella, Gabrielle et Mélisende étaient elles aussi en proie à de nombreuses difficultés si bien que l'avance actuelle menaçait de fondre comme neige au soleil une fois la pente franchie.

Ce fut bien ce qui se passa sous les clameurs des gens éparpillés au bord de la route. Les deux dernières refirent surface et revinrent à portée de Coxynel et de la fille de l'hôte, cependant que, sans doute alertée par ce retour, Ella, Reinemab et Boudicca donnèrent du talon pour prendre leur distance et éviter de franchir la ligne chargée de cette si lourde lanterne rouge. Un peu plus loin, le duel faisait rage entre les équipes 7 et 10. Les règles étaient connues, les places finales des formations seraient établies dès lors que les trois membres de chacune d'elles auraient atteint le pont. Autant dire qu'Ingeburge et Célénya, s'en donnaient à coeur joie et ne cédaient rien, en tant que concurrentes les moins bien placées de leur équipe respective en course pour une troisième place. Car oui, le trou était fait désormais. Perrinne, Marieline, Wendoline et Vanyel, Margot, Semrehymh se disputeraient la victoire dans un final qui promettait monts et merveille.

La tension se sentait partout au bord de la route, mais également du campement, qui surplombait une partie de ce dernier tronçon. Le Comte du Languedoc se tenait lui non loin du pont. Le sourire accroché aux lèvres, il s'efforçait de deviner l'instant où apparaîtrait la première monture, le premier concurrent, celui qui remporterait la course de manière symbolique, la victoire se décrochant à trois et non de manière individuelle. La rumeur grandissait, se déployait comme une vague qui menaçait de déverser son écume sur le sable. Soudain, un "hourra" retentit, plus clair, plus net. L'Euphor, alerte, porta son regard rapace sur la route et aperçut l'ancien Roy d'Armes déboucher à vive allure, on y était !

Perrinne fut la première à arriver sous les applaudissements, y compris ceux de l'hôte. Seth, Guillaumain suivirent. Puis ce fut Vanyel, Margot, Marieline, Mélusiane, Louise et... Wendoline qui s'arracha pour devancer d'un rien Semrehymh et ainsi assurer le triomphe de l'équipe 4, juste devant la 5. Ingeburge, accompagnée d'un sourire, franchit à son tour l'arrivée, précédant de quelques pas sa filleule Ellesya. L'équipe 10 prenait la troisième place. Alors que la 7 dut finalement abandonner le quatrième place à la 1 grâce à une dernière chevauchée fantastique de Lisbelle et aux difficultés de Célénya. Les concurrents défilaient toujours bercés par les vivats de plus en plus intenses. Hasard ou non, Gabrielle, Ella et Mélisende en finirent quasiment ensemble offrant une belle occasion au Mendois de redoubler ses félicitations sonores. Enfin, Swan, qui n'avait pu se défaire de la dernière place, termina son pensum et mit un terme à la course.





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