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[RP] La course tourneloise - 23 août

Swan
[Equipe Swan, Kahhlan et Hersent. En avant toute ! Ou presque ...]


Dîtes Swan, ça vous embête pas de guider hein ? Parce ce que le tribord et le bâbord ... je n'excelle pas trop en ce domaine ...

Non, c'me gêne pô comme j'ai dit, mais vous prenez un risque hein !

Bin oui quoi autant prévenir. Tout en parlant, elles avançaient vers les barques. La leur était marqué d'un ruban bleu.

Bon alors Swan, c'est vous qui guidez hein !

Elle laissa monter Kahhlan et qui finit le postérieur le premier dans la barque. Elle rigola, moqueuse puis pris la place à l'avant. Elle s'installa assez aisément sur la petite embarcation. Pas qu'elle est tellement l'habitude, mais un peu quand même.

Bon z'êtes prête l'filles ?

La corde qui retenait les barques fut libérée et elle entendit un «C'est parti» tonitruant. C'est donc dans une cohue abominable qu'elle essaya sans grande réussite, de faire se dégager la barque qui était coincée par les autres. Tellement elles étaient proches qu'elles se touchaient les unes, les autres.

Un petit groupe de barque se dégagea et elle vit que son oncle avait pris la poudre d'escampette. Cela fit montrer la pression d'un cran. Elle regarda ses compères en essayant de les guider du mieux qu'elle pouvait.


Faut se dégager, on est coincé ! Ramez ! Ramez ! On va y arriver ! Poussez avec vos rames sur les autres barques ! Faut se dégager là !!!

Mais ce petit manège dura trop longtemps à son gout et elle finit par prendre appuis sur une barque de leurs voisins.

Rhaaa mais faut se pousser crénons d'une pipe !!!

Elles se situaient maintenant bonne avant dernière, mais rien n'était encore joué, le Lot était encore long et elles pouvaient encore remonter et rattraper son oncle qui lui était loin devant.

Bon l'filles souquez ferme maintenant, on peut 'core r'monter not'e retard !!
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Isora
Isora répondit à Dame Boudicca : et bien non pas vraiment, je n'ai jamais participé à une épreuve de ce genre, c'est la première fois désolée. Monter dans une barque seule avec deux rames certes mais en équipe non du tout.

Notre Tonnerroise commençait à douter du bien fondé de sa participation, elle n'était pas vraiment à l'aise sur l'eau déjà quand il s'agissait d'un lac mais là, ce ne serait pas calme du tout ! Quant au cheval, vu sa petite expérience mais bon les Bourguignonnes sont courageuses et vaillantes. Elle se répétait cette phrase chaque matin ! Et espérait le "miracle", la chance de la débutante !

Il faudrait mettre à l'avant quelqu'un qui sache diriger ? non ? Enfin, j'irais où vous voudrez, faites selon ! Mais dépêchons nous il me semble que c'est bientôt le départ.

Isora écoute les instructions....

Semrehymh
[Quelques minutes avant le départ]


Sem accompagné d'une de ses coéquipières continuait à bavarder avec celle-ci tout en tendant l'oreille.

Des équipages au complet étaient déjà partis prendre place dans leur embarcation près du pont.

Il y avait donc de moins en moins de monde et cela allait forcément faciliter un peu la tâche pour trouver la comtesse Vanyel. Du moins si celle-ci n'avait pas oublié de venir
.

J'espère que c'est parce qu'elle avait des petits biscuits en préparation qu'elle est en retard. pensa t'il.

Puis il entendit lui semblait 'il une petite voix lointaine : Youhou, ici Vanyel, je suis là.

Prenant par la main, Margot, ils slalomèrent à travers les badauds présents pour assister à la course et aperçurent la comtesse. Du moins, le souvenir qu'il lui restait ressemblait à cela. Et même s'il l'avait rarement vu dans une tenue comme elle portait aujourd'hui.

Comtesse Vanyel, enfin , nous nous sommes trouvés.

Faisant une légère révérence, Bonjour ,Semrehymh habitant de Mende,vous ne vous rappelez sans doute pas de moi, mais j'errai dans les couloirs du conseil municipal, quand vous étiez à la tête du Languedoc. J'ai même gouté quelques biscuits... et voici Margot d'Euphor, de bourgogne.
Reinemab
[Toujours à quelques minutes du départ, sur la rive]

Passant sa main délicate dans sa mèche rebelle, la replaçant les yeux clos furtivement derrière son oreille. Écoutant réponse de Messire Castelreng, dont le visage bien évidemment ne lui était point inconnue.
Ces années vivant à Albi, elle n'eu pût les chasser de sa mémoire.


Hum... non gente dame je ne sais qui peut-être ce Maudit-Guillotin. Vous me voyez navré de ne pouvoir vous aider plus..

Puis le regardant se retourner vers ses deux compagnes de course, à qui il demanda

Connaissez vous mes dames un Maudit-Guillolin ?

Point, sur sa bouche, éclaircissant sa voie... Se disant zut, il ne m'a point comprise... peut être devrais je d'avantage articuler


C'est GUIll...au...main, Messire

Souriante elle attendait de nouveau réaction... quand soudain le dit Joan et le Comte se mirent de chaque extremité de la rive, invitant les équipes à détacher leur barque.
Et Zut, le départ allait être donné et leur manquait encore un équipier. Regardant d'équipe 1 : Castelreng, Deedee, Lisbelle


Arf, je ne vais point vous retarder, le départ va sens doute ne point tarder être donné... Je... Je, vous souhaites bonne chance ! Et, encore merci de m'avoir offert de votre temps

Elle s'en retourna donc, les mains et coudes relevés sur son scalp afin de réajuster sa prèle... à la recherche de sa coéquipière et leur barque !
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Coxynel
[Equipe 8 : Brune, rousse et blonde ! Force Noire, Force Rouge et Force Jaune... ou pas...]

Les présentations furent faites.
Une brune, une rousse, et une blonde.
Pas doute qu'il y avait de la diversité au sein de cette équipe.

Pas le temps de discutailler qu'il fallait déjà rejoindre la barque.
Il y eut peut-être un souci niveau organisation... Malheur à celui qui osera dire "normal c'est une équipe de femme".
Nenni !
C'était pas un manque d'organisation. Les éléments se liaient contre elles ! Déjà il y avait du vent qui soufflait à contresens... Comment ça y a pas de voile sur la barque ?
Et alors ?!
Et y a pas de vent non plus ?
Pff... Même pas un petit peu ? J'suis sûre que si moi !
Toute façon, c'est le courant puis voila...

Ou alors...

Ou alors c'était parce qu'elles ne ramaient pas en même temps, parce qu'elle ne se dirigeaient pas comme il le fallait.


Bon les filles, ça va pas là ! On est super en retard. On va perdre ! Et ca c'est le pire qui puisse arriver.

Ben oui quand même, on a dit qu'elle était mauvaise joueuse la blonde !

Il faut qu'on s'organise. L'une d'entre nous doit guider et les autres ramer en fonction des indications. On doit ramer à droite pour aller à gauche et ramer à gauche pour aller à droite.

Remarquez qu'elles auraient pu faire des ronds dans l'eau, et là en plus de perdre, ca aurait été une sacrée honte !

La bonbonnière champenoise commença à pousser la chansonnette ! Qui sait qu'il se mette à pleuvoir et que la course ne s'arrête !


Il était un petit navire... il était un petit navire, qui n'avait ja-ja-jamais navigué, qui n'avait ja-ja-jamais navigué ! Ohé, ohé !

Là en l'occurrence, l'embarcation avait déjà dû naviguer mais pas les nanas dessus, nom d'un chien !
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Boulie
[Quelques temps avant le départ]

Boulie, toujours tirée par sa partenaire, continuait à lever le museau, essayant d’apercevoir quiconque se serait perdu, mais le souci c’était qu’elle est bien petite et qu’il n’y voyait en fait rien parmi cette masse de gens.

Citation:
Allez, tu demandes à Gauche, pour ma part je vais voir à droite, cela te va ?


Oui chef ! Boulie s’exécuta immédiatement et partit … à droite. Elle vît alors que ReineMab partait dans la même direction. Oups, l’autre droite. Demi-tour gauche ! Une bonne partie des équipes étaient déjà en barque, si ce n’est pas toute. Le départ allait être lancé. La Boulette gesticulait dans tous les sens, hélant ses adversaires.

Youhou ! Hé ho ! Je suis là ! Personne n’aurait vu un certain Guillaumain ?

Elle aperçue en premier lieu Boulga :

X’cusez-moi, vous n’auriez pas un vu Guillaumain ?

Et attrapant Marieline qui passait par là :

Et vous ? Vous l’connaissez Guillaumain ?

Elle ne leur laissa pas le temps de répondre qu’elle était déjà partie ailleurs chercher ce bougre de Guillaumain ! La Boulette était des plus affolée ! Tellement affolée qu’elle n’entendit pas le départ se lancer. Elle courrait à droite et à gauche, attrapant des bras qui se passaient par là :

Guillaumain ?

Et dans leur regard comprenant que ce n’était pas lui, elle continuait dans sa quête.

Au fond de la vallée, plusieurs embarcations commençaient tout juste à prendre le large alors qu’au pied de la rivière une égarée courrait dans tous les sens à en faire tourner la tête.

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Guillaumain



[ Formation du trio ]

….Et nôtre drôle de vaquer aux occupations d’un jeune prodige de la brosse à reluire le cresson du haras Seigneuriale. Oui mais voilà, une fois ses taches terminées, même s’il faut être tout à fait franc sur le fait que Cordas n’avait point ménagé sa peine pour mettre à bas ses adversaires dans les fameuses joutes équestres, notre jeune page trouva son temps long à attendre de nouveaux ordres. Le Ténébreux avait filé d’un bord, avant de revenir en coup de vent pour filer dans l’autre sens sans même adresser une parole ou un regard à son jeune page.
Pas facile de trouver une place dans cette société et encore moins facile que de s’en faire accepter et encore plus difficile de prendre une décision. Attendre sagement dans l’ennui que Cordas revienne ou s’aventurer, avec le risque de perdre sa place….
Que penserait Merer s’il se savait trahi, comment expliquer au Capitaine que sa curiosité emmena notre bout d’homme près de la tribune officielle ou tous les participants se réunissaient afin de connaitre la suite des festivités.
Les yeux écarquillés, tous les sens en éveil, il se fit entrainer bientôt par deux belles Dames qui le prirent sous son aile dans un rire tout aussi ….détonnant.
Les joutes auxquelles était habitué Guigui, tournaient autour de quelques ballots de paille et un taureau que l’on menait à la vache et dieu sait qu’il y avait du spectacle…mais c’était loin d’être aussi animé qu'ici, que ce soit en la qualité des participants ou en spectateurs d’ailleurs. Quoique la saillie devant être d'une bonne lignée.

Bref toujours est il qu’il fut désigné comme troisième homme pour mener une embarcation, dont il savait à peine à quoi cela ressemblait et dont il ne connaissait le maniement. Ce n’est pas grave, comme on dit, c’est en forgeant que l’on devient forgeront lui répétait son père régulièrement.
Tu verras, c’est comme traire une vache, après ça ne s’oublie pas.

Vain dieu la marie !

Petite présentation faites, au moins son nom, pour que l’on se souvienne de lui, quelques sourires gentillets par politesse, mais surtout des grimaces dans le dos de la gente féminine et des coups de tête donnés à droite comme à gauche pour ne pas se faire prendre par Cordas.
Mais qu’allait-il faire à cette galère ???

Ben oui, on lui avait dit de s’occuper des canassons et voila qu’il allait se retrouver à bord d’une embarcation comme un galérien. Nan mais des fois, on se jette volontairement dans la gueule du loup.
Ceci étant dit, rien ne dit qu’il croiserait le Brun coloré de rose mais il lui fallait trouver une parade au cas où…


[Juste avant d’embarquer]

Aller, encore un peu de gras sur le visage et ça ira bien se disait Guillaumain en son propre intérieur. Si j’me fais attraper, je ne sais pas ou je vais terminer ma journée.
De retour au campement narbonnais, le jeune garçon trempa un morceau de feutre dans de la graisse qu’il mélangea à de la terre ce qui eut pour effet de coloré, dans un marron profond, cette matière collante et visqueuse. Quelques trainées sur le visage et sur les cheveux, permettrait au freluquet de se dissimulé au regard de son Maitre. Son teint devin halé et ses cheveux graissés vers l’arrière lui donnait un côté bagarreur, sûr que Cordas aurait bien dû mal à reconnaitre cette bouille maquillée.
Se dirigeant vers les différents pontons, Guigui entendit son nom dans le timbre de l'une de ses deux coéquipières. Heureux comme un pape, regardant encore une fois derrière lui s’il n’y aurait aucun risque de faire une mauvaise rencontre, il entreprit de faire la fête pour un temps lui aussi.
Arrivé à hauteur de Reinemab, le jeune homme interpella la belle et lui offrit son plus beau sourire.


Me voilà, je m’assurais d’être fin prêt pour ce grand moment…

Ses paroles glissèrent dans le vent avant même de retomber un peu plus loin, au pieds même de Castelreng qui donnant un dernier coup à la berge, afin de faire s’éloigner sa barque, commençait à ramer avec toute sa puissance.
Il s’en fallu de peu très certainement pour tout faire capoter. Il s’agirait maintenant de faire ralentir au maximum son équipage afin de ne jamais rattraper ce concurrent. Mais serait-ce possible, tant cette seule partenaires, avec son regard de furie et ses manches retroussées, semblait enragée…
Perrinne
- Equipe 4 - En avant la houle -

Apparemment, peu de mots avaient été nécessaires aux trois femmes pour trouver la barque qui leur était destinée et démarrer en trombe.
Hop hop hop, quelques coups de rame, et ... eh bien... elles avancaient alors qu'une melée indescriptible leur faisait dos.


Demoiselles, je ne vais pas pouvoir vous aider longtemps sur l'eau... ma chute d'hier ne me réussit pas, mon épaule lache mais... et si je faisais le gouvernail avec ma rame ? Vous avancez tout droit et je guide. Ca vous convient ? un seul bras me sera nécessaire, ca devrait fonctionner !

Un échange s'ensuivit mais apparemment, la technique était la bonne. Non loin d'elles, une embarcation avec un homme et deux femmes était au coude à coudes avec elles tandis que peu à peu apparaissaient les autres barques.
Et leur avance continuait, continuait. L'absence d'obstacle, le léger courant, le vent dans leur dos... elles conservaient leur avance au premier point de controle.
Soulagée de voir que pour le moment son handicap n'était pas trop pénalisant pour ses coéquipières, elle éclata de rire


Eh bien, bravo ! On mène !
Actarius
[En barque: jetée de l'Orsiérette - Orée du bois de l'Ase]

Les barques avaient toutes franchi le lieu-dit de la jetée de l'Orsiérette après une mise en bouche déjà éprouvante et délicate, mais sans aucune mesure avec ce qui les attendait par la suite. Car dès lors qu'on laissait l'extrémité du coude formé par le Lot autour de l'éperon rocheux, le cours devenait plus vivace. S'il ne s'agissait pas encore de négocier une progression dans des eaux déchaînées, il fallait néanmoins fournir encore plus d'effort pour manoeuvrer sur une rivière moins tranquille. Cette deuxième partie de la course en barque promettait ainsi encore plus de spectacle, voire peut-être quelques plongeons ou du moins de dangereux tangages. Sur les rives, nombre de gens de la région s'étaient amassés et encourageaient avec enthousiasme les équipes. Ils étaient venu de Bagnols, de Sainte-Hélène, de Lanuéjols même pour admirer l'épreuve imaginée par leur facétieux seigneur.

La première clameur s'adresse à l'équipage emmené par Marieline. Visiblement à son aise avec ses compagnes Perrinne et Wendoline, elle maintenait son avance sur les poursuivants. Mais ceux-ci n'étaient plus emmenés par Louis et sa bande. Victime d'un coup de mou de ses rameurs, l'embarcation du Gaucher avait cédé la place de dauphin à Vanyel, Semrehymh et Margot, qui avaient parfaitement su s'adapter au changement de rythme imprimé par le cours plus nerveux du Lot. Pis encore, pour l'équipe no 2, qui fut également devancée par la barque de Mélusiane et qui vit même revenir les navires de la Prinzessin et de Castelreng à sa hauteur. Tout ce petit monde se tenait en un écart relativement restreint, ménageant au fil de sa lutte contre les flots un suspense fort apprécié par les spectateurs, qui ne manquaient pas de le faire entendre. La formation d'Isora accusait un peu plus de retard sur le peloton de tête, mais rien en comparaison des trois cancres: les équipes no3, no8 et no9. Néanmoins, Reinemab et ses compagnons avaient amorcé une belle remontée pour abandonner la lanterne rouge.

Les équipages abandonnèrent enfin le flanc de l'éperon rocheux pour piquer à l'ouest. Le courant demeurait vivace, mais le Lot s'étalait en une longue ligne droite. Cela se jouerait donc à la force des bras. L'équipe de Marieline, toujours en tête, connaissait bien plus de difficultés désormais, elle peinait à maintenir la trajectoire. Au contraire de Mélusiane et Cie qui venaient de s'emparer de la deuxième place au nez et à la barbe de Vanyel, ou plutôt de son équipier Semrehymh. Derrière ce trio de tête, la lutte était âpre, les écarts se resserraient mêmes sous l'impulsion notamment des barques d'Ella et de Reinemab qui menaçaient désormais de se mêler à la lutte pour les places d'honneur emmenées par les équipe de Castelreng et Isora, talonnées de près par celles d'Ingeburge et Louis, contrairement à Swan, Hersent et Kahhlan toujours en proie à des difficultés à l'arrière de la course. Mais rien n'était encore perdu pour elles. Si, à l'évidence, les coups de rames ne leur avaient pas réussi, la donne pouvait changer, car déjà un nouveau méandre se dessinait et porterait les formations à leur point de chute, à l'orée du bois de l'Ase.

Mais les choses évoluèrent avant le débarquement. L'équipe de tête connut un passage à vide, alors que dans le même temps celle de Vanyel réussit une brillante remontée. La menace était désormais là pour Marieline et ses compagnes. Elles touchèrent à la rive les premières, mais suivies de près par Vanyel et les siens. La formation de Castelreng fut la troisième à débarquer, mais à peine eut-elle posé pied à terre qu'arrivaient déjà les équipes no7 et no10. Elles-mêmes se tenaient dans un mouchoir de poche avec les embarcations d'Isora et de Louis. Reinemab, Guillaumain et Boulie furent les suivantes. Ils précédèrent les barques d'Ella et de Swan.

Proche de la rive, sur laquelle avait lieu le débarquement, se trouvaient nombre de monture, trente pour être précis, qui n'attendaient qu'à être enfourchées pour la partie équestre et individuelle de la course. Tout pouvait désormais changer, la défaillance d'un seul membre d'une équipe changerait toute la donne. Non loin de là, un des "surveillants de la course" nota soigneusement l'ordre d'arrivée sur la rive.




1 - Equipe 4: Marieline, Perrinne, Wendoline
2 - Vanyel, Semrehymh, Margot
3 - Equipe 1: Castelreng, Deedee, Lisbelle
4 - Equipe 7: Melusiane, Ptitmec13, Louise
- Equipe 10: Ingeburge, Ellesya, Seth
6 - Equipe 2: Louis Track, Melisende, Gabrielle
- Equipe 6: Isora, Cebyss, Boudicca
8 - Equipe 3: Reinemab, Guillaumain, Boulie
9 - Equipe 8: Ella, Boulga, Coxynel
10 - Equipe 9: Swan, Hersent, Kahhlan

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Reinemab
[Au départ sur la rive, ils furent les derniers]

Tranquillement elle se recoiffait, tentant de passer ses nerfs sur sa couette plutôt que sur l'énergie qu'il lui faudrait par la suite.
Par se que oui ! Si ce n'était pour ramer, elle avait fait une promesse et elle s'y tiendrait. Si ce bon Z'homme n'apparaissait point, la petite grenouille aurait parcouru campement... de font en comble... pour lui faire avaler comme promit, les bouses de son frison.
Se rapprochant de la dernière barque disponible, main levée... en mouvement de balancier... de droite à gauche... signe vers Boulie, semblant perdue à courir dans tous sens.


YouHou, Boulie... Par ici !

La grenouille attendait qu'elle la rejoigne... Pour lui demander malgré l'absence de leur tiers compagnons et leur retard d'embarcation... S'il était utile d'engager la compétition.
Mais avant même de pouvoir l'interroger à se sujet, le DÉPART FÛT DONNÉ et là... oui là... derrière elle soudain, une présence l'interpellant.
Avant de se retourner, Rainette ressentit en elle une forte tentions... traduite par sa nuque, qui dans un léger mouvement giratoire, laissait ses nerfs cervicaux entamer leur symphonie de crépitation... Poings serrés, phalanges crispées... visage contracté par ses yeux exorbités de fureur, sourcils en v, mâchoire acérée étirant la pointe de son nez.
OHHHH oui, la petite grenouille voyait rouge à cette instant même où raisonnait le "C'est parti"... comprenant bien que là soudain, tout fleur bleu arrivait celui qu'elles attendaient.


Me voilà, je m’assurais d’être fin prêt pour ce grand moment…

Fermant les yeux un instant, reprenant ses esprits... soufflant d'entre ses lèvres en cul de poule... une longue, mais très longue aspiration de relâchement de pression... Doucement desserrant ses poings et plaçant ses mains sur les hanches afin de les garder au calme. Se retournant face au retardataire avec un sourire faussement détendue.

Mais quand elle le vu... elle n’eut pût dire mots, sur l'instant... simplement par réflexe elle chercha de ses mains à ses hanches ses cimeterres (Pardonnez là réflexe d'armée).
Un personnage aussi bronzé qu'elle, ne pouvait à ses yeux, qu'être brigands, soldat ou peut être même simple paysan... Quoi qu'il en soit jamais tel teint halé ne se serrait vue à la cour.
De plus celui ci avait les cheveux gras et plaqué, lui donnant d'avantage se côté baroudeur et excluant ainsi la possibilité du paysan.
Qui était il ? Se dit elle... Tout en pensant devoir se méfier de se personnage inquiétant.
Tout en l'examinant, elle s'exprima, mains sur les hanches.

C'est à cette heure-ci que l'on arrive ? Joli cœur

Tendant un bras en direction du Lot, là où déjà les barques des concurrents les plus empressés disparaissaient au loin.
Avez pas l'impression, messire... Hum... messire Guillaumain... que le départ est déjà été donné, avant même votre arrivée ?

Se tournant vers Boulie
Se messire s'étant enfin donné la peine de nous rejoindre... cela te tente t'il toujours de commencer cette course ?

Regardant tout en attendant réponse de la part de sa coéquipière au loin l'avance de leurs rivaux, ajoutant furtivement.
En tout cas va falloir ramer sévère, si l'on veut rattraper un minimum se beau monde.

Dans les yeux du boucané, petit pique à lui lancer
J'espère pour vous que vous savez souquer !
_________________
Vanyel
[Équipe 5, après la réunion, presque sur le départ mais pas encore tout à fait... faut une barque, quand même]

Elle regardait à droite à gauche... Non, quand même elle n'allait pas se retrouver toute seule pour la punir de sa non ponctualité. Elle avait jeté un œil aux barques, et les faire bouger avec uniquement 2 bras c'était juste mission impossible, Crevette ou pas. Heureusement deux personnes vinrent à sa rencontre.
La jeune femme lui était inconnue, mais l'homme lui disait quelque chose. Elle essayait de mettre le doigt dessus quand elle étouffa un gargouillement. Au moins elle n'avait pas eu droit au "grandeur" qui l'agaçait particulièrement, surtout que ça n'allait pas vraiment avec sa taille. Elle prit note de tordre le cou à l'Étiquette. Ca pouvait parfois être un jeu, mais là elle avait plus envie de jouer à la course.

Lorsqu'elle entendit le nom de l'homme, elle eut du mal à retenir le flot de souvenir qui la liait à Mende, bien que cela lui semblait être une demi-éternité en arrière. Elle se demanda vaguement si la cour de récré était toujours de mise au conseil municipal mendois. Elle prit mentalement note du nom de famille de Margot, la reliant à Actarius par quelque lien familiale.


Bonjorn Sem elle ne se rendit pas compte du surnom, était-il vrai ou non, ça dépendait de cette partie plus ou moins consciente qui parfois ressurgit et affleure en souvenir. Ahhh les biscuits, c'est resté un de mes travers. Elle évita de mentionner que c'était comme ça qu'elle s'était faite avoir comme une bleue par ce qui était actuellement le villéfourbe régnant languedocien. Bonjorn Margot, je suis Vanyel. Elle insista légèrement sur le prénom, espérant qu'on lui ferait grâce du rang dans une course qu'elle avait décidé devoir être bon enfant.. enfin quand même pas tant qu'il soit interdit d'arroser les autres, une fois sur l'eau.

Moment d'inattention quand elle capta un coucou de la rainette qu'elle lui rendit.


Vous avez déjà choisi une barque? non?

Elle se dirigea vers une embarcation libre qu'elle regarda d'un œil critique avant de se retourner vers ses partenaires.

Vous avez déjà fait des courses en barque? J'en ai fait une seule, c'était en Languedoc y'a euh... elle ne finit pas sa phrase et préféra enchainer. Ce dont je me rappelle c'est qu'on avait quelqu'un pour donner le rythme pour ramer et éviter de trop partir dans tous les sens. Pis on avait des sortes de jupes pantalons, mais c'est un détail qui ne va pas nous aider là.
Si ça vous va je peux essayer de donner le rythme.
Par contre quelqu'un sait manœuvrer pour tourner à gauche ou droite? Je sais qu'on dit bâbord et tribord, mais comme je ne me rappelle jamais lequel veut dire droite et lequel veut dire gauche comment dire.. si on pouvait s'en tenir aux termes non marins je n'y verrai aucun inconvénient.
Si aucun de nous ne sait manœuvrer on peut aussi tirer à la courte paille, c'est un moyen de trancher comme un autre.
Qu'en pensez-vous?

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Bretsinclair
Au point de contrôle , aprés des aventures plus ou moins tumultueuses pour les équipages a manoeuvrer tant bien que mal leur embarcation .Il se tenait pret a recevoir sa belle et ses acolytes pour leur montrer le chemin les amenant a leur monture .

Il les a préparé un a un ajustant comme les selles , les mors . Il avait pris soin de ne pas en prendre des trés fougueux mais tous assez vaillant , il le savait le parcours etait semés d'embûches et il fallait mieux parfois etre prudent que d'aller a tout va et se retrouver les quatres fers en l'air celà soit dit enfin il vit la troupe et c'estt avec fierté qu'il les encourageait .

Applaudissant a ce faire rougir les paumes des mains , Aengus les yeux émerveillés par la course , bouche bée voyant sa mére pagailler
, ALLEZ ALLEZ COURAGE , Du nerf vous y etes presque ,vos montures sont fins pretes.

On y va hein on ne lache rien surtout ce n'est pas fini , on compte sur vous .
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Boulie
YouHou, Boulie... Par ici !

Et Boulie rappliqua. De toute façon personne ne lui répondait. Et il fallait garder des forces pour ramer puisque la course allait commencer. Ah non, elle était commencée ! Et c’est dans une course effrénée qu’elle rejoignit sa coéquipière et … Guilllaumain ? La Boulette le détailla de la tête au pied alors que ReineMab lui parlait. Il faut dire parfois que la jeune femme manquait d’éducation. Elle haussa un sourcil en voyant son visage bien trop bronzé pour être réaliste, et fit une légère grimace de dégout quand elle vit ses cheveux, plus gras qu’autre chose. Tout ceci en une fraction de seconde, ni vu ni connu. Tant mieux, puisqu’à ce moment là, ReineMab se retourna :

Ce messire s'étant enfin donné la peine de nous rejoindre... cela te tente-t-il toujours de commencer cette course ?

Tutoiement ? Déjà ? La Boulette ne s’y risquerait pas, s’étant déjà faîte rabrouée par le double blond baron à ce propos. Peut-être tout simplement un manque d’attention. Bref. Elle se retourna vers Guillaumain :

Ah bah vous voilà il était temps ! Vous voulez qu’on perde ou bien ?

Regardant en l’air, se rappelant qu’elle oubliait les bonnes manières :

Boulie, enchantée quand même.

Et aux deux :

Allez en barque, larguer les amarres !

Enfin presque.
La Boulette, ni une, ni deux, se jeta dans la barque et prit une rame. Un peu d’égoïsme peut-être sur le coup. Les deux se débrouilleraient pour savoir qui prendrait la deuxième rame.

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Guillaumain


[On va p'être pouvoir y aller maintenant...]

C'est à cette heure-ci que l'on arrive ? Joli cœur !

Les mots claquèrent comme le fouet sur le dos d’un esclave, les yeux machiavéliques lancèrent leurs flèche enflammées sur le pauvre petit d’homme, qui, touché dans sa plus fébrile émotion, laissa couler son euphorie dans le fond de ses bottes toute neuve. Pincé au plus profond de sa ponctualité, Guillaumain comprit enfin qu’il n’était pas au bord de l’eau pour s’amuser, comme un Prince. Baissant les yeux vers le sol s’échappant devant lui comme une anguille fuyant devant le piège tendu par le pêcheur, Guigui se résigna à avouer sa déconvenue. Affichant une moue timide, il releva la tête en retenant sa respiration.

Je suis désolé Dame, mais comme vous pouvez le constater, j’ai dû me camoufler.
Hem !

Le Seigneur de Cordas, Mon Maitre, ne sait pas encore que vous m’avez entrainé dans la course. Je suis charger de préparer son équipement pour la suite et…hem je crois bien que vous étiez juste à côté.


Reprenant son souffle et désignant du bout du doigt l’emplacement ou quelques temps auparavant Reinemab discutait précisément avec Castelreng, il tenta de réprimer rageusement un fou rire nerveux mais rajouta avec tout le sérieux de la situation.

Et cet accoutrement…..
…c’est non seulement pour ne pas vous gâcher le plaisir de ramer mais surtout pour échapper au renvoi de Sa Seigneurie.


Comment avouer cette petite escapade sans se faire dénoncer. Plus il pensait à sa situation, plus le couperet se rapprochait de son cou et pourtant, une indéniable envie de profiter de ce moment lui rongeait les sens. Comment se détourner de cette situation ou comment retourner une situation critique en un réel adoubement.
Regardant les barques s’éloigner des berges, Guillaumain se prenait déjà à rêver d’un podium. Comment valoriser sa supercherie en prouvant à Cordas sa réelle utilité. S’il pouvait s’approcher des marches victorieuses, alors il pourrait peut-être prétendre à la clémence du Ténébreux.


J'espère pour vous que vous savez souquer !

J’espère pour vous que vous savez souquer ? Une bien belle phrase pour le commun des mortel mais encore faudrait-il que notre Drôle sache à quoi ressemble un souque. Il feint, tel un vieux loup de mer, par une mimique des plus assurée, le pêcheur aventurier bravant les flots belliqueux à la recherche de la légendaire sirène Abyssale. Sa fébrilité parlait à sa place, pourtant, tous les mots que mima la bouche de ses coéquipières ne firent jamais résonner suffisamment fort ses tympans pour lui faire avouer l’inverse.
Il le saurait, dune manière ou d’une autre, il n’aurait qu’à imiter le chef en chef.
Cette pimbêche de Reinemab se prenait déjà pour l’Amirale champêtre tandis que la troisième membre d'équipage se gaussait de son accoutrement. Ca se voyait dans son regard, aussi furtif fût-il.
Très bien, il y aurait du sport et si elles voulaient la victoire et bien elles n’auraient qu’à bien barrer. Evidement ce n’est pas dans ces termes que le jeune page des campagnes marmonna entre ses lèvres mais il est certain qu’elles auraient intérêt à le faire monter sur l’estrade des vainqueurs. Si sa modeste instruction familiale ne lui permettait pas d’user d’un vocabulaire aussi soutenu que la grande noblesse, il n’en restait pas moins la relève paternelle.


Et puis l’équipage est composé de trois personnes, en tant que seul homme à bord, il se devait, et l’avait bien compris dans les bonnes manières de Merer, de toujours être galant avec ces Dames, alors, tout naturellement, il les invita d’un geste gracieux et graisseux à prendre place.
Désignant les deux bancs, il ajouta sur un ton angélique, comme l’aurait fait le Capitaine.


Les femmes d’abords, je vous en prie!!!

Cette fois il fallait prendre de départ, ne pas rester derrière les autres, aller aller, en avant, en avant...
Reinemab
[Et bien on y va ! ENFIN ou presque]

Je suis désolé Dame, mais comme vous pouvez le constater, j’ai dû me camoufler.
Hem !


Elle n'avait point prit le temps de le détailler en profondeur... Se concentrant, yeux crispées pour apercevoir plus en détailles son camouflage, cherchant des irrégularités d'épaisseurs de la crème naturel, le visage semblait bien coloré, mais peut être qu'effectivement les côtés du nez étaient plus sombres que le reste et le cou et les oreilles eux au contraire semblaient quelques peut plus pales à côtés des pommettes halées.
Elle grimaça et eu un temps de recule, mais avec quoi avait il effectué son camouflage, celui ci de plus brillait de façon non naturel de trop prêt. Par peur de devoir constater une odeur incommodante, elle resta là à bonne distance lui disant


C'est très réussit !

Salua la petite grenouille puis se tournant vers Boulie en un clin d’œil.

Le Seigneur de Cordas, Mon Maitre, ne sait pas encore que vous m’avez entrainé dans la course. Je suis charger de préparer son équipement pour la suite et…hem je crois bien que vous étiez juste à côté.

tiqua
Premièrement, on ne vous a pas inscrites !

Elle suivie son doigts du regard
Ah ! Par se que votre seigneur est le s'ieur Castelreng, d'accord !

Et cet accoutrement…..
…c’est non seulement pour ne pas vous gâcher le plaisir de ramer mais surtout pour échapper au renvoi de Sa Seigneurie.


Non, mais déjà, si vous ne vouliez participer, n'aviez qu'à point vous inscrire... C'est pas moi, qui vous ai mise cimeterre sous la gorge pour vous forcer... De plus si vous ne vouliez non plus être reconnu, aviez qu'à prendre un autre nom, d'abord.


Marmonnant en direction de Boulie
Non, mais c'est qu'en plus de son retard, il nous accuserait de le forcer à faire cette course ! Il a bon dos, ce nonchalant

Replongeant son regard dans celui de l'arlequin, si lui ne sentait point concerné par cette course soit... elle fournirait le maximum d'elle même, elle était là pour cela la grenouille. Sens ambition de gagner, simplement s'amuser, se dépenser, mais qui dit course dit aussi compétition ... Donc oui forcement, l'esprit de compétition, elle l'avait... Et, forcement l'aspect touristique du messire Guillaumain l'agaçait.
De plus pour Boulie, le messire n'avait porté aucune attention... La laissant ses courtoises et belles paroles en l'air. La moindre des choses était qu'il prête attention à chaque membres de son équipe et non à celle qui peut être lui semblait faussement la meneuse... La petite grenouille en avait sincèrement rien à faire, mais il était temps de partir oui et ce dans une atmosphère bien plus détendue qu'elle n'avait commencée.


Bien ! je suis Reinemab et voici Boulie !

Les présentations faites, le trio de gueusards était enfin au complet... relevant ses manches qui doucement avaient glissées sur ses avants bras. Pensa passer au tutoiement pour tout le monde... il n'y avait nul lieu de se vouvoyer entre gents du bas peuple, de toute façon... Et, rainette en avait bien assais des révérences et des bonnes manières à longueur de temps... Rester sagement à sa place... Ah ça oui elle savait rester discrète dans les taches qui lui étaient données par sa hiérarchie à qui oui elle se devait respecter le langage approprié.
Puis les froues froues, les maniérés, elles ne les supportaient pas... Fort heureusement pour elle, il était rare de croiser tel nobles dans son univers... NON, ceux et celles qu'elles accompagnaient, bien au contraire... elle les admiraient.

Boulie eu la bonne idée d'annoncer soudain

Allez en barque, larguer les amarres !

Rainette souria à l'entrain de Boulie, qui sauta dans la barque et s’emparant de la première rame

Guillaumain, voulu se faire lui courtois

Les femmes d’abords, je vous en prie!!!

Soulevant un sourcil
Ce n'ai point que je ne veuilles pas... Mais par pur stratégie, il est peut être plus judicieux que voi te mettes au milieu pour écoper... ne penses voi pas ?

Dis elle avec un sourire plus détendue qu'elle n'eu put leur offrir jusque là
voi être un homme et je suppose que tu es plus de robustesse que nous... Et.. Heu... Si l'on veut avancer en bon rythme...
Ne pensez vous pas, qu'il faille un équilibre des forces de canotage ?


Regardant à tour de rôle ses camardes à qui cette dernière phrases s'adressait, afin que communication et bonne humeur vienne au rendez vous, elle souriait tout en attendant leur point de vue, sur sa stratégie.
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