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[RP] Surprise !

Pattricia
[Salle du Plaid]

Les couloirs cachés du Louvre avaient cet avantage que l'on pouvait se retrouver où on voulait, comme on voulais et avec qui on voulait quelles que soient les personnalités présentes... ou pas, ici... ou là.

Il y avait les lubies, royales ou pas, et il y avait le devoir, apprécié ou pas des uns et des autres, mais une chose était sure, la Garde Royale était bien là, et le Guet Royal avait fait son office puisqu'il ne pouvait en être autrement.

Les facéties des uns, invitations des autres, ne changeraient rien à l'affaire, le vin était tiré et qu'il soit doux ou aigre, il serait bu. Les uns avaient donc suivi Sa Majesté comme ils le faisaient partout, qu'on les remarque ou pas, qu'on les convie ou pas, les autres étaient aux portes du Plaid qui venaient de s'ouvrir sur l'huissier, côté antichambre... ou pas.

De son côté la rousse regardait Sa Majesté aller et venir dans la salle, restant invisible et discrète. Elle reconnaissait bien l'homme, impatient et impétueux, même si les années de combats, de commandement ou encore de règne avaient forcément temporisé cette soif d'aller de l'avant.

Même si elle avait remarqué d'autres choses bien plus inquiétantes, elle se garderait bien d'y faire même ne serait-ce qu'une minime allusion.

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Sancte
[Estrade à Plaidoiries.]


Le Louvre. Sa Cour. Ses Pairs. Ses officiers. Son zèle. Ou la quintessence absolue dans l'art paroxysmique de prendre les lanternes pour des vessies, et les vessies pour des lanternes. Quand bien même reçoit-il d'obscurs regards sous forme de remontrances lors du trajet sinueux et officieux qui le mène à la salle du plaid, il ne s'en soucie guère. Les Hommes sont d'identiques créatures autrement plus joyeuses dans la froide observation de leur piètre nature que dans l'idée mythifiée que l'on est toujours tenté de se faire d'elles. S'offusquer, c'est gaspiller son énergie. En vain, généralement. Chaque barrage face auquel il doit se justifier lui fait pourtant perdre un temps qui lui est précieux. Car à la longue, le Chevalier juge assez légitimement qu'il a couci-couça autre chose à foutre que de convaincre les bien-pensants des honnêtes motifs qui justifient sa présence en ces lieux. Nul ne croit en sa bonne foi, ni même ne souhaite se donner la peine de vérifier l'éventuelle véracité de ses dires. Classique. Il faut des heures de pourparlers pour qu'on laisse le petit nouveau accéder au Louvre sous étroite surveillance de deux loufiats puis bornés que méchants. Il tente de s'en défaire. Il échoue. Il tente de leur péter le nez en traître avec un chandelier et un tampon du coude. Il réussit. Il réussit et il se barre. Net. Il se tire dans les "couloirs cachés du Louvre qui offrait cet avantage que l'on pouvait se retrouver où l'on voulait, comme on voulait, et avec qui on voulait" et qu'on lui avait indiqués. Résultat des courses, il se retrouve en salle du plaid, par une entrée dérobée, avec Sa Majesté. Une tenture s'écarte. L'armure du chevalier cliquète de façon assourdissante dans une ambiance nerveuse. L'entrée est retentissante. Il se trouve face au Roy qu'il salue d'un hochement de tête. A côté de lui, une sauvageonne avec un air de paranoïaque plaqué sur sa gueule de folle. Il cherche la laisse qui est sensée être accrochée à son cou. Mais ne la voit pas. C'est alors qu'il comprend, un peu tard, à la vue de ses insignes. Pattricia. La fameuse Capitaine de la Garde Royale dont on lui avait touché mot.

Ça sent les emmerdes. Forcément. Alors le seigneur de Domvallier ôte son gantelet, et exhibe le précieux sauf-conduit, qu'il porte à l'annulaire avant qu'on ne soit tenté de lui sauter dessus pour lui bouffer la joue droite: Chevalière à Fleur de Lys. Or 18 carats. 750 millièmes. Ni échangeable ni remboursable. La maison n'accepte pas l'échec.

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Pattricia
[Toujours derrière le trône, près de la porte dérobée...]


Premier face à face avec l'ennemi devenu ami et qui sera allez savoir quoi dans un an, cinq, une éternité. La rousse voit bien que l'entrée n'est pas tout à fait ce à quoi elle s'attendait, dans le dos du Roy elle ne peut s'empêcher de sourire, c'est que l'homme est célèbre, et elle se doute que les pauvres gardes dépêchés pour l'escorter ont dû en voir de belles. Elle ferait en sorte de les dédommager, de ce... désagrément ? Converti bien à propos ? Tourneur de veste à chaque saison ? Peu lui importait, Sa Majesté donnait ses ordres, elle les exécutait ou les faisait exécuter.

Quand l'homme lui montre son laissez-passer, elle se mord la lèvre car elle sent le fou-rire venir, il croit quoi, qu'elle va tenter de l'égorger ? Elle a beau être rapide, si elle est toujours en vie à ce jour, c'est qu'elle sait mieux que personne mesurer ses chances de réussite. Rien que sa taille déjà, elle avait beau être dans la moyenne de l'époque, il était clair pour n'importe quel abruti qu'atteindre le cou du bonhomme ne serait pas chose aisée.

Pour le moment elle se délecte de le voir tendre son sésame et hoche imperceptiblement la tête. Tout n'a duré que quelques secondes, et la rousse a de nouveau les jades fixés sur la grande double porte, laissant les hommes à leur rituel.

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Dotch
Convoquée qu'elle avait été en Salle du Plaid, pour venir aux côtés de Sa Majesté... quelle idée lui était passée encore par la tête au renard. Elle commençait à le connaître, et si sa présence était requise c'est qu'il y avait fatalement une bonne raison. Se baladant dans les couloirs du Palais comme dans son château de saint Florentin, la De Cassel emprunta quelques couloirs de derrières pour arriver en salle du plaid.

Non elle n'utilisait pas les couloirs dérobés, juste qu'au lieu d'arriver face au trône elle arriva sur le côté droit. Pour chance il n'y avait encore personne auprès de Sa Majesté, visiblement parti loin dans ses pensées, en pleine méditation.

Petit raclement de gorge, pour le sortir gentiment de sa réflexion. Elle lui offrit l'habituel sourire que le Monarque lui connaissait, sauf quand elle rouspétait après certaines personnes qu'elle tuerait bien volontiers de ses propres mains.

Pas un mot, il n'y avait pas besoin juste un regard. La blonde prit place à la droite du Roi sur un fauteuil.

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Eusaias
Il avait hésité à suivre l’huissier royal, mais la « non-annonce » avait été faite ou si vous préférez « l’annonce » n’avait pas retentit et donc ceci lui avait mis la puce à l’oreille : « On allait demander l’avis du monarque ». D’un côté c’était ennuyeux d’un autre il aurait fait de même à la place de l’huissier dans ce cas-là.

Il commença pour passer le temps à parler comme une carpe, autrement dit il commença à faire des bruits sourds avec sa bouche en l’ouvrant benoitement en O. Il se rendit assez vite compte que cela pouvait être agaçant et que son épouse n’était pas vraiment femme à agacer… Surtout en faisant l’imbécile.

Devait-il entamer une de ses discussions qu’il aimait tant et qui concernaient les quilles. Il avait rarement vu gens intéressés du coup il douta que cela en vaille la peine et il préféra donc continuer à se taire. Il espéra néanmoins que ses chevaliers restés dehors n’iraient pas se saouler dans la taverne la plus proche alors que son épouse et lui patientaient.

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Eric.laveau
[Dans une marmite avec le restant de Bouillon - Vonaland]

Une rencontre imprévue au Louvre entre roy de france, rien que ça, en voilà un petit quelque chose pas dégueulasse qui mériterait qu'on se bouge les miches jusqu'à Paris. Le couple Eusagnès partait donc en goguette chez l'ennemi. Intéressant. Peut être même qu'avec un peu de chance, l'action serait également au rendez vous. De toute façon, bourre pif potentiel ou pas, les chevaliers de Bouillon se devaient de les accompagner. Quitte à changer de plan en cours de route et d'entamer une petite visite du patelin et des bouges locaux. Le Vairon avisera tout cela sur le moment. En attendant, le brun aux mirettes étranges prépara tout son bordel et se passa sur le cul, la tenue la moins cradingue qu'il avait en sa possession. Laveau n'était pas du genre à faire des manières de lopette avec les fripes qu'il se foutait sur le râble mais il n'avait pas spécialement pour habitude de passer pour un clodo. Une poignée de minute plus tard, il était fin prêt à en découdre...au cas où.

Le repaire du Von devait très probablement grouiller de nuisible se prenant pour du gratin. Tout bien réfléchi, ces glandus qui gravitaient autour de lui étaient peut être bien du gratin finalement...mais plutôt du genre de celui qu'on peut retrouver dans le fond de leurs braies. Oui je parle bien de défection. La perspective de voir leur pauvre tronche n'enchantait guère Eric mais il ne pouvait pas laisser sciemment le couple sans un minimum de renfort. Il paraissait évident que même si cette entrevue était censée se dérouler dans une ombre relative, la rumeur concernant l'arrivée des terribles Salazard aurait très vite fait de se répandre et de finir dans les esgourdes des guignols de la garde royale qui ne manquerait pas de radiner dans la seconde ou dans la minute si certains d'entre eux étaient entrain de goguer. Eric, esquissa un sourire en les imaginant s'agiter, toutes affolées par la venue inattendue des méssants pas beaux.

Bref, les chevaliers arrivaient à présent au lieu de rendez vous mais ne furent pas autoriser à souiller les lieux de leur malveillante présence. Bien...Laveau restera sagement derrière la porte mais à l'affut du moindre truc qui ne tourne pas rond. Il n'était pas nécessaire d'être bourrin sans arrêt mais il n'hésitera pas une seconde, avec l'aide des autres bien sur, à transformer la porte en petit bois. Le Bouillon coulait dans leur veine, oui, mais ce n'était pas des animaux pour autant. Ils ont aussi un cœur , ont des sentiments et parmi eux, il n'y en même qui jouent du luth en clamant des vers à propos de la beauté de mère Nature ou des jolis petits papillons qui volettent tels des marguerites ailées. Connerie! Pas de barde parmi le Bouillon.

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Vonafred
-Dame nostre Grand Maistre, prenez place à nostre droite je vous prie...Von Frayner siégez à nostre gauche.

Le décor et les protagonistes étaient en place, l'on pouvait frapper les trois coups...Une tragédie, une farce, une geste héroique, qui pouvait présager de l'acte qui allait se dérouler à huit clos...

Le Monarque, fit signe à l'huissier de faire entrer ses...visiteurs.

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Georges
[ Chez le roytelet ]

C'est que ça devait fichtrement jolie le Louvre. Pour tout dire il n'y avait jamais mis les pieds, la faute à qui hein ? Au "propriétaire" des lieux bien évidement, mais au final la Bouillonnante compagnie avait fini pas y entrer, et par la grande porte ! Au faite qu'est ce qu'il voulait le Von', le Languedocien n'en savait cure, tout comme ses comparses et le couple royal ! Une surprise "party" alors ? Pt'et bien ! Un traquenard ? Pt'et bien aussi ! Néanmoins, il avait fait le choix de "monter jusqu'à la capitale" comme disait l'adage populaire. Pour sûr, un chevalier de Bouillon ne pouvait avoir d'autre place qu'auprès de la Salamandre. C'est donc épée Digoinesque à la hanche et collier de corneille au cou qu'il marcha derrière , le roy et la reyne, accompagné des quatre lurons. Faut pas croire qu'ils viendraient seul, fol est celui qui aurait pu imaginer cela.

Or pour eux la porte reste close, seul les deux invités avaient l'autorisation de le voir, le Périgourdin. C'est donc devant cette porte qu'ils devraient tous les cinq patienter, rester sur leur garde ... et oui en sol ennemis il faut toujours se méfier des invitations trop chaleureuse. Mais bon laissons place a la diplomatie, les Chevaliers de Bouillon, restent aussi des gens civilisés. Un regard à ses acolytes, puis il s'appuya non-chaland contre le murs. Il n'y avait plus qu'a attendre.

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Eusaias
Et ils furent annoncés et entrèrent donc sans leur escorte. Le menton relevé, fier comme un Blanc Combaz, les yeux de rapace perçants surmontant toujours le nez aquilin balayèrent la salle. Il repéra le Grand Maitre de France et le maitre de Montauban encadrant Vonafred.

Le Bourguignon s'avança vers le trône tout en restant à bonne distance. Il le salua poliment, mais sans « flonflon », le protocole ayant toujours donné de l’urticaire au Balbuzard. Il semblerait que la bienséance voudrait qu’on se taise jusqu’à ce que le roi entame la conversation, mais le Balbuzard n’était pas fait pour les ronds de jambe et autre politesses vaseuses. Sans doute avait il passé trop d’années en compagnie d’hommes d’arme et pas assez avec des pique-assiettes.

C’est donc lui qui brisa le silence de sa voix rocailleuse.


Comme vous nous l'avez demandé, nous voilà par devant vous, en votre château et sans malice. En ce jour du 20 septembre 1460, Nous, Eusaias de Blanc Combaz, après moult chevauchées et combats, après vous avoir fait bonne guerre nous acceptons votre demande de faire bonne paix.

Bien que forts méchants hommes ont voulu nous prendre nos terres et qu’ils y furent défaits, nous sommes prêt à vous reconnaitre comme roi de France. Vous fûtes redoutable adversaire, ceci je ne peux le nier et cela ne peut qu’attirer mon respect. Je ne suis pas de ceux qui plient pour un titre, lèchent une botte pour une caresse, à l’inverse de ceux-là je suis homme riche en honneur et en panache.


Pour finir il accentua le ton toujours de sa voix trop usée à hurler sur les champs de batailles.

C’est ce panache et cet honneur que je viens offrir à la France, pour vous prouver que j'accepte la paix que vous nous avez proposée.

Si le roi de France n'a pas changé d'avis, il trouvera en nous, mes chevaliers, mes alliés, bonnes lames et hardis corbeaux plus forts que des lions. Car oui je ne saurai me passer d’eux et donc je ne pourrai accepter pardon si ceux là n’étaient point pardonnés. Quel homme serais-je si après avoir entrainé les miens à la guerre, je les abandonnais ? Un bien vilain homme pour sûr. Nous estimons également qu’il est grand temps de faire la paix, pour le bien du royaume et que si sa Majesté veut compter sur nous comme d’un puissant soutien désormais nous répondrons à l’appel.

Enfin, tout cela pour dire que nous aspirons à une paix juste.

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Gnia
Lorsque le sésame matérialisé par un Auvergnat roux les annonça, ils entrèrent. Et la Salamandre suivit d'un pas son époux.

Prenant la mesure de l'endroit, elle détailla longuement le triptyque qui lui faisait face et qui dans d'autres circonstances aurait arqué un sourcil sur un regard narquois.
Voire carrément fait éclore un franc éclat de rire.

Son cousin germain d'une famille qui l'avait renié trônant au centre, encore avec quelque panache, mais visiblement usé, vieilli.
A la droite du Père, le Fils. Spirituel. Le Grand Maitre de France.
Dotch de Cassel, ancienne alliée politique, en Béarn justement. Compagnie charmante qu'elle avait finalement perdu de vue.
Et complétant cette trinité, écho d'un passé plus tôt fouillé, un Esprit qui n'avait rien de Saint, se matérialisant comme à son habitude là où on ne l'attendait surtout pas. Ennemi ou ami au gré des circonstances.

Destin farceur.

Saluant le charmant tableau d'une légère inclination de la nuque, elle resta en retrait, regard baissé, écoutant chaque mot du Bourguignon tout en observant entre ces cils le bloc à qui ils étaient destinés.

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Sancte
Ce n'est pas la veste qui tourne, mignonne. C'est le vent. Seule la morgue infantile du Capitaine de la Garde qui se retient de rire face à son apparition accueille la présentation du précieux sésame frappé du lys, comme si ce souverain mépris destiné aux conseillers du Roy était la seule caution dont elle pouvait user pour masquer sa criarde inutilité en ces lieux. Car il faut malheureusement être d'une folle naïveté ou d'une grande stupidité pour croire que les ennemis véritables de Louis Vonafred se trouvent dans cette pièce. Sa sécurité garantie, il replace sa main à l'abri de son gantelet et va siéger à la gauche du monarque, comme ce dernier le lui a intimé.

Rapidement, les portes s'ouvrent sur un couple qu'il connait relativement bien. L'époux au travers de la fièvre d'une campagne royale menée tambour battant. L'épouse, via une cascade d'évènements qui ont fait d'eux tantôt des ennemis, tantôt des complices, au gré des contextes et des enjeux, au point qu'ils ne savent sans doute plus vraiment ce qu'ils sont aujourd'hui l'un vis-à-vis de l'autre, sinon de biens pitoyables pions dans la main narquoise de la providence. Mais des pions d'un métal sans doute plus similaire qu'ils ne veulent bien se l'admettre.

C'est le Bourguignon qui brise le silence et prend en premier la parole. Le bâtard de Guise demeure attentif au discours. S'il en est surpris, il n'en montre rien, son visage n'exprimant qu'une assurance apaisée. Tant de lignes qui se rejoignent. Tant de destins qui se recoupent. La noblesse guerrière qui fraternise enfin, au grand désespoir de la noblesse à fanfreluches, aussi riche en leçons de morale qu'elle est pauvre en exemples. Il en a rêvé, et le premier pas vers l'idéal qu'il a embrassé il y a déjà six mois et qui a suscité tant d'incompréhension, de sarcasmes et de défiance, vient enfin de s'accomplir sous ses yeux.

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Pattricia
Tranquillement installée à sa place si discrète, elle regardait ceux donc le vent faisait tourner les vestes, et qui l'utilisaient comme excuse à leurs sempiternelles variations sur un même thème, leur intérêt personnel. On pouvait sentir leur mépris, ou encore leur dégout, mais depuis combien de temps déjà elle observait ce genre de choses avec une totale indifférence. C'était même rassurant, être méprisée, c'était être méconnue, et c'était de toujours ce qui lui avait le mieux convenu.

Parmi la jolie brochette présente, certains régneraient, d'autre peut-être pas, et le Royaume serait à nouveau la victime de toutes leurs facéties. La Capitaine de la Garde Royale commençait à comprendre les différents méandres de la jolie pièce qui était en train de se jouer sous ses jades et en entrevoyait déjà la fin. Si elle y avait été autorisée, sans doute aurait-elle haussé les épaules, ceux qui tenaient plus au siège sur lequel leur fessier était posé, qu'à ce qui était vraiment important, seraient les jouets des personnes présentes, elle assisterait aux prochaines pièces ou pas, l'essentiel n'était pas là...

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Vonafred
Qui l'emportera Vonafred ou Vonafreux ...Tempête sous un crane couronné...

Visage faussement impassible...Il l'écoute, l'entend, pèse et soupèse.

La procure..."l'axe du bien pensant".
-C'est un vil opportuniste, il a joué et perdu sans panache...Il a dévasté vos provinces, tué vos sujets, vous a insulté, a refusé la main que vous tendiez, Le Très Haut l'a condamné, Rome l'a excommunié.
Vostre entourage, vos fideles Pairs ne s'y sont pas trompé et vous conseillent vivement de le mestre hors d'état de nuire, haro sur la beste, qu'il disparaisse et médite son forfait chez Hadès.

La défense..."l'axe du mal".
-C'est un guerrier, un homme de conviction sans fard ni manières de paon.
Il s'est battu sans haine, certain de son bon droit. Il a causé moult torts il les réparera, c'est un homme d’honneur, il vous ressemble ne le niez point...Lui élu souverain qu'auriez vous fait ? Comme lui ou pire et vous le savez ! Pardonnez lui son offense, mettez le à l'épreuve, qu'il serve le Royaume en servant ceux qu'il a meurtri...


Les yeux jusque là rivés sur le Bourguignon...Le Monarque lentement tourna le chef à senestre puis à dextre...

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Sancte
Une tête qui se tourne. Une oreille qui se tend. Le chevalier errant porte la main sur le sommet arrondi de son heaume, qui repose sur sa cuisse. Sans quitter le couple des yeux, il se penche à son tour, et articule à voix basse. C'est sans surprise qu'il morgue la pestilence hypocrite des valeurs inversées de l'axe du bien-pensant, pour se faire l'avocat de l'axe du mal.

« L'habileté cardinale du combattant souverain est de se rappeler que la guerre n'a qu'un seul but, qui est celui de la paix. Vous l'avez proposée. Elle a été refusée.Par vos ennemis vaincus, la voici appelée. France continuera de souffrir des envieux parasites qui la rongent si elle ne fédère pas autour de sa Couronne les Hommes d'action perpétuant l'idéal chevaleresque d'une noblesse combattante. Être franc, n'est-ce pas être libre ? Il n'est de liberté sans épée.

Majesté, la grandeur et la disgrâce ne reposent pas sur le péché, qui n'est rien, mais sur Dieu, qui est tout. L'excellence et l'habileté d'un Roy font l'objet d'une convoitise mortelle ; l'idéal véritable est de la rendre éternelle. Être un preux en ce monde n'est rien, ou si peu. Mais l'être au ciel, c'est rendre grâce, honneur, et gloire, au plus grand des Roys, notre père à tous. Une page de notre Histoire se doit d'être tournée. Vous tenez entre vos mains la plume qui écrira la suivante.
»

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Calico
[Derrière X portes c'était X files]

Par tous les morpionibus de profondus, que le temps paraissait long. Cali préférait invoquer un morback dans l'enceinte du Louvre plutôt que blasphémer. Dieu que l'endroit était propice pour parler de vermine.
Combien de portes et d'antichambres séparaient la troupe Bouillon aux époux truculents? Cali n'en savait rien. Elle les avait vu avancer, avancer et les portes se refermer peu à peu derrière eux, un peu comme si on voulait les prendre au piège. Elle aurait voulu marteler la première porte avec ses petits poings "rendez nous les" mais ça le faisait pas pour un chevalier. Elle devait garder son sang froid et s'armer de patience à défaut de trancher des gosiers. Son cul était sur un pouf moelleux accolé à un mur. C'était comme foutre son popotin dans un écrin. C'était la première fois qu'elle ressentait une telle félicité du côté de son fondement. Merveilleux! Elle aurait bien pété dans ce velours cramoisi mais il y avait du monde et elle n'était pas sûre qu'ils apprécient la plaisanterie poussée à son paroxysme en lâchant une louise saumâtre.

Sa jeunesse lui conférait aussi la qualité suprême d'une impatience peu contrôlable et malgré le bien être de son fondement, elle se leva. Aussi quand on n'a pas l'habitude de s'assoir sur un truc si duveteux, à la longue, ça donne des fourmis et ça ankylose. On comprenait mieux pourquoi les ronds d'hermine, à défaut de cuir, étaient si malléables du fion. Tous ici avaient fait du pouvoir leur Dieu et bientôt il les damnera tous, comme le diable. Les Bouillon quand à eux n'avaient rien à gagner à être avec Eusaias, d'ailleurs pour dire vrai, ils avaient plus à perdre et d'ailleurs (bis) ils avaient perdu pas mal. Le couronné était entouré de larbins prêt à lui tirer la langue pour lui astiquer le trou de balle façon nettoyage de printemps quand à Eusaias et Agnès, ils étaient riches de fidèles, pour un pouvoir moindre. C'était ça le prestige, il ne s'achète pas.

La sauterelle n'avait pas confiance. Que foutaient ils là? C'était louche, c'était glauque, c'était troublant. le Vonaffreux était réputé pour fabriquer des gros bonbons qui pouvaient être gobés par n'importe qui et les effets secondaires étaient qu'ils levaient la papatte et qu'ils haletaient en bougeant la queue-queue. Ca n'arriverait pas à ses suzerains qui étaient bien trop intraitables mais c'était louche, c'était glauque, c'était troublant. Oui encore une fois mais c'est pour bien faire ressentir que c'était louche, c'.....

Le cul levé de son duvet de velours, la brunette arpenta le couloir. Elle tenta bien de coller son oreille sur la porte mais rien de transpirait, pas de son, pas de murmure. Les entendraient ils hurler? Ses pas rapides et très grands pour ses jambes de sauterelles montraient son impatience. Elle se tanqua devant les autres chevaliers.


Ils se font un ramponneau ou quoi là?
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Aimbaud m'a tuer....de rire
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