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[RP] Surprise !

Armenos
[La faction devant X ...]

Étant resté devant les portes* maintenant closes, qui avaient vues passer le couple de Bouillon, on avait légué sur place une compagnie patibulaire.

Des hommes en armes, à l'air aguerris, qui portent tous un corbeau, à un endroit ou un autre ... Surement une secte.

Ils n'avaient pas vraiment l'air de minions et semblaient plus proches d'écorcheurs, que d'autres choses. Pourtant, ils se tenaient "bien", du moins n'avaient-ils pas encore sortis d'armes.

Mieux, ils avaient une langue et parlaient même un français intelligible !


C'est qu'ils doivent avoir des choses à se dire. Vous êtes pressés ?

Une hallebarde et eux, ils sont combien déjà ? Quatre ? Cinq ?

Vous savez que ça fait mauvais genre, d'écouter aux portes ...

Citation:
* cf post précédent d'Armenos

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Didier.de.sars
Citation:
C'est qu'ils doivent avoir des choses à se dire. Vous êtes pressés ?

Vous savez que ça fait mauvais genre, d'écouter aux portes ...


oui faut laisser le temps au temps , retourner dans les fauteuils m zelle , ils reviendront bien un jour !!!!! vos maitres ; il vous donne quoi a manger le balbuzard pour vous rendre si nerveuse ?le connaissant ca doit etre quelque chose de relevé !
petit clin d'oeil a sont collegue
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Calico
[Dans l'antichambre de l'antichambre]

A force de rester assise à regarder les tapisseries, et pas seulement les métiers d'art suspendus mais aussi les gardes qui faisaient de la figuration ornementale, Cali s'était presque cru seule un instant. Quand le premier gus souligna que ce n'était pas beau d'écouter aux portes, elle faillit être mauvaise mais garda son calme. Elle inspira alors que ses pupilles se dilatèrent lui donnant un air félin. Celle qui a neuf ans fut retrouvée un couteau à la main couverte de sang semblait presque là mais aucune esclandre ne sera faite. Souvent sa taille, son poids et ses "approximatifs" seize ans, lui conférait une image de fillette inoffensive, Tout résidait justement dans ce leurre car d'une part il ne fallait pas s'y fier, d'autre part la sauterelle était une guerrière coriace. Elle lui sourit de toutes ses dents merveilleusement blanches qui pouvaient éclipser l'astre diurne.

Je n'écoutais pas aux portes, je vérifiais la résistance acoustique de la porte. Y'a une nuance tout de même. C'est de la camelote votre porte mais sûr que les dorures ça le fait dans le genre "m'as tu vu". Je crois que c'est bien le genre de la maison.

Elle eu un rictus mauvais en le regardant de la tête aux pieds mais ne chercha pas vraiment querelle car elle jugea l'homme courtois. Elle ne fit aucune attaque personnelle envers sa personne. Il semblait homme d'armes et Cali respectait cela.

Inutile de préciser que quand Chapi précéda Chapo, la brunette eut un long frisson qui lui parcouru l'échine. Si le premier n'avait pas été franchement discourtois, le deuxième par contre lui agressait le conduit auditif. Ses suzerains ne tolèreraient pas qu'elle fasse couler le premier sang et elle prenait bien le petit blabla pour de la provocation, à croire qu'il lui cherchait embrouilles. Son visage prit une moue plutôt.....Hum....non pas adorable, on aurait plutôt dit qu'elle coulait un bronze tant son expression était presque en souffrance. Elle lança un rire forcé.

A-Ah...A-Ah....A-Ah. Mais dites moi, c'est à quel endroit que vous avez attraper le sens de l'humour? Dans le sphincter du Roy? A trop rester ça peut vous porter préjudice. Vous êtes hilarant j'en pisserais presque dans mes braies si c'était pas la peur de mouiller vos beaux tapis.

Non mais vraiment il se croyait malin avec des allusions pourries à deux deniers de la faire passer pour un animal domestique. Elle se retint de balancer tout un chapelet d'insultes aussi grasses que miteuses mais il ne valait pas sa verve et sa salive. Elle lança un regard vers ses acolytes en sourcillant et secouant sa tête du genre blasée. C'était soit le retour du pouf en velours, soit rester debout à arpenter le sol. Elle se figea maintenant vers Chapi et Chapo. Petite certes mais elle déménage la Calico. Elle leur fit un merveilleux sourire et opta sur le cul sur le pouf en tirant un autre pouf pour y caler ses pieds. Elle s'installa confortablement en posant sa tête contre le mur. Elle ferma les yeux puis les réouvrit soudainement comme si elle avait oublié quelque chose de grave.

Me voilà nettement mieux pour attendre mais maintenant si vous sortez des cartes on peut se faire un ramponneau.
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Aimbaud m'a tuer....de rire
Leyah
Bon .. ben il n'était pas d'accord, mais en meme temps, elle adorait le foutre en Rogne , mais la vraie rogne, avec les yeux qui deviennent tous rouges, la veine qui enfle dans le cou et le souffle d'un buffle en fin de course.
Porte dérobée, non mais oh ? Et puis quoi encore? On fait barboter la marotte avec Aristote ?


Monsieur a dit non !
Madame vous dis Taaaaaaaaaaaaaaaa gueuuuuuuuuuuuule !
Madame !?
Plait il ?
Vous êtes vulgaire !
Allez vous entrer un pignon de pain dans le fondement Cyprien, avec votre cul serré, ca va commencer a vous le dilater.


Zioup , un bruit de froufrous et déja la Consort disparaissait de la vue de son garde chiourme , l'avantage de vagabonder pieds nus, c'est qu'aucun bruit de clapettes ne peut vous dénoncer.
On passe au nez a a la barbe des huissier aussi, ben oui .. la Reyne elle va partout et picétou ! Un coucou de la main aux gardes Royaux, ca aussi c'était suffisant, et on reluque la dame qu'on accusait d'écouter aux portes, désignant celles ci .


Permettez ?

Question de pure politesse, sans attendre, la donzelle fit ouvrit la porte, et réajustant sa tenue, on se fait port altier, la tête bien sérieuse , il faut de temps en temps, et d'entrer, en faisant fi de tout, juste un salut de tête à tous les intervenants, avant de se plonger dans une semi révérance se voulant gracieuse, sans pour autant l'être a l'intention du Souverain et d'aller se planter le popotin sur un fauteuil du fond.
Certes l'entretien était important, mais les papillons aussi !

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Sancte
Après le couple de frondeurs et leur escorte de bouseux, le souverain avec ses conseillers dépareillés, la garde royale aux allures de combattants ninjas, voici maintenant la Reyne va-nu-pieds dans la plus pure tradition de Mowgli. En même temps, elle est Bretonne, et il est de notoriété publique que les chiens ne font pas des chats. Certes, Menez Are, c'est pas la jungle. Mais c'est presque pire. Les secondes s’égrainent et le Chevalier ne semble nullement affecté par le fait que son monologue soit suivi d'un écho indifférent ... ou d'une portée si dévastatrice que la salle du plaid soit plongée dans un silence de cathédrale. Au surplus se demande-t-il face à l'affluence si des prospectus n'ont pas été distribués à quelques cadres VIP dont, ma foi, il se sent assez honoré de faire partie, si l'on omet le regard impitoyable et fort ombrageux du Capitaine de la Garde, qui cherche sans doute là à compenser la faiblesse inhérente à son sexe, ainsi qu'une complexion relativement chétive. La lourde porte en chêne se referme doucement. Et perce à l'intérieur une bribe de conversation.

... mais maintenant si vous sortez des cartes on peut se faire un ramponneau.

Et au seigneur de Domvallier d'ajouter à l'attention du Monarque:

Je dispose d'un paquet de cartes dans ma fouillouse. Une fois l'affaire traitée, on pourrait très bien aussi battre le carton de notre côté. Avec la bande de lascars que vous avez réuni là, vous pouvez être sûr qu'il n'y en aura pas un pour chercher à perdre volontairement dans le but de flatter votre sens du jeu.

Bien sûr, ces propos ne visent initialement pas le Grand Maître de France et le Capitaine de la Garde. Mais le Montalbanais se sent d'humeur prodigue, au point de leur accorder avec largesse le bénéfice du doute.
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Armenos
[Vous avez dit pouf(fe)s ?]

On va bavasser menuiserie maintenant ? Ils ont des problèmes ou quoi, ces gaillards-là, avec tout ce qui est beau, propre et pimpant ...

Ou alors, ils aiment la crasse et la fange.

En même temps, la bougresse semble jeune et pour son âge, c'est sur, le Louvre c'est pas vraiment empli d'action. Ni guère palpitant pour le coup. Pourtant, son maître avait brigué la place.

Didier fait un flop. Et l'auditrice n'est pas particulièrement pleine de tact, elle n'apprécie pas franchement et le fait savoir.

Heureusement, un Royal passage, permet de "casser" l'atmosphère. Salut rapide de rigueur, car la Reyne ne s'arrête pas.


Majesté ...

Bougez pas, on va refermer.

Finalement, le ramponneau est toujours le cœur de solution, pour l'attente qui paraît ronger les coupes-jarrets de Bouillon.


Disons qu'on est en service. Mais je ne suis pas contre assister à la partie, si d'aventure vous en lanciez une.

Ça évitera à tout le monde de penser à son acier.
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Eusaias
Bon…. On pouvait dire que tout le monde avait parlé. Et si les chevaliers du corbeau s’impatientaient de leur côté, le balbuzard lui commençait à grincer des dents pour éviter de devenir verbalement virulent. Il lui fallu une bonne inspiration pour oxygéner sa cervelle et donc décider des mots qu’il allait user.

Et bien, visiblement personne n’a su trouver les mots contre nous, je pense que nous sommes d’accord pour établir une paix. J’attends votre réponse Majesté.

Les yeux de rapaces passèrent d’un visage à l’autre voir si quelqu’un osait réclamer encore un peu de patience après avoir passé autant de temps à ne rien dire.

Pour battre les cartes je crains que ce ne soit pas le jour. Soit la paix est prononcée et de ce fait je me dois retrouver Orléanais, Bourgogne, Maine et Champagne, soit elle ne l’est pas et dans ce cas la partie de carte devient sacrément paradoxale. Mais dans d’autre circonstance l’idée aurait été bonne.

Croisant ses bras dans son dos il fit face à Vonafred.

J’attends donc votre décision, la mienne étant prouvée, puisque j’ai accepté votre invitation et que je suis ici devant vous.
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Vonafred
A Sancte en messe basse.
-Flatterie des sens flatte l'inconscient qui va distribuer les cartes chevalier.

Et la Reyne de paraitre...
Un souffle papillonnant à la mesure de nonchalents salamaleks, le temps de poser fessier des plus...agité.
On salut sa Majéstée et l'on répond au balbuzard...

-Nous sommes tous enfants du Très Haut...Tous ici avons à cœur de sortir de cette infâme situation teste haute et cœur en paix. C’est ma volonté.
Le dernier mot fut fortement appuyé.

-Montrons au monde combien l'homme sage peut dépasser ses instincts grégaires, inspiré par le Tout Puissant faire taire la bêste semeuse de chaos...Faisons... que compassion, rédemption, pardon et humilité soient l'honneur de nostre assemblée.
Messire, il est dans notre intention de faire bonne paix avec vous et...les vostres.

L''on ne peut pardonner que ceux qui acceptent leurs torts.
Comment pardonner quelqu'un qui n'a rien fait de mal, puisqu'il n'a, de fait, rien à se faire pardonner ?


-Vous avez causé grande souffrance à nostre Royaume,à moult de nos Provinces.
Nous ne pouvons envisager de paix sans sincere repentance et sans...pardon.
Nous ne pouvons envisager vostre retour parmi nos sujets et vassaux sans que vous n'ayez montré vostre ferme détemination à réparer les maux qui furent infligés.

Le Couronné se leva et fixant intensément Eusaias.

-Devant nous...

Regrétez vous sincerement la désolation que vous et les vostres avez causé.
Vous engagez vous sur l'honneur à présenter fermes excuses et sincère repentance à ceux de nos sujets qui furent meurtris dans leurs chairs ou leurs biens, au Royaume que vous aspirez à réintégrer.
Faites vous serment de servir loyalement la Couronne de France, de mourir plutôt que de vous parjurer...

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Dotch
En pleine réflexion le Grand Maître de France, un conseil et vite. Où voulait-il aller, que voulait-il faire ? Bonnes questions, la blonde n'en avait pas la moindre idée. Il était dans sa période où il cherchait à tout prix la Paix, le pardon avait pourtant ses limites où yeux du Grand Maître de France.

Après l'entrée de la Reyne et avant que Sa Majesté prenne la parole, la blonde se pencha vers le Roy.


Seule la reconnaissance ne doit pas permettre le pardon, il n'est rien vous êtes Roy. Il doit accepter de vous respecter, respecter la Couronne et ses institutions. Félons ils sont, c'est la plus haute offense, là n'est pas la seule chose qui leur est reproché et de chacune de ses infractions ils doivent répondre.

Armentières marqua une pause, pour chercher ses mots quelques secondes et reprit.

"En pardonnant trop à qui a failli, on fait injustice à qui n’a pas failli."*

Petit raclement de gorge et la blonde se remit contre son dossier, regardant les deux personnes en face d'elle.

[*: citation de Baldassare Castiglione, Extrait du Le Cortège]
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Eusaias
Le balbuzard était resté silencieux à écouter la demande royale. Il savait que la demande de paix était sincère, mais il savait également que chaque mot, chaque formulation avait tout son poids. Il ne pouvait donc s'engager la fleur entre les dents, un lion restait un lion.

Notre volonté reste toujours d’aider la France, de l’élever, bon gré, mal gré et parfois même contre son envie. Car notre désir le plus cher est bien de voir le royaume de France être craint et respecté par tous. Nous avons juré de servir notre pays et Dieu sur notre vie, et de ne jamais faillir dans notre tâche.
Ce serment nous l'avons fait , et devant vous le referons, pour la France, sans jactance ni crainte.
Mais jamais notre serment ne nous fera ramper.


Un pas fut fait en direction du monarque.

Ici et devant tous, nous sommes venu accepter proposition de paix, car c'est là aussi notre volonté. Mais toutes les volontés du monde, si bonnes et désintéressées soient-elles, n'ont jamais suffit à sceller paix juste sans négociations et contreparties.
L'homme est sage si tant est que compassion, rédemption, pardon et humilité soient actes communs.


Il fit un nouveau pas en direction du roi.

Paix comme vassalité sont échanges, équitables.
Vassalité n'est pas esclavage, paix juste n'est pas soumission aveugle.
Nous ne saurions devenir comme ceux que vous méprisez car nous les méprisons tout autant.
Nous ne sommes pas de ceux qui tremblent, nous ne sommes pas de ceux qui réclament, nous ne sommes pas de ceux qui salissent leur honneur pour quelques caresses et nous savons reconnaitre faute quand elle est nôtre.
Ce jour, vous nous proposez une paix, en l’acceptant, nous serons sans conteste votre plus fidèle vassal, le plus hardi de vos seigneurs, votre plus cher allié.

Mais nous ne saurions guère envisager paix bonne et juste sans que, plus avant, volontés soient clairement exprimées.

Bien sot serait celui qui obéit aveuglément et accepterait rachat sans savoir ce qu'il achète.
Bien mal avisé serait celui qui accepte de réparer ses torts si ceux qui lui ont été fait ne le sont point en retour.
Et bien ignorant serait celui qui accepterait sans concession ce qui n'est pas dit quant toute paix exige que les conditions en soient fixées.


Il avait continué d’avancer jusqu'à bonne distance de Vonafred.
Il le regardait à présent, attendant sa réponse...

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Vonafred
L'échec n'entache pas la sincérité de la tentative...Le regard se fixe...


-Le sot est celui qui ne sait voir et se saisir de l'opportunité qu'on lui baille.
Mal avisé est l'impétrant qui réclame avant de donner.
Ignorant est celui qui doute de l'infléxible volonté du Monarque.
Messire, il ne me semble point que vous soyez de ceux la.

La soumission n'est point valeur d'homme, le respect et l'obéissance aux valeurs imuables de nostre Royaume sont vertus sacrées.

Vous et les vostres serez pardonnés quand seront exprimées et démontrées sincere repentance et ferme aspiration à réintégrer la communauté des Fils de France, à reconnaistre l'autorité sacrée de la Couronne et de ses institutions.
Nous vous ferons à nouveau nostre vassal en Bouillon quand vous aurez servi la couronne autant que vous l'avez combattu.

Un engagement de vos gens d'armes sous nostre commandement nous semble bon point de départ...Mais, bon prince, nous vous laissons le choix des modalités, nous avons fixé nos conditions...

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Eusaias
Echec echec, qui a parlé d'echec, juste quelques grains de sable... Un peu trop gros.

Diable ! Mais quoi ? N'entendons nous pas là,
Un écho bien différent de la première fois,
Pourtant vous voir nous proposer la paix ce jour là,
M'avait ému comme pour une profession de foi.

Le sot est celui qui saisit quelque chose alors qu'on lui garde yeux bandés.
Mal avisé est l'impétrant qui accepte tout sans savoir ce qu'il y a à la clef.
Ignorant est celui qui doute que le Monarque ne puisse aussi se parjurer.
Après tout votre parole n'engage que vous et non le suivant, si vous tombiez.
Majesté, nous ne sommes points de ceux la, nous savons nous méfier.


Mais soit signons une paix qui soit équitable.
Encre, cire et vélin, par et devant Dieu, c'est plus fiable.
Pour commencer faire sincère repentance, c'est acquis.
Démontrer désir sincère de réintégrer... et blabla, aussi.

Nous engageons nos connaissances pour les provinces à qui nous avons fait du tort,
Ou notre diplomatie pour calmer et fédérer le Toulousain serait encore plus fort.

Il va de soi que grâce doit être prononcée céans,
Un félon et ses traîtres servant la Couronne impunément ?
Mais enfin que dira-t-on ?
Santé est parfois capricieuse, comprenez que je n'accepte, soumise au long terme, aucune condition.

Enfin pour nos domaines, avec ou sans vous, ils sont nôtres et le resterons.
Tout autant que nos chevaliers à nous seuls obéiront.
Je ne m'attache qu'à la terre et aux actes, que cela plaise ou non.

Alors, cette bonne et juste paix, nous la signons ?

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Gnia
[Ubu Roi revisité - Fin de partie améliorée - Ou les dangers des vagabondages intempestifs d'un esprit trop torturé.]
[Ambiance]


Et que se passe-t-il derrière ce rideau noir de cils ?
Les azurs se cachent tandis que l'esprit de la Salamandre carbure sans relâche.

Le Von Frayner qui chuchote.
Pour une fois, se retenir de lui claquer un coutumier "Oh vous hein, pas la peine de la ramener !"
A défaut de la présomption d'innocence, lui laisser le bénéfice du doute.

La Cassel qui se tait, longtemps, et une paupière qui se soulève.
Résister à l'envie de lui hurler de parler.
Ou de se taire à jamais.
A défaut du bénéfice du doute, autant lui laisser énoncer des vérités.

Le Saumon fumé - à moins qu'il ne soit salé ou carrément saur, mais d'Atlantique, assurément - qui oscille, muet comme une carpe.
Et les deux azurs de le détailler, hachuré de fin traits noirs.
Ombre. Lumière.
Tchic. Tchac.

La porte qui s'ouvre, la Sauterelle tentant d'acheter les gardes royaux.
Tiens, les gardes royaux. Regard à la capitaine au teint résolument bilieux.
Puis à celle qui entre. Et à ses pieds.
Silence toujours.

Le Bourguignon qui s'avance. La Salamandre qui baisse le chef.
Les salamandres se cachent pour froncer les sourcils.
Et une lame de plancher qui grince.

Et l'éthéré sur son trône qui parle enfin après les chuchotements casseliens.
Enfin.

Crrrr Crrr Crrr.
Rouages qui se mettent en branle.
Et soudain, tous les signaux d'alarme s'affolent, façon Tour Eiffel à heure fixe en moins romantique.
Ou façon msn affolé qui clignote un soir de fausses joies aux élections royales, si vous y tenez.

Gniiiiii...
Fermer sa gueule, faire grincer la lame de plancher, respirer, retenir le claquement de langue sur le palais qui menace de fuser, ne pas rire, surtout ne pas rire.
Concentration...
Fixer son esprit.

Non pas sur les pieds tout dégueulasses de la rouquine couronnée.
Beurk.
Non pas sur le nez - Et quel nez ! - du Balbuzard.
Non plus.

Se retenir d'éclater de rire.
Se retenir de vociférer.
Retenir...

Crrr... N'prend pour des tanches....
Crrr... Lapereaux de six semaines...
Crrr... Certaine que les pieds de la Reyne contiennent plus de miasmes qu'une fosse commune... Avec c'qui traîne au Louvre...
Crrr... M'demande quel âge à la Cassel...
Crrr... Dire qu'mon alliance sert de dentier au Vieux...
Crrr... Si l'on considère qu'il sait que nous savons que le Saumon qui bat de l'aile ne peut cependant pas être pris dans les serres du Balbuzard, qu'un Balbuzard qui nage peut tout à fait tenir en son bec un Saumon, quelles sont les probabilités pour que le Saumon vole et que le Balbuzard se noie ?
Crrr...
Réponse A : Vous pouvez appeler un ami.
Réponse B : La Salamandre.
réponse C : Pieds sales et Bouillon.
réponse D : La réponse D.
Crrr...

Couic ?

Ah !

Applaudissements - intérieurs - aux paroles du Blanc Combaz. Crrr... Savais bien que la communion de pensées c'était pas que quand on abusait de la jusquiame...

Plante verte, vous êtes une plante verte, vous sentez vos feuilles bruire...
Ou pas.

Ne pas exploser, pas encore...
Ranger la mimine qui a une furieuse envie d'aller piocher la dague tout contre sa peau...

- Vilaine mimine ! Repens-toi sincèrement !
- Dans tes rêves, grognasse !
- Tssss. Impertinente...


Faire disparaitre cette furieuse envie d'esquisser un sourire narquois.
Se contenter d'approcher d'un discret pas chassé de son allié poète.
Technique dite du crabe sournois.
Et surtout arrêter de couler des regards en coin aux pieds sales et à la porte derrière.

Relever le minois. Hiératique.
Darder un regard froid sur la décrépitude qui fait dire l'insensé.

Maintenant, le sourire narquois à peine esquissé.
Et un bras glissé sous celui de son époux.

A vos marques...
Prêts...

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Calico
[Pic nic douille]

Chapi avait clos son claque-merde à moins que ce ne soit Chapo? Bref, elle en avait un en moins, il lui restait le plus intelligent, le courtois, celui qui savait qu'on n'attrapait pas les mouches avec du vinaigre. De toute façon fanfaronner n'aurait servi à rien, ils étaient en supériorité numérique. Les bouillonnants chevaliers Bouillon avaient beaux être habiles et talentueux, même si ils auraient eu le temps de transpercer quelles peaux, ils n'auraient aussi pas fait long feu dans le Louvre il ne fallait pas se leurrer. La côte des paris des bookmakers de la perfide Albion les aurait donné perdants.
Déjà ils étaient tous sur le qui vive et un pet aurait pu avoir des conséquences dramatiques tant la méfiance était palpable dans les deux camps. Un coup d'épée intempestif était si vite arrivé.

Les pieds tranquillement installés sur son pouf, la sauterelle regarda l'homme en attendant la réponse à sa grande question existentielle "avez vous un jeu de cartes?", mais des pas se pressèrent . Un regard fut jeté vers le sol pour voir deux petons pas nets fouler les dalles du long couloir. Un peu plus et Calico aurait ouvert les bras vers la nouvelle venue dans un "Bienvenue ma soeur de lait" mais la robe ne collait pas avec les pieds. Quelque chose chiffonnait. La robe devait valoir des milliers d'arlequins alors que les pieds étaient digne d'une vilaine pataugeant dans la fange.
Si un et un font deux, dans le cas présent, c'était plutôt trois.
Incompréhension totale sur le minois.

Permettez ?

L'homme se fendit d'un salut et d'un "Majesté". Alors là, le temps que la sauterelle comprenne qui elle venait de voir passer, la dame n'était plus là. A peine arrivée, déjà rentrée dans la salle des "grands".
Le garde lui répondit enfin.


Disons qu'on est en service. Mais je ne suis pas contre assister à la partie, si d'aventure vous en lanciez une.

Elle resta un peu choquée. Elle venait de voir passer la Reyne pieds nus. Pieds nus. Pieds nus quoi!!!! Ca fait un choc. Elle qui avait honte d'avoir des chausses pas nettes, voilà que la Reyne avait des pieds pas nets.
Quand elle reprit ses esprits, elle perdit son regard hagard qui scrutait le néant et descendit sur terre en secouant sa tête légèrement.

Sérieusement, si j'avais des cartes, vous pensez que je vous en aurais demandé. C'était pas une formule de politesse, sinon j'aurais déjà sorti mon "52". Je crois qu'on est bien parti pour se faire chier un brave moment, surtout que maintenant si j'ai tout bien compris, la femme du couronné est dans la place.

Elle fit la moue en croisant ses gambettes sur le gros pouf.

Dites c'est normal qu'elle marche pieds nus? Y'a pas de valets de pieds ou des postes similaires? Pas de chausseurs? Elle a des soucis de cors?
Une chose est sûre si vous voulez mon humble avis mais si vous avez des postes de lustreurs de chausses dans le Louvre, ils ne sont pas pour la Reyne, sinon croyez moi c'est des emplois fictifs. Vous me direz ça compensera les lustreurs de fions.


Elle montra ses dents parfaites, un sourire d'une blancheur éclatante, si éclatante qu'une mouche percuta une vitre, éblouit par ce blanc diamant.

Surtout ne prenez pas la mouche, je me permettrais pas de parler de vous. On se connait à peine, même si je pense qu'on risque d'attendre loooongtemps jusqu'à en voir pousser les poils de votre barbe, c'est peu dire...mais dites...Entre vous et moi...Nous sommes pour ainsi dire seuls...

Elle étira son cou de sauterelle avec un regard enjôleur et pointa son index tourbillonnant dans l'air, montrant qu'elle parlait du Louvre dans sa globalité.

Des lécheurs, ça pullulent non?

Quand la brunette se fait suer, c'était un véritable supplice, surtout pour les autres.
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Aimbaud m'a tuer....de rire
Vonafred
Quand le grain de sable se fait montagne...


-Et l'écho sans cesse de vous le dire Messer, tout se mérite en ce bas monde.
Nos conditions sont claires...
Nul ne peut prétendre à servir Dieu et le Royaume en versant le sang des fils de France, en crachant sur la Couronne et ses institutions.
Vous n'avez plus ni domaines, ni honneur Eusaias, vous les avez perdu en vous dressant contre le Royaume et la volonté divine.

Vous ferez amende honorable et serment de racheter vostre conduite passée et ce devant nous maintenant.
Trève sera prononcée et scellée sur l'instant, vos infamantes condamnations suspendues.
Grâce et amnistie seront promulguées à la vue de vos actes sous quinze jours !
C'est à ce prix que vous recouvrerez paix et dignité,j'en fait serment.


Un regard fixe et droit.
-Votre décision...
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