Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP] Surprise !

Eusaias
Demander à faire amende honorable à un sans honneur ?
Voilà chose dont grand monde aurait à juste titre peur.
Dois je en comprendre que sa majesté est taquin d'humeur ?

Pour mes fiefs d'y avoir passé ma nuit dernière me fait dire et sans rire :
nous serons jamais d'accords sur ce qu'ils sont : terre ou feuille à lire ?


Une babine se redressa dans l’angle droit que formaient les lèvres.

Je m’en vais donc faire acte pour m’amender sans doute en commençant,
par plonger mon nez dans les affaires du royaume avec l'aide de mes infants.
Toulouse ou le domaine royal ? Donnez ordre je ferais serment sur les champ.

Sous 15 jours où à votre trépas si le destin se fait farceur,
Je serai à nouveau en ce royaume le plus grand seigneur,
Si vous tenez toujours à recevoir serment d'un "sans honneur".


Il faut avouer que le Balbuzard aurait presque rit.
_________________
Gnia
[Là où la diplomatie a échoué, il reste la femme. Proverbe arabe]


Ah finalement, on reste ?!
Profond soupir.
Et claquement de langue contre le palais.
Fallait bien que ça arrive.


Allons, mon époux, cessons d'ergoter.
Nous acceptons ou nous refusons mais fi à présent de barguinages qui ne mènent à rien. Icelieu, les têtes sont dures et bien faites, c'est, à présent, fait amplement démontré.

Et puis... Nous commençons à nous ennuyer.


Et tout le monde sait que l'on ne devrait jamais laisser une Saint Just s'ennuyer. Après, son esprit se perd et erre dans d'étranges d'univers.
Au mieux.

Elle retire son bras précédemment glissé sous celui de son époux pour poser une main douce sur l'épaule balbuzesque, alors qu'elle avance d'un pas et s'incline légèrement.


Sa Majesté nous offre son pardon, et nous sommes prêt à le recevoir.

Par sécurité louable, vous lui mandez détails, Elle vous les donne.
Nous avons proposé de porter nos bras, nos gens et nos savoirs en des lieux qui nous semblent d'importance pour les intérêts de la Couronne, Sa Majesté ne les a pas refusées.
Mieux même, nous avons à présent un délai.

Pour nos fiefs, vous êtes tous deux d'accord au moins sur la forme.
Ils ne sont rien.
Le fond reste certes immensément discutable, mais je ne crois guère que cela soit ici le sujet.
Du moins, pas de ceux qui doivent entraver profond et mutuel désir de paix.


Elle s'arrête devant le monarque, invitant d'un regard appuyé son époux à suivre.

Reste évidemment la question de mander amende honorable et serment devant Dieu à gens sans honneur, mais je gage qu'il ne s'agit là que d'agacement mutuel - si la patience vous fait défaut autant à vous qu'à Nous - et, Nous en sommes intimement persuadée, de mauvaise compréhension.
Sa Majesté voulait probablement parler des honneurs, ceux dont on couvre un capitaine émérite au retour de guerre, ceux là, vis à vis de la Couronne nous les avons indiscutablement perdus.
Et non de l'Honneur dont Elle sait pertinemment que nous sommes résolument dotés.

Sinon nous ne serions point ici.
Entre gens d'honneur.
N'est ce pas ?


Regard faussement interrogatif qui ne quitte pas le faciès du Couronné puis qui s'ancre dans celui de son époux, non sans un léger froncement de sourcil.

La Salamandre prônant la voie de la raison et l'apaisement, on aura tout vu.

Nutrisco et extinguo.
Je nourris le bon feu et j'éteins le mauvais.
*


*HRP : devise de François Ier.
_________________
Eusaias
[ Lorsque Vonafred et Eusaias jouent à qui a la plus grosse... C'est toujours Agnès qui l'emporte. ]


S'étrangler ou étrangler son épouse ? S'étrangler était plus juste vis à vis des mots et du ton employé par la Salamandre, mais le balbuzard l'aurait bien talochée un peu. Oui, il l'aurait fait pour avoir osé venir stopper les prolongations entre les deux mâles.
Le regard du rapace se porta sur la Salamandre qui prenait le pas sur lui et sur son vis à vis.
La femme l'avenir de l'homme ? Cela faisait froid dans le dos du Bourguignon, devait il voir tous les étalons devenir des chapons ?

Il soupira et reprit la parole après son épouse.



Votre vision des choses, très chère, m'est toujours surprenante, toujours est il que cette fois je vous concède la gagne et me range à vos côtés. Dans ses conditions nous sommes prêt à faire serment devant Dieu.

Tendant ses mains jointes à Vonafred.

Ce jour, devant le roi de France je fais serment de me racheter aux yeux du royaume.
Je regrette d’avoir tiré le fer contre le domaine royal et d’avoir semé la confusion en ma très chère Bourgogne, tout comme d’avoir entrainé la France dans une guerre alors qu’elle aspirait à la paix.
Je demande pardon aux défunts des deux camps et à leurs familles.
Ce jour je m’engage à vous aider à élever la France au plus haut et racheter ma conduite en faisant amende honorable.
Que Dieu m’en soit témoin, que le Sans Nom me dévore si je m’égare.

_________________
Armenos
[Je paie pour voir]

Sont pas tous bavards ... Au moins, celle qui a la langue bien pendue est une petite jeune, c'est toujours ça de pris.

Par contre, on se comprend pas toujours. Comme si en faction, tout bon Garde Royal se baladait avec un jeu de cartes. Au fond, pourtant, ce serait pratique. Et ça se vérifie pas plus tard que maintenant !

Le "défilé" se terminant :


Pour sur, Sa Majesté étant de la danse maintenant, il se pourrait bien que l'on attend encore un peu plus.
Quant à ses pieds, permettez que j'use de mon droit de réserve.


Tout en lui servant un sourire malicieux et convenu.

L'écoutant, y réfléchissant et regardant alentours :


Hum ... disons que c'est une des fonctions de la Cour, que de fournir quelques "lécheurs", comme vous dites. Ils peuvent de plus, se révéler utiles. De la à dire qu'ils pullulent, y a un monde ...

En prenant soin de parler plus précisément à son attention et légèrement plus bas.
_________________
Calico
[Confidences pour confidences...]

Dire qu'elle pensait qu'ils n'avaient aucun humour et qu'ils étaient juste bon à se tripoter la nouille. Serait-elle tombée sur le seul sujet des environs qui soit doté de sagacité? En tous les cas, elle était surprise dans le bon sens du terme.
Son cou tendu, elle recevait les confidences de l'homme avec un léger sourire en soin, qui lui faisait ressortir une fossette. Quand il eut terminé, elle reprit sa pose initiale et reluqua le détenteur de secrets. Enfin il ne lui avait pas fait non plus de révélation croustillante, juste à demi mot que la Reyne avait un grain et qu'effectivement le Louvre étaient pleins flagorneurs, mais ça tout le monde le savait déjà même si il était plaisant de l'entendre ou même si aucun mot n'avait vraiment été dit, on sentant la subtilité des non-dit. Elle n'aurait jamais cru tomber sur le seul spécimen capable de dérision. La sauterelle l'avait jugé au premier coup d'oeil et ne s'était pas trompée, du moins jusqu'à maintenant. Il l'amusait et comme elle s'emmerdait grave, il était son nouvel ami.


C'est bien dommage pour le jeu de cartes, j'aurais aimé vous défier, puis partir avec votre beau ceinturon...

Elle le détailla de pied en cape.

....avec votre joli veste aussi, gagnée durement lors d' une partie en règle. Elle aurait été du plus bel effet sur moi.

Elle le défiait de son regard amusé, du haut de son mètre zéro deux, assise sur un pouf.

Au fait, j'ai du mal entendre votre nom.

Ce n'était pas à cause d'un conduit auditif encombré qu'elle n'avait pas entendu mais bel et bien car il ne s'était pas présenté, tout comme il ignorait son nom. Les autres chevaliers Bouillon étaient peu enclin à la prose et les autres étaient cadenassés dans une autre pièce à parler géo-politique et surement "La mienne est plus grosse que la tienne car j'ai une plus grande armée et la mienne aussi est grosse car j'ai une grosse épée". Il ne fallait pas être devin pour se douter de la teneur des discussions qui devaient avoir lieu où chacun tirait un bout de la courtepointe de son côté. Ce genre de débat pouvait durer des heures.

_________________

Aimbaud m'a tuer....de rire
Vonafred
[L'homme est un loup pour l'homme, la femme...son prédateur.]



Le Roy d'un gèste solennel mis ses mains dans celles du Balbuzard...
-Et Moi vostre Roy, devant les hommes je reçois vostre repentir.
Devant Dieu je jure par ma couronne de laver vostre honneur et vos fautes par grâce Royale, pardon sincère et retour de vostre terre à la vue de vos prochains actes qui seront honorables et démontreront pour toujours aux yeux de nos sujets ce que nous savons déja, vostre indéféctible amour pour ce Royaume que nous chérissons tous deux...


Au Grand Maistre de France...
-Que soit annoncé de par le Royaume ce jour même que Messire Eusaias a exprimé regrets et demandé pardon à nos sujets meurtris par cette guerre stupide.
Que soit proclamé ce jour même de par nostre Royaume que nous accordons trève et que nous suspendons toute sanction, condamnation envers Messire Eusaias.

Fixant le Blanc Combaz d'un oeil de fer.
-Je vous attends ici même dans deux semaines...vous y recevrez vostre du, quel qu'il soit.

Il ne lui restait plus qu'une formalité qu'il n'aurait évité pour rien au monde...
Le Roy devant Agnes se planta...et lui baisa courtoisement la main droite.


Tout était dit...
_________________
Gnia
[Ce que femme veut, Dieu en tremble. Proverbe picard]


Interrompre un combat de coqs, montés sur leurs ergots et crête saillante, n'était pas sans péril. Mais quitte à perdre des plumes, autant choisir quand, comment et pourquoi.
C'était le parti pris par la Saint Just lorsqu'elle intervint.
Et advienne que pourra.

Elle avait craint l'orage, et quand bien même elle n'avait finalement que tenté d'écarter les nuages, elle l'avait fait avec toute sa douceur légendaire. Le coeur battait à la chamade sous la couche de glace, malgré les dehors imperturbables et l'assurance affichée.
Tout à fait le genre de sensation nimbée d'incertain et de risques qu'Agnès prisait. Et la chandelle valait certainement le jeu.


Attentive, l'Artésienne avait d'abord vu doucement son presque Roy courber son orgueil, se rangeant à son avis, à son corps défendant.
Puis, elle avait assisté à l'encourageant épilogue que venait de prononcer Vonafred.
Et s'attendant, quand il se campa devant elle, à ce qu'il lui demande la pareille, elle réprima un haussement de sourcil surpris lorsque le Roy s'inclina, certes si peu, pour lui baiser la main.

Et d'un seul discours faire fléchir deux Roys.


Saluant avec déférence le geste qui se passait de mots, la Saint Just, avant de prendre congé, s'adressa au Grand Maitre de France.


Votre Altesse Grand Maitre de France, serait-il envisageable de nous accorder ensuite entretien pour que nous puissions, sur vos conseils avisés, acter prestement de notre désir d'apporter notre aide à la Couronne et son Domaine aux lieux et offices où cela est nécessaire ?

_________________
Eusaias
Le regard royal fut soutenu, tout aussi dur.

Dans deux semaines nous serons là.

Puis il lorgne sur le Grand Maitre de France, elle voulait le tester, elle en aurait l’occasion. Déjà la Salamandre avait lancé son attention sur celle-là, le balbuzard porterait lui aussi son coup.

J’aurai cœur à œuvrer à vos côtés si vous m’en donniez l’occasion. Quoi de mieux pour aider le domaine royal et le royaume que d’aider son Grand Maitre. En vivant à côté de la bête, le chasseur pourra se faire une idée de celle-ci.

Un petit sourire lui permis de faire une pause.

Ne vous méprenez pas, l’animal féroce c’est bien moi. Nous attendrons donc une entrevue si vous l’acceptiez afin d’aider les duchés. En attendons nous nous retirons, je pense que mes chevaliers, à trop attendre risquent de devenir grognons.

le tact bourguignon ? un dahu à coup sûr.

Il salua cependant tous les acteurs de la salle, un à un avant de se retirer. Un salut à l’huissier, un sourire à la sauterelle et un « on y va les enfants » annoncèrent le départ.

_________________
Armenos
[Chaste ou prude ?]

Finalement rien de tout cela, malgré son jeune âge ! Faut dire, sa vie ne doit pas être de tout repos, surtout quand on voit les gaillards qui gravitent autour d'elle ...

Je suis bien trop mauvais aux cartes, car j'aime boire en jouant et les parties sont souvent longues. Voyez ?

Vous voulez donc me dévêtir ! Quelle idée ... Imagniez un peu, sans mon uniforme, on aurait tôt fait de me faire mettre dehors et sans ménagement.

Vous pouvez me croire, je sais de quoi je parle.


Attitude presque carnassière.

Question singulière, en effet, car rare sont les fois où quelqu'un s'enquiert des Gardes Royaux, Huissiers ou hommes du Guet Royal. Etc.


Armenos de Miramont, Dona, pour vous servir, le temps de votre passage au Louvre.

Petit regard qui la toise, afin de narguer, gentiment ou presque.

Mais on s'affaire là en dedans, plus même, va y avoir sortie. Séparation reprise et stature digne, de circonstance.

_________________
Pattricia
La rousse continue d'avoir le regard neutre et d'ignorer ce qu'elle n'a pas à remarquer.

Néanmoins l'heure tourne et ils sont censés filer ensuite au Salon du Lys. La Capitaine ne sait si le Roy a décider de sous-traiter, ou de remettre lui même en fin de compte, mais ne pouvoir être là pour le moment où la GPF serait honorée l'ennuyait fort...

_________________
Volkmar
Paillards ? Quels paillards ?
Pourtant, le Sénéchef est un bloc de glace, ce jour ci. Un bloc de glace étrangement vermillon, comme si l'on avait voulu s'emparer des froidures du nord à grand renfort de bains de sang, toutefois. Ce qui, de fait, aurait peut-être convenu pour passer ses nerfs.
Ceux ci mis à l'épreuve, il valait mieux pour eux tous qu'il n'ouvre pas la bouche. Ne bouge pas d'un cil. Ne lève pas le petit doigt. Car certain sot aurait pu découvrir l'usage qu'il aurait pu faire de son chef plutôt que d'en extraire des insanités pas même allusives.
Des platitudes indignes d'un homme doté de la moindre parcelle d'esprit, fut-il ivre. Il n'y opposa que le mépris, glacial, enveloppé dans le manteau que lui faisait son rôle.

Pourtant, que personne n'aille croire qu'il était sourd et aveugle aux jeux de fond de cours, au delà des lignes de jeu des grands et des puissants. L'un, sur un silence, avait sans doute sauvé les apparences, mais un autre perdrait bien des illusions s'il en venait à Deos de se montrer miséricordieux. Du dernier, il s'en remettrait à la sauterelle, fléau divin s'il en est, que le pardon et la magnanimité avait réduit à la seule entité présente icelieu.
Zenitude du blizzard, en quelque sorte.

Il allait enchainer une nouvelle litanie en son for intérieur quand un craquement annonça le dégel. Imminent. Coup d'oeil sévère à Calico, affalée sans grâce ni retenue. Des autres, il guetta l'attention, l'éveil des assoupis et des distraits ; le départ serait rapide et sans temps mort, de ce qu'il connaissait du balbuzard.
Et comme lui même se réchauffait lentement, la serrure de ses mâchoires craqua, laissant passer une phrase brève, unique reconnaissance envers le Miramont.. Celle d'avoir été suffisamment futé pour leur occuper Calico.


"Préférez les dés, Armenos. La triche s'y prête moins qu'aux cartes, les imbéciles ne dégoisent pas sur le jeu... Et on n'y trouve personne pour courir après les rois."


Son roi, à lui, avait du venir le trouver.. Singulière aberration qu'il n'essayait plus d'expliquer. Il y avait plus qu'un serment et quelques pièces d'or entre le rapace et lui. Encore que les deux premiers fissent tout de même partie de l'équation. Plus rares étaient ceux capables de l'y situer, mieux il s'en portait, par ailleurs.

_________________
Dotch
Elle écoutait les échanges avec une grande attention, impassible. Elle n'aimait pas cet entretien, elle l'avait dit, elle n'aimait pas les gens qui se rebiffaient et puis venaient la queue entre les jambes, user d'un ton qui ne lui plaisait guère.

Au fond d'elle même, il y avait une part d'humain, car sans Agnès elle ne serait pas là ce jour, elle ne l'oubliait pas. Maintes fois elle y avait pensé depuis qu'elle était pair de France. "Agnès pourquoi on a fait ça ?"... Les années ont passé et la Valois avait suivi un chemin et la Saint Just un autre. L'un n'était pas plus mauvais que l'autre dans le fond, la seule différence était les convictions.

L'entretien semblait arriver à sa fin lorsque Louis lui demanda de produire annonce as soon as possible comme dise les anglais. Elle prit parole


Très bien Majesté, proposition vous sera faites dans la journée.

Court concis, pas besoin de faire dans le chichi. Elle écouta ensuite Agnès, cela la fit sourire intérieurement. La situation n'était pas cocasse, mais de bon vieux souvenirs remontaient.

Agnès, je vous recevrai bien évidemment, pour nous entretenir ensemble afin de voir où vous serez le plus utile.

Elle prit une courte pause.

Je vous recevrai ici même demain à 10h, pour vous dire où vous pourrez servir au mieux la Couronne de France.

Et puisque tout le monde se retirait une fois que la conversation eut été finie, la blonde en fit de même.

Elle devait proposer annonce au Roy, et trouver ce qu'elle leur donnerait à faire.


[Une bonne nuit de sommeil plus tard...]

La blonde se présenta à nouveau en salle du plaid. Elle avait hésité à directement revêtir sa tenue de chasse, mais il paraît que ça ne se faisait pas pour un Grand Maître de France de se présenter ainsi pour recevoir du monde. Quel dommage d'habitude elle était à la chasse à cette heure-ci, petit soupire.

D'Armentières se mit à faire les cents pas dans la salle de réception, en attendant que le couple arrive.

_________________
Gnia
[Le lendemain - Entretien avec la GMF]


Qui pensait qu'un Eusaias de Blanc Combaz ou qu'une Agnès de Saint Just puissent être venu mendier un pardon, honteux et la tête basse, se trompait lourdement.
Il y a juste des propositions qui, à la lumière de certains contextes, ne se refusent pas. En toute simplicité.
D'autant plus qu'à présent la rébellion était devenue mode fort prisée à Paris, il convenait donc de ne surtout pas être amalgamé avec quelques piaillards sans honneur.


Le félon, la traitre, les excommuniés, se représentèrent donc le lendemain à l'heure et au lieu dits, trouvant la princesse de Valois arpentant l'antichambre.
L'occasion étant moins protocolaire que la veille, la Saint Just se fendit d'un fin sourire et salua avec une certaine chaleur celle qui avait été inébranlable pilier à l'éphémère dictature qu'Agnès avait imposé en pays béarnais.


Que votre jour soit bon, Votre Altesse.
Et puissiez vous oeuvrer pour que le nôtre le soit aussi.


Le regard s'éclaira un instant d'une lueur amusée, puis elle reprit son sérieux.

A votre convenance, Grand Maitre de France.
Je m'en voudrai de vous faire perdre un temps qui vous est précieux.

_________________
Dotch
Il est étonnant de voir comme une pièce peut paraître petite lorsque nous faisons les cents pas allant de la gauche à la droite, de la droite à la gauche. Refaire plusieurs fois, pour être sûr de recompter à chaque fois le même nombre de pas. 7 pas, elle en était sûre... Non une dernière fois pour vérifier... 3 pas et demi et la Valois dû s'arrêter par la voix de la Saint Just.

Un pas sur le côté pour se faire face à ses invités du jour.


Le bonjour Agnès,

C'est surprenant comme cette salle me paraissait nettement plus grande avant... Mais que nenni , 7 pas seulement...

M'enfin passons.


Le Grand Maître de France reprit quand même le fil et le pourquoi ses personnes étaient là ce jour.

Bien, comme convenu hier avec Sa Majesté, vous devez vous mettre au service de la Couronne.

Agnès, vous devrez vous mettre au service des Grands Officiers de la Couronne pour les aider dans les tâches qu'ils n'ont point le temps de faire. Et particulièrement deux Grands Officiers, Montjoie et le Chancelier. Nous savons que vous avez connaissance dans ses deux domaines et nul doute que vous pourrez aider. Je vous invite donc à prendre contact avec eux..


Le regard de Valois se porta sur Eusaias.

Messer, avec vos hommes, vous vous mettrez au service de la Connétablie de France, *Atalante, notre Connétable, sera votre interlocuteur. Vous devrez sous la direction et en compagnie du Capitaine Royal de Champagne, Dame Hersent, arpenter les routes du Domaine Royal.

Vous communiquerez à la Connétable le nom des personnes qui viendront à vos côtés. En retour, elle vous communiquera instructions.


Dotch se gratta le cou quelques instants, réfléchissant. Son attention se reporta sur Agnès.

Agnès vous connaissez mon goût pour la chasse, j'aimerai que vous m'accompagnez une fois.

Cela ne faisait pas partie de la mise à pied, mais la blonde espérait bien pouvoir discuter seule à seule avec la Saint Just.
_________________
Eusaias
[Le lendemain - Entretien avec la GMF]


Les rats quittaient le navire et le couple Salamandre - Balbuzard lui remontait sur ce même vaisseau. Pourquoi ? Car dans un premier temps on leur avait fait appel, ce qui aux yeux du Balbuzard était une victoire. Dans un second temps, l'infâme couple refusait d'être considéré comme "les rats" qui se rebiffaient depuis qu'ils savaient les faiblesses de celui qu'ils avaient tant soutenu quand il était fort.

Le nez aquilin se pointa en direction du plafond par curiosité puis en direction de le Grand Maître de France par bienséance. Grand Maître qu'il écouta avant de répondre.

Bien, nous aiderons le connétable par notre épée et notre savoir. Pour ce qui est de mes hommes, il leur faudrait 15 jours pour remonter et vu que dans 14 jours je dois me présenter ici autant dire que ça sera bien trop tard. J'ai encore quelques proches en Bourgogne, j'espère qu'ils me suivront.

Un petit ricanement ponctua sa phrase.

Au pire, seules mes bannières devraient suffire à mettre en déroute vos adversaires.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)