Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP fermé] Tribulations d'un troubadour troublé

Le_g.
Il était enfin rentré, pas de bonne humeur, furieux contre ce Comté, pas heureux pour une promesse qu'il a faite. Ses proches en seront pour leur frais, à la moindre contrariété, il prend la mouche, il se fâche, picole encore plus qu'avant pour tenter d'oublier, mais rien à faire, certaines choses restent là, et il n'arrive pas à les oublier.

Le Gaucher s'endort, et au petit matin, une lettre de la jolie Isleen alors qu'il prend un bol de tisane histoire de nettoyer sa bouche pateuse. Pas un moustique aux alentours... Ils ont pas suvécus les pauvres petites choses, à l'haleine qu'il a depuis quelques jours.

En attendant, il prend un fusain après avoir bougonné, encore une fois me direz vous pour répondre à Isleen.


Citation:


A toi, Isleen, jolie rousse,
je dédie ces pauvres mots
pour toi, musique douce
j'aimerais plus que maux.

pour toi, jongleur sans coeur
oubliant d'écrire pour rassurer
à toi, qui reste espoir et lueur
j'aimerais inquiétude effacer

A toi, Isleen, jolie petite rousse,
Louis, Le Gaucher, le troubadour
offre son amitié sur lit de mousse
et t'embrasse tendrement ce jour.

Le Gaucher


Puis il fait quoi ? Il se recouche ! Bah oui, il est en mode pas commode depuis quelques temps, et là, ça n'a pas l'air de vouloir s'arranger.

_________________
Le_g.
Il s'étire, il a été à la messe, pour une fois qu'il y en a une à Mende... Ses prières au Gaucher sont sans doute pas courantes, peu habituelles, mais il et et reste libre. Après un dernier tour au Conseil Municipal de Mende, il rend les clés au Maire.

De retour près de sa roulotte, il esquisse un sourire. Petit à petit, il termine ses engagements, bientôt, il sera de nouveau libre comme l'air. Il a de nouveau les mains libres pour agir en Languedoc si cela lui chante, il a rendu les clés du conseil municipal de Mende... Plus que trois jours au service du Baron, et il sera libre.

Libre... enfin presque. Il se rend compte, comme une certaine rouquine, que certains liens font qu'on n'est jamais tout à fait libre. L'amour, l'amitié, ce sont des liens dont on ne se défait pas... Aimer quelqu'un, c'est s'attacher, et s'attacher, c'est se créer des liens. Mais qu'importe, plusieurs invitations dans la poche, il s'installe sur une souche, pour prendre le temps de les regarder, et d'y réfléchir. Pour une fois, il ne se précipite pas, il ne fonce pas tête baissée. Cela le surprend lui-même. Faut-il croire qu'il vieilli ? Attrapant un bâton, il trace dans la poussière des tableaux, les plus et les moins de chacune des propositions... La décision... quel tournant donner à sa vie... poursuivre sur la voie de l'honnêté, ou replonger comme semblent l'y pousser les nobliaux qu'il a pu cotoyer dernièrement. Songeant au blond baron, il serre les dents. Ca lui f'rait plaisir certainement ! Et au Comte, de le remettre sur la p'tain de liste, il pourrait s'vanter d'avoir eu raison... En même temps, pour le Gaucher ce serait lui prouver que c'est lui et ses provocations qui l'auront poussé à bout.

En colère, froid, il devient calculateur. Lui qui n'a toujours vécu qu'en tenant la tête droite, il la redresse encore. Il a payé toutes ses dettes. La dernière s'achèvera bientôt, et à cette heure, il ne rêve que d'une chose... Laquelle ?

_________________
Le_g.
Renfermé sur lui-même, un peu absent, lassé et déçu par beaucoup, le gaucher a bossé, coupé du bois pour une caraque de guerre qu'il ne sera même pas invité à regarder, même du quai, il a échangé des cartes sur une foire, et coupé de la viande pour les mendois... Il s'était isolé, ne voulant plus de contacts qu'avec peu de monde. Rares étaient les personnes avec qui il parlait ces derniers temps. Les gens soit-disant bien pensants, incapables de pardonner et qui prônaient le pardon, soit-disant aristotéliciens mais qui ne suivaient pas les préceptes de l'Eglise... voilà ce qu'il avait pu voir, découvrir. Sa cape sur les épaules, la capuche remise sur la tête, il attend quelque chose, mais quoi ? Il faudra être patient vous aussi, parce qu'il faudrait être dans sa tête, et ça, il n'y a que lui qui y soit. C'est donc une simple missive qu'il fait parvenir à Lise.
Citation:

Bonjòrn,
Je n'ai jamais été si riche que depuis que je suis honnête. J'ai pu économiser l'argent pour devenir érudit. Je voudrais des conseils sur la voie de l'armée.
Je repasserai à Mende dans quelques temps, il suffira d'y faire parvenir la réponse. Je l'y trouverai lors d'un prochain passage.
Louis Track
dict Le Gaucher.


Il n'y a plus d'humour, plus de liens, il est comme brisé, ces personnes qui riaient avec lui, aujourd'hui, il ne peut plus les considérer comme des amis. Même Arthur ne prend plus la peine de lui répondre. Il ouvre les yeux, il va prendre le temps de se reprendre. Le courrier du Comte qu'Hida a laissé trainer dans la roulotte où ils se retrouvaient l'a marqué. Ainsi donc, on l'ignore parce qu'il a osé dire tout haut ce que les autres taisaient... Certes, il n'a pas les bonnes manières, sauf devant certains, devant les VRAIS nobles, ceux qui font pas semblant d'être des gueux, et qui bisouillent pas en taverne les gueux... bref, il respectent les gens qui à ses yeux le méritent, et il a plus de respect pour une brave femme qui se plaint tout le temps, que pour des gens qui utilisent les autres, pour les jeter et les ignorer ensuite en disant : c'est pas moi, c'est l'autre. Tous dans le même sac. En attendant, il a un programme chargé, et d'autres missives à écrire, d'autres choses à faire. Il fait donc partir celle-ci pour le castel de Montpellier, puis envoie une missive à Isleen.

Citation:

Bonjour la belle,
Une petite missive pour te dire que je ne suis pas encore parti de Mende. J'espère que ton voyage s'est bien passé, que tu es rentrée saine et sauve sur Montpellier.
Que la lune éclaire tes pas, petite saltimbanque.
Le Gaucher.


Les mots sont pauvres, il y aurait tant de chose qu'il voudrait lui dire, mais les parchemins, il s'y confie peu en général. Il y a tant de projets dont il voudrait lui parler, mais il ne lui dira rien de plus par écrit, et fait partir la lettre également.

Songeur, il a fait aussi quelques recherches sur celui qui a adopté Déa... Il se retrouve avec un... futur/ex/beau-père, 'fin bref, le père de Déa est un nobliau. Pire que ça, elle aurait pas pu lui faire, la Chiasse. 'fin si, et puis elle l'a fait d'ailleurs, il va être de nouveau papa... P'té, les femmes ! Elle aurait pas pu aller voir une faiseuse d'anges ? Sérieux, elle se fait poutrer par une armée après listage, une fille de noble, et elle trouve le moyen de garder dans son ventre l'objet du délit quand il a trompé Sande avec elle... Chiabrenna ! Toutes les mêmes ! Pas une pour sauver l'autre.

_________________
Le_g.
Il se prépare, son baluchon est prêt, et ses mains ont retrouvé leur agilité. Cela lui manquait un peu. Il prend tout de même des nouvelles du Comté, réprime un rire quand il voit que le Comte Malkav se permet de se vanter d'une caraque de guerre : celle d'Actarius, après l'avoir décriée. Les bruits de couloirs lui rapportent aussi qu'il se vante que les listés partent, alors qu'il l'a dit au Castel, avant qu'on ne le musèle, une fois de plus, que le tournoi de Genève allait être la chance du Languedoc. L'homme venu d'Uzès, cette ville, berceau de l'Hydre, fief de l'Hydre... Décidément, il est bien content de partir de ce Comté, du moins pour un temps.

La déception envers ceux qui avaient promis de l'aider dans cette nouvelle vie, ceux qui devaient être ses parrain et marraine est grande aussi. Ils ont gagné cette manche, par leurs roueries, ils peuvent la célébrer, leur trahison. C'est ainsi qu'il ressent les choses. Point de vue tout à fait partial du Gaucher, sans aucun doute possible, mais c'est son point de vue à lui. Bien évidemment, le leur est très certainement différent, pas le temps, marre de l'entendre râler... peu lui importe les excuses qu'ils trouveraient. Il a posé des questions, il n'a pas obtenu de réponses.

Terminant de ranger ses affaires, et de les laisser en lieu sûr, pour ne pas se faire voler, parce que contrairement à un soldat idiot, il va pas se faire voler son épée, pour la simple et bonne raison qu'il ne l'emmènera pas avec lui, il esquisse un sourire. Amusé par les dernières rencontres, par ces personnes qui se croient au-dessus de tout... et par cet homme, croisé à Mende, se prétendant soldat de la reine, on a du oublier de lui dire que c'est un roy qu'on a maintenant, et qui voyageait avec une épée dans les bagages... cet homme qui lui a demandé ses "faits d'armes"... Il en avait ri. Le pauvre hère... si Le Gaucher lui avait fourni ses "faits d'armes", ça aurait tourné à la confession, et ça, on ne l'y reprendrait plus. Arthur l'avait bien eu. Son amitié n'était qu'un leurre.

Il n'est plus rien à ce jour, plus un brigand, plus un responsable de guet, plus rien, qu'un simple gueux... et cela lui convient. Sa vie, c'est maintenant qu'il va pouvoir la débuter vraiment, choisir, non plus par obligation envers Untel ou Untel, mais par choix.

Et son premier choix : aller au tournoi, revoir ses amis, puis rencontrer cette famille d'Andréa, que son fils croisera, forcément. Le reste ? Et bien vous le saurez au prochain numéro ! Si vous pensez qu'il va penser trop fort, vous vous trompez.

Pour l'heure, il écrit à Sande, pour lui demander des nouvelles de Julian.


Citation:
Bonjour Sande,
Je viens aux nouvelles pour savoir comment va Julian, et si tu as besoin de quoi que ce soit pour lui. J'aimerais le revoir, je reste son père, mais la dernière fois que l'on s'est vus en taverne, à Alais, tu as fait comme si tu n'avais pas entendu ma demande. Pourrais-tu me dire où et quand ? Je vais au tournoi de Genève, donc plutôt avant ou après si possible.
Louis.


Il fait partir la missive, et termine de préparer son paquetage, songeant à celui qui voulait lui donner des leçons sur comment voyager... et souriant... à l'avenir qui s'offre à lui.
_________________
Le_g.
Il a pris le départ, ils sont sur la route, lorsque trois personnes tentent de les arrêter. Un bon entraînement pour voir si les coups de poings peuvent suffire. Le Lieut' et l'Brigand infligent une bonne correction aux détrousseurs.

Amusé, le Gaucher les regarde, ça lui rappelle certains dérapages parfois, et oui, les brigands ne gagnent pas à tous les coups, et là, bah, la preuve... Il les salue et poursuit sa route, pas même l'intention de les déclarer aux autorités, ils ont suffisamment la haine sans doute de n'avoir pas pu leur prendre leur argent. Les seuls mots qu'il aura pour eux sont :


Pas d'bol. En plus, on voyage léger, aucun intérêt.


Ouaip, il ne transporte qu'un peu de bouffe et la mise pour le tournoi de Genève, alors forcément, ils aurait pas gagné grand chose.


Au petit matin, après avoir assisté à l'office, il rédige une missive pour Rostang.

Citation:

Bonjour l'ami !
Je vais bien, nous sommes arrivés à Alais sans encombre. Nous avons juste rencontré un groupe de personnes sur la route, ils se sont excusés à genoux d'avoir dérangé notre périple. Donc pas d'affolement, nous allons bien, ils ne nous ont rien pris, et puis tu me connais, je voyage léger, à part la mise pour le tournoi, soit une cinquantaine d'écus, et de la bouffe pour une quinzaine de jours, ils n'auraient pas gagné grand chose avec moi. J'fais pas une belle prise.
Je n'ai pas pu dire au revoir au Ser Joan, pourras-tu le faire pour moi ?
Mes amitiés au Baron et sa promise également.
On dirait que Mende me manque déjà. Rarement quitter une cité m'a fait cet effet là. A part Saint-Liziers, aucune en fait.
Prend soin de toi, mon ami.
Louis.


Et il fait partir la missive pour Mende, pour la mesnie du Baron Bentich, où son ami travaille.




Événements récents :
21/10/1460 04:04 : un malfaiteur nommé un groupe composé de aaaaaaaaaa de bbbbbbbbbb et de ccccccccccccc (coefficient de combat 15) a tenté de vous détrousser. Vous lui avez infligé une bonne correction, et il est parti en boitant, après s'être excusé à genoux.

_________________
Le_g.
L'après-midi, il se repose, en fait, il tourne en rond... Déçu, blessé, trahi, voilà comment il se sent. Il l'avait dit déjà à ses amis plus d'une fois pourtant, et il en faisait encore une fois, l'amère expérience. On n'est jamais trahi par un ennemi, on sait à quoi s'attendre, on sait que tous les coups seront permis. On peut par contre aisément être trahi par un ami. Il songe à Arthur, en tapant d'un geste rageur dans un caillou avec son pied.

Il avait tendu la main, il avait demandé de l'aide, son ami n'avait pas répondu, l'avait laissé choir, comme il l'avait déjà fait avant... Ce n'était pas la première fois, mais il avait voulu croire que la première n'était qu'un concours de circonstances.

La lavandière qui reçoit le caillou dans le fondement, faut dire aussi qu'elle est pile en position, à genoux à laver son linge, se redresse et le regarde, les mains sur les hanches. Sans doute que la stature du Gaucher, la capuche et la vesture sombre lui auront fait comprendre que l'homme n'est pas à chatouiller, elle se tait et se remet au boulot. En passant près d'elle, il murmure un bref :

Désolé.

Et il poursuit sa route, il veut se trouver un endroit pour piquer un roupillon. Avisant un endroit boisé, il s'y dirige, et se trouve un endroit éloigné de tout pour s'enrouler dans sa cape. Il sera bien assez tôt de rejoindre le convoi à la nuit tombée. Reprendre des forces, après la nuit agitée, c'est tout ce qu'il souhaite pour l'heure.

_________________
Le_g.
Après une bonne sieste, il s'était rendu en taverne. De discussion en discussion, un petit détail lui revient en mémoire, lorsqu'on lui parle de nougats, allez comprendre pourquoi... Laissant les personnes près de lui partir, manger, il rédige rapidement une missive, ouaip, un peu flemmard sur les bords pour une fois. Il a bien cherché un peu... pas trop non plus, et puis la nuit arrive, et puis bon, pour le moment, ils sont toujours sur le sol languedocien, mais ça va pas durer... ce serait quand même bien s'il se f'sait pas poutrer avant le tournoi de Genève.

Il lui faut un diplomate, bah dommage, ça va tomber sur le baron Salvaire. Il lui envoie donc la missive. Plus qu'à patienter.

Citation:

Senher,
J'ai cherché un bureau sur la gargote, un endroit où j'aurais pu vous poser des questions, mais il faudrait encore aller dans un endroit, décliner mon identité et tout et tout (forum annexe).
J'avoue, j'ai la flegme.
Alors, voilà, si je vous écris, c'est pour savoir auprès de qui je peux demander un laisser-passer en Lyonnais-Dauphiné.
Disons que mes contacts dans ce Duché ne me seront pas vraiment d'une quelconque utilité.
L'itinéraire de notre traversée : Montélimar, Dié, direction Chambéry.
Je ne trahirais pas la parole que j'ai donnée à un Seigneur des Lances de Valence, et comme promis, n'y mettrais pas les pieds. Je demande juste l'autorisation de traverser pour me rendre au tournoi.
Pensez-vous pouvoir m'aider, ou au moins, me dire à qui je dois adresser ma demande de Laisser-Passer ?
Louis Track.

_________________
Le.gaucher
Chalon...

Qu'est-ce qu'il pouvait s'ennuyer ! Genève était déjà loin, malheureusement, et il était là, à suivre comme un toutou, un Lieut' qui ne sortait presque pas, qu'il n'avait quasiment pas croisé en taverne. Sûr que ça changeait de son amant. Le Gaucher s'étire, et regarde son gamin.


Nico ? Aujourd'hui, je t'apprends le lancer de dague, t'es presqu'un homme.

Ouaip, s'occuper, l'esprit, le corps, faire quelque chose ! Il devient fou à tourner en rond. Mais pour l'heure, petit déjeuner pour les gaucher père et fils. Ensuite, écritures ! Son fils ne se débrouille pas trop mal, il arrive à écrire au fusain, maintenant, il va falloir apprendre avec la plume et ça, c'est pas gagné.

Tu me fais deux lignes avec la plume, et ensuite, on pourra se bouger.

Et pendant ce temps-là, tout en jetant un coup d'oeil de temps en temps à la copie de son fils, il rédige une lettre à Arthur.


Citation:
Bonjour Arthur,
Je suis à Chalon, et passerai te voir dans quelques jours. J'ai quelques nouvelles pour toi, entre autres choses, mon frère est devenu noble. Tu imagines ce que j'ai pu ressentir ? Pire humiliation, je pense que je n'ai pas connu. Je rentre, parce que si je reste, je ne pense pas que je vais pouvoir tenir mes rêves longtemps. Non mais je me sens pas trop bien. Noble... mon frangin est un nobliau, comme ceux qu'on combattait... c'est... une déception que je noie dans l'alcool, et chose que tu réprouverais certainement, la luxure, la débauche. J'ai retrouvé mes amis, ma famille, et je sombre. La tempête fait rage en moi, et ce qui devait m'aider à me reposer, à me ressourcer, m'a justement fait replonger à mes sources. J'ai vendu mon champs. Petit à petit, les liens se défont. Je me raccroche à ce lien ténu, tendu, qui menace de se rompre et de m'entraîner dans cet océan déchaîné qui m'attire.
A bientôt.
Louis.


Il fait partir la missive, attrape quelques dagues de lancer, les place dans ses manches et autre, et esquisse un sourire à son gamin, lui remettant bien sa ceinture où il garde la dague qu'il lui a offerte il y a quelques temps, et vient placer dans son dos, une dague de lancer, et l'aide à en installer une dans sa manche.

Fait attention quand tu cours, ou que tu te bagarres avec les garçons des villages. Ces dagues peuvent te sauver la vie, mais aussi te blesser.

Ils poursuivent leur discussion, sortent de la roulotte du grand brun, et se dirigent vers un bosquet. Arrivés là, il pose la main droite sur le torse de son fils pour l'arrêter, et avec senextérité bah oui, il utilise la main senestre, pas dextre, il lance une dague qui se fiche dans un tronc.

Voilà, d'où on est, tente de toucher cette dague avec ta fronde. Ensuite, tu feras avec une dague.
_________________
Le.gaucher
Le Gaucher allait reprendre la route, avec son fils, suivre, encore une fois. Il en devenait fou. Même pas une missive courte de la part du meneur pour dire quoi que ce soit, et pas envie de sortir de sa roulotte pour voir des gens qu'il ne connaissait pas, surtout qu'il pourrait y avoir de l'animation sous peu dans le coin. Il était urgent de s'éloigner de la zone, il voulait protéger son fils, c'est la seule chose qu'il lui restait. Après une discussion avec ce dernier, qui encore une fois, avait trouvé le moyen de faire des bêtises, mais bon, c'est de son âge, il finit par se résoudre à envoyer une missive à sa belle, 'fin, celle qui fut sa belle. Elle n'est plus à lui, elle ne l'a sans doute jamais été d'ailleurs. A part les instants où ils se retrouvaient tous les deux dans un endroit pour des câlins améliorés, il ne la jamais vraiment possédée. Ce jour, ça le fait sourire. Après tout, il vient d'envoyer une missive à son dernier amant en date, il pouvait bien se fendre d'une lettre à sa femme, non ?

A la mère de mon fils a écrit:
Bonjour Déa,
Nico m'a parlé de ta lettre, il m'a dit que tu étais prête à payer pour que j'écrive. Je n'ai pas besoin d'argent, j'ai près de 2000 écus à Mende qui m'attendent bien sagement.
Nous rentrons sur Mende nous y serons bientôt.
Je n'ai rien gagné au tournoi, que beaucoup de plaisir, de revoir mon frangin qui est devenu noble, ma nièce, ma filleule, de faire des connaissances très intéressantes. Autant te dire que de le voir ainsi, devenu noble, mon frangin, c'est quelque peu dérangeant pour moi, qui n'ai jamais porté les nobles dans mon coeur. D'ailleurs, il devait sans douter, je l'ai appris au hasard d'une conversation. Il n'a pas osé sans doute me l'avouer la première fois qu'on s'est revus. Je ne l'ai appris que lorsque je partais quasiment de Genève. Il compte s'y installer, j'avoue que l'idée me tente bien, même si notre fils se prend déjà pour le futur roy de France. Comme je lui ai dit, il faut pas qu'il se fasse prendre à voler s'il veut une jolie couronne un jour, mais bon, avec son parrain, mon frangin, sur la liste des indésirables du Languedoc, mais couronné, difficile de lui faire avaler ça.
Je te dis à bientôt, à Mende.
Au fait, j'y pense, Nico veut que tu habites avec nous. Tu feras ce que tu voudras, mais je suis pas contre l'idée. Il ne fait pas beaucoup de bêtises, alors j'estime qu'il a le droit de te voir. J'espère que tu n'iras pas le former pour qu'il devienne voleur. Il a déjà réussi à faire joujou avec la bourse de Fernand en taverne, ça suffit, non ? Et son parrain était présent pour dire qu'il était mon fils. J'espère que le vieux ne viendra pas tenter de le recruter.
Ma belle, il va falloir qu'on soit prudents, nos relations pourraient vouloir le recruter, nous tenir par ce biais. Je ne le souhaite pas. Aujourd'hui, nous sommes libres, libres de nos choix, d'aller où l'on veut, mais si l'hydre ou Fatum lui met la main dessus, devine pour qui on bossera ? Mon ami Tonic n'en fera rien, il est homme d'honneur. Pour Titi, il aura mon pied au cul s'il tente d'approcher notre fils pour le recruter. Tu peux voir du côté de tes relations également ? C'est notre rôle de parents de le protéger. J'espère pouvoir compter sur ton aide à ce sujet.
Au fait, ton nom n'est pas sur la liste des indésirables, tu ne te feras pas poutrer en Languedoc. On se retrouve à Mende, nous devrions y être dans une semaine, ou un peu plus. Si tu pouvais apporter des fruits, j'ai besoin de me refaire une petite santé, et notre fils, lui, a besoin de tout. J'ai une boucherie, il faudrait des carcasses pour qu'il puisse manger de la viande. Toi aussi, tu en auras besoin non ? Les soucis matériels, on en reparlera. Je veux qu'il puisse grandir, prendre en force.
Son lancer de dague progresse, ainsi que son utilisation de la fronde, malgré quelques débuts un peu difficiles. Il est plutôt agile de ses mains, normal avec les parents qu'il a, non ?
A bientôt.
Louis.


Il fait partir le message, le confiant à Hadès, comme d'habitude. Son loup saura bien la retrouver, où qu'elle soit dans le Royaume, sa Chiasse.

_________________
Le.gaucher
Missive postée avec l'accord de jd Andrea_


Fou ! Elle va le rendre fou ! Il lit et relit la missive de Déa, tournant en rond, sauvage, pas l'moment de l'approcher ! Il pourrait tuer si on le dérangeait là.

Citation:
Expéditeur : Andrea_
Date d'envoi : 18/11/1460 - 17:31:41
Titre : Louis Track

Bonjour Lou',

J'espère que tu vas bien et si jamais tu t'en inquiétais, tu peux dormir sur tes deux oreilles, je, et l'enfant que je porte allons bien aussi.
Cependant nous sommes heureux d'apprendre que tu caches une fortune quelque part sur Mende, ça nous motivera à venir plus vite. Et puis je saurais quoi faire de mes journées, creuser, ça peut être sympa, si tu pouvais juste me dire où je dois chercher je gagnerai du temps.
D'ailleurs si tu ne sais pas comment les dépenser, rassures-toi, je peux aussi m'en occuper. Quoique ce petit tas de pognon va sûrement en prendre un coup quand tu vas m'offrir le cadeau qui me remerciera de t'avoir offert encore un fils. *sourit rien que d'y penser*.


Je suis contente d'apprendre que tu t'es amusé à Genève, et surtout que tu y aies retrouvé ta famille, je sais combien elle est importante à tes yeux. Heureuse aussi d'apprendre que ton frère va bien, même s'il a mal tourné. J'peux comprendre que t'aies eu un peu d'mal à digérer l'info, j'avoue que personnellement ça m'a beaucoup fait rire. Imaginer ton frêrot dans le rôle d'un noblichon, non vraiment j'ai cru me pisser d'sus. Et je sais aussi que tu aurais préféré qu'il te le dise dès le début plutôt que de l'apprendre au détour d'une conversation. Pour ce qui est de s'installer à Genève, c'est à mon sens une très bonne idée, bien meilleur que de s'installer en Languedoc - Qu'est ce qui t'as pris de choisir Mende ?!-.

Nicolas... Quel fierté pour mon petit bonhomme. Jamais je ne pourrais assez te remercier d'en faire l'homme qu'il est en train de devenir. Jamais je n'aurais été capable de faire ça, alors encore une fois, MERCI. Bon j'avoue que le fait qu'il aies pris la bourse de Fernand m'a beaucoup fait rire, j'étais un peu embêtée. On sait tous les deux de quoi est capable Fernand et même si je n'ai pas honte de ce que je fais, même si j'assume parfaitement mon statut de brigande, je... je n'aimerais pas enrôler Nicolas là dedans, du moins pas dans des groupes comme l'Hydre. Et je vais faire ce que je peux avec mes connaissances. Aussi, je ferais attention à ce que fait Nicolas quand je serais dans son coin, histoire de pouvoir contacter ceux qu'il convoite, ou qui le convoite et ainsi gentillement prévenir que le p'tit bonhomme n'est pas le premier pecno qui passe, mais qu'il a des parents, et pas n'importe qui.
Même si, au final, il fera bien ce qu'il voudra...
Si par contre, on pouvait lui éviter de finir Roy de France ça serait quand même pas mal non? 'Fin j'sais pas, tentons un peu de sauver l'honneur !
Mais comptes sur moi, je serais bien au rendez vous, à Mende, dans quelques jours, tout en haut des remparts quand vous les passerez et compte bien profiter de notre fils pendant quelques jours. J'ai d'ailleurs hâte de vous *barré* le voir, il a encore dû baucoup changé. Je n'ai aucun doute sur ses capacités manuelles et de précisions, ni sur son capital séduction, avec des parents tels que nous, il ne pouvait pas être meilleur.


Pour ce qui est d'habiter avec vous... Et bien... Je... ne sais pas quoi te dire. Bien sûr il est normal que Nicolas en ai envie mais tu sais ce qu'il se passe quand nous sommes dans la même ville. Je nous donne encore deux jours avant que tu me supplies de partir. Alors même s'il me devient compliqué de vivre loin de Nicolas, même s'il est toute ma vie et que je n'ai que son visage en tête lorsque je ferme les yeux, même si l'arrivée de prochaine de Gwendal -oui j'aime bien ce prénom, et comme je sens que c'est un fils...- serait quand même grandement simplifiée si nous vivions ensemble, et même s'il y aurait plus désagréable que de partager ta couche, je crains que ça ne soit compliqué...

Je crains de ne pas supporter le flot de donzelles qui souillera la couche que nous avons si longtemps partagé, d'avoir une folle envie de les tuer quand elles partageront le petit déjeuner avec nous. J'ai peur qu'on finisse par s'entretuer, qu'on finisse par se faire des promesses qu'on ne saurait tenir.

*hésite puis..lâche le morceau*

Et je ne suis définitivement pas sûre que mon futur époux trouve cette idée formidable.
Mais nous en reparlerons à Mende, à têtes reposées, comme deux parents que nous devenons devenir, surtout avec l'arrivée prochaine du dernier enfançon.

Je t'embrasse Lou', et continues de prendre soin de notre fils
Je t' *t'barré* l'aime.

La mère de ton fils, le premier.


ps : j'ai une dizaine de fruits et légumes, il t'en faudrait combien ? J'attends les carcasses avant de partir, tu en veux combien ? j'espère juste ne pas me faire brigander, mais... c'est l'risque.


Après avoir hurlé à réveiller les morts, et balancé un broc contre le mur, il tente de se calmer, mais fulmine toujours. Il est furieux. Ce qu'il a retenu de la lettre ? Quasiment rien sauf qu'elle va se remarier ! Et ça, il est vert de rage.

Prenant une plume il commence à rédiger.


Citation:
Déa
Tu veux t'marier ? NON ! Je refuse !


Il se relit... bah bravo... Dis-lui direct que tu crèves sans elle, ça ira plus vite ! T'as pas oublié l'gaucher que t'es supposé la haïr ? Après tout ce qu'elle t'a fait... A croire que tu l'aimes. Attéré, il reste regarder ses propres mots. Oui... il l'a dans la peau, bien obligé de se rendre à l'évidence.

Il reprend donc...


Citation:
Déa
Tu veux t'marier ? NON ! Je refuse !
Tu ne peux pas te marier, je te rappelle qu'on a deux enfants ! J'f'rai des efforts... Plus de donzelles à la roulotte... ni d'hommes.


Là, tu fais fort, le gaucher ! Lui avouer... c'est la rendre folle à son tour. Héhé ! Alors allons-y gaiment ! Pas d'raison que j'sois le seul à être fou en lisant ses missives ! C'est donc avec un sourire en coin, qu'il poursuit.
Citation:
Déa
Tu veux t'marier ? NON ! Je refuse !
Tu ne peux pas te marier, je te rappelle qu'on a deux enfants ! Bon un et demi si tu préfères. Tu vois ? J'fais des concessions ! J'f'rai des efforts... Plus de donzelles à la roulotte... ni d'hommes. Pour Nicolas, j'suis même près à faire des efforts pour pas t'dire de t'casser.
Au fait, on m'a proposé un contrat, on aura peut-être un peu de retard sur le programme et on ne sera pas avant plusieurs jours à Mende. Tu pourrais venir nous rejoindre ?
Content de voir que mon frangin en nobliau, ça te fait marrer, c'est pas mon cas. Pour les rêves de notre petit prince, il est surtout futur roy des voleurs, je l'ai encore surpris avec une bourse qu'il a tiré à je ne sais même pas qui. Tant que c'est pas encore à un autre chef de groupe, ça devrait aller. Difficile d'avoir l'oeil sur lui toute la journée, et puis, il faut bien qu'il apprenne. Je lui ai quand même fait savoir qu'un roy de france avec un casier, ça ferait désordre. Mais bon, on était pareils à son âge non ? En tous cas, mon dos prouve que j'étais pareil.
C'est quoi c't'histoire de mariage ? Déa ! Je... fais pas ça, t'vas l'regretter. T'sais bien qu'la seule chose qui m'arrête, c'est un anneau. J'touche pas les femmes des autres. C'le plus sur moyen d'mettre un rempart entre toi et moi. Mais tu fais c'que tu veux.
Après tout, j'suis que l'père de tes enfants, c'pas comme si on s'aimait.
Pour le prénom de Gwendal, t'oublie direct ! C'me rappel'ra la Bretagne et mon frangin !
P'tain ! je suis frère d'un noble... Je suis anéanti. Même s'il m'a expliqué pourquoi, ça me tue.
Je ne suis pas sûr d'aller sur Genève. Le parrain de Nico l'a présenté à Fernand, et le p'tit se vante que Fernand le trouve doué. Tu m'étonnes ! Il a de qui tenir.
Ma belle...

il n'arrive pas à finir, trop de choses, trop de haine, de passion, il l'envoie comme ça, qu'elle comprenne ce qu'elle veut. Détruit, à l'idée qu'elle puisse en aimer un autre autant qu'ils ont pu... Leur relation est toujours aussi simple.
_________________
Andrea.
Fière d'elle. J'peux vous dire que la Colombe est heu-reuse. Si elle cherchait un moyen de faire caguer le père de son " enfant et demi", et bien elle était sûre d'avoir trouvé. Ouai, lui avouer qu'elle comptait se marier avec le Taros, c'était vraiment LA chose à faire.

Pourtant ils en avaient parlé, avec le futur marié, de l'annonce de ces épousailles, et la Chiasse l'avait même persuadé que c'était à lui de l'annoncer à Louis. Ouai, elle a la rancune tenace, et il semblerait que le mariage du Gaucher avec Ryxende, annoncé par la bouche de Ryxende avait eu du mal à passer.

Et pourtant elle lui avait dit. Elle lui avait balancé ça dans un courrier, une vulgaire phrase noircissant un vélin. Une vulgaire phrase qui signifiait la fin de plein de choses.
Le produit d'une relation chaotique entre un Gaucher hédoniste et une Colombe invivable. La conclusion d'une course poursuite infernale, Chataîne courant après le Brun, Brun courant après la Chataîne. L'épilogue d'une jolie histoire entre personnes totalement différentes, le terme d'un couple que beaucoup avaient envié.
Le point final qu'ils n'avaient jamais su mettre.

Une seule phrase pour mettre un terme à des années d'une relation passionnelle.

Elle aimerait qu'il en soit malade, qu'il lui réponde qu'il l'aime, qu'il lui fasse des tonnes de promesses et qu'il les tienne, parce qu'elle aussi, cette fois, elle les tiendrait.
Mais au fond... Au fond elle voit bien que non. Elle a entendu, la dernière fois, son envie qu'elle parte -vite et loin-, elle l'a vu, avec d'autres, elle... N'est pas bête - et ne voit que ce qu'elle veut-.

Donc oui, elle est heureuse, parce qu'elle a du marquer des points. Soit ça passe.
Soit ça casse.

Et on va le savoir rapidement. Un volatile est en approche, et, aussi loin que remonte ses pensées, jamais il n'aura été attrapé en plein vole, dépourvu de son parchemin, assomé et balancé plus loin en moins de douze secondes, et par une fille. JA-MAIS. Pour sûr il s'en souviendra -s'il survit-.
Pas le temps de tergiverser, on déplie le tout, et on lit.



Citation:
Déa
Tu veux t'marier ? NON ! Je refuse !
Tu ne peux pas te marier, je te rappelle qu'on a deux enfants ! Bon un et demi si tu préfères. Tu vois ? J'fais des concessions ! J'f'rai des efforts... Plus de donzelles à la roulotte...


Hey, c'est qu'en plus ça commence super bien cette histoire !Sourire satisfait sur visage Chiassique. On dirait que ça va passer, uhuh ! Sauf que...

Citation:
ni d'hommes.


Hmmm... Lecture et relecture. Re-relecture. Re-relectureS.
Oh Lubin, viens voir un truc là. Tu lis quoi...ici ?
Plus de donzelles à la roulotte, ni d'hommes. Oh, un bouffeur de pine, c'marrant ça, c'est qui ?
Aieuh !
Dégage.



Pich'nettes sur le pif du blond.
Air con. Air con et jambes flagadas. Air con, jambes flagadas et incrédulité.
Bon... Bien... HEu... Oui... Pourquoi pas... Je... Ah tiens il parle de Nicolas là...
Et oui, il parle de Nicolas, sur plusieurs lignes même, sauf que la Chiasse ne lit que des " ni d'hommes." Des lignes entières. "ni d'hommes", "ni d'hommes", " ni d'hommes", "ni d'hommes", "ni d'hommes", "ni d'hommes", "ni d'hommes", "ni d'hommes", "ni d'hommes", "ni d'hommes", "ni d'hommes", "ni d'hommes".

Jusqu'à "Mariage".
Bah c'est qu'on sait jamais, s'il lui reprenait l'idée de la ré-épouser hein...


Citation:
C'est quoi c't'histoire de mariage ? Déa ! Je... fais pas ça, t'vas l'regretter. T'sais bien qu'la seule chose qui m'arrête, c'est un anneau. J'touche pas les femmes des autres. C'le plus sur moyen d'mettre un rempart entre toi et moi. Mais tu fais c'que tu veux.


Oh mais MERCI, Louis de me dire que je peux si j'ai envie MERCI bien ! C'est vrai que j'ai toujours eu besoin de ton accord pour faire les choses !
Ouai, elle a un peu les boules, en fait, une boule, en boule, dans la gorge. Qui veut pas descendre, ni monter -encore heureux!-.


Citation:
Après tout, j'suis que l'père de tes enfants, c'pas comme si on s'aimait.


Non, vous ne rêvez pas.
C'est bien la missive qu'elle lisait à l'instant qui vient d'être déchirée et envoyée au feu dans un élan de fureur. Non elle ne lira pas la suite -t'façon c'est trop tard nanananèreuh!-.
Elle regrette un peu d'ailleurs, on sait jamais, parfois la fin est surprenante mais... mais non, elle le déteste et s'il était là, juste en face, elle l'aurait sûrement giflé. Ou pas.

Aucune raison d'attendre d'être calmée, elle le regrettera, ça aussi, peut être plus tard mais pour l'instant, la rage n'est pas contenue et les mots sont balancés sur le papier. -de bonne manufacture à priori, puisque la plume pourtant motivée ne fera aucun trou.-






Louis,

Ravie d'apprendre que le père de mes enfants, non content de cueillir les fleurs de toutes les femmes du royaume, en plus, s'attaque à leur époux. Vraiment, j'en suis surprise, et si j'avais su que tu aimais ça, crois moi que je t'aurais sûrement jamais caché mon baiser avec Allfears, peut être aurions nous pu aller plus loin, tu aurais sûrement aimé le goût de mes lèvres sur les siennes.



Oui bon, c'est un peu... Mais il l'a cherché.



Sache que je ne regretterais jamais mon mariage, comme je n'ai jamais regretté le notre, même si ce que nous en avons fait me retourne le bide.


En même temps, c'pas un mensonge, elle va pas le regretter, c'est un mariage de " convenance".



Taros est quelqu'un de merveilleux et je suis sûre que tu vas l'adorer. De plus il est quelqu'un de respectable. Et c'est un amant formidable.



Ça, c'est un mensonge, elle n'en sait foutre rien !



Tu veilleras juste à ne pas me le piquer quand nous serons à Mende. Il serait fâcheux que notre fils trouve son père et son beau père


Relis bien mon Amour, relis bien " beau père", " beau père". Et large sourire sur le visage Chiassique. Visage énervé au possible, yeux brillants et tout le toutim.



allongés l'un sur l'autre dans une des tavernes de la ville. Peut être la taverne de Fatum ?! Ton ami Tonic te filera sûrement les clés en échange de quelques services privés. Je fais confiance à ton sens des "affaires".


Oh mais j'suis ravie Louis, RAVIE, que tu ne touches pas les femmes des autres, et qu'un anneau t'arrête. Tu veux que je te dise moi, ce qui m'arrête ? Tu veux savoir Louis ?



C'est que tu sois suffisamment bête pour croire que je te considère seulement comme le père de mes enfant et que cet anneau... ne soit pas de toi.
Ça soulage, ça apaise. Et ce n'est qu'après une petite pause, qu'enfin la correspondance reprend, plus calme, comme vidée. Non, elle ne lui dira pas. Elle ne lui dira pas qu'elle l'aime encore, qu'elle n'attend que ça, qu'elle aimerait y croire encore. Non, elle ne dira rien. Mais à demi mots, peut être qu'il comprendra.





C'est que j'ai plus de roulotte, et que j'serais obligée de squatter la tienne. Pis comme t'as promis de ne plus y amener personne, bin j'me d'mande c'que tu vas faire de ta Hida...



Déclaration d'amour "Made by Colombe."





Mais tu as raison, "c'est pas comme si on s'aimait".
Et justement parce qu'on ne s'aime pas, et que pour Nicolas tu peux d'ors et déjà préparer notre couche en y virant toutes les fleurs... pétales et pistiles compris.

Je t'aime,
Moi.



Le pigeon encore sonné est renvoyé quand...

ET MERDEUH !

Nouveau pigeon, nouvelle missive, nouveau renvoi.




Et comme tu peux voir, les habitudes ont bon dos,
Il fallait lire je t'embrasse et non je t'aime.



Les habitudes... ou les lapsus révélateurs...
Le.gaucher
Furax ! Il est furax ! Rageur, il tape dans ce qu'il trouve, sa flasque d'armagnac a volé en éclat contre le mur de la taverne un peu plus tôt, autant dire la puissance dégagée par sa colère en cet instant. Alors avant de rentrer retrouver son fils et suivre comme un bon toutou le Lieut de Mende, sa nourrice comme l'appelle sa nièce, il va faire un tout en forêt. Tuer ! Il a besoin de tuer ! Là, maintenant ! Et pour éviter de faire un carnage en ville, mieux vaut qu'il se contente d'animaux en forêt. Dagues en main c'est un volatile imprudent qui fera les frais ! Raté pour le sanglier, à mains quasi nues avec seulement une dague, il pourrait pas faire grand chose, alors il lance sa dague, et ricane en voyant tomber le piaf.

Courant pour venir sur les lieux de son crime, pas bien grand, faut l'avouer, mais il lui reste encore un semblant d'envie de rester honnête, de pas s'arrêter sur un noeud pour tuer le premier quidam qui passerait, il attrape le volatile, avec sa dague, il lui coupe la tête, l'éviscère, tout juste s'il voit le message, ça l'intéresse pas. Ce sera l'arrivée d'Hadès, son loup, attiré par l'odeur du sang qui le fera reprendre ses esprits. Le danger est là, du sang, un loup... Il donne le volatile à son loup, et s'assoit à distance du lieu du repas, pour lire le parchemin.

Ses mains sont rougies du sang, des gouttes ont recouvert son visage, et il lit, relit, encore une fois, cette lettre. Des poignards acérés, voilà les mots de sa Chiasse.

Après être passé dans un ruisseau pour tenter de retirer le sang, il rentre à sa roulotte. Le repas pour son fils fait, et avalé, le petit qui n'a cessé de courir encore une fois dans la cité, ramenant des trésors : une bourse à 2 écus, trois bâtons de réglisse, et un gâteau entamé s'endort rapidement. La vie de vagabond, ça fatigue son gamin. Mais au moins, il peut constater que le p'tit sait se débrouiller pour pas se faire choper, du moins, pour le moment. Les seuls qui ont pu réussir à voir, ce sont des gens du même métier, donc pas besoin de s'affoler.

Avant de reprendre la route, il s'installe pour écrire et répondre à sa colombe.

Citation:

Ma belle,
Tu oublies que je sais pour Allfears, c'était trois jours après qu'on se soit donné l'un à l'autre, dans la taverne de Saint-Liziers. J'étais resté à SL, tu étais venue à Carcassonne. Je n'ai pas oublié, ton retour à SL, ton aveu comme quoi tu avais embrassé le Guénérall à pleine bouche, et devant témoin. Sans doute pour cela que tu me l'as avoué. Je n'ai pas oublié non plus que tu es passée dans la couche de Fernand et de Thoros, c'est du moins ce que l'on m'a rapporté. Je me contente de beaucoup moins tu vois, et je ne prends pas des hommes mariés non plus. Je ne suis pas du genre à détruire les couples moi!
Je te rappelle que tu es partie, que tu as choisi de partir la première fois, et que depuis, quelque chose est brisé, je n'arrive plus à faire confiance, et c'est à toi que je le dois. Le goût des lèvres d'Allfears ? J'ai pu en faire l'amère expérience... Trois jours... c'est tout ce que tu as tenu, malgré nos promesses échangés, malgré mon anneau à ton doigt.
Je me fous de ton Taros ! Je te veux ! Oui, voilà, savoure, admire... J'ai envie, besoin de toi.
Je ne suis pas en affaires avec Tonic. C'est un ami, quelqu'un que j'apprécie, c'est tout. Il ne me confiera pas sa taverne, pas plus que je n'ai envie de ton nouvel amant !
Ce que je vais faire d'Hida ? Essaye de suivre, ça fait au moins un mois qu'on est séparés. Elle ne partage plus ma roulotte et depuis longtemps, d'ailleurs... peu de femmes ont eu ce privilège. Les recevoir dans une chambre en taverne, c'était un endroit neutre... la roulotte, c'pas pour tout l'monde.
Puisque tu me l'avoues, Je t'aime. N'épouse pas cet homme. Ne te mets pas de fil à la patte. Amour ! Comment veux-tu que Nico comprenne que tu sois mariée à un autre ?
Louis.


Et hop, il confie le message à Hadès, qui vient de revenir autour de la roulotte, lui murmurant : La colombe. Il espère que cette fois, elle aura compris. Dans son torse, du côté gauche, tambourine une marche funèbre, son regard est comme éteint, alors qu'il s'enfonce dans la nuit après avoir bordé son fils dans la roulotte, marchant près du cheval pour la mener à destination.

Le second pigeon, celui de la correction, se sera sans doute perdu en route, parce qu'il met la roulotte dans le convoi, et se met à suivre le lieut.

_________________
Andrea.
L'envoi des précédents pigeons l'avaient laissée plutôt furax.
Rapidement les Millavois avaient compris qu'il valait mieux la laisser. Il lui avait fallu du temps pour s'en remettre, d'ailleurs est-elle vraiment remise?

La respiration encore saccadée de colère elle avait entrepris une balade. Peu importait l'endroit. Peu importait l'endroit tant qu'il n'y avait personne. Les ruelles vides, les passages étranges, la traversée du cimetière, un caillou propulsé directement du bout de la botte Colombienne dans un vitrail de l'église, une larme de colère essuyée rageusement, et de nouveau les pas qui s'accélèrent. Rapidement la lisière d'une forêt, ses arbres, une clairière, un falaise au bord de laquelle la Colombe s'approche. Envie de crier. BESOIN de crier.

Et le cri fût. Long, rauque, animal.

La Chiasse souffre et crier est son seul moyen de se défouler sans mettre la vie de son enfant en danger. Alors oui, elle s'époumonne. Oui son visage rougit, oui ses yeux pleurent, ses poings sont serrés et son coeur bat bien plus qu'il ne le devrait.

Beaucoup de choses à assimiler pour une simple journée. D'abord, la missive de son fils qui lui avait arraché un sourire, puis celle de Lou. Puis une autre et le vase déborde.

Lou'. Son Lou'. Son mari/ amant/ami /ennemi. Son tout. Qu'elle ne comprend pas. Qu'elle n'a jamais vraiment compris d'ailleurs - mais c'est réciproque-. Son Lou' qui refait sa vie, plante des mini-Tracks dans tout ce qui porte des houppelandes. Et, histoire d'en rajouter un peu, pas uniquement dans ce qui porte des houppelandes. Autant dire que la Chiasse regrette son imagination débordante en cet instant précis. Parce qu'imaginer Louis dans les bras d'une autre femme était déjà dérangeant mais dans ceux d'un homme, lui, son Lou', grand et viril étreint par un du même acabit c'était juste... impensable.
Et puis le reste, les échanges qui restent gravés, les mots, tranchants et les aveux.

Alors ce cri, c'est juste un tout. Des choses qu'elle a reçue, qu'elle a dites et qu'elle regrette déjà, et de la réponse qu'elle n'aura jamais, parce Louis, elle en est persuadée ne pardonnera jamais sa dernière lettre.
Mais comme le destin aime la défier en ce moment, son cri s'arrête net alors qu'une chose frôle sa main. Priant pour que ça ne soit pas Taros, à qui elle ne saurait quoi répondre en cet instant, elle baisse la tête et esquisse un sourire avant de s'agenouiller avant de caresser l'animal sous la gueule. N'oubliant pas de prendre la missive qu'il porte en lui soufflant...



T'as l'pire maître du monde Hadès... Attends, on va...


On va rien du tout. La missive est maculée, et personne ne la dupera sur l'origine des tâches. Du sang.
Celui de la Colombe ne fait qu'un tour et la missive est lue. Le visage s'éteint et s'allume à la lecture des mots, de la rancoeur, des aveux et.. et une Colombe sur le cul.
Qui cherche son air, qui regarde l'animal et qui se pose contre un arbre.
Si elle avait mis sa main à couper, elle aurait été bien embêtée...
Une plume, un vélin, et de nouveau une missive.






Lou',

C'est toi que j'aime. Depuis le premier jour. Toi, toi, toi, il n'y a eu que toi, et il n'y aura sans doute que toi.
Mais Louis, on s'est assez détruit. Un acte, un seul, et je veux bien penser à l'éventualité de renoncer à ce mariage.

Epouses moi. Montres moi que je ne suis pas que du vent que tu fais rêver et que tu laisseras voler une fois qu'il t'aura caressé et décoiffé.

En attendant, je dois me protéger, te protéger, et protéger nos enfants de parents qui vivent encore comme des adolescents...

Pour toujours à toi, du moins l'esprit
La Colombe.


Puis une hésitation, et une seconde missive est écrite...




Lou',

Tu n'as pas compris. Tu n'as jamais compris. Je n'avais strictement rien à foutre que des gens te rapportent ou pas ce que j'avais fait à Carcassonne. Je n'ai jamais rien eu à faire des autres, et tu le sais. Si je t'ai tout dit, n'as tu jamais pensé que c'était la culpabilité qui m'avait fait parlé ? Que te mentir m'était encore plus insupportable que le geste en lui même?
Qu'après t'avoir promis amour et fidélité, j'ai été bouffée par les remords et que le seul moyen de m'en repentir était de te l'avouer ?
Me crois-tu catin Louis ? Penses tu vraiment que j'aurais pu forniquer avec la moitié du royaume en continuant à me regarder dans la glace ?
Je ne suis pas toute blanche, mais j'ai quand même un minimum de respect pour moi même. Il n'y a eu ni Thoros, ni Fernand. D'ailleurs pour ta culture personnelle, tu as cité deux personnes que je n'ai JAMAIS rencontré. JAMAIS. Il n'a été question entre nous que de correspondances, et qui concernaient uniquement les AFFAIRES. Mais puisque tu es plus au courant que moi, continues de croire ceux qui t'ont abandonné ou finiront t'abandonner...

Ne me rappelles pas mon départ, je crois que je l'ai assez payé. Bien assez. Tu n'arrives plus à faire confiance, et c'est de ma faute. Et le fait que je n'arrive plus à m'attacher à personne, à qui je le dois?
Peut être à la personne qui dit m'aimer dès qu'il me croise mais qui ne peut s'empêcher de l'oublier le lendemain. Combien de fois suis-je revenue Louis ? COMBIEN ?

Alors tu te trompes, je ne savoure pas, je n'admire pas que tu aies besoin et envie de moi. Je le lis, je l'entends. Et j'ai envie de le croire, parce qu'écrire ce genre de choses ne te ressemble pas, tu sais que ça ressemble à du bisounoursisme ?
J'ai envie Lou', mais... Mais que se passera-t-il en dehors de la roulotte ? Tu continueras à te faire des bouquets de fleurs de puceau/pucelles? Et crois tu que je t'attendrais bien sagement à la maison ?

Nicolas comprendra, comme il a compris quand tu as fait un enfant à Ryxende, comme lorsque tu couchais Hida, Lea, Emma et Fabiola...

Je vais épouser cet homme.
Même si mon coeur est tien à jamais.
Andrea.

P.S. : Rien ne sert de taper dans les murs, tu t'abîmes les mains.



Les deux vélins sont posés devant Hadès, la Colombe lui balance un Un seul, j'ai dit un seul ! Ouai, deux fois, parce que l'animal passe tellement de temps avec son maître qu'il pourrait être devenu aussi têtu que lui. Le loup seul choisira lequel il portera à son maître. Il les hume, prend celui qui est plus proche de l'arbre et regarde Andrea s'éloigner.

La tête dans les étoiles, plus perdue que jamais elle réfléchit. La tête avec son Lou', le corps avec son Tablier*, elle sait pourtant que la seule personne qu'elle pourra aimer d'une telle intensité restera le père de Nicolas. Alors pourquoi ?
Parce qu'elle a les boules et qu'elle n'osera jamais lui avouer, même si elle a été touchée des mots du Brun... Amour, ne l'épouse pas...Je t'aime... Il avait mis les formes et les couleurs,

Mais le destin prend parfois des formes particulières et là, il réside en un loup...
Le.gaucher
Dès que la femelle de son maître a tourné le dos, il revient, hume les parchemins, et les pose l'un sur l'autre. C'est pas bien malin les bipèdes ! Comment il va faire lui hein ? Il a pas des pattes comme les leurs ! Il émet un grognement, et s'allonge, pour attraper dans sa gueule les deux parchemins. Direction, la Bourgogne, il va lui falloir un bout de temps. Mais l'animal est rapide, et puis le maître est en route pour revenir. C'est donc au petit matin qu'il retrouve la roulotte, les flancs battant, et dépose les parchemins, grattant à la porte pour rentrer dedans. C'est rare qu'il le fasse et qu'il peut rentrer, mais là, il veut se reposer les pattes, et dormir.

Au petit matin donc, après avoir installé la roulotte, et redit à son fils qu'ils suivraient sans doute pas le Lieut le soir, il ouvre la porte à Hadès, lui donne une petite tape sur les flancs, sort un morceau de viande rassis qu'il lui donne. Regardant son loup, tout en remplissant une écuelle d'eau, il aperçoit les parchemins et va les prendre pour les lire.

Il en reste interdit. Elle dit tout et son contraire, le tout dans les mêmes phrases. Du Colombe tout craché ! Berdol ! Que les femmes sont compliquées, et celle-là plus que toute autre ! Mais c'est la sienne. Il esquisse un sourire, portant la main au lien de cuir qu'il a autour du cou, à cette chevalière surmonté d'une colombe que ses maîtresses lui en veulent d'avoir conservé. Il n'a jamais pu l'oublier, et seule Ryxende aura eu la chance qu'il l'enlève, pour elle, mais qu'il la remette depuis.

Après le petit déjeuner, il donne ses lignes à faire à Nicolas, et du parchemin pour qu'il écrive à sa mère, lui écrivant lui aussi.


Louis : Dis ? Nico, tu pens'rais quoi si je demandais à ta mère de m'épouser ?

Son fils lâche un sourire content et la phrase qui fait sourire le Gaucher père.

Nicolas : Moi j'veux bien papa,on sera de nouveau tous les trois.

Louis : Tous les quatre mon grand. sera la réponse paternelle, il n'oublie pas que sa chiasse a un polichinelle dans le tiroir. Alors je vais lui demander.

Nicolas : ha non...tu pourras lui faire une roulotte a part au bébé..je veux pas qui dorme avec moi,les bébés çà pue çà pleure et il va faire pipi dans ma couche..tu te rappelles avec Julian. Il fait la moue non sérieux papa réfléchit un peu,un autre enfant c'est pas possible,le mieux à faire est de le vendre au marché..au moins on aura des ecus. dit papa,je peux avoir un bébé chat a la place?

Explosion de rire du grand qui regarde son fils, et lui explique.


Louis : Non, j'vendrais jamais mes enfants, j'ai été vendu quand j'étais plus jeune que toi par celui qui se disait mon père. Jamais je pourrais faire vivre ça à mes enfants. Et pour le bébé chat, va falloir un stock ! Regarde Hadès ? Il va les adorer.

Nicolas, boudant et croisant les bras : c'est pas possible quand meme,avec toi c'est toujours compliqué,on a pu s'en passé jusqu'a maintenant...et puis il a cas rester dans le ventre de maman,personne lui a demandé de sortir.

Louis, essayant de reprendre son sérieux : Mais mon grand, c'est pas moi qui décide, ni maman, le bébé, il va sortir et c'est pas nous qui décidons. On n'a même pas fait exprès de le mettre à pousser hein !

Nicolas fronce les sourcils pas content du tout. c'est malin ca,et puis apres tu dis que c'est moi qui fait des bêtises. Moi je prete pas mon papa d'abord ..regard chargé de reproche et oui autant chieur que sa mere le mome..tu vas encore partir sur les routes et maman aussi,je veux pas m'occuper de lui,moi,j'en ai marre de rester avec l'encapuchonné pendant que toi et maman faites des betises

Louis esquisse un sourire : Et si c'était le bébé qui restait avec l'encapuchonné, et toi qui venais avec nous ?

Nico regarde son pere : alors la ça commence a devenir intéressant, mais je t'avertit hein! si tu pars encore une fois en me laissant a lui...j'irais travailler pour monsieur fernand

Louis, très sérieux, fronce les sourcils en regardant son fils : Non ! Pas question que tu bosses pour Fernand ! Et puis faudrait savoir, si tu veux être roy de France un jour, faut pas faire de bêtises. Si tu voles, tu finiras en prison, avec un casier, et tu pourras pas avoir la couronne que tu veux.

Et hop, il se met à la rédaction de son courrier.

Citation:
Ma belle,
Tes courriers disent tout et leur contraire. T'as pas changé la Chiasse. Mais c'comme ça qu'je t'aime. J'le redis oui. J'viens d'avoir une conversation avec notre fils. Il est d'accord pour qu'on se marie, mais le bébé, selon lui, ça pue et ça va faire pipi sur sa couche. Je propose un compromis : que le bébé aie sa couche à lui. Nicolas a eu une idée : faire deux roulottes, une de filles et une de garçons. Lui et moi dans une, toi et le bébé dans l'autre. Heu, on pourrait plutôt agrandir celle-ci ?
Je sais que tu n'as pas forniqué avec la moitié du royaume, depuis, j'ai appris qu'on m'avait menti. Je n'ai plus que Nicolas, et toi, et le bébé. Je sais que tu as tenté mille fois de revenir, et je te demande du temps, il va falloir qu'on réapprenne, enfin surtout moi, à faire confiance, à TE faire confiance.
Je sais, ça fait bisounours, et c'est pas vraiment ce à quoi j'ai pu t'habituer ces derniers temps. Je ne continuerai pas ma vie dissolue si j'avais quelqu'un à mes côtés. Et cette personne, ça ne peut être que toi. Les autres femmes sont fades, sans saveur, comme Léa et Emma, pour Hida, c'était différent, je n'ai pas pu poursuivre, cela manquait d'épices. Ryxende restera à part, mais c'est bel et bien fini entre elle et moi. Les autres... bah, des passages, pour me soulager, simplement. Rien de... Berdol ! tu sais très bien comment je fonctionne ! J'ai pas d'sentiments pour ces filles faciles !
C'est toi que j'aime, et m'en fous si ça fait guimauve ! Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Là, tu as vu ? Je suis capable de l'écrire.
J'ai donc une question.
A toi, ma belle, mon amour, la mère de mes enfants :
Veux-tu être ma femme ?

PS : c'est pas mes mains, me suis venger sur ton pigeon.


Et le loup de repartir... C'est quand qu'ils inventent un moyen plus pratique ? Au moins plus ça va, plus la distance raccourci, ils vont bien finir par être au même endroit au même moment, un jour.


Post rédigé à 4 mains avec jd nicolas.

_________________
Andrea.
Et donc? Nan parce que t'es un peu du genre compliqué non ? Tu l'aimes, mais tu veux pas lui dire, elle t'aime mais elle veut pas te le dire, j'veux dire, à un moment faut arrêter d'prendre les gens pour des cons et s'lancer.


Et l'autre n'avait rien répondu. 'Fin rien qui formait des mots. Il avait juste éclaté de rire. Et la Colombe, se rendant compte de ce qu'elle venait de dire s'est contenté de lui en coller une avant de tourner les talons, vexée jusqu'au trou du cul. C'est qu'fallait pas la faire chier, depuis la veille. Et pourtant, alors que ce pauvre crétin de Lubin lui racontait ses " malheurs" avec la Blonde qu'il avait rencontré la veille au soir, elle avait plongé tête baissée avant de s'apercevoir, l'un comme l'autre de l'énormité de ce qu'elle devait dire.

Désormais enfermée dans sa chambre d'auberge, elle ne fait que cuillir une missive déposée sur son guéridon. Le service ici est vraiment top !

Missive lue, et visage qui se déconfit.
Lou', il a le chic de réapparaitre quand tout va bien dans sa petite vie. Que tout s'arrange et qu'elle pense moins à lui. A priori chez lui c'est pareil, puisqu'il le lui reproche à chaque fois. On peut en déduire qu'ils ne vont jamais mal en même temps. Ou... ou qu'ils ne supportent de savoir l'un heureux sans l'autre.

Elle relit la missive quand même, et se pince -on sait jamais-. puis, ferme enfin le bec pour éclater de rire -de joie- et y répond.





Oui!


Oui mais nan ma pauv' fille, on t'a jamais appris à les faire galérer un peu? Oula Andrea reprends toi ! On sait que t'attands qu'ça mais quand même...
Vélin jeté au feu, nouveau parchemin, hophophop.





Mon Lou',

Je...


Je sais pas quoi te dire !




Mon Lou',

Il semblerait que vous passiez beaucoup de temps que tous les deux, toi et notre fils. L'idée de faire des roulettes séparées pourrait être sympathique oui... Oui mais non. Quel est l'intérêt d'avoir deux roulottes sinon de devoir acheter un cheval de plus ?


Nan puis, j'pourrais plus t'surveiller sinon...



Agrandir la tienne me paraît une bonne idée...

En effet je n'ai pas été habituée à ça, et si tu n'en avais pas parlé à notre fils, je n'en aurais pas cru une seule phrase. Tu vois Lou', il n'y a pas que toi qui dois réapprendre à avoir confiance. J'aimerais croire, et j'ai cru déjà tant de fois que je me laisse le bénéfice du doute.
On sait très bien comment ça se passe entre nous, très bien à l'écrit, très bien à l'horizontal, mais dès qu'il faut parler, y a comme un soucis...

Et oui, je sais très bien comment tu fonctionnes mais j'aime tellement te voir de justifier, surtout auprès de moi à qui, pour le moment, tu ne dois rien. Mais... Lou' un homme ! Quoique non, y a pire qu'un homme, y a Hida ! Berdol Lou' ! HIDA, LA Hida, celle qu'on a brigandé un soir d'hiver juste avant la naissance de Nicolas, celle qui, quand même faut appeler un chat un chat- charme et bien plus tout ce qui bouge ! Celle dont l'mari nous avait amoché à Lectoure, merd', t'as fait fort quand même, j'espère que tu lui as pas pondu un héritier à elle aussi...


Alors à toi, Louis, le père de mes enfants, je réponds que j'en rêve depuis toujours, t'épouser, un vrai mariage, Woaou !

Mais je me demande ce que ça cache, ça cache forcément un truc, y a des petites lignes dans ton contrat ? Un close de " tu m'es fidèle mais pas moi", une... BERDOL Louis t'es malade? oui c'est ça, tu vas mourir ?

Oh je t'aime, n'en doutes pas, et si l'on arrive à se supporter plus de trois jours, - et que les ptites lignes me conviennent- promis, je prendrais ta demande en considération.


En attendant Lou', je ne dirais rien à Taros. Parce que je ne veux pas perdre cet homme qui aide mon coeur à battre un peu plus vite.


Ta Colombe, qui t'aime bien malgré elle.

PS : ne tues pas celui ci, j'attends vraiment les petites lignes.



Renvoyé c'est pesé.
Et ça laisse la Colombe désemparée... Elle n'est levée que depuis quelques heures que déjà son corps disparaît sous les couvertures. S'enterrer pour réfléchir, pour ne pas avoir de regrets, et finalement ne plus penser...
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)