Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Campement des Cernunnos

Louis_track


Le Gaucher avait demandé à certaines personnes d'établir un campement. Ils allaient s'installer, mais l'heure n'était pas encore arrivée à établir un campement trop solide. De simples toiles de tentes parsemaient une clairière, que de rares roulottes disposées en cercle protégeaient. Il n'était pas sans se souvenir de son dernier séjour, de sa rencontre avec la fille du Comte Klan d'Acier.

Il esquisse un sourire et s'étire, avant d'ébouriffer les cheveux de son fils. Quelques indications données, il ne donne guère d'ordres. Il détache son propre cheval de sa roulotte pour aller le mener au ruisseau pour boire. La forêt est épaisse autour et cela leur convient parfaitement. Les animaux laissés à brouter, Louis s'occupe maintenant de faire le reste, à savoir, préparer l'emplacement pour les veillées, le cercle de pierres qui accueillera le feu un peu plus tard. Il regarde son fils et lui montre pas très loin de là, quelques branches mortes et brindilles.


Nicolas ? Tu veux bien aller chercher le bois là-bas ? Faudra faire plusieurs tours, je vais avoir besoin de plein de bois pour faire le feu, et des herbes sèches aussi.

Pendant ce temps-là, lui s'occupe de ramener des pierres pour former l'âtre, et de couper des branches bien plus grosses pour préparer des trépieds et des broches. Ce sera du bois pour le moment, pas les moyens de faire appel à un forgeron. Il montre un autre emplacement à l'encapuchonné.


On va faire un four là.

Ils s'activent sur le campement, tous autant qu'ils sont, et le Gaucher ne reste pas regarder, il ne ménage pas sa peine non plus pour qu'ils puissent prendre un peu de repos à cet endroit, et y avoir un minimum de confort. Il est plutôt satisfait, ils ont retrouvé l'endroit qu'il avait repéré lors d'un précédent voyage : une clairière, une forêt pour se protéger, une rivière, tout ce qu'il faut pour se créer un petit chez soi quand on n'est pas très regardant sur le luxe.
Nicolas_track
Je suis crop content !

Je vas papa. Là ?


Je ramasse autant de brindilles que je peux. Haut comme quatre pommes, ça fait tout plein !

Encore ?


Ah oui, il veut que je prend tout le bois de la forêt papa Li, alors je retourne et je fais au moins trois tours avant de m'asseoir.

Pus envie.


Bah oui, pas que je me fatigue vite quand il faut courir derrière un papillon ou autre chose, mais ramasser du bois, c'est pas crop intéressant quoi.
Louis_track


Il sourit en regardant les malheureuses brindilles que son fils lui a apportées, et s'accroupit devant lui.


Dis, Nicolas, tu crois qu'on va en avoir assez pour pouvoir faire un joli feu ? Je suis pas sûr. Allez, on y retourne. Je vais prendre des grosses branches et toi, tu vas prendre encore des petites. Un peu de courage, mon grand, il ne faut jamais abandonner.

Et il se relève, lui tendant la main pour se rendre près des arbres, sa hache dans l'autre. Il commence à couper un arbre mort, ça ira vite, et surtout ça leur donnera largement de quoi alimenter le feu. Il peine un peu, trop longtemps qu'il est sur la route, et qu'il manque de viande, mais il poursuit, et finit même par se mettre torse nu.

Tiens, si tu veux Nicolas, met les copeaux dans ma chemise, ça fera un baluchon, je vais le porter après... Attention l'arbre va tomber, mets-toi par là.

Quelques coups de hache plus tard, l'arbre est à terre, et il s'occupe de le débrancher. La hache s'émousse, mais il doit continuer, même si c'est de plus en plus difficile, il va devoir trouver un forgeron pour l'aiguiser... plus tard. En attendant, il esquisse un sourire, s'essuie le front dans l'avant bras et poursuit la coupe, son gamin pas très loin. Lorsqu'ils ont terminé, le jour est déjà bien avancé, et l'arbre n'est pas encore entièrement débité, il va en avoir pour demain encore, mais pour le moment, l'heure est au repas, alors il va sortir une miche un peu rassis, attrape une gamelle et la remplit d'eau de la rivière, pour le détremper et le chauffer, avec quelques restes d'un jambon ibérique tombé d'une charrette, il y a déjà quelques temps. Les préparatifs terminés, il fait manger son fils, prend lui-même de quoi se restaurer, et s'étire.


Allez, au lit Nicolas. Demain dans quelques jours, on ira en ville pour le moment, je vais aller poser quelques pièges pour avoir du lapin demain. Tu aimes ça le lapin non ?


Pas simple, d'être père célibataire ou presque... Il se concentre sur son fils, depuis qu'il a embrassé la mère de ce dernier, alors qu'il est fiancé à une autre. Il ébouriffe les cheveux de son fils, l'aide à se mettre au lit, et reste un moment autour du campement à préparer les pièges, les réparer pour certains. Lorsque le calme est revenu sur le campement, il s'absente, laissant son loup surveiller le campement, ainsi que quelques personnes. Chacun vaque à ses occupations, le campement s'installe tranquillement. Bientôt, ils seront tous réunis et ça fera du bien de se revoir. Il a hâte de revoir sa nièce, ils ont été séparés bien trop longtemps. Du regard, il cherche sa brune, mais déglutit, et marche pour aller s'enfoncer dans la forêt, ayant repéré quelques gites un peu plus tôt, lorsqu'il a mené son cheval à la rivière.
Nicolas_track
Papa me dit de continuer, alors je boude, mais je fais. J'ai envie d'avoir chaud, et puis peut-être qu'il chantera une chanson autour du feu, et puis même peut-être que j'aurai droit de jouer avec le feu avec lui.

Dis papa, c'est quand que je va voir maman ?


Il répond pas, le bruit de la hache sans doute qu'il m'entend pas. Le soir arrive et je met mon pouce dans la bouche. D'abord que je va chercher maman tout seul ! na ! Je fais semblant de dormir et quand il part braconner, je sors de la roulotte et je va en taverne. Je chuchote :

Dès, rester là ! Nico va sersser maman.
Louis_track


La question de son gamin le laisse sans voix. Il fait mine de pas avoir entendu, alors qu'il continuait de couper l'arbre. Comment dire à un enfant de cet âge le métier de ses parents ? S'ils étaient boulanger encore... Mais non, ils ne sont pas boulangers... ni meuniers... La journée se poursuit donc sans autre incidents diplomatiques. Le Gaucher regarde son fils qui dort, et va poser les pièges, avant de prendre la route, le laissant à la garde de l'encapuchonné.

Les deux hommes parlent à voix basse. Le gaucher l'informe que sa nièce ne devrait plus tarder. Lui, il doit aller à la Curia pour parler affaires avec ceux qui voudront bien l'écouter. Il sait qu'il n'est qu'un gueux, mais il va tenter. Après tout, depuis la Champagne, il n'a strictement rien fait... même pas que sa main leste a pris de quoi manger dans une charrette ou quoi que ce soit. Il se contente de ses réserves et du travail à la mine. Au moins, quand ils étaient dans l'armée, on leur fournissait le pain. Mais bon, trop dangereux pour son gamin.


J'y vais. Tu surveilles Nicolas, et les gens qu'il peut voir. Qu'il parle surtout pas à des hydreux, sa mère pourrait leur avoir fait appel. Demain, vous pourrez manger du lièvre je pense.

Il s'approche des réserves de nourriture et constate les dégâts après trois mois d'inactivité. Va vraiment falloir qu'il se remplisse les poches, mais pas en Languedoc. Il laisse la grosse partie de nourriture et ne prend qu'une miche et un épi de maïs.

Ca me suffira, je bosserai sur la route. La Capuche, prend bien soin de mon gosse. Je veux pas qu'il chope un casier avant qu'il ait pu choisir lui-même ce qu'il veut faire. On est ce qu'on est, j'ai pas honte de ce que je suis, mais lui, il est innocent. Il a déjà assez avec l'héritage de mon nom et quand il saura qui est sa mère... Va falloir que je vois avec elle d'ailleurs, parce que si elle se ramène, ils ont pas intérêt à bosser sur le Languedoc. Préviens les autres aussi. On ira plutôt faire un tour ailleurs. Et je trouverai bien de quoi nous occuper, j'y travaille. Même si j'ai rien fait depuis que je suis sorti de prison, j'oublie pas ce que je suis. Faut juste que je protège mon gamin.

Il regarde l'encapuchonné et esquisse un sourire, lui donnant une accolade fraternelle.

A très vite. Dis bonjour à ma nièce dès que tu la verras.

Et il se met en route pour aller plaider une cause qui lui semble juste auprès des grands du royaume, alors qu'il n'est qu'un va nu pieds...
La_capuche


Il bougonne, La Capuche comme on l'appelle. Son visage, seuls quelques uns l'ont déjà vu. N'espérez donc pas deviner qui est derrière, à moins que peut-être, il soit multiple. Ceci expliquerait sans doute cela.

Les ordres sont clairs, mais comme à son habitude, le chef bavarde, encore et encore.


Mouais, p'té, j'suis pas une pétasse pour jouer la nounou. T'peux pas chercher une gueuse ? J'va voir moué si j'trouve pas à faire goûter mon jus de reins à une coureuse té !

T'inquiète pas, patron. L'est pas dans l'coin, Déa. Et puis j'pense qu'elle va pas jouer au con. T'l'as bien dit d'se t'nir à carreau si elle passe voir le p'tiot. J'la laiss'rai pas l'voir s't'es pas là.

Il esquisse un sourire en coin, moqueur.

Vrai qu'le p'tiot, s'il d'vient pas écorcheurs quand il s'ra grand, j'croirai à ton Très Haut. Capiche, on touche pas au Languedoc....

Bonne route, frangin.


Laissant le patron partir, il s'installe pour dormir dans un coin, hors du campement, pour surveiller les arrivées. Ce qu'il a pas vu et le paternel non plus, c'est que le môme a profité qu'ils posaient des collets pour s'échapper.

Au réveil, il tonne, en découvrant la roulotte vide. Mais ça sert à rien, le p'tiot est pas là. Il grommelle et réfléchit, cherche la bourse du gamin et voit qu'il la prise. Un sourire en coin sur le visage de La Capuche. l'est dédéfection le p'tit. Il est parti, encore une fois, mais il se fera pas prendre à voler, il a pris des sous. Au moins, il pourra manger. En y réfléchissant, il y avait de quoi manger quelques temps. Alors c'est discrètement, après avoir sifflé Hadès, qu'il découvre le p'tit en grande conversation dans une taverne. Il l'observe de loin, et reste dans l'ombre. Il n'est pas causant en dehors de la famille, alors autant rester là et surveiller de loin. Il sera assez tôt d'intervenir si besoin. La main sur la dague, aux aguets, il envoie Hadès en repérage.


Va Hadès. Va voir Nico.

Le loup gratte à la porte, et il peut constater que le p'tit n'est pas entravé vu que c'est lui qui ouvre la porte. Il reste dans l'ombre encore. Il faut bien que le petit apprenne à se défendre, il a pas n'importe qui comme parents, entre le chef des Cernunnos et une brigande qui navigue entre plusieurs bandes dont l'hydre ou les lycans, voire Fatum, il va bien falloir que le môme se forge un solide caractère.
Nicolas_track
En taverne, j'ai vu personne que je connais déjà, pourtant papa l'a dit que j'avais déjà vu ma maman, même si je savais pas que c'était elle. Alors j'attends et puis je reste en ville. Le blond qu'a deux couronnes, il a dit que si je suis gentil, les gens y m'aimeront. Deux couronnes ! Et pis il vit dans un château. C'est booooo les châteaux, j'a visité un, une fois, quand papa il donnait un pestacle.

J'a fait dodo dans un coin près d'une grosse porte. C'est bien l'été, fait pas froid. Quand je me réveille, je retourne dans la taverne, fait encore meilleur dedans, même si le méssant messire, il aime pas moi. L'est crop étrange lui. Il aime pas moi, mais il m'apprend à parler bien la langue de papa. C'est crop rigolo.

Avec tout ça, j'a pas trouvé maman. Elle doit pas être là, va falloir que j'aille plus loin, ma j'a plus de brillants. Faut j'aille demander à Capuche... mais si je va, il va pas être content, je suis parti sans avoir droit... c'est crop compliqué !
La_capuche


Il l'a suivi, toute la nuit, il l'a veillé, et n'est allé se reposer que lorsque le gamin est allé en taverne. Au moins, vu à qui elle appartient, peu de risque que l'hydre s'y amène. Il s'étire et se fait une sieste, restant sur le qui-vive, le campement s'agite peu, mais il y a un peu de mouvements, discrets, mais cela suffit à le réveiller.

Un tour au tribunal, il voit que certains sont là.. A croire que la nièce du Gaucher a pas tout suivi, mais bon, au moins, elle est là. Il lui envoie une brève missive pour lui dire qu'ils se rendent sur Mende. Une fois ça fait, il va faire un tour en taverne.


C'est là que tu te caches ?

Derrière sa capuche, il a du mal à ne pas exploser de rire en voyant et entendant le petiot tenter de se justifier et de trouver des témoins. Le digne fils de son père cui-là ! Mais le patron a dit qu'il faut pas qu'il ait de casier le môme... alors bon pas question de lui apprendre à tirer une bourse discrètement. Dommage, avec sa gueule d'ange, on lui donnerait le Très-Haut sans confession.

Je t'attends dehors.

Il s'incline pour saluer les gens et ressort aussitôt, toujours aussi associable l'animal. Les chemins, les bois, l'ombre, voilà qui lui convient bien mieux. Pour l'heure, ce sera l'ombre d'une maison.

Lorsque le gamin sort, il le rejoint et l'attrape pour le mettre sur ses épaules.


Alors comme ça, on rencontre un Prince en taverne ? T'as pas fait honte hein ? L'Gaucher s'ra pas content s't'as pas été sage.

Il joue avec le môme, sautant pour le faire rire, en le tenant fermement pour pas qu'il tombe.

Tu t'accroches bien hein ! L'est gironde la brunette. C'est comment son nom ?

Il perd pas le nord La Capuche, et se taper une p'tite donzelle, il aimerait bien. D'habitude, il va dans une maison, mais là, ils ont pas fait grand chose depuis un moment, et les réserves sont épuisées. Il a même du aller faire semblant d'aller à la mine. Au moins, demain ils auront de quoi acheter du pain. Sages qu'il a dit le patron. Il a eu beau râler, jurer, le Gaucher n'a pas démordu.
Louis_track


Ca n'avançait pas... A la Curia, les nobles s'étaient endormis a priori. Il soupire et prépare la lettre comme demandé, sauf que ça n'est pas pour plaire à certains qui rêvent de mettre des têtes au bout d'une fourche. Il tente de tempérer les personnes présentes, de leur dire qu'il faut d'abord tenté, s'accrocher et rester tranquilles. La colère n'apportant rien de bon, il reste pour sa part plus calme que beaucoup de gueux présents. Profitant d'avoir à disposition du matériel d'écriture, il envoie une missive à la capuche. Bien entendu, ces lettres ne seront lues que par leurs destinataires...
Citation:

Salut
Rien de neuf pour le moment, je reprends la route sous peu. A priori je serai sur Mende rapidement. Tu as des nouvelles des autres ? Comment va Nico ? Je veux lui faire la surprise d'arriver plus tôt que prévu. J'espère qu'il est sage et que tu lui apprends pas à utiliser ses mains l'ami ! Je plaisante, mais tu sais que je veux pour lui une vie différente de la notre s'il le souhaite.
Embrasse-le de ma part, et dis lui bien que je l'aime, il est toute ma vie ce petit. Je vais écrire à Andréa, il le faut bien, je lui ai promis. Elle pourra venir le voir à la condition que leurs mains restent dans leurs poches.
A très vite.
Le Gaucher


Puis il envoie une autre missive, à Arthur cette fois.
Citation:

Mon ami,
Je serai bientôt en Languedoc. Je t'ai donné ma parole que je ne travaillerai pas sur tes terres. J'y viens pour mon baptême, et serait très heureux de recevoir ma "victime" comme marraine. L'idée est plutôt amusante. J'ai croisé Damoiselle Aly en Rouergue. Elle allait aussi bien que l'on peut. Pour ma part, je sors très peu depuis que j'ai... failli. Il me tarde que l'on puisse avoir une conversation, même si je me doute que tes occupations t'accaparent. Tu ne m'as pas souvent entendu ou lu ces mots de ma part, mais, mon ami, j'ai besoin de toi. Depuis que j'ai revu Andréa, j'oscille entre ma vie d'avant et celle que je souhaite pour mon fils. Il va falloir que je lui dise qui elle est, et quel est notre métier, à sa mère et moi. Mon rêve serait de me poser, mais ma compagne, Sande, m'a demandé de redevenir celui dont elle est tombée amoureuse. Arthur, elle m'a demandé de redevenir le voleur que j'étais, celui qui est capable de faire rire ses victimes aussi bien que ses amis. Je suis perdu, et j'ai vraiment besoin de toi. Je m'apprêtais à devenir paysan, ou marchand vu que je ne supporte pas de rester dans une ville plus de quelques jours, mais elle a voulu, et je l'aime. J'ai repris certains contacts, mais je te l'ai promis, je ne toucherai pas au Languedoc.
A très bientôt mon ami, je serai en Languedoc sous deux jours normalement, si nous ne rencontrons pas plus forts que nous sur la route.
Ton futur filleul si tu acceptes toujours.
Louis Track
Le Gaucher
Cernunnos


Il fait partir les lettres discrètement, par un de ses amis.

Tu remets la première à la Capuche et la seconde, au Comte du Languedoc. Fais discret hein ! Genre sur le pas de sa porte, ou quelque chose comme ça. Tu te montres pas, et tu fais en sorte qu'il la trouve en toute discrétion.

Il reste encore un peu dans la salle de la Curia, et reprend la lettre qu'il écrivait pour Sa Majesté, en modifiant en fonction de ce que lui disent les personnes présentes. Plus qu'à patienter, signer et faire passer par la Dame Père... Il a toujours pas tout saisi comment une femme peut être père, à moins que ce ne soit encore un titre ou une fonction ou quelque chose du genre que les nobles se donnent entre eux...
Nicolas_track
C'est crop crop bien ! L'a même pas grondé moi, la capuche !

Je ris quand il saute, c'est rigolo.


Ya seval !

Je suis crop content, et puis je va faire dodo dans la roulotte. Quand on arrive sur le campement, il y a une lettre de papa. Il donne bisou qu'il dit, mais il fait pas.

Pas rave ! Je suis fatigué de la journée et pis d'avoir fait dodo dehors la nuit de l'autre jour, alors je me mets au lit sans faire d'histoires, et je fa dodo vite.
La_capuche


Laissant Nicolas libre, après tout, il semble s'adapter à la vie citadine plus que la Capuche ne peut le faire, il en profite pour prendre quelques informations, renseignements, sur les gens que le petiot rencontre... Leur nom va pas plaire au Gaucher pour sûr ! Mais bon, le gamin risque rien en leur compagnie, c'est déjà ça.

Esquissant un sourire en coin, il envoie les informations récoltées ainsi qu'une missive que Nicolas est venu lui donner. Il la lit même pas, c'est pas pour lui, dessus, c'est écrit :

message pour le père de Nicolas a écrit:

De Boulga, mendoise et intendante de Salvaire d'Irissarri y Castelmaure, pour ses baronnies d'Apcher et Randon

Bien le bonjorn messer,
votre fils Nicolas est venu à plusieurs reprises ces derniers jorns, en la taverne de mon senher. Il semble s'y être attaché, bien que mon maître ne soit pas toujours très commode ni très patient avec les enfants. Mais il lui a proposé d'entrer dans sa mesnie et d'y apprendre un métier. Bien qu'il soit très jeune, il est vif et intelligent, et je pense que bien guidé, il se tirera fort bien de sa tâche. Dans un premier temps nous proposons qu'il aide le garçon d'écurie.
Nous lui offrons bien sûr un toit, le manger et je pense m'occuper aussi de continuer l'apprentissage de ses lettres et de ses chiffres.
Mais il ne serait pas décent de vous enlever votre fils sans votre accord.
Si vous le souhaitez, avant que de donner votre réponse, nous pouvons convenir d'un rendez-vous. Il semble, à ce que nous a dit votre fils, que vous deviez venir prochainement à Mende, aussi il vous sera loisible de rencontrer le senher Salvaire d'Irissarri en sa taverne de l'Epi Chantant, où il est presque tous les soirs. J'y suis très souvent également.

Saluts et respects
Boulga


Puis il retourne à ses occupations, passant faire un tour pour pointer à la mine par la même occasion. Ce sera toujours ça.. de quoi manger pour le lendemain.



Lettre postée avec accord de jd Boulga
Louis_track


Il reçoit les informations de son bras droit et s'y plonge, il tente de voir le tableau, de saisir les tenants et aboutissants. Il pose un moment, et prend la missive suivante.

Bah voyons ! Il bondit ! Ils se prennent pour qui ces nobliaux ! Ils veulent lui enlever son fils ? et puis quoi encore ? Il est vert de rage, lorsqu'il répond au verso de la lettre, oui, économie de parchemin oblige, et au fusain, pas utiliser de l'encre, ça coûte trop cher.


A Boulga a écrit:
Salutations,
Si vous touchez à mon fils, vous aurez à faire à moi personnellement. Vous voulez mon accord pour l'enlever ? Et puis quoi encore ? vous voulez le remettre à sa mère ?
Sachez que je saurais vous retrouver, et que seule ma mort pourra m'empêcher de me venger si vous faites du mal à Nicolas.
Je rencontrerai votre Seigneur si vous le souhaitez. Je suis bien en route pour Mende.
Que le Très Haut vous éclaire et vous empêche de faire du mal à mon fils !
Louis Track.


Il fait partir la lettre et met le convoi des roulottes qui l'accompagne en route pour le campement.
Boulga
Boulga reçut la réponse de père du petit Nicolas dans la journée, alors qu'elle allait quitter le castel de Randon pour regagner Mende. Mmh. Pas commode, messer Louis Track, et susceptible. Mais bon, si elle avait été mère elle-même, comment aurait-elle réagi ?
Elle se dépêcha de descendre au village, trouver son senher et voir avec lui la réponse qu'il convenait d'apporter.
Pardine, lui non plus n'apprécierait pas le refus ! Et Boulga se retrouverait prise entre le courroux de l'un avec des menaces de vengeance, la colère de l'autre qui se sentirait tout aussi insulté qu'on refuse son offre, et sa propre déception à l'idée de ne plus voir l'enfant. Car finalement, elle l'aimait bien et il était attachant le petiot. Le long du chemin, elle tourna et retourna moult solutions pour essayer d'arranger tout le monde, bien en vain de toutes façons, puisqu'au finale elle ferait son devoir et ce que son senher lui demanderait.

Et c'est ainsi que dans la soirée, après conversation qui ne démentit aucun de ses pressentiments, elle répondit :


Citation:
De Boulga à Louis Track, salutations

Je pense qu'il y a eu méprise sur les intentions de mon senher, et j'en rejetterai la faute sur les termes que j'ai employés, je vous prie d'accpeter mes excuses pour cela : l'offre n'était pas un enlèvement, mais bien d'une place au castel de Randon.
Nous ne connaissons pas la mère de votre fils, ni son nom, ni ce qu'elle fait, il n'est donc pas question de le lui remettre.
Quant à faire du mal à votre fils, je pense qu'il pourra vous dire lui-même de vive voix ce qu'il en est. Nous ne maltraitons pas les enfants par ici.
Quoiqu'il en soit, mon senher préfère retirer son offre.
Mais je vous propose, à titre personnel, de vous rencontrer en terrain neutre, au tribunal, pour discuter de l'avenir de votre fils.

Que le Très Haut veille sur vous
Boulga


La Boulga avait bien quelque idée derrière la tête et avançait elle aussi ses petits pions doucettement et sans forcer personne, mais on verrait bien ce qu'il adviendrait.
_________________
Louis_track


Alors qu'ils sont en route pour Mende, il reçoit des nouvelles. Faisant une courte halte, il en profite pour lire la missive. Encore une fois, on lui tend un joli piège. Rendez-vous au tribunal ? L'a même rien fait en Languedoc depuis qu'il a piqué la charrette de Lise ! heu, si, en y refléchissant, le vin de Kelak piqué à la mairie et planqué... à Lodève quelque part héhé ! Il va pouvoir le récupérer à l'occasion !

Il relit la lettre. Mouais bon, ils connaissent pas Déa a priori, c'est plutôt une bonne nouvelle. Il respire profondément avant de répondre. Songeant à un piège, et en même temps, à son fils pour qui il souhaite une vie sans être pourchassé, il prend sur lui.


Citation:
Salutations
Les mots sont des armes, vous devriez le savoir si vous êtes au service d'un noble. Les vôtres ont été des lames acérées.
Pour mon fils, je viendrai. Je souhaite pour lui ce qu'il y a de mieux.
Je serai à Mende au petit matin du 3 juillet, et me tiendrai à disposition pour une entrevue.
Je sais qu'il passe beaucoup de son temps en votre compagnie, mais comprenez que je ne l'ai pas abandonné. Je le protège à ma façon, même si elle n'est pas la votre. Nous aurons le loisir d'en reparler plus longuement dès demain.
Humblement
Louis Track


Il se relit, rature, recommence et fini par être à peu près satisfait. Il fait partir un éclaireur pour déposer la missive à la dame, continuant tranquillement avec le convoi pour sa part.
Ryxende
la route fut longue, pesante, déserte . d'aucun ne s'en plaigne pas . mais il y a une différence entre tranquille et vide . et le vide de la région traversé, elle l'avait senti profondément . enfin,la ville où le petit d'homme les attend . joie et angoisse des retrouvailles . par deux fois, elle avait été séparé de l'enfant qu'elle élève depuis sa toute prime jeunesse . il avait à peine quelques jours . elle l'aimait comme s'il était son propre enfant . et cette séparation, tout comme la première, avait été une torture . un manque cruel . le revoir la transportée de joie . elle marchait sur des nuages . le serrer dans ses bras , embrasser sa peau si douce, sentir son odeur de petit garçon, presque encore un bébé . son bébé .

mais elle se souvient de leur séparation . la dernière fois qu'elle l'avait vu . il l'avait ignoré, visiblement en colère contre elle . pourquoi ? elle n'en savait rien . ça lui avait laminé le cœur . l'angoisse de savoir s'il va accepter qu'elle l'embrasse , qu'elle le prenne dans ses bras .... mais elle ne pourra pas s'en empêcher .

le camp est déjà installé . elle sourit . s'étire . un peu de repos ne fera pas de mal . elle file voir l'Encapuchonné, histoire de l'embêter un peu . c'est qu'elle l'a fait courir dans ses grands jours . et il caftait tout . elle s'était promis de l'avoir, un jour . c'est pas encore arrivé, mais elle désespère pas .

fidèle au poste ? j't'ai manqué ? aller, avoues !!

elle rit et lui colle une bise, bon gréé mal gréé ! la lorraine, tout petit bout de femme au ventre s'arrondissant fortement, montre de la confiance et par la même, une facette, face à ce bougon .

j'vais me reposer, un peu . si on me cherche ....

et hop, la voilà repartit . elle bouge un peu moins vite mais pas encore au ralenti, faut pas pousser .

s'installant au pied d'un arbre, elle ferme les yeux, savourant le soleil clignotant entre les feuilles . tatouant sa peau de motif lumineux .
_________________
See the RP information <<   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)