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[RP] Campement des Cernunnos

Le_g.
L'heure du repas approchait, et ça lui avait permis de prendre congé des nobliaux. Il tentait de ne rien montrer à son fils. Ce dernier n'avait rien trouvé de mieux à lui annoncer après ce temps de séparation du à son métier, qu'il voulait dormir dans un château. Autrement dit, il tournait le dos au mode de vie de son père. Le Gaucher s'en était douté, il l'avait un peu élevé comme il avait pu, pour lui laisser le choix, plus tard. Seulement là, Nicolas n'avait que quatre ans. Il ne savait rien de la vie de son père, et il fallait qu'il lui dise, avant qu'il l'apprenne de quelqu'un d'autre. Alors il profite de ce moment, en famille, la Capuche pas loin, mais toujours aussi bavard. Sans doute qu'ils auront une conversation entre hommes plus tard.

Nicolas ? Approche, toi aussi Sande. Il faut que je te dise, mon grand, le métier de papa.

Il le regarde droit dans les yeux, et esquisse un sourire.

Je suis un troubadour, ça, tu sais déjà. Mais il m'arrive de voler aussi. Pas souvent, mais ça m'arrive, mon grand. Je le fais pas pour le plaisir, mais jouer avec le feu, ça remplit pas le coffre de viande ou de pain.

Il le prend dans ses bras.

Mon grand, papa a déjà été faire dodo en prison. Je pense pas que les nobles voudront que je dorme dans leur château tu vois. Ils auront peur, ils vont compter les objets qui pourraient se revendre facilement, ils le font toujours.

Un bref soupir, alors qu'il regarde son fils.

Les gens qui sont au campement, ce sont des amis, je suis un peu... bon beaucoup... leur chef. Mais depuis quelques temps, j'ai plus envie d'aller sur les routes. Je le fais parce qu'il le faut, mon grand. Je suis pas un paysan ou un meunier, ni un boulanger, tu comprends ?

Il lui fait un petit sourire.

Par contre, je ne t'ai jamais menti, j'ai bien travaillé dans l'armée du Roy Vonafred, c'était contre la Fronde. Quand tu seras plus grand, tu sauras ce que c'est. Elle n'a pas duré longtemps, c'était quand on était à Tonnerre, et que je suis retourné en BA pour mon procès parce que j'avais donné ma parole.

De nouveau, il regarde son fils, sa main libre cherchant celle de Sande.


Mon grand, la parole d'honneur, tu te souviens de ce que je t'en ai dit ?
Nicolas_track
Je souris en regardant mon papa, et me met dans ses bras. J'aime bien, je suis en sécurité dans ses grands bras.

Je sa t'as fait dodo en prison, j'a entendu toi et Capuche parler.

Un peu plus sérieux, je le regarde, et je fais la moue.

Pas partir déjà hein ! Tu viendre arriver !

Et je réfléchis, j'a crouvé LA solution pour papa.

T'as travailler pour Vona toi travailler pour Altesse ? l'est riche l'a sept couronnes... l'a dit l'a huit couronnes... je sa plus mais tout plein beaucoup !
Le_g.
Il rit en écoutant son fils, il sait pas où il va chercher des idées comme celles-là, mais il est génial son fils. Il lui dépose un baiser sur le front, en souriant.

Nicolas, je suis pas sûr qu'il voudra s'il sait, et je peux pas cacher ce que je suis. Ils savent tout les nobles. Ils devinent tout, même si on dit rien. Et puis moi et mes amis, on peut pas aller partout, mon grand. Dans certains endroits, on se ferait tuer si on se montrait sans porter une cape comme capuche.

Il lui ébouriffe les cheveux.

Je sais que c'est pas rigolo, mais si tu veux faire dodo dans un château, ce sera sans doute sans papa. Toi, tu peux faire tout ce que tu veux, tu n'as jamais fait de vilaines choses. Moi, j'ai du sang sur les miennes. Ca veut dire que j'ai déjà tué, Nicolas, pas qu'il reste du sang dessus, mais qu'il y en a eu.

Il le serre contre lui et le relâche, pour prendre un morceau de lapin et manger en même temps qu'ils discutent.

Ta maman aussi, elle est comme moi, comme eux Il montre les amis sur le campement. Pas tout à fait comme Sande qui est plus pure Il la désigne et lui vole un baiser. Tu te souviens de Déa que tu as rencontrée en BA ? C'est elle, ta maman. Elle est partie peu après ta naissance. Nous étions à Nîmes. La bourgmestre m'avait alors aidé, et une amie m'avait donné une corne de vache évidée pour te faire boire ton lait... Mon grand... Elle est partie, il s'est passé plein de choses, mais elle veut te revoir. Comment on fera ? Sa parole... bah... Il soupire, songeant à Déa. Disons qu'il y a parfois une différence entre ce qu'elle dit et ce qu'elle fait. Par contre, elle n'a jamais cessé de t'aimer, et j'ai souvent eu des missives pour toi. Sande, elle t'a aimé depuis toujours, elle t'a donné le lait, elle a changé tes langes... Elle a toujours été là. C'est un peu ta maman. Un peu comme si tu en avais deux : une maman de coeur et une maman qui t'as eu dans son ventre. Tu comprends ?

Il donne un morceau de viande à son fils, un autre à Sande, et esquisse un sourire s'en prenant un pour lui.

Je veux pas t'abandonner, Nicolas. Mon papa à moi, il m'a vendu quand j'étais petit. J'ai pu m'échapper, mais je reste marqué, tu as vu mon dos, et là aussi.
Il se met la main sur le coeur. Ca reste gravé, à tout jamais. Mon grand, tu es mon fils, mais je te veux libre, pas portant des chaînes. Tu sais ce que ça veut dire ? Je vais pas te forcer à faire dodo dans la roulotte, tu peux aller faire dodo dans le château si tu veux. Mais souviens-toi de ce que j'ai dit au Baron... Tu l'appelles "Deux Couronnes" je crois, je lui ai dit : "mon fils n'est pas à vendre."

Il soupire, ça en fait des choses à dire en peu de temps, et son fils va-t-il seulement comprendre la moitié ?

Tu es libre de choisir ce que tu veux devenir, mais tu es encore tout petit...

Et là, vous savez quoi ? Un éclair de génie, si si ! Vous allez voir.

Tiens lève-toi. Tu vois, tu arrives à peine à ma taille quand je suis assis. Alors tu pourras choisir quand ta tête sera plus haute que la mienne toi debout par terre et moi assis sur une souche, d'accord ?


Ou comment gagner du temps, version Gauchienne...

Je vais voir avec le Baron pour que tu puisses faire un ou deux dodos chez lui, pas plus. Après tout, on a bien eu la petite piratesse de Saint-Liziers, la nièce de Riri, 'fin l'duc Riwenn Castel Vilar de la Duranxie qui a dormi dans notre campement pendant plusieurs jours. Je veux que tu sois heureux mon grand.

Il lui sourit, et lui dépose un baiser sur le front.


Tu en penses quoi ma douce ? Ca parait bien non ?
Ryxende
il l'appelle , elle se lève et s'approche . s'installant avec eux . elle les regarde les deux hommes de toute sa vie, avec amour et tendresse . tellement ressemblant . mais le petit d'homme semble s'être fait des amis différents, d'eux . elle les avait rencontré, en taverne, mais la barrière du langage avait fait qu'elle n'avait pas pu tout comprendre . paroles trop vives, trop nombreuses, et surtout des mots qu'elle n'avait pas saisit .

elle écoute son Ange parlait à son fils , se gardant bien d'intervenir . elle peut avaliser tout ce que son homme dit . même l'armée . lorsqu'il cherche sa main, elle enlace ses doigts aux siens et resserre doucement sa prise pour lui faire sentir qu'elle est présente, près de lui .

et elle écoute le petit . mon dieu qu'elle l'aime cet enfant . elle lui caresse doucement la joue, ne pouvant s'empêcher au contact . et le nez se plisse en l'entendant .

elle, l'entre deux mondes, gueuse mais noble . noble sans plus de titre . la presque dernière de sa "famille" . celle qui connait les deux cotés de la barrière . elle regarde ce tout petit bout d'homme ....

les paroles continues et elle écoute, posant parfois sa tête contre la large épaule de son homme ou caressant les fins cheveux . elle admire cette complicité entre eux . elle qui n'a pas connu ça ou plus tard .

au final elle hoche la tête .

c'est une excellente idée, je trouve . tu dors une ou deux nuits au château et comme ça tu nous as, nous et le château aussi .

elle imagine bien l'émerveillement d'un petit bonhomme de 4 ans dans un château, elle a vécu ça . mais, elle aussi , elle trouve qu'il est bien trop jeune . et être encore séparé de lui .....
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Pelagius
C'est ce moment que choisit Pelagius pour arriver au campement.
Cela dit, c'était un choix par la force des choses, il était tout le temps en retard en ce moment...


Salut la compagnie !

Beau campement que vous nous avez monter là ! Ça faisait un un bout de temps qu'on ne s'était pas arrêter au bord d'un patelin paumé !
Ça me manquais presque. Il s'appelle comment celui-ci ? En fait, laissez tomber, j'm'en fout bien !


Pelagius éclate de rire, jette son sac à terre, et pose son bâton de marche à côté. Il monteras sa tente plus tard.
Il prend son luth, s'assoit sur son sac et commence à jouer un petit air entraînant en chantonnant.
Ryxende
et un fou chantant, un !! elle le salue en souriant . comme d'habitude il parle et n'attend pas la réponse . faut s'y faire, mais une fois que c'est fait ... qu'est ce qu'on riait ! écoutant la musique d'une oreille .. pas question de se mettre les paroles dans la tête . il lui a déjà fait le coup ... aaahhh trop tard . la voilà qui fredonne une histoire de prison Nantaise mais sur le tempo de la musique entendu sur l'instant . curieux mélange . ppppfff .

elle regarde son tendre et le petit d'homme . il font partis de sa vie depuis tellement longtemps, ils sont sa vie et comme de vie, maintenant, elle en a deux . ben dans la logique ...

Amour ... Nico ... dites, je voudrais vous demander .

petit raclement de gorge .

faudrait peut être commencer à trouver un nom pour le bébé, non ?!


elle les regarde, l'un après l'autre .
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Le_g.
Le Gaucher se tourne vers Pel' et le taquine.

Toujours en retard hein ? On s'en fiche d'où on est, j'espère juste qu'on pourra s'y poser, un endroit un peu à nous.

Puis il écoute le barde, tapant dans ses mains en rythme, ravi par la musique autant que par les paroles. La soirée s'annonce plutôt bien, même si son fils veut aller dormir dans le château. Il en a la rage au ventre, mais fait comme si de rien n'était, son masque de troubadour en place.

Prends donc un morceau, Pel'. On a du lièvre ce soir, la Capuche a été relever les pièges. Il en reste encore largement.

Il se lève et laisse son fils près du feu de camp, pendant qu'il va vérifier qu'il leur en reste pour le baron, ça paiera les nuits que Nicolas passera chez eux. La vérification faite, il hoche la tête vers la Capuche, et retourne près du feu de camp pour s'amuser et fêter leur installation avec un petit tonnelet d'Armagnac. Il dépose sert les chopes de bois, et lève la sienne.

A nous ! Joie dans les braies, humidité sous les jupons et mains dans les corsets !

Il rit et sirote son armagnac puis regarde son gamin.

Tu répètes pas ça aux nobliaux hein. Ils disent pas ça, eux.
Ryxende
on lui avait bien dit, non mais vrai, on lui avait bien dit . jusque là, ça avait été, mais ce matin, allez savoir pourquoi, ça devient une évidence . elle, toujours sage et tout et tout, ce sent "haie lait que trique" . les fameux changement d'humeurs de femme enceinte, il parait . elle avait plutôt pensé à des crises de larmes sans raison, des coups de colère pareil ... ou elle savait pas quoi, mais ça .... non, elle pensait pas . et le pire, c'est que ça avive ses réflexes mentaux .si si , parole . mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs .

le réveil est dur . mais dur . mais alors dur ! pourtant, la veille, elle ne se sentait plus de joie . elle avait pas ouvert un large bec mais ça avait pas été loin . Nico, son bébé, son petit d'homme, avait voulu rester avec eux . la famille, enfin, au complet . donc, repos du guerrier, euh .... non, repos de la femme retrouvant tout son petit monde près d'elle . c'est presque la même chose mais en moins violent . elle avait bien dormi, sur le coté parce qu'à plat ventre, elle peut plus . c'est d'ailleurs très dérangeant, ça . parce qu'on s'endort quand même drôlement mieux à plat ventre, mais bon, sur le coté, on s'y fait . elle avait donc bien dormi et s'était réveillée toute seule, comme une grande .

et c'est juste à ce moment là, que tout fout le camp . habituellement, à peine réveillée presque déjà levée . hyper active la toute petite brune ? possible, ça . mais c'est tellement beau de la voir brasser de l'air pour rien, qu'on en redemanderait bien, tiens . ben, vous pouvez toujours lui demander, ce matin, pas sure que ça le fasse . parce qu'une certaine langueur vient lui chatouiller les épaules . c'est traitre, la langueur quand même . même pas que ça attend que vous soyez debout , non. ça vous attaque comme ça, dès le réveil, à peine même pas levée .

un coup d’œil par la fenêtre lui apprend qu'il est pas tard, même très tôt , même trop tôt ! voilà, le pourquoi du comment . il est trop tôt ! mais impossible de se rendormir ! vous y croyez, à ça, vous ? fatiguée mais pas possibilité de se rendormir . et sans raison, en plus . pppffff . son tendre, dort encore, le petit d'homme aussi . sans faire de bruit, elle escalade son homme pour passer par dessus bord . elle aurait pu passer par le pied de la paillasse, oui, elle aurait pu . mais elle l'a pas fait . c'est comme ça . hop, une lorraine les pieds nus sur le sol fffrroooiiidddddd !!! voilà une journée qui, ma foi, commence pas trop mal, vous trouvez pas ?

comme elle veut pas réveiller tout le campement en se faisant sa super tisane de racine pour plus verdir, quelle prend consciencieusement chaque matin, et même que ça à l'air de marcher drôlement bien, elle ouvre la porte, attrapant ses bottes au passage (Sande !!! penses: HOUPPELANDE !!!) et sort dans le petit matin qu'est même pas encore le petit matin . tiens, oui, c'est vrai ça . ça s'appelle comment le petit matin qu'est pas encore le petit matin ? l'avant aurore ? l'après nuit ? l'entre deux eaux ? pour toute réponse à cette question primordiale (et qui serait hautement appréciée) veuillez me faire parvenir un joli Matou Pelé (oui, ça change un peu . A BAT LES HABITUDES !!) . bref, elle s'assoie sur les marches et là, grand moment de solitude féminin !! oui, messieurs, vous pouvez pas comprendre ! mettre des bottes quand votre propre ventre vous en empêche ! faut être vachement souple, quand même . et dès le matin (qu'est pas encore arrivé), fatiguée (alors qu'on peut plus se rendormir) et frigorifiée (c'est quand la canicule ?) ben les muscles sont raides et la souplesse semble disparaitre, peu à peu, avec la circonférence bedonnesque, voyez ?! plus il grossit, moins on en a . mais la lorraine n'est pas du genre à ne pas faire ce qu'elle veut . du moins, dans la limite de ses idées . (hhhaannn , j'ai entendu !! si elle a des limites, d'abord !! si !!) . et à force de persévérance, les deux bottes sont bien en place sur les petits pieds .

on évite l'ennuie et on prend pas le temps de les mettre au bon pied . on file droit sur la ville pour trouver une taverne déjà ouverte . encore ouverte ? 'fin ouverte quoi ! les lorraines sont des sorcières, c'est bien connu (ma pauvre Jeanne) mais les miracles existent !! si si !! une taverne lui ouvre les bras, 'fin elle pousse la porte, toutes torches allumées !! arrffff !! la toute petite brune cligne des yeux . ça brule, la lumière . elle les frotte et vient échouer sur une chaise . la langueur est pesante .

aller, échauffement ! aujourd'hui, elle a décidé de parler comme eux ! ça fait plusieurs jours qu'elle les écoute, se fait traduire, se le répète mentalement, prend des notes et les relis encore et encore .... elle, la fille du nord-est veut se faire accepter par les gens du sud . drôle d'idée, me direz vous . ben oui, mais elle est comme ça . faut pas toujours chercher, avec elle . faut même jamais chercher, sinon, c'est mal de crâne assuré . demandez donc au grand brun qui veut en faire sa femme . va bientôt falloir inventer "l'as pire ine" rien que pour lui, j'suis sure . bref, la sergent inquisitrice est là . ça devrait suffire pour un premier test linguistique . et je peux vous dire qu'elle y met du cœur, de la bonne volonté et tout . même que l'accent de souche germane accepte des prononciation qui sont guère trop possible, en générale . quand je vous dis qu'elle s'est entrainée . on commence toooout doucement . le "bonjorn" sort assez bien . elle arrive même à faire la contraction (non, elle perd pas les eaux !!) " 'jorn" même qu'elle sait même pas si on peut le dire . mais elle tente . que de la bonne volonté . depuis la veille elle tente le "merce" et ça à l'air de bien passer . aller, plus loin dans l'horreur, elle respire un grand coup et tente le "ça va" de chez eux ... et ........ ramassage en beauté, sans filet, sans trucage . le saut de la mort !!! parce que le gros piège, lorsque vous essayez de parler une langue étrangère, c'est que même si vous avez un accent à couper au couteau, même si tout le monde sait que vous êtes absolument pas d'ici, ben on pense que vous comprenez tout, d'un coup, comme ça, magie du sud ou sorcellerie du nord ! et on vous sort tout un tas de mot que, même en bougeant la tête dans tout les sens, vous captez pas ! du coup, on rembobine et on s'afflige sur ses pauvres connaissances . va falloir encore du temps, avant qu'elle puisse soutenir une conversation , ou tout du moins, juste les formules de politesses .

et la langueur s'allie avec une pression interne . oohh pas celle qui fait exploser de colère, ni rien . mais celle qui donne l'impression que si on arrive pas à se calmer, on va dire et faire suffisamment de bêtises pour toute une année . et ça loupe pas !! un messire qui lui demande si elle est seule, ce matin . et hop : "ben non, j'suis avec vous et la dame" . affligeant . et c'est pas fini . son tendre arrive, parle de pas exploser sinon certaine femme aurait pas 10 enfants et hop :" elle explose au 9ième" . consternant . et attention, fin du fin, clou du spectacle . tout le monde se met à parler mine et fer (oui, là on reconnaitra qu'elle avait un peu lâcher le fil invisible de la conversation) et le messire qui demande comment le fer fait pour aller de la mine à ailleurs pas à pied ou à cheval . et hop : "ben si, sous les sabots des chevaux, ça s'appelle des fers à cheval, véridique" . irritant .

de la tisane pour se calmer ! vite ! tout un broc y passe, ce qui ne manque pas de la faire sortir à la vitesse grand V pour une besoin ultra pressé . mais la tisane n'a pas l'effet escompté . rien du tout à part purger ses riens . même que le messire il vérifie que c'est bien QUE de la tisane qu'elle a dans sa tasse, pour vous dire . la honte !!!!!!

ce qui m'inquiète le plus, moi, c'est qu'on est, encore, que le matin . la journée est loin d'être terminée et la lorraine pas encore calmée !!
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Nicolas_track
Quelques jours plus tard, j'ai pu aller faire dodo dans le château, c'était crop crop beau ! Et pis même pas que j'ai du aller dehors pour faire pipi, y'avait un seau, et pis j'a pas eu peur non plus.

Je regarde mon papa, c'est mon néros, et pis si vous pas content, pas grave.


Dis, Altesse, y peut venir nager avé moi ? J'amera bien moi. Tu vouloir bien ?

Je le regarde, espérant qu'il sera d'accord, parce que je connais pas beaucoup des nenfants, et pis que je l'a donné mon caillou force à Altesse.
Le_g.
S'étirant, fourbu par le travail à la mine, le jongleur regarde son fils, et lui ébouriffe les cheveux.

Oui, pourquoi pas. Tu peux l'inviter à venir, où alors tu lui proposes plutôt là où lui, il a envie, s'il est d'accord.

Il s'accroupit et regarde son fils dans les yeux.

Mon grand, il est possible qu'il dise non tu sais ? On n'est pas pareils, lui et nous. On dort pas dans des châteaux tous les jours tu vois ? Mais lui, il doit pas courir pieds nus sur l'herbe tous les jours non plus.

Pas simple d'élever son fils quand on est br... brave homme, et qu'on veut pas que son gamin soit listé dans tout le royaume. Il esquisse un sourire, profitant simplement de cette petite période bucolique.

Tu peux lui proposer, mon grand, et on ira nager tous les deux de toutes façons.

Il regarde sa douce.

J'aimerais un peu de temps avec Nicolas, si tu veux bien. Et puis c'est un grand hein ! Il se montre plus tout nu devant tout le monde.
Ryxende
elle est là . en même temps, où voulez vous qu'elle soit ? elle se repose au pied d'un arbre . elle se repose ???????? qui ??? elle ???? la toute petite brune ??? qu'est ce qu'elle a ? elle est malade ? c'est pas normal, ça ! vous avez pensé à prévenir un médica.... ah mais non !!! elle est enceinte !! ppff pardon, autant pour moi, je me tais . elle regarde le père et le fils . sourit . y a pas meilleur tableau pour la rendre heureuse que de voir et d'être avec ces deux là . elle en soupire d'aise, tiens .

elle les écoute . ça y est , elle fond ! elle fond même plusieurs fois par jour, avec eux . faut qu'elle arrête avant de dégouliner partout . mais la fonte s'arrête nette . elle la connait, cette phrase . houlààà oui, qu'elle la connait . ça , ça veut dire " je dois parler avec Nico sans que tu entendes !" . elle sourit et hoche la tête . y a pas beaucoup de sujet qu'il préfère pas qu'elle entende . ça y est , elle angoisse !! pppfff !! mais non, panique pas !!! rrhhooo !!! c'est peut être juste de la complicité père/fils . pas faux. aller, on respire ! et un et deux ! et un et deux ! bien à fond ! pourvu qu'elle est une fille !! elle caresse son ventre à la peau déjà bien tendue et lui murmure .

t'es une fille, hein ?! dis moi que t'es une fille ! moi aussi, je veux de la complicité père/fils mais en mère/fille .

bon, faut de l'aide pour convaincre les petits pieds d'être une fille ... toute seule, elle y arrivera pas . le regard de jais balaie le campement, laissant le père et le fils à leur "complicité" . elle est où sa Blonditude ? hein ?! elle est où ? elle, elle saura quoi faire pour que ça soit une fille, la toute petite brune en est certaine . mais se relever pour la chercher .... pppff . ça fatigue . alors, prenant sa plus belle voix, même qu'elle se la racle un peu avant ....

NIURK !!!! T'ES OU ????? J'AI BESOIN D'TOI !!!!! VITEEEEEEEEEEE !!!!!!!

oui, bon, y a pas urgence, d'accord. d'ici que la Blonditude se ramène pensant qu'elle accouche maintenant . ou pire ... qu'elle se pointe en râlant .... alors, grand sourire accroché sur les lèvres de la brune .
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Pelagius
Pelagius baignait dans l'oisiveté la plus maladive du monde, et il ne faisait rien de précis, du moins rien d'autre qu'une petite sieste, quand soudain :

NIURK !!!! T'ES OU ????? J'AI BESOIN D'TOI !!!!! VITEEEEEEEEEEE !!!!!!!

Pelagius sursaute, reprend ses esprits un instant, avant de comprendre et de s'adresser à la blonde.

Eyh belle sauvageonne, j'crois qu'on t'appelle...

Pelagius, soupire.

Pfff... En plus me v'là réveillé maintenant.

Pelagius saisit son luth, et part en direction du village, à la recherche d'une charmante tavernière à courtiser, ou, à défaut de tavernière, d'un coin plus peinard pour jouer ou pioncer...
Niurka
Un mouton, deux moutons, trois moutons. Vous l'aurez bien comprit, la Blonde elle s'ennuie. Elle s'ennuie de tout en ce moment.
Pi voila qu'elle a faim maintenant.


Truc ! Machin ! J'ai faim! Qu'est...Hé défection.


Elle avait rendue la liberté à ses gueux. Ceux qui lui rapportaient le repas, nettoyaient ses affaires, etc etc. Sans que l'on ne sache tout à fait pourquoi, la Blonde s'était plus que domptée ces derniers temps. Elle avait changée, devenait moins sauvage, plus disciplinée et plus polie. Bien qu'elle ne rentrait toujours pas dans les bonnes éthiques prévues par la société, une certaine rencontre avait fait que. Elle avait apprit à ne plus ajouter un certain vocabulaire vulgaire dans chacune de ces phrases.
Peut-être même qu'elle s'était éprise d'amitié pour une certaine personne.
Peut-être même qu'elle avait ressenti un frisson au contact d'une autre. Une autre personne hein! Mais ce frisson ne lui était pas infligé par un acte malhonnête pour une fois.
Bien que les grands chemins et les nœuds lui manquaient sérieusement, bien qu'elle songeait dans un coin de sa tête à aller faire un petit tour pour se dégourdir les jambes, certaines choses nouvelles éveillaient sa curiosité constante.

Récemment, ayant terminé le chapitre 'Hydre', elle s'amusait à découvrir d'autres choses en d'autres compagnies. Un être curieux l'avait définit comme complexe et intéressante. Ces propos lui avaient assurées une très mauvaise nuit malgré les apparences et la mauvaise humeur, du à ceci ainsi qu'à sa faim, refaisaient surface.


J'ai la dalle. Sande elle a peut-être un truc à grailler.


Au campement tout les jours de toutes les semaines, il y avait toujours à manger. Logique me direz-vous, la foret est pleine de ressources. Elle aurait pu tout aussi bien aller se cueillir quelques fruits, mais elle avait la flemme en plus. Si c'est pas beau cela.. J'sais pas ce qu'il vous faut hein !

Un pas puis un autre la conduire au campement. Logique imparable si déduit implicitement qu'elle emprunte le bon chemin.

Citation:

NIURK !!!! T'ES OU ????? J'AI BESOIN D'TOI !!!!! VITEEEEEEEEEEE !!!!!!!


Comme une vague idée qu'elle y était sur le bon chemin. Bah quoi, vous en connaissez cinquante vous des Niurk? Elle non plus, elle s'habituait à être prénommée Njut, mais la Brune trouvait 'Urk' surement tellement plus jolie à brailler.. Les gouts, les couleurs..
Citation:

Eyh belle sauvageonne, j'crois qu'on t'appelle...


C'coup là c'est la bonne. Elle est arrivée. Un simple d'esprit l'aurait comprit, mais parait que faut jamais hésiter à tout bien expliquer à ceux qui suivent pas.

Hé, salut l'Fou.


Il continue sa route, elle continue la sienne en direction de Sande, un léger sourire aux lèvres. Oui oui, elle sourit. Pour les perplexes, savez qu'à imaginer une belle Blonde avec le sourire, et sans aucun doute que vous visualiserez très bien.

Ouais, j'suis là. Et j'ai faim.
Qu'est ce qu'y t'arrives?

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Ryxende
qui a dit que l'osmose entre blonde et brune pouvait pas exister ? hein ?! qui ? non, parce que si il y a une chose de sure, c'est que la toute petite brune et sa Blonditude ... c'est l'entente totale !!! et comme toute entente totale, ça avait commencé .... mal ! elles avaient presque faillit se crêper le chignon . mais comme, d'une, ni l'une, ni l'autre, n'en porte, de chignon . que de deux, la toute petite brune aurait certainement pas fait le poids . et que de trois, une discution vaut toutes les calottes qu'on pourra donner . et ben je rajoute un quatre, tiens, que le temps fait bien son œuvre, pour se découvrir . ben voilà quoi . faut dire que, l'espace de plusieurs jours, elles avaient bien cru être seules sur dans le royaume, ça aide . ça resserre les rangs . bon, d'apprivoisements en petites confidences, l'une l'autre . de temps passé ensemble en détente de crinière (mais chhhuuuttt , faut pas l'dire) . ben voilà . deux sauvages qui se quittent plus !

le grand sourire est toujours en place quand la blonde se pointe . mince, faut la nourrir . sinon, elle saura pas faire que ça soit une fille ! euh ... elle regarde autours d'elle . euh ... c'est qu'elle a rien à manger, là . pis elle a trop la flemme de bouger, aussi . hop, quelques glands ramassés et tendus .

tiens, j'les avais gardé exprès pour toi !


limite qu'elle lui dirait pas qu'elle s'est privée . rhalala, on la changera pas, cette fois, c'est sur !

Niurk, j'ai besoin de toi , c'est hyper important ! faut qu'tu m'aides !

et le regard presque suppliant qui va avec .

faut que j'ai une fille ! moi aussi j'veux de la complicité père/fils ! y a pas de raison !

alors, là, tout est clair dans la tête de la brune . donc forcément, dans la tête de la blonde aussi, elle en est certaine . et comme Niurk est la maitresse es "je sais tout et j'vais t'montrer" surtout en ce qui concerne les truc féminin .... si si , parole . c'est quand même, elle, qui lui a appris que les femme explosée, à la fin de leur grossesse . c'est quand même pas rien . elle l'aurait jamais su, si elle lui avait pas dit . même qu'elle a rajouter qu'elle allait souffrir . alors hein ?! ça prouve pas qu'elle sait de quoi elle parle ? plus que la dame qui lui a dit qu'elle allait plus grossir ET qu'elle aurait même pas mal . tiens d'ailleurs, faut qu'elle pense à écrire au messire que la tribun lui a indiqué . c'est que ça s'approche drôlement, l'explosion .
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Niurka
Quelques glands tendus. Cela fera l'affaire pour aujourd'hui. Elle avait faim, mais surtout soif en fait. En fait surtout tout dépend de la minute. Elle lui prends des mains en la remerciant d'un signe poli de la tête. Il y a un mois encore elle ne savait pas prononcé ce terme. Progrès quand tu nous tiens.

Chouette alors.


Pas sur qu'elle est bien comprit tout ce qu'elle a voulu dire. Ne pas parler la bouche pleine, mais cela.. c'est une autre chose. Tout n'est pas acquis. Tout n'est jamais acquis. Elle ne doit pas changer du tout au tout, sinon ce ne serait plus la Blonditude. Njut. L’âme perdue au fin fond d'une bourse.

Faut qu'elle l'aide ? Les quelques miettes dans son gosier ne firent qu'une seule et même descente au fond de son estomac, provoquant un toussotement des plus..étouffants.


Moi t'aider ? Alors maintenant tu me fais confiance ?
A tort ou a raison ma Brune..


Forcément, elle ne pouvait que prendre cette nouvelle de la meilleure manière qui soit. Mais tout ces sentiments étaient tellement compliqués pour elle. Serait-elle digne de confiance ? Pouvait-elle l'aider aussi bien qu'elle le voudrait ?

Atta, atta ? Tu veux quoi exactement ? Que je te dise que c'est une fille ? Mais mais..

Les yeux suppliants, s'en était trop. Elle ferait surement n'importe quoi pour elle. Là, elle lui posait un tube de glue là. C'était plus une colle hein.
Qu'est ce qu'on lui avait dit une fois ? La position du ventre. En haut une fille ou un garçon et en bas l'inverse.. Oh bordel mais qu'est ce que c'était ?


P'tin Sande, j'ai une idée. Tu sais quand je t'ai dis que ton ventre allait grossir et exploser ? Ça c'est quand le bébé il sort d'accord ? Mais pour que ce soit une fille, faut que ton ventre, je crois, soit en haut.
On va t'allonger, et pousser ta graisse là qui dépasse pour qu'elle reste en haut.
Faut qu'il reste en haut, et quand il explosera bah t'aura une petite fille.



Lumière..

Pi si c'est un garçon, on ira l’échanger!
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