[RP]Saint Didier ou comment faire renaitre une ville

elle se dandinerait bien, tiens . pas qu'elle se sente fautive, c'est quand même pas elle qui s'est planqué sous un tas de livres, hein ?! alors, même pas qu'elle se sent fautive . pis elle a quand même sauver la future baronne de l’asphyxie livresque, c'est pas rien, ça . bref, elle se dandine pas et regarde, pour une fois, quelqu'un par en dessus . c'est étrange, même, comme impression . on se sent ... grand ! oui, c'est le mot , grand ! limite qu'elle nous ferait un tout petit complexe de supériorité, là . ben quoi ?! croyez moi, c'est pas tout les jour que ça lui arrive, de se sentir supérieur , alors, hein ?! de temps, en temps, ça peut pas faire de mal, si ?! bref, elle regarde la toute jeune femme, restant allongée au sol, la chevelure en bataille ... aaahhhh , ça lui ferait presque plaisir, ça . pas de raison qu'il y ait qu'elle avec une crinière ingérable . par contre .. la robe ... elle s'était pas rendue compte qu'elle tenait, entre ses doigts, en morceau de tissu fin . ses doigts jouent avec, machinalement . le regard de jais se baissent doucement , s’agrandissent un peu et hop , la main se planque dans le dos . là, c'est la cata !!! faire mine de rien, surtout, faire mine de rien . même pas qu'elle a vu . limite que si la brune, petite, lui en parle, qu'elle nous fera un truc du genre :" hein ?! quoi ?! comment ???? qui a osé ???" et je vous passe le regard outré qui irait avec, hein?!

elle est sortie de ses pensées, de fautive non fautive, par un cri . non mais elle va pas bien, elle ???? sa tête a du heurter trop fort le sol . le livre .. le livre .... ben quoi le livre ??? elle en a pas assez mis par terre ??? et elle espère tout de même pas que c'est elle, qui va ramasser !! euh .. si , surement . c'est a elle de l'faire . ça commence à moins lui plaire, du coup, le coup de la dette à payer . surtout si la jeune future baronne arrête pas de mettre le souk partout !! remarquez, comme ça, ça sera vite réglé . bref, à la recherche DU livre alors qu'il y en a plein ! faut y être tordue, quand même . suivant les gestes de la petite brune (a ne pas confondre avec la femme enfant toute petite ... vous allez vous y faire, j'vous fais confiance) , les yeux de jais voient le trésor qu'elle voulait . limite que les prunelles noires ne se lèveraient pas au plafond le tout assortis d'un soupir . elle cherche un livre qu'elle a dans la main .. non, mais, j'vous jure !! aaahhhh !! elle le savait bien que sa tête devait avoir un problème ! elle sait comment elle te lui remettrait la tête dans le bon, sens . un taquet derrière la tête . mais pas sur que ça le fasse, là . la main a pourtant parcourue une partie du chemin, revenant sur le devant .. oups, direct dans le dos . elle va finir par se faire chopper, à force .

et elle parle !! 'fin .. oui, elle parle et la lorraine écoute . et la lorraine tente de comprendre, ce qu'elle entend . et la lorraine capte pas tout , comme d'habitude . mais faut dire, qu'elle s'applique, la future baronne, pour l'embrouiller, aussi . elle hausse un sourcil, la toute petite brune (celle qui est encore debout, hein ?! j'ai dit "toute" petite), elle hausse .. alors, là, y a quand même un truc pas commun . elle tente d'imaginer un escalier bloqué . bloqué par quoi ? qui ? où ? quand ? comment ? pourquoi ??? même elle, ça la laisse perplexe, là . mais la lumière arrive à se faire, lentement, au fond de l'esprit lorrain, et croyez moi, c'est pas tout les jours ! le regard se lève vers le manque d'étagère au mur .. descend sur le tas de livres et revient sur la jeune femme assise au sol ... et ben ... certes, plus grande qu'elle, mais quand même pas super grande, quoi . et ça fait de ces dégâts .. ça en est pas croyable !

ah .. voilà plus son affaire . on lui demande son avis ... elle se penche sur le livre .. se penche .. se penche ... et fini par s'assoir au sol . pis, logique toute Ryxendienne ...

ben .. suffit d'l'ouvrir

ben quoi ???? on est logique ou on l'est pas !

Comment voulez-vous qu'après le regard qu'elle lui lance, après que les petites mains agiles de sa douce soient venues se poser et parcourir son torse, qu'il reste de marbre ? Faudrait être un saint pour ne pas succomber à la tentation, ou alors avoir envie de rendre l'instant encore plus merveilleux...

On dirait bien que les voilà partis à bisounoursland nos petiots, mais bon, on va les laisser, on va tirer le rideau... si si, parce que même leurs pensées sont trop chaudes pour certains... Imaginez, une langue descendant le long d'un cou, une oreille mordillée, un souffle court, le sel sur la peau luisante... et voilà, vous avez une toute petite idée, mais alors vraiment infime de ce qu'ils peuvent avoir dans la tête les deux là.

Sauf que voilà, ils sont pas dans la roulotte, ils sont pas seuls dans les bois, il y a Hadès et Hadès bis qui sont pas loin, il y a aussi un Castel à préparer pour la nuit, et toute une maisonnée qui va pas pouvoir fermer l'oeil si le Gaucher se secoue pas un peu.

Après un soupire à vous en fendre l'âme tellement il est déçu de pas pouvoir s'allonger sur la mousse, ou l'herbe qu'il y a là, à écouter les oiseaux piailler...

Amour, allons rejoindre le Castel. Il reste encore de quoi s'occuper avant la nuit.

Il esquisse un sourire amusé devant la naïveté de sa brune sur certains sujets. Lui, l'ancien hédoniste a très bien compris de quoi il en retourne, et il la serre dans ses bras, l'enlace et lui vole un baiser fougueux, non sans rester aux aguets.

Amour, je crois qu'il voulait profiter que tu sois seule pour.... prendre ce qui n'est réservé qu'à moi.

Taquin, et coquin, il la regarde, l'oeil concupiscent, mais pas lubrique tout de même, il sait se tenir.

Je t'ai connue plus prudente, tu sais que tu es une proie, une biche pour un chasseur ou un mâle en rut ?

Bon, là, il peut difficilement faire plus clair pour lui expliquer non ? Il claque sa langue contre son palet pour appeler Hadès, et entraine sa douce vers le Castel.

Oui, bah que tu ne le "sentes" pas, ça peut se comprendre...

Faisant une pause, entre deux travaux de forçats, c'est qu'il fallait tenter de faire en sorte que le logis soit un lieu sécurisé pour le soir-même, Le Gaucher buvait un peu d'eau fraîche, lorsqu'il entend Hadès pas loin. Il fronce les sourcils : son loup, en pleine journée, dans un lieu qui n'est pas la forêt, c'est carrément étrange. Rapidement, il repose le godet d'eau, et sort, regarde son loup, et s'approche, mais il le voit déguerpir, l'attendre plus loin, tout en continuant à aboyer. Inquiet il sort sa dague, et le suit, après avoir juste averti Sinon.

Je reviens vite. Attrape de quoi te défendre, et préviens que je sais pas ce qu'il se passe, mais il se passe quelque chose.

Sans en dire plus, voilà l'homme qui suit le loup, s'enfonce dans la forêt, en habitué des bois, sans bruit, presque furtif, et s'approchant des lieux où se trouve Sande et l'homme. Ils n'étaient plus très loin du Castel, et c'est tapis dans l'ombre d'un bosquet qu'il écoute, tend l'oreille, mais n'arrive pas à saisir les mots prononcés. Lorsque l'homme semble montrer qu'il s'éloigne, il sort des taillis, et s'avance pour prendre la main de Sande.

Ma douce ? Que voulait cet homme ?

Il se veut rassurant, mais lui-même n'est pas des plus tranquille, et sa dague reste dans sa main gauche tandis que ses doigts de la main droite entrelace ceux qui lui semblent glacés de sa belle.

Le regard du pervers se fit plus intense quand la dernière phrase de la drôlesse se fit entendre. elle insistait beaucoup trop sur certains mots.

Louis, Hadès et miel. Il ne connaissait aucuns Louis et l'association de son prénom avec le miel était assez troublante. mais le bellâtre commença tout doucement à sentir que ce petit bout de femme avait plus d'un tour dans son sac, et il compris au moment ou un loup passa non loin d'eux, que traîner dans le coin n’était pas trop bon. Même si il pouvait faire passer un mauvais quart d'heure a la donzelle, il devrait surement affronté une ribambelle de furieux, et vu qu'il ne connaissait pas le nombre....

Je crois que finalement je vais suivre votre conseil bel enfant, n’étant pas féru de miel, je vais plutôt chercher une auberge ou je pourrai trouver de la biche a déguster. je vous aurais bien dévoré l'abricot, mais je crains que vos amis n’apprécie pas et j'aurais également aimé que nos corps s’harmonisent dans des mouvements saccadés de flûte enchantée.

Il salua la dénommée Sande et fila sans demander son reste, il était peut être courageux mais pas téméraire. Une guêpe il pouvait la prendre sans ménagement, mais si des asticots s'en mellaient cela ne le ferait pas
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L'heure studieuse...


Guidée par le Baron, Absynthe avait finit par se repérer dans le château. Mais aussi à reconnaitre et sympatiser avec le personnel. Elle aimait beaucoup les jardins, particulièrement la roserai. évidement cette endroit lui rappelai toujours le début de son histoire avec Bentich. Pour autant, ses derniers temps, elle avait peu l'occasion de sortir. Ses encouragements et l'énergie qu'elle avait mis pour remonté le moral du baron avait servit. Il était remotivé et partait déjà dans une multitude de projets politiques. Elle était fière de lui.
La jeune femme a toujours été très admirative au sujet son fiancé, de ses connaissances et de son savoir faire. Malgré tout, elle reconnaissait facilement en lui une certaine capacité à prendre le choses trop à cœur et à ne pas maitriser ses mots autant qu'elle même l'aurait fait. Cette passion qu'il mettait en toutes choses faisait partie de son charme et ne le rendait que plus aimable à ses yeux. Pourtant, comme tous les grands hommes, le baron avait besoin d'une femme dans son ombre pour canaliser et dompter la passion dont il faisait preuve pour toute chose.
Absynthe était bien décidée à tenir ce rôle lumineux de femme de l'ombre. Ainsi, ces derniers jours, elle passait de longues heures à relire des discours, corriger des communiqués afin de soutenir les campagne de son conjoint. Mais elle passait aussi de longue heures à ses études religieuses. Ainsi de la bibliothèque elle n'en sortait quasiment plus.
Un après-midi où elle se sentait un peu lace de tous ce travail acharné, ses yeux trainaient sur les hauts rayons de la bibliothèque. Un gros livre très finement relié attira son attention. sans savoir ce qu'il y avait dedans, elle désirait le parcourir. Une si belle reliure devait sans doute protéger un très beaux texte. Il était placé très haut dans les rayonnages, hors de sa porté. Elle prit le petite escalier mais.... diantre, il est coincée.... impossible de le déplacer...

Ryxende ?..... pourriez vous m'aider ?.... Cria la future baronne.


Mais sa curiosité n'avait pas de patience, elle se rapprocha du livre. Elle mis son pied sur la deuxième étagère, s'éleva légèrement pour s'agripper à la sixième étagère. Le livre était à porté de main quand .....

Crac !.... boum !..... patatra !!!....

Absynthe se retrouva à terre, recouverte d'une pile de livre et...... le fameux livre trônant dans sa main !
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Le voilà qui montait les marches pour la rejoindre. Un mois d'absence, mais elle n'avait rien oublié de sa démarche assuré et de son visage réconfortant. Absynthe lui adressa le plus grand sourire au monde et le laissa la débarrasser de ses fleures. Tendrement mais tout de même avec une pointe de précipitation, elle lui sauta au cou et l'embrassa amoureusement.

Ho mon tendre ami, mon trésor, mon amour.... comme vous m'avez manqué !
Je suis si heureuse de vous retrouver et de revenir au château.

Mais dites moi, les choses ont bien changé ici !... vous n'avez pas chaumé en mon absence cher Bentich. Je reconnais bien là votre vigueur à la tache. Me ferez vous visité les lieux et les rénovations ?...

Je vois qu'il y a bien du monde sur le domaine. Il faut que vous me présentiez tous ceux qui œuvrent à la magnificence du domaine... Ryxende est-elle toujours parmi nous ?

Absynthe jeta un regard à son énorme tas de fleures...

J'espère qu'elle sera trouver un vase assez grand pour les conserver....

Puis en riant elle ajouta

Où peut être plusieurs vases en faite....
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J'étais tapi dans la forêt, je dormais, parce que le jour, les bipèdes, ils n'arrêtent pas. Mais lorsque la femelle vient dans la forêt, je sens son odeur, elle me réveille, et je me lèche les babines, allant la rejoindre.

Mais surprise, elle est avec un autre bipède, et c'est pas celui qui me donne mon repas, ou vient chasser avec moi. Je grogne, toujours sous le couvert des arbres, prêt à bondir au moindre ordre de la femelle bipède. Mais elle m'envoie voir Louis, ce que je fais donc.

Je me lance à pas feutrés d'abord, puis en pleine course vers l'endroit où il était en dernier, et sans crier gare, j'arrive dans un champs, où deux bipèdes font des... tas de cailloux... sont trop bizarres les bipèdes, ils font des trucs que je comprendrais jamais. Humant l'air, le museau en l'air, je glapis, et je vais vers la porte, aboyant, les oreilles dressées.

comme elle aimait qu'on la dénude du regard !!! ça la fait même frémir ... de dégout ! comment que s'il était beaucoup plus petit et moins baraqué elle te lui ferait passer l'envie de recommencer !! mais bon , faut être lucide . elle risque pas de lui faire un bleu en lui collant son petit poing dans l'estomac . c'est plutôt elle, qui se fracasserait les doigts . et elle aurait l'air fine, les doigts fracturés face à cet homme, qu'elle sent de moins en moins . elle l'observe, le nez levé parce que bon, la distance de sécurité est respectée, certes, mais elle ne veut pas quitter le regard des yeux . tout passe par là . la preuve ? elle la voit, la lueur lubrique briller dans le regard aussi sombre que le sien .

mais tout ça, ça l'empêche pas de penser . non non non . je crois qu'on peut même dire, qu'il (ou elle) est pas né celui qui fera qu'elle ne pense plus . c'est un peu ça signature . et dans ses pensées, là, tout de suite, elle se repasse ce qu'il vient de lui dire . il y a quelque chose qui .... quelque chose qui lui est familier . oui, mais quoi ? ça lui échappe . pourtant, ça lui semble important . il faut qu'elle sache . mais le voilà qui parle encore . arfff les gens noient sous les paroles . ils ne se rendent donc pas compte que plus ils en disent, plus ils lui donnent d'informations ? non ? laissant, pour l'instant, de coté ce qui lui échappe, elle écoute donc les paroles .

là, elle manque de rire . si si . regardez, les coins de sa bouches qui frémissent très légèrement . vous les voyez ?! ça, c'est le signe : "vas y , rajoutes en une couche, j'vais t'croire" . elle en croiserait même les bras, tellement elle y croit . sauf que ... non, ses bras restent bien en position du : "j’attends le top départ" . ainsi, un homme grand et fort aurait peur de rester seul dans une forêt en pleine nuit ? bon, elle sait pas du tout pourquoi le Gévaudan a une forêt redoutée . je rappelle qu'elle est plutôt du nord, elle . et pour ce qui est du loup .... ne portant pas de chaperon rouge ...... et soudain, le déclic !

un loup ! son nom ! Hades !!!! mais oui, c'est ça !! pourquoi n'y a t elle pas pensait plus tôt ??? arfff, comme quoi, elle a la tête bien pleine mais pas forcément de ce qu'il faut, quand il faut . mais le loup est il dans le coin ? et comment l’appeler? lui faire comprendre ? réfléchis ! prends ton temps et réfléchis ! et c'est ce qu'elle fait, se repassant des scènes de vie avec le loup de son époux . Hades gardien . Hades messager, Heades joueur et ... mais oui, c'est ça !! euh .. bon, on va devoir lever un voile sur la vie de la toute petite brune . elle adore le miel, ça c'est pas un secret, mais pour arriver a en voler dans la roulotte, elle en a fait, aussi, gouter au loup . c'est une carnivore, certes, mais qui raffole du sucre liquide tout comme elle, maintenant . ils ont même un sacré numéro, tout les deux . elle lui donne le nom de la personne dont il doit détourner l'attention et le mot "miel" suffit, en générale, a lui faire faire diversion . bon, on voit pas bien qu'elle est l'idée de la toute petite brune, avec tout ça , mais allez savoir ....

elle prend un air presque attristé, pour ce "pauvre" homme cherchant un abris pour la nuit . limite on jurerait qu'elle s’apitoie et comprend tout à fait . et avec force mimique du visage . aaahhh !! on aurait pu en faire une comédienne . mais non, c'est qu'elle .

bon, on admet, aussi, qu'il y va fort, lui, avec son truc de chef ! non mais, il l'a bien regardé ? hein ?! même sans se voir, elle sait qu'elle ressemble à tout, sauf à un chef ! aahhh les hommes et leur compliment ... et dire que ça fait tourner la tête de certaines .... elle en soupirerait, presque, tiens . n'empêche, le coup de la clé ... s'il savait ce qu'il peut en faire ...

bon, respiration lente et mesurée . ça va difficilement tenir la route, va falloir être prudente et surtout, vive s'il semble se douter de quelque chose .

ainsi vous vous nommez Hades ? je pense que mon époux, Louis, devrait vous trouver une place . et de pitance, nous n'avons que peu, mais si vous aimez le miel .....

bon, déjà, si le fait qu'elle appuie bien sur certains mots en forçant la voix, ne lui donne pas à réfléchir .... pis, si le loup est pas dans le coin .... ou s'il l'entend pas .... elle est mal ! maintenant, un autre problème se pose ... c'est qu'il est hors de question de passer devant lui . encore moins à coté de lui ... et le faire passer devant ..... hhmmm .. pas bonne idée non plus .

l'impasse ? ben ça va dépendre si le loup est par là ... s'il l'a entendu .... s'il l'a comprise .... et si tout ça s'avère exacte ... si son ange va comprendre .....
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Après avoir écouté Louis, se met au travail et part dans la forêt chercher des feuilles mortes.

Regarde Louis ce que j'ai ramené, ça te va oui il en faut plus ?
Au faite, j'ai pensé en piège bête et méchant. Pourquoi pas trouver des putois ? Tu sais, le genre d'animal qui, quand il a peur, émet une odeur .... D'une senteur exquis.
Faut les attraper, mais ça peut être utile et c'est siii mignon en plus

Regarde Louis en ce demandant si son idée est farfelu plutôt qu'autre chose.

tiens, elle saurait que le baron était en train de se salir les mains, elle aurait, peut être bien, entamée sa célèbre, voir légendaire, danse de la victoire . mais bon, elle sait pas, voit pas , et surtout, surtout .. elle voit s'approcher un inconnu pas de petite taille et pas maigrelet .

elle n'a toujours pas bougé, attendant tout en observant l'inconnu . rien n'échappe au regard de jais . on a pas été voyageuse solitaire, et plus, sans avoir pris quelques habitudes . et ce genre d'habitude .... ben on les perd pas comme ça . la multi facettes se met automatiquement en mode méfiance . elle se tasse un peu sur elle même, ce qui, vu sa taille, fait encore moins grand . on pourrait croire qu'elle est impressionné par l'inconnu . oui, on pourrait . mais c'est que ses dagues se trouvent dans ses bottes . et ses muscles se tendent déjà . prêt pour deux options possibles . la fuite, ce qui serait quand même une sacrée honte, même si elle ne doute pas que son départ éclair et sa petite taille lui laisseront l'avantage pour le départ . ou alors l'affrontement . mais là, sa petite taille devient un handicape . soit le lancé soit le corps à corps . et même pas nue et certainement pas sur une roue ! on a sa fierté, tout d'même ! pour la lancé, faudrait encore qu'elle atteigne la tige de ses bottes ... pour le corps à corps, ben .... aussi ! bref, tassée soit pour fuir, soit pour attraper ses dagues .

juste un petit coup d’œil alentours . rien d'autre ne bouge, il serait donc seul .... hhhmmm.... elle connait ça . calme, patience et surtout, observation . le moindre tressaillement de muscle de la mâchoire puissante lui donnerait le top départ . tout est enregistré , dague, boucle d'oreille, médaillon ... tiens, ça lui rappelle quelque chose, ça . mais pas l'moment ... attente .... la poitrine large, le visage volontaire, la mâchoire un rien agressive , des mains larges et fortes , un corps sculptait pour le combat de force . force brut . bon ben voilà sa chance . lourd au départ mais trop fort pour elle . une chiquenaude et elle apprendrait à voler .

voir ce qu'il veut s'en le laisser trop approcher . garder la distance suffisante pour lui échapper . les yeux de jais ne le quittent pas . et lorsqu'il lui adresse la parole en s'inclinant, elle recule d'un pas en saluant d'un très léger signe de tête . et PAF !! il fait une première erreur . la lueur du soleil ? pour un voyageur ? non, ça, c'est autre chose . elle le flair . elle le ressent . quoi , elle sait pas , mais son instinct ne la trompe jamais . y a un truc qui colle pas .

et re PAF !! deuxième erreur, comment a t il fait pour la voir venir du domaine ? hein ?! comment ? une petite, mais vraiment toute petite lueur , étincelle dans le noir de ses yeux . toi, mon bonhomme, t'es pas net, net . et la silencieuse ouvre lentement la bouche .... que va t il donc se passer ??? rrrhhhaaaa le suspens est terrible !! va t elle hurler " AMOURRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR !!!" ou bien murmurer son prénom, telle la souris sus dite ? aaahhhh insoutenable cette attente . aller, je vous libère...

je me nomme, Sande .


oui ben hein ?! elle est lorraine, faut pas l'oublier . elle a été bercé par les lègendes, les fées , les elfes, et surtout, les sorciers et magiciens . et chez elle, quand tu sens pas quelqu'un ben tu lui donnes pas ton nom . donner son nom, c'est donner le pouvoir à l'autre . comme s'il pouvait te voler ton âme, quoi ?! oui ben la religion Aristotélicienne le reconnait peut être pas mais on peut pas refaire toute une éducation comme ça, non plus . bref ... le regard toujours sur l'homme ...

pourquoi vous iriez pas voir au village s'y a pas une auberge d'ouverte ou une grange ?

ben quoi , c'est vrai ! la toute petite lorraine face à cet homme . méfiante, très méfiante . et ses paroles peuvent en séduire certaines, malheureusement, la lorraine, elle se laisse pas séduire comme ça . un léger sourire se dessine sur ses lèvres . ah c'est vrai ça , le sourire, ça amadoue toujours non ?!
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A peine avait il fait quelques mètres que déjà une silhouette prenait forme humaine, féminine même. Le sourire qui apparut a ce moment la sur son visage aurait fait pâlir un mort, mais le pervers se rappela avec douleur de la rencontre avec l'officier féminin dans la rue de travers. il s’arrêta quelques secondes, vérifia que tout était à sa place, dagues dans la ceinture, boucle d'oreille en représentant un crucifix à l'envers à l'oreille gauche et son médaillon représentant un pentacle inverse bien visible sur sa poitrine. Une fois cela bien en place il repris sa route en direction de la jeune fille.

Au fur et à mesure de son avancée il pouvait les détails se dessinaient, petite, brune, pas trop mal foutue, et des formes qui attiraient le regard.

Déjà les images de cette fille attachée à une roue, entièrement nue et prête a subir les assauts démoniaques ainsi que les tortures les plus atroces, firent leurs apparition dans le cerveau malade de Hades. Ce qui donna au ténébreux un visage sympathique. C’était d'ailleurs le but, la préparation psychologique pour fondre sur une proie était très importante.

Arrivé à sa hauteur, le suppôt du sans nom, fit son habituelle courbette, le bras droit sur la poitrine la jambe gauche en arrière et le buste vers l'avant.

Que la lueur du soleil vous apporte mes humbles salutations, belle demoiselle. Je me nomme Hades Naxe, et je suis un pauvre voyageur qui cherche de quoi se loger pour la nuit. Qui je ne vous l'apprend pas, tombe assez vite en ces altitudes.

J'ai vu que vous veniez ce cette énorme bâtisse, qui peut être vous appartient, et je me demandais si par le plus grand des hasards vous accepteriez de me céder un petit coin. les caves ou les écuries m'iront très bien.

Les mots avaient été dit avec calme d'une vois très douce, comme le faisait le prédateur pour endormir les défenses de sa future proie habituellement.

Il attendit et du haut de son 1m88 il regarda de ses yeux noirs, la frêle jeune fille devant lui. Il était quand même sur ses gardes, car il ne fallait jamais sous estimé une proie aussi petite et fine qu'elle puisse être. les pachydermes ne craignaient ils pas les toutes petites souris. Non pas qu'elles puissent faire tomber l'animal, mais s'introduire dans leurs trompes ça elles pouvaient faire, ces petits monstres. Et cette souris la pouvait très bien lui faire un coup tordu.
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Le Gaucher fait non de la tête.

Non pas de piège, du moins pas un truc compliqué... De quoi se donner une petite alarme, mais on va pas y passer la journée : d'une part, parce qu'il faut pas les prendre pour des cons, on est certainement surveillés, même s'ils peuvent pas entendre ce qu'on dit, d'autre part, parce qu'ils vont le flairer à trois mille lieues et que vu qu'on a réinvesti les lieux, ils ne vont justement pas passer par là, et plutôt tenter de nous choper un par un. Pour ça que je veux tout le monde dans la même salle ce soir, désolé pour la promiscuité et les ronflements, mais pas question de séparer un membre du castel tant qu'on n'aura pas fini de sécuriser.

Il attrape un bâton, observe les alentours, et secoue la tête.

J'le sens pas. La nuit à venir, faudra garder l'oeil ouvert, et le bon. Faudrait plutôt des feuilles sèches tu vois, genre qu'on entende les pas dessus, plutôt qu'autre chose.

Le Gaucher se tourne vers le logis principal.

L'urgent, ça va être d'empêcher d'entrer au rez-de-chaussée, et de s'aménager des ouvertures pour pouvoir voir dehors... peut-être de l'étage, pour celui qui veillera. L'important sera surtout nos vies si tu veux mon avis. Si des choses ont été laissées, je serai d'avis de pas chercher à les empêcher de les reprendre. S'ils sont nombreux, c'est pas à trois qu'on fera le poids.

Il observe de nouveau, quelque chose, une impression, il ne sait pas quoi, le dérange.

Entre Montpellier et Saint Didier

La possession et le prise de la virginité de la blonde pucelle avait failli aboutir, Hades failli savourer ce doux ressenti de prendre une chose importante pour une jeune fille. Mais c’était sans compter avec son bouffon de futur mari. Un règlement de compte entre les deux hommes aurait du avoir lieu, mais le lâche n'avait pas réagi, et Hadès en avait profiter pour s’éclipser. Perdre son temps a attendre qu'un poltron réagisse n’était pas du gout du fourbe, alors profitant de la nuit il avait tout simplement enfourcher sa monture et était parti vers le nord du Comté.

Les heures s’écoulèrent sans que personne ne viennent contre carré les plans du suppôt su sans nom. Quelques heures de repos prise sur un noeud, d'autres dans une auberge, firent que la cavalier de la mort, arriva aux portes de la ville de Mende, il se noya dans la foule et alla se restaurer dans une des auberges accueillante de la cité.

Mais a force de discuter avec les passants et les habitants il appris que son pied à terre était maintenant occupé par un noble qui cherchait absolument à remettre a neuf l'endroit déserté il y a plusieurs années par Calysto et Hadés. Il fallait que ce haut personnage dégage de la bas. Non pas qu'il y ait énormément de richesses cachées, mais elles appartenaient au couple incestueux et a force de fouiller et de nettoyer certaines découvertes ne seraient pas bienvenu et feraient amené beaucoup trop de représentants de la loi.

Sa décision était prise il fallait absolument faire partir ce gêneur et toute sa clique. Le fou, se mit donc en route vers le grand château. Il connaissait le chemin par coeur, et surtout les chemins de travers qui permettaient d'y accéder discrètement. Une fois à proximité il laissa sa monture et continua à pied. Une fois dans la foret il se fit l plus discret possible. Il prit position sur une grosse branche d'un des arbres et pu distinguer ce qui se passait. Beaucoup de monde en fait, beaucoup trop pour un entrée en fanfare, il fallait éliminer un par un et très discrètement. Il sourit de toutes ses dents quand il vit le groupe se disloquer et que chacun parti dans toutes les directions possibles. Il savait qu'il devait commencer par les drôlesses, qui n’étaient pas du tout très très effrayantes.

Il descendit de son perchoir et se dirigea vers la bâtisse
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Et c’était parti, Louis expliqua ce qu'il pensait et Sinon était d'accord pour servir à la défense du domaine. La possibilité que le domaine ai servit de planque à une bande, était de plus en plus évidente, mais les preuves réelles manquaient. Les hommes partirent de leur côté

Ryx et Vany se mirent d'accord et elles se mirent chacune à l'oeuvre comme il se devait.

Une fois que tout le monde fut à pied d'oeuvre, Ben réfléchi quelques secondes. Les écuries ou fouiller les caves et autres pièces. Fouiller, oui serait interessant, mais cela valait il la peine de peut être risquer de tomber nez à nez avec une bande de malandrin qui profitait de la nuit pour se glisser dans la demeure sans se faire voir. Tout cela fit que Ben commençait a se demander si le cadeau offert pour son investissement envers le Comté, n’était pas un cadeau empoisonné.

Il se ressaisi et oublia cette immonde pensée, qui lui avait traversé l'esprit, et se décida pour l'investigation totale de la propriété. Il se rendit donc à l’intérieur du château, il croisa Vany occupée avec un amas de pierre, et surtout la jeune blonde toujours occupée sur les tapisseries et les murs de la propriété.

Il lui adressa un sourire, et lui demanda

Tout va bien, pas trop de problèmes avec l'ouvrage que tu dois réaliser ???

Dès qu'il fut rassuré par la réponse, il pénétra dans le grand Hall et se dirigea vers la porte d'accès aux caves. Une fois devant il s'assura qu'il avait ce qu'il fallait, torche pour l’éclairage, et surtout que son épée pouvait être sortie dans la seconde au cas ou.

Après une bonne respiration, il ouvrit la porte et se prépara à descendre. De son passé militaire, il avait gardé les réflexes de prudence et c'est avec la plus grande attention qu'il commença à descendre une à une les marches menant vers l'inconnu
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La brune avait parlé, il fallait l’écouter car franchement, elle n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds ! La blonde elle, essayait de bien assimiler ce que lui disait l’Intendante. Oulala, il y avait tant de choses !
Comment pouvait-elle retenir tout ça ? Ou alors, il lui fallait du temps ! Beauuuucoup de temps ! Les tapis ? D’accord d’accord ! Voilà qu’elle essaye de les décrocher, manquant de mourir étouffée sous un de ces derniers. La poussière la recouvre presque, elle tousse encore et encore !
Elle les tira lourdement à l’extérieur, les adossa à une rambarde quand soudain elle se rendit compte qu’elle n’avait rien pour les battre. Ses épaules tombèrent, elle souffla. Elle aurait bien aimé voir Ryxende à l’œuvre avant de s’y mettre ! Elle se gratte la tête, un balai !
Oui, elle avait vu un balai dans l’entrée. Elle y courra, en prenant soin de bien relever sa robe. Manquerait plus qu’elle tombe la blonde. Elle choppe le balais, retourne au tapis et voilà qu’elle se défoule dessus ! Que de poussière ! Elle tape, encore et encore ! Ça a l’impression de pas s’arrêter ! Et pourtant, y’en a encore un sacré stock dans les pièces du château ! Elle n’aura jamais terminé !
C’est presque de l’esclavagisme ! Elle fronce les sourcils en pensant à la brune se demandant si elle pouvait lui en vouloir de quelque chose. Puis soulagée, elle se rendit vite compte qu’elle était beaucoup trop gentille pour être victime de quolibets !

La pétillante se remit au travail, sueur au front. Elle n’en avait pas fini avec ces tapis ! Et voilà qu’elle ronchonnait. Pourquoi moi, qu'est-ce que je suis venue faire ici, pourquoi on m'a laissée toute seule, pourquoi qu'elle a fuit la brune. Pourquoi qu'elle peut pas faire encore de gâteaux. Quand est-ce qu'elle aurait terminé avec ces foutus tapis ? Oh un papillon... Elle détourne la tête mais quelques secondes seulement, et la POUF ! Il semblerait qu'elle avait déjà terminé les tapisseries !

Et elle avait dit quoi déjà la Cheffe ? Les POUSSIÈRES ? Mais y'en avait partout des poussières ! Comment elle allait s'en sortir ? Bon, elle avait entendu un truc sur les murs, elle attrapa son balais et commença à les frotter en faisant bien attention de ne pas laisser de sales traces. La bavarde était bien silencieuse, mais il n'y avait point de compagnie à qui s'adresser !

aahh ben voilà, Vany préfère être dehors ! ça l'arrange bien, ça . la blonde dedans, Vany, dehors . oui, oui, oui ! voilà, une équipe qui marche du tonnerre .pis, Vany, elle, elle a pas l'air évaporée, ni accroc au sucreries . c'est pas elle qui proposerait une gâterie au baron ect ... elle a l'air d'avoir la tête sur les épaules et du courage à revendre ! bien bien bien ! du courage, il va lui en falloir .

et hop, une énorme bourse d'écus se retrouvant dans les toutes petites mains de la lorraine . c'est lourd, n'empêche ! pis, elle en a jamais vu autant d'un coup . même par petits bouts, d'ailleurs. la vache ... avec ça, elle va pouvoir refaire toute la déco . intérieure ET extérieure ! comment ça, elle a aucun notion de l'argent ?! comment ça ?! ben on a jamais dit le contraire, hein ?! jamais ! bien au contraire, même ! alors hein ?! laissez lui croire qu'elle peut refaire le monde avec 5000 écus ! elle regarde la bourse dans les mains de son ange .. la soupèse du regard .. pourquoi elle est sure et certaine qu'il en a plus qu'elle ? hein ?! pourquoi ? elle est en train de monter un piège, dans sa tête, pour vérifier et, le cas échéant, contre balancer la donne . et tout ça, durant la petite conversation qu'ils ont entre hommes . son homme se déplace, les yeux de jais suivent le mouvement, braqués sur la bourse . et au moment où elle se dit qu'elle va pouvoir agir, oups, des yeux ambrés se pose sur elle . oups, grand sourire . mais alors ... grannnnd sourire . le sourire que tu le vois, tu peux pas penser qu'elle avait des idées derrière la tête . ou dans la tête, même .

bon, pas tout ça, mais le chef ect .. a donné des ordres . faut mettre Vany au travail et surveiller la blonde . elle attrape Vany par le bras et l'entraine à l'intérieur des murs . la visite se passe de commentaire . c'est pas un parc, c'est la jungle birmane !! voir amazonienne !! bref, Vany doit se rendre compte, seule de l'étendue des dégâts . elle va laisser le médicaste ect ... inspecter les écuries . elle lui a déjà prouvé que les portes tenaient bons, le reste .. ça ne la regaaaaarde pas ! les yeux de jais se tournent vers Vany et observent sa réaction . mais se place entre elle, et la grille de sortie . dès fois qu'il lui vienne l'idée de s'enfuir en courant en voyant l'étendu de travail à faire . et comme elle sait pas, encore, où peuvent bien se trouver les outils nécessaires ...

bon, j'te fais confiance, tu commences à déblayer l'terrain, pendant qu'j'vais voir c'que m'a fait Eleanor

comment laisser en plan Vany ? ben regardez la toute petite brune ! même pas qu'elle lui a laissé le temps de réagir, qu'elle trottine déjà vers la porte du domaine !! trop forte, elle !! et VLAN , la porte ouverte d'un coup d'pied !! et pourquoi d'un coup de pied, me direz vous ?! ben pour surprendre la blonde , tiens ! mais ... le baron ne va t il pas en prendre ombrage ? bonne question . et la réponse est : même pas qu'il peut l'savoir parce qu'il est aux écuriiiiiiieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeesss ! machiavélique, la lorraine, oui oui oui ! mais de blonde ... point en vue !! oups làààààà !!! la lorraine en mode recherche d'évaporée ! ça va faire mal !!!
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L'ancien brigand attrape la bourse tendue par le Baron et le regarde, aussi surpris qu'interloqué ou ce que vous voulez. La confiance du baron le surprend, et avouez qu'il y a de quoi, quand on sait qu'il y a quelques mois, les mêmes hommes s'étaient rencontrés et que le Senher avait viré du Languedoc, manu militari le troubadour.

Le Gaucher hoche la tête.

Oui, Senher, je ferai mon possible. Pour le repère, je pense bien oui, et il va nous falloir un tour de garde, si vous me permettez, parce que s'ils ont oublié des choses, ou qu'ils les ont laissées, nul doute qu'ils vont venir les chercher avant la fin des travaux, et si j'étais eux, je patienterai la nuit.

Il fait mine de rien, se tournant, dos à la montagne, regardant le Baron.

Un peu plus haut, sur la droite quand vous êtes face à moi... Il manque quelques arbres, comme une clairière en plein milieu. Pas logique dans cette masse sombre, Senher. On nous observe, et on voit combien nous sommes. Sauf votre respect, il va falloir ouvrir l'oeil et le bon, et se regrouper dans les mêmes pièces pour le moment la nuit, tant que les lieux ne sont pas sécurisés. Je tiens pas à ce que l'un de nous se fasse tuer.

Le sourire en coin, une lueur étrange dans le regard.

Et j'avoue que faire les travaux aux frais de ceux qui ont utilisé les lieux serait marrant.

Mouais, la situation ne manque pas de piquant. Avouez quand même que de le voir bosser pour le Boucher du Languedoc, ça a quelque chose de détonnant. Pour Le Gaucher, il n'aurait pas pu tomber plus bas, mais il regarde sa belle. Quand on est au plus bas, on ne peut que remonter, non ?

euh .. elle a pas attendu ? ah ? z'êtes sur ? ah ? euh ... c'est possible, après tout . faut dire que là .. c'est la panique ! au fur et à mesure qu'elle détale, le chiffre, dans sa tête, augmente dangereusement . 20 000 ? 30 000 ? 40 000 ? 50 000 ??? mais ça fait combien tout ça ????? si seulement elle le savait !! et que fait une lorraine en panique ? ben elle galope, plus vite qu'un cheval . file, plus vite que le vent . et .... manque se prendre un grand brun de plein fouet !! légère déviation sur la droite pour éviter l'importun qui l'empêche de fuir en paix et le chemin qui descend se présente à elle ... elle court, elle court, elle cou ... ah non . elle ralenti , s'arrête .. se retourne et ... repart en courant dans l'autre sens . l'importun, c'est son ange ! celui qu'elle était partie cherché en courant . elle s'accroche à lui, le souffle court, tentant de reprendre son souffle pour sortir une phrase compréhensible .

au ... au .. sec ... ours ! y .. y ... m'par... le ... écus !

et le regarde suppliant et paniqué qui va avec . elle est nulle dans les chiffres ! mais alors, nulle, que ça en est affligeant ! elle hoche la tête, c'est tout ce qu'elle peut faire . oui, oui, ça dette sera payé bien vite, à ce tarif là . arrfff !! même les mots s'y mettent pour parler monnaies sonnantes et trébuchantes ! mais c'est l'intention qui compte . bon, ça veut rien dire mais je rappelle, qui en est encore à reprendre son souffle, alors ... on s'en fiche de si ça veut dire quelque chose, ou pas . et tadddaaammmmm !!! elle l'avait pas dit, que c'était lui, le roi des chiffres ?! hein ?! elle l'avait pas dit ?! un peu, qu'si !!! la preuve en parole angesque . il arrive et direct il parle d'un montant ! il est trop fort ! c'est aussi pour ça, qu'elle l'aime ! elle lui volerait bien un baiser,là . mais elle se tient encore la poitrine et respire fortement .

mais ça l'empêche pas de suivre du regard tout ce qu'il lui montre . bon, c'est décidé ! elle veut pas être chef de tout ! c'est inhumain ! non, elle va se contenter de l'intérieur . elle s’apprête même à le dire, lentement, son souffle encore légèrement fort, quand ...

aaahhh son aide de camp !!! oui oui oui !!! viendez ! viendez ! et pour bien faire voir qu'il faut viendez , elle lève la main et lui fait signe de viendez ! c'est que ça s'improvise pas , le viendage ! c'est tout un art que la lorraine manie à sa manière . le temps lorrain est toujours autre .. allez comprendre ... marrant quand même, comme la jeune femme semble bien la comprendre . surement une connexion de mouvements de bras . elles sont en phase de mouvements . la toute petite brune en remercierait presque le ciel, sauf qu'elle peut pas parce que l'église, ben , elle s'ouvre pas !! parce que le curé dort chez ses confrère et que la curette, ben elle veut pas sans qu'on la paie !! un monde ça ! bref, revenons à notre toute petite brune en phase avec Vany . donc, logiquement, la lorraine n'aura qu'à faire des signes et son aide comprendra tout, tout de suite ! la vache, comme elle va l'aimer, elle !! elle va te la chouchouter ! pas comme l'évaporée qui semble s'être évaporée, justement . comme quoi, tout s'recoupe !

et elle en est à finir d'être essoufflée, et oui, toutes les bonnes choses ont une fin, quand .. une haute silhouette se dessine sur le chemin . les yeux de jais se plissent . elle connait . elle en est sure , elle connait cette silhouette . mais c'est qui ??? et vas y qu'il prend son temps ... pppffff !!! d'accord, la cote est rude, mais c'est pas une raison . pourrait se dépêcher, qu'elle sache qui c'est , quand même !et un sourire se dessine sur ses lèvres . ça y est , elle le reconnait . c'est son ami ... Sinon ! elle l'accueillerait bien avec effusion mais ... l'histoire des écus lui a un peu coupée les pattes, voyez ?! d'ailleurs, elle lève le nez vers son ange, l'air de demander : "tu m'prends sur ton dos, pour rentrer ?"

mais, sournoisement, parce qu'elle l'a pas vu la suivre, ni arriver, donc, c'est forcément sournoisement, le chef ect est déjà en train de parler . là, c'est pas grave !! parce que celui qui va pouvoir la sortir de cette situation, ou certes elle s'est mise seule mais pour une bonne raison (forcément qu'elle est bonne, puisqu'elle vient d'elle), est là ! et le médicaste ect.. s'y trompe pas ! direct c'est à lui qu'il s'adresse en parlant écus ! aahhh que c'est beau quend c'est pas à elle, qu'on parle de ça !! que c'est beau !! elle les regarde presque admirative, tiens !

petite parole de bienvenu à Sinon et .... euh ... il va la porter, hein ?! il va le faire ?! sinon, elle sera bien obligé de grimper par ses propres moyens, sur le dos . de souvenir de lorraine, elle l'a déjà fait, un soir de kidna... euh .. de .. demande de nourriture ! oui oui oui ! bon, le grand brun était partie avec une très jeune femme sur l'épaule, une autre était partie avec de la nourriture de partout, et la lorraine avec toute une réserve de liquide buvable . bref ... elle devrait arriver à retrouver ses marques pour grimper sur un dos !

mais non, il parle logistique ou elle sait pas quoi . euh .. logistique, ça veut dire quoi, en fait ? bon, pas grave, elle écoute, écoute .. hoche tout plein ... hein, qu'il est bien, son ange , hein ?! bon ben ... c'est pas tout ça mais ... elle observe le large dos ... d'un coup d'oeil, fait comme lui avec la montagne , elle avise les prise pour les mains, et les pieds . mollets, hanches, épaules ... hhmmm .. ça devrait le faire . je m'en vais te renforcer ta défense arrière, moi ....
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Une taverne, une proposition décente, si, si, celle de travailler pour un noble. Voilà à quoi réfléchissait le Gaucher. Il fallait bien qu'il s'y mette, à bosser, qu'il se trouve un métier, qui puisse le faire manger. Troubadour, c'est bien mais ça ne nourrit pas son homme, et encore moins quand il a charge de famille. Il songe à ses fils, Nicolas et Julian, à sa douce, qui bosse déjà pour Bentich. Elle a légèrement oublié de lui demander avant de le faire mais bon, elle lui a parlé d'une dette à régler, pour Julian, alors pas le choix, il faut toujours payer ses dettes d'honneur. Il l'aidera donc.

Songeur, pensif, il est donc en route pour le castel du Baron Bentich. Pas de gaité de coeur qu'il va bosser pour lui, il est tombé bien bas pour devoir le farie, bosser pour cet homme, pour le boucher, mais il aidera sa belle. Contraint, pas forcément heureux de le faire, il approche donc des lieux, observe aux alentours, remarque l'état de délabrement, des friches, et émet un sifflement. Il va y avoir de quoi faire pour remettre tout cela en état ! Son regard passe d'un endroit à l'autre, repère déjà les failles potentielles, imaginant déjà les défenses à mettre en place, remarquant les endroits les plus vulnérables.

Monter de Mende vers le col sur lequel est perché le Castel n'a pas été une mince affaire, mais cela lui a permis de voir pas mal de choses, notamment les alentours, les endroits où le baron pourrait être attendu, là où des embuscades pourraient être tendues contre les gens de la maisonnée. En gros, vu que le baron lui a parlé de la sécurité, il a réfléchit à ce qu'il faudrait mettre en place si c'était son campement, ou son clan qu'il fallait protéger. Le soleil est déjà bien haut lorsqu'il arrive, et il n'est toujours pas à son aise, limite qu'il trouve qu'il est encore trop tôt, alors qu'il se présente près des grilles, manquant de bousculer sa brune.

Bonjour Amour.

Il lui sourit, et observe les lieux, les bâtiments ne sont pas de prime jeunesse, là aussi, il va y en avoir du boulot !

Heu, dis-moi, on pourra partir avant que tout soit en état hein ? Nan parce que là, il y en a pour des années, et au bas mot pour quinze à vingt mille écus, rien que pour le castel.

Il lui montre le mur d'enceinte.

Regarde, il va falloir le reprendre, il y a des failles là. Ce serait un jeu d'enfant de déplacer les pierres, discrètement et d'entrer dans la forteresse. Et je te parle pas du reste que j'ai vu en venant... Pas pour dire, mais il va avoir de quoi s'occuper l'baron !

Il se retourne en voyant la petite donzelle, et esquisse un sourire.

Oui oui, il y a du monde par ici. Gaffe, il y a au moins quinze arbalètes qui visent votre tête !

Et le Gaucher part d'un grand éclat de rire.

Mouais, ou pas hein...

Pas pour dire, mais il espère quand même qu'il n'y aura pas que des bonnes femmes dans le castel.

mais qu'est ce qu'il lui fait, avec les portes, lui ?! une lubie ? non, parce que, une porte, c'est une porte, quoi ... c'est en bois, c'est dur ... si si , testée avec une dure tête lorraine, une fois ! mais c'est qu'une porte, quoi ?! c'est pas non plus extraordinaire ! elle l'observe ... l'observe ... il est p't'ête dev'nu fou ! pis ... comme faut pas l'dire mais qu'il semble manquer de pilosité testale ... le soleil, déjà puissant, du sud .... tout ça tout ça .... si ça se trouve, son cerveau est entré en ébullition et paf !! il nous a pété un vaisseau vachement important, genre celui de la sagesse . comment qu'elle va se méfier encore plus, elle !!!

et il ose demander pourquoi elle parle d'ombre ????? lui qui tombe en admiration devant des portes de boxes de chevaux ??? ben c'est p't'être pire qu'elle le pensait, tiens ! deux solutions s'offre à elle, là . soit lui dire carrément qu'il devrait penser à porter un couvre chef lorsqu'il sort, ou alors, jouer les imbéciles ... hhmmm.. la réflexion excessivement rapide . grand sourire et ...

des doutes ? sur vos idées ??? meuuuuuhhhh non !!!

ou comment rien dire en laissant penser le contraire . faut pas croire, c'est pas si facile que ça, d'être une silencieuse . la communication, ça s'improvise pas !

euh .. pourquoi il veut s'approcher, d'abord ? c'est des portes ! rien que des portes !! DES PORTES !! mais euuuuhhhhh !!!! bon, on reconnaitra que vu l'état du reste, peu de chance qu'il y ai encore des bêtes vivantes dedans . mais on sait jamais ! ah il veut vérifier ? ah oui ?! ben elle va te vérifier ça, elle ! et il saura tout de suite si c'est solide ou pas . elle s'approche, le regarde à peine effleurer le bois . comment qu'il veut savoir si c'est solide rien qu'en effleurant, lui ?! elle le regarde un peu sceptique . et VLAN ! colle un grand coup de pied dans la porte devant elle . le bois vibre, mais tient bon . du coup, regard satisfait se levant vers son chef ect avec un hochement de tête entendu . ça tiendra ! alors ... hein qu'elle fait du bon travail d'intendante ? hein ?! c'est pas donné à tout l'monde, ça ! ça doit être inné, chez elle ! tant de talent et de grâce (et non de graisse ) réunie en une seule femme ... quelle chance il a !!

mais il le fait exprès ou quoi ????? dites lui qu'il le fait exprès !!! lui parler de chiffre ... à elle ... qui est même pas vraiment capable de savoir combien coute un pain ... pis les chiffres .. c'est pas elle, c'est Louis !! il arrive à les tourner, et retourner qu'elle a jamais trop bien compris, alors ... lui demander de chiffres les dépenses ... elle oscille entre 50 écus et 10 000 ... pour vous dire ! du coup, la bouche s'ouvre, se referme, se rouvre, se referme ... euh ... la, c'est la honte !

euh ... j'peux faire une pause ? juste le temps de descendre au village ...

là, tout de suite, les premiers mots qui lui viennent à l'esprit c'est "AMOUUUUUUURRRRR !!! AU SECOURS !!!!!!!" mais elle les dit pas !! la honte, la honte, la honte !!!!
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Ben sourit aux remarques de Ryx

Pas de soucis, tu es la chef très chère amie.

Après avoir laissé Ryxendre donner ses consignes, ils sortirent tout les deux et commencèrent par le jardin. Et la Ben se rendit vraiment compte de l'ampleur de la tâche.

Dis moi j'ai une idée qui me vient, tu crois que Louis serait d'accord de venir avec des amis pour donner un coup de main, et bon peut être lui donner une fonction.

Tout en attendant la réponse, les deux acolytes avançaient dans cette foret vierge, les herbes hautes, les buissons et autres plantes vivaces cachait certainement des trésors, dont le puits qui était renseigné sur l'acte de propriété.

Après quelques minutes d’évaluation du travail et du nombre de personnes à engager, ils se trouvèrent devant les écuries ou Ben s’arrêta

Bon les boxes ont l'air pas trop mal, une fois qu'on aura vérifier tout on ira voir l’étang pour voir si on doit le nettoyer et voir si il y a la place pour un couple de cygne et d'autres animaux
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elle le regarde, le médicaste baron ect ... la bouche légèrement ouverte , les yeux écarquillés ... y se fout d'elle, là ? hein ?! dites lui qu'il se fout d'elle !! comment ça, y a qu'elles deux ? comment ça ? un dernier regard vers le parc en friche, oui, faut dire les mots juste, le parc est en friche ! il se salit pas beaucoup les mains, le seigneur, quand même . d'ailleurs discret regard vers les mains lui semblant plus ressembler à des battoir . va pas falloir l'agacer, lui . s'il décide de lui envoyer une bonne bourrade dans le dos façon, copains de régiments, il lui explosera la cage thoracique et ses poumons devraient, sans trop de problème, trouver le chemin vers la bouche pour voir s'il fait beau dehors . mouais, elle va éviter, hein ?! bon, le regard de jais retourne vers le "champ" prêt à être fauché ... pas loin de 10 jardiners, pour le plus gros de l'oeuvre .. ou au moins, 5 mais des bons . ensuite ... 2 ou 3 pas plus .. ça devrait suffire . et ouaaaaiiiiis !! d'un coup d'oeil, elle sait !! et comment elle sait ?? ça vous regarde paaaaaas !!! non mais !

houlàààà !! demi tours direct vers la blonde . petite sourire . tout petit sourire . compte la dessus et boit d'l'eau ! tu f'ras de la pâtisserie quand t'auras le temps . et crois moi, tu vas pas an avoir beaucoup, si l'intérieur ressemble à l'extérieur . aucune parole ne passe ses lèvres, faut pas croire, mais dans sa tête ... ça carbure déjà dur . un cerveau lorrain, faut s'y faire ... bieeeennnn !! rentrons voir les "dégats" !! et hop hop, elle d'abord !! 'fin .. après le baron ect ....

séquence émotion :

l'entré . on sort son mouchoir et on écrase la petite larme qui vient naitre au coin de l’œil . ça fait souvent ça, l'entré dans un domaine, pas vous ? non ? pppffff !! vous avez aucune sensibilité !!! bref, petit bout de femme, écrasé par l'intérieur . pas au sens propre, hein ?! à moins d'être dans des ruines prêtes à s'écrouler . non, mais elle se sent encore plus petite, quoi ?! et ça, pour la chef de la blonde .... elle se redresse autant qu'elle peut . pas l'moment de laisser l'Eleanor suivre les papillons imaginaires tout partout . regard froid, pas encore celui qui tue, mais froid . les escaliers, les tapisseries .. ben rien que là, elle va en avoir, du boulot la jeune femme .

on passe dans le salon de repos ... le regard de jais passe partout . cheminée a nettoyer. parquet a laver . tenture a décrasser . sans parler des meubles a faire briller . la chambre ... on voit que la maitresse de maison s'en occupe . mais pas pour ça qu'il n'y a rien à faire, aussi . et la salle d'eau ! mouais, la blonde va devoir se pluraliser, si on veut que ça soit ... hheemmm ! à la vision lorraine, quoi . par contre, on va éviter la cuisine, pour la blonde .d'ailleurs à peine évoquée, la toute petite brune l'attrape par le bras et demi tours !!! ça, c'est le futur cuistot qui va s'en occuper ! hé hé ! ou comment éviter les débordement culinaire d'une suiveuse ne nuages !

elle écoute, hoche la tête ... hoche la tête .... hoche la tête ... hoche ... hoche ... hoch.... ho... hoche plus !!! euh .. comment elle voit la chose ? euh ... regard sombre, de couleur, je précise, pas de colère ! qui glisse sur la blonde ... levage de nez vers le haut des escaliers ... on rabaisse le regard vers la porte du salon ... on revient sur la porte extérieure laissée ouverte, d'où l'on voit le parc éclaboussé de soleil ... revenir sur la blonde ... et hochement de tête d'un air entendu vers le chef ect ....

faut lui trouver balai et brosses ... elle va en avoir besoin .

ou, comment pas laisser une blonde s'évaporer dans le domaine, sans surveillance ! on lui donne un travail à faire ... cmme ça, on peut voir ce qui a été fait quand on revient .. hé hé ! et pas d'excuse de "j'me suis perdue" . peau de vache, la brune ? mais noooooonnnnn !! lorraine, on vous dit !!!! suivez quoi !!! et euh .. ça lui évite, aussi, accessoirement, de re re re répondre au sujet de la chambre pour elle . limite on penserait qu'il insiste lourdement . mais noooonnnn !! toujours ses problèmes de mémoire !!! franchement, va falloir faire quelques chose, pour ça .

le point ou l'extérieur ? l'extérieur ou le point? la question piège !!! euh ... elle dirait bien, les deux .. mais ... euh ... la blonde doit bouger, ce qui ne semble guère étonnant, et GLING ! l'idée !

on lui donne de l'activité et on fait le tour ?

comme ça, on fait le point et on peut aller dehors !! elle est pas belle, la vie ?
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et hoplààààà !! comment obtenir un temps donné . elle est trop forte, elle . non parce qu'elle a entendu dire qu'intendante, c'était un poste à vie .... et franchement, c'est peut être un peu long, juste pour payer une dette de linge offert . même si on reconnait humblement, que le linge offert est de belle facture et certainement pas juste du gros drap râpeux . ça vaut pas une vie de dette, quand même . surtout non payée, non nourrit, non logée ... son fils, toujours dans son hamac de tissus, devant elle ... pourvu qu'il commence pas à s'agiter . manquerait plus que la blonde veuille s'en occuper, tiens . pas qu'elle a pas confiance, mais si en fait . parce qu'elle la connait pas, premier point et pas des moindres ... ensuite, les yeux de jais l'observe ... c'est son truc, ça, l'observation . ça donne plus d'indication sur la personnalité que les paroles dites . même si la jeune femme ne semble pas avare en parole ...

blonde, baron, baron, blonde... elle en fini plus d'aller de l'un à l'autre, la toute petite brune ... elle va bien être obligé d'ouvrir la bouche pour parler, à un moment ou un autre ... pourquoi regarder la blonde suivre un papillon en pleine conversation, lui donne à penser qu'il faudrait la surveiller de près ? allez comprendre ....

la bâtisse massive, s'approche au fur et à mesure de leur pas . pas, qui ne sont pas les même pour tout le monde . le médicaste faisant de grandes enjambées, presque ... militaire ! souvenirs, souvenors .. la blonde s'évapore de ci, de là ... et la toute petite brune trottine pour rester à la hauteur de l'homme . mais ils arrivent, me demandait pas comment, en même temps, ou presque, devant les hauts murs . c'est vrai que ... pppfffiiiooouuuuu !!! si elle veut surveiller la blonde, elle va devoir trouver des surveillants, parce que .. bon, y a de quoi se planquer, quand même .

ça c'est sur, que c'est pas elle qui pourrait être dame de compagnie . déjà, faudrait que dame Absynthe arrive déjà à faire l'impasse de son lourd accent lorrain de souche germane, qu'elle tente de faire passer en apprenant la langue d'òc mais c'est pas gagné . et ensuite, faudrait que la toute petite brune aligne trois phrases l'une après l'autre sans se forcer, et ça, c'est encore plus difficile que pour l'accent . mais la blonde ... houlàààà .. on espère que la future baronne aime les gâteaux et le verbiage ... quoi que ... entre deux maux ... c'est peut être le moindre ..

et pourquoi qu'elle la regarde, d'abord ?! pourquoi ?! la toute petite brune fait mine d'être super occupée à regarder, estimer, soupeser, jauger... euh .. toussa, toussa, le domaine offert à ça vu .. ben quoi ?! elle est bien là pour faire un essaie d'intendante, non ?! et l'intendante, elle doit avoir repérer les lieux avant de donner le travail à faire, non ?! ben si . pis si c'est pas ça ... ben ça le devient, picétou ! elle va prendre son rôle trèèès à cœur .

ah ben .. elle va pas pouvoir demander d'aide au baron, là . même lui il a pas tout visité . c'est un monde, quand même, si on peut même plus compter sur les nobles pour les renseigner sur leur propre domaine . ppffff !!! bon ben ... c'est pas l'tout mais ... elle a des questions, elle se retourne vers le .. euh .. les .. euh .. ces deux , là . et levant le nez vers Bentich ...

euh ... vous avez déjà du personnel, ou pas du tout ?

s'il pouvait lui dire "aucun" comment qu'elle te lui ferait oublier les gâteau, à la blonde ... elle en sourit même en coin, tiens . elle prendrait même des notes, et qui sait, peut être en écrirait elle un conte racontant l'histoire de la jeune blonde harassée de travail . elle la ferait même dormir près de la cheminée, dans les cendres ... toujours les yeux levés vers le baron ..

va falloir que je visite tout, moi ... mais euh ... on va peut être commencer par les pièces où vous êtes le plus souvent, non ?!

petit regard vers la blonde ..

ça viendre, ça viendre ...

j'en connais une qui va devoir se mettre au temps lorrain ...
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Et bien la Baronnie allait revivre de ses cendres, et il y allait y avoir de la vie, la jeune Eleanor avait un débit de parole exceptionnel. Le Baron sourit amicalement. Et rit franchement en pensant à ce que pouvait donner une journée en tête à tête en la jeune blonde et Sande

Et bien ma chère Eleanor je suis heureux de vous annoncer que vous êtes déjà engagée, j'avais bien pensé a demoiselle de compagnie pour la future Baronne, mais bon vu qu'on ne peut pas se passer l'un de l'autre plus de deux minutes, vous ne seriez pas du tout sollicitée, sauf à de très rare exception près, et de plus, comme elle et moi on a jamais parlé de ça, je préfère voir avec elle si ce rôle est nécessaire.

Donc je vous propose dans l’état actuel des choses une place de personnel de maison, qui consisterait à l'entretien intérieur du château, au service à table, enfin vous voyez ce que je veux dire.

Pour les enfants, disons que j'en ai deux, une fille qui est à Montpellier et qui gère les deux hôtels particuliers, et un fils se trouvant à l’école des officiers royaux à Paris, donc à mon avis ils ne sont plus en âge d'avoir une nounou. Même si je suis sur que vous seriez à la hauteur.

Pour les gâteries, je ne crois pas que nous soyons la pour ça, les gâteaux par contre, j'en suis friands

Tout en avançant vers l’énorme bâtisse, Ben parla ensuite à Sande.

A l'essai, mais bien entendu, même si je sais que tu seras à la hauteur de la tâche, et bon si un doute te ronge pour une décision tu viens en parler, à Absynthe ou à moi et on en discute ensemble,et si tu ne te sent pas à ta place dans ce rôle on envisagera autre chose.

Les regardant toute les deux

Et l'avantage c'est qu'on en est qu'au tout début, donc on peut sans problème faire des changements en fonction de vos aptitudes et surtout de vos desiderata.

Avançant toujours il arrivèrent dans le jardin, enfin vu l’état actuel c’était plutôt une foret vierge qu'autre chose.

Je suis désolé de l’état des jardins, mais nous avons à peine emménage ici et tout est à l'abandon depuis des années. Mais je suis sur qu'avec l'aide d'un bon jardinier et de l'huile de coude ce lieu deviendra paradisiaque.

Il arrivèrent enfin devant l’énorme bâtisse qui fit à nouveau se demander au Baron, comment il allait faire pour chauffer ça l'hiver, car même ne Languedoc, l'hiver peut être rude, surtout que le domaine n’était pas en plaine.

Voila mesdemoiselles, le château des Baron de Saint Didier en Velay. énorme je sais, et je vous avoue même que ma douce et moi, n'avons pas encore tout visité, tellement il y a de pièces.............. Ça m'en donne le tournis d'ailleurs.

Il sourit et ajouta.

Et ce qu'il y a derrière, écurie, et autre choses, on a même pas été voir
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La pétillante avait à peine posée sa question qu'on la retrouvait la tête dans les rosiers à humer leurs doux parfums. Aaah,qu'elles étaient belles ces plantes ! Si Eleanor devait être une plante, ce serait surement celle-ci. Une jolie rose ennivrante par sa couleur et son parfum, du moins, c'est ce qu'elle aurait aimé, elle !
Le jardin semblait loin d'être terminé, vite vite que tout soit fini pour qu'elle passe ses journées à bailler aux corneilles dans un tel lieu ! Comment ça c'est pas le but de la manoeuvre? Roh, on peut toujours s'accorder de petits extras ! Non ? Et en cachette alors ! On peut tout faire en cachette, ou presque... Le doigt sur ses lèvres, les yeux plongés dans le ciel bleu, elle imagine l'endroit dans quelques temps, un endroit paisible et...
Quoi ? Mince ! On lui a répondu ? Elle se dépêche de rattraper le pas, il faut être dans le coup quand on se présente chez un baron ! Sinon, autant rester chez soi ! Hum? Dormir ici ?? Elle affiche de gros yeux ronds, était-il en train de lui faire des avances devant sa propre femme ? Un air choqué se dessina sur son visage. Ah, déjà, elle ne s'était pas trompée de lieu ! Belle inconnue ? Voilà qu'il continue le coquin ! Ah bon non... Ce n'était pas sa femme... Elle aurait vraiment du ouvrir ses oreilles pour une fois. Elle hocha la tête sous l'annonce du nom de la jeune femme et attendit que le Baron termine sa phrase.

"Enchantée Baron Bentich de Saint Didier en Velay."

La blonde obéissante courbe bien bas l'échine le sourire aux lèvres puis se tourne vers la femme, l'intendante !

"Enchantée Intendante Ryxende."

Elle se courbe rarement devant les dames, mais c'est toujours avec le sourire qu'on le dit ! Puis misère ! Elle se rendit compte qu'elle ne s'était même pas présentée. On en a brulé pour moins que ça, quel manque de politesse.

"J'oubliais, je me nomme Eleanor !"

Jeune paysanne qui cherche à sortir de la bouse ! Non, elle n'a pas dis ça ? Heureusement que non !

"Moi, j'adooore faire des gâteaux ! Tout pleins de gâteaux ! De toutes formes, toutes couleurs, toutes textures ! Du plus crémeux à l'alliage de la douceur et du croquant ! Bref, j'aime ça !
Mais... Je ne pense pas que vous cherchez quelqu'un pour des gâteries... Euh, gâteaux ! Pour le reste de la cuisine... Je me débrouille pas trop mal mais..."

Comme dirait son oncle, les femmes, ça a ça dans le sang ! Super sympa le tonton. Fallait dire qu'elle avait peur de pas être à la hauteur la jeunette, elle avait pleins de paillettes dans la tête. Chose qui devait certainement brouiller quelques connexions neuronales.

"Vous avez des enfants ? J'adore les enfants ! En plus, ils adorent les gâteaux ! Vous savez, je viens d'une famille nombreuse, on apprend très vite dans une famille nombreuse et puis...

Blablablabla. Moulin à parole cette pétillante ! Elle rougit et se rend compte gênée de son monologue.

"Le Jardin, j'aime ça, mais que pour m'y promener... Et les chevaux... Ils sont trop grands ! Nous on s'en servait pour les champs ! J'ai jamais monté ces trucs là... Mais sinon... En tant qu'employée de Maison, vous ne serez pas déçu de mes services !"

Encore ce grand sourire niais. Elle, ce qu'elle aimait, c'était les gâteaux, étonnant pour une taille de guêpe, mais que voulez-vous, on ne s'improvise pas Pétillante !

Une fois entrée dans la propriété, le Baron et son employée prirent le chemin vers la château. Et la question tomba comme un couperet. Qu'allait il lui donner comme tâches ou responsabilités. Le baron sourit.

Et bien il me semble a voir vu que tu allais faire partie du guet de Mende, ce qui me fait dire que tu n'as pas peur d'affronter les plus grands dangers et prendre tes responsabilités. Et surtout cela veut dire que tu ne comptes pas filer dans deux jours. Donc il me semble que tu es toute désignée pour être l'intendante du domaine. Ce qui engendre énormément de responsabilités, mais aussi un avantage tu seras la chef de tout le personnel. Tu seras en contact direct avec Absynthe et moi, et tu distribuera les tâches journalières aux différents employés. Voila si tu es d'accord on continue vers le domaine et tu prends tes quartiers, sans obligations de dormir ici, et si tu refuses ba dis moi ce que tu veux faire.

A peine avait il finit de parler qu'une demoiselle, très charmante d'ailleurs, les interpella

Oui belle inconnue, c'est bien ici la Baronnie.

Je me présente Bentich de Saint Didier en Velay, Baron de son état, et voici si elle le veux bien, la nouvelle intendante du domaine. Ryxende, plus connue sous le pseudo de Sande

La future Baronne, se trouve actuellement en pèlerinage chez les moines.

Je suppose que vous venez pour un poste comme employé de maison de la Baronnie.

Il l'invita a se joindre à eux pour regagner le château. Pendant que Sande réfléchissait a sa proposition Ben continua à discuter avec l'inconnue.

Dites moi ce que vous croyez être dans vos cordes sachant qu'il faut

Il continua a avancer avec les deux jeunes femmes a ses côtés
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Les heures avaient passés très vite et doucement la fin d'après midi approcha. Ben se décida à aller vérifier les clôtures et les grilles du domaine. pas qu'il craignait des visiteurs non désiré, la région était calme.

Vu quil n'existait pas encore de personnel de maison, il repris le chemin vers la grille à son aise, et le fit a pied, la nature à cette heure avancée de l'après midi était magnifique. le soleil qui filtrait a travers les feuillages des arbres de la foret, rendait cette dernière mystérieuse. Et si on avait l'imagination débordante, on pourrait penser qu'un farfadets ou une elfe ne sorte de derrière un arbre. Le bruits des animaux pouvait faire croire aussi qu'une licorne ou un autre animal mystique vivait dans cette foret. Mais la réalité était tout autre, il n'y vivaient t que lièvres, chevreuils et autres bestioles du nord Languedocien.

Plus il s’approchait de la grille plus il remarqua une silhouette qui au fur et à mesure des pas du baron se faisait de plus en plus précise. Et à chaque pas le sourire grandit sur le visage du Médecin Mendois.

Arrivé près de la grille il héla la jeune fille tout en ouvrant ce qui l'empechait d'entrer


Bonjour Sande, je vois que tu as trouvé. Tu dois être affamée et fatiguée par le trajet et l'attente. Entre nous allons faire le chemin jusqu'à la bâtisse ensemble
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RP vraiment ouvert à tous, et vu l'annonce que mon perso va faire, ba à mon avis va falloir que du monde vienne. Bon jeu à tous et venez nombreux

Le voyage avait été très long entre Montpellier et les terres du Velay, long mais agréable, comment pourrait il en être autrement quand vous voyagez avec un être que vous chérissez et qui vous aimes merveilleusement.

Après une petite pause à Mende, Ben et Aby était repartit vers le domaine de Saint Didier en Velay pour s'y installer. Ben avait tout les documents nécessaires ainsi que le monstrueux trousseaux de clé qui ouvrait tout parait il. Depuis le parvis de l’église de Mende et par temps clair, on apercevait le sommet de la grande tour ce qui aidait énormément pour se diriger. Le périple obligeait les voyageurs à passer par de somptueux paysages forestiers de montagne de la région, mais également par les ruines de la ville du Puy. Arrêt obligatoire, car pour le Baron c’était un tas de souvenirs qui remontaient à la surface, des bons et des moins bon. Le noms de plusieurs personnes revenait à la mémoire de Ben, et il y en avait, le maire qui l'avait accueillit, Pierrelefou, sa marraine Kick, ses amis sincères, Tocklefrogeron, Tachin, Kamharley, Nuitcristaline, Charlotte la tribun, Jess, Arthos, Tom et Aurely, Bouzimir et Jamelia bien sur, et d'autres encore, la liste étaient tellement longue, il revoyait les visages et entendait les voix mais plus moyen de mettre un nom. Tout en marchant il s’arrêta devant la cathédrale. Édifice qui avait vu tant de cérémonie, avec sa grande porte dont les gongs grinçaient a chaque ouverture, et malgré le travail de sape de tout les forgerons, la porte n’arrêtait pas de grincer, ce qui dénonçait les retardataires de l'office du dimanche, surtout la spécialiste, Nuitcristaline, ce qui faisait bien rire les paroissiens et l’officiant.

Je vais y mettre ma fortune et mon temps mais je vais remettre ce lieu de culte sur pied et faire de ce village un lieu de pèlerinage. Il regarda Aby dans les yeux et savait qu'elle l'aiderait, dans ce gigantesque chantier. Il faudrait en parler aussi à Monseigneur Tokai, pour voir les possibilités, se dit il.

Les minutes c’étaient écoulée, le Baron et sa future épouse reprirent la route vers le château. Doucement, car malgré sa force apparente, Ben ne savait pas du tout ce qu'il allait trouver, il y avait longtemps que le domaine n'avait pas été habité et donc pas entretenu. Et c'est avec angoisse qu'il passa la grille principale qui donnait sur une foret luxuriante, des pins, des fougères, le chant des oiseaux les accompagnaient, on avait l'impression qu'ils étaient accueillis. De temps à autre une biche, un lièvre, traversaient devant eux, s’arrêtaient comme pour les saluer et repartaient aussi vite. La traversée du bois ne pris pas plus de 5 minutes, mais c’était comme un enchantement, puis au détour d'une courbe, juste à l'orée de la foret, se dressa devant eux la bâtisse, énorme, majestueuse, le jardin il est vrai n’était pas des plus attrayant au premier abord, mais avec de l'huile de coude et de la bonne volonté, le lieu pourrait devenir paradisiaque.

Nous voila chez nous mon ange. Je dois dire que je suis assez impressionné, c'est immense et je me demande si on aura assez de notre vie pour tout visiter. Il rit de sa boutade tout en continuant a avancer entres les hautes herbes et les parterres de fleurs envahi par les mauvaises herbes. Une fois devant les marches, il descendit de cheval et aida sa tendre moitié à descendre en tenant la jument.

Puis une idée lui vint, saugrenue surement, mais elle ferait surement plaisir à Aby. Il la prit dans ses bras comme une jeune mariée, il pénétra dans leur gigantesque habitation. Une impression de vertige l'envahi en entrant dans le vestibule ou le grand escalier menant aux étages trônait au milieu de la pièce. Il déposa Aby.

Nous y voila ma chère, le château de la Baronnie de Saint Didier en Velay, on m'avait dit que c’était grand, mais je ne m'attendais pas à ça quand même.

Tout les meubles étaient recouvert d'un linge, et il y avait tant de pièce, à voir que Ben décida d'en laisser pour un autre jour.

Aby ma douce je vais préparer une petite annonce pour engager des gens, si tu veux continuer la visite ne te gêne pas, je te rejoindrai une fois ce parchemin rempli. Il embrassa sa douce et s'installa sur un des siège derrière une table , sortit le matériel pour écrire et se mit au travail

Il donna le parchemin à la personne qui les avaient accompagnés, en lui demandant de placarder ça à la mairie de Mende. Il le remercia et lui glissa quelques écus. Voila pour vous mon brave, et un grand merci pour votre aide.

Une fois cela fait il se retourna pour voir si Aby était toujours dans le coin
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Ben s'approcha de sa douce et l'aida a se relever. Il sourit à Ryx en l'entendant émettre sa logique toute Lorraine, Mais logique tout a fait établie. en effet pour savoir ce qu'il y avait dans le livre il suffisait de l'ouvrir tout simplement.

Mon ange, si comme le dit Ryxende, nous ouvrions ce magnifique livre pour lequel tu as risquer ta vie. Nous saurons enfin ce qu'il détient comme trésor.

Se tournant vers Ryx

Laisse les livres par terre on les fera ranger plus tard....

Le couple et l'intendante s’installèrent pour découvrir le contenu du fameux livre quand un des gardes vint trouver le Baron. Il l’écouta avec attention.

Très bien faites entrer Mestre Roy, nous le recevrons ici.

Le baron regarda le garde repartir et attendit que Roy arrive en regardant vers le livre qu'Aby allait ouvrir
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La jeune Aby sourit au baron et rit à sa remarque pleine d'esprit.

Et bien mon tendre Baron, je croix plutôt qu'en mettant la main sur leur chef, tout une armée est venu à moi pour causer ma perte !

Regardant l'ampleur des dégât qu'elle venait de causer, elle regarda tristement Ben et d'une voix penaude. Je suis désolée.... Puis lui présentant son trophet dorée et ornementé Tu as vu comme il est beau ?.... il est à ta famille depuis longtemps ? ....

Elle tendit la main au baron pour qu'il l'aide à se relever. Un terrible mal à la cheville la fit grimacer aille !... Toujours le précieux livre serré contre elle, appuyé sur le bras de son fiancé, elle se dirigea vers la table de travail, s'y installa et posa le livre.

Visiblement Ben ne savait pas plus qu'elle ce qu'il y avait à l’intérieur. Et les voilà tout deux au-dessus d'elle à scander en cœur qu'il suffit d'ouvrir le livre pour savoir ce qu'il y a dedans. après tant d'effort, l'exercice lui semble presque trop facile. Elle scrute encore le détail de la reliure doré.

Avez vous vu comme c'est étrange ?.... je n'ai jamais vu de tels dessins sur une reliure Sur le vieux cuire vermoulu était dessiné à l'encre dorée une quantité de petits dessins alignés. Ils représentaient des profiles de serpents, de loups, d'oiseaux, d'hommes, des canes, des bols.... dans différentes positions. Sous le regard impatient du baron et de la toute petite, elle détaillait chacun des dessins. Mais aillant peur que d'exaspération, on lui arrache le livre des mains, elle se décida à l'ouvrir quand...

Absynthe reposa les deux mains sur le livre et sourit à l'homme qui venait d'entrer.

Bonjour Mestre Roy.
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Le mystère du livre de la bibliothèque allait être résolu, mais l'arrivée de Roy stoppa net l'avancée de l'enquête et naturellement priva tout le monde de son dénouement.

Bonjour Mestre, vous ne nous dérange pas du tout, nous étions sur une enquête mystérieuse de la plus grande importance.

Mais entrez donc. Je vous présente Absynthe, ma moitié, enfin future mais on va dire que ainsi que la demoiselle près de vous, Ryxende, l'intendance de ce domaine.

Il pria Roy de se joindre à eux et de s'asseoir.

Pour votre contrat et bien nous allons en parler immédiatement, mais vu que vous êtes la, je suis sur que cela se passera très bien.
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Le regard de Ben passa de Aby à Roy et inversement

Très bien Mestre quitté ces lieux qui vous font horreur, mais une question depuis quand suis je dans l’impossibilité de monter une armée ??? Et ses ragots ne viendraient il pas d'une personne qui a abandonne sa ville durant deux mois ???

Mais ne vous tracassez pas, plus besoin de personne pour ces terres de Saint Didier, je m'en vais préparer mon départ de ce Comté qui pour une petite erreur fait payer à un homme toute sa vie cette erreur. Ne vous inquiété pas vous pouvez aller dire à ce Messire qu'il a gagné, et que vous pouvez travailler pour lui.

Ben sortit de la salle d'une humeur incroyable, dégoûté de tout ce qui se passait. Même après avoir été jugé, et avoir payer sa dette il fallait qu'on le lui reproche encore et encore.

Il se tourna vers Aby juste avant de sortir.

Une fois la mairie remise on fait nos valise et adieu Languedoc et sa pourriture pestiférante.

Et Messire Roy, n'oubliez pas de faire colporter la nouvelle, Bentich de Saint Didier quitte ce comté pour toujours. Et qu'on ne lui reprendra plus à servir une terre comme il l'a fait.

Il claqua la porte et parti prévenir tout le personnel qu'il pouvait renter chez lui et que cette terre reviendrait à nouveau à Dame Nature
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[HRP : pas de problème pour moi, au niveau des marionettes, je comprend qu'on ne puisse pas toujours poster facilement, HRP oblige ]

Roy qui ne s'attendait pas à tout ceci, lança un regard gêné et contrit à Absynthe. Il s'assit à sa demande et attendit que Bentich se soit calmer.

Très bien discutons alors.

C'est en effet, le blond baron, et d'autres personnes qui m'ont raconter ceci. Comme vous le savez, Mende est ma priorité, et j'avoue que si c'est vrai et que vous ne pouvez monter une armée, je ne vous servirai pas.

Cependant, je ne souhaite pas non plus que vous quittiez Mende. Vous avez beaucoup fait pour elle, et comme je vous l'ai dit, j'apprécie énormément tout cela. Etant l'un des plus vieux du village, je peux vous remercier au nom de Mende, malgré les réticences de ceux que vous devinerez.

Mais, vous dites que vous pouvez monter un armée. Si c'est le cas, prouvez le moi et nous pourrons alors discuter du contrat, si vous me voulez toujours.

Roy hocha la tête en regardant Absynthe en signe d'approbation de son comportement qu'il juge, digne d'une vraie baronne.

Il leva son verre à nouveau et but une petite gorgée avant de fixer le baron Bentich avec calme et le visage engageant pour montrer qu'il ne lui est pas hostile et enclin à débattre.

Roy écoutait les paroles de Louis. Il ne répondit rien. Il avait plein d'information contradictoires en tête, et son absence du à sa retraite ne lui permettait pas de trancher réellement. Aussi décida-t-il, après un hochement de tête envers Louis de regarder à nouveau le baron et d'ouvrir les mains dans un geste signifiant qu'il était prêt à négocier.

Parlons nous, baron?

Roy écoutait et hocher la tête. Il se dit que les questions, il les poseraient plus tard.

Il sourit au baron. J'accepte donc.

Après un instant il rajouta :

Cependant, nous avions convenus, auparavant quelques conditions comme celles-ci :
Je ne participerai pas à une levée d'arme. Je ne quitterais pas Mende pour faire la guerre.
Je peux la quitter lorrsque vous, ou votre dame, sera en voyage, et donc, pour vous escorter, ou éventuellement, remettre un message à une quelconque personne de votre choix. Pour la guerre, je me limiterai à la défense de Mende, où...à son attaque si d'éventuels brigands l'auront prise.

Voila, c'était ce dont nous avions parlé. Si vous êtes d'accord, peut être pourrions nous l'écrire?

Il lui sourit, engageant.

Le Gaucher était toujours là, et il va ouvrir la porte.

Bonjorn Rostang. Je suppose que c'est pour voir le baron, je vais le prévenir.

Il l'invite à entrer et va prévenir le Baron, passe par la cuisine avant de revenir vers le visiteur.

Il termine un entretien, et il arrive. Un godet en attendant ?

Et joignant le geste à la parole, faisant vraiment comme chez lui, il lui en tend un.

Dis, il y aurait sans doute une place à prendre... la mienne, je vais m'absenter quelques temps, et il faudrait veiller sur le baron et sa douce. Intéressé ? Je doute que Sinon veuille quitter Mende. J'sais que Donà Absynthe en a d'jà parlé... mais chef d'la sécurité du Castel du Baron, la place est à prendre.

Ce fut avec joie qu'il se vit accueilli par Louis. Tout en sirotant leur verre respectif, il était surpris de la proposition que Louis lui faisait.
A Mende, Rostang avait instinctivement accordé sa confiance à trois personnes : Joan, Absynthe et Louis.
Flatté de celle qu'on voulait bien lui accorder, Rostang pourtant ne savait pas s'il pourrait être l'homme de la situation, ni même s'il serait à la hauteur de telles responsabilités.
Combien de fois malgré tous ses efforts, avait-il déçu les attentes de son père, qui n'avait jamais manqué de lui faire savoir, le bras armé de sa badine.

- Je suis honoré d'une telle marque de crédit, mais crois tu que je suis l'homme indiqué pour si haute tâche?

Tandis qu'ils en devisaient l'un et l'autre, et que Louis lui expliquait en quoi le travail consistait, Dame Absynthe fit son entrée.
Comme à l'accoutumée, vestige de son éducation passée, Rostang s'inclina devant la dame avant de lui faire un baise-main.
Sa mère avait eu à coeur de lui apprendre les bonnes manières et lui prodigua une éducation religieuse.
Comme, elle le fit avec douceur et patience, il ne se rebella jamais, prenant ses leçons au sérieux et souhaitant plus que tout lui complaire.
Puis, dès qu'il fut en âge, il eut un précepteur qui lui enseigna la lecture, l'écriture, le latin et le calcul. A 12 ans, il fut confié à un ami de son Marquis de père, qui en fit son écuyer.

- Bonjour Dame Absynthe, soyez remerciée pour votre chaleureux accueil.
Je viens comme vous me l'avez demandé pour réparer votre bibliothèque, quant au poste que vous me proposez, et bien si vous pensez que je suis l'homme indiqué, ma foi, si cela peut vous être agréable à vous et au Baron, je n'y vois pour ma part nul inconvénient.
Mais laissez-moi d'abord, pour être sure de votre choix, faire mes preuves avec votre infortunée Bibliothèque.

Pendant que Aby, Louis et Rostang discutaient au sujet de la bibliothèque, Ben reçu Roy en privé

Bon je ne vais pas y aller par quatre chemin, la façon dont tu as failli quitter la place, ne m'a pas plus du tout, car tu a mis en doute ce que la Baronnie à comme valeur a mes yeux. Maintenant un truc est bien, c'est ta franchise. Bon tu n'a pas eut la présence d'esprit d'écouter tout les points de vue. Tu as fonce tête baissée dans les dires du Double Baron.

Donc voila, la principale remarque que j'avais, tu expliques réellement pourquoi tu refuses vu que je ne sait soit disant pas monter d'armée ce qui n'est nullement le cas. mais d'un autre côté tu ne veux pas partir en guerre


Donc j'ai bien pris connaissance et je crois que cela est très possible
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C'était une bien belle journée, oui.
Une belle journée pour s'arracher le coeur.
Enfin, n'en parlons pas, ou peu.
Elle avait en ce jour, décidé de revoir une personne qu'elle avait grandement apprécié.
Et qui, cela était certain, lui manquait.
Enfin, c'était là un bien grand mot !
Disons seulement que cela lui ferait plaisir de revoir cette personne.

D'un pas assuré, laissant encore et toujours sa longue chevelure valsée.
Elle avance la sauvageonne, oui, elle avance.
Cette fois-ci, à pied. Sa monture avait besoin d'un bon repos après une chevauchée épuisante.
C'est aux portes du domaine, qu'elle ne se permet pas d'avancer.
Elle attend un peu, beaucoup, qui sait.
Ce qui est certain, c'est qu'elle attend.

Et espérant qu'on l'entende, elle prend la parole.


- Y a t'il quelqu'un ?
Je souhaite rencontrer... Quelqu'un !


Sourire malicieux sur ses lèvres, elle l'attend.

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Entre les lettres de Rostang et celles d'Absynthe, il n'avait pas donné beaucoup de nouvelles. Son champs en vente, et vendu d'ailleurs, n'avait pas passé inaperçu. Il vient de quitter Genève, et après sa sieste à Saint-Claude, il rédige tout le courrier qu'il a retard. La première lettre sera pour Absynthe et le Baron.

Il souffle sur la lettre, et la fait partir pour le Castel du Baron. Que dire de plus ? Autant Mende et les mendois lui manquaient quand il est parti, autant, il a la flegme de rentrer, mais il est quand même sur le chemin du retour, malgré tout.