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[ RP ] Sur mon p'tit poney je me suis fait tapée...

Ronea
[ Dans un coin dans la région Toulousaine ]

A dada sur mon bidet
Quand tu trop tu fais des pets!


Les rires de la fillette résonnaient.
Elle était heureuse, de ce bonheur insouciant.
Depuis des mois, des années elle courait après son père.
Et dans quelques jours elle savait qu'elle allait le retrouver.
Iohannes l’emmenait là-bas, à Montpellier
Elle qui avait dit qu'elle ne voulait plus, chevauchait son petit poneys avec une joie qui ne pouvait tromper personne.
Il y a encore que quelques jours Rone avait le visage chagrin, et dès qu'elle sentit qu'ils allaient se rapprocher de Gorborenne, elle avait le sourire jusqu'aux oreilles.
Elle détestait son père pour ne jamais être venu la chercher mais qu'est ce qu'elle était heureuse d'avoir cette espoir d'enfin le revoir.
Heureuse parce que la fin de sa quête s’achèverait bientôt.

A tout moment elle avait Héméra dans son champs de vison s’assurant qu'elle allait bien dans la bonne direction. Elle était certaine que la crécerelle voulait la conduire, elle aussi à bon port.

Mais une armée devant elle ne voyait pas les choses du même œil.
Sa destinée d'errance en aurait-elle décidé autrement?

Tout va très vite dans ces cas là.
On a le temps de rien, voir, rien comprendre surtout quand on est grosse comme un asticot et pas plus haute que trois pommes.




Citation:
20/09/1460 04:05 : Votre arme a été détruite.
20/09/1460 04:05 : Louisnapoleon vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.
20/09/1460 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Qui s'y frotte s'y pique" dirigée par Fofinha.


Elle se souvient avoir crié, elle se souvient d'avoir prit une grosse baffe et qu'on lui avait prit sa mini-pioche, seul cadeau de son père donné par un beau page en Bourgogne.
Elle se rappelle n'avoir presque pas pleuré mais d'en avoir gros sur la patate.
Elle se souvient que son poneys s'était emballé et de voir le levé du soleil sur Toulouse, là d'où elle venait.

Pourquoi? Mais pourquoi?

Seul mot qu'elle pouvait dire.

_________________

Listée par Namay pour n'être pas resté chef d'armée à 5 ans.
Louisnapoleon
[Sur les chemins Toulousains, avec l'armée "Qui s'y frotte s'y pique" - 20 septembre 1460, juste avant le lever du soleil]

Le soleil allait se lever sur ce quatrième jour de patrouille. Il commençait déjà à faire transiter le ciel du noir profond vers le bleu clair des beaux jours.
Cela faisait maintenant quelques semaines que Louis était devenu Toulousain, et déjà il se trouvait mobilisé pour défendre son nouveau comté. Sur les chemins, il se promenait en compagnie des autres membres de l'armée, attendant, semblait-il, une armée de brigands.

Louis se mit assis sur un rocher au bord des chemins pour grignoter un peu de pain et de maïs, en compagnie de son aide de camp et ami, Caulaincourt. Ils discutaient de la situation militaire du comté et de leur impatience à rentrer à Toulouse pour reprendre l'élevage de cochon et ouvrir la boucherie, ce qui avait été retardé par la mobilisation.

Alors qu'ils étaient en train d'envisager un petit voyage à Doazit, fief de Louis, pour s'y reposer après la mobilisation, ils virent des voyageurs approcher. Ils étaient au nombre de cinq, certains à cheval, dont un jeune enfant.
Louis posa son "petit-déjeuner", et demanda à Caulaincourt de lui passer son épée et son bouclier représentant son blason.

Ceci par simple précaution : cinq voyageurs, ce n'était à l'évidence pas l'armée qu'ils attendaient. Et il était peu probable de croiser des petits groupes de brigand dans le coin en ce moment.
Louis se mit aux cotés des autres soldats et les voyageurs étaient maintenant tout proches. Louis se trouvait devant la petite fille, à cheval sur son poney.

Les membres de l'armée se mirent à demander les identités de chacun, le but du voyage, comme dans un contrôle de routine. Louis sourit dans un premier temps à la petite fille, pour qu'elle ne s'inquiète pas de ce simple contrôle.

Mais il se mit ensuite à l'observer un peu plus attentivement : ce visage ne lui était pas inconnu. Lui qui avait peu de mémoire aurait bien du mal à se rappeler quoi que ce soit. Mais de lointains souvenirs resurgirent : était-ce cette petite fille qu'il avait croisé en taverne un jour et qui recherchait son père ? Son père qui, précisément, était le brigand qui avait prit le duché de Gascogne ?
Il croyait même se souvenir qu'il avait alors affirmé à la petite fille que si lui trouvait son père, il lui donnerait surement une bonne correction, car il était de ceux qui "chassaient les brigands". Et il avait été scandalisé par l'abandon de la petite fille par le brigand.
Ce sont des choses qui laissent quelques traces dans les souvenirs souvent très limités de Louis.

Forcément, comme il croyait voir la fille d'un brigand, Louis renforça quelque peu sa vigilance. Mais il n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps qu'il entendit :

- Ils sont recherchés ! Celui-ci est sur liste noir, c'est Sancte !
Sancte ? Celui dont il avait, quelque jours auparavant, référencé l'arrivée en tant que douanier de Toulouse ?
L'armée se mit à attaquer les voyageurs. La confusion des combats s'installait en quelques instants. Louis était face à la petite sur son poney.


Citation:
20/09/1460 04:05 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Sancte de Folie de Errance. de Ronea et de Natasha1.


Quelle age avait cette petite ? Il ne lui donnait pas 8 ans. Louis, bien que militaire à la carrière longue et prospère, n'était pas pour autant un guerrier sans cœur.
Il ne pouvait pas planter une si petite fille de son épée, juste parce qu'elle voyageait avec des hommes recherchés !
Et si c'était bien la petite fille qu'il pensait, était-elle pour quelque chose dans l'abandon de son brigand de père, qui la poussait à le rechercher encore et toujours ? Surement pas !
S'il la laissait comme ça sans agir, les autres soldats, dans la nervosité des combats, ne risquaient-ils pas de l'attaquer sans faire attention ? Voir de la tuer ?
Et si la petite utilisait la pioche qu'elle possédait près d'elle pour attaquer les soldats dans leurs dos ? Il ne pourrait prendre ce risque.

Toutes ces questions se bousculaient dans sa tête, mais pendant ce temps le combat faisait rage, il devait faire quelque chose, agir !

Dans la précipitation, Louis commença par jeter la pioche de la petite, qui pourrait lui servir d'arme, et la jeta sur le coté du chemin. Et, sans réfléchir une seconde de plus, par réflexe plus que par choix, il mit une gifle violente à la petite du revers de la main.
Le poney sentit l'agression que représentait l'approche de Louis : il s'emballa et se mit à galoper en direction de Toulouse, la petite toujours sur lui, visiblement sous le choc.


Citation:
20/09/1460 04:05 : Vous avez frappé Ronea. Vous l'avez légèrement blessé.


Louis regarda le cheval partir : avait-il fait le bon choix ? Devait-il avoir des remords ?

Il ne devait pas se laisser distraire, la situation exigeait des actions immédiates. Il se précipita en direction du dénommé "Sancte" et l'attaqua avec son épée - face à un adulte, Louis redevenait le militaire expérimenté qui n’éprouvait aucune hésitation à mettre des coups, voir à tuer.
L'homme prit son coup d'épée dans l'abdomen et s'effondra, mort, ou du moins grièvement blessé.


Citation:
20/09/1460 04:05 : Vous avez frappé Sancte. Vous l'avez grièvement blessé.


La fureur du combat retombait, le calme de la campagne toulousaine reprenait ses droits.

Louis se prépara à reprendre les chemins pour la patrouille.
Mais alors que Caulaincourt allait suivre son maitre, il trébucha sur la pioche de la petite qui avait été jetée dans les herbes au bord du chemin.
Caulaincourt demanda au Seigneur de Doazit :

- Sire, la pioche de la gamine ! Qu'est ce que j'en fais ?
Louis ne prit même pas la peine de se retourner pour ce qui n'était qu'un détail pour lui, mais peut-être une chose terriblement importante pour la petite fille.
Il continua son chemin et cria à Caulaincourt :

- Fais en ce que tu veux ! Jette-la ou bien garde-la... ça t'aideras pour t'occuper du jardin !
- Du jardin, Sire ?! Mais quel jardin ?
Louis eut un petit sourire malicieux.
- Celui que je vais te demander de faire et entretenir devant la maison à notre retour !


Pour la pioche, je laisse la possibilité qu'elle soit rendue à la petite si elle venait à croiser Louis en taverne à Toulouse et si elle parvenait à le convaincre de la lui rendre.
Si vous ne le souhaitez pas ou si elle venait à ne plus croiser le chemin de Louis, la petite n'aura alors pas connaissance de ce qu'est devenue la pioche, qui resterait, pour elle, définitivement perdue.

_________________
Duflan
Il y a des endroits ou l'on se sent bien et d'autres moins, Duflan avait eu vent de l'armée comtale ou royale car on se savait plus trop, tout ce qu'on savait c'est qu'elle était payée par les habitants du comté de Toulouse, mais qu'elle prenait ses ordres du prince, se prévalant de tous les droits sur le sol Toulousain.
Le chaurien s'inquiétait car depuis un certain temps, il ne voyait plus de voyageurs à sa cabane, mauvaise nouvelle.
il avait eu vent d'attaque de voyageurs parce qu'il avait eu le tord simplement d'en suivre d'autres.
Il se souvint du bon temps ou les routes étaient libres ou seul les gens ayant commis crime sur le sol Toulousain était poursuivi, cela porte un nom la souveraineté.
Il se souvint d'un Homme Sancte qui avait voulu croire en la liberté de sa ville et qu'on traité de bandits maintenant.
Il attrapa un parchemin pour essayer de comprendre ce qui se passé en ce moment en Toulouse



Citation:




Ausissètz ! Ausissètz !

A tous, Nòblas, Sénher e dòna, Gus e Gusa, Jovenet, e Joveneta, passats, estant e a encorrir,

Nous, Anaglos, Porte-Parole du Conselh de Tolosa, venons à vous pour annoncer le décret d'ouverture des frontières du Comté de Toulouse.





Décret relatif à l'ouverture des frontières du Comté de Toulouse


Article unique - De la libre circulation des groupes et lances étrangères sur le territoire du Comtat de Tolosa


Le décret est ainsi rédigé :

A compter de ce jour, la circulation en terres toulousaines des lances, corps d'armes, groupes et individus de toutes origines est réputée libre.


Les groupes armés, lances ou corps d'armes
    Lorsqu'un groupe armé complet traversera le territoire toulousain, le Connétable sera en mesure de leur demander l'objet de leur venue, ainsi que leur destination.

    L'Etat-Major Etendu se réserve le droit d'exiger la dissolution immédiate de tout groupe, lance, ou corps d'armes lorsqu'il le jugera nécessaire pour la sécurité et le bien du Comté.

    En cas de refus de dissolution ou de récidive, le groupe sera considéré comme hors-la-loi et tous ses membres seront déférés devant le Parquet pour acte de trahison dont les modalités sont explicités à l'article 121-3 du Codex toulousain. Ils pourront également subir un poutrage en règle sans possibilité de recours juridique au sein du Comté .

    L'accés à la capitale Toulouse en groupe armée ou lance de plus de 3 personnes est soumis à autorisation du Connétable ou du Comte, seuls habilités à délivrer un laisser-passer (LP).


Les armées autres que l'armée comtale
    Toute armée, autre que l'armée comtale, sur le territoire du Comté de Toulouse, est formellement interdite, sauf accord expressément signifié de l'Etat-major. La présence non-autorisée de telles armées constitue une infraction relevable du délit de Trahison.

    En cas de refus de dissolution, une telle armée sera considéré comme hors-la-loi. En tant que telle, cette armée sera poursuivie et démantelée par la force. Par la suite, les membres de cette armée seront déférés devant le Parquet pour Trahison.



Décret voté par le Conseil comtal avec 12 voix "pour".
Promulgué par Amellyne d'Angemont, Comtesse de Toulouse.


Fa dins lo Castèl de Tolosa,
Par nous, Amellyne 'd'Angemont, Comtesse de Toulouse,
Lo 31 août de la annada MCDLX



Parteg e Grandesa nos menaran a la Glòria


[img]http://img33.imageshack.us/img33
/7526/toulousejaunehg9.png[/img]



Bougre de cornecul ! respecte même pas leur propre loy !
T'a vu ça marchopas ? Pis tu sais quoi parait qu'ils attaquent même les enfants maintenant

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Errance.

Toulouse, c'est la ville rose
Toulouse, de plus en plus rose
Toulouse, la ville ecchymose
....A Toulouse on t'explose *


Une balade, des vacances, profiter des derniers jours de beau temps, puis retour à la cité des saules…
Oui chef ! bien chef ! Allons y let’s go ! C’est partit les amis, une simple virée, ça peut que bien se passer !* ..

Dans la fraîcheur matinale, la Belt juchée sur son roussin regardait la petite troupe se mettre tranquillement en marche…
En mode teigneuse depuis ses mésaventures en Berry, elle parlait peu, suivait les ordres, et habituée à ce que son seigneur s’entoure d’amazones diverses et variées, seule la fidèle Fiole avait droit à un peu d’intérêt, comprendre quelques verres culées et paroles enjouées…
Y’avait bien cette gamine aussi, juchée sur son baudet à laquelle elle jetait quelques regards intrigués mais bon en chemin on verrait pour plus d'affinités… ou pas….

Et vlan, à peine les portes passées, une armée….
« Contrôle d’identités s’il vous plait »….
Simple formalité….

Cette cité était la voisine venu prêter main forte aux heures sanglantes de Montauban, la geo-politique, les troubles alliances, le microcosme des décisionnaires, les derniers évenements venus la secouer, tout cela demeurait parfaitement étranger à la roussette…
Elle se sentait juste, simplement, naïvement, en terre amie et que ses frères d’armes d’alors y furent décriées, que le seul nom de son seigneur fasse frémir les braies lui passait bien au dessus de ses cuivres emmêlés, question d’habitude blasée…

Bref le jour comme l’âme étaient paisibles, on tente même un sourire à un beau gosse de la dicte armée...
Mais bon y'a des jours où tout part en couille, tout coule* et c’est dans le frisson qui lui parcourut l’échine en entendant un zélé s’écrier « Ils sont recherchés ! Celui-ci est sur liste noir, c'est Sancte !» qu’elle sut illico que : 1 ça sert à rien de suivre des têtes couronnées ; 2 que malgré son pardon Sancte restait LE réformé ; 3 que ça allait s’friter obligé….

Plein de noble bravoure y’en a un qui commence par baffer la gamine, Son seigneur dard dard qui fond, s’interpose, ben vi y’en a qu’on des valeurs, mais se questionner sur la valeur réelle de l’enfançon du coup ? faudra qu’elle demande éclaircissements… ça empêcha pas en tout cas le poney de s’emballer, la gouillatte disparaissant sous les futaies…. Soupir soulagé, au moins voilà une innocente d’sauver….
Parce que rapidement c’est le fer qui parle et il ne sait pas causer autrement que vif et tranchant…..pas pour les enfants…..

Et voilà qu’le même, engaillardit par son prime courage, se rue sur SON seigneur, qui, semblant tout aussi surpris qu’elle de cette soudaine attaque, tarde à esquiver…
Voir la lame s’enfoncer en son flan, Sancte chuter de son destrier… ses pires cauchemars ne l’auraient pas oser….
Mais pourquoi diantre ne portait il pas ce jour sa cotte de maille, ça sert à quoi qu’elle la chouchoute, la sable, en resserre scrupuleusement chaque anneau si c’est pour pas la mettre !

Y’a de la rage qui monte au naseaux, de la haine qui afflue dans les veines, une folle inquiétude qui décuple ses forces, arriver jusqu’à lui, le relever….
Quoi ? y’a des énervés entre elle et lui ?
Z’allez voir !

Ils étaient cinq dont une fillette, bandits joyeux insolents et drôles*…
Ils étaient une armée…..

Son bouclier fut le premier à donner la mesure de la violence des échanges, devenu petit bois pour flambée, elle ne put s’empêcher de compter combien temps il lui faudrait travailler pour s’en offrir un autre, chaque jour imaginé donnant nouvelle ardeur aux coup furieux qu’elle dispensait de droite, de gauche…

Trop concentré sur son Ser à terre, affaiblie par quelques jour de geôles, plaie à l’épaule encore mal refermée, ce fut une nouvelle qui vint ouvrir sa joue, vive et soudaine douleur, venant agrémenter la carte intime de son histoire….
Main rouge-sang de s’y être portée, œil mi clos sous la brûlure, elle sentit alors avec une fatale incrédulité le fer de son messer se briser….
Il ne lui restait que le pommeau serré entre ses phalanges livides de pression….
Instant de vide dubitatif…..
Une seconde, une seconde volée qui la ramena tant de mois en arrière, serais ce années, à cette arme forgée par un pasteur, présent sur mesure habité par Deos pour gueuse entrée en résistance….
Cette lame là était plus qu’une arme, elle était son âme, sa bonne étoile, le graal de ses choix….
Et elle était devenu poussière, là, à quelque lieux de sa forge, de son aspiration, là, à Toulouse, qu’elle avait pourtant alors chéri comme sauveur…..

Une seconde, une seule, y’a pas à dire ça perturbe les âmes simples… tant…
trop…..
Un rouquin , c’est un comble, entailla illico sa cuisse… perte d’équilibre, vision étoilée, mais son Ser était enfin à portée…
Faire le pas qui manque pour le toucher...
Un autre corps entre elle et lui qui s’impose, achève de la faire trébucher avec glacée et effroyable douleur….
Folie….
Mare sanguinolente liant ces deux êtres chers….
Poser la tête sur son sein, badaboum léger, irrégulier mais rassurant le vivant….
Entendre vaguement les « autres » s’interpeller pour une pioche….
Lancer un frondeur « P'tain par cornes du bouc ! Debout ! Pas toi ! Pas vous !

Se répandre en insultes haineusement inspirées que la bienséance interdit d’ici rapporter, un appel à l’aide en fait…. Son Ser et son amie à terre, toute sa misérable mais si belle vie s’écroulait….
Là ? ici ? comme ça ? pas maintenant, pas possible, nan....



20/09/1460 04:05 : Votre bouclier a été détruit.
20/09/1460 04:05 : Votre arme a été détruite.
20/09/1460 04:05 : Monton vous a porté un coup d'épée. Vous avez été
grièvement blessé.
20/09/1460 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Qui s'y frotte s'y pique"
dirigée par Fofinha.


(Pardon Zebda, Dora, NTM, Lavilliers…. humeur juke box^^)

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Beltaine dicte Errance....Escuyere de Sancte Iohannes Von Frayner..
Ronea
[ Toulouse le lendemain ]
Durant la journée la môme s'était cachée. Elle avait eu la frousse de sa vie.
Sa joue avait prit une couleur bleutée et son œil s'était mis à gonfler.
Le souvenir qu'elle avait gardé des autres était le bruit des coups d'épée que Sancte et les femmes qui étaient avec elle, avaient échangés avec les soldats.
Elle avait peur qu'ils soient tous mort.
Elle avait peur qu'on vienne lui donner le coup d'épée auquel elle avait échappée.

Le soir pourtant elle s'était faufilée dans une taverne. Fallait qu'elle trouve quelqu'un qui lui dise si le Sancte était revenu.
Dans la taverne, les gens parlaient et quand elle dit au sujet de son oie: " elle est trop énnervante, elle fait jamais comme je lui dis. Maintenant, elle est plein de bave de cheval, et j'aime pas. " l'oie aimait rester à patauger dans les abreuvoirs. Puis de rajouter: " Elle s'appelle Coin, mais j'sais pas si c'est une fille ou un garçon."
Les hommes, alors, ont dit que c'était bien une fille si elle en faisait toujours qu'a sa tête. Mais les dames, elles n'étaient pas très contentes.
Kachina, elle avait sorti sa dague de dessous sa jupe.
Rone au départ elle avait à moitié la frousse. Mais quand le chapeau de Gueldin lui arriva sur la tête, Rone trouva sa marrant.
Kachina, en fait, elle était gentille, et Rainaud et GG aussi.

Elle leur raconta pourquoi elle avait la joue si amochée. Et eux, ils lui dirent que s'ils rencontraient celui qui lui avait fait cela, ils lui ferai la magie pour qu'il soit plus un homme. Elle compris pas trop comment on fait devenir un homme une femme, mais ça faisait très mal à ce qu'ils lui avaient dit Kachina : " Oui t'es un homme et puis hop, tu l'es plus" et GG avait rajouté : " Sauf que tu la sens passer... ". Elle trouvait que c'était bien.

GG lui donna le chapeau qui rend intelligente, et déjà elle était moins triste.

Mais quand on lui expliqua que l'armée était commandée par Namay. La gamine d'un coup compris, peut être grâce au chapeau magique, pourquoi l'attaque.
Y avait dans sa gorge comme un truc qui bloquait. Elle resta un instant immobile et dans sa tête pleins de choses ressurgirent.
Depuis tout ce temps passé, il voulait encore la tuer parce qu'elle avait pas pu, du haut de ses 5 ans, rester chef de son armée.
Rone retient les larmes. L'incompréhension de la fillette était à son maximum. Elle avait fait tout pour faire bien à cette époque, mais personne n'avait voulu l'aider. A 5 ans, ramener un drapeau toute seule en ville, seule rescapée d'une bataille, avait été presque surhumain.
Et quand sa maman lui dit qu'un drapeau peut être prit que si on reçoit un coup d'épée, la gamine, qui pensait que son cauchemar était fini, regarda sa mère dans un affolement d'incompréhension. Elle ne voulait pas avoir de coup d'épée. Et s'était vite débarrassée du fardeau, elle avait brulé le drapeau. Et Namay avait été furieux que Rone ne veuille pas de coup d'épée. Alors il avait décidé de la tuer.

Depuis, des mois et des mois, Rone avait sillonnée tout le Royaume et c'est l'armée de son tonton, le plus méchant, l'ogre horrible qui l'empêchait encore une fois de retrouver son papa.

La gamine un instant trembla. Elle était maintenant assez grande pour comprendre qu'elle ne comprendrait jamais certains adultes et leur cruauté.

Heureusement Kachina et les autres étaient là pour lui changer les idées.
Avec une pierre magique, et un gros câlin, la femme lui redonna le brin d’insouciance que tous les gamins de son âge devraient avoir.

Je suis Rone, j'ai 7 ans et j'ai une pierre du bonheur dans les mains. Elle la serra très fort toute la nuit.

Le lendemain matin, une lettre en réponse à la sienne.

Citation:
J'arrive ma Fille,

Ne bouge pas, je viens te chercher.


Là, c'était certain, la pierre était magique. Des années à la cherche de son père, à demander à tout ceux qu'elle rencontrait. Des mois à espérer et cette fois il venait.
La pierre reçue un gros bisou et un petit M'ci!

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Listée par Namay pour n'être pas resté chef d'armée à 5 ans.
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