Taros
Sitôt que le Tablier, à genoux devant la Miel, s'apprêtait à ouvrir le vêtement d'un coup de poignard, histoire de dégager la blessure, le Lion de venir l'interrompre, rude, inquiet.
- Sauve-la, sauve-la, bordel, sauve-la ! C'est not' mère, putain, Taros, réveille-la !
Grognant de colère, d'être ainsi dérangé, l'oeil brillant, l'Helvète de repousser le Slave sans ménagement, puis de jeter un bref coup d'oeil vers la Platine avant de revenir à son frère.
Elle est garrottée, j'vais lui filer un truc en même temps que la Miel.
L'imberbe d'aussitôt retourner à la Délicieuse auprès de laquelle l'a déjà rejoint une Ode plutôt impérieuse.
Taros, il faut nous dépêcher. Déchire ses vêtements vite.
Surpris, mais trop affairé à s'occuper de la belle, il ne releva pas, déchirant la chemise d'un coup de poignard, ménageant du même coup un bon espace de travail à la Rousse.
Fais-vite..
Taros se retourna, pour fouiller dans sa besace, cherchant autour, quelque source de feu qu'il avait entendu le Lion mentionner. Grogna de ne point la trouver alors que la rousse lui mettait une bouteille dans la main. Devinant aussitôt la nature de son contenu, avant même d'entendre l'ordre fuser, il aspergea la plaie, en chassant les impuretés, gardant une partie de l'alcool pour après la couture. Laissant Ode à ces travaux, les mains trop tremblantes pour y être d'une utilité. Il se leva vivement, couvant les autres corps d'un regard. Serg' semblait se débrouiller avec Claire, mais le nouveau Novgorod, tout à sa couture n'avait visiblement pas nettoyé la blessure. L'helvète prit la bouteille dans sa besace, le posa entre la Platine et le couturier.
Tu devrais p'tête nettoyer si t'veux pas ça s'infecte.
L'imberbe se mit aussitôt, à l'aide de son briquet à pierre à allumer un feu qui servirait à ses précieuses potions. Un petit chaudron est extirpé de son sac, remplit avec l'eau d'une gourde et mis sur les braises naissantes. Tout en alimentant le feu, il se mit en devoir de vider une première bourse pleine d'herbes séchées dans l'eau. Il la laissa frémir, réduire un peu, jusqu'à ce que la décoction prenne l'apparence d'une pâte verdâtre. Il la répartit alors rapidement dans trois bols de bois et en posa un devant les deux slaves qui s'affairaient sur les blessées, expliquant au passage.
Comme baume, sous le bandage pour la plaie.
Il retourna ensuite à la Miel et étendit une épaisse couche de la bouille fumante sur la plaie avant de la bander à l'aide de tissus blancs tirés de sa besace. Il noua le tout sur son flanc, puis s'autorisa à reprendre son souffle. Ce qui pouvait être fait l'avait été, mais l'inquiétude pour la belle ne voulait cesser de l'étreindre. Il se redressa doucement pour s'approcher de son visage, le caresser tendrement, priant de toutes les fibres de son corps pour un miracle. Retournant à des considérations plus terre à terre, il retourna à son feu et remit de l'eau à bouillir dans la casserole, préparant une tisane qui saurait aider à vaincre les fièvres qui étaient coutume dans ces cas de blessure.
- Sauve-la, sauve-la, bordel, sauve-la ! C'est not' mère, putain, Taros, réveille-la !
Grognant de colère, d'être ainsi dérangé, l'oeil brillant, l'Helvète de repousser le Slave sans ménagement, puis de jeter un bref coup d'oeil vers la Platine avant de revenir à son frère.
Elle est garrottée, j'vais lui filer un truc en même temps que la Miel.
L'imberbe d'aussitôt retourner à la Délicieuse auprès de laquelle l'a déjà rejoint une Ode plutôt impérieuse.
Taros, il faut nous dépêcher. Déchire ses vêtements vite.
Surpris, mais trop affairé à s'occuper de la belle, il ne releva pas, déchirant la chemise d'un coup de poignard, ménageant du même coup un bon espace de travail à la Rousse.
Fais-vite..
Taros se retourna, pour fouiller dans sa besace, cherchant autour, quelque source de feu qu'il avait entendu le Lion mentionner. Grogna de ne point la trouver alors que la rousse lui mettait une bouteille dans la main. Devinant aussitôt la nature de son contenu, avant même d'entendre l'ordre fuser, il aspergea la plaie, en chassant les impuretés, gardant une partie de l'alcool pour après la couture. Laissant Ode à ces travaux, les mains trop tremblantes pour y être d'une utilité. Il se leva vivement, couvant les autres corps d'un regard. Serg' semblait se débrouiller avec Claire, mais le nouveau Novgorod, tout à sa couture n'avait visiblement pas nettoyé la blessure. L'helvète prit la bouteille dans sa besace, le posa entre la Platine et le couturier.
Tu devrais p'tête nettoyer si t'veux pas ça s'infecte.
L'imberbe se mit aussitôt, à l'aide de son briquet à pierre à allumer un feu qui servirait à ses précieuses potions. Un petit chaudron est extirpé de son sac, remplit avec l'eau d'une gourde et mis sur les braises naissantes. Tout en alimentant le feu, il se mit en devoir de vider une première bourse pleine d'herbes séchées dans l'eau. Il la laissa frémir, réduire un peu, jusqu'à ce que la décoction prenne l'apparence d'une pâte verdâtre. Il la répartit alors rapidement dans trois bols de bois et en posa un devant les deux slaves qui s'affairaient sur les blessées, expliquant au passage.
Comme baume, sous le bandage pour la plaie.
Il retourna ensuite à la Miel et étendit une épaisse couche de la bouille fumante sur la plaie avant de la bander à l'aide de tissus blancs tirés de sa besace. Il noua le tout sur son flanc, puis s'autorisa à reprendre son souffle. Ce qui pouvait être fait l'avait été, mais l'inquiétude pour la belle ne voulait cesser de l'étreindre. Il se redressa doucement pour s'approcher de son visage, le caresser tendrement, priant de toutes les fibres de son corps pour un miracle. Retournant à des considérations plus terre à terre, il retourna à son feu et remit de l'eau à bouillir dans la casserole, préparant une tisane qui saurait aider à vaincre les fièvres qui étaient coutume dans ces cas de blessure.