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[RP] Quand l'azur se fait enterrer...

legowen
[ veillée ]


Bruit qui résonne dans sa tête , régulier , répétitif, galop d’un cheval sur la route de Cournon ,point de carrosse pour elle mais une course dans le vent de la nuit ,seule sur Illuin, elle l’a voulu ainsi .Elle a remonté le capuchon de sa lourde cape pour qu’il protège sa chevelure d’une petite pluie fine qui s’est mise à tomber aux premières lueurs de l’aube

Les gouttes de pluie se mêlent sur son visage à d’autres ,trop plein d’un chagrin qui la noie ,qui coule sans qu’elle s’en rende compte , digue qui rejoint le vide dans laquelle s’est enfoncée son âme

Une partie d’elle-même est morte
morte en même temps que son amie, sa marraine, des mois , des années de souvenirs , un lien tissé depuis leur première rencontre , si jeunes alors toutes deux, , renforcé au fil des jours , au fil des confidences , des projets, des joies et des peines

Une partie d’elle-même est vide
vide où elle se sent vaciller , entre chagrin et colère , tristesse et rancœur , contre ce destin ,contre la carne qui prend , brise et anéantit les vies , vingt ans


Et cette phrase qui revient sans cesse depuis Varennes , non
non, on ne meurt pas à Vingt ans ,pourquoi ? pourquoi ?


Arrivée à la chapelle où a lieu la veillée , elle descend d’illuin,enroulant machinalement la bride autour du pommeau de la selle , resserre les pans de sa cape autour d’elle comme s’ils pouvaient effacer ce froid qu’elle ressent tout au fond d’elle-même , aveugle aux visages qui l’entourent , elle entre dans le presbytère
chaleur , odeur de bougies , calme , recueillement , à peine quelques chuchotis , elle s’approche du cercueil


Elle lui disait ma belle marraine en réponse à ma belle filleule , elles mêlaient leurs rires ,azur et gris complices , cet azur voilé par les paupières baissées dans un visage de madone
La chevelure brune fait ressortir la pâleur des traits , apaisés , un léger sourire , un impression de sérénité , oui elle est belle sa marraine, son amie


Et pendant qu’ elle se recueille , que son regard se perd dans l’ombre de ces souvenirs , les larmes ne sont guère loin , boule dans une gorge serrée , respirer en un sanglot qu’on réprime, et penser que son amie n’aurait pas voulu la voir ainsi, les voir ainsi

Alors esquisser un sourire , pour elle, gris sur un visage et chuchoter

reposes toi ma belle , auprès de nos chers disparus que tu as surement retrouvés , sois heureuse là bas , dans la lumière du soleil

et repenser à cette rime qu'elle a fait sienne

Moi en rêve , j'ai vu,
éblouissante et nue
son âme qui dansait
bien au- delà des nues
et qui me souriait


Le son de la cloche l’arrache à sa méditation , sortir et prendre conscience de la présence de Beths, sa chère filleule , son amie


Elle s’approche d’elle, la serre dans ses bras , tête un instant sur son épaule, moment de faiblesse réprimé dans un soupir qui lui permet de maintenir les digues de ses larmes et juste un regard , sinon les mots resteraient coincés dans sa gorge

A peine un chuchotement

Beths ....

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Persan
[Sur le parvis de la chapelle]

"Apolonie est morte" lui avait dit son écuyer quelques jours auparavant. Persan ne la connaissait pas, ne savait d'elle que les quelques mots que lui avaient confié Neils. A sa demande, il était venu l'assister à cette cérémonie d'enterrement qui semblait tant lui couter. Louise les avait accompagnés. Persan ne voulait plus s'éloigner de la petite fille qu'il avait prise sous sa protection. Tous deux étaient demeurés sur le parvis de la chapelle. Les lieux étaient trop encombrés pour aller plus loin. C'était aussi bien. Persan avait eu son compte de cérémonies funèbres pour un temps et les lieux de culte et lui demeuraient toujours aussi fâchés. Il regardait défiler les gens venus rendre un dernier hommage à Apolonie, reconnaissant des têtes, s'étonnant de la présence de certains. Il salua ceux qu'il connaissait sans être certain d'être aperçu dans ce monde et puis, quelle importance ? Plus rien n'avait d'importance face à la mort... Sans en prendre conscience, il passa un bras protecteur autour des épaules de Louise et la serra contre lui.
_________________
titan34
[arivée à cournon]

Titan avait reçu un faire part qui l'avait profondément surpris, il avait déjà été prévenu auparavant du décés de son amie.
lorsque le faire par lui parvint, il fut surpris du lieu choisit, le chateau de cournon, chateau de son ami le Baron Althiof, mais hélas devant la prise de position de son ex amie et épouse du Baron, la Baronne Korydwen, il avait hésité un long moment, devait-il y aller.
aprés mure réflexion, il se décida à se rendre en ce lieu, uniquement pour son amie Apo, il ne pouvait la laisser partir à tout jamais sans lui rendre ce dernier hommage qu'elle meritait.
c'est donc avec beaucoup de retard et aprés une longue chevauché sur tornade, suivi de son épouse sur Laylla qu'enfin les premières tours du chateau apparurent.
dés son arrivée, il sauta de cheval, tendant les rénes de son destrier à un palefrenier, il aida son épouse à descendre de cheval, il tendit également les renes de Laylla au palefrenier.


prenez en soin mon ami, nous les reprendrons trés vite, je ne peux m'eterniser icelieu.

il se dirigérent vers la chapelle ou reposait le corps de leur amie, la mine triste, il regarda autour de lui les nombreuses personnes déjà présente, saluant d'un signe de tête celles connues, un sourire maussade vers celles qu'il ne connaissait pas.
il s'avançat vers le cerceuil, les jambes tremblantes à la pensée que là, dans ce cerceuil reposait une grande dame, une amie avec qui il n'avait pas toujours été d'accord, mais une amie de sa defunte fille, qui était devenue son amie et qui resterais toujours présente dans un coin de sa mèmoire.
il s'immobilisa devant le cerceuil, salua militairement et se signa benissant par la même le corp de son amie.
tout pas il lui murmura un dernier mot.


A dieu mon amie, fasse qu'aristote t'acceuille à ses cotés, tu nous manqueras à tous

il se recula alors, une larme au coin des yeux, il laissa la place a son épouse qui venait de le rejoindre
Kalopsite
Chevauchée sur les chemins, l’odeur du printemps, les fleurs qui éclosent, la vie qui renaît, pourtant une vie est partie, c’est plongée dans mes pensées que je fais la route vers la seigneurie, pensées pour celle qui s’en est allée.

Enfin les grilles sont là devant nous, je me rends compte que nous n’avons pas échangé un seul mot pendant le voyage, je glisse de Laylla en souriant à Titan et le suis jusque dans la chapelle.

Inclinaison de la tête pour saluer les personnes présentes, me voila devant le cercueil, l’amie de ma fille y repose, elles se sont sans doute retrouver la haut dans le jardin d’Aristote, s’amusant riant, comme elles s’avaient le faire ici.

Prière muette pour les êtres chères qui vont nous manquer, puis je me signe et rejoints mon époux.
Rick
[HRP on : Les bugs informatiques du site m'ont fait recommencé sept fois, le post. Il se peut donc qu'il y ait des coquilles ou des fautes. Désolé pour la gêne que cela peut occasionner à la lecture. HRP Off]

La cloche venait de terminer de sonner lentement et tristement. Elle résonnait encore dans la tête des personnes présentes, s'insinuant lentement dans leur esprit, comme le poison pénètre doucement dans les veines, comme pour leur rappeller la triste réalité. Petit à petit, les obligeant à voir que leur amie n'était plus... Dehors, la pluie battait contre les vitraux de la Ste Boulasse, obligeant la plupart des personnes à entrer dans la chapelle avant le cercueil. Rick n'avait cure de la pluie qui mouillait lentement son crâne dégarni et sa robe de bure. D'un signe de la tête, il indiqua aux porteurs, qu'il était temps d'entrer dans la chapelle pour la cérémonie, dont Apolonie serait la triste star. Elle qui était plutôt silencieuse mais franche, jouerait le rôle phare de cette triste scène, rôle que tous, un jour ou l'autre serait amené à avoir. Les six hommes prirent sur leurs épaules, le cercueil, puis le cortège s'avança lentement. Le diacre regarda le ciel, qui avait revêtu pour l'occasion, son habit des tristes jours. Il était aussi sombre que les vêtements des personnes présentes, aussi gris que pouvait l'être un jour de pluie. Lui, le poète trouva dans cette image, un signe du destin. Le ciel avait perdu l'éclat de son bleu, en attendant que l'Azur le rejoigne pour l'éternité.

Le cortège, silencieux, remonta l'allée centrale, entouré de part et d'autres, par les personnes venant rendre un dernier hommage à leur amie. Le cercueil fut déposé au centre de l'Autel, afin qu'il soit vu de tous et de toutes. A ses pieds reposait une corbeille, dite corbeille de l'amitié, où les personnes pourraient y déposer pétales de fleurs, pour "décorer" le cercueil, avant la mise en terre, ou simples dons pour les nécessiteux des environs. Rick se plaça devant le cercueil afin d'accueillir les paroissiens.


Enfants du Très-Haut et ceux qui ne le sont pas encore, soyez les bienvenus dans les Terres du Baron de Cournon. Mes biens chers frères et mes biens chères soeurs, nous sommes aujourd'hui, réunis pour dire adieu à une femme extraordinairement franche et sincère en amitié. La vicomtesse Apolonie de Nerra nous a quitté dans la fleur de l'âge, de manière injuste pour certains, beaucoup trop tôt pour d'autres. Il est temps pour nous de lui rendre un dernier hommage, en commençant par la prière du pardon.

Rick se déplaça à côté du cercueil et une main dessus débuta la prière.

Je confesse à Dieu Tout puissant, à tous les Saints, ainsi qu'à vous, ici réunis, parce que j'ai pêché, en parole, en pensée, en action. Je supplie tous les Saints et vous mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde son pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés.

Le diacre ne connaissait pas toutes les personnes présentes dans la chapelle et ne savait pas s'il connaissait les prières et rituels aristotéliciens. Aussi décida-t-il de leur expliquer ce qu'il attendait d'eux.

Afin de débuter cette cérémonie, nous allons prier ensemble le Très-Haut. A chacune des prochaines phrases, j'aimerais que vous répondiez Seigneur ne détournes pas ton regard de notre amie.

Le jeune homme commença à psalmodier devant le cercueil.

Après tous nos regards qui ont croisé le sien Azur, qu'elle puisse enfin voir le tien, Seigneur.

Petite pause pour inciter les paroissiens à répondre et nouvelle prière.

Après l'amitié qu'elle a reçue et qui a guidé sa vie, accorde lui l'Ultime qui est la Tienne, Seigneur.

Nouvelle pause en attente d'une réponse puis

Après les peines et les larmes qui ont obscurcit sa vie, illumine sa route pour l'éternité.

Rick ne put s'empêcher de penser à ce moment-là, aux terribles derniers événements qui avaient marqué la vie de la vicomtesse. Certes, il n'était pas assez intime pour les connaître, mais il en avait appris plusieurs durant la préparation de la cérémonie. D'ailleurs, certaines personnes pourraient réciter plusieurs fois, la prière du pardon pour faire oublier certains moments tragiques. Après la dernière réponse, Rick termina cette prière en disant

Seigneur, nous tournons vers Toi, nos espoirs, à l'heure où disparaît le corps de notre amie, qui nous est chère. Accordes-nous l'espoir de la revoir auprès de Toi, pour les siècles des siècles. Amen.

Rick regarda l'Assemblée et dit.

Aujourd'hui, en ce triste jour, beaucoup d'entre vous n'ont pas le coeur à cette cérémonie qui va mettre un terme définitif à la vie terrestre de Dame Apolonie. Elle n'aurait pas voulu nous voir triste en ce jour. C'est pourquoi, je vous invite à vous souvenir d'elle dans son meilleur jour. Certains se souviendront de son sourire, d'autres de sa franchise parfois crue et d'autres encore de son entêtement. Mais vous tous, devaient garder en mémoire le meilleur de cette femme extraordinaire.

Rick se tut, laissant le temps à chacun de se souvenir de la défunte. Pour sa part, malgré le fait qu'il la connaissait que depuis peu, il avait un excellent souvenir avec elle. Ils s'étaient rencontrés grâce à Kory, sa soeur, en taverne à Montbrisson. Ils avaient passé une excellente soirée, très joyeuse. Le jeune homme regarda sa soeur, au premier rang et tenta de lui insuffler du courage pour la suite. Puis, dans le silence, il alluma les cierges, qui se trouvaient aux quatres coin du cercueil.

L'Amitié est la lumière de notre monde. C'est la flamme qui illumine notre vie et réchauffe notre coeur. Qu'elle éclaire maintenant le chemin d'Apolonie et la conduise droit, jusqu'à Ton Royaume, Seigneur.

Puis le diacre se retourna et prit, sur la petite table, une croix aristotélicienne. Il la déposa ensuite au centre du cercueil, en signe de reconnaissance, d'un enfant du Très-Haut.

Apolonie, reçois une nouvelle fois, cette croix aristotélicienne, que tu portais, depuis ton baptême. Sur ton cercueil, elle est le signe te reliant à Aristote et te donnera l'accès au Repos Eternel.

Rick caressa le bois du cercueil avant de reprendre.

Mes biens chers frères et mes biens chères soeurs, afin de faire entendre notre peine à Aristote, récitons ensemble le crédo.

Je crois en Dieu, le Très haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de notre mort.

Et en Aristote son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé sur Terre pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil, où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut

Je crois en l'action divine
Je crois en la Sainte Eglise aristotélicienne Romaine, une et indivisible
En la communion des saints
En la rémission des pêchés
En la vie éternelle

Amen.

Pendant que les paroissiens répétaient le credo, Rick alla chercher le testament d'Apolonie, qui devait être lu devant tous, en ce jour.
_________________
Neils
[A l’intérieur de la chapelle]

Un effleurement tactile sur son épaule, frisson parcourant l’échine, une main salutaire le ramène à cette affligeante réalité. Ses pleurs se contiennent, sa respiration tressaille, l’écuyer peine à reconquérir un semblant de dignité. Cym est là. Le rideau du mensonge est tombé. Les voilà côte à côte, épaule conte épaule agenouillés sur ces dalles dures et froides comme deux misérables mendiants.

Neils… mon ami…

Lui, ne veut pas l’croisement de regard…mais cette voix…sa voix…emmaillote son être d’une douceur réconfortante.

Elle n’aura pas voulu que vous soyez anéanti, elle vous aurait voulu fort et digne…

Pas voulu…pas voulu ? Pas voulu quoi ?!!! Le chandail de délicatesse se mue en armure de fer…de quel droit ose-t-elle !? De quel droit ose-t-elle parler en Son nom !!!
Fort… et digne…ces deux mots laissent l’écuyer pantois. Perd-on sa dignité dans une mer de chagrin ? Peut-on parler de force face à cette mort qui nous fauchera tous un jour ?


Relevez-vous Neils, que diable…

Arrêtez !!! Assez !!! La main se resserre sur le manche de sa béquille, son cœur bat, bat fort…se vide…se vide…laissant place libre à la rage, au refus et à l’incompréhension.
Laissez-moi crever !!! Son regard s’arrête sur le cercueil…une larme perle à la commissure de son œil, l’écuyer ferme les yeux…serre les poings…l’amour, la haine, combat inégal entre deux sentiments antagonistes dont le sort de l’un et intimement lié au sort l’autre.


Pour elle…

L’écuyer va sombrer lorsque cette main qui ce faisait consolante ce fait serre, crochant sa proie pour l’extirper du sol sur lequel il est encré…

Debout, l’écuyer…

L’écuyer fronce les yeux osant l’affrontement visuel…le ton de sa voix est ferme est sans apitoiement…elle poursuit :


Croyez qu’Apo voudrait de vous si elle vous voyait dans cet état pitoyable ?

Mouche ! La Fourmi a touché juste…la peste !

Neils se hisse sur sa jambe, cale sa béquille sous son aisselle, lui jette une grimace de défis avec en sus une étincelle de rage au fond des yeux…il lui répond presque aussi sèchement qu’elle :


Debout oui ! Et debout pour longtemps…

Petit rictus de victoire sur le visage de la jeune Labritoise, mais ses yeux laissent transparaître nombres de questions auxquels l’écuyer devra certainement livrer réponses.

Neils, main ferme crochant celle de la Fourmi, l’entraine en direction du banc. L’écuyer est remonté, l’esprit cogite, le cœur pompe et le cerveau est dans un désordre indescriptible.

…asseyons-nous…

Ses fesses se posent sur le banc bien dur, ses yeux fixent le chœur droit devant, et sa main s’entremêle nerveusement à celle qu’il n’a pas lâché.
titan34
titan suivait la ceremonie, il écouta les sages paroles du representant terrestre d'Aristote.
non il ne regrettait rien de tout ce qu'il avait pu vivre à ses cotés, ni les bons moments, ni les mauvais, ni les rires ni les pleurs.
Apolonie était là pour son dernier voyage sur cette terre qu'elle avait toujours defendu avec sa hargne, toujours avec une force et une volonté inflexible.
à la suite du diacre il recita à voix basse le credo pour accompagner son âme sur le chemin de la redemption.


Je crois en Dieu, le Très haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de notre mort.

Et en Aristote son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé sur Terre pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil, où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut

Je crois en l'action divine
Je crois en la Sainte Eglise aristotélicienne Romaine, une et indivisible
En la communion des saints
En la rémission des pêchés
En la vie éternelle

Amen.

Fabien74
L'église se remplissait et la peine de l'auditoire était perceptible. Silencieusement, il écouta Rick et récita le Credo, très pieusement. Sacré Crédo...


Je crois en Dieu, le Très haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de notre mort.

Et en Aristote son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé sur Terre pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil, où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut

Je crois en l'action divine
Je crois en la Sainte Eglise aristotélicienne Romaine, une et indivisible
En la communion des saints
En la rémission des pêchés
En la vie éternelle

Amen.

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Diacre d'Aurillac/Directoire de la Fondation/Escuyer de la Licorne
Cymoril
Un sourire en coin, alors qu’il reprend du poil de la bête.

Rien de plus facile que de titiller l’orgueil d’un homme… Quelques piques bien dirigées et c’est fait. Presque trop facile, mais au moins il est debout, avec un fond de rage dans l’œil. Bien, le but est atteint, peut-être même un peu trop bien d’ailleurs.

Il lui écrase les doigts en l’entraînant vers le banc.

Un regard pour lui signifier qu’il lui fait mal, mais il ne la regarde pas, s’assied et l’oblige ainsi à faire de même.

Elle sent la colère qui se cache derrière le visage de l’écuyer, le tumulte des émotions qu’il retient maintenant. Jamais auparavant elle ne l’avait vu ainsi, et pourtant il aurait eu de quoi à leur dernier croisement…

Blême la petite forgeronne labritoise, lorsqu’il change la configuration des choses. Il y a cinq minutes elle lui aurait tenu la main avec tendresse, pour le réconforter de son mieux… Là… Elle le subit… et du coup c’est elle qui perd sa belle assurance. Une longue inspiration, et elle subit encore plus cette litanie qui résonne à ses oreilles….

Pas l’endroit pour faire un éclat… alors elle serre les dents, prend sur elle, et attend, raide, froide… Sa main libre va piocher dans sa poche la blague qui ne la quitte plus deux feuilles de chanvre, qu’elle glisse dans sa bouche, attendant avec inquiétude qu’elles dispensent leur effet bienfaisant, lui faisant oublier combien ce genre de contact physique subit, si anodin soit-il, lui est odieux.

Trop concentré sur la peine qu’il ressent pour Apo, il ne se rend même pas compte qu’il la blesse sans le vouloir…

Cymoril, elle, se laisse bercer par les voix qui serinent leur credo machin, peu désireuse de joindre sa voix à quelque chose qui la hérisse… Elle laisse son esprit divaguer… ailleurs… Espérant seulement que tout cela finisse vite, et de pouvoir repartir.


Plus un son n'a franchi ses lèvres depuis qu'il s'est relevé....
Gaspard
S'il est un avantage, que toutes les classes partagent... que l'on soit de noble sang ou né dans un champs…c'est bien d'être porté, lorsqu'on est nouveau né. C'est ainsi qu'il fit son entrée, dans cette chapelle endeuillée, tandis que ses grands yeux bleus parcouraient l'espace, curieux.

Gaspard, nom qui lui fut donné, nom qu'il porterait. Pour le meilleur ou pour le pire, on ne le saurait que dans l'avenir. A l'instant présent, il n'est pas encore un enfant. Juste, un bébé, un nourrisson, bien loin de toutes ces questions. Et bien emmitouflé, il regarde autour de lui émerveillé. Que de formes et de couleurs, c'est une véritable splendeur. Et le fait d'avancer, dans ce lieu protégé de la créature sans nom, et des autres démons, donne aux formes un mouvement des plus étonnants. Les choses semblent prendre vie, dans les yeux du petit, qui regarde ébahi, ce monde qui lui sourit. Il lance un babillement, en guise d'applaudissement et est tout étonné de l'entendre résonner. Mais voilà que d'autres sons apparaissent, mettant son cri en détresse. Il est comme emporté, par une grosse marée. Gaspard tend ses bras, pour le ramener près de soi, mais l'expérience semble vaine le son de sa voix est trop loin. Il accepte cette perte, elle est déjà oubliée, il a fait une autre découverte, qui le tient éveillé. Les sons résonnants se sont mélangés, et ensemble ont formé un son qui semble s'élever pour atteindre des sommets. Gaspard voudrait l'accompagner, mais il ne sait point voler. De sa petite voix, il essaye de le faire savoir. C'est son dernier espoir. Mais nul ne l'entend, ou tout du moins le comprend. Fatigué, de ne pouvoir garder cette chose qu'il ne peut voir, et qui semble se mouvoir, il recherche d'autres curiosités qui pourraient l'intéresser.

Martymcfly
[On l'appelait Miette... ]

Le triste jour était arrivé.

Encore un jour de plus où le soleil serait voilé par quelque entrefilet nuageux.
Encore une journée où le royaume pleurerait la perte d'une dame importante.
Encore une journée où le Bourbonnais-Auvergne regretterait la disparition d'une de ses plus importantes et charismatiques représentantes.
Encore une journée où Marty devrait se montrer à la hauteur.

Boiter jusqu'à la boite. C'était son crédo du jour. Son p'tit leitmotiv pour avancer...

Dans le carosse qui l'amenait à Cournon d'Auvergne, il essayait de se souvenir de tout. Sa rencontre avec cette minette bourbonnaise, celle qui tentait de comprendre pourquoi il se cachait dans un pommier pour échapper à un nain armé d'une hache...

Ces fameux jours où elle était resté à Moulins. Comme une deuxième naissance.

Apolonie, et pas Apolinie. C'est comme ça que je m'appelle.

Maigre sourire, sur un visage où s'écoule une larmichette d'où qu'on sait pas qu'elle vient. Et même si c'était pas très françois tout ça, il en perdait ses mots le duc...

Quelques jours à Moulins où elle avait appris à connaître un jeune couple. Un maire qui découvrait la vie ducale, une béarnaise qui n'avait d'yeux que pour lui. De bien tristes souvenirs quand il y repensait maintenant. Apo avait été témoin de bons nombres d'événements de la vie de Marty. Il se rappelait de cette fois où la jeune Apolonie était venue à un bal, son premier bal au château de Clermont. Elle était passée au travers d'une fenêtre, s'attirant tous les regards. Sacré Apo... Elle avait dansé avec qui déjà ce soir là ? Etait-ce un Baron ou un Prince ?

Ce n'était pas encore son Vicomte... Ce Moulinois qui la faisait frémir... Willen. Que ce temps était loin. Elle l'avait rejoint à présent. Peut-être danserait-elle avec lui dans le Soleil ? Ou alors avec l'autre Vicomte... son opposé, et son opposant même : Alayn. Quelle idée lui avait traversé l'esprit quand elle s'était acoquinée avec lui ???!!! Avait-elle perdu un pari comme lorsqu'elle s'était présentée à la mairie ?

Marty souriait alors qu'il passait les portes du domaine du Baron Althiof. Son futur suzerain quand la Gondole... Soupir d'aise.

Un cercueil à porter... Depuis le presbytère, le Duc de Billy savait ce qui l'attendait pour les prochaines minutes. Porter le corps de sa défunte vassale. A six, c'était moins lourd. Il savait que les personnes qui devaient assister aux funérailles de la Vicomtesse douairières seraient nombreuses dans la petite chapelle de Cournon d'Auvergne.

Et voilà que l'autel se présente devant les porteurs et le cercueil. Pas un bruit. Le recueillement était total. Foule de gens était présent. D'ici, d'ailleurs, et même de là bas.

Essayer donc de porter un cercueil quand vous boitez... Tsss...

Petit moment de réflexion quand il va s'asseoir dans l'assistance afin de suivre la cérémonie dans son ensemble...

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Korydwen
Se tourner et se retourner, regarder derrière elle, les derniers arrivants, des anciens amis, mouais, elle ne regrettait pas ses choix de toute faço, et encore moins les longUs discussion qu'elle avait pu avoir avec son époux, au moins son mandat de capitaine lui avait appris certaine chose. Mais aujourd'hui, pour apolonie et l'amitié aristolécienne, elle ne ressaserait pas le passée, elle se tiendrait tranquillement et saluerait poliment les personnes qui avaient fait le voyage jusqu'à Cournon.

Son frère et chapelain dirigeait comme toujours d'une main de maître la cérémonie. Jamais elle n'aurait pensé qu'un jour il devrait faire une cérémonie d'enterrement, la Chapelle avait été sacralisée dans le but de baptiser ses enfants dans un cadre plutôt intime sans se trainer la raclure de Montbrisson. Elle n'avait pu refuser pareille chose pour Apolonie et Rick avait accepté, elle voyait bien qu'il la regardait et elle aussi, un sourire, ils avaient besoin autant l'un que l'autre du soutien de l'autre. Kory parce qu'elle perdait une amie, Rick parce qu'il dirigeait funeste cérémonie.

Il y avait du monde, un enfançon faisait du bruit, il semblait jeune, peut-être était il l'enfant d'Apolonie ça elle ne le savait pas. Elle communia avec les présents et récita le credo avec l'assemblée.


Je crois en Dieu, le Très haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de notre mort.

Et en Aristote son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé sur Terre pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil, où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut

Je crois en l'action divine
Je crois en la Sainte Eglise aristotélicienne Romaine, une et indivisible
En la communion des saints
En la rémission des pêchés
En la vie éternelle

Amen.
MarieAlice
Heure du credo, heure de croire et de l'affirmer à haute voix ou tout bas, mains nouées sur ses genoux tandis que s'égrenaient les mots qui glissaient tous seuls de sa bouche.

Je crois en Dieu, le Très haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de notre mort.

Et en Aristote son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé sur Terre pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil, où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut

Je crois en l'action divine
Je crois en la Sainte Eglise aristotélicienne Romaine, une et indivisible
En la communion des saints
En la rémission des pêchés
En la vie éternelle

Amen.

Elle leva les yeux pour parcourir la foule cette fois, tâcher de trouver des visages connus. Besoin de réconfort? Sans doute mais aussi et surtout besoin de comprendre comment Apolinie pouvait reposer entre ses planches de bois, ce qu'il s'était passé exactement. Elle avait entendu dire que c'était suite à son accouchement, d'autres parlaient d'un géant n'ayant pas supporté son mariage avec Alayn, d'aucuns certainement racontaient leur histoire. Ragots et rumeurs n'étaient pas sa tasse de tisane, elle voulait juste comprendre et savoir. Et puis aussi rencontrer son fils, ce filleul, lui assurer qu'elle serait là pour lui, contre vents et marées, lui parler de sa maman aussi. Une voix lui chuchota qu'il était encore bien petit pour tout ceci mais elle la balaya d'un revers de main. On était jamais trop petit pour savoir qu'on était aimé et qu'on serait protégé. Elle n'avait pu le faire avant tant de gens, Apolonie y compris, elle ne laisserait personne faire du mal à ce petit. Non, personne.
_________________
sonia80200
[La missive]

un tout nouveaux matin de printemps pointa son nez, elle avait reçu cette missive. Se demandant d'ou elle venait ne reconnaissant pas l'écriture, elle l'ouvrit en hâte.
Elle la lu n'en croyant pas ses yeux au file de la lecture.
Pas Apolonia, pas elle, pas celle qui hurle partout, qui était si pétillante de vie.
Le flash back, leur première rencontre en taverne, cétait au Puy, elle était tranquille les pieds sur la table à siroter son verre.
Elle en avait entendu parlé longuement de cette femme forte de caractère et enfin elle ont pus se cotoyer, faisant parti du même parti politique, elle avait pus constater comment elle était vraiment, son amour pour son duché, ses amies. Une femme de caractère certe mais qui avait un coeur d'or.
Elle aurai voulu continuer avec, même faire meilleur connaissance mais le destin en avait décider autrement.

[Sur les marches de la chapelle]

Le grand jour, le jour ou pleins de monde dira au revoir à cette dame.

Elle qui devait venir voir Al et Kory, qui lui avait dit, passe quand tu veux au domaine, et bien la voilà.
Ne tarde pas trop a rentré ne voulant pas géner la cérémonie, elle avait fait son possible pour être à l'heure mais elle en fut dans l'incapacité dut à sa grossesse ou son petit bout commencait deja à lui faire des misères.
S'assigne en rentrant et va s'installer dans un endroit ou elle aurai accès à la sortie le plus rapidemet possible si les douleurs persisté.
Récite le credo à l'unissons avec les autres

Je crois en Dieu, le Très haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de notre mort.

Et en Aristote son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé sur Terre pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil, où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut

Je crois en l'action divine
Je crois en la Sainte Eglise aristotélicienne Romaine, une et indivisible
En la communion des saints
En la rémission des pêchés
En la vie éternelle
Alethea
[avant la cérémonie]


Jazon, Arthur, Marty, Modsognir… Théa cherche Grid du regard… puisqu’il s’avance vers le presbytère elle le laisse tranquille se contentant d’un signe de tête. Il reste à trouver Hijikata. Un médecin, « Le » médecin d’Apo. Mais comment le reconnaître ? Elle cherche… élimine les visages qu’elle connaît….. voit passer Leg qui sort du presbytère et d’autres…. D’autres dont elle s’étonne qu’ils aient eu le culot de venir pour certains… peu de personnes qu’elle connaît vraiment bien mais peu qu’elle ne connaît pas du tout aussi… elle va finir par trouver… sûrement pas l’homme dans son coin avec une petite fille. Il a du venir seul… peut-être celui avec une sacoche…Thea s’avance vers lui.

Bonjour je suis Alethea. Je peux vous aider ?
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