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[Rp] La connaissance égaye l’âme. Pas vrai 'man?

Margot_de_volpilhat
[Sur la route, dans le carrosse au renard]

Le visage de sa mère reflétait absolument tout ce qu'elle pensait à ce moment la ou elle regardait sa fille.
Hors elles étaient seules dans l'habitacle du véhicule et donc Margot n'avait aucun autre regard à accrocher pour éviter en quelques sortes les reproches silencieux de la rousse Duchesse.

Et d'abord c'est elle qui l'envoyait ici, que pouvait-elle donc lui reprocher.
Le sourcil se tend, le sang se chauffe, les mains se serrent, la plus jeune des Volpilhat est une sauvageonne c'est sur.
Elle finit par planter le regard vert dans celui de sa mère, et plie les bras.


Qu'avez vous donc?

La mère lève à son tour les yeux au ciel, ou plutôt au toit du carrosse, s'apprête à ouvrir la bouche. Mais la blondinette ne lui laisse pas le temps de répondre.


C'est bien vous qui avez voulu ...


Accent du sud chaleureux, mais ton de reproche glacial.


Ne vous en faites pas mère, je serais ne pas vous décevoir!

Et elle se renfrogne un peu plus.
Colérique...

La réaction n'est pas mesurée, pourtant elle n'est pas malheureuse d'aller en Anjou, peut-être même qu'elle en est ravie.
La solitude étant la seule chose que l'on trouve à Salm. Et Yolanda n'a t-elle pas son âge?

Elle tourne les yeux vers sa mère qui semble avoir abandonné l'idée de se défendre verbalement.


N'avez vous rien à dire?


Devrait-elle parler ainsi à sa mère, elle soutient le regard. Effronterie.
Et pourtant elle connait bien la duchesse, elle ne devrait pas.

Devant les chevaux ralentissent, et elles semblent toutes deux réfléchirent. C'est surement pour ca que sa mère l'envoie ici, pour calmer les ardeurs et les débordements d'une jeune fille qui n'a pas encore compris comment on se comporte.
Catalina.de.volpilhat
L'affreuse enfant!!! Et dire qu'elle avait songé à l'étouffer alors qu'elle n'était qu'un nourrisson, peut-être n'aurait-elle pas du tant douter...
L'idée oui lui passa un instant dans l'esprit alors qu'elle regardait sa petite blonde, pourtant adorée faire colères et caprices.

L'instant d'après elle songea que de plutôt penser à des mesures aussi expéditive, elle aurait peut-être du déjà la faire éduquer avant de l'envoyer ici à Angers.
En tout cas la jeune Yolanda ne serait pas déçu il y avait à faire.
Catalina en avait si peu fait, par négligence...

La duchesse hausse donc les yeux, écoute les paroles de vipères de son héritière, se défend d'un secousse de tête, de droite à gauche, les sourcils légèrement arquées pour montrer à l’adolescente qu'elle ne devrait aller trop loin.

Pourquoi faire des enfants? D'ailleurs elle était assez étonné d'avoir réussit sans encore périr de donner vie à deux d'entre eux, deux de ces choses... oui deux enfants.

La Volpilhat reste silencieuse, à un moment elle admire les longs cheveux de son enfant, si brillant, si soyeux... une poupée forcément!
L'instant suivant elle pense à son frère ainé, plus roux, flamboyant, comme elle même, plus roux que Margot, et pourtant plus calme que celle ci.

Et l'instant qui vient ensuite elle pense à l'échec potentiel du coche, et si il se renversait, dégringolait le ravin pour au final les y laisser tous écraser au fond... ce ne serait pas si mal.

Tout ca au final pour dire qu'elle n'écoute quasiment plus Margot. C'est sur elle la voit. La regarder, c'est autre chose... et parfois elle se fend d'un hochement de tête agacée, stupide petit blonde pourquoi tu bourdonne comme ca... ce bruit énervant!

Et la porte s'ouvre devant une des plus jolies auberges d'Angers, elles sont arrivées.
Elle attrape la main de Margot, aussi pâle que la sienne d'ailleurs, et la tire enfin dehors.
Qu'elle main douce, si jolie enfant, ah ce qu'elle l'aime sa fille!

Ah non la duchesse n'est pas du tout changeante dans ses avis...

Et enfin elle adresse quelques mots à sa fille.


Vous devriez suivre Adeline et vos bagages et ne pas vous représentez avant le diner!

L'enfant a été trop loin, la sentence est prononcée, qu'elle disparaisse!
On ne veut que le bien de ses enfants, évidement! Et c'est ce que veux également la rousse mais oui il faut avouer qu'elle n'a pas encore compris la façon de s'y prendre...

Et l'on réserve deux chambres, et une fois au calme la Volpilhat prend la plume pour prévenir la Damoiselle de Josselinière de leur arrivée.



Citation:
A Yolanda_Isabel de Josselinière, Damoiselle de Molières,
De Catalina de Volpilhat, Duchesse de Salm, Duchesse de Piémont, Comtesse de Therouanne et Vicomtesse de Gex,

Bonjorn,

Comme prévue nous voila arrivée à Angers, ma fille et moi même.
Pour notre rencontre, dates et lieux seront selon votre bon choix.

Bien à vous,

Catalina de Volpilhat
Yolanda_isabel
Occupée à discuter de rhétorique avec Jenifael, elle est là dans les jardins où est sa place préférée, car où peut-elle mieux profiter de ceux qui lui sont chers tout en profitant de l'air vivifiant qui manque en les grands murs de Château-Gontier ? Les jardins voilà tout. Cela n'empêche pas moins un coursier de venir en courant, guidé vers elle par un valet, pli en main.

Le pli est englobé d'un rapide coup d'oeil, et après avoir donné à la jeune fille l'assurance que la leçon se poursuivrait après la rédaction d'une réponse, elle quitte les jardins pour chercher Anaon et lui confier la tâche d'une lettre à écrire. Laquelle quittera les lieux pour rejoindre Angers où l'attend la destinataire.


Citation:

    A vous, Catalina de Volpilhat, Duchesse de Salm, Duchesse de Piémont, Comtesse de Therouanne et Vicomtesse de Gex,
    De moi, Yolanda Isabel de Josselinière, Damoiselle de Molières.

    Ab imo pectore, salut,


    Vous me voyez charmée de vous savoir déjà en Anjou, j'espère que vous avez fait un voyage calme.

    Quant à notre rencontre, le coursier qui vous portera ce pli, à ordre de vous escorter à Château-Gontier, vous et votre suite, quand vous en ressentirez l'envie, car l'on ne saurait vous faire reprendre la route si tôt sans vous accordez un instant de repos.

    Gardez-vous bien, dans l'attente de vous voir, Votre Grâce.

    Signé et scellé de ma main, ce dixième jour de septembre de l'an de grâce mil quatre cent soixante à Château-Gontier, en Anjou.

    Moi.



Et alors qu'elle retourne à ses chers jardins, les ordres sont donnés de préparer de la paille fraîche, des draps propres pour les appartements de l'aile droite , d'informer qui de droit que des invités viendraient sous peu. Quant à la chère ? Il n'en manquerait jamais à Château-Gontier tant que Yolanda y séjournerait.
_________________
Catalina.de.volpilhat
L'échange avait été rapide, bref et efficace.
A la réception du pli, la Volpilhat avait été soulagé, ce ne serait pas un de ces déplacements long et compliqué.
Non la damoiselle de Josselinière les attendait déjà.

Le repos en l'auberge fut lui aussi court, la mère et la fille y passèrent la nuit et des le lendemain matin, la duchesse surveillait le bon déroulement des préparatifs pour le déplacement jusqu'à Chateau Gontier.

Valise, ok!
Voiture, ok!
Tenue, ok!
Et euh... le plus important... fille, ok!
Ah si, aussi, itinéraire, ok!

Ce fut donc après le repas du midi qu'elles prirent de nouveau la route.
Cette fois ci, aucune des deux ne se risqua à faire la conversation, en tout cas pour Catalina, l'idée ne lui traversa pas même l'esprit au vue de l'ambiance de la veille.
Elle préféra somnoler.


[Quelques heures plus tard, Chateau-Gontier]

On se penche à travers l'ouverture du coche, elles semblent arriver.
En effet le valet se précipite à l'entrée de son domaine pour y avertir qui il se doit, l'instant suivant un autre, un de leur suite à elles, vient leur ouvrir la porte.
Marche pied en place la mère est la première à sortir.
Elle n'attend pas sa fille et s'avance déjà vers l'entrée de la demeure.

Le valet est revenu, il est l'heure de le suivre à l'intérieur du castel, jusqu'à l'entrée.
Enfin elle jette un coup d’œil à Margot.
Yolanda_isabel
Et moi pendant ce temps-là, je tournais la manivelle ! Ou pas.

Pendant ce temps-là, Yolanda fait fi de la présence de son aîné et de son épouse, pour mieux s'attacher à faire en sorte que des chambres soient en état de recevoir, qu'elle-même le soit, car en dépit de son jeune âge, Yolanda a son amour-propre, et si elle reçoit dans le Château de sa mère, il faut que celui-ci soit parfait pour recevoir les Volpilhat mère et fille. Et alors, qu'elle redresse une tapisserie dans la grande salle, une domestique arrive, essoufflée.


-« Elles arrivent ! »
-« Ah ! Respire, tu vas devenir aussi rouge que le char de Mars. 'Fin.. Laisse tomber. Je vais. »


Oui, elle va. Les rejoindre, se présenter au devant d'elles, rejoindre l'entrée du logis. Une génuflexion en direction de la mère, un sourire timide à la fille.

-« Mes dames*. J'espère que vous avez fait bonne route, au moins d'Angers à Château-Gontier, j'ai essayé de faire refaire la route mais en vain, les coches ne cessent de cahoter. Les domestiques se chargeront de vos malles. Voulez-vous bien me suivre pour discuter de notre affaire ? »

Notre affaire, oui. A toutes les trois, Sa fille, Son château, Son avenir, et dans le cabinet de travail, il faudra parler de cela. Prenant le parti de laisser les deux fauteuils à ses invitées, la Josselinière s'assied sur une malle recouverte de coussins.

-« Avez-vous quelque chose à rajouter à l'idée ou sommes nous d'accord sur le fait que la demoiselle sera Pupille de la famille Josselinière, tant que durera son enseignement à mes côtés ? »

Et elle ? Est-elle d'accord ?
_________
[* Dans le sens "Dame de la noblesse" et pas le titre de Dame sur les RRs]
_________________
Catalina.de.volpilhat
Il court il court le furet, euh le valet!
Et voila qu'il a fait son travail, l’hôtesse arrive, c'est donc surement la première fois que la duchesse rencontre réellement la jeune josselinière, tout le reste ne fut que pigeon et courrier ou peut-être voir surement l'avait-elle croisée quelques part du temps de Beatrice à la cours.

La rouquine répond à la révérence par une tête qui s'abaisse et un sourire bienveillant.
Elle regarde sa fille, vérification que le salue est poli aimable, tout comme elle se doit de le faire.
Satisfaction, elle regarde Yolanda et enfin lui répond.

Donaseila, mercé de vostre accueil, la route fut bonne, je ne me rappel même pas du chahut sur la route.

Bref la n'était pas la question, la tête s'abaisse de nouveau elle acquiesce et prend le pas de son interlocuteur.

Nous vous suivons!

L'endroit est jolie, aménagé avec bon gout, elle s'assoit la ou l'y invite, et regarde la damoiselle.
Que dire de plus?
les lèvres s'étirent en un nouveau sourire.


Je crois que cela est parfait pour ma jeune Margot...
j'ai toute confiance en vous à ce sujet.


Ca c'était dit, oui que dire de plus que ceci? C'est qu'elle n'était toujours pas plus loquace malgré les années.
Margot_de_volpilhat
Pupille, c'est un mot un poil abstrait ca, nan?

Elle retourne le mot un peu dans tous les sens, s'occupe de sourire à chaque fois que quelqu'un la regarde.
Sourire par ci, sourire par la... même aux gens de maisons.

Margot est un peu ailleurs, elle pense à ce que tout ce que cela signifie, finit l'enfermement au couvent, finit Malpertuis, finit...

Donc le sourire s'élargit lorsqu'elle regarde enfin un peu plus sérieusement la jeune Yolanda.
Elle s'imagine comment ça pourrait être. Même âge, c'est déjà un bon point!

Puis de toute façon c'est Catalina qui prend la parole pour répondre.
Elle regarde sa rousse mère puis finit en hochant la tête.
Elle n'a quasiment pas écouté mais elle est d'accord nan?

Son regard continue de balayer la pièce puis s'attarde sur ses propres mains, oui ce sera chouette!
En plus ca a pas l'air trop mal chateau gontier.

Elle hoche la tête un peu plus franchement à l'intention de la Josselinière.
Yolanda_isabel
Elle parle pour quinze encore une fois, car ses interlocutrices sont pour le moins peu bavardes, et c’est peu de le dire, pourtant, elle s’en contente et remercie d’un hochement de tête la Duchesse pour la confiance qu’elle place en elle, pourtant l’azur se fixe sur la blonde qui semble d’accord. Et contre toute attente, c’est vers elle que son attention se tourne toute entière, en dépit de leur âge semblable. Rappelons que Yolanda a du mal avec les gens de son âge, puisqu’elle ne sait jamais comment se comporter avec ses semblables.

A la duchesse, elle ose.


-« Ma dame, je vais laisser mes domestiques vous mener à vos appartements, et conduire votre fille à ceux qui seront les siens dorénavant. »

Et qu’elle devra partager avec Jenifael Luna de Castelnau-Montmiral pour ce qu’on ne dort pas seul, et surtout pas en hiver quand la chaleur est si dure à trouver. Un geste en direction de la servante occupée à tisonner le feu dans l’âtre, laquelle servante s’essuie les mains avant d’inviter la Mère Goupil à la suivre, la Lune quant à elle, de se lever et de rejoindre la Goupil fille pour l’inciter à faire de même. Une question qui fuse, puis deux, puis d’autres, le ton n’affecte pas d’être désintéressé, ce serait cruel et stupide puisqu’elle s’intéresse à son interlocutrice.

-« Où étiez-vous avant de venir en Anjou et qu’aimez-vous faire de vos journées, Margot, c’est cela ? Avez-vous des questions ? »

Sa mère a parlé pour elle, peut-être que sans l’aura maternelle, elle s’exprimera d’elle-même.
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Margot_de_volpilhat
La mère s'en va, serait-ce le début? la gamine la regarde s'éloigner après un léger sourire à son intention.

Et puis elle disparait tout à fait, la blonde se retourne vers Yolanda qui semble vouloir lui parler.
Elle sourit un peu plus,et surtout elle se détend, ça devrait bien se passer!


Oui Margot c'est bien cela, comme ma tante peut-être l'aviez vous connu...

Elle réfléchit, nan en faite c'est pas possible, elle même ne l'avait pas connu. Ele se gratte la gorge.

Avant l'Anjou... un couvent, oui un couvent en Armagnac et Comminges... puis ces dernières semaines je fus en Languedoc.
Enfin quoi qu'il en soit je suis, je dois l'avouer ravie d'être ici, j'espere que l'Anjou sera un duché des plus ...


Chouette? oui bon non elle ne l'avait pas dit! Haussement d'épaules et elle poursuit.


Ce que j'aimerais faire de mes journées? Assurément j'aimerais découvrir, découvrir tout ce qu'il sera bien sur possible.

C'était le but, apprendre, et en plus il fallait avouer que l'idée lui plaisait, et puis ca non plus elle ne le dirait pas, mais elle esperait ici trouver la compagnie de personnes de son age qu'elle n'avait absolument pas chez elle.
A son tour de s'intéresser à la Josseliniere,


Et vous que faites vous de vos journées?
Yolanda_isabel
Elle parle ! Et Yolanda s’accroche à ses lèvres, pour ce qu’enfin, elle entend la voix de la Volpilhat fille. Qu’importe ce qu’elle dit, d’ailleurs. Sa tante ? Elle la connaît de nom, de mémoire, parce qu’elle connaît sa fille, Jehanne Elissa, et son ancien vassal, Actarius d’Euphor, mais non, elle ne l’a jamais rencontrée, et n’a même jamais vu de portrait d’elle. Qu’à cela ne tienne, rien de coûte de répondre par la négative de la tête, toute concentrée sur les réponses à ses questions.

Ainsi donc, elle était au couvent, au moins, un bon point, elle n’aura pas à se farcir son enseignement religieux. Quant à découvrir, c’est le but de son séjour ici. Vient alors à brule-pourpoint une question qui la déstabilise alors qu’elle pousse la porte les menant à la chambre de Jenifael avec qui elle la partagera.


-« Ce que je .. »

Ce qu’elle fait de ses journées.. Lui a-t-on déjà posée pareille question ? Jamais. Elles entrent dans la chambre et Yolanda de réfléchir à la question avant de faire face à sa vis-à-vis.

-« Les jours paisibles, je brode ou je peins, ceux où il y a plus à faire, je reçois les serfs pour m’enquérir de leurs réclamations éventuelles, de l’avancée des cultures, je parcours le domaine. Rien de bien amusant mais c’est tout à fait nécessaire à la bonne tenue du Duché. Et le reste du temps, je m’occupe de l’enseignement de Jenifael et Alix. »

Voilà, voilà. Ce n’est pas très amusant, mais elle s’en contente, d’autant plus qu’en vérité, elle aime galoper dans la campagne pour voir si tout se passe bien, bien plus d’ailleurs que de rester à ingurgiter les lignes sur les vélins concernant les comptes des métairies.

-« D’ailleurs, en parlant de Jenifael, vous dormirez avec elle dans cette chambre, la couche est assez large pour deux, évidemment. Vos affaires ont été portées, et vous verrez, elle est adorable ! Même si je ne sais pas où elle est.. »

Où sont ses filles ? V’là une bonne question encore ! Et à une servante qui passe dans le couloir, la question est posée.

-« Vous n'auriez pas vu la demoiselle de Castelnau de Montmiral ? »
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