Mabelle
La légèreté de ses baisers effleuraient son visage en douces caresses, elle murmurait des mots inaudibles, peut être même un prénom, entre de faibles gémissements, gesticulant en agitant lentement son bras pour le chercher à ses côtés...puis soudain, ses sourcils se froncèrent, surprise par ce dernier baiser sur la joue, rude et dégoulinant de salive, ses yeux s'ouvrirent aussitôt, extirpée de son rêve avec stupeur :
- Brennus ! Mais..mais enfin ! Arrête ! Quelle heure est il ? Je suis en retard ?
Mabelle se redressa en ronchonnant après son chien qui avait le don de toujours la retrouver. Encore embuée de sommeil, elle se frottait les yeux avant de découvrir sa couche peu ordinaire. Elle étira ses membres et cambra son dos pour effacer la douleur des racines de l'arbre au pied duquel....Ils s'étaient endormis. Son regard s'arrêta sur Lui et un sourire radieux éclairait son visage encore tout froissé.
Un frisson parcourut tout son corps et elle resserra la cape qu'il lui avait déposée sur ses épaules.
Ses jambes à présent en tailleur, elle l'observait songeuse. Leur soirée avait été délicieuse, d'une douceur onctueuse qui l'enveloppa d'une paix exquise tant espérée.
Attendrie, elle déroula son col et le déposa délicatement sur sa poitrine.
Leurs échanges avaient duré jusqu'au milieu de la nuit, et ni l'un ni l'autre n'avaient eu le courage ni sans doute l'envie, de rentrer, après cette balade nocturne qui les menèrent au pied d'un frêne majestueux.
Ils s'étaient endormis sur leurs dernières paroles, encore présentes dans son esprit, sa tête appuyée sur son épaule, tandis qu'il était adossé sur le tronc rugueux.
Les feuilles chuchotaient leurs secrets, le soleil projetait ses timides rayons au travers des branches, la rosée parsemait ses gouttes de cristal sur le tapis de mousse douillet, Mabelle fermait les yeux en inspirant profondément cet instant de bonheur précieux, hésitant à le sortir de son sommeil, d'apparence bienfaiteur à voir son visage reposé presque rieur.
Cependant, elle voulait partager ces enchantements matinaux avec lui, aussi elle se décida. Elle profita encore de quelques minutes pour l'admirer, l'imaginait sans sa moustache en souriant, amusée, se demandait pourquoi son coeur frappait sur ses remparts aussi lourdement.
Doucement, elle se pencha vers lui, son coeur battait plus fort, ses joues s'empourpraient, sa raison l'agaçait mais Mabelle devenait curieusement docile...Alors tout doucement, elle se résolut à lui murmurer :
- Jean...Jean...
Elle mordit sa lèvre inférieure, hésitant à le réveiller plus prestement.
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- Brennus ! Mais..mais enfin ! Arrête ! Quelle heure est il ? Je suis en retard ?
Mabelle se redressa en ronchonnant après son chien qui avait le don de toujours la retrouver. Encore embuée de sommeil, elle se frottait les yeux avant de découvrir sa couche peu ordinaire. Elle étira ses membres et cambra son dos pour effacer la douleur des racines de l'arbre au pied duquel....Ils s'étaient endormis. Son regard s'arrêta sur Lui et un sourire radieux éclairait son visage encore tout froissé.
Un frisson parcourut tout son corps et elle resserra la cape qu'il lui avait déposée sur ses épaules.
Ses jambes à présent en tailleur, elle l'observait songeuse. Leur soirée avait été délicieuse, d'une douceur onctueuse qui l'enveloppa d'une paix exquise tant espérée.
Attendrie, elle déroula son col et le déposa délicatement sur sa poitrine.
Leurs échanges avaient duré jusqu'au milieu de la nuit, et ni l'un ni l'autre n'avaient eu le courage ni sans doute l'envie, de rentrer, après cette balade nocturne qui les menèrent au pied d'un frêne majestueux.
Ils s'étaient endormis sur leurs dernières paroles, encore présentes dans son esprit, sa tête appuyée sur son épaule, tandis qu'il était adossé sur le tronc rugueux.
Les feuilles chuchotaient leurs secrets, le soleil projetait ses timides rayons au travers des branches, la rosée parsemait ses gouttes de cristal sur le tapis de mousse douillet, Mabelle fermait les yeux en inspirant profondément cet instant de bonheur précieux, hésitant à le sortir de son sommeil, d'apparence bienfaiteur à voir son visage reposé presque rieur.
Cependant, elle voulait partager ces enchantements matinaux avec lui, aussi elle se décida. Elle profita encore de quelques minutes pour l'admirer, l'imaginait sans sa moustache en souriant, amusée, se demandait pourquoi son coeur frappait sur ses remparts aussi lourdement.
Doucement, elle se pencha vers lui, son coeur battait plus fort, ses joues s'empourpraient, sa raison l'agaçait mais Mabelle devenait curieusement docile...Alors tout doucement, elle se résolut à lui murmurer :
- Jean...Jean...
Elle mordit sa lèvre inférieure, hésitant à le réveiller plus prestement.
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