Sybelle
Sur la route - De nuit
La nuit était tombée depuis quelques heures. Eclairée uniquement la lueur de la Lune qui, au-dessus de sa tête, formait un rond parfait, Sybelle avançait le long dun chemin, au sud de Sarlat, en sifflotant un petit air joyeux. Elle avait quitté Pau quelque jours plus tôt - mue par un ennuie de plus en plus vif - et cétait décidée à remonter vers le Nord, sans vraiment savoir où le vent la pousserait.
Cela la réjouissait. Elle adorait se réveiller le matin sans savoir de quoi sa journée serait faite. Certains auraient pu souffrir de la solitude que son incapacité à se fixer provoquait. Sybelle, elle sen réjouissait. Dailleurs, à lexception de sa passion pour les distributions de torgnoles, il ny avait que peu de chose qui la satisfaisait autant que de courir la route. Le monde était merveilleusement beau et grand, il aurait été dommage de se priver du plaisir que lexplorer provoquait. Bien sur, dans le Béarn, elle avait laissé une ou deux personnes quelle appréciait, mais cela ne la dérangeait pas outre-mesure. Depuis quelle avait quitté les siens environ deux ans plus tôt, elle avait toujours fait en sorte de ne pas trop sattacher aux gens, préférant la solitude à la compagnie des Hommes. Bien sur, il y avait eu des exceptions : le si gentil Diego de la troupe du Soleil, la réjouissante Brunhilde à Pau Mais les quitter navait pas été un déchirement.
Alors quelle passait lorée dun bois sombre, la jeune fille frissonna. Pas de peur, non. Ce sentiment lui était inconnu. Dailleurs, elle avait toujours eu tendance à avoir du mépris pour ceux quelle considérait comme des couards Autant dire que tous ceux qui navaient pas le goût des armes entraient facilement dans cette catégorie avec elle. Non, si elle frissonnait ça nétait pas parce quelle craignait quoique ce soit mais bien parce quelle avait froid. La température, qui avait été plus que clémente dans la journée, avait considérablement chuté avec le couché du soleil et la jeune femme simposa une pause. Juste le temps de sortir une cape de laine brune de sa grande besace et de sen enrouler avant de reprendre son chemin de cette démarche bondissante et pleine de vitalité qui était la sienne.
Tandis quelle senfonçait sur le chemin sinueux qui passait au cur du sous-bois, Sybelle eu soudain une drôle dimpression. Comme si quelque chose allait arriver Il y avait un je-ne-sais-quoi dans le silence qui régnait là qui lui semblait étrange. Haussant les épaules, Sybelle rejeta cette idée ridicule. Des pressentiments Et puis quoi encore ? A ce rythme, on tombait vite dans le mysticisme total et ça, ça nétait vraiment pas son truc. Se mettant à rire de sa propre bêtise, la jeune femme nentendit pas les quatre hommes sapprocher delle.
Ils lui foncèrent dessus de concert, en poussant des rugissements barbares. Mue par son instinct de survie et sa science des armes, la rouquine réalisa très vite quelle était en mauvaise posture. Quatre hommes se précipitant sur elle, cinq si on comptait larcher embusqué un peu plus loin quelle venait de repérer du coin de loeil Elle avait beau être douée, il allait falloir beaucoup de chance pour quelle sen tire cette fois-ci, songea-t-elle. Toutefois, elle nenvisagea pas une seconde de fuir. Si elle essayait de partir, larcher aurait tôt fait de la tirer comme un lapin et qui plus est, cette solution lui semblait lâche. Ils voulaient sen prendre à elle ? Quà cela ne tienne, elle allait leur prouver sa valeur !
Avec des gestes rapides et une efficacité mortelle, elle sortit deux lames de jet de ses bottes et les lança avec force. Lhomme quelle embrocha suffoqua avant de sécrouler, mort avant même dêtre à terre. Tirant de sa ceinture une dague, Sybelle entama le combat.
Ses opposants avaient pour eux la longueur des lames de leurs épées et la supériorité numérique. Elle avait comme seuls avantages une vivacité et une souplesse surprenante, et une ingéniosité décuplée sous la menace.
Encerclée, elle se plaqua au sol et se glissa entre les jambes dun de ses ennemies, plantant sa dague dans sa cuisse au passage. Devenue feu-follet, elle poursuivie sa danse mortelle en donnant un violent coup de talon dans le dos de lhomme qui tituba sans tomber pour autant. Sattaquant à son voisin, un grand brun dallure hispanique, elle feinta vers sa tête avant de modifier la trajectoire de sa lame, visant son bas ventre. La dague rencontra le cimeterre. Au même instant, un troisième homme aux longs cheveux blonds, arriva sur la gauche de la jeune femme, son épée pointée vers elle. Sybelle se plaqua contre lhispanique, le surprenant tellement quil ne réagit pas quand elle le fit se tourner, de telle manière quil lui servit de bouclier humain. La lame du blond senfonça dans son ventre, ouvrant une plaie béante. Sybelle lâcha lhispanique, le laissant seffondrer à ses pieds. Deux ennemies de mort, un autre blessé Elle se sentait capable de vaincre.
Rassérénée par la certitude quelle pouvait y arriver, elle se précipita vers le blond Voulu se précipiter Une affreuse pression sur son bras droit, celui qui tenait sa dague la fit hoqueter de douleur. Arrivé par derrière, le colosse quelle avait blessé à la cuisse quelques secondes plus tôt avait saisit son bras. Il le tordit si violement que los craqua dans un bruit sec. Son bras devenu totalement inutile, Sybelle lâcha sa dague. Pas décidée à abandonner pour autant, elle se ramassa pour bondir et décocha un violent atémi dans la poitrine du géant qui fit un pas en arrière sous le choc. Tentant de juguler les ondes de douleur émanant de son bras, elle récupéra le cimeterre de lhispanique mort et dans un geste désespérée, elle lança larme sur le colosse. Ça nétait pas une arme de jet, il ny avait aucune chance pour que le cimeterre tue le colosse mais peut-être Il lévita comme si il cétait sagit dun jouet. Pendant ce temps, larcher saisissant une faille dans le combat, tira sur Sybelle. Le trait latteignit à la cuisse. La jeune fille tituba. Poussant un hurlement, elle arracha la flèche de sa cuisse doù le sang se mit aussitôt à couler, imbibant ses vêtements avec une rapidité impressionnante.
Elle allait mourir. Toutes les fibres de son corps le lui criait et durant une seconde elle fut tenter dabandonner. Se laisser achever, mourir vite Cela serait tellement plus facile. Secouant la tête, la rouquine chassa cette idée. Elle réfutait à la souffrance le droit de prendre le dessus sur elle. Elle ne se laisserai pas abattre comme un animal. Si elle devait mourir, alors elle le ferait la tête haute. Elle porterait haut les couleurs de ses ancêtres, elle leur ferait honneur. Serrant fermement la flèche dans son poing gauche, elle se jeta sur le colosse et planta la flèche dans son épaule, lenfonçant profondément dans la chair meurtrit. Le géant poussa un hurlement et la fit violement tomber à terre. Trop abimé pour lachever lui-même, il fait signe au blond de passer à laction. Celui-ci sen donna à cur joie, la rouant de coups de pied jusquà ce quelle sévanouisse, tandis que larcher les rejoignait et vérifiait que leurs deux compagnons étaient bel et bien morts avant de donner les premiers soins au colosse qui fulminait.
La petite g**** Tuer Anyelo et Nataniel Ian, fouille son sac ! Ordonna le colosse tandis que larcher soccupait de lui.
Rien qui vaille la peine de perdre deux hommes là-dedans, cracha ledit Ian, une fois son inspection terminé.
Récupérant ce qui pouvait être prit, les trois brigands repartirent vers leurs chevaux qui les attendaient plus loin.
Gisant dans une marre de sang près du cadavre de lhispanique, Sybelle survit.
Sur la route - Le lendemain matin
Hue Cocotte ! Hue Ouh là ! Cquoi ça ?
Arrêtant son attelage, monsieur Durant, meunier de son état, descendit de sa charrette, suivit par son apprenti avança dun pas tremblant au milieu du carnage. Les deux hommes morts, les traces de lutte Et cette jeune fille, battue à mort. Il nétait pas un homme darme mais il limaginait bien, la bande de brigands qui avait fondu sur linnocente Il ferma les yeux un instant, tentant de juguler la peine que lui inspirait la scène.
Maximilien, aide moi à mettre les corps des hommes dans le fossé. Ils ne méritent pas mieux. Et cette douce enfant Ramenons là à Sarlat, murmura-t-il, ne supportant pas lidée quelle nai pas le droit à une sépulture correcte.
Obéissant, le jeune garçon aida son maitre à dégager la route des cadavres malgré son dégout pour cette tâche. Puis il prit la brindille dans ses bras, prenant soin de ne pas trop secouer son pauvre corps. Il allait la poser dans la charrette quand soudain il se figea. Un mouvement infime aux yeux du monde, venait de tout changer. Eberlué, le garçon le regarda se reproduire. La cage thoracique qui se soulève, lentement, faiblement
Msieuuuur ! Elle respire !
Nom de dieu ! Sécria le brave homme, ayant limpression de se retrouver face à un miracle en vérifiant les propos du garçon. Conduisons là à lherboriste Si quelquun peu quelque chose pour elle, cest bien cette femme.
Déposant avec une précaution infinie la jeune fille dans la charrette, ils prirent la direction de léchoppe de lherboriste, roulant aussi vite que possible. Et lorsque finalement ils arrivèrent, monsieur Durant défonça presque la porte de la boutique dans sa précipitation tandis que Maximilien le suivait, tenant entre ses bras la rouquine au corps brisé.
Aidez nous !
Reprenant connaissance une seconde, Sybelle songea quil était bien douloureux dêtre morte. Puis les ténèbres laspirèrent de nouveau.
La nuit était tombée depuis quelques heures. Eclairée uniquement la lueur de la Lune qui, au-dessus de sa tête, formait un rond parfait, Sybelle avançait le long dun chemin, au sud de Sarlat, en sifflotant un petit air joyeux. Elle avait quitté Pau quelque jours plus tôt - mue par un ennuie de plus en plus vif - et cétait décidée à remonter vers le Nord, sans vraiment savoir où le vent la pousserait.
Cela la réjouissait. Elle adorait se réveiller le matin sans savoir de quoi sa journée serait faite. Certains auraient pu souffrir de la solitude que son incapacité à se fixer provoquait. Sybelle, elle sen réjouissait. Dailleurs, à lexception de sa passion pour les distributions de torgnoles, il ny avait que peu de chose qui la satisfaisait autant que de courir la route. Le monde était merveilleusement beau et grand, il aurait été dommage de se priver du plaisir que lexplorer provoquait. Bien sur, dans le Béarn, elle avait laissé une ou deux personnes quelle appréciait, mais cela ne la dérangeait pas outre-mesure. Depuis quelle avait quitté les siens environ deux ans plus tôt, elle avait toujours fait en sorte de ne pas trop sattacher aux gens, préférant la solitude à la compagnie des Hommes. Bien sur, il y avait eu des exceptions : le si gentil Diego de la troupe du Soleil, la réjouissante Brunhilde à Pau Mais les quitter navait pas été un déchirement.
Alors quelle passait lorée dun bois sombre, la jeune fille frissonna. Pas de peur, non. Ce sentiment lui était inconnu. Dailleurs, elle avait toujours eu tendance à avoir du mépris pour ceux quelle considérait comme des couards Autant dire que tous ceux qui navaient pas le goût des armes entraient facilement dans cette catégorie avec elle. Non, si elle frissonnait ça nétait pas parce quelle craignait quoique ce soit mais bien parce quelle avait froid. La température, qui avait été plus que clémente dans la journée, avait considérablement chuté avec le couché du soleil et la jeune femme simposa une pause. Juste le temps de sortir une cape de laine brune de sa grande besace et de sen enrouler avant de reprendre son chemin de cette démarche bondissante et pleine de vitalité qui était la sienne.
Tandis quelle senfonçait sur le chemin sinueux qui passait au cur du sous-bois, Sybelle eu soudain une drôle dimpression. Comme si quelque chose allait arriver Il y avait un je-ne-sais-quoi dans le silence qui régnait là qui lui semblait étrange. Haussant les épaules, Sybelle rejeta cette idée ridicule. Des pressentiments Et puis quoi encore ? A ce rythme, on tombait vite dans le mysticisme total et ça, ça nétait vraiment pas son truc. Se mettant à rire de sa propre bêtise, la jeune femme nentendit pas les quatre hommes sapprocher delle.
Ils lui foncèrent dessus de concert, en poussant des rugissements barbares. Mue par son instinct de survie et sa science des armes, la rouquine réalisa très vite quelle était en mauvaise posture. Quatre hommes se précipitant sur elle, cinq si on comptait larcher embusqué un peu plus loin quelle venait de repérer du coin de loeil Elle avait beau être douée, il allait falloir beaucoup de chance pour quelle sen tire cette fois-ci, songea-t-elle. Toutefois, elle nenvisagea pas une seconde de fuir. Si elle essayait de partir, larcher aurait tôt fait de la tirer comme un lapin et qui plus est, cette solution lui semblait lâche. Ils voulaient sen prendre à elle ? Quà cela ne tienne, elle allait leur prouver sa valeur !
Avec des gestes rapides et une efficacité mortelle, elle sortit deux lames de jet de ses bottes et les lança avec force. Lhomme quelle embrocha suffoqua avant de sécrouler, mort avant même dêtre à terre. Tirant de sa ceinture une dague, Sybelle entama le combat.
Ses opposants avaient pour eux la longueur des lames de leurs épées et la supériorité numérique. Elle avait comme seuls avantages une vivacité et une souplesse surprenante, et une ingéniosité décuplée sous la menace.
Encerclée, elle se plaqua au sol et se glissa entre les jambes dun de ses ennemies, plantant sa dague dans sa cuisse au passage. Devenue feu-follet, elle poursuivie sa danse mortelle en donnant un violent coup de talon dans le dos de lhomme qui tituba sans tomber pour autant. Sattaquant à son voisin, un grand brun dallure hispanique, elle feinta vers sa tête avant de modifier la trajectoire de sa lame, visant son bas ventre. La dague rencontra le cimeterre. Au même instant, un troisième homme aux longs cheveux blonds, arriva sur la gauche de la jeune femme, son épée pointée vers elle. Sybelle se plaqua contre lhispanique, le surprenant tellement quil ne réagit pas quand elle le fit se tourner, de telle manière quil lui servit de bouclier humain. La lame du blond senfonça dans son ventre, ouvrant une plaie béante. Sybelle lâcha lhispanique, le laissant seffondrer à ses pieds. Deux ennemies de mort, un autre blessé Elle se sentait capable de vaincre.
Rassérénée par la certitude quelle pouvait y arriver, elle se précipita vers le blond Voulu se précipiter Une affreuse pression sur son bras droit, celui qui tenait sa dague la fit hoqueter de douleur. Arrivé par derrière, le colosse quelle avait blessé à la cuisse quelques secondes plus tôt avait saisit son bras. Il le tordit si violement que los craqua dans un bruit sec. Son bras devenu totalement inutile, Sybelle lâcha sa dague. Pas décidée à abandonner pour autant, elle se ramassa pour bondir et décocha un violent atémi dans la poitrine du géant qui fit un pas en arrière sous le choc. Tentant de juguler les ondes de douleur émanant de son bras, elle récupéra le cimeterre de lhispanique mort et dans un geste désespérée, elle lança larme sur le colosse. Ça nétait pas une arme de jet, il ny avait aucune chance pour que le cimeterre tue le colosse mais peut-être Il lévita comme si il cétait sagit dun jouet. Pendant ce temps, larcher saisissant une faille dans le combat, tira sur Sybelle. Le trait latteignit à la cuisse. La jeune fille tituba. Poussant un hurlement, elle arracha la flèche de sa cuisse doù le sang se mit aussitôt à couler, imbibant ses vêtements avec une rapidité impressionnante.
Elle allait mourir. Toutes les fibres de son corps le lui criait et durant une seconde elle fut tenter dabandonner. Se laisser achever, mourir vite Cela serait tellement plus facile. Secouant la tête, la rouquine chassa cette idée. Elle réfutait à la souffrance le droit de prendre le dessus sur elle. Elle ne se laisserai pas abattre comme un animal. Si elle devait mourir, alors elle le ferait la tête haute. Elle porterait haut les couleurs de ses ancêtres, elle leur ferait honneur. Serrant fermement la flèche dans son poing gauche, elle se jeta sur le colosse et planta la flèche dans son épaule, lenfonçant profondément dans la chair meurtrit. Le géant poussa un hurlement et la fit violement tomber à terre. Trop abimé pour lachever lui-même, il fait signe au blond de passer à laction. Celui-ci sen donna à cur joie, la rouant de coups de pied jusquà ce quelle sévanouisse, tandis que larcher les rejoignait et vérifiait que leurs deux compagnons étaient bel et bien morts avant de donner les premiers soins au colosse qui fulminait.
La petite g**** Tuer Anyelo et Nataniel Ian, fouille son sac ! Ordonna le colosse tandis que larcher soccupait de lui.
Rien qui vaille la peine de perdre deux hommes là-dedans, cracha ledit Ian, une fois son inspection terminé.
Récupérant ce qui pouvait être prit, les trois brigands repartirent vers leurs chevaux qui les attendaient plus loin.
Gisant dans une marre de sang près du cadavre de lhispanique, Sybelle survit.
Sur la route - Le lendemain matin
Hue Cocotte ! Hue Ouh là ! Cquoi ça ?
Arrêtant son attelage, monsieur Durant, meunier de son état, descendit de sa charrette, suivit par son apprenti avança dun pas tremblant au milieu du carnage. Les deux hommes morts, les traces de lutte Et cette jeune fille, battue à mort. Il nétait pas un homme darme mais il limaginait bien, la bande de brigands qui avait fondu sur linnocente Il ferma les yeux un instant, tentant de juguler la peine que lui inspirait la scène.
Maximilien, aide moi à mettre les corps des hommes dans le fossé. Ils ne méritent pas mieux. Et cette douce enfant Ramenons là à Sarlat, murmura-t-il, ne supportant pas lidée quelle nai pas le droit à une sépulture correcte.
Obéissant, le jeune garçon aida son maitre à dégager la route des cadavres malgré son dégout pour cette tâche. Puis il prit la brindille dans ses bras, prenant soin de ne pas trop secouer son pauvre corps. Il allait la poser dans la charrette quand soudain il se figea. Un mouvement infime aux yeux du monde, venait de tout changer. Eberlué, le garçon le regarda se reproduire. La cage thoracique qui se soulève, lentement, faiblement
Msieuuuur ! Elle respire !
Nom de dieu ! Sécria le brave homme, ayant limpression de se retrouver face à un miracle en vérifiant les propos du garçon. Conduisons là à lherboriste Si quelquun peu quelque chose pour elle, cest bien cette femme.
Déposant avec une précaution infinie la jeune fille dans la charrette, ils prirent la direction de léchoppe de lherboriste, roulant aussi vite que possible. Et lorsque finalement ils arrivèrent, monsieur Durant défonça presque la porte de la boutique dans sa précipitation tandis que Maximilien le suivait, tenant entre ses bras la rouquine au corps brisé.
Aidez nous !
Reprenant connaissance une seconde, Sybelle songea quil était bien douloureux dêtre morte. Puis les ténèbres laspirèrent de nouveau.
Titre :
Citation de R. Choquette.
Citation de R. Choquette.