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Info:
Proces de Rackam de la Lergue pour haute trahison

[RProces] Haute Trahison ou comment l'honneur peut être sali

Arthurcano
Bonjour et Bonsoir,
ici va se dérouler le procès de Rackam de la Lergue pour suspicion de Haute Trahison à son comté suite à l'annonce faite par un groupe de Brigands, signée du dénommé Fernand.

Le procès se déroulera comme une procédure In Gratibus et en voici le déroulé:
- Ouverture du procès par le procureur,
- Chaque intervenant viens prendre place, à minima : Pôle justice Proc, Juge et Greffière, Accusé : Rackam et selon son désir 2 témoins de la défense ; les témoins de l'accusation : selon bon vouloir du procureur au regard du dossier en cours soit mestre Fernand et ...

Déroulé du procès :
1 - Proc prendra parole pour l'acte accusation puis :
2 - donne la parole à l'accusé pour sa première plaidoirie ainsi qu'à ses témoins;
3 - donne la parole aux témoins de l'accusation;
4 - Proc rends son réquisitoire puis :
5 - donne la parole pour la dernière plaidoirie de la défense à savoir Rack ou son avocat;
6 - Juge rends verdict.

Merci de suivre le RP afin que de pouvoir laisser une cohérence que nous retrouverons au tribunal IG, copie des interventions devront être déposées au tribunal IG par chacun des intervenants sans modifications de texte !

Bon jeu

JD Arthur

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Arthurcano
Le procureur arrivait le premier, alla s'installer au niveau de son perchoir de la procure, ce jour du 20 septembre 1460, allait débuter le procès du Mestre Rackam de la Lergue.

Ami de longue date qui par la publication d'une annonce se trouvait accusé par un groupuscule d'avoir vendu le Languedoc pour quelques grains de terre.

Chacun allait venir, il ne restait pour l'instant qu'à sortir le brouillon de son acte d'accusation et d'attendre juge, accusé et témoins qu'ils soient de la défense ou de l'accusation !

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Kelak
Les pas trainants, Kelak arriva au tribunal, lui qui détestait déjà la fonction de juge à la base. Il se serait bien passé de cette affaire.

Enfin quelque part c’était peut être une sorte de justice divine qui faisait que Kelak et Arthur avait été nommé juge et procureur dans cette affaire. À moins que cela ne soit l’ironie du sort ?

Mais après tout c’était bel et bien de leur faute à eux si on en était là…

A la fin du mandat comtal d’Arthur, Kelak était venu trouver ce dernier pour suggérer quelques noms pour des remerciements et récompenses comme c’est la tradition coutumière en Languedoc

Parmi ces noms figuraient en haut de la liste un certain Rackam.

Amoureux de Lodève tous deux, Kelak voulait simplement remercier et reconnaitre les 8 mandats de maires du barbu et son efficacité à cette fonction durant tout ce temps, Arthur avait ensuite soumis à son conseil qui avait à l’unanimité approuvé la demande.

Ensuite tout avait été si vite… un manque d’information sur des procédures complexes et l’octroi avait été bloqué.

Rackam n’avait jamais fait valider sa grâce comtale par le Roy et sa récompense s’était vu refusée…la faute à qui ? Certainement pas au présent conseil ? Encore moins au précédent ! Pas plus qu’au moindre Languedocien

Le présent conseil avait unanimement appuyé le barbu pour que la grâce royale puisse être accordée et ce fut le cas…

Mais entre le moment de l’annonce du refus d’octroi de fief et le moment ou la grâce royale avait été approuvée, de sombres événements c’étaient déroulés et l’heure étaient venue de faire la lumière sur ceux-ci…

Kelak entra avec quelques dossier et tandis qu’il s’installait salua son collègue


Bonjour Arthur… foutu journée...une de plus
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Arthurcano
Les gardes se tenaient aux portes du palais de justice pour assurer la sécurité, bientôt deux autres feraient venir l'accusé... Rackam...
Il avait beau avoir le dossier sous les yeux, il peinait encore à croire que ce soit vrai et pourtant dans le dossier déjà les éléments semblaient bien être là...

Un oeil qui se lève du dosser... Kelakounet...

Et bien oui votre Honneur de la Saint Boulasse, il semble que cela soit une fichue journée de plus. Enfin, nous écouterons chacun et vous verrez quoi jugez.

Et comment aurions nous pu croire cela de lui... Comme quoi suffit de peu pour faire perdre la face à un homme si tout cela est bien vrai...


Il eu une pensée pour un soir de Juin ... Il avait bien faillit perdre la raison et pas pour une raison de fer devastateur mais ... Il haussa les épaules et repensa aux paroles de Zabelle... Vivre Arthur vivre et retrouve ton sourire... Bon c'était pas pour ce jour encore mais plus tard...

Bien votre honneur, mon dossier est prêt faisons entrer l'accusé !

Il se rendit à la porte close ou derrière se trouver Rackam et deux gardes... A travers la porte il cria ...

GARDES FAITES ENTRER L'ACCUSE !

Puis de retourner à sa place et d'attendre la première plaidoirie...
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Rackam
Rack arrive libre au tribunal et entends bien en ressortir de même, il a l'esprit serein n'ayant rien a se reprocher, il n'envisage pas un seul instant pouvoir être condamné, ses témoins l'accompagnent.

Il se présente aux gardes et entre dans la grande salle, a son entrée tout les regards se tournent vers lui, beaucoup de curiosité dans ces regards, quelques sourires crispés de personnes connues ..... Il regarde le tribunal .... Kelak et Arthurcano seront ses juges, il y a encore une semaine , ils partageaient des pintes en taverne les aléas du destin sont vraiment bizarre parfois, il regarde ses juges bien en face et d'une voix ferme ...

Bonjorn votre honneur, Je suis Rackam de la Lergue, vous m'avez fait mander en ce tribunal et je voudrais savoir de quoi l'on m'accuse ?

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Ruthy.
La "crevette" étrangement silencieuse entre à la suite de Rackam. Par la force des choses , elle a demandé a être témoin, elle a des choses à dire qu'elle aurait bien gardée pour elle ... mais sa conscience ne lui laisse pas une minute de répit ... puis bon ... elle a quand même pas envie de voir le patron se balancer au bout d'une corde ...

Elle prend place sur le banc des témoins ... et recommence à se ronger les ongles ... elle en mène pas large la brunette ... non mais c'est vrai quoi ... ça fout les jetons d'être là. Arthur et Kelak lui semblent d'ailleurs beaucoup plus grands que d'habitude , en hauteur pour Arthur , en largeur pour Kelak ... Brrr ... ça fiche la trouille .... faut dire aussi , qu'elle essaye de se faire toute petite ... oui ça doit être pour ça , elle se fait toute petite et puis eux se font tout grands ...

Un regard au patron ... il semble serein ... bon , c'est rassurant pour elle non ? le sera t il encore quand elle aura témoigné .... énorme soupire ...
Noëllie
C'était la deuxième fois que Noëllie franchissait les portes du tribunal. La première fois, c'était il y a longtemps maintenant, elle était venue assister au procès d'un vilain brigand qui avait pris Alais : Gmat.

Elle aimait bien les vilains garçons et celui là ne lui déplaisait pas.
Il avait le verbe facile, l'assurance et la carrure... Bon, elle n'approuvait pas ce qu'il avait fait, mais elle voulait voir s'il s'en sortirait, défendu par une autre canaille : Georges le Poilu.
Elle était allée au spectacle et s'était bien amusée, même si elle n'avait pu assister au procès dans sa totalité, celui ci ayant terminé à huis clos.

Cette fois il en était tout autre et c'est avec un énorme nœud dans la gorge qu'elle avait suivi Ruthy.

L'éternel, l'inébranlable trio : Rackam et ses drôles de dames.

Quand on en voyait un, les deux autres n'étaient jamais loin.
Des liens très forts les unissaient depuis longtemps, plus récemment encore, ils les avaient resserrés en se faisant baptiser en cascade.
C'était Arthur qui avait officié, il était même le parrain de Rack...

Aujourd'hui il serait l'avocat du diable... Brrrr

Elle alla s'asseoir près de la crevette, petite chose tremblante qui l'émût. Où était la fanfaronne, la grande bouche, la râleuse de première...
Là, elle paraissait si vulnérable, comme ce matin, où elle l'avait retrouvée dans son lit la mine grave et qu'elle lui avait dit :


No, j'ai peur...

Noëllie lui prit la main, autant pour la réconforter que pour se rassurer elle-même. Elle se pencha pour lui murmurer :

T'inquiète pas, tout ira bien, Rack est innocent.


Quand celui-ci fut appelé, d'un même mouvement, leurs doigts se crispèrent.

Outch ! Ça fait mal.
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Un sourire, un baiser et la vie est tellement plus belle !

Kelak
Ruthy, Rack, Arthur Noélie et Kelak sont dans un local !

quel est ce Local ??

Pour le trou du fut, taverne municipale écrivez 1
Pour un levé de coude comtale écrivez 2
Pour un tribunal écrivez 3

10 écus par pigeons envoyés ou reçus

Pour sur que si un tel sondage avait été organisé,

90 % des réponses auraient été 1
9,9 % des réponses 2
et 0.1% réponse 3

Et si même certain avait voté pour 3, l’accusée aurait alors été Ruthy

Ruthy vous être accusée d’être une crevette qu’avez vous à dire pour votre défense

J’suis pas une crevette aurait elle dit, Rackam l’aurait fait rosir à sa façon et la culpabilité démontrée

La peine aurait été :

Ruthy vous êtes condamnée à réveiller Vanessa par une ode à sa beauté chaque matin

Hélas tous cela n’était que délire onirique…

l’accusé était bel et bien Rackam et la brochette de Lodévois n’était pas là pour s’amuser comme pouvait en témoigner l’air encore plus chétif que de coutume de Ruthy

Avec une gravité bien peu usuelle, Kelak rendit son salut à Rackam, en temps normal ça l’aurait faire rire que le barbu se présente


Bonjour Rackam, et bien je crois que tu sais autant que moi pourquoi tu es là, je vais laisser la parole au procureur, c’est à lui qu’elle revient en tout premier lieu
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Dorian.albert
Dorian arrive lui aussi au tribunal. Pour une fois, il n'est pas du côté des accusés, et justement c'est bien ce qui l'embête le plus. Car les procès le grand blond, il connait. Mais là c'est son pote Rack que l'on emmerde. Et quand il apprend pourquoi, il rit doucement. Une histoire de fou quand même, il n'y a vraiment que les autorités du Languedoc pour croire à de telles conneries... M'enfin.

Il remarque la présence de Ruthy et de Noellie au premier rang. Il se rapproche, mais n'ira pas s'asseoir à leurs côtés, le banc étant réservé aux témoins. Il s'installe donc juste derrière, posant une main réconfortante sur l'épaule de sa Coquine, histoire de lui donner un peu de courage et de lui montrer que malgré tout, il est là...
Arthurcano
Las le procureur était dans ses pensées, un baptême récent, quelques entrevus pour voir quelques terres du côté Est de Lodève, puis quelques souvenirs de Lodève.

No et la crevette étaient là... Forcément quand un était là, les mousquetaires suivaient... Encore qu'en l'église de Lodève, il n'avait pas souvenir que le barbu était présent quand No s'était mise à chanter....

Rack était un pilier de Lodève, de comptoir aussi, mais enfin ce jour présent était noir et d'une tristesse... Et pourquoi lui... Pourquoi ce jour serait presque comme un déchirement familial de Lodévois... Pff **Soupire**

Rack demandait de quoi on l'accuse, en d'autre lieu il lui aurait répondu d'avoir tremper ses doigts où il ne fallait pas mais là...

Arthur se leva complètement crevé de ces dernières nuits sans fin... Il prit alors parole de sa voix de ténor mais dans un timbre cette fois monocorde... Pas d'envie de chanter pas d'envie tout court...


Votre honneur, en ce vingtième jour du mois de septembre de l'An mille quatre cent soixante, nous, Arthur Cano de Génolhac, procureur du Languedoc, intentons un procès à l'encontre de Mestre Rackam de la Lergue pour Haute Trahison envers son comté.

En effet, mestre Rackam de la Lergue est accusé d'avoir fomenté une action contre le comté avec le groupe de brigands dénommé Hydre, trop connu des différents service de sécurité de notre comté et plus avant du royaume de France. Cette mise en accusation repose sur la suspicion de traitrise qu'une affiche signé de la main du dénommé Fernand, membre actif de l'Hydre.

De cette annonce, placardée au sus et à la vue de tous, il ressort qu'un acte de vengeance faisant suite au à l'octroy d'un fief de mérite refusé par la hérauderie du Languedoc conformément aux lois royales de notre royaume. Ainsi donc les faits s'établissent entre le 7 août 1460 et ce jour du 20 septembre 1460.

Ce complot fomenté, s'il se fait montre aux yeux du Languedoc qu'aujourd'hui, aurait donc débuté peut après le 7 aôut 1460, date de l'annonce du refus de l'octroy de son fief de mérite dont copie vous est présentement donnée votre honneur.

Ingeburge a écrit:

    Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, et ainsi connue sous le nom de Montjoie,

      Savoir faisons à tous présents et à venir :

      Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales et après consultation et votation du Collège Héraldique de France, ne validons ni ne contresignons la demande de Sa Grandeur Arthur Cano, comte du Languedoc, quant à l'octroi d'un fief de mérite sur les terres du Languedoc à :


      • Rackam de la Lergue

      pour condamnation en Languedoc pour haute trahison.


      En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le sixième jour d'août de l'an de grâce MCDLX.




De même que je vous donne copie d'une de ces affiches qui a été placardé un peu partout en notre comté et notamment notre bonne capitale.
Citation:
Après maintes années d'un labeur acharné, Messire Rackam attendait plein d'espoir une belle récompense.
Mais quand vint enfin la distribution des remerciements tant convoités, pas un su-sucre, pas un no-n-os n'échut dans l'escarcelle de notre vilain. Car une juste méfiance planait sur son nom.

Alors, Rackam fut rouge de colère et d'indignation et telle était son ire et sa déconvenue de ne point recevoir un beau titre et un noble blason que son sang vira à l'aigre et qu'il n'eut plus de repos de ne s'être vengé de ses pairs et de la couronne.
Mais comme il était malin et que son sang était froid, il se garda de manifester la moindre contrariété devant son monde. Cependant en secret, il réfléchit beaucoup et dés lors, conçut d'oeuvrer à la ruine de ceux qui l'avaient refusé.
Il fit donc partir au loin par mont et par vaux un messager de confiance.
Le messager trouva l'Hydre et lui fit ce qu'il appela bien justement : une proposition que tu ne peux pas refuser.....

Venez nombreux à Lodève disait-il, mon maître tient là-bas une belle et bonne armée, un peu vide, mais grassement équipée avec moultes épées et fort bien agrémentée par la confiance qu'on me porte au sein de mon duché.
Des bandes de racailles menacent à l'Ouest et nul ne se méfiera quand nous surgirons par le nord! Songez à l'ironie de la chose si on m'appelle à la capitale pour assurer la défense de la citadelle!
De Lodève, nous fondrons sur Montpellier et alors, ils verront ce qu'il en coute de léser ma personne!

J'ai pour vous aider, mains trousseaux de clés donnant sur les lieux les plus secrets et pas un douanier ne pourra péter sans que vous en fûtes informés.
Si l'affaire est entendue, pour moi n'en parlons plus, vous aurez des sacs pleins d'écus. Quant à moi, de vengeance repu, vous me verrez comblé et qui sait peut-être voudrez-vous bien de moi. Déjà, Je me sens des écailles pousser dessous la peau.

Et parce que le messager était un homme en qui l'on avait grande confiance, les cavaliers dirent "chiche" et se mirent en marche et un grand secret fut gardé sur le but de leur voyage.

Ils n'étaient plus très loin et tout était prêt pour l'assaut et c'est alors que contre toute attente et par le plus capricieux hasard.... Le grand pourvoyeur de blason se pencha comme par miracle sur sa cause perdue et lui promit enfin ce qu'il désirait tant.... à moins qu'il n'eut continué tout ce temps par devers ses nouveaux alliés à réclamer son titre, mais ceux-là n'en surent jamais rien. Toujours est-il qu'il reçut grâce et indulgence royale. Il était tout à sa joie, agitant fort ses poings et trémoussant son gras derrière lorsqu'il s'avisa soudain que son complot vengeur s'avançait à grand pas et risquait de ruiner le trésor de sa chance. Alors il prit peur et renvoya son messager à bride abattu vers le nord.

Le messager revint vers les cavaliers qui s'attroupaient déjà autour du pays et leur dit un peu gêné, mais pas trop...

Chers cavaliers, vous devez vous arrêter céans et repartir très loin, mon maître est désormais comblé d'honneurs et n'a plus le désir de vous voir sur ses nouvelles terres. Il est à l'essayage de sa tenue de cérémonie et s'entraine le petit doigt raidi et l'autre pas moins dans son beau froc à tenir avec élégance un verre de génépis. Merci d'être venus et peut-être à une autre fois.

Les cavaliers rirent beaucoup et de toutes les couleurs, mais jaune surtout car ils ont mauvais gout.
Puis ils dirent au messager :

Va dire à ton maitre, que puisqu'il se dédie ce cochon, nous exposerons à la face du royaume, le détail de sa forfaiture. Et que deux tromperies ne s'annulent aucunement l'une l'autre, mais se confondent et le font deux fois coupable. Nous irons à Lodève lui chanter sa chanson. Car il y a plus d'honneur dans la queue d'un rat que dans toute sa personne. Aujourd'hui ou demain, il n'y aura pas de paix pour Rackam le Traitre.
Et ceux qu'il rêvait de trahir s'ils ont du bon sens, lui feront pour blason avant de lui serrer le cou un serpent lové sur une dague empoisonnée.


En outre votre honneur, le mestre Rackam fort mari de cette annonce pour laver son honneur ou faire montre d'humilité a présenté sa démission au comte Actarius d'Euphor qui, compte tenu des faits qui de nature grave, en accepté sa démission et lui a ordonné de détruite son armée citoyenne afin de s'assurer qu'aucune autre décision malheureuse ne puisse être prise de nouveau.

Je vous donne votre honneur copie des courriers qui ont été échangé entre Mestre Rackam de la Lergue et nostre Comte Actarius d'Euphor.


Copie de la lettre de Mestre Rackam à sa grandeur Actarius d'Euphor:
Rackam a écrit:
De moi Rackam de la Lergue encore pour l'instant connétable du Languedoc,
A vous Actarius d' Euphor XXXVI éme Comte du Languedoc,

Votre Grandeur,

Je viens d'être informé que un document relevant de la sécurité intérieure du Languedoc a été transmis a une horde de brigands dans le but de les attirer en nos terres, il est plus que probable que ce document provienne de chez moi, je viens de constater qu'il m'as été dérobé .... je crois connaitre le coupable et s'agissant d'un membre de ma famille, j'en porte et en accepte toute la responsabilité.
Je vous envois donc par ce courrier ma démission de mon poste de connétable, et me tiens a la disposition de la justice pour répondre de ce forfait entachant ma famille.
En ce qui concerne mon armée, je souhaiterais vivement affronter les brigands si ils ont le courage de venir sous les murs de Lodève, ce dont je doute, ils sont beaucoup plus doués en man�uvre souterraine qu'en attaque frontale. je le ferais seul ou entouré d'une poignée d' amis fidèles. Si vous en décidez autrement je la détruirais.

Qu' Aristote vous ait en sa sainte garde.

Rackam de la Lergue.


Copie de la lettre de sa grandeur Actarius d'Euphor à Mestre Rackam de la Lergue :
Actarius a écrit:
Salutations !

C'est avec le coeur lourd que j'ai reçu votre missive de démission. Je l'accepte. Etant donné les circonstances et ce que vous m'y apprenez, je ne puis agir avec clémence, car les faits sont aussi troubles que graves.

Je vous demande de détruire votre armée aujourd'hui même et vous aurez l'occasion de vous défendre devant la justice languedocienne, car vous serez mis en accusation pour haute trahison. Ceci fera naturellement l'objet d'une annonce.

Je ne saurai que trop vous conseiller de suivre mes consignes et de dire la vérité. Pour ma part, je ne comprends toujours pas comment votre frère a pu entrer en possession de tels documents alors que vous-même n'étiez pas sensé y avoir accès.

A.E.

De ces échanges épistolaires, il ressort que mestre Rackam informe nostre comte que des documents furent dérobés chez lui documents relevant de la sécurité intérieure du comté du Languedoc. Documents qui auraient été dérobés en sa demeure par un membre de sa famille et transmis à une horde de brigands... Il précise au comte Actarius d'Euphor que, selon lui, le coupable serait un membre de sa famille et qu'il en accepte de porter la responsabilité.

Si d'affirmer qu'un membre de sa famille en est le voleur, il lui faudra en faire preuve et démonstration. Cependant votre honneur, la Haute Trahison commence par le simple fait que des documents de sécurité intérieure de notre comté du Languedoc et par la même considérés comme secret défense, n'ont pas à sortir du bureau d'un conseiller comtal.

Votre honneur, je vous rappel que notre justice repose sur le droit coutumier ainsi :
Est-il un acte de bon père de famille que de sortir du bureau de conseiller des documents confidentiels portant sécurité de notre Comté ?
Est-il un acte de bon père de famille que de chercher vengeance avec un groupe de brigands ?

Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de préciser que ces faits s'ils sont avérés ne peuvent qui nuire gravement à notre comté si tout à chacun en faisait autant et d'autant plus d'un conseiller qui a prêté serment d'allégeance au comte en place !

En conséquence de quoi, mestre Rackam de la Lergue, vous êtes accusé d'avoir enfreint le droit coutumier régissant le Languedoc et vous trouvez en ce tribunal pour répondre d'actes de Haute Trahison.

Sachez que vous pouvez vous faire représenter par un avocat de votre choix.

La parole est à la défense !


Arthur reprit place et fit signe à la greffière Mestra Cerise de prendre bonne copie de tout ce qui se dirait en ce tribunal. Puis le visage fermé se tourna vers Rack lui faisant signe et de s'apprêter à l'écouter...
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Rackam
La salle est comble, il y a la nombres membres du conseil, plusieurs personnalités du Languedoc, des Lodévois aussi venus le soutenir. Noëllie et Ruthy bien sur, spontanément elles viennent témoigner, il aperçoit Dorian qui l'a remplacé a la mairie de Lodève ...

Le Barbu écoute l'acte d'accusation, pas un frémissement sur son visage, le temps du doute est passé, il s'agit maintenant de faire face et de défendre son honneur.

Votre honneur, si j'entends bien les faits qui me sont reprochés, le premier d'entre eux est d'avoir eu en ma possession et en ma demeure des documents provenant du château et qui selon ce que j'entends n'auraient jamais dus en sortir.

Voila qui est peu banal, vous n' ignorez point que jusqu'au 7 septembre, j'étais maire de Lodève, vous n' ignorez point non plus que je commandais une armée levée et financée par mes soins et mise a disposition du comté pour défendre la ville de Lodève et sécuriser la frontière rouergate. Je ne pouvais donc me déplacer sans abandonner mon poste ce qui m'aurait valu un procès, justifié celui ci !!!
Lors de ma nomination en tant que connétable en juillet, j'ai dès le lendemain matin reçu par courrier spécial à mon domicile de Lodève tous les rapports concernant le conseil, qu'il s'agisse des comptes rendus du bureau du comte, des rapports du CAC, du CAM ou du bailli, y était joint l'inventaire de l'armurerie et différents rapports de douane et des missives provenant de l'ost, ceci m'arrivait par cassette scellée et était soigneusement rangée après consultation dans une armoire de mon cabinet de travail. Jusqu'à ma démission j'ai continué a recevoir ainsi régulièrement ces documents. J'ai toujours pensé que cela était normal vu mon impossibilité de me rendre au château, vous dire si cet usage était récent ou pas, je l' ignore, qui a donné les instructions, je l' ignore aussi, mais le fait est que je recevais chaque matin ces documents. j'ai ouïe dire par la suite que en ce qui concerne l' inventaire des biens du comté il n'aurait pas du être mis a disposition des conseillers, la belle affaire, il y était pourtant, je ne suis point responsable des errements de l'administration.

Voila pour ce qui est de la présence chez moi de ces documents.

En ce qui concerne maintenant l'accusation, je vous cite : Est-il un acte de bon père de famille que de chercher vengeance avec un groupe de brigands ?

D'ou sortez vous cela ? je nie formellement avoir jamais eu un quelconque contact avec un groupe de brigands de quelques organisation criminelle soit il, et encore moins d'avoir cherché vengeance, et puisqu'il s'agit ici de l' hydre, je jure devant Aristote n'avoir jamais rencontré ni tenté de rencontrer un de ses membres, j'ignorais d'ailleurs totalement que mon frère puisse en faire partie, tenez d'ailleurs parlons en de celui là, il a été chassé du domicile familial par notre père pour avoir déjà pendant son adolescence entaché le nom des de la Lergue, je me doutais bien qu'il vivait de rapines et fréquentait des gens peu recommandable. Il apparaissait parfois au domaine sans s'annoncer, restait quelques jours et disparaissait comme il était venu, la dernière fois en date il me semble que c'était vers la mi d'aout ou un peu avant, je ne me souviens plus exactement. enfin peu de temps après que j'ai appris par une annonce de l hérauderie le refus de m' octroyer un fief de mérite pour une vieille histoire oubliée depuis longtemps. Cela je l'avoue m'avait mis fort en colère d'autant plus que la condamnation en question avait été amnistié par le comte Ryllas qui présidait le Conseil suivant. Mon frère Denis, je continue a l'appeler ainsi bien qu'il se fasse maintenant appeler Machette, a bien essayé d' exacerber mon ressentiment et ma colère, il a échafaudé je ne sais quel plan rocambolesque sorti de son cerveau malade, il a surement cru pouvoir me convaincre de trahir mon Comté et le serment que j'avais fait. Sur le moment j'ai ri de ses affabulations, mais il est revenu a la charge, me disant sans les citer qu'il avait des amis qui pourraient nous aider a nous venger, hé oui il englobait la famille dans une affaire qui m'était personnelle, a la fin agacé par son insistance, je l'ai prié de quitter le domaine, j'ai cru qu'il avait bien compris mon ferme refus, je pense aussi que c'est à ce moment là qu'il a du me voler les documents, pensant sans doute me forcer la main en exerçant par la suite un chantage, sur le moment je ne me suis aperçu de rien, je n'ai pas constaté d'effraction et je n' ai plus entendu parler de lui, je n'avait aucune raison de me méfier jusqu'a l 'apparition de cette affiche signée de ce Fernand.

je demanderai a Mestre Salvaire d' Irissari y Castelmaure de m'assister pendant ce procès et j'ai ici deux personnes qui pourront confirmer la présence de mon frère et ses tentatives à me détourner de mon devoir puisqu'il en parlait sans aucune honte ni gêne au cours des repas. Je demanderais donc a mes amies Ruthy et Noëllie de bien vouloir venir témoigner.

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Cerise375
Cerise était installée sur le coté de la salle du tribunal, depuis bien avant le procès.
Elle retranscrivait du mieux possible les différents échanges entre les protagonistes de cette triste affaire.
Quand elle entendit son nom prononcé par Maistre Arthurcano, elle leva les yeux,et tout en le regardant fit oui de la tete.
Elle était vraiment triste de tout cela.Elle connaissait de réputation l'accusé, pour savoir qu'il était depuis longtemps un des meilleurs piliers du Languedoc....
Dieu que les temps sont durs....
Tout pouvait arriver, meme les pires choses! Meme aux meilleurs!

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Arthurcano
Le procureur avait entendu la première plaidoirie de Rackam et il demanda à Cerise, la greffière du tribunal si elle avait bien pris note de la plaidoirie du messire puis il donna parole au témoin de l'accusation Mestre Fernand.

Mestre Fernand, la parole est à vous !
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Ruthy.
Assise sur son banc ... on pourrait presque voir la "crevette" rapetisser quand Rackam évoque le fait qu'il ne se soit pas aperçu de la disparition du document ... elle attaque les ongles de l'autre main ... Jette un petit coup d'oeil furtif à No ... Est ce que No lui en voudra elle aussi après qu'elle aura témoigné ?

Nouveau soupire de la brunette ...
Le_sergent_la_fouine


Pendant que les discussions se poursuivaient au campement, on avait envoyé le sergent La Fouine à l'audience en éclaireur afin de suivre les débats. Il alla donc s'installer de mauvaise grâce dans un coin pas trop sale, mais pas trop propre non plus, ce qui mit son séant dans l'embarras.
Quand enfin il trouva place à sa convenance, il se laissa porter par le son des voix rythmées par le marteau du magistrat et sans qu'il le veuille se laissa envahir l'esprit par un petit air qui ne voulu bientôt plus quitter son crâne....
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