Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RProces] Haute Trahison ou comment l'honneur peut être sali

Elvy_lee
Elvy quitta le campement. Elle en avait assez entendu.
En fait de marché, l’homme proposait qu’on lui remette les documents, promettant d’en faire bon usage. Pauvre fou ! Elle connaissait suffisamment Fernand pour savoir que s’il aimait raconter, il ne s’en laissait pas conter.

Qu’ils décident ce qu’ils voulaient au camp, on la mettrait au courant bien assez tôt.

Elle préfère suivre Lafouine. Elle lui colle aux basques comme un morpion.
Le procès, elle avait pas envie de rater ça.



[Au tribunal]

Ca se presse au portillon.

On entend hurler de loin :


GARDES FAITES ENTRER L'ACCUSE !

Il entre donc, l’accusé. Suivi de près par une brunette qui se ronge les ongles et une femme, celle qu’elle a aperçue dans la nuit au campement.

Le procureur et le juge sont là.
Voilà donc Rackam, ce Rackam qui les invitait à quelques festivités. Il a l’air arrogant et sûr de lui.
Elvy le dévisage avec curiosité tandis que le procureur prend la parole. Elle écoute d'une oreille distraite ce qu’il débite d’une voix monocorde : l’histoire, elle la connaît pas cœur.

Le frère de Machette…
Ils ne se ressemblent en rien, ou alors, faut vraiment chercher.
Machette, c’est un type droit, un type sûr, quelqu’un en qui on peut avoir confiance.
Tout le monde l’aime bien, Machette.
Rien à voir avec ce blasonneux de pacotille.

Au moment de prendre la parole, le Rackam se redresse et s’avance tout droit. On voit bien qu’il cherche à en imposer.
Il fait des grands mouvements. On ne peut accorder crédit à ce genre d’homme. Il est trop bien mis, il parle trop haut et trop fort :


Je nie formellement… je jure devant Aristote…

Et comment il parle mal de son frère !

Elvy se tourne vers le sergent en lui faisant un p’tit clin d’œil.
Fidèle à lui-même, Lafouine lui lance un regard mauvais.
On dirait qu’il somnole.
C’est pas à lui qu’il faudra venir demander ce qui s’est passé à l’audience.

_________________
Salvaire_d_irissarri


Le bel et blond avait revestu pour l'occasion nouvelle tenue et arborait par le devant son insigne toute neuve et toute brillante de l'ordre des avocats du barreau languedocien. Il prit place près de l'accusé et hocha la tête à plusieurs reprises lorsque celui-ci exprima sa défense. Comme tout le monde, il avait cru à une vaste plaisanterie en entendant parler de cet affichage sauvage dans les rues de la capitale et grande fut sa surprise de voir apposée peu après l'injonction du coms Actarius.

Là, très sincèrement il avait longuement hésité entre l'éclat de rire et la consternation mais... trop d'hésitation pouvant nuire gravement à la spontanéité, il avait finalement songé que cette affaire-là était sérieuse et méritait qu'il prenne quelques temps pour conforter le ser Rackam. Non point qu'il appréciait fortement cet homme-là. Il faisait partie de ses afficionados du prévaricateur et de la gang de ceux qui ne disent mot, voire consentent plus souvent qu'à leur tour. Par peur ? Peur de quoi ? s'était-il demandé à l'époque...

Mais il avait bien vite compris en découvrant l'affaire du fief promis puis pas donné, puis enfin "mais si, voyons". Il soupira, songeant qu'on remettait en cette province, fiefs et titres de noblesse, comme l'on remettait croix du Lengadòc ! Comme si les deux mérites étaient identiques et comme si noblesse ne concernait point tout le Royaume et la Couronne et toutes les autres obligations y afférentes mais seulement comme un cadeau, un présent, une friandise qu'on remettait aux fidèles. Et en plus, silencieux, les fidèles qu'ils devaient être et pas la ramener à mauvais escient et jusqu'ici, cela avait plutôt supermarché ! Et Là ! tout soudain ! PAF, c'est le drame !

Bref ! Il secoua sa mèche blonde et lorsque vint se rasseoir le ser Rackam se pencha vers lui, chuchotant en attendant la suite du procès.


Bien, bien ! Vous avez dit exactement ce qu'il fallait ! Vrai que les documents étaient en votre possession, vrai que votre frère est coutumier de vous rendre visite. Vous avez pris le parti de dire la vérité, toute la vérité et l'accusation va avoir bien de la peine à montrer comment et pourquoi vous seriez coupable ? Il ne fait aucun doute en mon esprit que nous allons droit à la relaxe.

Secouant à nouveau sa longue mèche blonde, il fit sa moue désapprobatrice :

Aucune preuve ! Ils n'ont aucune preuve et... Par le Très Haut comment en auraient-ils puisque vous êtes un pur innocent ? Comment ont-ils pu oser vous faire un procès en écoutant des ragots ? La rumeur publique ? Une simple affiche ? Les bras m'en tombent et mes jambes en flageolent ! C'est tout de même faire bien peu de cas de votre personne, de tout ce que vous avez déja fait pour le Lengadòc ! Mais, ceci ne m'étonne guère du coms, savez ? Pour lui il est bien difficile de faire le tri entre l'obsequium et le concilium. Voyant l'air interrogatif de Rackam : Oc ben, vous verrez plus tard !...Ce qui est sûr c'est qu'il se croit avoir ennemis dans tous les coins et recoins. Incapable de reconnaitre ses amis, qu'il est ! Grande pitié que la vieillesse, té !

Puis d'un air un peu compassé : Tout de même ! Lors de votre affaire de fief, là, pardine ! Vous auriez pu faire confiance à notre Roy et savoir qu'il vous accorderait grâce, voyons... Cet homme-là sait reconnaitre les justes ! Il en voit si peu, il faut dire... Bah, je ne dis point que quelquefois, il n'a pu commettre erreurs, s'pas ? Nul n'est parfait sauf le Très Haut ! Dommage que vous n'ayez point su en convaincre votre frère, cependant !

Puis soupira très fortement :

Enfin ! On ne choisit point sa famille, pas vrai ?

_________________
Kreeems
Grandeur et décadence

Kreems de Mcgerbal, Baron de la Rondelle du Roudoudou Poilu prit discrètement place près du sergent et d'elvy. Il n'avait pas vraiment l'habitude d'assister à un procès a une place autre que celle de l'accusé. Pour la première fois de sa vie, il venait en homme libre dans un tribunal. Il n'aurait manqué l'audience pour rien au monde.

Tous les ingrédients d'un procès détonnant étaient réunis, complot, trahison, drame familial, noblesse , hydreux...

C'est l'histoire d'un homme bien sous tout rapport, un de ceux qui comptent dans la communauté languedocienne ayant ses entrées auprès des décideurs. Un ancien maire, un chef d'armée, un conseiller.... Tout lui souriait...

Tout, sauf l'ultime reconnaissance ! Une particule ! Ah comment veux-tu, comment veux-tu... Ta particule... Comment veux-tu ta particule !

Il fit en sorte d'appâter l'hydre et celle-ci s'avançà. Il eût son titre et récula.
Tu avances ou tu recules... Comment veux-tu ta particule...

Ce vieux troubadour de kreems voyait en cette histoire l'occasion d'écrire une belle chanson aux rimes grivoises, il ne manquait que la fin.

_________________


Cavalier de l'hydre.
Membre actif du culte barraminien.
Elvy_lee
Elvy aimait bien les chansons de Kreems.
Elle tendit l’oreille.
Il lui sembla reconnaître l’air.


Comment veux-tu ta particule… ♪♪ ♪♪ ♪ ♪♪ ♪ ♪

Elle reprit en chœur, d’abord en fredonnant puis de plus en plus fort.
Par une sorte de mimétisme, entrainés malgré eux par la bonne humeur ambiante, les rangs voisins se mirent également à chanter.
Devant, les têtes se figèrent et convergèrent d’un bloc vers eux.


Chuuuutttttt !

C’était pas gagné pour la discrétion.

Le Rackam avait fini sa longue tirade.
Elvy regarda la foule en fronçant les sourcils. En attendant la suite, un brin d’amusement ne pouvait que détendre l’atmosphère.

_________________
Ruthy.
La brunette se tortille sur son banc , tend le cou, scrute la salle ... Le procureur a appelé un certain Fernand à la barre ... elle se demande bien a quoi il ressemble le poseur d'affiche ... Fernand , c'est drôle , c'est comme ça qu'elle avait appelé son premier porcelet ... mais elle a vite arrêté ... les porcs ça pue ...

Malgré elle , elle se dandine un peu au son de la mélodie qui lui parvient de derrière ... On se refait pas hein ... on a le rythme dans le sang ou on ne l'a pas ... Tient pour un peu elle en aurait oublié qu'elle allait devoir témoigner ... Alors l'est ou le Fernand ... ?
Aqwaqwaqwaqwa
Et shize... l'autre blaireau d'Aqwa avait raté le début de la pièce... C'était Elvy qui lui avait dit qu'il y avait une pièce de théâtre en ville et qu'il fallait viendre. La petite était forte en culturel. Surtout en turel.

En effet, Fernand avait obtenu un rôle de guest dans une pièce de seconde zone en Languedoc: "le procès de Rackam" que ça s'appelait. En plus, on lui avait demandé d'être lui même. Certaines rumeurs disaient qu'à la fin, des hauts représentants du coin devaient lui remettre un prix pré posthume pour l'ensemble de son oeuvre. D'autres rumeurs disaient que plusieurs de ses bâtards d'enfants avaient été réunis et qu'ils devaient sauter sur Fernand en l'appelant "Papa".

Aqwa se présenta donc au théâtre et des gardes l'accueillirent

- j'ai une une place au premier rang au nom d'Aqwa

Les gardes regardèrent la liste
- Votre nom n'est pas sur la liste.. circule bouseux
- écoutez doit y'avoir une erreur là, je connais un des acteurs... Fernand.. le type avec les sourcils épilés...
Sous l'insistance, les gardent portèrent leurs hallebardes sous la gorge d'Aqwa.

- Ok ok on se détend les gars, on a tous eu une salle journée hein? Il a du me mettre sous un autre nom. Est ce que t'as Aqwavit?
- non
- aqwarium?
- non
-aqwa-ca-sert?
- non, c'est ton dernier essai


Aqwa fronça les sourcils.
- Il n'aurait pas osé quand même ?! Et... hum... Aqwalalumpur?
- Ah si!! Ah ben oui!... c'est bon!!


Aqwa pénétra dans le théâtre. Toute la société de la haute était là. Les plumes et les moumoutes étaient de sortie. Rien qu'en voyant le décor de tribunal, ses yeux se mouillèrent légèrement. Le bureau du juge, du proc, la barre, les acteurs... tout! tout semblait si réel... Ce même bureau sur lequel il avait demandé à une juge de l'épouser en lui offrant ce qu'il avait de plus précieux. La petite était d'ailleurs tellement sous l'émotion qu'elle était restée complètement figée, la bouche ouverte. Elle n'avait pas dit non.. ni oui. Ah ces femmes, toujours aussi indécises.

En traversant la salle, Aqwa reconnut des odeurs familières: Elvy, Kreems. Il se posta à côté d'eux et leur glissa - pour cette fois en tout bien tout honneur.

Ptain j'ai été retenu à l'entrée, je te jure la paperasse... bon sinon, j'ai manqué un truc? On vous entend parler de pédoncule depuis le fond!!
_________________
Y'a rien à comprendre. De toute façon, je ne peux pas.
Elvy_lee
La fête battait son plein.

Aqwa qui se pointe et on se pousse pour lui faire de la place dans l’allégresse générale.


L’Fernand est pas encore arrivé, lui glisse Elvy.
Alors on chante.
Ca met de l’ambiance et de la bonne humeur.

T’as raté la grande tirade de Rack.
C’était émouvant, j’ai failli pleurer.


Elvy tape gentiment sur l’épaule de son voisin de devant, un grand roux avec les cheveux en pétard.

Vous pourriez pas vous décaler d’un rang ? On attend encore du monde.

Elle pouffe en entendant Aqwa et entonne :

Comment veux-tu ton pédoncule… ♪♪ ♪♪ ♪ ♪♪ ♪ ♪

Le groupe reprend au beau milieu, créant un léger décalage tant au niveau mélodique qu’au niveau des paroles.

Comment veux-tu ta particule… ♪♪ ♪♪ ♪ ♪♪ ♪ ♪

C’est parti pour chanter en canon.
_________________
Ingeburge
Ayant laissé sa garde au dehors et assise dans un coin, volontairement en retrait, la duchesse d'Auxerre assistait au procès de Rackam de la Lergue. Pour certains, elle serait la source de tout ce cirque, après tout, n'était-ce pas elle qui avait refusé l'octroi en apposant son veto? En tous les cas, l'enchaînement du procureur le laissait entendre : elle avait refusé au nom de la Hérauderie de France qu'elle dirigeait, le complot avait pris sa source dans ce non qui avait claqué via une annonce signée et scellée de sa main. Alors, était-ce pour savoir si c'était ce qui s'était passé? Pas vraiment. Elle voulait juste entendre celui qui était accusé, qui lui avait écrit pour se plaindre de ce refus, à qui elle avait répondu que la grâce provinciale n'était pas totale et ce qu'il fallait faire pour y remédier là où elle n'en était nullement obligée et qui n'avait jamais fait retour. Et c'était plus cette absence de réponse que ce que la prose et les suppositions outrageantes qu'elle contenait qui l'avait irritée. Alors, après l'avoir accablée de tous les mots alors que c'était lui avait été condamné, qui Rackam accuserait-il pour le complot et les fuites qu'on lui reprochait? Son frère apparemment.

D'une main légère, elle arrangea le voile noir qui lui couvrait les cheveux.

_________________
[Indispo pas & plus longue que prévue, rattrapage en cours.]
Rackam
Rack comme tout le monde attendait le bon plaisir de Fernand et ses yeux parcourait la salle, un groupe de trublions dans le fond distrayait le public et les gardes laissaient faire en attendant la reprise de séance ....

Ses yeux étonnés se posèrent sur la duchesse D'Auxerre dite Montjoie, qui lui adresse un regard peu amène ... hummm elle n'a pas du digérer le petit pamphlet adressé a son intention, comment était ce déjà? ha oui :

Chemin faisant cahin caha ..
Une duchesse il croisa ...

" ce balai dans votre fondement ?
Est ce naturel ou ornement ?

de votre rang assurément ,
voila le sceptre, le ralliement,

pour moi, une fleur des champs
Je vous l'eusse offerte, en autres temps. "

Chemin faisant, cahin caha ...
une duchesse il croisa ....


Il se demande vraiment ce qu'elle fait là, assister a la curée peut être ? il lui adresse son plus beau sourire, mais ho elle détourne la tête .....

_________________
Arthurcano
La greffière venait de lui faire des signes mettant ses mains en forme de rond sur ses yeux...
Arthur comprenait pas grand chose à cette gestuelle mais en ses esgourdes cependant, il n'entendit pas le son de la voix du dénommé Fernand...
Pas vu, pas venu, pas vaincu... Ça fait un peu tâche un papier signer de lui qui entache mais qui ne vient faire la démonstration... Quand on sait que le doute bénéficie à la défense...
Finalement il devait reconnaître cela le procureur à l'accusation ou à la défense, certains ne venaient jamais et souvent les mêmes. Couardise ? Le dénommé Fernand nous prouvera sans doute le contraire plus tard ou pas...


Bien le dénommé Fernand ne daignant pas venir, je donne la parole à la défense !

Arthur contemplant le document de Cerise la Greffière, en pris note et ...
L'accusé a choisi de faire appel à ses fidèles...

Sourire pensant à la crevette et à hum oh Noellie... Pff quand je repense au bâpteme et à cette aspersion ... Hum remise des esprits bien droits...

J'appelle à la barre pour la défense : Mestra Ruthy ainsi mestra Noellie, la parole est à vous pour votre plaidoirie !

Et de nouveau l'attente mais il ne tarderait pas à devoir préparer son réquisitoire car avec elle tout allait très vite...
_________________
Charlyelle
"La fidélité d'un ami est la sûreté de nos secrets ; elle est comme une pierre précieuse."
Citation d'Axel Oxenstiern ; Réflexions et maximes - 1645.


Entrée discrète de sa démarche inimitable. Mais étrangement, ce n'est pas de la masse qu'elle veut passer inaperçue. Non. Quoique pour le sergent La Fouine c'est pas lui qui va aller leur dire qu'elle était dans le coin.

Et tranquillement de s'attirer une chaise et s'y installer. Bien planquée derrière un pilier faut pas déconner non plus. Elle s'est fait la belle du campement ce matin, pas une raison pour faire la belle au tribunal.
L'ont bien cherché aussi. Ils n'avaient qu'à pas l'interroger et lui demander si elle avait des nouvelles du Brun. Qu'est-ce que ça peut leur faire de toute manière. Ils sont persuadés qu'elle le hait. Faut croire que oui elle a la colère après lui qui l'a toujours pas quitté. Mais bon. Autant parait qu'c'est drolissime de se faire fracasse dans un coin de Bourgogne autant parait aussi que qui aime bien châtie bien. Et puisque fallait pas lui écrire et bien la Brune s'est pas gênée. Aussi si elle avait pas d'nouvelles ce matin, ce soir elle en a des nouvelles.
Mais comme elle n'est plus avec eux, et qu'ils ne la verront pas en ces lieux, elle est tranquille Charlye. Légèrement sadique le sourire qui se fait jour sur ses lèvres. Faut croire qu'ils ont vite fait de juger sur le paraitre. Or elle sait vachement bien en jouer du paraitre l'Ecossaise. Douée qu'elle est pour laisser penser combien elle peut haïr quelqu'un.
Curieuse, elle observe le frangin en question. Machette a dix mille fois plus de classe. Et ça, elle l'a vu d'assez près pour le savoir. Pour un peu, elle en soupirerait. Mais elle se reprend. Parce que non quoi. Elle a toujours la hargne après le brun.

_________________
Bentich
Installé bien confortablement dans le fond de la salle, Le baron observait tout ce qui se passait dans la salle du tribunal. Un procès de grande envergure allait déramait ce jour. un procès contre une personne qui avait donné énormément de temps au Comté, mais bon ça c’était l'habitude du Languedoc, procès en justice, procès d'intention, délit de sale gueule, tout était légion dans cette contrée. Des victimes, de tout cela oui bien sur, Le Baron lui même, ce cher Poséidon, la mégère de Cricri, et comme par hasard tous coupables. Mais bon ils ne faisaient pas partie du cercle fermé. Il y a eut d'autres formes de procès aussi, Enduril, Debba, Kamharkey.

Enfin le verdict serait donné plus tard et on saurait si la justice était impartiale ou si les copinages existaient réellement dans cette province. ou si cela était une légende.

Il écouta attentivement chaque personnes, enfin celle qui n’étaient pas trop éloignée de l'endroit ou il se trouvait.

Une fois l'acte d'accusation lu, ou la clarté des explications paraissaient bizarre, mais une relecture des minutes et les témoignages pourraient surement éclairer certains points.


C'est fou le nombre de personnes qui viennent assister à un procès dit il a un de ses voisins qu'ils ne connaissait pas du tout.

Il prit quelques notes et attendit la suite, vu que le témoins de l'accusation n’était pas la. Ça commençait bien
_________________
Machette
Cela faisait plus d'un an qu'il vagabondait aux cotés des cavaliers, au début cela l'avait passionné, il y avait une fraternité et une réelle connivence dans ce groupe, mais petit a petit il avait vu des anciens et des anciennes quitter les rangs, des recrues de valeur pleines d'enthousiasme se lasser et disparaitre. Lui aussi se lassait, il en avait marre d'attendre a ne rien faire, il en avait marre des projets fumeux qui n'aboutissaient a rien, assez des tergiversations, des compromissions contre nature avec les autorités de telle ou telle province , pour obtenir le droit d'être la ou tout simplement de passage.

Ou était l' hydre des débuts telle qu' on la racontait le soir a la veillée pour faire peur aux enfants ? l' hydre qui tranchait , qui bataillait, qui se foutait des lois et des puissants. C'était devenu un espèce de camp de vacances discutailleur , palabreur , hâbleur surtout, les menaces et les vantardises fusaient , mais les actes ne suivaient jamais. C'est pour cela que lassé de se voir ridiculiser au palmarès de la truande par les autres groupes de routiers, il avait monté cette fable afin de leur faire bouger le fion.
Et cela avait fort bien réussi, au delà de ses espérances on parlait a nouveau de l' hydre

Il sourit sous la capuche,

Bien sur il y avait quelques dommages collatéraux et son brave frangin en faisait les frais,

Personne ne le connaissait en Languedoc a part quelques habitués du domaine a Lodève, aussi lui fut il aisé de se mêler a la foule qui venait assister au procès, dissimulé sous sa capuche il aperçu quelques hydreux qui chahutaient tels des gamins ..... c'etaient ça qu'ils étaient devenus en fait .... des gamins mal élevés.

Il se mit dans un coin discrètement, invisible comme il savait le faire.
_________________
Ruthy.
La brunette sursaute à l'appel de son nom ... quoi ? déjà ... elle pâlit un peu plus ... regarde Noellie comme le ferait un agneau qu'on mène à la boucherie ... inspire un bon coup et se lève ... avance jusqu'à la barre et lisse frénétiquement son jupon , avant d'y poser les mains ... bah oui parce qu'elle a les guibolles qui flageoles ...

Le silence se fait ... pesant ... qu'est ce qu'elles lui avaient dit déjà les filles du lavoir ? ah oui ... qu'elle devait commencer par jurer ...


Hum ... Votre honneur ... mon père ....

Oups ... merdouille Arthur n'est pas père ici ...

Mestre procureur ...

Elle lève la main gauche , parce qu'elle fait toujours pas la différence entre la gauche et la droite ...

Je jure de dire la vérité , toute la vérité ... rien que la vérité ...

ça la changera pour une fois ... elle se retient de cracher par terre en disant "croix de bois croix de fer si je ment je vais en enfer Lunaire " parce que la Raynonde lui a dit que ça se fait pas dans un tribunal ...

Alors voila ... Cet été nous avons reçu la visite du frère du patron ... enfin de mestre Rackam ...

Petite pause , elle fronce légèrement le nez ...

Je vous dit toute suite que je l'aime pas beaucoup ! j'le trouvais toujours à fouiner dans tous les coins de la maison ... puis depuis qu'il était là , l'ambiance était tendue au domaine et il mettait le patron de mauvaise humeur ... puis quand le patron est de mauvaise humeur qui c'est qui trinque ? bein c'est Bibi !

Prend son air de cosette ... puis continue son témoignage ...

Le patron recevait chaque matin une grosse enveloppe , c'est un porteur spécial qui l’amenait ... un gros musclé ... que personne aurait eu envie de l'embêter. C'est moi qui était chargée de le réceptionner quand le patron ne pouvait pas le faire. Je devais le poser tout de suite dans son bureau, j'ai une clé parce que c'est moi qui y fait le ménage ... personne d'autre ne peut y entrer quand le patron n'est pas là ...

Se redresse fière comme artaban ...

Un jour , Machette m'a vue réceptionner l'enveloppe et il m'a dit

Imite la voix de machette ...

Crevette ... donne moi cette enveloppe je vais la porter à mon frère !

Vous pensez bien que je lui ai pas donnée ! en plus il m'a appelée crevette ... je déteste qu'on m'appelle crevette ! je lui ai répondu gentiment ...

Refait le dialogue

Plutôt crever ! allez dégagez de mon chemin ... non di dju !

Soupire ...

ça l'a fait marrer ... et il est allé à la cuisine sans doute encore pour tripoter Vanessa ... Ah ça Vanessa elle était aux anges depuis l'arrivée du frère du patron !

Roule des yeux ...

Moi je suis allée déposer l'enveloppe sur le bureau du patron ... et comme il fallait pas laisser l'enveloppe toute seule bah ... j'ai commencer à faire les poussières ... on se demande pourquoi d'ailleurs ... comme je dois les faire tous les jours ... y en a jamais ...

Puis Vanessa est entrée dans le bureau ... ça m'a mise Furax ... et en plus elle m'a dit ...


Imite la voix e dinde le la blonde ...

Oh Ruthy ... tu fais encore la boniche ... puisque tu es occupée je vais monter moi même le petit déjeuner à Messire Rackam ...

Prend un air renfrogné comme si elle y était encore ...

J'ai vu rouge .... Vanessa sait que ça m’énerve quand elle dit ça ... alors j'ai voulu lui sauter dessus pour lui régler son compte ... mais elle a foutu le camps ... je l'ai poursuivie dans la maison ... j'ai failli l'atrapper hein ... Mais Berthe ... Berthe c'est la nourrice du patron ... enfin c'était ... elle est cuisinière et dirige la maison maintenant ... donc Berthe ... nous a attraper par le col à envoyé Vanessa ramasser les oeufs et m'a dit de retourner fissa terminer le ménage ...

Ce que j'ai fait ... mais ....


La brunette se mord la lèvre ...

Mais quand je suis entrée dans le bureau ... l'enveloppe était déchiquetée ... et il y avait des papiers éparpillés partout ... j'ai tout de suite pensé que Calva ... Calva c'est le chien du domaine ... un bâtard ...

Elle se retient de dire comme moi ...

j'ai pensé que Calva avait fait des bêtises ...Je voulais pas qu'il se fasse engueuler ....

Puis faut bien l'avouer , elle avait peur de se faire engueuler aussi d'avoir laisser le bureau ouvert ...

Alors j'ai tout rassemblé ... j'ai tout remis dans une autre enveloppe ... j'ai fini mon ménage ... et j'ai refermé soigneusement la porte de deux tour de clés.

épaule basse ... tête basse ... voix qui tremblote ... mains qui se tordent ... tout pour apitoyer quoi ....

C'est ma faute si des papiers ont été dérobés ...

Prend son air de tragédienne ... comme elle le fait si bien lors de ses sorties de taverne quand on l'a trop embêtée ... et tend ses poignets joints ...

Je suis coupable ... mettez moi en prison ! Aujourd'hui le patron est jugé parce qu'il a résisté aux sollicitations de son frère ... c'est injuste ...

Elle sort son mouchoir duquel tombe quelques grain de raisins piqués, en venant, dans les vignes de Mestre Chablis ... elle s'essuie le coin des yeux même pas humide , mais bon de la ou se trouve les gens y peuvent pas le voir ... et se mouche fort ...

Ppppphhhhhhrrrrrrrr ... Ppphrr ...


Voilà votre honneur ... je me tiens à la disposition de la justice ...

Elle retourne s’asseoir le pas traînant ... sans oser regarder le patron ... ni même No ... doivent la détester maintenant ...
Fernand
Fernand jaugea l'architecture du bâtiment d'un oeil évaluateur. Le dernier tribunal qu'il avait visité avait fini en ruines dans un assaut furieux des troupes auvergnates.
A l'entrée, il salua deux gardes qui statufiaient avec un professionnalisme consommé.
- Messieurs! .... Joli casque!
Il marcha ensuite jusqu'à la grande salle d'audience où les débats avaient commencé et remonta les travées en examinant l'auditoire.
- Sergent, inutile de vous planquer pour vous rincer les boyaux, amenez vos fesses....
La Fouine grogna et le suivit en grinçant des genouillères.
- Vous auriez pu préparer quelque chose... où sont les saucisses grillées?
L'autre inarticula une malédiction antipathique.
- Salut les gars... Elvy... Nouvelle chanson?
Dans un coin, il distingua une silhouette voutée qui rabattait vivement sa capuche.
- Machette...
T'en as fait des lieues depuis Genève. Mais tu seras bien ici, ce pays est fait pour toi, j'en suis sur....
Il continua à remonter la file et arriva dans la zone plus dégagée où l'on préfère en général ne pas être... c'est-à-dire devant les gars en perruque.

Il attendit que la fille de paille termine sa chanson qu'il trouva bien amusante et quand le silence eut inondé l'assemblée, se manifesta par un raclement de gorge plus ou moins cordial.


- Je suis Fernand. J'ai reçu une invitation. C'est très gentil à vous....
Il chercha du regard un buffet froid, mais ne vit que mines sévères et visages drapés de sainteté fort bien composée... ça et du bois ciré...
_________________
droit devant!
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)