Charlyelle
Rien à faire, on joue à qui perd-gagne..
Elle s'est légèrement penchée en avant. Senestre est venue agripper le pilier alors que le séant celtique s'est à demi soulevé de son siège. C'est que là-bas tout au bout un témoin a des choses à raconter. Et elle surprend quelques bribes.
Je vous dit toute suite que je l'aime pas beaucoup ! j'le trouvais toujours à fouiner dans tous les coins de la maison...ça l'a fait marrer ... et il est allé à la cuisine sans doute encore pour tripoter Vanessa ... Ah ça Vanessa elle était aux anges depuis l'arrivée du frère du patron !
Un sourcil qui se hausse. Le droit. Oups, ça commence à sentir le roussi déjà à la première phrase entendue. Puis la seconde lui fait franchement hausser le gauche et le droit. En cadence s'il vous plait. Lueur orageuse dans les gris ? Que nenni, c'est un furieux fou rire qu'elle tente de maîtriser. Sacré Machette. Et pauvre Vanessa. Cela éveille le souvenir de la fois où il l'avait entrainée dans ce lupinard ou la taulière faisait aussi office de catin. Elle n'avait pas apprécié de la voir s'installer auprès du brun et c'est le pichet de vin dégueulasse qu'elle lui avait renversé sur le corsage. Malheureuse. Lorsque Charlyelle était partie, la divine taulière n'était plus bonne qu'à aller se faire ratiboiser la crinière par le barbier du coin.
C'est un geste maladroit de sa part qui va avoir une incidence particulière dans la suite. Tellement penchée en avant, ayant embarqué le siège avec elle qui épousait ses mouvements, elle manque alors en perdre l'équilibre. Et reprenant appui sur ses arrières, c'est ainsi qu'elle aperçoit silhouette qu'elle ne peut que reconnaitre.
Et ouragan qui se lève. Colère. Frustration. Le salopiaud ! L'ordure ! Le bellâtre ! C'est ça une Ecossaise, ça a le gène tenace. Couplé à celui de la Pallikare, il n'en devient que plus virulent encore.
La lettrée sort le petit nécessaire d'écriture qu'elle transporte toujours sur elle. Quelques mots griffonnés à la hâte. Et le couteau au manche d'ivoire est fugacement happé sous l'un des plis du jupon. Senestre happe vélin qui vient s'empaler sur l'arme et celle-ci, alors que la Brune, de sa démarche sensuelle et silencieuse, toujours pieds nus, se rapproche venant ficher le tout sur la large manche du cavalier.
Capuche dont elle rabat à peine un pan avant que de sa voix rauques aux accents si profonds et de son souffle tiède, elle ne vienne lui glisser quelques mots à l'esgourde. Non il ne va pas en comprendre le sens, mais la voix elle, il la reconnaitra ainsi que le parfum.
"-gura math a thèid leat"*
Sur le vélin, seules les indications pour trouver sa roulotte et un nom de lieu y figure. Après tout, il semble bien connaitre le coin, il trouvera. Contentieux à régler entre les deux Terribles. L'art et la manière restera à trouver au moment opportun. Mais déjà, la Dentelière s'est glissée au-dehors. C'est pour le trouver Lui qu'elle était venue, on revient toujours non loin de ses racines parait-il. Le reste lui importe peu. L'heure de la vengeance a sonné..ou pas.
*bonne chance
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Elle s'est légèrement penchée en avant. Senestre est venue agripper le pilier alors que le séant celtique s'est à demi soulevé de son siège. C'est que là-bas tout au bout un témoin a des choses à raconter. Et elle surprend quelques bribes.
Je vous dit toute suite que je l'aime pas beaucoup ! j'le trouvais toujours à fouiner dans tous les coins de la maison...ça l'a fait marrer ... et il est allé à la cuisine sans doute encore pour tripoter Vanessa ... Ah ça Vanessa elle était aux anges depuis l'arrivée du frère du patron !
Un sourcil qui se hausse. Le droit. Oups, ça commence à sentir le roussi déjà à la première phrase entendue. Puis la seconde lui fait franchement hausser le gauche et le droit. En cadence s'il vous plait. Lueur orageuse dans les gris ? Que nenni, c'est un furieux fou rire qu'elle tente de maîtriser. Sacré Machette. Et pauvre Vanessa. Cela éveille le souvenir de la fois où il l'avait entrainée dans ce lupinard ou la taulière faisait aussi office de catin. Elle n'avait pas apprécié de la voir s'installer auprès du brun et c'est le pichet de vin dégueulasse qu'elle lui avait renversé sur le corsage. Malheureuse. Lorsque Charlyelle était partie, la divine taulière n'était plus bonne qu'à aller se faire ratiboiser la crinière par le barbier du coin.
C'est un geste maladroit de sa part qui va avoir une incidence particulière dans la suite. Tellement penchée en avant, ayant embarqué le siège avec elle qui épousait ses mouvements, elle manque alors en perdre l'équilibre. Et reprenant appui sur ses arrières, c'est ainsi qu'elle aperçoit silhouette qu'elle ne peut que reconnaitre.
Et ouragan qui se lève. Colère. Frustration. Le salopiaud ! L'ordure ! Le bellâtre ! C'est ça une Ecossaise, ça a le gène tenace. Couplé à celui de la Pallikare, il n'en devient que plus virulent encore.
La lettrée sort le petit nécessaire d'écriture qu'elle transporte toujours sur elle. Quelques mots griffonnés à la hâte. Et le couteau au manche d'ivoire est fugacement happé sous l'un des plis du jupon. Senestre happe vélin qui vient s'empaler sur l'arme et celle-ci, alors que la Brune, de sa démarche sensuelle et silencieuse, toujours pieds nus, se rapproche venant ficher le tout sur la large manche du cavalier.
Capuche dont elle rabat à peine un pan avant que de sa voix rauques aux accents si profonds et de son souffle tiède, elle ne vienne lui glisser quelques mots à l'esgourde. Non il ne va pas en comprendre le sens, mais la voix elle, il la reconnaitra ainsi que le parfum.
"-gura math a thèid leat"*
Sur le vélin, seules les indications pour trouver sa roulotte et un nom de lieu y figure. Après tout, il semble bien connaitre le coin, il trouvera. Contentieux à régler entre les deux Terribles. L'art et la manière restera à trouver au moment opportun. Mais déjà, la Dentelière s'est glissée au-dehors. C'est pour le trouver Lui qu'elle était venue, on revient toujours non loin de ses racines parait-il. Le reste lui importe peu. L'heure de la vengeance a sonné..ou pas.
*bonne chance
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