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[RP] Bourganeuf : au coeur d'un bourg

Galica


"Presbytère de Bourganeuf", N°86, Rue des Maires.


Galica avait pris le temps de la réflexion, elle avait longuement médité sur ce qu'avait dit Mère Eloin …

Soudain, elle releva la tête et répondit dans un cri ... mais c'est l'amour le sens qu'il a donné à la vie ...

Elle porta sa main à sa bouche et se tut, surprise par l'audace de sa réponse.
Aquilius93
Aquilius parcours toutes les rues, saluant les personnes qu'il croise.

A tout les angles de rues, il encolle et fixe ses affiches où sont écrit:


Sculpteur de Bourganeuf

Buste . de Pierre 50 écus
. de Bois 30 écus

Statue et statuette au choix sur Commande

* Pierre

Petite 10 écus
Moyenne 25 écus
Grande 60 écus
Très Grande 100 écus

* Bois

Petite 5 écus
Moyenne 12 écus
Grande 30 écus
Très Grande 55 écus


Atelier de sculpture, rue du Chène de Chabrière
Eloin


"Presbytère de Bourganeuf", N°86, Rue des Maires.


La réaction spontanée de la tribun fit sourire la moniale, qui luy confirma dans un hochement de teste qu'elle avait vu juste.

Si fait, c'est l'amour le sens de la vie. L'amour de son prochain, de sa famille, de son époux, de ses enfants... Sans amour, nous n'aurions guère de but à suivre au cours de nos existences.

Elle se tut un instant, le temps pour elle d'ouvrir son missel à une autre page, en vue de la question suivante.

Souhaitez-vous quelque chose à boire ? J'ai du lait, de l'eau citronnée, du jus de pomme et un peu de vin...

    1 Les humains avaient découvert l’acédie. Ils avaient dédaigné l’amour de Dieu pour lui préférer les choses matérielles qu’Il avait créées. Ils avaient pris goût à une part du divin, en oubliant qu’il fallait aimer l’ensemble. Oane n’était plus là pour les guider, lui qui avait été le seul à comprendre ce qu’était l’amour du Très Haut. Maintenant seuls, privés de leur guide, les humains ne savaient plus différencier la vertu de l’erreur.

    2 Certains se mirent alors à manger plus que la faim ne le leur demandait, y prenant un plaisir qui ne faisait que s’amplifier. Le goût sucré des fruits, la chaleur de la viande et l’ivresse de l’alcool prirent le pas sur les plaisirs simples de la vie. Il n’y avait plus la moindre place dans leurs plaisirs pour la douce senteur des fleurs, ni pour la beauté des paysages. Ils en arrivèrent à un tel point que même les si nombreux fruits de leur labeur ne suffisaient plus à combler leurs envies.

    3 C’est alors que la gourmandise brisa les liens qui unissaient les hommes et les femmes. Chacun gardait pour soi les fruits de son propre labeur et refusait de les partager. Le fort produisait plus, mangeait plus, buvait plus, et devenait plus fort encore. Le faible produisait moins, mangeait moins, buvait moins, et s’affaiblissait. La communauté des hommes et des femmes se divisait à cause de leur goût immodéré des choses matérielles, qui les conduisit à l’avarice.

    4 Alors, l’homme et la femme se firent orgueilleux. Le fort se mit à mépriser le faible, qui ne pouvait pas se nourrir autant qu’il le souhaitait. Comme la Créature Sans Nom, ils pensaient maintenant que le rôle des forts était de dominer les faibles. Celle-ci vit donc que l’heure de sa revanche était venue. Elle se mut dans l’ombre et s’approcha alors de ceux qui étaient ainsi méprisés, car ils n’avaient plus assez pour se nourrir. Elle leur demanda: “Pourquoi vous laissez-vous faire ainsi, pourquoi ne pas renverser les rôles?”

    5 Et le faible se mit à envier le fort. Le fort, satisfait de sa situation, ne voyait pas le faible se demander pourquoi il était moins bien loti que lui. La Créature Sans Nom exultait de joie, car elle sentait l’heure de sa gloire arriver. Elle murmura à l’oreille du faible et attisa son envie. La colère gronda dans le coeur du faible, qui se révoltait intérieurement contre cette injustice. Elle lui demanda pourquoi il liait ce sentiment dans son esprit et ne le laissait-il pas s’exprimer?

    6 Alors, l’homme et la femme frappèrent leurs frères et leurs soeurs. Prenant couteau et hache en main, chacun frappa l’autre en une tempête de violence et de destruction. Ils venait d’inventer la guerre, qui atteignit son paroxysme lorsque chacun se mit à brûler la maison et à dévaster les champs de l’autre. La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettraient dorénavant de dominer leur prochain.

    7 L’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestiale de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question.

    Spyosu


Ce texte est extrait du Livre des Vertus, il est le quatrième chapitre du tome concernant la Préhistoire.

Après avoir lu cela, saurez-vous me dire quels sont les sept pêchés que doit éviter de commettre un bon aristotélicien ? A contrario, il existe sept vertus qui s'opposent à ces pêchés, les trouverez-vous ?

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Héraldique
Bch_blaise
Blaise fit de nouveau de gros yeux ... Il pensait encore a la question precedente, mais ne pensait qu'a son ange ... Maintenant une autre question qui le fit sursauter. Vertus ... Pechés ...

Ma mère ! ... Nous partons à la guerre ce jour et je pense que nous aurons l'occasion de penser et d'exercer tous ces principes ... Voir meme de les découvrir et d'apprendre ! ... Mais dans tous les cas ! ... Ce n'est pas par péché que nous partons, mais par amour des notres et leur bien etre !
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Depuis le 01/08/1458 : Esclavagisme : 3 - Révolte : 2
Eloin
L'abbesse avait ouï dire que des affrontements se préparaient un peu plus au Nord, pour rabattre le caquet de celuy qui n'acceptait point le résultat des élections royales, et se voulait calife à la place du calife.
Aussi ne fut-elle point étonnée de voir ses deux élèves luy annoncer leur départ pour le front.


J'entends bien, messer, et je vous libère sans hésiter. N'hésitez point à revenir me voir dès que les choses se seront apaisées, et que Dieu vous garde...
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Héraldique
Eloin


"Presbytère de Bourganeuf", N°86, Rue des Maires.


Confortablement installée sur un fauteuil à bascule, devant l'une des deux fenestres du premier étage du presbytère, l'abbesse s'était plongée dans la lecture des dernières annonces qui luy étaient parvenues de Rome. Elle avait appris avec stupeur qu'un appel à candidatures était lancé pour remplacer la cardinale-archevesque de Bourges, sans qu'aucune explication ne soit donnée sur un éventuel état de santé. Il y avait si longtemps que l'éminence occupait cette charge que l'abbesse ne s'imaginait point la voir la quitter de son vivant, comme tant d'autres avant elle, avaient quitté l'archevesché de Bourges le jour de leur trépas. Eloin ne chercha point longtemps la raison qui pouvait bien avoir motivé la décision de la cardinale, après tout, ce n'était point ses affaires, cela l'arrangeait mesme grandement, tant elle avait du mal à encadrer l'éminence. Cependant, elle ne se réjouissait point -pour le moment- de ce changement prochain, attendant les résultats de l'appel à candidatures pour estre fixée ; et elle se doutait que nombre de clercs de l'archidiocèse de Bourges devaient se trouver dans le mesme état d'esprit qu'elle.

Vinrent ensuite les dépêches de la KAP, la plupart annonçant le résultat des élections provinciales et municipales des diverses régions du royaume, certains articles sortant cependant du lot, annonçant une réception, expliquant une situation, donnant la parole à un personnage qui faisait l'actualité. Se tenir informé de toutes ces petites choses était nécessaire, pour elle qui était nonce apostolique. Et puys, cela satisfaisait également sa curiosité, qu'elle avait grande depuys son plus jeune âge...

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Héraldique
Ilia
Au Hasard des Rues

Ilia était de retour à Bourganeuf. Pour combien de temps? Il ne le savait pas. Le jeune homme décida de profiter de chaque minute qui le retenait encore à son cher village.
Le ciel était bleu et limpide. Le soleil matinal commençait à chauffer la peau d'Ilia.
Le jeune homme déambulait dans les rues, sans but précis. Une simple promenade qui le mena jusqu'au marché.
Les étals étaient peu garnis en ce moment. Pas de maïs, c'était embêtant mais pas alarmant. Ilia attendrait un peu avant de faire labourer et semer ses champs.

Ilia continua sa promenade s'en plus s'attarder. Il était de bonne humeur, assez étrangement d'ailleurs.
Ces derniers jours avaient été riches en émotions. Les bonnes et les mauvaises nouvelles s'étaient, semblait-il, lancées dans une compétition féroce.
A la vue du sourire qu'affichait Ilia, les bonnes nouvelles avaient dû l'emporter.

Les fiançailles approchaient à grands pas. Il y recevrait également les terres que sa soeur lui octroyait si généreusement.
Sa mémoire était presque intacte à présent. Ilia ne pensait plus qu'au futur. Au futur avec Mahelya.
Il y aurait certainement des tensions, des hésitations. Cela faisait partie de la vie d'un couple, se disait-il.

Ilia pensa alors à sa famille. Son oncle et sa tante? Que devenaient-ils?
Il ne les avait que très peu connu. Pourtant, Ilia sentait comme un vide. Ils étaient sa famille. Et cette famille n'avait que peu de descendance d'ailleur.
Le jeune homme se rendit compte alors qu'il ne savait pas si il avait des cousins. S'il n'en avait pas, le calcul était simple.
Il n'y avait plus que Nikolaï et lui pour péréniser le nom de famille.
Leur oncle devait se faire vieux maintenant. Il ne devait plus être capable de faire des enfants.
Ilia haussa les épaules en souriant.

La promenade matinale continua en se demandant s'il ne devait pas prendre contact avec les membres de sa famille si éloignés par la distance.
Peut-être était-ce à Sofja de le faire, d'annoncer ses fiançailles plus que son retour. Ils ne pourraient certainement pas être présents mais, au moins, ils sauraient.
Ilia marcha, déambula, s'arrêta pour réfléchir et reparta ... heu tit.

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Sofja


Contactez : Angeline_des_yris
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Le RP du mariage est ouvert : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=618925 , on vous y attend.
Eloin


"Presbytère de Bourganeuf", N°86, Rue des Maires.


Plume trempée dans l'encrier, l'abbesse laissa courir sa main sur le parchemin, la main s'efforçant de ne point trembler en transcrivant sur le parchemin les pensées qui étaient siennes depuys qu'elle avait pris connaissance du dernier courrier de sa filleule.
Trois brouillons luy furent nécessaires pour préparer une missive qu'elle aurait voulue sévère, et qui, finalement, ne le fut pas le moins du monde. Sa nature naïve ne pouvait se résoudre à froisser l'homme qu'elle avait connu paysan, et qui était maintenant devenu duc, pour ce qui n'était peut-estre que de simples ragots. Et, comme elle n'avait plus eu de nouvelles dudit personnage depuys un long moment, autant commencer par les politesses, plutost qu'entrer de suite dans le vif du sujet, et les reproches.

Aussi fut-ce avec l'impatience de voir arriver une preste réponse que la moniale laissa partir le pigeon vers la Guyenne, la missive soigneusement attachée à une patte.


Citation:

    Bourganeuf,
    Le douzième d'aoust quatorze cent soixante.

    Mon frère,

    Voilà bien longtemps que je n'eus de vos nouvelles, et j'avoue honteusement que je n'aurais point cherché à en avoir si ma filleule ne m'avait point évoqué sa vie guyennoise dans l'un des courriers que nous échangeons régulièrement.

    Le cheminement de mes pensées m'amena lors à songer à Marmande, et au Prieuré que sœur Ellya et vous-mesmes installâtes voici quelques temps. Ne croyez point que je ne vienne aux nouvelles que pour cela, il me tient à coeur de savoir ce que vous devenez, vraiment.
    J'ai ouï dire que vous aviez été régnant, et désormais détenteur d'un duché, j'en suys fort heureuse pour vous, et, à dire vray, fière de voir que le malotru -pardon d'exprimer aussi clairement ma pensée- que je connus naguère, a finalement accédé au rang de noble. Je ne doute point que vous devez estre resté pieux homme, et que ce nouveau statut ne doit point changer grand chose à vos habitudes, mais je suys toujours heureuse de voir ceux que j'ai connu petits s'élever au seing de la société, comme je le fis moy-mesme au fil des ans.

    Ce prieuré, adoncques, qu'en est-il présentement ? Sa construction est-elle achevée, la chapelle consacrée, des sacrements délivrés ? Peut-estre vais-je vite en besogne, je ne sais, lors, dictes-moy tout ce que vous jugerez bon de me confier, et n'ayez nulle crainte, point n'est dans mon ambition de vous faire quelconque reproche, j'imagine combien il doit estre ardu de mener à bien pareil projet.

    Et vostre épouse, comment se porte-t-elle ? Estes-vous parvenus à avoir descendance, comme vous le souhaitiez la dernière foys que nous nous vîmes ? Je l'ose espérer, pour vostre bonheur, et pour la terre que vous détenez désormais.

    J'aurais encore tant de chose à vous mander, mais je m'arrête là, craignant de vous assommer avec toutes mes interrogations. Je suys impatiente de vous lire, lors, de grasce, ne me faites point languir trop longtemps !

    Puysse le Tout-Puissant veiller sur vous, mon frère.

    Eloin


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Héraldique
Eloin
La réponse n'avait point tardé à revenir, luy apportant des nouvelles du cistercien. Point aussi heureuses que celles qu'elle espérait, mais point aussi catastrophiques que ce que luy avait annoncé sa filleule.

Citation:
Bordeaux,
Le quatorze aout 1460.



Bien chère mère Eloin,


C'est une joie réelle pour moi que de recevoir missive de votre main. Comme vous le savez certainement, votre départ de Bordeaux a créé un grand vide dans le coeur de vos paroissiens comme dans le mien.

Les nouvelles que je vous renvoie ne sont malheureusement pas aussi réjouissantes que je l'aurais souhaité. Si j'ai pu accéder au plus haut rang du pouvoir temporel en Guyenne jusqu'au début de cette année, je n'ai pu que remarquer à quel point notre Sainte Eglise reste frileuse lorsqu'il lui s'agit d'accepter quelques demandes de changements.
Je souhaitais modifier le concordat de Guyenne, le rafraîchir, le rendre surtout conforme aux lois Royales. Cela fut impossible tant le dialogue avec nos autorités spirituelles est irrégulier, voire inexistant.
Néanmoins, et grâce à l'insistance de votre filleule, je fus couronné par Mgr Aurélien en cathédrale de Bordeaux, ainsi que le veut la tradition en Guyenne. Tradition qui n'était plus respectée depuis de nombreuses années, et qui ne l'a pas été davantage depuis mon règne.

Le Prieuré Sainte Illinda du Rivet connait des jours difficiles. Notre grande chapelle, nommée " Chapelle Barchon " en l'honneur du père Bardieu est en effet consacrée. Deux baptêmes s'y sont déroulés et aussi bientôt un mariage.
Pas n'importe quel mariage puisqu'il s'agit de celui de la Comtesse du Périgord, et que son altesse royale Vonafred en personne, en sera le témoin.
C'est là que les choses se compliquent.
Notre modeste Prieuré est encore une ruine. La soeur Ellya et moi-même avons investi la plupart de nos biens dans les travaux de reconstruction. Mais l'argent ne rentre pas car les fidèles se font rares, l'athéisme en Guyenne est grandissant faute de cures actives et d'éducation dispensée par les tribuns.
Ce mariage à venir m'inquiète au plus haut point. Si la Comtesse du Périgord est une amie, c'est toute l'image de la communauté Cistercienne qui va être mise sur le devant de la scène, face à notre Roy.
Et la soeur Ellya étant partie en pèlerinage, je me retrouve seul à devoir organiser une cérémonie fastueuse que je n'ai pas les moyens de financer. J'aurais souhaité que nous soyons deux officiants pour célébrer ce mariage, vous savez combien je peux parfois manquer de rigueur.

En outre, le Prieuré rencontre aussi des soucis d'intendance. Pour l'instant, et même si je fais de mon mieux pour récolter des fonds, l'argent sort plus qu'il ne rentre. Nos légumes et notre lait se vendent peu. Nous manquons certainement encore d'organisation.

Je n'ai pas de nouvelles de Diia depuis plusieurs semaines. Notre engagement politique a eu raison des sentiments qui nous liaient, tout au moins de mon côté. Notre petite fille Aguiane aura bientôt l'âge de raison, nul doute qu'elle fera beaucoup parler d'elle en Guyenne lorsqu'elle l'aura décidé.
Elle me mènera également la vie dure, car j'ai commis beaucoup d'erreurs envers sa mère. Je n'ai pas su prendre soin de Diia toute cette dernière année, elle n'a pas su voir à quel point je me sentais seul dans ma vie sociale comme dans ma vie d'homme. De ces erreurs je me confesserai dès le retour de la soeur Ellya au Prieuré. Mais Aguiane je le crains, n'envisagera que les conséquences de la séparation de ses parents sans en comprendre vraiment les causes. D'autant que je songe à certaines heures, à prononcer des voeux majeurs.

Mais vous !
Contez-moi votre vie à Bourganeuf. Avez-vous trouvé plus grand épanouissement dans le Limousin qu'en Guyenne ?
Et notre chère abbaye de Noirlac, comment se porte-t-elle ?
J'ai appris très récemment le décès de Monseigneur Titca par son filleul Lietus. Ce fut un choc. Connaissez-vous les circonstances qui ont pu mener à une pareille tragédie ?


A mon tour d'être impatient de vous lire.
Que le Très-Haut vous ait en sa Sainte Garde.





Soulagée, en quelque sorte, l'abbesse ne tarda point à rédiger sa réponse, et la faire partir en direction de Bordeaux, par le mesme pigeon, histoire qu'iceluy connaisse bien la route.

Citation:

    Bourganeuf,
    Le dix-neuvième jour d'aoust quatorze cent soixante.

    Mon frère,

    Je me doute que mon départ du décevoir les paroissiens avec lesquels j'avais sympathisé, mais j'avais fini par me lasser du paysage, et de cette routine qui était devenue la mienne dans cette ville qui n'était lors qu'une cité endormie. J'ai ouï dire qu'elle s'était depuys animée, et j'en suys fort heureuse.

    Je me portes fort bien, quoiqu'un peu affaiblie par les années qui passent, mais c'est ainsi et je n'y puys rien, sinon m'abreuver de tisanes fortifiantes et m'éviter de trop grands efforts.
    Le diocèse de Limoges, qui s'étend presque entièrement sur le comté du Limousin et de la Marche, m'a accueillie à bras ouverts du temps de monseigneur Childebert de Béarn, et son successeur, monseigneur Angelo de Montemayor, a mesme fait de moy son archidiacre ! Je suys comblée par les paisibles heures que je passe à Bourganeuf, entre mes études de théologie, l'entretien du jardin presbytéral et les messes en l'église Sainct-Jean.
    Peut-estre serait-je bientôt plus que cela, mais la décision de m'accepter ou non parmi ses pairs revient à la pieuse Assemblée Episcopale de France. Car j'ai postulé à la fonction d'évesque, mon frère, moy qui pensais rester moniale jusqu'à la fin de mes jours ! Il faut dire que monseigneur Angelo m'a fortement encouragée à postuler pour prendre sa suite à la chaire épiscopale de Limoges, aussi me suys-je laissée tentée par l'aventure. J'espère que le résultat ne tardera plus à estre publié, je suys un tant soit peu impatiente de savoir !

    Que la chapelle soit consacrée est l'essentiel, ainsi pouvez-vous honorer vostre engagement de servir le Tout-Puissant en ses murs. Par Sainct-Arnvald, nostre Roy, au seing d'un monastère cistercien ! C'est là occasion à ne point manquer, et je ferais tout mon possible pour estre présente le jour dit, de mesme que je ne manquerais point de transmettre l'information au chapitre de Noirlac. Mes félicitations en tous cas, vous aurez l'honneur de recevoir en vos murs un souverain françoys, je crois pouvoir affirmer sans me tromper que jamais un monarque n'entra en Noirlac depuys sa construction !

    Je comprends dès lors qu'il vous faille récolter des fonds, l'entretien de pareille bâtisse ne doit point estre aisé. Il me suffit pour m'en rendre compte de voir les dépenses engendrées ponctuellement pour rénover tel toiture, ou repaver tel couloir au seing de Noirlac, heureusement que frère Wilfred, nostre actuel intendant, a développé des cultures qui nous permettent de nous enrichir un peu plus qu'auparavant !
    Si vous le souhaitez, j'ai quelques économies de côté, que je prévoyais de transmettre à mon fils après mon trépas, mais ce dernier m'a -hélas- précédée dans la tombe, aussi n'ais-je guère plus que ma dernière soeur à qui léguer ce pécule, mais icelle semble s'en sortir dignement , et mes cousins sont trop fiers pour accepter pareil cadeau de la part d'une femme, fut-elle la chef de leur famille... Je pourrais donc faire une donation au prieuré, et je ne demandes nulle compensation, c'est là un présent totalement désintéressé.
    Je puys également mander à nostre recteur si Noirlac serait assez riche pour se délester de quelques écus à destination du Rivet, en tant qu'abbaye mère de l'ordre, je pense que cela serait possible ; ou alors, lancer auprès des cisterciens une collecte de fonds qui vous serait reversée en totalité. De mesme que nous pourrions vous faire parvenir une charrette emplie de victuailles, les récoltes sont particulièrement bonnes cette année.

    Je suys peinée en revanche, d'apprendre que la situation -qui à mon époque, était jà tendue entre le spirituel et le temporel guyennois- ne se soit point apaisée. Il est triste de constater que les hommes, parfoys, ne parviennent point à se comprendre, alors qu'il est dans l'intérêt de tous de vivre en bonne entente. Et je crains, mais cela n'engage que moy, et vous me direz si je me fourvoie, que la situation ne risque point de changer tant que monseigneur Aurélien sera à la teste de l'archevesché de Bordeaux. Je n'ai rien contre luy, mais son avis catégorique sur certains points et son caractère emporté doivent parfoys compliquer les choses...

    Je ne sais que vous dire, en ce qui concerne l'échec de vostre hymen, et je serais bien mauvaise conseillère en la matière, puisque moy-mesme, je ne sus point recoller les morceaux avec mon mari. J'ai mesme préféré partir, me disant qu'il me suivrait dans mon départ s'il m'aimait toujours, et je crois que ce fut là ma plus grande erreur, puisqu'il se laissa mourir de chagrin...
    Vostre situation est différente de la mienne, certes, et si je ne vous connaissais point je vous dirais qu'il reste peut-estre un espoir de reconquérir vostre épouse ; mais vos mots sont clairs, et reflètent bien le regret qui est vostre de n'avoir rien vu venir. Je souhaite que vous puissiez gérer ces évènements au mieux, et, si vostre fille se révèle par trop hargneuse, laissez-là s'adonner à sa colère, du moins dans un premier temps. C'est certes pêché que s'y complaire, mais souvent la colère est nécessaire, avant de passer à autre chose.
    Si je puys vous donner un conseil, c'est de ne point négliger cette enfant car, maugré tout, elle reste le symbole de l'amour qui régna naguère entre sa mère et vous, et cela, jamais elle ne devra le mettre en doute, jamais vous ne devrez la laisser s'y attaquer ; mesme si cette harmonie est désormais absente.

    Sœur Typhanie n'est plus ? Par Sainct-Arnvald, voilà bien triste nouvelle que j'ignorais ! Je n'avais plus eu de ses nouvelles depuys bien longtemps, il ne m'en venait que des rumeurs auxquelles je n'avais point prêté attention, puisque je n'aime guère les commérages. Je savais qu'elle s'était amourachée du sénher Kartouche, prétendu hérétique -mais s'il l'est, ce dernier le cache bien, car il me fut donné de le fréquenter en Limousin et je n'ai rien remarqué-, je crois mesme savoir qu'un enfant naquit de cette union, mais les dernières nouvelles que j'eus d'elle s'arrêtent là.
    C'est là une grande perte pour moy, qui la considérais telle une amye, et pour l'Eglise, puisqu'elle fut un clerc dévoué et une secrétaire apostolique convaincue de la nécessité de maintenir de cordiales relations entre le temporel et le spirituel, par le biais de la Congrégation des Affaires du Siècle.
    Je n'en sais donc guère plus que vous sur ce soudain trépas, et prierais pour son âme. Son filleul sait-il au moins quelle fut la cause de sa mort ? J'espère seulement qu'elle eu le temps de prendre ses dispositions pour le devenir de ses enfants avant que l'Ankou -comme elle appelait la mort- ne l'emporte.

    Portez-vous bien, mon frère, et gardez courage !

    Eloin

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Héraldique
Eloin
L'abbesse avait longuement hésité avant de faire partir cette lettre, ne sachant guère comment elle serait accueillie par sa destinataire, si cette dernière se souvenait d'elle. Le courrier pourrait fort bien finir au feu, ce qu'elle comprendrait très bien, puisque les deux femmes ne se connaissaient que peu. Cependant, Eloin se sentait proche de la comtesse de Hoorn, pour avoir rédigé sa biographie, et connu les mesmes deuils qu'elle : toutes deux avaient perdu un époux, et un fils.

Il ne luy était jamais venu à l'idée de prendre des nouvelles de dame Arielle, jusqu'à ce jour particulier, où l'annonce du trépas de Son Altesse Armoria était parvenu jusqu'en Limousin. Armoria, Nebisa, Arielle... Toutes trois avaient, à peu de choses près, le mesme âge, et la dernière à estre encore de ce monde s'était recluse dans un profond silence depuys son veuvage. Nul ne l'avait plus revu à l'Académie, pour laquelle elle s'était pourtant battue.

Aussi fut-ce avec un fol espoir, que la moniale envoya le pigeon vers la capitale, vers cet hostel en lequel elles s'étaient naguère encontrées...


Citation:

    Bourganeuf, le second de septembre quatorze cent soixante.

    Vostre Grandeur,

    Je ne sais si vous vous souviendrez de moy, tant les jours ont passés depuys nostre dernière rencontre, au seing de l'hostel de la rue Sainct-Antoine. Nous nous étions lors longuement entretenues de vostre existence, afin que je puysse rédiger vostre biographie, pour le compte de l'Institut de Lexicographie de la Royale Académie de France.

    Je viens simplement prendre de vos nouvelles, moy qui n'ais guère l'habitude de m'enquérir du devenir de mes amys tente de corriger ce défaut. Sachez que j'ai grandement hésité avant de vous faire parvenir ce courrier, me doutant que vous pourriez le jeter avant d'en avoir achevé la lecture, ce que je comprendrais fort bien puisque nous ne fûmes jamais rien de plus que de simples connaissances.
    Mais nous avons vécu les mesmes drames familiaux, et j'ai pour vous, depuys cette fameuse journée durant laquelle vous me contâtes vostre vie, une véritable affection, que seules les femmes ayant vécu de semblables douleurs peuvent éprouver.

    Nos vies ont pris un tour différent, puisque j'ai pris le voile après le trépas de mon époux, devenant abbesse de Bourganeuf et moniale au seing de l'ordre cistercien, tout en m'investissant à la Nonciature Apostolique. Je suys depuys quelques jours évesque de Limoges, et je m'habitue petit à petit à cette nouvelle charge, et aux responsabilités qui m'incombent désormais. L’Église est désormais ma seule famille, mon époux, mes enfants et la plupart de mes proches n'étant plus de ce monde ou ne daignant plus donner signe de vie. Je souhaite qu'il en soit autrement pour vous, que vous puissiez jouir du bonheur de voir les vostres vivre !

    Et vous ? Que devenez-vous ? Je sais combien il est difficile de reparaître en public après autant de deuils, mais je vous sais le caractère bien accroché, et ne doute point que vous serez maugré tout parvenue à surmonter toutes ces douleurs.

    Je m'excuse une nouvelle foys si ma lettre vous dérange, vous estes libre de ne point me répondre, je ne vous en voudrais point.

    Puysse le Tout-Puissant vous avoir en sa Saincte Garde, dauna.






La seconde, en revanche, fut envoyée sans aucune hésitation, puisque c'était la réponse au dernier courrier que sa filleule luy avait envoyé.

Citation:

    Bourganeuf, le troisième de septembre quatorze cent soixante.

    Cara filhòla,

    C'est le cœur empreint de joie et d'une certaine fierté que je vous réponds meshuy. Moy qui pensais ne point m'élever au seing de la hiérarchie de l'église suys désormais évesque, pensez donc ! Je succède à monseigneur Angelo, au titre d'évesque de Limoges, confirmant ainsi mon encrage au seing du Limousin. Je n'aurais point postulé à cette charge si monseigneur Angelo ne m'y avait encouragée, à dire vray, je ne me sentais point à la hauteur. Je n'eus point de concurrent, d'après ce qu'il me conta, et, maugré quelques critiques sur mon appartenance à l'ordre cistercien -ce dont je me doutais, nostre ordre n'étant guère apprécié par certains prélats, je fus élue avec un grand nombre de voix.
    J'ai désormais une tâche d'importance : guider les fidèles limousins sur le chemin de la Vertu, montrer une bonne image de l'Eglise, et trouver des clercs en nombre suffisants pour chaque paroisse. J'ai déjà nommé une diaconesse pour La Trémouille, puisque l'une des fidèles s'est présentée à moy avec ce souhait. Je pars d'ici demain pour aller l'introniser en son église.

    J'ai reçu réponse du duc d'Ornon, et reste perplexe quant à cette affaire d'infidélité. Luy évoque une disparition des sentiments qu'il éprouvait pour son épouse, et d'un certain nombre d'erreurs commis envers elle, mais sans préciser de quoi il s'agit, et je n'ai point le cœur à luy mander ce qu'il en est réellement, du moins pour l'instant. Il n'est guère aisé de tirer les vers du nez à un homme, encore moins lorsqu'il fait partie de ses proches, car frère Kronembourg reste pour moy une personne de confiance et d'honneur.
    Soeur Ellya est actuellement en voyage, d'après ce qu'il m'a écrit, aussi j'espère que vous avez pu la voir. N'hésitez point, autrement, à luy faire parvenir une missive, nul doute qu'elle vous répondra prestement et sincèrement.

    Je suys peinée d'apprendre que mon ancienne paroisse est tombée dans la débauche et la luxure, j'espère que le nouvel archevesque de Bordeaux saura y remettre de l'ordre, s'il ne trouve point de curé ou de diacre prestement ! J'ai en effet vu l'annonce de nomination de monseigneur Aurélien à la dignité archiépiscopale de Reims, et l'appel à candidatures qui en découle pour Bordeaux mais, pour le moment, nulle candidature n'est parvenue jusqu'en les murs de l'Assemblée Épiscopale de France, du moins, monseigneur Angelo ne nous en a rien dit. Je vous tiendrais informée de l'avancée de l'élection, si cela vous dit, sans toutefoys donner de nom, sous peine de rompre le secret qu'imposent ces délibérations entre prélats.

    En tous cas, j'aurais désormais une belle et grande demeure à vous proposer lorsque vous viendrez en Limousin, si les murs froids et austères d'un palais épiscopal ne vous rebutent point ! Il vous suffit de me dire combien de chambres ils vous faudra, et je vous ferais préparer cela ; bien sur, vous pourrez les agrémenter de tentures et autres tapisseries durant vostre séjour, ces appartements seront vostre le temps de vostre villégiature et vous pourrez les aménager comme bon vous semblera...

    Faran ne se cloître plus au fin fond d'un monastère ? Je suys fort heureuse de l'apprendre, il fallait bien qu'il reprenne ses responsabilités un jour ou l'autre ! Il me plairait de le revoir, sincèrement, c'est tout de mesme vostre sang, mesme si je ne suys point parvenue à l'apprécier comme je l'aurais dû.
    Quant à vostre époux, ce sera là comme si je l'encontrais pour la première foys, puisqu'il ne fut guère bavard le jour de vos épousailles, et que je n'eus point le loisir de le croiser depuys. Comment est-il, à présent ? Ces longs moys de méditation ont-ils eu un quelconque effet sur son tempérament que la rumeur disait orageux et lunatique ? Enfin, peut-estre suys-je trop curieuse, ne me répondez point si ce sujet vous chagrine.

    Puysse le Tout-Puissant veiller sur vous et vostre suite, mon enfant.





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Héraldique
Raphaëlle de Margny-R., incarné par Eloin
En milieu de journée une jolie tourterelle aux grands yeux doux se pose sur un rebord de fenêtre laissée entr'ouverte et tend docilement la patte, attendant que le destinataire de la missive la délivre de son message.
Message sur lequel on pouvait lire :


Citation:
de Raphaëlle de Margny-Riddermark

à Monseigneur Eloin Bellecour,
Evêque de Limoges.

Monseigneur,

je vous écris cette missive car en ce jour n'étant pas encore baptisée alors que viennent mes six printemps, il devient impératif pour moi de suivre les traces de mes cher parents dans la tradition aristotélicienne et ainsi devenir une enfant du Très-Haut aux yeux de tous.
C'est pourquoi je vous demande si vous accepteriez que le prêtre Hakon von Ahlefeldt-Oldenbourg [IG: Hakon_ ] officie mon baptême après m'avoir fait suivre ma pastorale comme il se doit. C'est un proche de ma famille et nous avons en lui toute confiance quant à la qualité de son enseignement.

Gentiment,



Ah ça oui, la signature maladroite n'avait rien à voir avec l'écriture soignée et méticuleuse du reste de la lettre !
Mais à presque six ans la jeune impériale se débattait tant et si bien avec l'orthographe et le dessin de ses lettres qu'elle avait préféré laisser le soin à sa duègne Hermengarde de rédiger en termes aussi appropriés que possible la missive qu'elle destinait à Eloin.
Elle avait beau posséder un don certain pour le dessin, mis au service de tout un chacun à l'atelier des Doigts d'Or, dès que la plume remplaçait le pinceau et l'encre les pigments colorés à mélanger aux huiles précieuses, elle redevenait l'enfant maladroite de toujours.
Eloin
La lettre laissa l'abbesse perplexe. Ce patronyme ne luy était point inconnu, certes, elle savait que c'était une noble famille impériale ; d'ailleurs la duchesse Izarra avait naguère nourrit des projets d'union entre son fils aîné Guilhem, et Bérénice de Jeneffe-Riddermark, qui n'était lors qu'un enfançon de quelques semaines.

Mais ce prénom-là ne luy disait rien, et elle n'avait point connaissance de ce qu'une branche de cette famille se soit implantée en Limousin. Ce devait estre la raison de cette demande d'autorisation, songea-t-elle en prenant la plume pour répondre à la damoyselle.


Citation:

    Bourganeuf, le troisième de septembre quatorze cent soixante.

    De moy, Eloin Bellecour, évesque de Limoges,
    A vous, Raphaëlle de Margny-Riddermark,

    Salut et Paix.

    Damoyselle,

    Je ne doute point de vostre bonne volonté et de la foy qui anime vos paroles, cependant, permettez-moy de m'interroger sur la nature de vostre demande.
    Vous me mandez autorisation pour recevoir l'enseignement de la pastorale et la délivrance du sacrement baptismal, or je n'avais jusque ce jour jamais ouï vostre nom. Seriez-vous résidente en l'une des paroisses du diocèse de Limoges ? Si c'est le cas vous ne l'avez point précisé dans vostre missive, d'où ma demande de précisions.

    Puysse le Tout-Puissant veiller sur vous, mon enfant.





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Héraldique
Raphaëlle de Margny-R., incarné par Eloin
Et une réponse, une ! Mais celle-ci dénotait d'une écriture plus hâtive, comme si on avait pressé la rédactrice de se dépêcher.

Citation:
de Raphaëlle de Margny-Riddermark

à Monseigneur Eloin Bellecour,
Evêque de Limoges.


_Mais ne peut-on pas enlever tous les titres et les noms en entier ? Ca irait bien plus vite !
_Non ma damoiselle, c'est ainsi qu'il faut procéder pour marquer vostre respect. Un baptême mérite bien de faire preuve d'un peu de patience.

Forcée de reconnaître la justesse des propos de la duègne, l'enfant osa tout de même un soupir d'impatience.

Citation:
Monseigneur,

nous vous prions d'excuser notre hâte qui nous a fait oublier ce précieux détail, mais ainsi que vous l'avez deviné nous résidons actuellement à Guéret.


Une pause. La femme demanda à l'enfant.
_Vous obstinerez-vous à... personnaliser votre formule de courtoisie ?
_Voyons, oui ! Cordial, cordial... j'ignore ce que ça peut vouloir dire exactement, je préfère être "gentille".

Hochement de tête résigné, et la plume d'ajouter, donc :

Citation:
Gentiment,

Eloin
Et l'abbesse de porter sa réponse, un petit sourire rivé sur les lèvres, appréciant grandement l'application que l'enfant semblait avoir mis dans ces rédactions.

Citation:

    Bourganeuf, le quatrième de septembre quatorze cent soixante.

    De moy, Eloin Bellecour, évesque de Limoges,
    A vous, Raphaëlle de Margny-Riddermark,

    Salut et Paix.

    Damoyselle,

    Je vous remercie de vostre diligence à me porter cette précision, mais ne pourrais malheureusement point répondre à vostre demande.
    De fait, la paroisse de Guéret, bien que partie intégrante du comté du Limousin et de la Marche, dépend de l'archidiocèse de Bourges. C'est à monseigneur Bender B. Rodriguez qu'il faut vous adresser pour luy mander son accord.

    Puysse le Tout-Puissant veiller sur vous, mon enfant.




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Héraldique
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