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[RP]- Cathédrale de Limoges - Mariage de Sofja et Bosk

Boskdeportkar
De l'émotion pour sûr dans la voix de ma Marraine quand elle me repondit :

J'en serais tres honorée.
Le meilleur est toujours a venir, les malheurs sont derrieres je pense.
J'espere etre a la hauteur d'un futur epoux d'une vicomtesse.


J'etais fier qu'elle m'accompagne en cet instant precis.
Je voulais que ces quelques pas qui me separaient de l'autel durent longtemps, car j'appréciais ces secondes avec Dame Auxanne à mes cotés.
Et je pouvais egalement mesurer tout ce qui m'avait jusque là empecher de vivre pleinement avec Sofja. Mais je ne me retournai pas pour autant.

Nous avions belles allures, à l'entrée de l'Eglise, les gens nous souriaient avec grande affection. Et je leur rendais leur sourire avec un plaisir sincère et profond.

Je reajustai mon habit, avant d'avancer dans l'allée centrale de la Cathédrale.



La fraicheur des lieux me fit du bien, et la légère pénombre apportait une solennité certaine. Tout défilait en ma mémoire. Ma premiere rencontre avec Sofja un soir de ronde, nos jeux de sage seduction, nos separations déchirantes, nos retrouvailles, notre apprentissage de l'autre, nos baisers, nos aveux, nos désirs, nos passions. Son OUI.

Puis je me concentrai sur les travées où je reconnus des gens de Bourganeuf, venus partager mon bonheur. Je saluai d'un grand sourire Dame Merwyn, car j'etais heureux de la compter parmi nous. Puis bien vite, mon regard se posa sur l'autel comme le but que je m'etais promis d'atteindre depuis la premiere aurore qui avait suivi ma toute premiere ronde de nuit aupres de Sofja.

Dame Auxanne avait recouvré sa splendeur, et sa grâce naturelle attirait bien des regards. Je n'aurai trouvé meilleure personne pour faire ce bout de chemin si important au coeur de la Cathédrale.
Elle pour qui j'avais toujours eu beaucoup d'admiration depuis mes premiers jours à Bourga.

Nous etions à quelques pas de l'Abbesse. Les fidèles attendaientà present et avec impatience de voir apparaitre la silhouette de la mariée tout au bout de l'allée.

J'en profitai pour embrasser la joue de ma Marraine.

"Marraine, je ne vous remercierai jamais assez. Tous ces pas que nous venons de faire ensemble, je les ai revé bien souvent. Et vous ne mesurez peut etre pas le bonheur que cela m'apporte. Je bénis Dieu de vous avoir mis sur ma route."
Sofja
Dans l’ombre d’Ilia apparut une petite rousse et pas n’importe desquelles, c’était sa fiancée. Comme elle lui avait écrit quelques jours au paravant, elle était là, toute jolie. C’était avant tout pour son frère qu’elle l’avait invité, mesme si ça présence en tant que future belle-sœur lui faisait grand plaisir. Mais elle savait que cette relation était fusionnelle, une évidence à leur yeux et depuis… son frère n’était plus le mesme, ne vivant qu’avec le souffle qu’elle lui inspirait. Sofja ne voulait qu’une chose, que la famille soit au complet et sa présence était donc indispensable.

Bonjour Mahelya… mais appelles moi Sofja, je pense que nous pouvons nous permettre quelque familiarités maintenant.

La future mariée lui adressa un sourire et ne put qu’approuver les mots suivant, vite, vite qu’on l’emmène devant son amour, qu’ils s’unissent pour la vie.
Bosk lui adressa un dernier petit sourire avant de rentrer dans la Cathédrale de Limoges au bras de marraine et témoin. Alors que ces derniers arrivèrent devant l’austel, les ménestrels présents lancèrent une nouvelle musique douce afin d’inciter la mariée à faire de mesme. Sofja lança un sourire à son frère.


Et bien… allons-y, tu auras bien l’occasion de t’y frotter.

Le couple de frère et sœur firent les premiers pas, Nikolaï était devant les portes de l’église, le grand sourire de les voir. Comme une évidence, Sofja tendit sa main de libre devant vers lui, pour l’inviter à les rejoindre d’une voix toute douce, on n’hurlait pas dans un lieu sain.

Viens Nikolaï…

Certes ce n’était pas tous les jours qu’une mariée entrait au bras de deux personnes. Mais elle avait besoin d’eux autour d’elle, s’étaient les hommes de la famille et à défaut d’avoir son père, les deux présences illuminaient son cœur sur cette journée. Elle les aimait tous les deux et était très fière d’eux, un bel avenir était destiné autant pour l’un que pour l’autre.

Alors qu’ils avancèrent dans l’allée de la cathédrale, que les invités les regarder, Sofja ne put que faire un flashback de leur enfance à aujourd’hui. Elle se revoyait jouer innocemment avec ses frères et sœurs ainsi que les enfants du domaine. Toutes les bêtises des plus anodines au plus risquées, sans parler des corrections qu’ils avaient pu prendre autant par les domestiques et par leurs parents. De toutes ses années qui ne se rythmaient qu’au bonheur d’une famille unie et aimante. Qu’on se demandait ou pouvait bien être le malheur. Et quand ce malheur arriva, on ne pensait qu’à retrouver des instants de paix. Cela passa par les absences de leurs parents, du départ de leur frère Nikolaï, du décès de leur père, puis quelques années après, de leur mère. Des responsabilités qui étaient tombées sur les épaules de Sofja : la gestion du domaine, l’éducation des jumeaux… Malgré les difficultés, l’entourage aimant de ses domestiques, de son tendre, elle avait surmonté tous cela plutôt sans gros accident. Ilia était assez indépendant depuis toujours, faisant sa petite vie tranquillement. Nikolaï était très proche d’Anna, sa jumelle, il arborait un caractère plus vif, très sûr de lui depuis toujours sauf au dècés de sa mère. L’aide de Bosk lui avait été nécessaire pendant cette période-là. Un damoiseau était plus ouvert à un homme qu’à une sœur… il fallait l’accepter. Anna avait fait le souhait de devenir une dame de compagnie pour se perfectionner. Cela était une bonne idée aux yeux de Sofja qui lui trouva donc une Dame. Aujourd’hui, elle ne pouvait être présente mais avait souhaité tous le bonheur à sa sœur.

Les Jagellons étaient là et ne partiraient pas d’aussitôt. C’est donc avec un grand sourire qu’elle arriva devant son tendre et Eloin, qui était sublime dans sa nouvelle robe. La future mariée salua donc l’abbesse, enfin, le nouvel Evêque suffragant de Limoges !


Monseigneur…

Dit la jeune femme en signe de salutation. Puis elle déposa un baiser sur la joue de Nikolaï pour l’inviter à rejoindre le banc juste derrière lui. Au passage, elle lui murmura un petit « merci ».
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Robin_longshanks
Je poste cela de la part de ljd Lacienda qui a du s'absenter quelques jours et qui ne peut être présente


[Invitation pour un mariage et folie furieuse des essayages^^]

Chez les Longshanks, le feu crépitait joyeusement, le thé fumant et les gâteaux à la pomme et à la noix parfumaient la pièce d’une atmosphère douce et sucrée, un calme bienfaisant donnait la réplique à une après-midi coquine et pleine de tendresse….
Car les Longshanks enfin de nouveau réunis après une longue séparation due à une guerre inutile et prétentieuse (c’est tout du moins ce que pensais la jolie brune qui avait été privée de son époux pendant presque 2 mois), savouraient leur retrouvailles romantique.
Lacienda lovée contre son mari ronronnait d’aise et de plaisir, tandis qu’il lui caressait sa longue cascade d’ébène, lui murmurant des choses tout aussi exquises que les tendres caresses qu’il lui prodiguait. Quand un domestique toqua timidement à la porte de la chambrée, d’une voix autoritaire l’ex maire ordonna d’entrer, mais vérifia rapidement des yeux si sa petite aimée était visible, il ne supporterait pas qu’un vulgaire domestique puisse se rincer les mirettes des magnifiques rondeurs de Madame Longshanks…
L’homme au visage buriné par un trop plein de soleil et surtout de vinasse, pénétra dans la chambre, et d’une main légèrement tremblante tendit le pli à son maître, qui le dominait de toute sa hauteur puis sans demander son reste s’en retourna à ses occupations.
Lacienda, que même un mariage n’avait réussi à raisonner, toujours aussi terriblement curieuse sauta du lit et d’un bond rejoignit son géant de mari, le pressant de moult questions.
Robin qui adorait la taquiner et sachant que la petite taille de sa femme l’empêcherait de voir, leva si haut la missive qu’il fut pratiquement impossible pour la pauvre chérie sautillante et suppliante de distinguer le moindre mot qui pouvait nourrir sa curiosité…
Riant tel un orage grondant messire Longshanks la narguait faisant durer le supplice, ce à quoi dame Longshanks répliqua d’une superbe moue, le minois hautain, marmonnant et pestant contre la nature ingrate qui l’avait faîte si jolie mais tellement petite et de surcroit mariée à un homme de presque 6 pieds 3 pouces, et tout en s’enfonçant dans le grand fauteuil moelleux, Lacienda boudeuse déclama haut et fort qu’elle était une victime et lui un véritable bourreau.
Soudain en voyant sa jolie à la mine de porcelaine froissée, Robin accourut vers elle, posant un genou à terre, le regard vert forêt aussi doux qu’une caresse de velours, il lui tendit la missive :


« Oh ma mie ne boudez pas ! Je vous en conjure, vous savez pertinemment que je ne résiste pas à votre moue si délicieuse qui vous rend si vulnérable et si désirable à la fois…et cette bouche en cœur hummm ! Seigneur ! »

Aussi vive que l’éclair, la petite main agrippa le vélin et d’une voix doucereuse, la sublime chipie répondit sensuellement:

« Évidemment mon ange, sinon à quoi cela me servirait-il de bouder ? Et puis à chacun son vice ! »

Tout en riant devant la tête faussement choquée de son époux, qui malgré lui dévorait les magnifiques mignons secoués par le rire cristallin, elle dévora le vélin avec avidité.
C’était en fait : Un faire-part de leur amie et Mairesse de Bourganeuf : dame Sofja
Cette admirable jeune femme, pleine de grâce et de charme se mariait à la cathédrale de Limoges avec le tout aussi charmant Sieur BoskdeportKar. qui les conviait à venir festoyer avec elle à ses noces…Et bien entendu les deux nouveaux mariés se feraient une joie d’y aller.
Après un « Youpi » d’allégresse, qui laissait paraitre une joie réelle et sincère, Lacienda se mit à arpenter la pièce de long en large, une question la paniquant :
Qu’allaient-ils porter à la cérémonie ??? Grande question existentielle pour une addict de la mode et des chiffons de luxe^^, Lacienda avait même réussit à refiler le virus à son époux, qui suivait ses conseils à la lettre, devenant une icône du bon gout et de la sobriété.


« Mon amour ? Il faut impérativement qu’on trouve une tenue décente, il n’y aura que du beau monde, tout le gratin du Limousin, il me faut absolument une robe digne de cette occasion ! et par conséquent une pour vous aussi»

Le géant à la tête paniquée mais adorable de son épouse se mit à rire doucement, puis d’une voix calme et tendre, lui assura :

« Vous êtes et resterez LA plus belle d’entre toutes pour moi ma petite aimée, croyez-le sur parole ! Quant aux tenues, je pense que nous ferons sensations n’ayez aucune crainte, puisque c’est vous qui déciderez de cela ! »


Messire Longshanks avait une qualité plus grande que toutes les autres qu’il possédait déjà, il savait ménager sa petite femme, si fragile et si angoissée par son apparence…Pour d’autres cela pouvait passer pour de la superficialité, mais lui savait que son adorable poupée savait faire preuve de beaucoup de raison et de profondeur lorsque les évènements l’exigeaient, pour le moment, ils ne devaient penser que festivités et ripailles !
Dans la maison des géants on débattait des tenues et des bijoux à porter, en riant et défilant, au bout de 3 heures, la chambre des époux ressemblait plus à une boutique de tisserand en plein inventaire qu’à une chambre nuptiale… Débordait des malles et des armoires une multitude de couleur et de tissu chatoyants, des tenues traditionnelles aux tenues d’apparat, des chenilles de chaussures, de coiffes, de chapeaux, il y en avait pour tous les goûts…mais surtout pour toutes les envies ! Soudain une question encore plus importante, traversa le cerveau de « Zozio » de la brune :


« LE CADEAU ???? Qu’allaient-ils offrir à la jeune mariée, il leur fallait un cadeau digne de cette femme admirable et digne d’eux aussi évidement^^ ! »

Comme à son habitude, cela était devenu un rituel entre eux, presque un jeu, la voix de Lacienda retentit claire et aigue dans la pièce
:


« Robiiiiiiiiinnnnn !!!!! »


Lacie insistait toujours sur la fin du prénom de son mari, lui signifiant ainsi la gravité de l’instant, et lui géant calme et serein répondait en souriant, féminisant le timbre de sa voix grave de quelques octaves dans l’aigu, désamorçant ainsi la tension du moment :

« OUUuuuuuuiiiiiiiiiiiiii ? »


Et souriante comme à chaque fois qu’il l’imitait, elle répondit d’une voix attendrie, enlaçant la taille svelte de son époux :

« Bien messire Longshanks, plutôt que de vous moquer de ma voix de crécelle, dites-nous donc quel cadeau, allons-nous offrir à dame Sofja et son mari, et je veux un cadeau Unique et original, tout comme nous ! »


L’immense bonhomme se gratta d’une main ses cheveux châtains l’air faussement perplexe, faisant mine de réfléchir douloureusement, puis la mine abattue, secouant la tête penaud, tout en caressant sa barbe de 3 jours, il murmura :

« Humm ! Là…. Madame Longshanks, je crois bien que nous sommes perdus… »
« Perdus vous dites ? Ah non !! Ca jamais, allez chercher mieux, un géant gratte-gratte trouve toujours ! »


Dit-elle absolument persuadée du bien fondé de ses paroles, le fixant avec dévotion de ses immenses turquoises, Robin se pencha de toute sa hauteur, d’une main amoureuse, il caressa le satin de la joue de sa femme, puis l’embrassa avec affection :


« Bien entendu que je sais mais je vous le dirais une fois vos belles miches installées dans le carrosse déjà apprêté par nos gens ! Faites-moi confiance, les surprises ça me connait ! Hé ! Hé ! »

Dit-il en riant, et en lui pinçant les dites miches l’air mi- loup, mi- ogre

« Rhhooooo Monsieur Longshanks ! »

Roucoula t’elle faussement offusquée mais surtout rassurée et très heureuse d’avoir un homme, digne ce cette appellation ! Elle se hissa sur la pointe des pieds et affectivement, l’attira à elle, l’embrassant avec passion, remerciant le grand barbu de lui avoir accordé de nouveau un mari aussi gentil et patient, car oui, il en fallait de la patience pour être marié tous les jours à une chipie !

Les Longshanks étaient enfin prêts ! Après mille essayages, mille palabres, mille câlins, et fou rires, élégamment vêtu d’habits de velours de brocart vert et de noir, Monsieur Longshanks aida madame Longshanks tout aussi magnifiquement vêtue de bleu azur et de blanc immaculé , sans oublier son petit rituel à lui, qui faisait rire sa femme en douce, un léger et discret pincement de fesse , le tout saupoudré d’une mine innocente…
En riant, Lacienda à peine installée dans le carrosse, commençât à faire pleuvoir une batterie de questions sur la tête de son époux, elle voulait savoir ce que robin avait prévu comme cadeau, et le pauvre homme n’avait pas assez du chemin entre Bourganeuf et Limoges pour contenter l’insatiable chipie curieuse.

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Robin_longshanks
Eloin
L'évesque alla se placer derrière l'autel, attendant que tous se soient installés, saluant d'un signe de teste les quelques visages qui ne luy étaient point inconnus, avant de débuter l'office.

Soyez tous les bienvenus en la cathédrale Sainct Étienne de Limoges, pour ce jour important qui verra s'unir devant vous, et sous la bénédiction du Très-Haut, messer Boskdeportkar, à donaisela Sofja Jagellon.

Mais avant, je vous invite à faire acte de repentance.



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Héraldique
Boskdeportkar
Je ne puis dire si j'estimais que la cérémonie commencait à l'entrée de Sofja dans la Cathedrale ou aux premieres paroles de l'Abbesse.
La cérémonie etait importante et passait par un rituel bien etabli, garant de la valeur de ce mariage.
Aux premiers mots de l'Evesque, un frisson me parcourut. Et une pensée me vint alors.

"Père, Mère, regardez où je me trouve, au pied de l'autel avec ma Douce Promise à mes cotés. Vous n'etes pas parmi les fidèles en cette Cathedrale, mais je vous porte en moi. Benissez nous et approuvez notre union"


Dame Eloin nous invitait donc à repentance.

D'une voix claire et pourtant discrete, je prononcai.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen
Merwyn
Alors qu'elle se tient a l'ombre du pilier au fond de la cathédrale, la bourganiaude vois se faufiler non loin une jeune femme dans une superbe robe bleu agrémentée de fourrure blanche au bas et aux emmanchures et au col décoré d'un galon brodé de perles.
Sans aucun doute, une autre timide tel qu'elle même.
Un sourire et elle la salue discrètement.

Bonjour...Vous aussi cherchez un coin loin des feux de la rampe?

Enfin entre les futurs mariés.

Au bras de dame Auxanne, qu'elle as connue jadis a Bourganeuf, sieur Boskdeportcar laisse un œil vigilant passer sur la foule.
Même dans l'ombre son regard perçant la découvre et il la salue d'un sourire auquel elle répond d'une inclination de tête.

L'office commence et la brune suis la liturgie silencieusement de son coin d'ombre.
Sofja
Le silence était maistre de cérémonie, cela faisait un peu peur d'ailleurs, elle qui avait l'habitude de baigner dans le bruit, ne pouvant s'empêcher à rester calme. Son regar se portait de temps en temps à son tendre, essayant de lui tirer un sourire. Mais surement que cela n'était pas le moment, il fallait rester concentrer su le mariage.

Alors ses yeux se fixèrent sur Eloin, l'écoutant commencer la cérémonie. Après sa future moitiée, Sofja se mit à parler à son tour.


Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen

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Boskdeportkar
Depuis l'arrivée de Sofja pres de l'autel, j'avais ressenti quelques secondes d'enormes pressions. Un mélange d'incredulité et d'impossibilité tant de fois maudites. Mais oui, à entendre les fidèles qui finissaient d'arriver ou de s'asseoir dans les rangées, et voir le silence s'installer petit à petit, je mesurais le poids de l'evenement.

Sofja etait juste à coté de moi, mais je n'etais pas encore détendu. Elle etait somptueuse dans sa robe féérique. Peut etre trop belle pour moi, mais c'etait idiot, car je savais l'amour qu'elle me portait depuis fort longtemps. Et nous nous meritions bien l'un l'autre.

Puis l'Abesse nous invita à faire acte de repentance, ce que je fis rapidement car chaque parole prenait un sens et les mots n'etaient que trop necessaires pour quitter un passé, et construire un avenir.
Sur l'Amen final, me voilà devenu tout léger en conscience, et enfin, je pouvais me tourner vers Sofja pour lui montrer mon visage d'homme neuf, libéré, et pret à vivre avec elle un nouveau chapitre commun.

Il y avait du bonheur dans mes yeux, et tout autant sur le visage harmonieux de Sofja. J'avais hate que Dame Eloin nous marie, quoique cet instant aurait pu durer encore juste un peu.

Comme un point d'equilibre dans ma vie.

Je ne pus m'empecher de prononcer tout doucement vers Sofja, qui pourrait surement lire ces quelques mots sur mes levres.


"Je t'aime"
Eloin
L'abbesse rejoignit le lutrin, et fit lecture du passage qu'elle avait sélectionné pour l'office marital. Elle choisissait souvent le mesme, mais il était porteur d'un si important message qu'elle n'avait jusqu'à présent point trouvé mieux dans tous les textes dogmatiques existant.

    Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
    " Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

    Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu aura épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

    Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblé, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

    " Mais, Maître, seront-nous assez fort pour respecter ce choix et vivre sans pêcher ? "

    Alors, Christos répondit :
    " Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "


Elle marqua une courte pause afin de laisser chacun réfléchir à ce texte, puis reprit :

Ainsi donc, Christos nous rappelle que le mariage est un engagement à vie, un choix à ne pas prendre à la légère.
Bien souvent, des jeunes gens s'engagent dans cette voie et se rendent compte, quelques semaines plus tard, qu'il n'ont pas fait le bon choix.
Et au contraire, d'autres trouvent réellement leur "âme-soeur" et s'unissent ainsi pour toute leur vie terrestre.


Eloin porta alors son regard sur l'assemblée.

A présent, si quelqu'un a un motif légitime de s'opposer à cette union, qu'il parle haut et clair... Sinon, qu'il se taise à jamais !
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Héraldique
Arthaud
Arthaud 'était rendu en toute discrétion au mariage de bosk et de sa belle , elle connaissait les deux trés peu l'un parce qu'il lui avait mainte fois rendu service lorqu'elle etait maire ou bailli voir actuellement en tant que rectrice et la deuxième tout simplement parce qu' elle devait beaucoup à Tiboulola en tant que mère et médicastre et qu'elle savait que ce jour elle serait fière et heureuse . Elle aperçut au loin Auxanne que de souvenir lui revinre en mémoire . NE laissant pas sa vieillerie l'entrainer vers la nostalgie, elle reporta son attention sur les mariées replendissants
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Elizabelle
Elizabelle suivit la cérémonie en silence, songeant distraitement qu'un peu de musique serait agréable. Le mariage, elle y avait renoncé pour elle-même depuis la trahison d'Enzo, mais elle ne pouvait s'empécher d'être touchée en voyant convoler deux personnes qui s'aiment. La contradiction est femme. La cérémonie était des plus simples, mais cela ne la génait pas. Pourquoi mettre des frioritures autour d'une chose qui devrait être simple et pure.

La question fatidique sur l'opposition au mariage fut posée, et l'Ange ne put s'empecher de retenir un peu son souffle, craigant que quelqu'un essaie de gâcher le bonheur naissant du futur couple. Un regard vers l'orgue, et elle se décida. La jeune fille s'installa au clavier et attendit, nerveuse, la fin de la cérémonie, et que le "je vous déclare mari et femme" soit prononcé. Alors elle jouerait un morceau appris dans son enfance, afin de leur offrir un cadeau à sa manière.

Mais pour le moment, elle priait pour que le silence se poursuivit, et que personne ne vienne troubler ce mariage.

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Sofja
"Je t'aime"

Un long frisson parcourut le corps de la jeune femme. Ce n'était pas tous les jours qu'on se le disait et aujourd'hui, c'était plus fort que tout. Une larme glissa sur son visage, elle tourna légèrement la tête et d'un doigt très discret, essuya cette goutte.
Sofja retourna son visage vers l'homme de sa vie pour lui adresser un grand sourire. Toujours gênée dans ce genre de situation et surtout discrète dans ses sentiments quand il fallait en parler à voix haute, elle n'osa pas lui répondre avec surtout Eloin juste en face d'eux.

L'évêque commença son discours pour arriver à la question fatidique :


"A présent, si quelqu'un a un motif légitime de s'opposer à cette union, qu'il parle haut et clair... Sinon, qu'il se taise à jamais !"

Un instant de stress l'envahit et la lança dans un grand tourment. Qui oserait s'y opposer ? Ils étaient enfin en règle vis à vis de l'hérauderie, pas de liens d'union passée, en tous cas, pas à sa connaissance, le fou du parvis n'avait pas l'air d'être rentré... a priori, ils pouvaient être sereins. Toute façon celui qui oserait s’y opposer se prendrait les foudres de la jeune femme. Quatre ans qu’ils attendaient ce moment, celui qui les empêchera, serait un grand fou.

Cet instant parut interminable, la mariée n'attendait qu'une chose, qu'Eloin reprenne.

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Giacomo Farnèse, incarné par Boskdeportkar
Giacomo etait de ses hommes sans trop de scupules mais fidele en amitié.
Il n'aurait pas manquer de venir partager avec Bosk ce moment exceptionnel dans la vie d'un homme.

En plus la mariée etait d'une beauté fantastique. Il etait pressé de pouvoir lui parler et la voir de près car le Seigneur avait ete fort clement avec cette grâce qui traversa la Cathédrale majestueusement.
Giacomo ne put s'empecher de marmonner un juron d'admiration au passage de la mariée, sans trop regarder son vieil ami, car il y avait des priorités dans la vie, à savoir admirer les femmes, tout en buvant du bon vin si c'etait possible en meme temps.

Giacomo detonnait dans l'assemblée, avec son air etranger et ses manieres, un aspect un peu saltimbanque, un peu comedien. Il s'etait installé dans une travée à coté de plusieurs femmes, qui sans le savoir travaillaient aux Billanges. L'une d'elle avait un nourrisson dans les bras...et des seins genereux, qui meritaient bien une oeillade.

Giacomo se reconcentra quand l'Abesse commenca la ceremonie, et au moment où celle ci demandait à l'assitance si quelqu'un voulait interrompre la ceremonie pour une bonne raison, il ne put s'empecher de mettre la main sur sa dague, au cas où un énergumène se manisfesterait.
Il croisa d'ailleurs le regard de Bosk qui s'etait retourné pour parcourir rapidement l'assemblée. Les deux hommes se regarderent, et Giacomo crut comprendre que Bosk souhaitait qu'il soit discret mais vigilant.

Le silence se fit et personne n'osa piper mots jusqu'à ce que le nourisson qui etait à coté de Giacomo decide de se reveiller en pleurant.
Les cris stridents du nouveau né retentirent de plus bel. Et Giacomo voulut chanter une berceuse.


"Bambino, bambino..calmé toua, fé oune pétite dodo".


Mais l'enfant semblait avoir faim et se moquait bien de ce qu'il se passait autour de lui. Giacomo s'adressa à la femme qui devait etre la mère ou la nourrice, ne pouvant s'empecher de regarder ses seins.


"Ma, il a faim lé bambino, é yé crois qué vous avez dé quoi lé contenter".


La femme n'osa pas l'allaiter devant cette etranger qui avait un drole d'accent. Elle quitta la travée, et rejoignit le fonds de la Cathedrale en un coin plus tranquille pour satisfaire l'appetit vorace de l'enfant.

Aux premieres tétées, le silence revint.
Eloin
Un silence de mort répondit à son interrogation, ce qui amena sur le visage de l'abbesse un mince sourire de satisfaction. Rares étaient les unions au cours desquelles elle n'avait point eu à faire face à une opposition, qu'icelle soit légitime ou non. Aussi, voir que ce mariage-ci semblait vouloir se dérouler sous de bons auspices la rassurait.

Des pleurs de nourrisson s'élevèrent bientost dans l'édifice, suivi peu après par un mouvement dans la foule : la mère s'éloignait avec l'enfançon dans ses bras, afin de le sustenter à l'abri des regards. Le tout sous l’œil bienveillant et attendri de l'évesque, qui avait elle-mesme, en son temps, nourri au seing l'un de ses jumeaux.

Le calme revenu, elle continua l'office.


J'aimerais à présents que les témoins daignent nous dire un petit mot sur celuy ou celle qu'ils accompagnent en ce jour, et pourquoi ils ont accepté ladite responsabilité.

Car il s'agit bien d'une responsabilité face au Très Haut et face à nous tous, la communauté des fidèles ; que d'accompagner ce couple dans les joies et les peines, lors des différentes épreuves que l'existence peut bien nous infliger.

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Héraldique
Auxanne
Heureusement, personne ne s’était oppose, qui l’aurait il pu, tellement il était évident que Bosk et Sofja étaient fait l’un pour l’autre.

Auxanne trembla cependant quand elle entendit Eloin dire :


J'aimerais à présents que les témoins daignent nous dire un petit mot sur celui ou celle qu'ils accompagnent en ce jour, et pourquoi ils ont accepté ladite responsabilité.

Car il s'agit bien d'une responsabilité face au Très Haut et face à nous tous, la communauté des fidèles ; que d'accompagner ce couple dans les joies et les peines, lors des différentes épreuves que l'existence peut bien nous infliger.


Est-ce réellement le moment où elle du parler, osait elle penser qu’elle aurait pu ne rien dire et que sa seule présence était un acte suffisant. Cependant, elle voyait bien dans le regard de Bosk, qu’elle devait
S’exprimer, elle se lançât et déclamât d’une traite ce qu’il lui vint a l’esprit.


Moi, Auxanne, j’accompagne en ce jour, cet homme vers l’autel.
Beaucoup savent le temps que cela leur aura mis pour enfin arriver jusqu’ici.
Je sais que leur amour n’est pas vain, que s’il en est parmi nous qui puissent maintenir les liens du mariage jusqu'à leur mort c’est bien ses deux la.
Ils s’aiment depuis le 1er jour où sans même penser qu’ils seraient faits l’un pour l’autre, j’ai conseillé à l’un de se rapprocher de l’autre. C’est dire s’ils se sont trouvés !
Et si aujourd’hui, je suis a ses cotes c’est parce que je suis fière d’être comptée parmi leurs proches.

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