Boskdeportkar
De l'émotion pour sûr dans la voix de ma Marraine quand elle me repondit :
J'en serais tres honorée.
Le meilleur est toujours a venir, les malheurs sont derrieres je pense.
J'espere etre a la hauteur d'un futur epoux d'une vicomtesse.
J'etais fier qu'elle m'accompagne en cet instant precis.
Je voulais que ces quelques pas qui me separaient de l'autel durent longtemps, car j'appréciais ces secondes avec Dame Auxanne à mes cotés.
Et je pouvais egalement mesurer tout ce qui m'avait jusque là empecher de vivre pleinement avec Sofja. Mais je ne me retournai pas pour autant.
Nous avions belles allures, à l'entrée de l'Eglise, les gens nous souriaient avec grande affection. Et je leur rendais leur sourire avec un plaisir sincère et profond.
Je reajustai mon habit, avant d'avancer dans l'allée centrale de la Cathédrale.
La fraicheur des lieux me fit du bien, et la légère pénombre apportait une solennité certaine. Tout défilait en ma mémoire. Ma premiere rencontre avec Sofja un soir de ronde, nos jeux de sage seduction, nos separations déchirantes, nos retrouvailles, notre apprentissage de l'autre, nos baisers, nos aveux, nos désirs, nos passions. Son OUI.
Puis je me concentrai sur les travées où je reconnus des gens de Bourganeuf, venus partager mon bonheur. Je saluai d'un grand sourire Dame Merwyn, car j'etais heureux de la compter parmi nous. Puis bien vite, mon regard se posa sur l'autel comme le but que je m'etais promis d'atteindre depuis la premiere aurore qui avait suivi ma toute premiere ronde de nuit aupres de Sofja.
Dame Auxanne avait recouvré sa splendeur, et sa grâce naturelle attirait bien des regards. Je n'aurai trouvé meilleure personne pour faire ce bout de chemin si important au coeur de la Cathédrale.
Elle pour qui j'avais toujours eu beaucoup d'admiration depuis mes premiers jours à Bourga.
Nous etions à quelques pas de l'Abbesse. Les fidèles attendaientà present et avec impatience de voir apparaitre la silhouette de la mariée tout au bout de l'allée.
J'en profitai pour embrasser la joue de ma Marraine.
"Marraine, je ne vous remercierai jamais assez. Tous ces pas que nous venons de faire ensemble, je les ai revé bien souvent. Et vous ne mesurez peut etre pas le bonheur que cela m'apporte. Je bénis Dieu de vous avoir mis sur ma route."
J'en serais tres honorée.
Le meilleur est toujours a venir, les malheurs sont derrieres je pense.
J'espere etre a la hauteur d'un futur epoux d'une vicomtesse.
J'etais fier qu'elle m'accompagne en cet instant precis.
Je voulais que ces quelques pas qui me separaient de l'autel durent longtemps, car j'appréciais ces secondes avec Dame Auxanne à mes cotés.
Et je pouvais egalement mesurer tout ce qui m'avait jusque là empecher de vivre pleinement avec Sofja. Mais je ne me retournai pas pour autant.
Nous avions belles allures, à l'entrée de l'Eglise, les gens nous souriaient avec grande affection. Et je leur rendais leur sourire avec un plaisir sincère et profond.
Je reajustai mon habit, avant d'avancer dans l'allée centrale de la Cathédrale.
La fraicheur des lieux me fit du bien, et la légère pénombre apportait une solennité certaine. Tout défilait en ma mémoire. Ma premiere rencontre avec Sofja un soir de ronde, nos jeux de sage seduction, nos separations déchirantes, nos retrouvailles, notre apprentissage de l'autre, nos baisers, nos aveux, nos désirs, nos passions. Son OUI.
Puis je me concentrai sur les travées où je reconnus des gens de Bourganeuf, venus partager mon bonheur. Je saluai d'un grand sourire Dame Merwyn, car j'etais heureux de la compter parmi nous. Puis bien vite, mon regard se posa sur l'autel comme le but que je m'etais promis d'atteindre depuis la premiere aurore qui avait suivi ma toute premiere ronde de nuit aupres de Sofja.
Dame Auxanne avait recouvré sa splendeur, et sa grâce naturelle attirait bien des regards. Je n'aurai trouvé meilleure personne pour faire ce bout de chemin si important au coeur de la Cathédrale.
Elle pour qui j'avais toujours eu beaucoup d'admiration depuis mes premiers jours à Bourga.
Nous etions à quelques pas de l'Abbesse. Les fidèles attendaientà present et avec impatience de voir apparaitre la silhouette de la mariée tout au bout de l'allée.
J'en profitai pour embrasser la joue de ma Marraine.
"Marraine, je ne vous remercierai jamais assez. Tous ces pas que nous venons de faire ensemble, je les ai revé bien souvent. Et vous ne mesurez peut etre pas le bonheur que cela m'apporte. Je bénis Dieu de vous avoir mis sur ma route."