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[RP]- Cathédrale de Limoges - Mariage de Sofja et Bosk

Eloin
De sa main libre, l'évesque se saisit d'une étole de soie rouge, dont elle couvrit les mains des époux.

Puisque vous avez donné pareil consentement à votre union, donnez-vous l'un à l'autre la foy que vous devez à Dieu et à la saincte Église Aristotélicienne. Gardez-vous mutuellement dans la parfaite fidélité et l'aide mutuelle, selon la règle et le dévouement du mariage.

Puys elle reporta son regard sur l'assemblée.

Que celuy qui est le gardien des alliances vienne me les apporter !
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Héraldique
Boskdeportkar
Les alliances.. les alliances ... pourquoi je ne reagissais pas. Surement parce que je regardais encore Sofja comme au premier jour, apres les mots qu'elle venait de dire.

Je me retournais donc vers l'assistance pour voir qui allait bouger. Et manifestement personne ne s'avancait.

Pourtant ces alliances etaient tres belles, et je le savais bien, puisque c'est moi qui en avais fait l'acquisition dans une boutique de Limoges, il y a quelques semaines. Et la derniere fois que je les avais vu, elles etaient sur la petite commode dans l'entrée de ma demeure.

Dans l'entrée de ma demeure !!! Et je ne me rappelais plus ensuite si je les avais prise en partant plutot precipitamment. J'aurais du les donner à ma marraine avant d'entrer dans la Cathedrale, mais je m'en serais souvenu, donc soit elles etaient restées... sur la commode, soit je les avais
sur moi, dans mon bel habit, mais dans quelle poche !

Discretement, je tâtai mes poches une à une, ne sachant pas trop où elles se trouvaient sur cet habit que je mettais pour la premiere fois bien sur !
Un sourire un peu gené et niais devait eclairer mon visage.
J'avais beau regarder à present Dame Auxanne, et Sofja, ca n'allait guere faire avancer la situation.
Elles n'etaient pas bien grosses, ces alliances, mais quand meme.
Tout le monde me regardait à present, comprenant que je devais les avoir sur moi. Et une legere sueur gagna mon visage.

J'attendais d'une seconde à l'autre que Sofja me jette un regard inquisiteur, à se demander pourquoi je mettais tellement de temps à sortir les alliances.

Et puis, l' Amour triomphe toujours, et l'illumination me vint enfin.
La poche très discrète dans mon habit, située tout près du Coeur. L'endroit idéal pour garder au chaud les alliances que nous allions portées
jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Et le coeur sur la main, enfin la main sur le coeur, je sentis du bout des doigts le contour des alliances que je portais deja en mon coeur, euh, sur mon coeur.

Ah, les voilà, navré. L' émotion.

Je les présentais à plat dans le creux de ma main.




Eloin
Un flottement dans la cathédrale suivit sa demande, et elle haussa un sourcil. Voilà bien longtemps qu'un oubli d'alliances n'était point arrivé lors d'un mariage qu'il luy était donné d'officier. Pourtant, il fut une époque où ce genre de mésaventure était courante, aussi ne fut-elle guère surprise de voir le sénher Bosk se faire les poches, avant de sortir les fameux anneaux d'un air soulagé.
La beauté de ces deux bijoux tira un sourire à la moniale, qui les admira un bref instant, avant de prendre chacune des alliances pour les bénir.


Qu'Aristote bénisse ces alliances ! Puyssent-elles représenter le signe éternel de vostre réciproque amour !

Puys elle reporta son attention vers les futurs époux, avant de tendre sa main pour qu'ils puyssent reprendre les deux anneaux d'argent.

Vous pouvez vous échanger les alliances, maintenant.
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Héraldique
Sofja
Les anneaux étaient demandés... une nouvelle étape du mariage, une autre promesse et celle-ci était palpable. C'était Bosk qui s'était chargé des bagues puisqu'il l'avait souhaité. C'était un poids en moins pour la jeune femme mais surtout une preuve qu'elle pouvait délaisser quelques responsabilités. Mais c’était une sacrée épreuve pour elle car c’était LA bague. Celle qu’elle garderait toute sa vie et en tant que femme, celle qui évoque la promesse et la fidélité, l’amour et l’engagement, il fallait qu’elle soit juste magnifique afin qu’elle en soit en adoration tous les jours.

L’avantage est qu’elle savait qu’il était très attentionné et toujours prêt à lui faire plaisir mais Bosk était… comment dire… un homme ! Ce genre d’homme non superficiel, les pieds dans la terre, qui ne se préoccupait pas de savoir si sa tenue était belle ou merveilleuse ou sublime, si sa coiffe était assortie, bref, elle espérait au fond d’elle qu’il n’aurait pas fait les choses à moitiés.

On y croit, on y croit, se dit-elle.

Elle vit son regard tous souriant puis de longues secondes s’écoulèrent, ses mains cherchaient désespérément dans ses poches, puis un nouveau regard mais celui-ci fit de détresse.
Nooooooooooooooonnn il n’avait pas oublié ?? Veuve avant le mariage, c’est ce qu’il allait arriver si il ne les sortait pas rapidement ?!? Ce n’était pas possible, Bosk ne fait pas ça….
Alors qu’elle commençait à se mordre les joues, à respirer comme ses chiens, les voilà dans les mains de l’Evêque. La goutte de transpiration n’avait pas encore eut le temps de sortir de sous son henin. Elle essaya tant bien que mal de sourire.

Elle fit un petit pas en avant vers Eloin, la curiosité fut plus fort qu’elle. Elle y vit un cœur avec une petite pierre bleue ainsi que des mains. Sofja revint à sa place et regarda Bosk, très heureuse. C’était la fameuse bague dont elle lui avait parlé le jour ou il lui avait fait sa demande en mariage.

La bague fédé, celle qu’on s’offrait à chaque mariage dans la famille. Cette alliance a la particularité d'être composée de trois anneaux distincts et séparables, qui s’emboîtent grâce à un mécanisme très précis. Ceux sont deux mains et un cœur. Chaque fiancé porte, à l’annulaire gauche, un anneau sur lequel figure une main. Lors du mariage, le marié offre sa moitié à la mariée ainsi que le cœur. Les deux anneaux réunis, les mains se croisent alors autour de ce cœur, symbolisant la foi et l’union.
Certes il n’y avait pas eu de fiançailles car au bout de quatre ans de cour assidue, sans famille derrière pour la pression de promesse, le jeune couple n’avait pas ressenti le besoin. Et dès que l’anoblissement de Bosk avait été réalisé, ils n’avaient plus envie d’attendre, c’était mariage et rien d’autre.

Bosk avait récupéré les bagues, elle lui laissa donc le soin de commencer.

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Boskdeportkar
Au sortir de ma poche bien dissimulée, ces alliances n'etaient encore que des bijoux comme tant d'autres. Et pourtant, tant d'espoir, tant d'amour, tant de complicité, tant d'eternité, allaient dans quelques instants transformer ces alliances en un signe bien visible pour chacun des époux, temoin d'un serment échangé et inaliénable.

Il manquait encore la bénédiction de Dame Eloin pour que le Tout-Puissant baigne de son amour et de sa bienveillance l'engagement indélébile que nous prenions à l'instant.

L' Abbesse nous présenta les alliances maintenant bénies. Et Sofja présentait deja sa main pour m'inviter à lui passer cette alliance au doigt.


"Merci Dame Eloin, j'ai l'honneur donc de commencer..."


"Sofja, cette alliance que je tiens dans ma main, j'ai revé des nuits entieres, qu'un jour, je pourrais vivre cet instant où je la glisserais à ton doigt, comme le signe que tu m'accepterais en tant qu' époux, aux yeux de tous. Et apres bien des épreuves, des doutes, des incertitudes, nous voilà devant l'Autel pour confirmer ce que nos coeurs ont toujours su et voulu."

Je pris sa main dans la mienne.

Je marquai un temps d'arret, l'alliance tout pres de son doigt et regardai Sofja comme si nous etions seuls au monde.


"Sofja, accepte et recois cette alliance comme la promesse de mon amour infini et de ma fidélité éternelle.
Porte là chaque jour que Dieu nous accorde, et nous serons à jamais réunis
dans le bonheur comme dans les épreuves."


Je passais la bague à son doigt avec toute la douceur qu'il sied.

Je mis quelques instants à me persuader que la bague etait bien à son
doigt. Puis je portai sa main à mon visage et embrassai la bague.


"Sofja, je te désigne ainsi comme mon Epouse aux yeux de tous les fidèles ici réunis".


Tout me parut naturel dans ces derniers gestes, dans ces derniers mots.
Comme une évidence que Dieu finit toujours par réunir ceux qui s'aiment.
Sofja
Ils étaient dans leur bulle d’amour et de joie, juste tous les deux, en train d’unir leurs vies. Sofja tendit sa main pour qu’il lui passe la bague au doigt. Ses mots allèrent directement dans son cœur, elle les buvait comme le petit lait. Elle afficha un merveilleux sourire, essayant de retenir son émotion, sinon elle serait déjà en train de pleurer comme une madeleine. Il fallait qu’elle se ressaisisse car c’était à elle maintenant.

« Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi tes mains que je sois sauvé

Donne-moi tes mains que mon cœur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement. »*

Elle tenait fermement aujourd’hui cette main qu’elle avait toujours adorée. Elles étaient grandes, fermes, marquées ce qui rassurait la jeune femme mais également douce quand il le fallait. Rien ne révèle autant un homme que ses mains. Elle leva ses saphirs vers lui.


Si l'on m'avait dit que Toi et Moi, on irait si loin ... Tu t'es imposé à moi comme une évidence que je n'ai pas tout de suite voulu voir. Tu as été mes premiers baisers, mes premiers chagrins; tu as éveillé ma curiosité, ma jalousie, ma féminité, ma timidité... Je te connais par cœur et pourtant tu me surprends si souvent. Les secondes sont longues en ton absence et les heures si courtes à tes côtés. A ce jour, tu es ce qui m'est arrivé de mieux dans la vie. Les épreuves nous ont endurcis, rapprochés, appris. C'est auprès de Toi que je veux donner la vie, vivre et rendre mon dernier souffle.
Tous ces mots ne suffisent pas à exprimer mon amour alors je finirai par un banal mais si représentatif
"Je t'aime".


La Vicomtesse avait pris sur elle pour que sa voix ne flanche pas. Ce n’était pas tous les jours qu’elle arrivait à se dévoiler mais aujourd’hui, cela fut d’une simplicité sans nom qu’elle s’en surprit-elle mesme.
Elle glissa l’anneau sans trop difficulté sur annulaire.


Bosk, je te donne cette alliance, signe de notre amour et de notre fidélité.

Sofja regarda sa main ou la bague trônait fièrement, elle était fière, oui on pouvait le dire, fière d’être sa femme à présent. Elle se retourna vers l’abbesse très heureuse.


*Extrait « LES MAINS D'ELSA » de Louis Aragon
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Boskdeportkar
Sofja savait parler avec son coeur en de nombreuses circonstances par le passé, mais je pensais que la solennité de la cérémonie ne permettrait pas que l'on confie nos plus profondes pensées.

Mon épouse venait de réussir le tour de force d'exprimer ses sentiments avec une touchante simplicité et sincérité, sans pudeur déplacée ni timidité.
J'en restais tout chose, et la fraicheur de l'alliance sur mon doigt confirmait bien que je ne revais point une fois de plus.

"Ô temps , suspends ton vol " disait le poète.

Je savais la fragilité du bonheur, et figer le moment présent ne servait à rien, car ce n'etait que le début d'une nouvelle vie qu'il fallait gouter pleinement. Maintenant que les alliances tronaient fierement à nos doigts, ce qui avait été une finalité depuis tant d'années annonçait un nouveau chapitre qu'il nous fallait ecrire à quatre mains et un seul coeur.

En attendant je me tournai, plein sourires, vers l'Abbesse . Sofja rayonnait de bonheur également. Des petits anges dans nos yeux.
Eloin
L'échange des alliances était toujours un moment particulièrement émouvant, aussi préférait-elle laisser les promis le faire avec leurs propres mots, plutôt que de leur donner une marche à suivre, comme d'autres clercs avaient coutume de le faire.

Et ce couple-là était au dessus de tous les autres qu'elle avait eu l'occasion d'unir sous la bienveillance du Tout-Puissant, si bien qu'elle faillit laisser couler une larme.


Je vous déclare donc mari et femme, époux et épouse.
Aimez-vous dans la joie, la bonne humeur, mais aussi lorsque les vents mauvais de l'existence souffleront, vous n'en serez que plus forts, ensemble pour les affronter.

Bosk ... vous pouvez embrasser la mariée.


Et de poser la main sur son missel, prête à l'usiter au cas où l'étreinte deviendrait trop indécente, comme elle l'avait naguère fait en manquant d'assommer l'Ysengrin...
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Héraldique
Boskdeportkar
Citation:
Mari et Femme. Mari et Femme ! Vous pouvez embrasser la Mariée.


J'avais envie de faire répéter l'Abbesse, encore, et encore.
Entendre ces mots à l'infini.
Autant tout à l'heure, je n'avais pas réagi pour sortir les alliances, perdu que j'etais dans les yeux et les paroles de Sofja, autant aux derniers mots de Dame Eloin, une douce mélodie berçait mon âme.

Je me dis :
"Mari et Femme. Mari et Femme !". Quel soulagement ! Quel aboutissement ! Quel commencement ! "

Je me tournai vers Sofja, pour partager ce moment intense et presque irreel. Quelques secondes rien qu'à nous pour prendre conscience de cet engagement qui n'était, il y a peu, qu'un rève insensé.

Ses mains toutes chaudes dans les miennes.

Tu te rends comptes. Mari et Femme ! Le crois tu ? Oh ... si tu savais mon bonheur !

Je m'approchais de ma femme et lui fit un clin d'oeil.


"Ne sois pas surprise."


Je posai mes mains sur ses hanches. Meme si sa robe etait volumineuse, Sofja serait toute légère comme le bonheur qui nous nimbait tous les deux. L'envie de revivre ce premier baiser échangé au lac de Bourganeuf.
Une impulsion, et je soulevai Sofja en l'air puis fis presque deux tours complets. Sa robe dessinait des arabesques admirables dans la lumière diffuse des vitraux. J'etais aux anges.

Je ne pus retenir mes mots : "Je t'aime ma Sofja" , pendant que nous tournions ainsi.

Puis je reposai mon épouse et me rapprochai d'elle.


"Tu te souviens du premier baiser que tu as deposé sur mes lèvres... J'ai encore son gout délicieux sur ma bouche, et sa marque tout au fond de mon coeur."

"Viens, Sofja, mon épouse ma femme. Viens et marions nos lèvres maintenant."


Je l'embrassai d'amour. Du feu liquide.
Sofja
Et vint la bénédiction de dieu...

Eloin a écrit:
Je vous déclare donc mari et femme, époux et épouse.
Aimez-vous dans la joie, la bonne humeur, mais aussi lorsque les vents mauvais de l'existence souffleront, vous n'en serez que plus forts, ensemble pour les affronter.

Bosk ... vous pouvez embrasser la mariée.


Ils étaient officiellement mariés, ils allaient vivre officiellement leur amour, sans devoir se cacher pour s’embrasser, se cajoler tout en gardant toute la pudeur qu’il fallait en société. Quelle joie !! Tout aller vite, elle était perdue dans ses émotions.

Bosk a écrit:
"Ne sois pas surprise."


Mais de quoi parlait-il, surprise de quoi ? Elle ne comprenait rien jusqu’à ce qu’elle se mit à voler dans les airs tout en tournant. Telle qu’une enfant, elle se mit à éclater de rire, oubliant presque dans quel lieu ils étaient. Puis il l’a reposa sur la terre ferme.

Si je me rappelle de ce premier baiser ? Celui que nous nous sommes donné il y a tant d'années et qui se renouvelle chaque jour. Près de toi mon amour, il a la même saveur, encore plus de ferveur car je ne compte plus les heures, de notre vie bonheur...

Ils étaient figés,
Dans le moment sacré
De ce premier baiser.

Ils se regardaient
N'osant à peine bouger
De peur de rompre le charme
Qui doucement les désarme..

De la main s'effleurant le visage,
Comme des caresses de papillons
Retenant le désir sans ambages
Par leur douceur à profusion...

A cet instant béni,
Un peintre aurait saisi
L'esquisse des plus jolies
La posture des amoureux
Aux gestes si gracieux...

Où leurs lèvres se sont cueillies
En fleurs offertes comme un calice
Pour y puiser tous les délices...
En savourer la quintessence,
Si enivrante,
Troublant leurs sens.

Premier baiser, tant désiré
Ils se sourient tout étonnés
Dans leur regard d'enfant,
Une larme d'amour
Perle doucement...

Alors qu’ils échangèrent ce baiser d’union, une douce chanson se fit entendre dans la cathédrale. Quand ils retrouvèrent tous leurs esprits, Sofja regarda de qui il s’agissait, de la douce Elizabelle, cette belle surprise lui fit très plaisir. Puis son regard se posa sur Eloin, qui était très importante aux yeux de Sofja car elle avait toujours était là pour répondre aux diverses questions de la jeune femme.


Je vous remercie énormément Monseigneur pour avoir béni cette union. Je ne pouvais pas faire appel à quelqu’un d’autre que vous. Merci beaucoup.

Sofja déposa un baiser, tel qu’un baiser vasalique, sur les mains de la vieille abbesse.
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Giacomo Farnèse, incarné par Boskdeportkar
Les deux amoureux venaient de recevoir la bénédiction de notre Sainte Eglise, et les voila mariés pour le meilleur et simplement le meilleur.

De quoi faire chanter l'âme italienne de notre Giacomo, qui avait du mal à rester tranquille dans sa rangée. Et au moment du baiser échangé, les fidèles se manifestèrent avec une joie communicative et une satisfaction récompensée.

Giacomo de se retourner vers ses voisines.

" Ché lé piu beau mariage qué yé vou dé ma vie . Yé le ..."coeur" en feste "
" Yé n'en peu plou. Yé dois vous ... embrasser "


Et notre Giacomo qui se jette d'emotion sur sa premiere voisine et lui adresse deux gros bisous sur la joue. Il se retourne de l'autre coté, puis à voir la tete de sa seconde voisine, se ravise devant sa laideur qu'il avait oublié et se contente alors d'un :

"Yé souis contento per .. por .. pour mon ami . "

"Vive les mariés !!! " .

"Ché commé ca qué l'on dit ?"
demanda t-il à sa plus belle voisine.
Elizabelle
Le "Oui" était enfin prononcé. Sofja et son amour était lié pour la vie devant le Tout Puissant, et malgré quelques frayeurs, tout c'était bien passé. Elizabelle était heureuse pour eux deux. ALors que les premiers viva étaient lancés, elle entama un morceau de musique aérien et entrainant pour saluer cette union. Ses doigts fins courant sur les touches de l'orgue, faisant s'envoler les notes de musique avec l'assurance d'une pratique longue.

C'était le cadeau de la jeune fille aux nouveaux époux. Elle leur souhaitait pleins de bonheur et une longue vie ensemble.

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Eloin
Pendant que les jeunes époux partageaient leur joie sous les vivats de l'assemblée et la douce mélodie de l'orgue, l'abbesse ferma son missel, le rangea dans la poche de son vestement de cérémonie, fit un pas en arrière, dans le but de s'éclipser vers la sacristie.

Elle n'en eut cependant point le temps, puisque la vicomtesse s'adressa à elle avec grand respect, avant d'embrasser sa main ridée. Eloin ravala prestement le nœud que cette émotion provoquait en sa gorge, avant de répondre, le sourire aux lèvres et la larme à l’œil.


Ce fut pour moy un plaisir que d'unir couple aussi vertueux que le vostre, ma dame. Vous me rappelez une amye que j'ai connue étant jeune, et qui a rejoint le Tout-Puissant cet hiver. Puyssiez-vous estre, comme elle et son mary le furent en Maine, un modèle pour tous les jeunes couples du Limousin !

Puys elle inclina respectueusement la reste et le haut du buste, avant de faire demy-tour, pour aller chercher le calice et l'assiette d'argent qui servaient pour le rite du partage.

Elle rompit le pain garni de petits morceaux de pommes qu'elle avait elle-mesme pris soin de préparer juste avant la cérémonie, et disposa les parts dans l'assiette. Ensuite, elle prit le calice et l'emplit de vin de Noirlac. La cuvée quatorze cent soixante n'étant point encore mise en tonneaux, c'était un reste de l'année précédente qu'elle servait, et c'était tant mieux, car le vin de quatorze cent cinquante neuf était plus gouteux !

Eloin prit une part de pain et une gorgée de vin, avant de proposer la communion aux futurs époux, puys à tous les membres de l'assemblée qui se présentèrent face à elle.



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Héraldique
Boskdeportkar
Quel plaisir cette musique dans cette cathédrale à cet instant précis ! Une douce musique pour le couronnement d'un amour longtemps impossible.

La mélopée rebondissait sur les murs de l' édifice et me donnait des frissons.
L'organiste semblait maitriser de longue date son affaire, et le résultat etait probant à voir l'harmonie qui se dégageait des notes.

Un sentiment agréable de plaisir et de fantaisie. Que c'etait bon d'entendre voleter les notes ! Il faudra que j'aille remercier cet artiste confirmé.
Sofja
La communion se fit pour l'ensemble des présents dans l'église. Puis vint le moment de sortir de l'église au bras de son époux. Ça y est, elle pouvait le dire maintenant. C'est donc le cœur rempli de joie qu'elle s'avança jusqu'au devant des portes.
Une troupe de troubadours jouaient des morceaux des plus joyeux et les jongleurs faisaient leur spectacle pour les passants. Tout était à la hauteur de cet événement.
Devant le parvis, les deux époux distribuèrent des deniers aux pauvres, c'était un rituel lors d'un mariage mais elle le faisait toutes les semaines lorsqu'elle sortait de l'église.
Une fois cette belle action de faite, ils retournèrent sur le parvis afin d'attendre que les invités sortent pour les remercier à leur tour de s'être déplacé pour ce qui était, pour l'instant, le plus beau jour de sa vie.

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