Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP] Cathédrale de Limoges : Mariage d'Asarine & Balian

Malone
Ainsi, la jeune Flora, tout juste retrouvée, avait déjà lié son coeur. Malone sourit, amusée de l'apprendre ainsi, inclina légèrement le chef.

Enchantée Jakles, je suis Malone, une cousine indirecte de Flora.

Ne récitons pas la généalogie ici, c'était inutile ... et s'il concluait un jour avec Flora devant l'autel, il connaitrait bien vite cette douleur qu'est la fiche généalogique.

Regard à la ronde, suivant partiellement celui de Jehan ... Un oeil à l'intérieur de la cathédrale l'informe que l'officiante est déjà en place, mais bien seule en son office.


Quelqu'un a vu les mariés aujourd'hui ?
_________________
Justine
[Dans la chambre prêtée par sa soeur jumelle Asarine]


Lorsque le toc toc toc retentit, elle enfila rapidement un déshabillé sur sa chainse de nuit qu'elle ferma à l'aide d'une cordelette et se dirigea vers le fond de la pièce...

-Quelqu'un vient ! Vite cache-toi !

- Bêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêê...........

- Chuuuutttt...

- Bêêêêêêêêêê..........

- Québab... la prochaine fois je te mets à l'étable... en plus tu pues...


Elle balança l'édredon sur le mouton, se jeta sur le flacon d'eau de Cologne, en aspergea quelques meubles ici et là, en fit couler au passage sur ses pieds nus et lança en direction de la porte un...

- Entrez c'est ouvert !
_________________
Celtic_de_vandimion
[le jour J.]

Bonjour mon amour, je ne t'ai point fait trop attendre, j'espère.

Sublime apparition. Roderick pensa que Scapin avait du choisir son habit après une indiscrétion de la lingère de Naudeas.
Il est vrai que ces deux la se croisaient très souvent dans les couloirs de Belmunt...


Assolutamente non, monsignore, la nostra carrozza li attende.

Il la regarda descendre l'escalier en souriant, il savait qu'elle réagirait a cette appellation mais bon ça faisait partie d'Elle et le Celt aimait bien la piquer de temps en temps, en toute gentillesse biens sur.

Il attendit qu'elle arrive a sa hauteur et lui tendit le bras pour la mener au carrosse qui les conduirait a la cathédrale.

[Peu de temps après sur le parvis.]

La voiture stoppa et Scapin sauta du siège de poste et ouvrit la porte du coté du parvis.
Roderick descendit et tendit la main a sa compagne, l'aidant a descendre du carrosse.
Il ne savait pas qui serait présent ou non, mais il espérait deux choses, ne pas être en retard et, surtout, saluer son ami Balian qui devait être un peu anxieux.

_________________
Naudeas
Juste avant le départ.

Assolutamente non, monsignore, la nostra carrozza li attende.

Pas très féminin mais très efficace, un tirage de langue pas volé, celle là. Il savait la faire tiquer. Il la comprenait comme elle pouvait le comprendre. Toujours son bras qu'il lui offrait pour partir vers ce mariage ou elle noterait ce qu'elle ferait.

En route à la Cathédrale.

Encore un peu de carrosse jusqu'à la Cathédrale, hmm, ils allaient s'empâter à se faire conduire comme ça. Mais galanterie oblige, il était sorti en premier quand Scapin avait ouvert la porte. Elle prit sa main et lui déposa un baiser dessus, cette rudesse mêlée à son opposée la douceur. Elle lui sourit. Puis ils allèrent tous deux en cette Cathédrale. Ils firent qu'un lors d'une génuflexion dans l'allée centrale, des gens étaient déjà présents. Il ne fallait surtout pas demander qui, elle n'en connaissait pas un donc elle passerait comme elle le voulait inaperçue. Ils avancèrent dans l'allée, histoire de pas rester non plus comme deux statues pour orner cette Cathédrale. Elle lui pressa légèrement la main, pour vérifier qu'il ne la lâcherait pas, quelque peu mal à l'aise.
_________________
Ruthy.
[Auberge devant la chambre de Noellie ...]


La brunette a bien conscience du trouble qu'elle a causé l'espace d'un instant chez le barbu , et elle n'en est pas peu fière ... Le bras passé sous celui de Rack , elle le suit jusqu'à la porte de la chambre de No tout en maudissant ses saloperies d'escarpins qui lui broient les pieds ...

Saloperies de godasses ...


Impatiente de revoir Noellie qu'elle n'a pas vu depuis longtemps et trouvant qu'elle met trop de temps a ouvrir ... elle se prépare à frapper a son tour ... arrête sa main juste au moment ou leur amie ouvre la porte ... moins une et elle avait l'oeil poché pour la cérémonie ... sa bouche s'arrondis et un "Ooooooh" admiratif s’échappe de ses lèvres ...

Noellie tu es magnifique ...

Puis le naturel revient au galop ...

Mais dépêche toi bon sang on va être en retard !

Qui connait la "crevette" saura qu'elle ne s’embarrasse pas le moins du monde d'être en retard ... non en fait elle est curieuse ... curieuse de voir comment ça se passe un mariage dans le grand monde ... pour ne pas commettre d'impair ... elle fera tout comme Noellie ...


[Parvis de la Cathédrale ...]


Rackam, Noellie et Ruthy arrivent sur le parvis ... il y a du monde déjà ...tous se tiennent bien droit ... elle se redresse et tire les epaules vers l'arrière ... elle cherche du regard Jakles et Flora , les repères ... se retient de faire de grands signes avec les bras et de crier "Houhouuu" ... elle se penche juste vers ses amis et leur murmure ...

Jakles et Flora sont là bas ...

Puis son regard se perds à nouveau dans la foule pour tenter d’apercevoir Ambre et Rose ...
Sirbalian
Demeure Montbazon-Navailles - Limoges - Dans sa chambre

Nul ne sait combien de temps il était resté là pensif dans sa chambrée, mais il était temps d'y aller.
La maisonnée était calme, du moins à l'étage où il avait l'impression d'être seul ce qui n'arrivait pas souvent. Ils devaient tous être à l'église déjà... ne manquait plus que lui.

Au rez de chaussée par contre, on trouvai un va et viens pas possible.
Mathilde donnait le ton à Elise et Augustin ainsi que 2,3 autres domestiques embauché pour l'occasion.
Un banquet aurait lieu après la cérémonie et les préparatifs allaient bon train.

Il enfila sa cape et quitta sa demeure, seul.
L'église était à deux pas et marcher lui ferait du bien.
Comme le voulait la coutume, Asarine n'avait point logé dans la même maison que le montbazon. Ils ne s'étaient pas vu, ainsi Balian ne risquait pas de découvrir sa robe de mariée avant l'heure.
Tout ce qu'il savait c'est qu'ils seraient assortis.


Parvis de l'église

Déjà le clocher se dressait devant lui, et il pouvait distinguer quelques carosses sur le coté. Un petit attroupement s'était fait sur le parvis.
A mesures qu'il se rapprochait, le brun reconnu quelques silhouettes... la famille... des amis... d'autres qu'il ne connaissait que de vue.

Il prit une bonne bouffée d'air avant de s'en approcher afin de cacher son anxieté puis salua tous les invités, les amis du languedoc, ceux du limousin et finit par sa famille, tous resplandissant dans leur tenue pour l'occasion.
Il alla embrasser ses jumelles qui étaient accordées Noëllie les avait ramené à temps pour le mariage et il l'en remercia. Toutefois, il n'avait recu que ce matin le courrier d'Ambre ce qui l'avait chagriné les jours précédents mais l'heure n'était pas à la discussion.

Euzen était accompagné de Nahysse, Malone avait fait le déplacement, Flora et son fiancé étaient là eux aussi. Manquait la chef de famille montbazon, Alandrisse, que Balian espérait voir en ce jour et Aubanne. 1ère fille de Péné.

Victoire n'était pas là pourtant son frère oui. Elle devait sans doute être avec la mariée. Et après avoir salué tout le monde, une question le turlupina. [/i]

Euzen... tu as bien les alliances ?
_________________
Angelo_rhaenys
      | Il est l'heure de partir, très chère soeur |

Agaçant personnage que sa jumelle. De fanfreluches et de bibelots qu'elle ne sait choisir, elle allait les mettre en retard. Le voyage était long, il l'avait rejointe tout exprès en le domaine familial où pullulait les Montbazon-Navailles pour ce voyage marital.
Sis devant la chambre de la blonde, le jeune homme aussi sombre que sa chevelure et ses yeux perdait patience. Que pouvait-elle bien faire depuis des heures - au sens propre - qu'elle était dans sa chambre avec quelque domestique.
Lui était prêt depuis deux heures déjà, et ne cessait de tourner en rond. À bout de patience, il frappa à la porte avec tant de force que l'on aurait cru qu'une armée essayer de défoncer la porte des secrets de beauté féminins. S'y allia bien entendu la voix grave et enrayé d'énervement du frérot.


Ma chère soeur, si tu ne sors pas immédiatement, je te jure qu...

Ce fut, évidemment, le moment qu'elle choisit pour exhiber sa splendeur de femme et surtout de riches soieries en sortant enfin de la pièce qui embaumait horriblement toutes sortes de sels, parfums et onguent de beauté différents. La panoplie de la noble dame avait sans doute été razzié à grands renforts par Ange et les suivantes de la demeure familiale qu'elle avait emprunté. Il leva les yeux au ciel, et esquissa un très léger sourire mi-figue mi-raisin à l'étincelante Montbazon-Navailles.

[...]

Bien des heures de supplices en la ronronnante et bavarde compagnie de la jumelle de presque rien sa cadette, il arrivèrent enfin sur le parvis de la cathédrale, où s'amassait déjà maints et maints hommes et dames quoi que tous pas de la même extraction. Il descendit le premier du carrosse aux armes familiales et d'une main galante proposée à sa soeur, l'aida à descendre également.
Pour sûr, rien ne semblait plus insolent que de dire que les deux êtres cotes à cotes arrivés étaient du même sein, et jumeaux de surcroît, alors qu'Ange était toute en blancheur, blondeur et couleurs lumineuse tant par son physique que par ses vêtements, le frère lui, était tout ce qu'il y avait de plus sombre. Tout vêtu de noir et rouge sombre parsemés d'or de ci de là, cape noire aux épaules, il inspirait à tout sauf les bons sentiments. De taille similaire à sa soeur, torse comme bras commençant à développer quelques belles démonstrations de muscles nerveux et mis en avant par une chemise rouge sombre de taille serrée, son visage était fermé, ses joues ni pleines ni creuses tout comme son menton volontaire ou le pourtour de ses lèvres légèrement charnues mais vermeille étaient couverts d'une légère barbe noire de plusieurs jours mais entretenue, des yeux froids et noirs comme une onyx, enfoncés dans leurs orbites, étaient plantés entre un petit nez et des sourcils bas mais à peine broussailleux, le tout du visage plutôt fin encadré par des cheveux de jais, à mi-chemin entre le bouclé et l'ondulé. Ceux ici présents qui avaient pu le connaître avant son année de voyage qui se terminait aurait eu du mal à le reconnaître, mais les traits en commun avec sa soeur pouvaient laisser deviner quel visage d'enfant autrefois se cacher derrière ce visage de désormais homme fait.

Angelo se tourna vers sa soeur, lui chuchotant à l'oreille :


Regarde moi ces panoplies de gueux ridicules. Et regarde-moi toutes ces poules nobles, se pavanant plus que de raison et ne sachant que faire de tous leurs titres à exhiber. Des bons, des gentils, des bienséants et bien-pensants. Jure-moi que nous ne serons jamais de cet acabit dégoûtant. Nous valons mieux que cela, ô mon doux reflet.

Tout ce qu'il y avait de méprisant, d'orgueilleux, d'hautain et de glacial venait de s'exprimer dans les paroles du Sombre, et c'est d'ailleurs un visage tout aussi sombre de ces sentiments qui le représentaient qu'il exhiba aux autres convives, tandis qu'il posait une main sur l'épaule de son sublime double une fois l’aparté terminé.
_________________
Alandrisse
[Languedoc]

On savait se faire attendre dans la famille et aussi se regrouper par moment. Et là, c’était les deux, on était à la bourre et en plus, le carrosse qui devait emmener le petit groupe n’aidait pas pour rattraper ce retard. Nom d’un lapin, les choses n’allaient pas toujours dans le sens qu’on souhaite. Un regard sur les passagers, même si ses mirettes émeraudes restaient fixées sur Gabrielle. Oui, bon ce n’était pas tous les jours qu’on se rendait compte qu’on avait de la famille au Languedoc. Le voyage se passa aussi tranquillement que possible, la brune était absorbée par divers parchemins et les autres bavassaient entre eux. Il ne fallait jamais être dans la panique, c’était bien une règle d’or. Le balancement du véhicule avait eu raison de la Montbazon, son sommeil l’emmena au loin dans un lieu où tout allait pour le mieux. Même si souvent la tempête arrivait pour rappeler que tout n’était qu’éphémère. Le carrosse traversa un chemin chaotique, qui finit par réveiller l’Alouette. Non point de bave au coin des lèvres, juste un parchemin qui avait su résister aux crispations de la brunette.

[Jour J : Un Montbazon en plus sur la corde raide]


Ils y étaient enfin à l’église, sur le parvis à vrai dire. Légère moue de la Montbazon, voilà pourquoi il fallait toujours arriver les premiers : Evitez de dire bonjour à tout le monde. La jeune femme prit une bonne inspiration et s’engagea sur la longue route des « «bonjour ». Un sourire par ci, un autre par là, autant attaquer par le début le futur marié. Ses émeraudes aperçurent le futur marié, ce qui devint l’objectif du moment.

Mes salutations à tous…Balian, mes félicitations pour ce jour. J’espère apercevoir la mariée d’ici peu.
_________________
Asarine
[Un peu plus tôt, à l'aube du jour et d'une nouvelle vie...]

Elle attendait devant la porte, entendit des bruits étranges et étouffés se frayer un chemin a travers les planches qui composait la seule chose qui la séparait encore de sa soeur... Avec un leger plissement des yeux et froncement de sourcils, elle entra à son invitation.

Un "o" de surprise se dessina sur les lèvres de la future mariée en voyant sa soeur en tenue nocturne.


Justine ! Mais enfin ! Tu...Tu n'es pas prete ?

Sa question mourue doucement, la brune venait tout simplement de se rendre compte que le jour se levait à peine, evidemment que sa soeur n'était pas habillée...

Elle reprit un peu de couleur avant de poursuivre


Justine... je vais avoir besoin de toi ! Tu veux bien m'aider ?

Sans attendre de réponse, elle se saisit de la main de sa soeur, aussi blonde qu'elle pouvait être brune et l'entraina avec elle vers la chambre voisine... Après tout, qui mieux que sa soeur jumelle pourrait l'aider a domestiquer la crinière qui lui tenait tête depuis des heures ?

[Quelques heures de supplices plus tard... Au moment même où le futur marié se perdait sur les marches de la Cathédrale...]


Tu es là ?

Bien sûr je suis là, je n'attends que toi ma nièce, et oui nous allons être en retard si nous ne nous pressons pas.

Asarine coopéra avec une Louison appliquée à l'aider à revêtir sa robe puis lorsque Victoire orna son poignet du bracelet de perles, elle sentit les larmes brouiller ses yeux. Elle reconnut le bracelet de Pénélope et aujourd'hui Victoire s'en séparait pour lui offrir. Emue, la future mariée fixa les prunelles de la jeune Victoire en inspirant longuement alors que Louison terminait d'ajuster sa mise.

Merci ma Victoire, mille mercis....La voix était chargée de gratitude. Me voilà prête grâce à cette brave Louison, je crois qu'il est temps à présent de rejoindre la Cathédrale.

..........

La porte béante lui sembla soudain l'entrée d'un lieu mystérieux et inconnu. Elle lissa sa robe, vérifia sa coiffure et inspira profondément avant de souffler longuement. Les pulsations de son coeur s'accélèrent à tout rompre lorsque les têtes se retournèrent.
Elle n'était guère sûre d'elle et loin d'être à l'aise dans cette robe mais espérait qu'elle plairait à son risson surtout.

_________________
Justine
Sa soeur, splendide brune, fit irruption dans la chambre et la bombarda de questions.

- Oui heu... ha non... pas enco.... heu oui oui bien sûr... tu... est-ce que...

Rha mais pas le temps d'en placer une !
Elle se laissa embarquer, jeta un dernier coup d'oeil à son mouton planqué, priant intérieurement qu'il ne bêle pas sinon il serait sorti manu militari par l'aubergiste.


Des heures à discipliner la magnifique chevelure ébène de sa jumelle, en un savant chignon, avec bouclettes qui retombent, entremêlée de fines tresses parsemées de petite fleurs roses et blanches.


- Tu es magnifique ma soeurette...


Elle se pencha dans son dos pour la regarder dans le miroir, lui sourit, ravie d'être là, l'embrassa chaleureusement puis rejoignit sa chambre pour se vêtir à son tour, de sa seule jolie robe jaune, fit une grosse natte qu'elle enroula en couronne sur le sommet de son crâne, fit descendre Québab par l'escalier de service et le mena aux soins d'un gamin des rues en lui faisant promettre qu'il ne le mettra pas au barbecue, avec promesse d'un bon salaire à son retour, profita du carrosse d'un invité pour se rendre à la Cathédrale.
Pas assez d'argent pour payer un coche, partager la course à deux c'est mieux.


Une fois sur les lieux, ouvrit grands les yeux, ébahie par la beauté du lieu saint.
Un sourire à Balian, tout beau lui aussi, en espérant qu'il ait gardé Balo sur lui...

_________________
Gabrielle_blackney
- Languedoc –

Invitée à un mariage de gens totalement inconnus. Gabrielle retint un soupir. Certes, ils étaient de la même famille, mais elle ne les connaissait pas. Et si elle avait répondu positivement à l’invitation, c’était uniquement parce que certains de ses amis lui avait dit de ne pas se gâcher sa chance potentielle avec sa famille maternelle. Elle avait découvert que sa mère lui avait caché des choses, et elle se retrouvait avec une famille dont elle ignorait totalement l’existence. Gabrielle restait méfiante, revenue de chez les anglois il y avait moins d’un an pour retrouver son père et son frère, elle avait appris que ces deux là étaient morts, mais s’était découvert des cousins des deux côtés, des oncles et j’en passe.
Il ne lui avait fallu que quelques semaines pour se faire renier par le côté paternel, un noble borné et autoritaire et sa péronnelle de fille, et elle ne pouvait s’empêcher de se demander combien de temps cela prendrait à Alandrisse pour la chasser elle aussi. Assise dans la voiture de la Comtesse – qui se trouvait donc être une cousine -, elle la regardait de temps en temps à la dérobée. Mais la plupart du temps, les yeux bleus sombres de Gabrielle restaient fixés sur un point invisible du paysage, pour tenter de calmer le contenu de son estomac qui menaçait de trouver la sortie et de s’écraser sur les élégantes chausses de la Comtesse.
Gabrielle n’avait en effet pas osé refusé l’invitation d’Alandrisse de prendre place dans sa voiture mais elle n’avait jamais voyagé ainsi et découvrait qu’elle détestait ça. Qu’on lui donne un cheval et qu’on fasse cesser cet atroce mouvement qui lui donnait des hauts le cœur et mal à la tête ! Et puis qu’est-ce que c’était long comme voyage. Elle enviait sa lointaine cousine qui avait réussi à s’endormir, la brune ferma les yeux, espérant secrètement faire de même tout en sachant que c’était une vaine prière pour l’insomniaque qu’elle était.


- Le grand jour : parvis de la cathédrale –


A peine arrivée que Gabrielle avait déjà envie de repartir. Mais qui était tous ces gens ? La jeune femme chercha des yeux la seule personne qu’elle connaissait un peu, son oncle Marin, le frère du marié donc, marié qui était son oncle puisque frère de sa défunte mère – c’était à peu près la seule information qu’elle avait retenu de la généalogie des Montbazon-Navailles. Las, il ne semblait point encore arrivé. Gabrielle soupira, elle aperçu Alandrisse qui en tant que chef de famille se devait de saluer tout le monde et ne put s’empêcher de compatir tant l'opération semblait pénible à la jeune femme. Gabrielle ne connaissait personne et personne ne la connaissait, elle prit donc l’option la plus simple : rester plantée en faisant comme s’il lui était absolument naturel de porter une robe, même si elle l’avait choisie simple parce qu’elle n’était pas venue se montrer et se dandiner et qu'elle se contrefoutait de ce qu'on pouvait bien penser de son physique et de ses toilettes. Elle jeta un œil à son cavalier et sourit. Si elle s’était écoutée, elle aurait planter le marié, le mariage et même la Comtesse pour aller boire un verre avec son mari et plus si affinités . Mais elle avait promis, alors elle se tiendrait bien, resterait discrète. Mensonge et humilité, ses deux credos depuis son enfermement forcé au prieuré. Elle passa une main autour de la taille de son charmant et immense époux et regarda d’un œil distrait les gens autour, tout en surveillant la progression d’Alandrisse du coin de l’œil.
Enzo l’avait prévenue : on s’emmerde toujours à un mariage.

_________________
Melyna.
[ En chemin... enfin !]

Une sortie de l'auberge sur les chapeaux de chausses avant que sa mère ne trouve encore une mèche a arranger, un pli à refaire ou une réplique de son cru à lui servir.

Ce n'est qu'une fois au coin de la rue, jupons relevés dans les mains pour ne pas risquer de salir sa toilette que la brune respira enfin tout en jetant un coup d'oeil vers son volcan.


Oui je sais ! On voit mes chevilles ! Mais je préfère que les badauds se rincent l'oeil sur mes délicates articulations plutôt que de souiller ma jupe sur ces pavés ... beurk ! Une grimace digne d'un petit singe explicita au mieux ses paroles au regard du sol crasseux.

Et puis d'ailleurs mine de rien, le Volcan en faisait autant. Peut être plus discrètement... Mais il faut savoir que Mely se moquait complétement de l'opinion de personnes qu'elle ne connaissait pas. Encore heureux ! Car elle se prenait suffisamment la tête avec les autres !

Une rue à droite, puis la première à gauche. Voilà elles arrivaient, à peine quelques minutes et déjà un sol pavé et vaguement plus propre avant de gravir les marches conduisant au parvis.


[ Sur le parvis ]

Sans attendre le "regardencoinquimord" de son adorable mère, Mely lâcha instinctivement ses jupes, dissimulant ses si exquises chevilles.

Ben dis donc, y'en a du monde ! Sacrés lapins les Montbazon-Navailles, si tout ceux la sont de la famille...

Quoique niveau famille, la brune n'avait rien à dire, car si ses géniteurs lui restaient inconnus, sa famille d'adoption elle était plutôt du genre à rallonge aussi ! Tient, il faudrait d'ailleurs qu'elle se penche sur l'arbre généalogique familial maintenant qu'elle faisait partie de la héraulderie.

Enfin bon maintenant le plus dur restait à faire saluer tout ce beau monde, arrimer un sourire charmeur à ses lèvres, tenter de faire pétiller les lacs d'azur dans lesquels elle aurait bien aimer le voir se noyer, et surtout surtout, tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler.


Entourée d'un flot de visages inconnus, Mely ne mettait un nom sur un visage qu'en reconnaissant sa griffe ou celle de sa mère sur les toilettes arboraient : Flora, Victoire, les petites demoiselles, tout les noms se bousculaient dans sa tête.
Sans jamais se départir de son sourire, adresser un
bonjour à l'une, un comment allez vous ?à l'autre, suivi d'un Avez vous vu la mariée ?au jeune homme qu'elle avait rencontré en dernier à l'atelier, un dénommé Jakles si ses souvenirs étaient exacts.

Pourtant malgré tout ses efforts, même en sachant combien cela était vain, Mely ne pouvait empêcher ses pervenches de revenir sans cesse sur celui qu'elle tentait d'éviter depuis maintenant plusieurs jours.

Délaissant d'ailleurs un moment sa chère mère, elle s'avança vers le couple, le vent jouant un court instant dans une mèche de cheveux qui caressait sa nuque lui soufflant une touche de provocation.


Sourire insolent aux lèvres, elle les salua.
Bonjour Euzen, voilà une bien jolie journée pour se passer la corde au cou ne trouvez vous pas ?
Tout naturellement Mely avait repris le vouvoiement, souhaitant momentanément oublier le tu qui leur était devenu familier.
Mouvement de la tête envers la femme qui l'accompagnait, poli et respectueux sans que ne cède le sourire, juste une brève hésitation sur l’appellation à lui donner.

Ta langue Melyna, n'oublie pas de la tourner avant de parler !
Satané petite voix, impossible de s'amuser avec elle.
Bon d'accord... Je me tiens à carreaux. Un deux trois quatre cinq six sept, j'y vais !

Baronne de Lusignan je présume ? Melyna Llobregat de la Duranxie, je suis ravie d'enfin pouvoir mettre un visage sur votre nom.

Une courte pose le temps de détailler la vesture du blond et de reprendre.
Décidément ce cher Euzen à fort bon goût, en ce qui concerne le choix des tenues vestimentaires... Bien je ne vais pas vous monopoliser, à plus tard je suppose.
Un dernier sourire angélique, avant que la jeune femme ne s'en retourne dans le froufrou de sa corolle d'ivoire et d'émeraude.

Le premier pas avait été fait, après que comprenne qui pourra sur cet échange un peu étrange, mais la brune au moins se sentait soulagée et quelque part ravie d'avoir même damné le pion du témoin en ce qui les concernait.

Incroyable comme parfois la petite couturière pouvait se sentir ridicule au milieu de tout ce beau monde, surtout au regard de la blonde qui pendait au bras du borgne. Il lui était pourtant si simple de par sa profession de savoir qui elle était et comment, et cela rien qu'en regardant la tenue qu'elle portait ce jour et qu'elles avaient si subrepticement adapté.

Pourtant, comme toujours elle relevait fièrement le menton, se montrant agréable et souriante envers chacun et ne laissant personne se doutait que derrière la main qui lissait nerveusement le soyeux de sa jupe, se cachait un passé tortueux et une femme aussi sensible que sensuelle, bien loin de l'image de la gentille fifille à maman qu'elle pouvait laisser paraitre.

_________________
Sirbalian
Les invités continuaent d'affluer, et en cette période estivale ils pouvaient profiter de la douceur de la journée sur le parvis de l'église avant que la messe ne commence.

La chef de famille Montbazon fit son apparition, son mari ne semblait pas l'avoir accompagnée mais un couple la suivait de près.
Celle-ci salua les Montbazon avant de se frayer un chemin jusqu'au brun.


Mes salutations à tous…Balian, mes félicitations pour ce jour. J’espère apercevoir la mariée d’ici peu

Alouette ! mon alouette !
Tu es là, tu n'as pas perdu la tête !


Il l'adorait son Alouette, faut dire qu'ils se connaissaient depuis des lustres et Balian, bien qu'il ne l'avait plus vue depuis longtemps, adorait la taquiner. Elle était la chef de famille à présent, mais le balo avait un peu de mal à la voir sous cet angle, lui qui était plus agé qu'elle. Mais il la respectait et écoutait toujours avec attention ses conseils.

Merci Alandrisse.
Moi aussi j'espère aperce...


Pas le temps de finir sa phrase que la future mariée fit son apparition.
Asarine était resplandissante, elle aussi avait l'air d'une Dame de la haute noblesse dans cette robe ajustée aux couleurs ivoire et bordeaux, les mêmes tons que Balian évidement. Valeryane, la couturière, les avait assortis à merveille.

Son corset au même motif que ceux de Balian, était un peu plus court afin de donner un peu plus de liberté, son ventre trahissant désormais son état. Elle avait de longues manches pendantes, ainsi qu'un collier et couronne assorties.

Un sourire se dessina sur les lèvres du Montbazon.
Elle était magnifique...
Une fois la surprise passée, il se ressaisit.
Que faisait il encore sur le parvis... Il n'aurais même pas du l'apercevoir déjà maintenant. Il devrait être à l'intérieur devant l'autel à l'attendre.
Il prit la parole pour s'adresser aux convives présents.


Hum.. Je crois qu'il est temps de prendre place dans l'église.

Et sur ces mots il entra dans l'église afin de rejoindre sa place devant l'autel.
_________________
Nahysse
La famille arrivait, saluait et entrait. Nahysse sourit en hochant la tête à la question du futur marié. Toujours la même angoisse. Et les mariages restaient toujours une vraie corvée pour la petite blonde.
Quand la chef de famille fit son apparition, cela fit un drôle d’effet à Nahysse qui ne l’avait jamais vue en dehors d’un détour de couloir à la Maison Royale.
Rien avoir les circonstances de ce jour. Mais elle se sentit pâlir lorsqu’elle reconnu le visage de la jeune femme qui l’accompagnait pour l’avoir déjà croisé… Une fois… Lors de leur escapade dans le sud… Ainsi que l’homme au bras duquel elle se tenait. Comme ce soir-là. Aucun souvenir de leurs noms respectifs ni de leur identité mais les visages, elle les reconnaissait.

Ah ! Par Aristote, ils n’avaient même pas envisagés d’être grillés ainsi. Et si l’oncle Marin arrivait à tenir sa langue, peu de chance pour que ce couple le fasse. Ou peut-être que si.

La petite baronne jeta un regard inquiet à son bel Euzen avant de se reprendre et de plaquer un sourire affable sur ses lèvres généreuses.
Le Royaume était petit, bien trop petit, il semblerait.


Baronne de Lusignan je présume ? Melyna Llobregat de la Duranxie, je suis ravie d'enfin pouvoir mettre un visage sur votre nom.

Ses azurs se posèrent sur la jeune femme qui s’était portée à leur rencontre, et la détaillèrent.

C’est qui celle-là ?

Deux fois qu’on la reconnaissait sans qu’elle ne sache à qui elle avait affaire.


Enchantée dame… Melyna.

Enchantée ? Tu parle d’une expression !

Et tandis que la petite blonde s’efforçait de garder le sourire tout en restant un brin impassible (oui pas facile le mélange des deux, vous me direz), ses lèvres s’entrouvrirent mais aucun mot n’eut le temps d’en franchir le seuil que l’inconnue poursuivait.


Décidément ce cher Euzen à fort bon goût, en ce qui concerne le choix des tenues vestimentaires... Bien je ne vais pas vous monopoliser, à plus tard je suppose.

Dans un froncement de sourcil, la petite baronne regarda la jeune femme s’éloigner sans avoir la moindre idée de qui il s’agissait mais il lui semblait que ce n’était pas réciproque et ce n’était pas pour lui plaire. Etrangement sa remarque lui avait fait l’effet d’une gifle. Comme une insulte balancée à un nouveau né, elle était incapable de se défendre n’ayant aucune idée de ce que cela signifiait.

Que voulait-elle dire par là ?

Bien difficilement, elle s’était retenue de lui demander s’il s’agissait d’une de ses maîtresses. Elle avait promis, pas de jalousie. Mais il avait promis, pas de cachoteries. Aussi s’interdisait-elle tout jugement hâtif et restait là perplexe de la scène qui venait de se dérouler.
_________________
Johanara
Un coche frappé aux armes de Lignières apparût bientôt aux abords de la Cathédrale. Qui fréquentait la Baronne, connaissait sa propension incommensurable à s'entourer des pires hurluberlus en matière de valetaille.

Et pour sûr, Serguei le cocher,n'était guère l'exception qui confirmait la règle. Aussi imbibé de bière qu'une éponge alcoolique, le pourceau d'Épicure manqua renverser l'équipage tandis que la voiture bringuebalait jusqu'au parvis.

A l'intérieur du rutilent carrosse, les deux jeunes filles ne prêtaient presque plus attention à la conduite fantasque de l'ivrogne. Mathilde, la blonde, chambrière de son état, tenait les jupes chatoyantes de sa rousse maîtresse qui fulminait et espérait in petto que Serguei ne la couvre pas de ridicule en renversant quelque noble enrubannée, ou pire encore, un prélat !

Lorsque la portière s'ouvrit, la jeune noble maugréa quelques injures bien senties à l'encontre de son domestique.

Sac à vin...Outre à picrate... La jeune femme avait le langage aussi fleuri que sa lippe était douce.

Devant la cathédrale, plusieurs badauds espéraient apercevoir la mariée. Les mendiants se pressaient contre les nobles équipages, glanant ça et là quelque piécette d'or salvatrice.

Johanara s'arrêta un instant auprès des petites gens pour leur faire l'aumône. Bien que charitable et généreuse, la belle ne souhaitait délester la menuaille de leurs puces, poux et autres miasmes, aussi porta t'elle à son ravissant minois, une fine étoffe. Le mouchoir lui avait été donné par un jeune noble de Limoges qu'elle portait en adoration et ne quittait plus le doux écrin de son corsage.

Pour l'heure, il était le seul rempart entre sa peau d'albâtre et les postillons des crève-la-faim qui réclamaient pitance. La Baronne fit signe à la jeune Mathilde d'ouvrir la grande besace et de ses mains liliales, la belle en sortit plusieurs miches de pain ainsi que quelques pièces d'or et d'argent.


Ma dame, de grâce débarrassez vous de ces loqueteux. Vous allez finir par être en retard à la noce...

Donnant un coup d'éventail au dernier parasite qui s'accrochait à sa manche, la Baronne flanquée de sa suivante foula enfin les sols de l'Église de ses souliers de vair.

La Baronne de Lignières abaissa enfin le capuchon de velours pourpre qui la dissimulait des regards des villageoises. La jeune femme était d'une beauté stupéfiante. Ses cheveux étaient du roux le plus flamboyant, ses yeux immenses, verts, ourlés de miel, et bordés de longs cils noirs et épais. Quelques tâches de rousseur parsemaient son nez. Sa bouche charnue et amarante contrastait avec la pâleur de son teint d'albâtre.

Prenant entre ses doigts longs et délicats un peu d'eau du baptistère, elle porta ses larges prunelles sur le crucifix qui surplombait l'autel et se signa. Mathilde la débarrassa ensuite de sa cape de brocart, qui une fois dénouée laissa apparaître la plus ravissante des toilettes. Le satin crème s'ornait de dentelle fine et de perles nacrées. L'encolure carré au décolleté profond révélait son opulente poitrine. Le tissu collait à ses formes vallonnées et s'évasait sur des hanches chaloupées.

Sa chevelure surtout reflétait les clartés rubescentes des candélabres et la rendait conforme aux portraits de quelque madone antique.


Prend place à mes côtés Mathilde. Ma dame de compagnie étant partie en goguette pour dévergonder mon fils, tu es ce que j'ai trouvé de mieux, ou de moins pire pour m'accompagner à ces noces. Mais, malgré cette robe d'apparat et ce joli ruban qui te rendent presque jolie, je ne suis pas dupe. Tu es tout juste digne de frotter mes latrines. Une souillon doublée d'une ribaude. Ne me regarde pas avec ces yeux de veau. Je sais pertinemment qu'à mes propres noces, tu as eu commerce avec un duc de Bourgogne pendant la cérémonie et dans le confessionnal ! Je te préviens gourgandine ! Si je vois ta croupe remuer sous le museau d'un homme, je t'envoie comme lavandière au fin fond du Berry, foi de Lignières !

La jeune chambrière baissa le chef, empourprée. Elle n'osait pas avouer à sa dame que le garçon d'écurie l'avait engrossée mais s'était mise en tête que les épousailles du Sire Balian et de sa Dame était une excellente occasion. Jamais la pieuse Baronne n'oserait l'occire icelieu .

Le marié apparût alors. Johanara l'appréciait comme presque tous les membres de sa famille, à commencer par Victoire et Flora qu'elle salua d'une gracieuse révérence et d'un sourire chaleureux. Balian qui détestait les rousses et qui pourtant s'évertuait à lui vanter Limoges et une hypothétique installation.

Elle posa sa main sur celle de Mathilde. Et pria pour que l'union de Balian et de sa promise soit emplie de félicité.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)