Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP] Cathédrale de Limoges : Mariage d'Asarine & Balian

Victoire.
    "C'est de par leur caractère que les hommes sont ce qu'ils sont, mais c'est de par leurs actions qu'ils sont heureux, ou le contraire. "
    Aristote


Sous l'ardeur estivale de ce doux soleil matinal s'élevant dans les cieux, le petit cortège progressait vers la Cathédrale, et c'est l'esprit léger, le coeur battant et le sourire aux lèvres que la jeune Duchesse avança jusqu'au parvis.
Une fois la lourde porte passée, et force de constater que beaucoup de monde était déjà présent, elle accéléra le pas vers l'autel, ce qui lui éviterait de saluer chacun ou sourire à certains. Tandis qu'elle en était à surveiller où elle posait les pieds, elle tourna son jolis minois vers la droite et repéra son fiancé.
Prise alors d'un grand entrain, peut être trop grand d'ailleurs, la Sauterelle lui fit un clin d'oeil et exécuta une mini révérence, à la fois élégante et comique, puis rejoint la place qui lui était attribuée.
Arrivée sans encombre elle saisit son chapelet et commença à l'égrener lentement. Qu'il était doux de faire rouler les perles de nacres entre ses doigts, la sensation était divine, tout comme les pensées dans lesquelles elle se plongea avant que la cérémonie ne commence....En espérant qu'elle débute rapidement avant que tout le monde ne s'endorme.

_________________

Mon prénom a une histoire et ne m'a pas été donné par hasard !
Eloin
Les derniers préparatifs achevés, la moniale s'apprêtait à rejoindre le parvis pour inviter les convives à entrer, lorsqu'elle vit le promis entrer et remonter la nef, les invités ne tardant point à luy emboîter le pas.

Elle alla donc se placer derrière l'autel, attendant que tous se soient installés, saluant d'un signe de teste les quelques visages qui ne luy étaient point inconnus, avant de débuter l'office.


Soyez tous les bienvenus en la cathédrale Sainct Étienne de Limoges, pour ce jour important qui verra s'unir devant vous, et sous la bénédiction du Très-Haut, messer Balian de Montbazon-Navailles, à donaisela Asarine d'Isoard.

Avant d'entrer dans le vif du sujet qui nous intéresse tous, je vous invite à faire acte de repentance.



_________________

Héraldique
Enzo
    « Il est toujours bon pour l'homme d'être tenu en bride, et de ne pouvoir se livrer à tous ses caprices.»
    Aristote


    - Languedoc, quelques temps avant.


- « Mon Seigneur... C'est que vous êtes trop grand pour la voiture... vous y serrez beaucoup trop serrer... Nous vous avons trouver une bonne bête pour le voyage, résistante et...»


Une main fut levé dans les airs comme pour dire qu'il suffisait, que le jeune homme en avait assez attendu. Définitivement, cette phrase était une première. Non qu'on ne lui avait jamais dit qu'il était plus grand que la moyenne - de toute manière le fait qu'il soit obligé de se pencher aux portes le démontrait amplement - mais jamais on lui avait vraiment dit une phrase de se type. Il y a Gabrielle qui parfois le lui disait qu'il était trop grand, mais jamais il ne l'avait prit comme un défaut. Là, il se senti brimer. De par sa grandeur, il allait devoir faire le voyage séparé de Gabrielle. Pas très loin, certes, mais tout de même. À suivre le convoie comme les gardes. Ridicule ! Un soupire agacé vient se loger sur le bord des lèvres du jeune homme qui se détourna. Autrement, il aurait fait bien plus que soupirer mais ce jour il accompagnait Gabrielle à un mariage. Mariage qui se passait dans sa famille maternelle. Et de surcroit ils voyageaient avec la Comtesse Alandrisse. Juste ça, calmait l’ébullition en devenir et l'envie de hurler sur le pauvre cocher. De un, il allait éviter de foutre le bazar dans la famille de sa femme, et de deux, on évite se créer des emmerdes quand on voyage avec avec une Comtesse. S'il s'était fait replacer quand il avait voyager avec Actarius - à qui il avait osé répondre- il n'allait pas faire la même chose dans ce cas-ci. Tous n’avaient sans doute pas le tempérament du Pair de France, et il n'aurait peut-être pas la chance de rattraper une faute ou un mauvais comportement avec la Comtesse. De toute manière, de par sa noblesse il l'a respectait. Ainsi Enzo[ s'éloigna retrouver ce qui allait être sa monture pour le voyage...

Direction Limoges. Direction un mariage. Direction l'ennui.

    - Cathédrale de Limoges, son parvis


- « Enfin... »

Et un soupire venir s'extirper des lèvres du Blackney qui passe une main dans ses cheveux et se plante aux côtés de sa femme. Alandrisse part dans une ribambelle de salutations ennuyeuses. Ça devait être chiant en fait d'être chef de famille. Il observa cette dernière un instant avant de reporter son attention sur les gens présent et particulièrement sa femme. Il reconnu Celtic qui devait être parti du Languedoc comme eux, Euzen et la jeune Plantagenet donc il avait oublié le prénom. Pour ce qui était des autres, il ne les connaissait pas. Ou il avait oublié. C’était Eloin qui officierait donc, ce qui fit sourire légèrement Enzo. Elle aurait dû officier son mariage à lui aussi. Mais pas celui avec Gabrielle… Il était beaucoup trop tabou pour que ce mariage fut célébré dans toute sa splendeur – ou pas – comme celui d’aujourd’hui. Mais peu importait. Le regard u jeune homme envoya son dévolu sur Balian. Il ne le connaissait point, mais il su que c’était lui. Pourquoi ? Parce qu’un marié ça se reconnaît somme tout assez bien dans un mariage. Il déposa ses lèvres sur la tête de Gabrielle quand cette dernière vient passer un bras autour de sa taille – profitant de la vue au passage – et soupire de s’immiscer entre les lèvres alors que la voix de l’officieuse se fit entendre…

- « Allons par-là…»

Dirigeant Gabrielle vers les bancs, il jeta un œil autour de lui. Le choix des bancs étaient toujours choses fastidieuses. Jamais retrancher, il fallait savoir dosé entre rester éloigner et faire partie de la cérémonie en tant qu’inviter. Et il ne fallait jamais prendre place trop près des familles proches, ça serait mal vu. Chacun devait savoir prendre sa place. Ainsi, Enzo dirigea sa femme vers ce qui semblait être une place bien pour eux. Qui étaient autour ? Aucune idée, mais ça n’avait pas d’importance. Les sinoples diriger vers l’Autel, il soupira. Il n’aimait pas les mariages, et même s’il tentait de montrer une bonne humeur, Enzo n’en n’était pas moins agacé par le voyage, et une bonne dent contre le cocher. – Oui, rancunier fait parti de ses nombreuses qualités. - Il n’avait plus qu’à espérer que quelque chose arrive pour mettre de l’ambiance, ou que ça aille vite. En plus c’est qu’il faisait faim !

- « Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen. »

_________________

Vous êtes un JD québécois ? Venez donc faire un tour ici
Naudeas
Ils se placèrent en la Cathédrale, la cérémonie allait commencer. Elle aurait du se mettre au niveau de la stalle des clercs, mais aujourd'hui, elle ferait une entorse, préférant largement de se tenir au côté de Roderick. Les gens arrivaient au fur et à mesure, ben ca tombe bien, ils arrivent mais elle ne connaissait personne c'était bien plus simple, quelques saluts de la tête quand les personnes passaient. Puis prit ses mains en prière devant elle, baissa la tête et commença à réciter le confiteor.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

_________________
Victoire.
    "Le désir est lucide. C'est l'espérance qui aveugle."
    Suzanne Robert


Alors que quelques murmures se faisaient encore entendre, la moniale les enjoignit à purifier leur âme en récitant le confiteor. Victoire s'exécuta aussitôt en murmurant,

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

_________________

Mon prénom a une histoire et ne m'a pas été donné par hasard !
Celtic_de_vandimion
Roderick avait toujours la dextre posée sur le bras de Naudeas , il regardait les arrivées, Balian, il n'était point moment de le déranger, la bulle des époux en devenir se devait d'etre préservée, puis passa Alandrisse, un petit sourire, elle avait elle même l'air affairé, mouvement de tete a l'intention des Blackney, il repéra Victoire un peu plus loin, les Montbazon Navailles étaient au complet a priori.
Puis il sentit Naudeas lâcher son bras et la vit joindre les mains.
La cérémonie commençait.
A la suite de sa princesse il récita pieusement le confiteor...


Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés
.

_________________
Gabrielle_blackney
Allons par-là…

Gabrielle suit Enzo, il est bien plus habituée qu'elle aux mariages alors elle lui fait confiance, elle n'a pas la moindre idée de où se placer, de quoi dire ni qui faire. Alors elle le suit docilement et s'installe à ses côtés.
Et voilà que la foule présente récite un confiteor. Gabrielle soupire, elle déteste ces textes que les gens récitent en ânonnant sans vraiment y croire. Elle n'a pas envie de se repentir elle. De toute façon, elle ne le connais pas en français... Alors elle marmonne en écoutant ce que disent les autres. Elle sourit en entendant le latin d'Enzo.
Oui, oui, elle a beaucoup péché Gabrielle, du moins c'est ce qu'on veut lui faire croire. Mais ça ne la touche plus vraiment. Puisque le Trés haut accorde son pardon, à quoi bon se soucier des hommes et de leur avis.
Les lèvres de Gabrielle bouge mais aucun son n'en sort. Elle en profite pour regarder le marié. C'est son oncle après tout. Le frère de sa mère. Etrange de penser que ce total inconnu a vécu avec sa mère plus longtemps qu'elle. Oui, vraiment étranges les chemins que prennent la vie.

_________________
Gueldnard
Un coq qui semble chanter au loin, un léger grognement, l'homme tire la couverture et se tourne sur le côté se rendormant aussitôt. Sombrant à nouveau dans un sommeil agité, il se débat dans ses pensées parmi les ombres qui le hantent. Les cloches retentissent dans un grand fracas. Emergeant à nouveau, les yeux mi clos, l'homme se lève et titube jusqu'à la table chassant l'air devant lui avec ses mains. Les cloches de l'apocalypse résonnent à nouveau, l'heure de la fin est arrivé ?
Prenant la cruche d'eau sur la table, Gueldnard bu quelques gorgées avant de se verser le reste sur la tête. Le calme revient. Les idées plus claires, il observe un instant les alentours. Encore une nuit agitée, une de plus. Un de ses longs sommeil loin d'être réparateur où l'on se réveille tout poisseux de sueur. Enlevant sa chemise collante, Gueld fit une rapide toilette. Une fois propre, il se prépara à vaquer à ses occupations lorsqu'il s'arrêta net.


Bordel, le mariage !

Ni une ni deux il se changea mettant des vêtements un peu plus cossue avant de se diriger vers la cathédrale.


Arrivé devant l'édifice religieux, la marié semble attendre son accompagnateur. Sans se presser, Gueld arriva comme une fleur à côté d'Asarine. Le temps de décocher un sourire, il profita des quelques secondes pour faire défiler ses meilleures excuses expliquant son retard. Mémé qui avait été poussée dans les orties? Non pas deux fois dans la même semaine. Qu'il avait accepté par erreur son invitation ? Non, ça n'était pas adapté. Son cheval malade ? Non plus. Il ne se rappelait plus où c'était ? Levant les yeux vers les hauteurs de la cathédrale il bougea imperceptiblement la tête. Un guet apens tendu par des brigands voulant lui piquer son or puis le capturer pour demander une rançon au roy. Un combat violent avant de s'enfuir en sautant dans la Vienne avec les malfrats attachés à son dos pour les livrer devant la justice avant de venir au mariage ? Non plus, c'était pas l'bon jour. Résigné, il fit simple comme si de rien n'était.


Bonjour Asa. Alors, prête ? Résignée à faire le grand saut ? Si tu doutes à un moment ou que tu ne veuilles plus, suffit de me faire signe et je te fais sortir. Y'a quelques carrosses de prêt pour s'en aller.

Discours peu commun pour un mariage mais Gueldnard restait Gueldnard. Peu commun il l'était et c'était sa façon à lui de lui dire qu'il était là pour son amie quoi qu'il se passe.

On y va ? J'crois qu'il y'a 2 ou 3 personnes qui doivent attendre assis la dedans. Ça serait dommage de rester là et de les faire attendre plus encore. Pas que ça m'ennuie de rester là à discuter avec toi mais je pense à eux. Enfermer là dedans avec cette odeur si particulière pouah. Rien que d'y penser ça m'picote le nez. On dirait qu'ils n'ouvrent jamais leurs fenêtre là dedans pour ça que ça sent bizarre. A moins que ça vienne des robes des vieilles soeurs et que ça embaume auquel cas c'est encore pire. Pis en parlant de leurs fenêtres, sont bêtes d'avoir tout peint. C'est peut être jolie en plein soleil mais on voit rien dehors. J'te dis sont pas bien malin les religieux.


Exposant ses théories plus ou moins ubuesque sur le parvis, Gueldnard la boucla sitôt la porte passée. Remontant l'allée sous les regards des invités détaillant Asarine, il la déposa près de son futur époux. Livrée à l'heure, emballé tout comme il faut, retour express et remplacement dans la semaine si besoin, l'accompagnateur de mariée rejoins sa place sur le banc prêt à assister à la cérémonie.
Le refrain habituel, le crédo fût récité par Eloin. Toute la cathédrale repris en cour tandis que le blond récita mentalement son « crado » où il avait beaucoup pêché en carpe dorée, en sole et en saumon.

_________________
Ange...
[Pardon pour la lenteur, mais Ange est bien arrivée avec Angelo. ]

Se pouponner. Quel adorable moment pour la blonde platine. Y'avait pas de doute, après 2 heures sans mentir dans ses appartements, l'Ange était bel & bien habillé oui, mais c'était la coiffure qui posait problème. Rhaaa, elle avait les cheveux tellement lisse qu'aucune coiffure ne tenait. Grave problème, fallait pas aller au mariage comme une gueuse.

Ma chère soeur, si tu ne sors pas immédiatement, je te jure qu...

Et comme notre chère petite garce capricieuse de service adorait le faire mentir, elle ouvrit la porte avant la fin de sa phrase, lui montrant sa jolie robe en tournant sur elle même.

    Elle est belle hein Angelo ? Je l'ai fais faire à...



A son tour, la jumelle se fit tirer par le bras pas très doucement par son double, comprenant bien qu'elle commençait déjà à le saouler, ou que bien simplement ils étaient en retard. Elle compris vite en tout cas, que c'était plutôt la deuxième proposition.

Le chemin semblait long pour elle. Elle était impatiente, bah wi c'était la première fois qu'elle allait à un mariage. Pour peine qu'elle n'avait vu qu'une fois son oncle, & jamais Asarine. M'enfin, elle avait promis à Euzen d'y aller, car c'était sa famille & même si elle ne les connaissait pas encore bien dû à son absence, elle se devait d'être présente pour eux. Un regard vers Angelo, qui la regarde aussi, un sourire puis elle pose sa tête sur son épaule. Il lui avait manqué, son double.

L'Arrivée devant la cathèdrale, il descend, elle aussi. Bondiou, ça faisait du bien de descendre un peu !

Les deux eurent le même réflexe, regarder les gens qui les entouraient. Des blonds, brun, Montbazon-Navailles, Rou... eurk, non on la laisse là ou elle est. Un regard en coin avec son sourire en coin, léger sourire levé vers son frère quand il se penche vers elle.


Regarde moi ces panoplies de gueux ridicules. Et regarde-moi toutes ces poules nobles, se pavanant plus que de raison et ne sachant que faire de tous leurs titres à exhiber. Des bons, des gentils, des bienséants et bien-pensants. Jure-moi que nous ne serons jamais de cet acabit dégoûtant. Nous valons mieux que cela, ô mon doux reflet.

Ange se mit à rire doucement, venant entrelacés ses doigts à ceux de son double, & de regarder avec son air redevenu malicieux & à la fois méchant. Il avait le don de la rendre ce qu'elle était au fond d'elle, tout l'inverse de ce prénom que lui avait donné ses parents.

    -Crois-tu que je sois assez folle pour faire tel sottise mon double ? Un jour nous aurons aussi nos titres, & ce jour là mon Angelo, nous pourrons nous pavaner aussi mais devant eux pour leur montrer un peu quel dégoût ça fait de se faire passer devant par plus con que soit.


Une légère pause aux paroles de la blonde, profitant pour remonter son regard légèrement loucheur/émeraude vers ceux sombre & élégant de son frère.

    -Moi aussi j'aurais bien envie de les gifler, crois moi, & je sais tout aussi bien que tu ne les supportes pas, les fieffés, mais du nerf mon double, c'est le temps d'un mariage, & de plus celui de notre cousin Balian. Alors ne fait pas de massacre je te prie, après si tu veux, ça ne me dérange aucunement. Allez viens, rentrons maintenant, nous serons tranquille par la suite.


Et oui, la blonde platine je vous l'avais dis, faisait ressortir son coté méchant au contact de son double.

Le moment de rentrer, la main glissé sous le bras galante-ment de son double, elle s'avança dans l'allée centrale de la cathédrale, & décida de prendre une place au milieu, ni trop loin ni très près. La blonde croyante, le brun non croyant sûrement.

Les murmures s'élèvent, ceux des jumeaux également.


    Je confesse à Dieu Tout-puissant,
    à tous les Saints,
    et à vous aussi, mes Amis,
    parce que j'ai beaucoup péché,
    en pensée, en parole, en action.
    Je supplie tous les Saints,
    et vous, mes Amis,
    de prier le Créateur pour moi.
    Que le Très Haut nous accorde le pardon,
    l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Ange regarde par la suite son double, toute sérieuse.
_________________

*[Toujours partante pour un Rp ! Mp's! ]*
Malone
Aux côtés des autres membres de la famille, la blonde avait salué le futur marié et la chef de famille, puis suivi l'assemblée dans la cathédrale. Pas de potins à se mettre sous la dent manifestement. Ou cela viendrait plus tard.

Évidemment, Euzen partit à l'avant, ils avaient à faire ce jour. S'intéressant de plus en plus à la religion, la poitevine décida de s'avancer autant que possible, avant de se retourner voire ce que faisaient les cousins. Si elle croisait le regard de l'un d'eux, probablement lui ferait-elle signe de venir avec elle. Jehan Raphael, notamment, qui lui rappelait parfois son parrain par sa blondeur et son calme, se sentirait sûrement seul sans sa soeur jumelle.

Et rapidement l'officiante les enjoignit à réciter la confession, aux paroles si apaisantes par leur si fréquente répétition.


Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.

_________________
Axel2fersen
Le confiteor... bon sang... cette fois c'était plus qu'un léger retard c'était un véritable manque de ponctualité avéré! La blonde dauphinoise avait toujours eu du mal à être en temps et en heure à l'endroit où elle était attendue, mais là c'était pire que d'habitude .
Il lui avait fallu un temps infini pour entrer dans sa robe une création fabuleuse de Sélenna, il s'agissait d'un fantastique robe où la soie noire était mêlée à l'or fin et à l'argent étincelant. Il était vrai que la robe était plus éblouissante qu'elle n'était agréable à enfiler, le tissu étant rendu moins souple par la présence de fines feuilles de métal précieux. Mais ce qui inquiéta un peu plus la Irissarri ce fut que sa suivante eut toutes les peines du monde à fermer le corset . Sa respiration était donc plus délicate , la poitrine ainsi comprimée.
Mais que voulez-vous il faut souffrir pour être belle et jeune! Ou tout du moins en avoir l'air !




Axel pénétra donc dans la cathédrale avec le plus de discrétion possible, et s'installa vers le fond tout en prenant garde de demeurer près de l'allée centrale afin de pouvoir voir quelque chose. Elle prit la décisions de dire le je confesse à 3 reprises en son fort intérieur afin de se faire pardonner son retard par le Très-haut.
Elle espérait que les mariés étaient trop occupés à se préparer à échanger leur consentement pour s'être aperçu de son arrivée plus que tardive

_________________

Béanours forever!
Justine
Et elle avait suivi le monde qui entrait dans la cathédrale, s'installant tout près de l'autel, souriante, heureuse de voir enfin le rêve de sa soeurette aboutir.
Se marier !

Mais quand vint le moment de se confesser, elle baissa la tête, gentiment mais ne récita point le confiteor.
Pécher ?
Elle ?
Jamais !
Ni en pensée, ni en actes, ni en parole.

Aussi, elle patienta que les gens aient terminé, mais impatiente que la cérémonie en elle-même commence.
Elle admira discrètement les tenues, les coiffes, les bijoux, couronnes et diadèmes de invités, les souliers des dames cachés sous les robes,
se souvint de la fois où Asarine avait les siens tout crottés de boue lors d'une cérémonie d'allégeance du Duc Ka Devirieux, et qu'elle les avaient ôté puis repoussé du bout du pied... Nostalgie...

_________________
Justine
Et elle avait suivi le monde qui entrait dans la cathédrale, s'installant tout près de l'autel, souriante, heureuse de voir enfin le rêve de sa soeurette aboutir.
Se marier !

Mais quand vint le moment de se confesser, elle baissa la tête, gentiment mais ne récita point le confiteor.
Pécher ?
Elle ?
Jamais !
Ni en pensée, ni en actes, ni en parole.

Aussi, elle patienta que les gens aient terminé, mais impatiente que la cérémonie en elle-même commence.
Elle admira discrètement les tenues, les coiffes, les bijoux, couronnes et diadèmes de invités, les souliers des dames cachés sous les robes,
se souvint de la fois où Asarine avait les siens tout crottés de boue lors d'une cérémonie d'allégeance du Duc Ka Devirieux, et qu'elle les avaient ôté puis repoussé du bout du pied... Nostalgie...

_________________
Hortense
Merdouille! Hortense... pourquoi donc as-tu accepté?

Debout... devant les robes éparses sur le lit... la Belle blonde était complètement dépassée! Ho n'allez pas croire que cela ne l'amusait pas? loin de là... lorsque l'on voyage avec trois malles remplis de vêture toutes plus somptueuses les unes que les autres... et ce.. depuis une année entière d'errance à travers la France... vous appréciez les robes! sauf que LÀ! la situation était différent. Elle avait mis les pieds à Limoge pour la première fois il y a assurément quelques mois... tout au plus deux... vous me direz peut etre trois... le temps passe parfois si vite. Elle y était arrivé en compagnie d'un homme et d'amis... de sa dame de compagnie et de son homme de confiance. Pendant son séjour... Hortense y avait rencontré des gens amusants.. intéressants... attachants même! Alors... lorsqu'il était venu selon elle le temps de quitter cette ville pour ce rendre en Anjou...là où elle devait revoir le fils d'un de ses amis défunts... elle avait coupé les ponts avec homme et amis... avait retourné sa dame de compagnie et son homme de confiance en Franche comté préparer un éventuel retour et était partie seule. Vous vous demandez quelle est le lien entre des gens attachants et un départ en solitaire?Patience..vous comprendrez d'ici peu... alors reprenons. L'Anjou ne l'avait pas impressionnée... loin de là même. On lui avait dit que ce duché était en ébullition et très révolutionnaire. Elle l'avait trouvé plutôt calme et de basses extraction. Tous des êtres ignobles, grossiers, bourrus et ce, même sans être imbibés d'alcool. Car en tant que Franche Comtoise... Hortense... les ivrognes... elle connaissait. Mais non... ce n'était uniquement qu'en raison d'une piètre éducation. Là-bas, même les nobles ressemblaient à des gueux. Et passons sous silence leur DUC!! et puis non... c'était un homme sans délicatesse, crachant par terre, se grattant le... vous savez... le... là.. entre les jambes... ne me faites pas écrire ce que vous comprenez... bref.. en présence de femmes. Un homme inculte et sans manière. Il avait insulté la jeune Riddermark sur la seule raison qu'elle était étrangère et que sa blondeur tirait sur le roux. Il l'avait même menacé au point où la même nuit, le manoir où elle logeait avait été pris d'assaut par des inconnus. Cette aventure avait eu cependant un bon effet puisqu'elle prit une grande décision. Celle de rejoindre sa nièce qui se rendait à Montpellier avec un de ses nombreux amants. Bon là... nuançons... elle est encore pucelle la fillette puisqu'elle est fille de prince... mais sa tante n'avait pas beaucoup d'espoir qu'elle le serait encore longtemps à la lecture des lettres enflammées qu'elle lui rédigeait au sujet du chevalier et des gênes de la gamine. Mais bon.. peu importe la raison... Hortense avait quitté l'Anjou.

Veux tu bien me dire pourquoi?

Hortense alla s'asseoir dans son grand fauteuil... fauteuil qui faisait face au lit... le regard posé sur les tissus chatoyant... songeuse... sentant son estomac se nouer et se dénouer... signe d'émotions vives et embrouillées... d'excitation et d'angoisse. La Riddermark se demandait bien pourquoi! pourquoi avait elle accepté? Dès la décision prise de quitter l'anjou.... elle sut qu'elle devait revenir à Limoge. Parfois dans la vie... on a l'impression que la boucle n'a pas été bouclé. Cela avait été le cas avec une soirée passée en agréable compagnie. Une unique soirée... à boire du vin et à discuter de chose et d'autres. Rien... rien d'autre... outre peut être des regards... des sourires... des impressions... La hasard après cette soirée n'avait pas permis qu'ils se revoient. Quand le moment était venu pour elle de reprendre la route... elle avait choisi de le faire SEULE.... et était parti sans un mot. Ainsi donc... sur le trajet pour se rendre dans le Languedoc... elle avait laissé tomber toute les barrières de son éducation et lui avait écrit. À la poubelle .... et ce même si la poupelle n'était point inventé à l'époque... les bonnes manières... l'éducation de grandes familles... la distance que doit prendre une noble face aux hommes qui passent dans leur vie.. bref... à la poubelle le hasard des rencontres! Mais dès que le pigeon eut pris sont envol... que de questions l'avait assailli ! Avait elle laissé sur l'homme la même impression qu'il avait laissé sur elle? elle l'ignorait... mais elle était une Riddermark... et pouvait repousser les murailles de bien des châteaux lorsque le désir et la volonté y étaient. Elle devait donc savoir... simplement pour ne pas vivre les années qui lui restaient avec ce sentiment de regrets... d'acte inachevé. Alors... elle sut... elle sut qu'il était heureux de la revoir au point où il l'avait invité au mariage de son frère... et elle... malgré son âge sage ... oui oui... en 1460 ... avoir la vingtaine avancé c'est être TRÈS vieux! avait répondu comme une pucelle sans cervelle un OUI... sans y avoir préalablement réfléchit.

Horty... tu dois absolument être merveilleusement merveilleuse... avec un petit je ne sais quoi ... sans être imbue de toi-même.. tu dois pouvoir tout de même lui plaire et lui faire honneur! .. Hooolalaa... mais pourquoi ai-je dit oui?

Le coude posée sur l'accoudoir... la joue dans la paume de sa main... la tête penchée sur le côté.. ses boucles blondes indociles encore pour quelques heures glissant le long de sa joue... Hortense ne cessait de ce demander quelle robe elle devait porter. Elles étaient toutes là... posées sur le lit de l'appartement qu'elle louait à Limoge. Pour une première fois depuis des semaines de solitude.. elle aurait apprécié qu'Éléonore sa dame de compagnie soit à ses côtés. Non pas que la jeune Riddermark écoutaient comme parole d'or ses conseils... mais très souvent... elles faisaient échos à ses propres pensées... ainsi.... lorsque Hortense se disait cette cotte fleurie est magnifique... Éléonore avait la qualité de lui répondre ce qu'elle pensait déjà.. effectivement et elle vous sied à merveille mais il me semble que cela est trop printanier pour un mariage ma Dame. Et ainsi allait toujours leur conversation lorsqu'il était question de revêtir ses vêtements... et ses coiffes.. et ses bijoux.. et ses chausses.. bref... le travail d'une dame de compagnie lorsque sa maîtresse est en voyage. Mais en ce jour... Éléonore était loin et ne pouvait aider la Belle blonde à prendre une décision. Dans quelques heures Hortense allait devoir se présenter sur le parvis de l'église pour assister à un mariage dont elle ne connaissait que très peu de gens et elle ne savait toujours pas ce qu'elle allait porter. Elle se leva... s'approcha de la fenêtre... l'ouvrit et s'assied sur le bord tout en posant sa tête sur l'encadrement. Elle ferma les yeux et vit son visage... tout son corps réagit de bonheur et un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle se devait d'être elle... tout simplement elle... forte et faible... douce et rigide... frondeuse et volontaire... sage et timide... bref.. lui apparaitre dans toutes ses nuances.. dans toutes ces contradictions. N'était elle pas Hortense... n'était elle pas.. Merveilleusement merveilleuse.. Mirabiliter Mirabilia

Elle ouvrit les yeux et porta son regard azur vers le ciel qui prenait les mêmes teintes. Limoges sous ses pieds grouillaient de gens... des gamins chipant des pommes dans les paniers des servantes qui échangeaient des potins sur les maîtres. Des seigneurs discutant devant la mairie sur des nouvelles lois que le Nouveau comte avait édité... bref.. la vie.. la vie de la ville s'animait sous elle. Hortense se devait maintenant de faire un choix. Elle tourna la tête vers l'intérieur et sourit en voyant sa robe au couleur de sa famille. Car c'était bien celle-là même qu'elle allait porter... ainsi... son surcot couleur Gueule reposait sur une cotte d'or et couverte de lion sable. Pour tout bijoux... une ceinture en or agrémenté de la croix d'Aristote, un collier lui venant de sa mère et sa couronne d'où s'échappait un voile d'une transparence aérienne. Elle avait remonté ses cheveux en un savamment chignon... Chose tout à fait banal puisque seul les hommes qui partageaient sa couche avaient eu le privilège de la voir les cheveux décoiffés. Elle appela donc une des servantes qu'elle avait embauché pour la servir... et pendant de longues heures... la transformation s'opéra.

C'est donc au bout de trois heures de tire ici le cordon... tord là une mèche... pose une perle un peu plus haut... brille ici le collier... et c'est uniquement après s'être pincée les lèvres pour leur redonner leur couleur vermeille qu'elle put se tenir devant la glace un sourire aux lèvres. Elle était satisfaite de ce qu'elle voyait.

À la cathédrale et vite!

Cria t elle au cocher... car oui.. maintenant qu'elle était là.. assise.. à se faire cahoter dans les rues de Limoges.. elle était impatiente d'arriver et de le revoir. Elle sorti donc la tête par la fenêtre du carrosse lorsque le cocher l'informa qu'ils approchaient. Intimidée par le bâtiment... elle chercha des yeux Marin. Etrangement... il n'y était pas.. en fait.. personne n'y était. Elle posa un pied sur le sol.. et puis l'autre.. et prit le temps de défroisser les plis de sa robe.. et d'enlever délicatement une petite poussière qui s'y était incrustée. Elle releva ensuite la tête.. repositionna le diadème et monta prestement les marches du bâtiment. Des murmures résonnaient de l'intérieur... Hortense n'avait assisté qu'à deux ou trois mariage dans sa vie... mais elle savait à l'entente du rythme des croyants que la cérémonie avait bien commencé. Était il à l'intérieur? l'avait il oublié? où pouvait il bien être? Elle le chercha intensément du regard.. scrutant le haut et le bas de la rue... dévisageant chacun des passants qui avaient le bonheur ou le malheur d'être à cet endroit précis... Tout à coup.. un doute s'intalla... et si elle n'était pas au bon endroit... elle redescendit les quelques marches pour apostrophé le premier passant.

Excusez moi mon brave... suis-je bien à la Cathédrale?
_________________
Marin_bellay
Huuumffffff, Fffff, fffff, fffff.

Le souffle court, la gorge en feu, le Balafré court dans les rues de Limoges. Il prend de longues inspirations et rejette par petites quantités l’air vicié.
Il va vite,… mais pas trop. Il se ménage, pas parce que, comme le dit le dicton, il faut ménager sa monture - qu'il n'a pas d'ailleurs! Quelle riche idée d'avoir envoyé sa monture chez le maréchal-ferrant la veille - mais bien parce qu’il se dirige vers le mariage de son presque inconnu de frère, Balian. Un frère qu’il n’a pas connu, dans une famille qu’il a quitté comme ses aînés avant lui, de longues années auparavant. Charmante famille que tout le monde fuit! Il se ménage donc, car à cette minute, le vrai problème de Marin, c’est le dosage! Il est richement vêtu, c’est un mariage en grande pompe après tout, et courir en plein été n’est pas une bonne idée, même à Limoges. Il sent, c’est le cas de le dire, de minces filets de sueurs lui couler sur le visage, sous ses aisselles, dans son dos, et plus il va vite, plus il transpire… Il se ménage donc pour ne pas arriver trop en retard, mais pas trop en sueur non plus. Il serait malvenu d’empester pour un moment comme celui là, alors qu’une grande partie des Montbazon ont du faire le voyage. Se faire remarquer lors de tels évènements est bien le dernier de ses désirs! Se faire remarquer tout court aussi d’ailleurs…

Pour ajouter au tableau, s’il arrive en retard et puant, que va faire sa cavalière, la charmante Dame Hortense von Riddermark? Fuir elle aussi sans doute! Quelle belle façon de se saborder auprès d’une gente dame, n’est-il pas?
La fatigue gagne le jeune Marin… Il commence à tituber et il serait de bon aloi d’éviter de tomber dans la fange des ruelles limougeaudes. Dieu que le moment serait mal choisi! Tituber, il en a l'habitude, mais généralement lorsque cela lui arrive, le chanteclerc pousse son cri et, l’esprit embrûmé, le jeune homme rentre difficilement à sa chambre pour cuver…
Pour l’heure, point de gnôle ni liqueurs. Pour l’heure, une unique chose à faire : se concentrer sur son but, le parvis de la cathédrale qu’il voit désormais au loin là-bas.
A sa ceinture, son épée cliquète, bringuebalée à hue et à dia, et cela ne fait qu’ajouter au risque de chute. Si elle se positionne sournoisement entre ses deux jambes, c’est la dégringolade assurée… Concentre toi, Marin!

L’imposante silhouette de l’édifice se rapproche peu à peu. La transpiration achève de tremper sa chemise et des auréoles humides commencent à poindre sur son pourpoint. Malgré tous ses efforts, il est désormais en nage.
Alors qu’il n’est plus très loin, il aperçoit une jeune femme, élégante, une couronne sur la tête, elle semble un peu perdue… C’est Hortense! Diantre, elle l’attend! Tout le monde doit déjà être à l’intérieur! Jamais un gentilhomme n’a du lui faire un tel affront. Malheur! Ce sera sans doute leur unique rendez-vous…


Soudain, la panique monte sur un visage qui n’avait guère besoin de cela. Et si… Et si, elle attendait car ce n’était pas le bon endroit? Bon sang! Serait-ce possible? Il n’en mène pas large le Montbazon, se décomposant au fur et à mesure de sa progression.
Mais tout à coup, un murmure grandit derrière les épais murs de pierre. Le Confitéor… Une cérémonie a donc bien lieu à l’intérieur. Il ne reste plus qu’à espérer que ce soit pour l’échange de voeux prévu. Les yeux fermés, il envoie une supplique au Très Haut :


Faites que ce soit la bonne église… S’il vous plaît!

Soufflant, la chemise pendante, le visage rouge, perlé de gouttes de sueur, Marin arrive sur le parvis de la cathédrale de Limoges, sans autres explications qu’un «désolé» trop rapidement articulé pour Hortense. Il prend la main de sa cavalière, et sans autres explications, la tire vers la grande porte de bois. Ils doivent faire vite, entrer sans bruit, s’installer comme si de rien n’était et essayer tant bien que mal de se faire pardonner auprès de la jeune femme.

Il tourne l’anneau de métal qui tient lieu de poignée et pousse la lourde porte. Un craquement lugubre se fait entendre et résonne dans toute l’église au moment même où les pieux convives terminent de réciter leur prière.

Pourquoi tant de haine! pense-t-il dans un moment de solitude qui semble durer une éternité.

Afin d’éviter d’attirer l’attention plus encore et de ruiner toutes chances de créer de vrais liens fraternels avec Balian, Marin se hâte, mais dans sa précipitation, il ne fait plus guère attention à sa fidèle épée qui vient se placer exactement où il ne fallait pas ; entre ses jambes. Le sort en est donc jeté. Point de retour en arrière possible. Il se sent glisser sur les dalles de pierre à l’intérieur du lieu de culte.
Comme au ralenti, le Balafré lâche la main d’Hortense et voit l’ensemble de l’assemblée effectuer un retournement à 180°. Il aperçoit au loin la statue du Saint Patron qui, un éclat de soleil sur ce qui lui tient de visage, semble esquisser un sourire et le moquer. Les dalles se rapproche dangereusement et il chute lourdement, bruyamment, s’étalant de tout son long sur le sol, avant de laisser échapper un sonore


Morte-couilles!

qui rebondit joyeusement sur les murs de l’édifice.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)