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[RP] Personne ne m'attaque impunément !

Blanche_
Ce que Eusaias vit s'il regarda Blanche alors, fut aussi près de la grimace de dégoût que de l'horreur. Exaspérée en tous cas, ça c'était sûr, et prompte à s'emporter comme sa difficulté grandissante à retenir sa colère en témoignait. Elle se débrouillait pourtant bien, ne disant pas encore ce qu'elle aurait voulu dire. Et pourtant ça la tannait, ça l'emmerdait, ça devenait insupportable. Une bécasse bien posée, en somme. Au milieu de bouts de pains et de lard, basse-cour de nobles.

Non.

Dit-elle en s'essuyant posément les lèvres avec un petit mouchoir. Sans hésitation, écho, semonce. Non. Voila. Autre question? Non. J'ai dit non. Toujours non. Elle ne disait que non, non, non.
Puis, elle posa ses deux avant-bras sur la table, et joignit les mains. Paume à paume, les frottant doucement l'une contre l'autre. Non, plutôt, les caressant. Elle faisait jouer ses doigts, mais s'en lassant, s'en laissant impatienter, elle n'avait de cesse de le regarder avec colère et emportement, et pourtant elle ne faisait rien sinon que serrer les mains, rien sinon que dire : "non". Et voila encore une fois. Non. Il ne fallait pas venir à Bouillon, puisque ça sera toujours non. Non-non-non.
Mais elle le disait bien. Non?

Comme à un enfant, à qui on aurait préparé un goûter, à qui on aurait omis de dire qu'on trouvait sa langue écœurante et ses mœurs païennes, comme à un enfant, elle disait non.

Et v'la que j'te rajoute une couche.

Si vous n'avez rien d'autre à ajouter, je vais retourner me coucher.

Seigneuriale, la couche.
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Della
[Personne ne se prend pour moi, chez moi !]

Il suffit, Eusaias !
Della s'était levée, droite comme un I, les deux mains appuyées sur la table, le regard planté sur Eusaias, sourcils froncés, pas contente.

Je vous accueille, chez moi.
Je vous invite à ma table et vous vous comportez comme le dernier des pécores !
Je ne tolérerais plus aucune menace de votre part à l'encontre de personne sous mon toit !

Isandre, je vous présente Eusaias de Blanc Combaz.
Une main tendue vers l'homme, Della s'adressait à sa damoiselle de compagnie, comme de bien entendu.

Servez-vous, Isandre, je vous en prie. Dit-elle encore avant de reporter son attention sur son "invité".

Je n'ai pas à vous entretenir des raisons qui me poussent à refuser Niall comme vassal. C'est ma décision et personne ne me fera revenir sur ça.

Quant à Blanche, elle ne partira d'ici que pour se rendre où bon lui semblera, s'il le faut je la ferai escorter par une troupe de soldats qui ne gêneront point pour entailler les vôtres.


Là-dessus, la maîtresse des lieux se rassit et se servit un verre de vin dans lequel elle trempa distraitement un morceau de pain en coulant un regard vers Blanche.
"Ah ! Tu as vu, je te défends ! "

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- Et vot'blason, Duchesse ?
- J'sais pas, demandez à mon époux.
Eusaias
Bien la messe est dite !

Le gobelet tomba sur la table telle la hache du bourreau sur la tête du condamné. Il s’en doutait un peu que le repas tournerait court s’il engageait cette conversation, mais il avait déjà mangé donc ce n’était pas grave. Il poussa le tabouret sou la table à l’aide de son pied.

Vos gardes et les miens se chamailleront, les ibères mourront et pour Gondomar femelle j’obtiendrais rançon.

Il prit son arbalète en main et l’appuya ensuite contre son épaule « tête en l’air ». La main gauche abaissa le bec de passereau alors que le Bourguignon se mettait à siffloter. En prenant la direction de la sortie le sifflotement se transforma en un chant.

Alors que la voie du Bourguignon disparaissait peu à peu de l’agitation se fit entendre à la grille du domaine. Un ricanement amusé se fit entendre sous le casque du rapace alors que le pied bloquait l’arbalète pendant que le cranequin était activé. Une flèche fut placée alors que le balbuzard montait sur au créneau. L’homme semblait geindre en espagnol alors que les deux lanciers le maintenaient en respect et que les chiens tentaient de lui dérober un mollet.

Le coup fut ajusté et la main d’une pression fit libérer le carreau.

Tchok !


En plein dedans ! Ceci dit celui là ne ressemble pas trop à un marquis… Rapportez sa tête qu’on en est le cœur net et fouillez les alentours voir s’il y en a un autre. !

Un ricanement se fit encore entendre alors qui reprenait l’escalier pour descendre.

Auprès de la Blanche qu’il fait bon fait bon fait bon,
Auprès de la Blanche…

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Blanche_
La vue des armes donnait à Blanche un teint un peu vert.
Coulis. Elle aurait sursauté le voyant faire, si elle n'avait pas été à ce point concentrée pour n'en laisser rien paraître. Aussi, mains toutes contenues l'une dans l'autre, elle se contenta de griffer de façon indolore la surface de sa peau par ses propres ongles. Elle aurait pu crouler, chavirer, mais elle tint.
Fermement.
La proximité de Della l'aida sans doute, et elle lui rendit à son sourire un équivalent silencieux. Oh, merci ma Colombe. Merci. Puis, alors qu'elle n'avait pas encore quitté les yeux de sa douce Della, le bruit de bottes d'Eusaias, et sa sortie brutale de la pièce, tant de bruits, tant de bruits, c'est qu'il partait, enfin!

Tchok.
Elle se leva d'un bon.
Ayant attrapé la main de Della elle la pressa fort. Ne s'en rendit pas compte, mais dans l'angoisse, ce bruit, ces cris, ces hurlements et -peut être- ces halètements de mort, n'entendait-on pas la mort dans le jardin? La cour était plein de ces tapages, et tout à cause d'elle...
Mon Dieu et si c'était Astaroth?

Les instants s'enchainèrent très vite. La main de Della prise, fut rendue, et elle sortit vite de la cuisine en faisant choir le châle au sol. Elle laissait tomber la chaleur de Della en acceptant la froideur matinale qui enrobait Eusaias, et dans cette lumière glacée, elle s'attendait à voir une chose à ce point affreuse qu'elle en avait perdu tout sens et toute raison. La dignité, seule, que l'on peut avoir en de telles angoisses, et voila qu'elle s'empressait d'aller voir et de savoir...
Elle se cogna contre la table et choqua son mollet contre le banc. Son corps entier criait à la douleur, mais elle ne sentait rien que cette brûlure de sang et de peur. En quelques secondes, emplies de silence et des mots qu'Eusaias beuglait au dehors, elle fut à quelques dizaines de pas du mort.
Et regretta amèrement de n'avoir pas gardé la main de Della dans la sienne.


...Del... L'appelait-elle à son secours? Blême, hagarde, ébahie, hiérarchisant dans son esprit toutes les obligations qui lui restaient à entreprendre. Ses fils en premier, comme il fallait bien les protéger, de celui qu'elle n'avait pas compris en temps et en heures. Il était fou. Complètement fou. Et elle s'en sentit pousser une voix rugissante, emplie de tout son dégout, qui écrasée par la peur, sembla à l'écoute toute proche d'un feulement de tigre en cage.
...V...vous êtes complètement, complètement fou!
Elle arriva à sa suite. L'escalier était, ma foi, trop long. Et ses jambes trop fragiles.
Della !
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Isandre.watelse
Assurément l'homme était désagréable et rustre, tout noble qu'il semblait être.
Isandre se fendit néanmoins d'une rapide révérence et s'approcha de la huche a pain, saisissant ostensiblement un couteau au passage, pour le pain bien sûr.
Mais déjà les évènements semblaient s'accélérer, et après un échange énergique l'homme se leva, brandissant une arbalète.
A la vue de l'arme, la jeune femme sentit ses genoux faiblir et elle manqua de peu de s'entailler un doigt en coupant son pain.
Mais déjà, des cris retentissaient dans la cour où tout le monde se précipitait.

Isandre n'était pas froussarde, mais elle savait que la place d'une jeune femme n'était pas sur un champ de bataille. Il y avait des gardes pour ça dans la maison. Où étaient ils ces bons à rien ? Encore couchés ?

Devait elle les appeler ? Devait elle hurler pour qu'on vienne secourir sa dame et son invitée, et elle aussi par la même occasion.
L'homme était non seulement rustre mais aussi dément, peut être même possédé ?


- ALERTE ! A LA GARDE !


C'est ce qu'elle aurait du hurler sans doute, mais la peur lui nouait la gorge et le cri qui en sortit fut bien faible. Quelqu'un allait il l'entendre ?
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Della
Encore émue de la douce sensation de la main de Blanche dans la sienne, Della suivit son Amie, mue d'un même sentiment de colère vis à vis d'Eusaias !

Telle était leur relation, depuis toujours.
Un jour, je t'aime.
Un jour, je te hais.
Leur amitié était née sur le sang d'un ami de la blonde que le Rapace avait assassiné, un soir, au sortir d'une taverne.
Prendrait-elle fin de la même façon, devant le sang qui coulait à nouveau, cette fois sur le pas de sa porte ?

Della lança des ordres.

Renforcez la garde !
Faites relevez le pont !
Flanquez-moi ces gens dehors ! Par dessus les murailles qu'ils nourrissent la vermine !
Et prévenez le Duc que nous sommes assiégés !

Puis, tout en relevant ses jupes pour avancer plus vite, elle entraîna dans sa suite Blanche et Isandre, rentrant dans le château forteresse.

Elle prit le temps de s'habiller de façon plus complète et plus "guerrière", braies, chemise et manteau.
Alors, grimpant au sommet de la plus haute des dix-sept tours de Seignelay, elle fixa celui pour qui elle aurait été prête à jeter ses titres au feu, l'air grave et le front ridé de contrariété.

Peut-être Blanche et Isandre avaient-elles suivi ?
Peut-être étaient-elles restées en arrière, sous le couvert des échauguettes.
Peut-être Kéridil avait-il donné des ordres, lui aussi, après qu'on lui eut expliqué la situation ?
Peut-être ne supporterait-il pas l'affront fait par le Bourguignon de souiller sa demeure du sang d'un hôte ?

Della hurla, vers le vide :

Aujourd'hui, je te hais, Blanc Combaz !

Aussitôt redescendue de la tour, engouffrée dans une salle de garde où elle savait trouver de quoi écrire, elle griffonna plus qu'elle n'écrivit :
Citation:
Eusaias,

Comment as-tu osé verser le sang chez moi ?
As-tu oublié ce qui nous lie ?
L'amitié n'est-elle plus, pour toi, qu'un lointain souvenir, et l'honneur, une règle que tu as jetée ?

Je t'ordonne de quitter les alentours de Seignelay.
Tu n'y es plus le bienvenu tant que tu nourris à l'égard de mon amie, des sentiments plus noirs que l'âme de Vonafreux.

Tu n'auras pas Blanche, elle est à moi.
Prends son époux, je n'en ai cure.
Ne la touche pas.

Della.

Va porter ça à Eusaias. Dit-elle en tendant le bout de vélin à un soldat. Vas-y désarmé et annonce-toi clairement comme venant de ma part avec un message.
Sans laisser le temps à l'homme de plaider sa cause, la Duchesse regrimpa en haut de la tour, pour suivre l'évolution de l'affaire.
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- Et vot'blason, Duchesse ?
- J'sais pas, demandez à mon époux.
Eusaias
Voilà… Qui aurait pu croire qu’un malheureux carreau d’arbalète aurait pu réveiller la diablesse qu’était Della. Tout le monde ? Oui peut être, tout le monde sauf la Balbuzard. Alors qu’il l’écoutait, incrédule, à vociférer des « je te hais » alors que lui, il l’aimait bien la petite duchesse. Oui, il l’aimait un peu à la manière des petits garçons qui tirent les couettes des filles pour « les embêter ». Tout le monde sait qu’après cela, les garçons grandissent mais continuent leurs tourments en soulevant la jupe de la voisine bien aimée. Lorsque le duvet pousse sur le visage c’est l’époque des mains aux fesses toujours pour rigoler… Le Balbuzard lui avait une repousse de barbe bien noir et bien dure, par contre il s’était arrêté aux tresses à tirer vis-à-vis de Della.

Pendant que ses hommes fouillaient le mourant il apprit que celui-ci était bien de castille, mais n’était pas plus marquis que le bourguignon était patient. Il grogna et fit signe à ses hommes de reculer hors de vue du château. Pas la peine de prendre une douche de poix ou de gravats pour un estranger.

Alors qu’il s’éloignait des remparts il hurla en retour.


Vous faites bien votre fine gueule Della ! Hurler comme un putois pour un simple ibère non mais vraiment ! En plus il ne causait même pas français c’est pour dire !

Enfoncés dans la forêt ils avaient pris un peu de repos et sifflotaient le vin frais des outres tout en bavassant. Les hommes écoutaient avec grande attention ce que disait le seigneur. Celui-ci n’hésitait pas modifier les paroles du repas afin de se faire gonfler l’orgueil.

…et c’est là que je lui ai dit : Non mais ne vous inquiétez pas je serais très doux avec votre Chartres duchesse ! Hahahaha

Hahahaha reprirent en cœur les soudards mais à leur regard vide d’intelligence le bourguignon pouvait voir que tous n’avaient pas compris son jeu de mot.

P*tain…. Doit pas s’emmerder avec elle le Keridil.

Un homme aux couleurs de Seignelay fit son apparition et délivra son message. Le bourguignon écouta celui-ci avec attention, les sourcils froncés.

Tiens vilain, porte cela à la petite marquise c’est une lettre de noble castillan, sans doute son époux. Le crasseux qui par malheur a rencontré la chose pointue qu’on appelle carreau l’avait sur lui. Ouvre bien tes esgourdes surtout car tu devras répéter mot pou mot à Della :

Je ne veux plus de Blanche en fait elle m’indiffère mais je ne peux pas laisser la Castille me railler sans sévir, l’homme qu’on a étendu mort était l’un d’eux. Que ce soit arrivé devant chez toi c’est malheureux, je ne voulais pas te courroucer mais je ne pouvais point le laisser passer. Question d’honneur, rare chose qui me fait encore vivre dans ce monde remplit de venin et de perfidie.

Seignelay n’a rien à craindre, le prochain ibère qui passera on le trainera de l’autre côté de la rivière avant de le fendre en deux. Sois en paix mon amie.

Il empoigna la tignasse du valet et pointa son bec de passereau contre le nez du « seignelay ».

Si tu oublies un mot, je te ferai bouillir dans la première marmite que je trouverai, je ne plaisante pas. Va maintenant !

Il bourra la lettre cachetée dans la chemise de l'homme avant de lui botter l'arrière-train.
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Blanche_
L'impétuosité de l'un et de l'autre donna à Blanche une forte migraine.
Ou bien était-ce une trop grande chaleur à ce visage qui d'ordinaire, est habitué au froid. Était-ce les deux?
Elle avait suivi Della, en tous cas, se souvenant peut être de cette main chaude dans la sienne -et puis elle l'aimait, comme l'autre moitié d'elle, et donc elle la suivait ainsi que les deux parties d'un aimant se rapprochent l'un l'autre, ainsi que ce qui provient du même moule a tendance à s'assembler, ainsi que toute pièce d'un puzzle, si elle se perd, n'a de but que de rejoindre l'ensemble-. C'était ça, Della, c'était son ensemble.
Mais le train de la Duchesse s'accélérant, Blanche préféra la laisser donner de la voix, seule. Les événements s'enchainaient, trop vite, trop brutaux. Comme en un an à Arousa, en deux jours à Seignelay. Tout avait commencé à cause d'elle et d'Eusaias, tout finirait donc à cause d'elle, et d'Eusaias.


Della, dit-elle, je ne suis pas sûre que ça soit une bonne idée. Tu vas entretenir son délire. Les relations entre Seignelay et Bouillon n'ont pas à être mauvaises, l'objet de la dispute étant simplement un petit caprice de roi qui n'a pas ce qu'il veut.

Ce disant, elle lui sourit quand même avec une immense douceur, qui contrastait cependant avec sa prise de position. N4aurait-elle pas dû dire quelque chose comme une acceptation, des remerciements? N'était-elle pas chez son hôte, et ne devait-elle pas remercier Della pour la bonté dont elle lui faisait part en la protégeant d'Eusaias?
Certes, elle en était très touchée, mais pour les raisons qui échappaient à leur témoin, elle était touchée et conquise par l'engouement colérique de Della à lui venir en aide ainsi qu'il traduisait des sentiments plus profonds. Si Della l'aimait, ce dont Blanche commençait à se convaincre, alors ce geste en était la pure expression. Et le sourire de la bretonne une libre acceptation.


Je trouve qu'il agit vraiment comme un enfant à qui on ne voudrait pas céder.

Vous faites bien votre fine gueule Della ! Hurler comme un putois pour un simple ibère non mais vraiment ! En plus il ne causait même pas français c’est pour dire !

Vous voyez, vous voyez ce que je veux dire?
Elle soupira, dépitée, et résignée aussi à ce qu'elle dirait ensuite. Elle sentait que c'en était devenu indispensable. Il faut aller donner une sépulture à ce pauvre malheureux. Je ne sais pas qui il est, mais une chose est sûre, ça n'est pas Astaroth. Mon époux ne porte que du noir, et puis... Et puis il y a son œil.

L'homme envoyé par Eusaias fit son arrivée en bas. On lui transmis l'information, elle apprit qu'une lettre avait été portée. Dieu soit loué! Astaroth lui annonçait sans doute qu'il arriverait bientôt! Et puisque tout ceci n'était qu'affaire d'orgueil et de main-mise sur des biens qui ne lui appartenaient pas, la venue du véritable maître suffirait à calmer ses ardeurs ! C'était une excellente nouvelle!
Voyez, dit-elle d'ailleurs à Della en apportant dans la salle des gardes le pli en question, c'est la cire de mon mari. Voyez comme le rouge est différent de celui que vous utilisiez pour vos lettres, mon amie. Je vous avais dit pouvoir savoir à l'avance de qui était mon courrier. Eh bien votre cire est plus claire. En Castille, tout est plus sombre. Je vous l'avais dit.
Ne pouvons-nous pas demander à Eusaias de se calmer un peu avant d'alimenter son délire, et que du sang coule à nouveau? J'ai bien assez de tristesse à la mort du pauvre porteur de ce pli. Je crois que nous devrions calmement lui parler, et savoir ce qu'il veut.


Avec la venue sans doute d'Astaroth très bientôt, que risquait-elle? Rien du tout. Rien du tout.
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