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[RP Ouvert] Engagez-vous, rengagez-vous qu'ils disaient.*

Enzo
À tout ceux qui vont participer et qui ne seraient pas à l'aise avec le RP, allez lire ceci. Merci ! Pour la régulation en cas de besoin c'est ici.. Le RP est ouvert à tous ceux qui participent à la défense. PS acceptés, vu que cette partie est RP. Si les JD vilains veulent foutre le bazar – s’il y a combat IG - : Free ! Bon jeu à tous.


    « A warning to the people
    The good and the evil
    This is war

    To the soldier, the civillian
    The martyr, the victim
    This is war [...] »

    This is war - Thirty second to mars


- [Campement – Lance d’Enzo]

Tous étaient prêts. Tout du moins, le jeune Seigneur de Falmignoul y croyait. De plus, ça n’était pas comme s’il était à la tête d’hommes et de femmes inexpérimentés. Effectivement, la moitié de sa lance étaient garnies d’hommes de sa caserne, en qui il avait confiance, même s’il les connaissait peu. Tout était prévu pour intégrer l’armée, ainsi, dès les préparations finies, le jeune homme avait pris l’initiative de faire monter le camp, pour sa lance au moins. Il y avait déjà le campement des Demessy qui était levé depuis quelques jours déjà. Un soupir, avant de regarder l’horizon, et de planter l’oriflamme de Montpellier, démontrant leur attache à la dite caserne, et ce, même si la lance ne comprenait pas que des militaires. Si Thoros venait à eux, ils allaient se battre. Militaires comme civils. Et même si ça pouvait avoir quelque chose de flippant, Enzo restait confiant. De toute manière, il y a des moments où il n’est plus le temps d’angoisser et où il faut y aller. De plus, Enzo avait des hommes et des femmes avec lui, et que même si chacun aurait son affectation une fois l’armée intégrée, c’était un devoir pour lui de s’assurer que tout se passe bien pour chacun d’entre eux. Aussi arrogant, pédant et le reste qu’il était, Enzo n’était pas lâche, et certainement pas déserteur. Montpellier ne pouvait pas tomber. Ils allaient défoncer le crâne de Thoros et boire à leur victoire ensuite. Sauf que malgré toutes ses expériences militaires, Enzo n’avait jamais tué. Il n’avait jamais vu sa lame transpercer le corps d’un autre. Jamais vu de compagnon tomber au combat. Quelques combats acharnés contre des mercenaires, des brigands et des batailles de révolte. C’était tout. Et jamais la mort n’avait suivie. Lui avait été blessé par deux fois, il avait même traversé une armée une fois, mais pas de morts. Et c’était bien la seule préoccupation du jeune homme. Comment allait-il réagir face au sang chaud de l’ennemi qui se projette sur le visage ? Comment allait-il réagir s’il voyait tomber un compagnon d’armes au combat ? Enfin, là n’était pas la question. Le campement se devait être levé, et l’organisation des gardes aussi.

- « Normalement nous intégrerons l’armée dès demain, ainsi, nous allons lever le campement et nous préparer à cette intégration. Je prendrais le tour de garde de nuit avec Gabrielle. Pour les autres, je vous propose que Lorenz prenne à l’aube avec le Sergent Scg5, Le Quartier-Maitre Loup24 avec le Soldat Arnocatalan, et je reprendrais un tour avec Morphée en soirée, si aucun autre soldat nous rejoins, et enchainerais avec la nuit d’après, ainsi de suite. Je sais que certains d’entre vous sont plus gradés que moi. J’apprécierais toutefois que vous me fassiez confiance. Nous sommes tous là pour protéger Montpellier et le Languedoc, et nous devons former un corps d’Armée solide ! Notre Lieutenante nous rejoindra peut-être, selon le front sur lequel elle sera envoyée. Je vais voir pour que la lance de l’homme d’armes Keiv s’installe près de notre campement. Ainsi, nous serons vraiment regroupés sous l’oriflamme de Montpellier ! Levons les campements ! »

Et de faire un salut militaire et un léger sourire de soutien. De toute manière une fois dans l'armée ils seront tous sous les ordres d'Alandrisse et du Capitaine. Il jeta un œil vers les hommes avant de se détourner, faisant signe à Gabrielle de venir l’aider à monter la tente. Oui, il savait faire. Non il n’avait pas l’habitude. Toutefois, Audoin avait été un excellent maitre d’arme, et lui avait appris plus que comment se battre. Et s’il n’avait pu changer son maitre sur la pudeur, il lui avait donné bon nombre d’outils pour qu’il se débrouille parfaitement lorsqu’il était le temps de monter un campement. Et même si en tant normal, il l’aurait fait faire par quelqu’un d’autre, là n’était pas le moment, il n’était plus vraiment Seigneur de Falmignoul, mais plutôt homme d’Armes Enzo. Il espérait surtout que tous et chacun n’allait pas prendre mal le fait qu’il « dirige » alors qu’il y avait plus gradé que lui dans la lance. Son but n’étant pas d’assouvir un quelconque pouvoir sur les hommes et femmes de son groupes, mais simplement d’agir en conséquences et d’écouter les ordres tout en unissant le groupe le plus possible. Et si lui-même avait manqué de discipline dernièrement, il espérait que cela ne rentre pas en ligne de compte et que tous sauraientt rester disciplinés, présents et impliqués.

- « Vous voulez bien me donner le marteau je vous prie. »

C’est qu’il fallait planter les « piquets » et monter la tente. Il attendit que Gabrielle le lui donne et d’asséner des coups pour planter dans le bois. Il continua ainsi de suite, donnat quelques indications à sa femme, et au final réussit à monter la dite tente. Il ne restait plus qu’à faire un feu pour la nuit, puisque doucement ça se refroidissait, préparer quelques lanternes en cas de besoin, et le tour serait joué.

* Hommage à la légion romaine d'Asterix - Goscinny
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Vous êtes un JD québécois ? Venez donc faire un tour ici
Scg5
Quand scg arriva sur le camp commandé par l'Homme d'arme Enzo, il était un peu méfiant. En effet il y avait eu quelque heurt entre l'HDA et la lieutenante mais tout semblait être rentré dans l'ordre, de plus depuis son arrivée à la caserne Enzo faisait un excellent travail. Là encore scg apprécia l'organisation du camp faite par Enzo, ainsi que les consignes juste qu'il avait donné...
Scg s'approcha de lui :


- Bonjorn HDA Enzo, c'est du très bon travail ce campement, félicitations. J'ai ressenti une pointe d'inquiétude dans tes propos, mais ne t'en fait pas tout est clair, tu diriges cette lance jusqu'à notre intégration dans l'armée, tu le fais même très bien...
A ce propos tu as entendu les nouvelles : nous restons encore ici pour cette nuit au moins.
As-tu vérifié que tous les membres du groupe avait de quoi se restaurer ?
Loup24
Le quartier Maître Loup était plutôt partisan de la discrétion
Battre pavillon à l'approche de l'ennemi , il savait qu'en mer il ne le feront pas avec son lieutenant de vaisseau ou son commodore pour surprendre l'ennemi jusqu'au dernier moment.
Mais foi occitane, solidaire et discipliné, il avait planté sa tente dans le camp de sa lance.
L'homme d'arme Enzo semblait expérimenté et à ses cotés le sergent et le quartier maître lui apporteront c'était acquit une aide non négligeable.


Je vais faire le tour des remparts_leur dit-il...
Gabrielle_blackney
« Somewhere
Inside something there is a rush of
Greatness
Who knows what stands in front of
Our lives »

- Hair -

- Deux nuits avant, Oustau de château-Thierry -

Gabrielle regarde son ventre. Ca fait des creux et des bosses sous sa peau. Il est plat toujours, presque creux quand elle s’allonge mais dessous, ça grouille et ça bouillonne. Ca tourne et ça vire. Il y a quelque chose. Gabrielle regarde sans bouger, elle voudrait appeler Enzo mais elle en est incapable, fascinée et terrifiée par le spectacle qui s’offre à ses yeux. La peau de son abdomen se tend d’un coup et craque. Son ventre s’ouvre dans un jaillissement sanglant, ça lui éclabousse les mains, le visage, ça sort et ça coule, ses boyaux se répandent. Elle a envie de hurler. Elle ne peut pas. Immobile et muette. Une main, toute petite, sort de l’amas visqueux et…

Gabrielle s’asseoit d’un coup dans son lit. En sueur, le cœur battant. Le corps crispé. Un instant de panique avant de réaliser qu’elle est dans son lit, dans son oustau, Enzo dort à ses côtés. Un cauchemar, juste un cauchemar. La brune en peut s’empêcher de tâter son ventre. Rien évidemment. Elle regarde son mari. Il n’aime pas être réveillé. Elle le secoue un peu tout de même avant de se caler contre lui. Il lui sourit dans un demi sommeil et lui passe un bras protecteur et rassurant autour de la taille. Elle n’arrivera pas à se rendormir c’est certain, mais Enzo est là, alors elle essaie de se calmer. Elle n’est pas seule, tout ira bien.


- Campement – Lance d’Enzo -


Gabrielle avait un très mauvais souvenir des campements militaires. La défense de Carcassonne lui était restée en travers de la gorge. Des jours à s’emmerder, à attendre, à ne rien faire, à tourner en rond pour… rien.
Là, la menace semblait plus sérieuse. Mais Enzo avait été ferme « Gabrielle, je préfère vous voir me faire la gueule jusqu’à la fin de mes jours que devoir m’agenouiller devant votre cadavre ». Elle avait tenter de l’amadouer, de le supplier, de le menacer. Rien. Gabrielle s’était donc résignée. Pas de bataille pour elle. Jusqu’à cette nuit. Et ce cauchemar. Elle s’était réveillée la peur au ventre et l’angoisse ne l’avait pas quittée de la journée.

Elle ne voulait pas qu’Enzo la quitte. Il ne pouvait pas. Pas maintenant. Elle avait besoin de lui et elle était certaine que si elle restait seule, on la retrouverait éventrée et vidée de son sang à son réveil. Alors qu’avec son mari à ses cotés la chose n’arriverait pas. Oui, c’était complètement irrationnelle, mais Gabrielle était terrifiée et il était hors de question qu’Enzo l’abandonne en ce moment. Mais il y avait cette fichue menace. Alors elle avait réussi à le convaincre. Enfin, pas exactement. Ils avaient fait un pari et il avait perdu.

La voilà donc de nouveau sur un campement. Sous les ordres d’Enzo. Ce qui lui plaisait plutôt. Elle lui faisait confiance à lui au moins.
Elle le regarde pendant qu’il explique le déroulement des tours de garde. Ca lui va bien l’armée. Ou pas. Gabrielle n’est pas forcément très objective concernant son mari, surtout quand les fesses de ce dernier sont moulées dans l’uniforme ostien. N’empêche il est beau quand même. Et il parle bien.
Mais heu... Comment ça « levons les campements ! » ?
Il n’espère pas la voir monter une tente tout de même? Si ? Ah non. Juste un coup de main, ça oui, elle peut faire. Elle passe les marteaux, les piquets, elle tient une toile, elle écoute les explications qu’il lui donne de temps en temps en hochant la tête. Elle sait pertinemment qu’elle sera incapable de le faire seule. Apparemment, ils font tente commune, c’est déjà une bonne chose, ça lui évitera de trouver des astuces pour aller lui rouler une pelle à l’abri des regards en se faufilant.
Parce que Gabrielle a des défauts mais elle sait bien que ça ne se fait pas d’embrasser son mari dans un camp militaire. Promis, elle sera toute sage sous cette tente. Pas question de lui faire avoir des ennuis à Enzo. Elle sera sage, obéissante et disciplinée. Oui elle sait faire, et non, ça ne lui plait pas, mais peu importe.
Pour preuve de sa bonne volonté, elle se charge du feu, ça elle maitrise.

Une fois la flambée lancée, Gabrielle regarde autour d’elle, c’est toujours impressionnant un camp qui se monte, les tentes, les oriflammes, les hommes et les femmes en armes, les chevaux. Ca a de la gueule.
Contemplant le feu, elle sourit à Enzo. Ils devaient prendre le premier tour de garde ensemble. L’insomniaque qu’elle était le remerciait de lui avoir donné le tour de nuit. Son préféré. Mais il le savait bien sûr. Et elle le remerciait également de ne pas l’avoir collée avec un inconnu. C’est qu’elle n’était ni militaire ni expérimentée. Elle se souvint qu’Actarius l’avais prise avec lui lors des gardes à Carcassonne. Pour les mêmes raisons.


- Dites moi, Enzo. Je ne suis pas obligée de dire HDA devant votre nom moi, si ? Et en tant que civile, je ne suis pas obligée non plus d’appeler les autres par leur grade il me semble. Mais si vous pouviez me le confirmer, que je n’ai pas d’ennuis.

Un silence, les yeux fixés sur les flammes.


- Vous pensez qu’on peut mourir ?

Traduction :
Quelque part
A l’intérieur de quelque chose il y a un élan
De grandeur
Qui sait ce qui se tient en face de
Nos vies

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