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[RP] Mère-grand, que vous avez de grandes dents !

Eusaias
Hrp : Salut les petits loups ! Rp ouvert à Andréa_ , Tous les persos ayant actuellement un rp ce déroulant sur la baronnie de Mâlain, Tous les gens de Bouillon (Sorianne je te compte dedans)

Le rp se déroulera ainsi :
D’aujourd’hui à samedi 23h59 = première journée
De dimanche 0h00 à lundi 23h59 = deuxième journée
De mardi 0h00 à mercredi 23h59 = troisième journée
De jeudi 0h00 à samedi 23h59 = dernière journée.

Si on ne peut poster qu’une fois on s’arrange vite fait via mp pour faire un mini résumé de sa journée.

Bon jeu.


*****


Bouillon terre conquise.


Toi ! Toi et l’autre bécasse là !

Le Balbuzard venait de désigner trois caméristes de son doigt inquisiteur se terminant par un ongle acéré. L’homme au faciès d’oiseau de proie était particulièrement agité ce matin et tout le domaine en tremblait. Sa voix rocailleuse avait ordonné le regroupement des gens du domaine dans le salon. Il commençait donc par s’occuper des caméristes.

Vous allez immédiatement me préparer deux chambres ! La petite du haut que vous ferez simple et la chambre avec la porte dérobée, juste à côté de la mienne. Celle là je veux qu’elle soit magnifique, que n’importe qu’elle dinde de passage puisse en tomber amoureuse si on la lui montrait. Exécution !

Puis il regarda le cuisinier et sa femme.

Vous deux vous me préparez de quoi faire deux repas, un riche, un léger ! Exécution !

Puis le bec du rapace se tourna vers la couseuse qu’il avait fait venir. Un sourire fendit le visage du rapace.

J’espère que vous avez belle étoffe à proposer et que vous serez bien habile et rapide pour arranger une grouillot si je vous en donne l’ordre. Allez, exécution !

Mon seigneur le vieux responsable du hameau voisin demande à vous voir au sujet des nouvelles taxes. Que devons nous faire ?

Exécution.

Les épaules se haussèrent, fallait pas venir l’ennuyer aujourd’hui car il recevait une jeune femme de la K.a.p qui voulait voir quel bel animal il était. Mais avant que les deux gardes ne quittent la pièce il reprit.

Exécution, mais attention, faut que ça ressemble à un accident. Par exemple enfermez-le dans l’enclos à chiens, puis une fois qu’il aura été mis en pièce balancez-le dans la forêt… on accusera les loups. Foutus loups hein ! MouHAHAHAHA





edit : Baronnie de Mâlain en Bourgogne. > Bouillon terre conquise.
_________________
Andrea_
Sur la route, tinlin, nin nin nin nin..



Bon les enfants, je sais c'est pas facile, mais Môman doit s'absenter. Plusieurs jours. Je sais que je vais vous manquer, et vous aussi vous allez me manquer, mon coeur de mère est torturé à l'idée de vous laisser mes tout-petits. Mais il va falloir me promettre d'être sage.

- ...

C'est compris ?


- ...


Rha les gosses alors...



Est ce que celle qu'on surnomme la Colombe attendait une réponse ? C'est fort possible, pourtant n'importe qui la verrait faire en rigolerait, et pour une raison simple : c'est à des oeufs qu'elle s'adresse. Des oeufs qu'elle s'est mise en tête de faire éclore il y a maintenant plusieurs...mois. Mais la Chiasse a la tête dure et une fois une idée bien en place, il faut s'accrocher pour la faire sortir.
Une main opaline vient caresser sa progéniture alors que ses lèvres viennent doucement embrasser les coquilles désespérément froides. Froides, comme ses mirettes qui soudain se portent vers un coin de la pièce.



TOI par contre, si j'ai un conseil, c'est d'pas moufter, sinon j'te préviens c'est pas un gnion que tu vas prendre mais un aller simple pour l'paradis.

Je sais, ça peut vous paraître un peu dur, surtout qu'elle s'adresse à un "humain" cette fois, mais si on commence à parler correctement à un esclave hein... Ces choses là on leur file un doigt et ça prend le bras, ils n'en n'ont jamais assez, la preuve, pas plus tard qu'hier la Colombe l'avait autorisé à prendre un fruit et l'idiot avait pris un abricot. Pas un grain de raisin non, un abricot! sûr que s'il y avait eu une pomme il l'aurait prise, toujours plus gros, j'vous l'assure, ils n'ent ont jamais assez.

Le regard acier balaye la pièce principale de la petite habitation. Sommaire, c'est le premier mot qui vient à l'esprit quand on y met les pieds, tellement peu de choses sans importance.
Ensuite c'est peut être : ô voleur ! Parce que cette maison, ce n'est pas la sienne. C'est juste la maison d'une donzelle qui lui ressemble un peu -physiquement du moins- et qui s'est proposé -ou pas- de lui prêter des habits pour ce qui est sûrement le "voyage de sa vie". Donzelle qui passerait quelques jours dans sa propre cave en attendant le retour de la Chiasse, mais quelques jours, dans une vie...



Rassemble moi des affaires. J'veux des robes, j'exige des bottes, et de quoi manger pour la route.
- Comment les robes ?
VITE ! Berdol.. c'est plus c'que c'était...



Et la mûle avait été chargée. Rapidement - comme quoi avec un fouet on arrive toujours à avoir plus ou moins ce que l'on souhaite-.
La route avait été longue, il faut dire que la Chiasse n'a pas vraiment l'habitude de voyager seule, et encore moins sans faire de pause. Apprêtée comme jamais, elle avait même eu peur qu'on la prenne pour une noble et que certains de ses collègues se fassent le plaisir de la détrousser... Mais non.




Entrée du Domaine du Bouillon


Usée la Colombe. Elle qui avait passé toute le trajet à se répéter les règles de bienséance, et tenté de glaner ça et là des informations qui pourraient vous sembler futiles mais qui devenaient existentielles pour elle -et son professionnalisme- à savoir : Qui de Vonafred ou Eusaias était réellement le Roy de France !
Les réponses avaient été diverses et variées...


Citez le nom du roy de France.
Eusaias.
Qui a gagné les élections royales?
Et bien... Vonafred a gagné les votes, mais pas le coeur des votants.
Eusaias est-il le Roy de France ?
Eusaias Casse-toi, Vonafred est notre Roy !



Je passe sur les yeux levés au ciel, les soupirs excédés des passants -qui n'y mettaient vraiment pas du leur pour aider une compatriote dans le besoin, les regards plein de haine et quand même quelques potins sur les deux "Roys", pour finalement arriver au principal : elle ne savait toujours pas.
Mais elle saurait bientôt, puisque c'est chez le Roy du Bouillon -et peut être Roy de France- qu'avait été conviée la Colombe, et par Eusaias en personne - si ça c'est pas la classe!-.

Descendant fièrement de son destrier, la Chataîne observe les lieux en lissant "sa" houppelande. Le visage rond toujours aussi diaphane contraste avec sa chevelure châtain -impécablement coiffée-, le corset met en avant une paire de poumons en pleine forme -Déos aura au moins été généreux de ce côté là-, et les yeux gris acier se posent vers un passant. Un passant passant bien trop près des grilles pour ne pas faire parti du décor.
S'approchant de lui d'un pas loin d'être grâcieux, elle lui colle dans la mains les rênes de l'animal avant de le regarder, un peu dédaigneuse et de lui souffler



Je m'occuperai de ta paire de glaouis comme tu t'occuperas de ma bourrique, alors si tu veux pas les perdre, 'tention.
Pis va chercher ton maître au lieu d'me regarder comme ça, c'est à s'demander si tu sors parfois de tes écuries !
Allez! Du vent !



Le sourire redevient angélique et la pose harmonieuse alors qu'elle attend qu'on vienne la chercher. On mettra donc son langage fleuri sur le compte du stress. Ou pas.
_________________
Eusaias
Un coup de vent balaya la pleine et tous les hommes sur la muraille se turent d’un bloc lorsque la main du rapace se referma sur les rênes. Le visage fermé et lieu se mettant à luire sous la pression des vilénies qui passaient dans sa tête. De sa main libre mais gantée il se gratta l’affreuse cicatrice qui ravageait sa joue gauche, du coin de la bouche à son oreille. Il est vrai qu’il était habillé d’une simple tunique de braies tout aussi simple, mais n’avait il pas un aura royal ? Les gens ne sentaient-ils pas qu’il était comme un messie ? Etait-ce dû au fait qu'il était devant la grille à regarder ses hommes, allez jeter le cadavre du vieux, qu'on le prenait pour un garde ? Il soupira comme pour évacuer la colère.

Enfin elle était bien roulée et n’avait pas promis de s’occuper de ses précieuses comme il s’occuperait de son cheval. Il confia le destrier à un valet d’écurie avant de rajouter :

Que l’équestre compagnon de mon hôte soit traité comme s’il était mien. J’ordonne qu’il soit caressé, cajolé avec affection et tendresse, je veux l’entendre hennir de bonheur depuis le château.

Puis il regarda la jeune femme d’œil noir avant de reprendre.

J’espère que vous êtes femme de parole, car me manquer de respect de la sorte est normalement passible de mort… Si on me fait des promesses de gascon en plus je crains de ne pouvoir me contrôler. Sur ce, soyez la bienvenue.

Il tourna la tête vers un autre valet venu en courant aider le maitre.

Passe les consignes suivantes : « La grande chambre, le festin et renvoyez l’autre inutile. »

Puis il lorgna un peu plus sur la jeune hôte, sans gène pour lui. Le sourit fut enfin de mise. Ses mains se croisèrent dans son dos et d’un geste de la tête il l’invita à entrer dans la forteresse.

J’espère que vous avez fait bon voyage. Je vous propose d’abord de manger un peu, puis nous irons faire un tour du domaine, j’ai des soucis à régler avec un de mes pressoirs. Ce soir nous deviserons, vous pourrez alors poser vos questions. Cela vous convient ?
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Andrea_
Il y a des jours où la chance est avec vous, où, quoique vous fassiez tout se passera bien, où vous pourrez faire la pire des bétises sans que personne ne vous en tiennent rigueur, où vous pourrez caguer dans la bouche d'un noble qu'il vous remerciera avec le sourire. Et vous vous sentirez bien.
Et il y a d'autres jours où, bien que tout se passe comme cité juste avant... Le poids de la culpabilité pèsera sur vos épaules.

Les azurées reluquent l'homme de haut en bas, le visage onguleux lui rappelle bien quelque chose... En cherchant bien... Il faut dire qu'il lui avait été rapporté tellement de potins concernant les proches des deux "souverains" que la Belle en étaient encore toute emmêlée.
La balafre sur la joue gauche lui arrâche une grimace à peine retenue, cete balafre aussi on lui en a parlé. Tout comme ce regard noir après qu'il se soit adressé à un valet d'écurie...

Et merd'. Berdol... Et oui Colombe, tu viens de te rappeler que c'est en demandant à quoi ressemblait ton futur hôte qu'on t'avait fait cette description. Alors? Prendre Eusaias en personne pour un moins que rien ça soulage? Dis nous tout, dis nous tout !


Je, heu... Je suis dés.. Déa, Andrea de la Colombière, vous m'attendiez il me semble.Pour ma monture, ne vous inquiétez pas.. elle peut dormir dehors... Elle peut dormir dehors, surtout si ça peut m'empêcher d'avoir à vous toucher.

Le sourire de l'homme amène enfin la Colombe à se dérider, elle qui était comme qui dirait "tendue" depuis la découverte identitaire. Le visage se fend pourtant d'un large sourire alors qu'elle reluque son hôte. Eusaias. Elle est chez Eusaias quoi ! Là tout de suite, elle n'attend qu'une seule chose, sa chambre, et croyez moi, c'est pour une raison bien précise.
Le corps Chiassique s'avance doucement, avec un minimum de prestance, et le menton s'incline en passant devant le balafré.


Merci pour votre accueil, je .. heu.. vous savez hennir ?


Bien joué Andrea, t'en as d'autres des commes ça ?
Non, quand il se comparait à ta monture, il y a peut de chance qu'il parlait de hennir dans ce sens là...
La lipe inférieure est malmenée alors qu'elle reprend la parole.


C'est symp... plaisant de voir un souverain dans son élément, sans fiorriture vestimentaire et... ornementale.
Va pour le repas, mes questions peuvent attendre.



La Colombe se fige un instant puis se retourne, prétentieuse et pédant au possible vers le valet :

La grande chambre, le festin, renvoyez l'autre inutile ET faites monter mes bagages.

Un sourire pour Eusaias et la Colombe reprend sa route, direction l'habitation principale, en grand monologue avec elle même et, s'il le souhaite son hôte.
Inutile de dire que les bras Chiassique valsent à tout va, que la tête s'incline d'un côté et de l'autre, les mains s'agitent, bref, la Colombe parle avec ses mains.



Non parce qu'on imagine toujours les gens de la Haute avec de beaux habits, des apparats en veux tu en voilà, mais en fait ce sont aussi des gens comme vous et moi, enfin surtout moi parce que vous... De toute façon, moi, c'que j'en pense, c'est qu'il faut des gens comme MOI pour rétablir la vérité, le peuple a BESOIN de la vérité, le peuple veut savoir que son Roy est aussi un être humain, avec un coeur. Vous n'êtes pas d'accord ? Sire ? Sire ?


La Colombe est fatiguée... et un brin fatiguante.
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Eusaias
Hennir ? Non je ne sais, mais sans doute si je m’appliquais j’arriverais… à vous faire gémir. Etrange comme ces deux mots sont proches vous ne trouvez pas ? Enfin, rassurez-vous pour votre canasson, il dormira dedans car j’ai bien envie de vous montrer comme je suis bel étalon. Vous vous me montrerez vos talents. Ce fut une bonne idée que votre promesse, je vous le confesse.

Désormais elle savait à quoi s’en tenir et le balbuzard put remarquer qu’elle avait aussi son petit caractère. Elle venait de le reprendre pour rajouter un ordre à ceux qu’il avait donnés. Ils prirent donc les couloirs dans la bâtisse, lui tentait d’être silencieux, réfléchissant aux petits embarras qu’il lui réservait. Elle, elle ne cessait de parler et tentait de l’amadouer sans doute. Il distingua cependant deux choses amusantes qu’il estima bon ton de relever.

Vous n’aimez pas les fioritures vestimentaires ? Voilà qui est bon à savoir. J’avais hésité à vous recevoir dans mon bain, mais je me suis dit que l’eau sur le vélin allait faire baver l’encre. Enfin, si vous vous sentez mieux en tenue d’Eve ne vous gênez pas, j’interdirais à mes gens de vous regarder. Car vous savez je suis certain qu’il est plaisant de vous regarder sans fioriture vestimentaire également.

La table se dressait enfin devant eux et le balbuzard, d’un geste de la main l’invita à s’asseoir en face de lui. Le fumet des ingrédients lui chatouillait les narines. Il donna alors le feu vert en commençant lui-même à plonger ses mains dans les viandes pour en déchiqueter des morceaux à porter à sa bouche.

Ainsi vous vous nommez Andréa de la Colombière. Il y a un « de la colombière » ? Ou vous êtes une de ces fleurs sauvages que l’on peut cueillir en toute impunité ? Etes-vous rattachée à un seigneur ? Un sale bourgeois ? Pourquoi avoir cessé la cambriole ? Vous aimez vraiment les lettres ? Etes vous une oratrice habile ?

Oui, il avait bien des questions à lui poser et toutes avaient leur intérêt. Les dents détachèrent un morceau de viande de leur os, qu’il mâcha avec vigueur avant de faire passer le tout grâce à une gorgée de vin.

Quel est votre plus grand méfait ? Quelle est la chose qui vous a le plus blessée ?

Il inversait les rôles ? Oui un peu, mais lui ne comptait pas rédiger un article.

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Andrea_
Léger toussottement de la Colombe. Eusaias marque un point mais ne gagne pas la guerre...

Un bain? Quelle merveilleuse idée. En tenue d'Eve évidemment, quel intéret d'y aller avec des vêtements ?!
Et n'interdisez rien à vos gens, après tout, être à votre service doit être déjà suffisamment compliqué pour en plus leur interdire de belles choses non?
Laissons les rêver, et ils rêveront éveillé.



Et le menton de se lever, port altier, histoire de souligner sa grandeur d'âme. -et sa petite vertu?!-
La mâchoire se serre, et la Chiasse résiste on ne sait comment -peut être la peur de mourir ici et maintenant- à retenir ce qui lui chatouille la langue... Sauf que ça ne dure pas, et que, sur le ton de la confidence est lâché...



Par contre si vos mains ne touchent ne seraient-ce qu'un centimètre carré de ma peau, je vous fais manger votre service trois pièces, et avec l'avocate que j'ai, ça ne me couterait pas plus de trois jours en prison.


On rajoute un sourire? Allez c'est parti, on rajoute un sourire sur le visage de la Belle, et un éclat de rire, parce qu'après une sortie comme celle ci, à un personnage comme celui ci, il vaut mieux montrer qu'on a de l'humour, juste pour montrer qu'on sait plaisanter, mais pas trop quand même, juste pour... Pour montrer qu'on peut être ouverte d'esprit mais qu'il y a des limites. Enfin j'sais pas, il pourrait au moins attendre qu'elle se lave !
Le sourire toujours accroché aux lipes, la Colombe se pose face à Eusaias, admirant tous les mets. Pour sûr elle allait s'en mettre plein la pense, elle qui adorait manger n'allait pas se priver, surtout si c'est au frais du Royaume.
Le feu vert passé, les mains plongèrent dans les denrées sans aucune gène, la droite déchiquetant une cuisse de poulet qu'elle porta directement à sa bouche. Hochant la tête aux propos du " Seigneur", elle avala bruyament une partie de sa bouchée pour répondre, gras dégoulinant du coin des lèvres, et restant de blanc de poulet entre les dents - quand on vous dit qu'elle a la classe-



Il y a bien un De la Colombière. Suspens !
Mon frère. Kalum. Ensuite je dirais... non, non, pitié non! Parce que. Oui. A vous d'me l'dire.

Alors Seigneur, conquis ?!
Une nouvelle bouchée bien vite avalée, et une gorgée envoyée dans le gosier plus tard, la Belle se donna enfin la peine d'entrer dans les détails.


Je n'suis pas noble, même si on pourrait penser le contraire en me voyant. C'est beau, l'innocence Colombien. Je ne suis rattachée à personne, sinon à mon fils. Qui vit avec son père, qui lui même vit... n'importe où du moment que c'est loin de moi, et si vous voulez un potin, oui j'le regrette. Je n'ai jamais cessé le brigandage. Enfin... pas définitivement. Mais Eusaias, nous ne sommes pas là pour parler de moi, et à moins que vous fassiez parti de l'inquisition... Une main pleine de gras vient choper la chemise d'un pecno planté là pour lui souffler Mais c'est pas l'cas hein ?
Bref, à moins de tout ça, on va dire que c'est moi qui pose les questions, d'accord?
D'accord ! C'est parfait donc.
Les questions et les réponses, cette fille est merveilleuse.

Alors... Avez vous une épouse? Des descendants?
Des maîtresses, des bâtards ?
Est-ce vrai que vous auriez... la cuisse - si j'puis dire- facile?



ET si ça en empêche certains de finir leur repas, c'est pas son problème, elle qui d'ailleurs... entâme une deuxième cuisse et résiste à l'envie d'allonger une jambe sur la chaise d'à côté, mais pas à celui de lever son verre


Ch'est pour l'article tout cha tout cha...
Hey, teaulier ! Ch'ai choif !


Allez, avec un peu de chance, le fait qu'il manque une partie des réponses ne se verrait pas.
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Sorianne
Échouée là bien malgré elle, la noiraude n'avait eu d'autre choix que de suivre et de trouver place parmi les domestiques du domaine, pendant que le cousin par alliance de leur "hôte" vaquait à ses cléricales occupations. Ô combien ravie de cette situation dans laquelle elle avait malencontreusement atterri, autant dire que la mine était fort peu réjouie quand elle arriva devant le Seigneur du lieu, accompagnée de ses partenaires d'infortune, si on pouvait le dire de cette façon.

Le museau baissé afin de ne pas s'attirer d'ennuis -elle avait la fâcheuse tendance à être fascinée par ce profil qu'elle n'avait que rarement vu ailleurs- So ne releva les yeux qu'au "Toi" qui tonna. Oh comme elle lui en voulait de l'avoir trainer là... Une moue boudeuse, et un regard qui en disait long sur son ressenti, et c'est sans grande conviction qu'elle suivit les deux autres filles, le pas traînant.

Ah il fallait qu'une dinde puisse tomber amoureuse de la pièce... C'est des plus motivée -hum- que les tentures furent ajustées, que tout fut nettoyé, que tous les coins furent décorés, un peu d'essence parfumée ici ou là, pas trop aphrodisiaque tout de même, évitons musc et autre du même genre. Et là, sur la console trônant contre le mur, *SCHTING!* : LA fleur, telle LE petit géranium trouvant sa place en plein désert Égyptien.

Et pendant que les chambrières partaient, elle fut gentiment désignée pour aller signifier que tout était prêt. Peut-être devrait-elle causer un peu plus, elle ne se ferait pas ainsi avoir... C'est donc maugréant que la brune, mains dans les plis de ses jupons, se pointa auprès de la tablée, toujours tout sourire, bien sûr! Re-hum. Il lui fallut un petit instant durant lequel, yeux en l'air, elle cherchait désespérément comment expliquer la chose, et comment appeler le propriétaire. Bigre, ça ne lui venait pas... Une moue contrariée plus tard, et So salua la jeune femme qui faisait face à Eusaias, d'un léger, très léger, voire très très léger pliage de genou... En dépit de retrouver ce vocabulaire qu'elle n'avait pas hein...

Qu'à cela ne tienne, pauvre femme... Le regard rivé à la table, et non à celui à qui elle allait causer, elle vint à déclarer mission accomplie.


Sieur, la chambre pour la Dame est prête...

Sait-on jamais si elle n'était pas au goût du balbuzard... Oh comme ce fumet qui venait lui chatouiller le nez pouvait lui donner envie! Et bien malgré elle, son ventre gargouilla. Arf, croisant les bras contre elle, la jeune femme continua.

Faut-il autre chose?

Nooon, elle n'irait pas porter à boire. Rhoo qu'il lui tardait de retrouver la chambre... La sienne... La leur hum...
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Eusaias
Mon service trois pièces vous pourrez le côtoyer sans souci, mais si vous lui tentez la moindre offense, je vous dépèce vivante avant de vous faire sécher au soleil.

Le sourire fut rendu et le repas occupait alors les deux protagonistes dont l’une riait, visiblement heureuse de ce début. Le balbuzard s’enfonça un peu plus dans son siège et essuya ses mains sur une serviette humide. Son majeur traçait de petits sillons invisibles sur la table alors que les yeux de rapaces dévoraient toujours la jeune femme face à lui. Elle était vive d’esprit, jolie de visage, appétissante du corsage. Elle manquait de retenu, d’éducation mais ceci pouvait s’arranger.

Le balbuzard secouait la tête pour montrer qu’il écoutait et surtout qu’il mémorisait ce qu’Andréa lui disait… Un fils… Un homme qu’elle ne voulait plus voir… Elle brigandait encore. Les yeux se détachèrent de la proie pour se planter sur une autre.

Sorianne, bon dieu qu’il aimait la regarder, la toucher, respirer son odeur… La violenter parfois. Scopolie la lui avait offerte en pâture, du moins contre son gré, il y a bien longtemps et le bourguignon lui en était reconnaissant. La noiraude était de ses femmes qu’on désire posséder et à qui on aime montrer l’inégalité des conditions. Qu’il était bon d’être un puissant seigneur !

Il écouta la jeune camériste, lorgnant sur sa silhouette avant d’annoncer à Andréa que sa chambre était prête. Puis son attention se reporta sur Sorianne et il l’invita d’un geste de la main à s’asseoir à ses côtés.


J’ai entendu les jérémiades de votre ventre. Prenez place et mangez, buvez. Ensuite vous irez prendre un bain, vous empestez la sueur. Vous mettrez votre plus belle tenue, car vous allez venir avec nous après diner. La présence d’une femme rassurera sans doute notre hôte.
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Andrea_
L'idée d'être dépecée vivante et séchée au soleil aurait été très marrante. Non vraiment, TRES très marrante. Si la joyeuse proposition avait été faite à quelqu'un d'autre qu'à elle. Là forcément... C'est plutôt... déplaisant, le doigt glissé sur sa nuque en témoigne...

L'arrivée d'une donzelle à la mine ravie -hahum- et souriante au possible -la Colombe l'a de suite surnommé " Sourire d'Avril"- calme un peu tout le petit monde -avant que ça tourne au pugilat c'est pas mal, timing parfait!-. La Chiasse reprend son rôle - on se rappelle maintenant qu'elle était là pour écrire un article?!- et, tout en observant l'étrange manège se jouant sous ses yeux -et au dessus de son assiette- note dans un coin de sa tête : " regarde une de ses servantes comme si elle était un poulet et lui un chien n'ayant pas mangé depuis plusieurs semaines."

La Belle était encore en train de se demander si ces deux là ne faisaient pas couche commune lorsque le Balbuzard lui annonça que sa chambre était prête. Il n'en fallait pas plus à la Colombe pour se lever d'un bon, s'essuyant rapidement à ce qui ressemblait à une serviette, l'envoyant ensuite dans les bras d'un des valets présent et s'approche d'Eusaias.
Malhabile elle tente pourtant de reproduire ce que nous a gentiment offert Sorianne sur un plateau d'argent un peu plus tôt, à savoir légère genou-flexion et hochement de tête. Plutôt satisfaite de sa révérence, elle se garda bien d'appuyer ses dires concernant Sorianne : elle empestait.
Elle taiera aussi sa haine des femmes, le fait qu'elle ne les supporte paset que leur simple présence lui filait un urticaire géant, caractérisé par un regard haineux et des phrases fleuries. Après tout, la Chiasse n'était pas là pour faire des vagues, mais bien pour glaner des potins, la Dame en question devant en faire collection...

Pour l'heure elle se retire, fait quelques pas et se retourne.



Heu... Je... Je suis l'odeur pour trouver ma chambre ? On m'accompagne ? J'veux dire... "On " n'étant pas vous Eusaias, pas folle la Colombe! Comment je trouve ma chambre? Promis ensuite je me retire un instant et vous laisse à vos... finir de manger.


Non vraiment, je l'ai trouvé soft sur ce coup. Lentement les doigts se glissent dans sa crinière, puis lisse son jupon, les yeux bien trop occupés à balayer l'énorme pièce qui la recevait, personnel de maison, vaisselle et ... richesse comprise.
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Sorianne
Autant dire que ce n'était pas du tout ce à quoi elle s'attendait! Si elle avait bravé les regards insistants, sans broncher, elle tombait des nues quant à l'invitation à prendre place à la tablée. Elle se retourna même pour voir si ce n'était pas à quelqu'un derrière elle que le Souverain frondeur s'adressait... Mais... Non. Quand son regard revint se poser sur lui, les sourcils étaient froncés et il n'était guère manquable de voir que la brune semblait méfiante... Forcément, elle piqua un fard en entendant le commentaire sur son doux parfum. Était-ce sa faute si ces glousseuses qui partageaient sa condition avait décidé qu'il fallait faire du feu dans la chambre "pour que la Dinde à y loger ait bien chaud", alors qu'il faisait déjà bon? Était-ce sa faute si elles avaient dû faire cette chambre rapidement? Et la méfiance s'accrut encore davantage en entendant la suite...

Sourcil haussé, la petite noiraude cherchait une quelconque trace de plaisanterie sur le visage du rapace... Sans pourtant en trouver...


Venir où? Faire quoi?

Beh oui, à part faire la potiche, elle ne voyait pas bien ce qu'elle pourrait bien faire, à dire vrai... Mais elle avait commencé à prendre l'habitude de cette condition. En attendant, So hésitait grandement. Devait-elle prendre place comme elle avait été conviée à le faire? L'invitée du HumRoy se leva soudain, ce qui fit détourner l'attention de la jeune femme, qu'elle avait rivé sur leur Hôte. Elle montait? Sorianne allait se proposer :

Moi! Je vous...

*Mais elle fut prise de vitesse par Eusaias congédiant la châtaine qui se retrouva guidée par un homme se trouvant là. Un valet? un domestique à la maison, à n'en pas douter... Quoi que? Lasse, elle ne chercha pas plus avant à savoir de qui il s'agissait.

Si vous avez un souci, il y aura toujours quelqu'un pour vous aider...


Enfin normalement.... Arf... Il lui en fallut du temps à la brune, pour aller se placer à table... Le dos droit et la tête haute, la petite donzelle n'en menait pourtant pas large. Ignorer le corbeau était surement la meilleure chose à faire dans ce cas là. Quoi que... Un morceau de blanc grignoté tout de même, un nœud au ventre l'empêchant de se repaitre comme elle l'aurait souhaité, elle lançait des œillades à son voisin. Courageuse mais point téméraire, elle savait à quoi s'en tenir ici, et préférait ne pas moufeter, surtout en territoire aussi hostile. Aaaah que le Clerc avait bien dressé sa brebis... Où donc était le temps où elle n'aurait pas hésité à défier et monter au créneau...?

Qu'est-ce qu'il y a après le repas? ... Une nouvelle œillade... C'est au Père Scopolie que j'obéis... Pas à vous...

Oui, il fallait bien dire que le prélat avait de solides arguments, et la jeune femme n'avait sûrement pas omis ce "prêtage" dont elle avait fait l'objet. Appétit de moineau, mais appétit quand même, elle y retourna, picorant plus qu'elle ne mangeait réellement...


* Après Mp d'Eusaias^^
_________________
Andrea_
[ Dans les couloirs ]


Les couloirs s'allongent et n'en finissent pas, laissant la Chataîne un peu rêveuse, aucun mot pour le valet. Après tout... ce n'est qu'un petit homme de main !

*tilali lalilalaaaaa*



Et sinon heu... Georges Oui, pour la Colombe, tous les hommes de main s'appellent Georges Il est comment l'maître des lieux ? Et sois mignon hein.

Oui aucun mot avant de se rappeler pourquoi elle était là... Sulement le couillon reste silencieux, au grand damne de la Chiasse qui, malgré tous les stratagèmes possibles et inimaginables, n'arrivera à rien. Et pourtant elle y met du coeur. Yeux de biche, bouche en cul de poule, sourires ravageurs, jeté de mèches rebelles, gonflage de poumons... Tout, vraiment TOUT aura été tenté -du moins tout ce qui est politiquement correct-.

Lorsqu'enfin il ouvre la bouche ce n'est que pour lui montrer sa chambre...




[ Chambre Colombienne ]


Sobre. Oui sobre c'st le mot qui lui vient à l'esprit. Ça sent bon, mais pas de quoi casser des briques, c'est joli -mais pas tape à l'oeil-, par contre un détail la chiffonne...

Une... fleur ?! Berdol j'ai une gueule à aimer les fleurs?

C'était LE fashion faux pas d'Eusaias -lui ou un de ses gens-. LA petite fleur trônant sur la console contre le mur, telle une chiure de mouette sur une robe de mariée. La main Chiassique se tend vers l'objet du délit puis se referme dessus. Une à une les pétales sont arrachées...


Je suis belle,
très belle,
très très belle,
Parfaite,
pas belle du tout,
Belle,
très belle,
très très belle,
parfaite,
pas... Conn'de fleur.



Oui bon.. Chacun ses préoccupations, les restes sont jetés au feu d'un geste rageur, la houppelande glissée à ses pieds, et c'est une Colombe en tenue d'Eve qui prend possession des lieux.
Une chemise envoyée sur un guéridon, un linge sur le sol, une botte par ci, l'autre par là... C'est une règle Colombienne ça : toujours s'étaler, c'est important, ça permet de se sentir chez soi - sachant qu'elle est partout chez elle, on peut aussi dire que c'est une règle de vie habituelle- ou qu'elle est bordélique-.

L'envol a lieu et l'attérissage en douceur sur la couche se passe à merveille. Redressage du buste et... Oui, vous ne rêvez pas, la Chiasse saute sur sa couche telle une gamine découvrant que ce n'est pas une orange qui l'attend sous le sapin mais une paire de gants.



Je suis chez Eusaias, je suis chez Eusaias, JE SUIS CHEZ EUSAIAAAAAAAAASSSSEEEUUUUH !


Non vraiment, tout va bien dans le meilleur des mondes.
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Eusaias
L’invitée fut donc congédiée pour qu’elle puisse, guidée par un valet, découvrir sa chambre. Sorianne avait, quant à elle, posé plus de souci, notamment quand la main du balbuzard s’était portée sur sa cuisse. Il avait voulu lui expliquer que la nourriture avait un prix et que la noiraude la lui paierait en desserrant les cuisses quand il se glisserait dans sa couche. Hélas, elle avait son petit caractère elle aussi et elle l’avait rabroué toujours à l’aide de ce mélange d’impétuosité et de crainte. Sans doute que le fait de savoir qu’il lui ferait arracher la poitrine avec un tenaille chauffée, si elle se refusait encore, l’aida à acquiescer à la réclamation Balbuzaresque. Le repas fut terminé quand il lui ordonna d’aller prendre un bain et d’enfiler sa plus jolie toilette.

Les pas du Balbuzard l’avaient conduit jusqu’à son petit coffre dans sa chambre. Quelques lettres, patentes et autres souvenirs s’y trouvaient. Il tira une petite clé de sa ceinture et déverrouilla le cadenas. Les serres du rapace fouillèrent un bref instant avant de sortir un morceau d’étoffe qu’il avait arraché il y a quelques temps à la tenue de Sorianne. Le nez aquilin se déposa dessus et yeux clos, le Bourguignon en inspira l’odeur. Oui l’angevine avait plus affectée le balbuzard qu’il n’y paressait. Il rangea l’étoffe et prit deux autres objets en main qu’il glissa dans sa bourse.

Il inspira fortement pour faire le « vide » et ordonna à ce qu’on l’aide à mettre son broigne. Puis il réclama à ce qu’Andrea le rejoigne dans le couloir accédant aux bains, car c’était bien là qu’il se rendait. Il ouvrit la porte sans frapper et surpris la « servante » en train de barboter dans l’eau. Il tira une chaise en bois derrière le dos du baquet et se laissa tomber dessus.


Sorianne, je vous interdis de répondre à ce que je vais dire. Je vous interdis également tout commentaire. Sorianne, j’ai décidé de vous aider à réussir à vous élever dans notre société, mais pour cela vous serez à moi corps et âme. Vous allez donc nous accompagner car je le veux. Vous allez vous faire belle et souriante car je l’ordonne. Vous donnerez de moi la meilleure image possible à notre invitée.

Il défit sa bourse et en tira le premier des objets qu’il avait pris dans son « butin ». Un collier à la chainette en or finement ciselée se terminant par une émeraude rappelant les yeux de la baigneuse. Il passa le collier au cou de Sorianne et s’assura que l’émeraude tombait bien au creux de la poitrine. Il ne fallait pas se leurrer, le collier n’avait rient couté au balbuzard puis qu’il l’avait prélevé sur une bourgeoise qu’il avait rançonnée durant la fronde.

Il tira le second objet, un bracelet assorti au collier, truandé sur la même personne. Il mit le bracelet juste devant le nez de la jeune femme avant de le lui déposer dans la main.


Soyez ma maitresse la plus douce, la plus dévouée et je ferai de vous une grande dame. Trahissez ma confiance et l’enfer ne sera qu’un havre de paix à vos yeux après avoir subi mon courroux.

Il resta un court instant le temps qu’un « toc » à la porte manifeste l’arrivée de la jeune Andréa qu’il décida de rejoindre, laissant à Sorianne le temps de se vêtir.
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Sorianne
Cachée derrière un rideau de cheveux corbeaux et trempés, la jeune femme essayait de faire le vide, de la même façon qu'avait cherché à le faire le souverain Bouillonnesque. L'eau avait au moins ça de bien, c'était apaisant, et pour le coup, elle profitait de ce bain comme si c'était le dernier... Tête vide. Forcément la soirée allait passer bien trop rapidement, contrairement à ces journées qu'elle voyait défiler à allure d'escargot.

La porte s'ouvrant sans prévenir la fit sursauter, et dégageant les mèches qui la gênaient, So s'enfonça dans le bouillon dans lequel elle faisait trempette. Bras plaqués contre elle, genoux remontés, elle fixa soudain un point invisible droit devant elle. Si elle s'était mentalement préparée à l'accueillir comme ordonné, dans sa couche, elle n'avait pas du tout prévu pour maintenant... De marbre d'apparence, le cœur battait pourtant la chamade alors qu'il prenait place dans son dos. Frissons à son épaule en sentant son souffle contre sa peau mouillée, trop proche, trop proche trop proche! Pourquoi n'était-il pas allé trouver son invitée? La pudique, prude petite brune se trouvait bien embarrassée et le rouge vif qui s'était invité à ses pommettes ne pouvait pas lui permettre de démentir ce fait.

Nulle réponse souhaitée, pas de commentaire à faire... A quel sujet? En guise de réaction à sa palabre, c'est un froncement de sourcils léger qui se fit. Par le Très Haut, elle se sentait oppressée comme rarement... Le contact de la pierre froide la surprit légèrement, mais la noiraude ne daigna pas baisser le regard pour l'observer. Elle ne put éviter de voir le bracelet, et les mâchoires se serrèrent. La petite poupée de ces sieurs se laissa placer le trésor dans la main, sans pour autant réagir davantage. Pour elle, le temps sembla se suspendre, au moins un instant, ne rien répondre... Une Grande Dame ayant acheté son rang de la plus vile des façons? Ou un courroux pire que l'Enfer?

L'on frappa à la porte... Tel un robot, So tourna la tête vers la porte et le regarda partir, la laissant là, seulement vêtue d'un précieux caillou qu'elle n'osait regarder et qui lui pesait déjà. Les bagnards se retrouvent avec un boulet au pied... Elle se retrouve avec une gemme au cou... Les deux remplissant le même office. Avec difficultés, So finit par baisser le museau sur ce qu'il lui avait offert et qui avait trouvé une place de choix. Le regard remonta à sa main toujours placée en coupe, le bijou doré et vert à son creux. Et les doigts se refermèrent dessus, à s'en blanchir les jointures.

...

La porte s'ouvrit sur une Sorianne aux cheveux mouillés et lâchés, mais brossés, vêtue d'une tenue qu'elle n'avait pas mise depuis bien longtemps, robe d'un vert profond, à son grand dam... L'émeraude pendait à son buste et elle remerciait le ciel de l'avoir faite sage... Aussi sage que ce décolleté porté. Elle avait renoncé aux bracelets de cuir cachant les vilaines marques qu'elle avait, passé celui offert à la place. "Du moment que tu ne deviens pas une catin..." Lui avait murmuré un colosse couturé... "je n'en serai jamais une..." Un sourire de circonstance sur le visage, elle n'avait plus qu'à suivre. Petit jouet dans les mains des grands. La petite noiraude s'approcha du régnant se plaça à ses côtés. Ils pouvaient y aller, elle qui ne savait pas ce qui était prévu. D'apparence calme... Elle échafaudait déjà moult plans pour chercher à fuir cet endroit. Et le plus tôt serait le mieux, quitte à braver le pire Enfer imaginable. En attendant, il allait lui falloir user de tout son talent d'actrice.

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Andrea_
[ Chambre Colombienne ]


Et les Georges ont parfaitement fait leur boulot. Les quelques bagages de la Belle ont été déposés dans la pièce et une fois son " quart d'heure" passé, c'est une Chiasse aux cheveux emmêlés qui se penche sur le plus volumineux d'entre eux. Sortant un à un les vêtements qui rejoignent aussitôt la houppelande retirée plus tôt.


Trop classieux.
Pas assez !
Oh mon Dieu... Il a vraiment cru que j'allais mettre ça ?!
Non mais... Je rêve, pincez moi je rêve
GEEEEEEOOOORGEEEEES, pincez moi Je rêve c'est pas possible !


Et la Colombe d'enfiler quelque chose qui ressemble à une serpillère géante avec deux ouvertures pour les bras - ça vous parle?- et de faire un petit défilé au Georges qui est apparu dans l'encadrement de la porte aussi rapidement qu'elle l'avait voulu -bien dressé l'animal !-.

Et dire qu'elle mettait vraiment ça, t'y crois toi ?
Non mais regarde ! J'f'rais même pas dormir mon chien là d'dans. Bon j'ai pas d'chien, mais j'suppose que si j'en avais un j'le f'rais pas dormir là d'sus.
Bon qu'est ce que tu fais encore là ? C'est fini l'défilé hein, OUst, dehors, ZOU ! Rho le p'tit personnel c'est... pfiou...

Bon... j'en étais où ?!
Ah oui, le carnet et... oui une robe...



Les tissus continuent de s'ammonceller telles deux belles pyramides de Gizeh en plein milieu de la pièce. La Colombe n'a pas besoin de public pour se faire plaisir et n'essaye pas moins de douze tenues pour finalement s'abandonner dans une robe plutôt simple, bleue-grise, faisant ressortir ses yeux. Un ruban blanc dans les cheveux sera son seul artifice. - En même temps, on n'a jamais vu la Chiasse avec un autre bijou que son alliance -mais ça c'était avant-.
Ce qui lui prend le plus de temps est comme d'habitude, ses cheveux qu'elle coiffe impécablement.


Dop!


Oui, il parait que ça évite les noeuds, tous les remèdes de grand mère sont bons hein !


Lentement elle se dirige vers la porte, chipant au passage une carnet et un fusain, déjà noirci de quelques lignes... Quelques lignes que les lecteurs du journal liront, mais plus tard -bande d'impatients-.

Un coup sec contre la porte, et bientôt Eusaias fait son entrée- ou sa sortie, c'est selon-...



[ Avec les autres, plus on est de fous... ]

La dame de " compagnie" - Sorianne donc- sort rapidement, le pendentif Emeraude bien calé au creu du buste n'échappe pas à la Colombe qui se contente de lorgner sur le bijou d'un oeil envieu -ça doit valoir une blinde à la revente !-. Le bracelet lui arrache même un hochement de tête et...

Et bien... On s'fait plaisir !

Si elle savait qu'elle disait juste -ou presque- !
Les mirettes se tournent vers le maître des lieux, alors que les doigts passent dans les fils châtains, des fois qu'ils joueraient les rebelles...-



Bon...
Vous avez gentiment noyé le poisson lors du repas mais... Existe t-il une épouse cachée quelque part dans la plus haute tour du domaine ?
Et des enfants, y a des enfants ?
Des maîtresses ?
Et hop, léger sourire vers Sorianne -faudrait pas prendre la Chiasse pour un lapin de six semaines- Ça sera déjà pas mal... Jolie toilette, Dame Et joli pendentif.., vous avez un nom ?


Je prends des notes, tu prends des notes, il répond aux questions, nous faisons l'article du siècle...
Y a plus qu'à espérer que la " balade" vaille le coup...

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Eusaias
S’il dévora des yeux la jeune Andréa, il se délecta également de Sorianne. La journée s’annonçait bonne et la nuit fortement agréable. Il aurait bien niché son bec dans le nid douillet que semblait offrir le creux des seins de l’invité mais la route jusqu’au pressoir pouvait être longue et rentrer avant la nuit pour ne pas être coincés dans une jacquerie était impératif. Aussi il allait les inviter à le suivre jusqu’au coche quand on lui lança un déluge de question.

Il recoiffa ses cheveux corbeaux avant de répondre.


Il est vrai que je n’ai pas présenté ma petite famille. D’abord je fus fut fiancé et ma fiancée perdit la vie entre les mains d’un tire-laine. Je fus ensuite marié, mais elle aussi perdit la vie dans une bataille contre des marauds qui sévissaient non loin de Sémur.

Il marqua une petite pause, hanté par ses fantômes dont il ne parlait que rarement.

Puis il y eu Aléanore… Elle fut ma vie, je la voulais pour épouse, mais on l’a retrouvée gisant dans son sang en la chapelle de Nogent. Puis la vie m’a sourit à nouveau et j’ai épousé une comtesse Artésienne. Agnès de Saint Just est donc aujourd’hui ma femme et nous avons un jeune héritier : Lionel Christos Parfait.

Le visage se fit plus jovial ses enfants étant sa fierté.

Mais avant le petit dernier j’ai adopté Jusoor, qui est désormais baronne en Bourgogne. Elle est la plus glorieuse des capitaines bourguignons, même si désormais elle n’est plus à la tête de l’ost français.

J’ai une bâtarde, Griotte, le verbe vif, parfois trop elle est emportée et colérique comme sa mère. Mais ne vous y trompez pas, elle est une délicieuse enfant quand elle le désire et arrive à être ma fierté dans elle s’assagit.

J’ai adopté Cassian dit « le Paon » un grand orateur qui à su faire ses armes dans le domaine de la politique au près de la grande duchesse du Charolais.

Je ne pouvais adopter Cassian, sans donner mon nom à Alycianne, le joyau de Bourgogne. Elle me fut ravi mais dieu à fait qu’elle a pu me revenir. Elle est adorée de tous.

Quant à mon épouse, elle avait une fille d’un autre mariage, car oui elle était veuve quand je l’ai rencontré. Je considère donc Niria comme ma propre fille.


Puis il se fendit d’un sourire carnassier.

Pour les maitresses… Le plus simple pour vous serait d’en devenir une non ?
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