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[RP] Mère-grand, que vous avez de grandes dents !

Andrea_
Fffff fffff fff ff ffffffffff f fff ffffff ff ff ffffff f ff f f fffff KRKRKRKRKR
J'me sens un peu obligée de vous expliquer ce qu'il vient de se passer... En fait la Colombe, en bonne professionnelle qu'elle est, prenait des notes...

TOUT a été noté, enfin à sa sauce - on écrit des potins où on ne fait rien!-, le fait qu'il n'a vraimnt pas eu d'bol avec les femmes, que quand même beaucoup sont mortes dont une de façon étrange dans une église -sûrement un meurtre-.
On se souviendra donc qu'il a épousé une Agnès de Saint Just, et qu'ils ont un enfant au nom porteur d'avenir... Lionel Christos Parfait. - Rien qu'ça !-. Qu'il a adopté une fille et un garçon qui ont réussi - l'argent sûrment- qu'il a un bâtard -et la Chiasse est même réçue qu'il n'y n ai qu'un!- qui n'a pas réussi pareil - en même temps qu'attendre d'une bâtarde?-.
Et cerise sur le gâteau, que le Balbuzard n'a même pas pris la peine d'épouser une première main, puisque la Dame était une fille mère.
Donc tout ça c'était les " fff", quin'est rien d'autre que le bruit du fusain qui caresse le papier.

le "KRKRKR" ? c'est la mine qui s'écrase contre le vélin alors que le visage de la Châtaine se décompose... Visage angélique qui se lève vers l'homme, détaillant ses traits d'oiseau et ses cheveux corbeau...
Le visage se fendant d'un sourire mi géné mi aguicheur, elle se tourne rapidement vers Sorianne avant de regarder le Balbuzard



J'aurais aussi droit à un collier de la couleur de mes yeux? Avec la houp' assortie?
Puis devenir votre maîtresse... Voyons Eusaias... Vous baiser les bottes, m'occuper de vos invités, vous devoir obéissance, ne vivre qu'à travers vous... Vous vendez du rêve...



La main diaphane se pose sur le bras d'Eusaias et les mirettes le jauge un peu avant de regarder l'horizon. C'est que le jour où la Colombe sera l'esclave de quelqu'un n'est pas encore arrivé, bien longtemps qu'elle a décidé de vivre sans chaînes ni obligations...


Allons, vous alliez nous mener dans votre domaine...
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Sorianne
Qui donc était cette invitée si particulière, qui semblait avoir la plume véloce? Un peu contrainte et forcée, la So lui offrit le plus beau sourire du monde quand la chataigne vint à lui faire un compliment sur la tenue portée. Un cadeau de Colhomban... Le tissu était de bonne facture, sans non plus être des plus riches, la coupe simple... Machinalement, elle tira doucement sur le lacet qui en fermait le corsage, histoire de voir s'il était bien serré. Ooooh elle n'avait pas manqué le regard de la jeune femme quand celle-ci avait parlé Maîtresse... Et quand son nom lui fut demandé, c'est tout naturellement qu'il sortit.

Je ne suis pas une Dame... Juste Sorianne...

Son attention se reporta sur le rapace qui énonçait une partie de sa vie, sans fioritures. Elle avait certainement dû en croiser quelques un dans les couloirs du domaine... Ne serait-ce que la cousine du prélat pour commencer, dans la salle, la première fois qu'elle avait vu Eusaias. So s'en rappelait bien. Et quand la plume s'écrasa contre son vélin, la noiraude coula un regard en direction de l'invitée... Presque avec soulagement. S'il jetait son dévolu sur l'une, peut-être oublierait-il l'autre? Raté...

Sourire disparu pour le coup, la brune se renfrogna. Maudite femme. Elle n'avait pas oublié la demande que le Roy frondeur lui avait faite pour le soir à venir, mais verrait-il d'un mauvais œil le fait qu'elle cherche à échanger les rôles? Une femme reste une femme! Qu'elle soit brune ou châtaine après tout. Puis elle semblait vénale...


Je peux vous confier la pierre si vous voulez, la robe et les jupons je les garde, c'est un vieux souvenir, et j'y tiens... Puis surtout elles ne font pas la même taille! Un regard coulé rapidement à Eusaias. Pour la soirée, uniquement, la pierre... Non, c'est un présent... Je la garde...

Jusqu'à filer, du moins... Il allait falloir se mettre bien en tête qu'elle risquait gros, et pour la peine, elle ne chercherait pas à suivre les enseignements et restrictions du Père Scopolie. Mieux valait laisser de côté tout ce qui avait trait à lui, elle penserait à ses fautes plus tard... Là, c'était sa peau qu'elle comptait garder entière.
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Eusaias
Allons mes belles, pas de ça avec moi. Dans notre monde l’espérance de vie d’une femme peut s’avérer très bas surtout si ces femmes parcourent beaucoup de lieu. Vous n’êtes jamais à l’abri d’une petite troupe de soudards qui n’a pas vu de fille depuis longtemps. Surtout pour les jolies femmes comme vous.

Il prit les couloirs les menant à l’extérieur sans jamais changer de sujet, apprivoiser les deux femmes lui semblait bien plus important que le reste. Il réfléchissait à ce que femme pouvait vouloir et dans son esprit d’homme la conclusion était simple.

Vous n’aurez ni a vous occuper de mes hôtes ni a lécher mes bottes, par contre avec moi vous vous montrerez frivoles. Je vous aiderai dans vos commerces et vous aiderai à devenir bourgeoise. Pourquoi ne pas avoir votre propre imprimerie, ou vous Sorianne, pourquoi ne pas avoir votre propre comptoir en Flandre pour y importer votre laine. Vous faire entretenir contre un peu de votre compagnie, il n'y a pas de honte à cela surtout quand le seigneur est puissant et généreux.

Le coche fut amené devant eux et le balbuzard offrit sa main à Andréa pour qu’elle puisse y grimper en s’appuyant sur lui.

Imaginez mesdames, je vous offrirais la plus belle maison du village de Bouillon, ma protection également. Toilette et douceur, si vous savez me plaire et me satisfaire.

Il offrit son aide à Sorianne également à qui il glissa à l’oreille.

Cela ne changera qu’en bien pour vous, puisque la petite porte de vos cuisses est déjà à moi. Ne soyez plus ma p*tain, soyez ma maitresse, vous le vivrez mieux.

Avant qu’elle ne réponde il gronda au cocher :

Au pressoir au plus vite.
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Sorianne
Elle suivait. Le pas irrégulier, mais elle suivait. Pas de posture fière, mais celle bien plus humble de la donzelle qui ne se sent pas du tout à sa place. Le regard posé au sol, la noiraude comptait les dalles qui défilaient sous eux tout en écoutant le discours de leur hôte d'une oreille distraite. Il fallait dire que son esprit était bien loin de là, à chercher comment filer de cet endroit. Cela ne serait pas bien compliqué si elle faisait jouer le statut de domestique attachée à la maison!

Sorianne eut un sourire jaune et releva la tête en entendant la seule contrainte qui concernait le statut de maitresse. Se montrer frivole? Elle ne l'avait jamais été et le curé avait éteint toute envie de l'être, Ô grand drame que celui là... Résistant à la fraicheur de l'extérieur, elle résista à l'envie de répondre.

Voiture arrivée, Andréa y monta, et quand ce fut son tour, elle rechigna tout d'abord à s'aider du Rapace, mais... Il fallait faire bonne figure! Toutefois le faux sourire qu'elle arborait se figea en une grimace en entendant le murmure qu'il lui offrit. Songeuse elle arriva dans le coche, hésitante à s'enfuir dans la seconde, mais la voix forte s'élevait déjà derrière elle... Pressoir?

A contrecœur, elle se posa sur le siège, se calant bien contre la paroi. C'est qu'elle aurait limite pu passer par la fenêtre si elle avait insisté un peu! Point habituée à ce genre de véhicule, préférant la marche, la jeune femme essaya de ne pas montrer son mal aise et trouvait un intérêt tout particulier au paysage qui défilait, autant qu'à la femme qui partageait son sort de la journée. Elle l'observait, curieuse de savoir ce qu'elle était venue faire là, à se jeter volontairement dans les serres crochues du Balbuzard et se demandait si elle était du genre à accepter ou à refuser l'invitation lancée. Rhaa il lui fallait répondre...


Quelle est la différence entre une catin et une maitresse? Je n'en vois aucune... Et la luxure est un péché. Le Père Scopolie le répète assez souvent... Ceux qui s'y adonnent vont en Enfer...

Et c'était peu dire... So en savait quelque chose. Elle fit une légère moue, et coula un regard en direction d'Eusaias. Est-ce qu'il se montrerait clément et compréhensif si elle insistait un peu sur ce fait? Les pierres et l'or portés la démangeaient presque. Elle brûlait d'envie de les retirer...

Pourquoi ne pas faire votre choix parmi toutes celles qui n'attendent que ça? Je suis sûre qu'il y en a à foison... J'ai toujours été habituée à la simplicité... Je ne suis pas bourgeoise.

Elle laisserait le prédateur qu'il était, se faufiler jusqu'à elle, parce qu'elle ne comptait pas laisser le moindre bout de chair dans ce coin du Royaume, mais il ne fallait pas croire qu'elle lui en laisserait plus que le strict minimum...

Et encore moins frivole...

Mouarf quel mauvais coup elle devait être! Quoi que! Pour un peu qu'on sache s'y prendre... Où donc était ce pressoir...? Les joues en feu, le regard se reporta vivement sur l'extérieur.
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Andrea_
Il serait indécent de ressortir le petit carnet, il faut donc espérer qu'il reste suffisament d'espace de stokage dans la mémoire Colombienne pour accueillir le peu d'informations qu'elle vient d'entendre. Elle se promet tout de même que tout sera déformé et amplifié, c'est un peu le concept de ceux qui écrivent les potins après tout. Elle se réjouissait d'avance, comme en témoigne le ptit sourire aux coins de ses lèvres. Oh oui, elle se réjouissait du potin qu'elle était de train de pondre, persuadée que tout le royaume, après la parution serait à ses pieds... A ses pieds et à ses chevilles qui ne cessaient de gonfler...

Sorianne donc, yeux verts, heureuse propriétaire d'un nouveau collier et du bracelet assorti, offert par la Balbuzard pour service rendu en terme de ... Bref, la Sorianne avait la cuisse légère, mais si l'on en croit l'allure, ne le vivait pas très bien.

La Belle écoute sa proposition, et se promet d'y répondre, pour l'heure il lui fallait monter dans la " voiture" - et tourner sept fois sa langue dans sa bouche-, posant une main sur celle du Balbuzard, main aussi froide qu'elle l'avait pensé. Elle en profita pour lorgner l'homme et son profil anguleux, ses yeux, ses cheveux noirs, ses pomettes saillantes et le petit air suffisant qu'ont tous les hommes lorsqu'ils ont l'argent et le pouvoir, pensant naïvement qu'on peut tout acheter, y compris -surtout ?!- les femmes. Et encore une fois ça la fait sourire. De toute sa belle dentition bien droite et... bin c'est beau.
Le séant posé confortablement sur le siège, la Colombe attend néamoins que tout le monde soit monté pour répondre, toujours ce petit air de défi dans le regard.



Une imprimerie... Elle aurait dû préciser qu'elle n'écrivait ses torchons pour l'AAP que pour le plaisir de voir du beau monde -éventuellement repérer leurs lieux d'habitations et leurs objets luxueux- et pourquoi pas ternir la réputation de telle ou telle personne, tout en montant une autre sur un pied d'estale, oui, elle aurait dû.
Juste pour moi... Et bien, je suis donc forcée de réfléchir à votre proposition... Mais j'ai cru comprendre que vous aimiez aussi que les femmes ne soient pas disons... consentante. Hop, nouveau sourire vers Sorianne
Est-ce que ça implique que l'on garde une certaine liberté? tant qu'on revient honorer le Seigneur de temps en temps ?

Il ne s'agit pas d'être frivole, Sorianne, il s'agit de vivre mieux en dépensant moins. Les Bouillons, le pays où la vie est moins chère.


Il était grand temps qu'on arrive au fameux "pressoir", Sorianne était de plus en plus rouge, Eusaias de plus en plus pressant et la Chiasse... juste pressée d'arriver et priait pour qu'il y ai de quoi boire
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Eusaias
La luxure un péché ? Allons belle enfant : « l’amour » nos hommes de robe n’ont que ce mot à la bouche. Comment la tendresse, l’amour et la douceur pourraient être péché ?

Il ria légèrement en appuyant un regard ferme sur la jeune femme. Par ce geste il espérait bien lui faire comprendre : « par sur ce chemin là ou je vais te faire très mal ».

Que vous ne soyez pas bourgeoise je le sens et pour le côté frivole également ceci dit vous transpirez la douceur ma belle et… Vous avez la chance de me plaire c’est bien ce qui m’importe le plus.

Puis son oreille s’inquiéta des propos de la jeune Andréa.

Baliverne ! Si elles disent non au début elles reviennent étrangement toujours sur leur décision. Il faut croire que je sais être persuasif. Pour la liberté il est évident que chaque maitresse la possède. Je suis un homme de parole quand je m’engage je respecte mon engagement, j’attends la même chose des gens que je côtoie.

Les yeux de rapace se plantèrent dans les yeux émeraude ourlé de noir de la jeune victime du Balbuzard. Le Bourguignon venait de comprendre ce qu’il pouvait monnayer contre le consentement de Sorianne.

Si j’offre maison forte en mon bourg ce n’est pas pour vous imposer une geôle, mais bien pour que vous ayez un toit les soirs ou vous ne serez pas avec moi. Entendez par là que je n’attends aucune soumission de mes conquêtes, juste leur compagnie quand mon humeur est joyeuse et surtout quand elle est grivoise. Voilà mesdemoiselles, je souhaite acheter d’abord votre compagnie, puis vos faveurs en échange d’à peu près tout ce que vous voulez et qui me serait possible de faire.

Le pressoir et ses vignerons pas contents était à porté de caillou du coche, ce qui sans prêter attention aux deux jeunes femmes, poussa le bourguignon à ouvrir la porte et en descendre.

Truands ! Ribauds ! Faquins ! Charognes !
Je suis là et las de vous ! Qui qu’en grogne ?!


Les doigts en forme de serres saisir une pierre au sol et l’envoyèrent avec force dans la foule. Le fait produit fut celui désiré, la foule fit silence. Le Bourguignon n’était pas du genre à faire dans la dentelle quand ceux qu’il nommait « sent-la-pisses » montraient leurs mécontentements.

Devant mes invités tenter de me couvrir de pareil ridicule !
Tout cela pour que vous puissiez accumuler plus de pécule ?

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Sorianne
Renfrognée, et la moue boudeuse, la noiraude triturait nerveusement un fil qui dépassait d'une couture de la robe portée. Fil qui attirait d'ailleurs toute son attention, jusqu'à ce qu'Andréa ne réponde à la proposition lancée. Comment l'invitée du Seigneur pouvait songer à accepter? So la dévisagea, ayant de mal à comprendre ces femmes qui n'avait pas peur, ni même honte d'y songer. Et la châtaigne semblait vouloir aller sur des terrains plus que glissants, et la brune se sentit soudain rougir jusqu'à la racine des cheveux, au sourire qu'elle lui fit. Être souriante, sois souriante! Sourire Colgate! Pas consentante? Voyoooons. Bien sûr que si.

Vivre mieux en dépensant moins?... J'ai pas à me plaindre...

Bougon maintenant la petite brune... Pour son information, elle ne manquait rien de la conversation. Sait-on jamais si ça pouvait être utile ou rassurant... Anxieuse et gênée, la petite So s'agita sur son siège. Et rougit d'avantage à ce que lui répondit Eusaias. Elle n'avait fait que répéter ce qu'on lui apprenait, assénait et faisait entrer de force dans sa caboche têtue. Elle ne manqua pas le regard lancé, observant en coin, et la moue se fit plus présente encore. Mieux valait ne pas répondre, même si c'était bien ce qui lui brûlait la langue... Qu'elle se mordit pour éviter de sortir un son... Consentante oui... Pour ne pas y laisser un bout... Puis est-ce qu'il ne valait pas mieux?

Sentant le regard du rapace se poser sur elle, la jeune femme le fixa autant qu'il le faisait. Perplexe... C'était ça qu'elle était. Et le pli soucieux à son front le montrait bien. Ne serait-ce pas une meilleure vie que celle qu'elle avait avec le prélat? A cette idée, elle se serait presque laissée tentée... La fin de la tirade lui fit revenir sur ses pensées, Elle tenait au peu d'honneur qui lui restait! Et elle ouvrait la bouche pour répondre que la portière du coche s'ouvrit et qu'il disparut dans la foulée.

La voix forte tonna, et So observa la scène avant de se tourner vers Andréa.


Vous comptez accepter??...

Il fallait bien avouer que même si elle ne comptait pas forcément se laisser faire de bonne grâce, c'était toujours plus doux qu'avec le curé. Il lui tardait de se sauver... Rhaaa! Pas une raison pour qu'elle accepte. On ne pouvait l'avoir en la forçant. Elle n'était point de ce genre. Esprit de contradiction sans doutes. Renfrognée, encore pire que tantôt, So se faufila au dehors, et marqua un temps d'arrêt. La main serrant le collier offert, elle ne put s'empêcher de cacher de signe de richesse, indécent ici... Il fallait dire qu'elle était plus du genre à être avec ces gens assemblés ici, que dans la Haute... Et du coup, elle le glissa dans son corsage, à l'abri des regards. Oh comme elle regrettait ses bracelets de cuir... Son regard allait des gens à Eusaias, du Balbuzard aux gens... Limite inquiète pour eux.

Qu'est-ce qu'ils ont fait?
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Andrea_
" Elles reviennent étrangement toujours sur leur décision."
Léger hochement de tête de la Colombe, qui elle, ne trouve pas ça très " étrange " justement. Non, elle, elle est persuadée qu'avec de l'argent on peu tout acheter, tout, même son honneur et sa gloire, on parle quand même d'une femme qui a acheté son acte de baptème avec une peinture la représentant nue...


Rien, elle ne répondra rien, à moins que le petit rictus qui se dessine à la commissure de ses lipes soit une réponse...
Seulement... elle imprime -si j'peux m'permettre-, elle imprime pour son article, et pour elle même et garde en tête un long moment que pour quelques faveurs elle pourrait avoir un train de vie autre que celui qu'elle porte actuellement comme un fardeau. Nul doute que son air rêveur répondait à la question de Sorianne.



Des insultes hurlées par le Balbuzard ramènent la Colombe sur terre -ou plutot dans la "voiture"- insultes bien vite accompagnées d'un..cailloux.
Et la Belle se lève un peu, observant tous ses gueux qui -à priori - ne font rien de mal.


J'aurais aimé vous dire que la Belle était consternée, qu'elle allait se jeter sur Eusaias pour l'empêcher de jeter une autre pierre ou pire encore... J'aurais aimé.
Oui mais non.
En fait la Colombe se rapproche du Seigneur, menton relevé et à son tour jette une pierre sur le petit monde extérieur, tout en soufflant à son voisin.



A vot' place j'en tuerais un pour l'exemple. Les actions valent mieux que les mots.


Oh oui Eusaias, tuez en un, que tout le monde sache que vous ne respectez pas votre petit personnel, que vous deveniez mon héros du jour, que...
Un regard rapide vers Sorianne qui cache son médaillon et une phrase, jetée en l'air...



Sorianne voyons, ne le cachez pas, vous êtes sûrement la fierté du bas peuple, réussir en si peu de temps...


Naïve la Chiasse. Naïve ou fourbe.
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Eusaias
En tuer un pour l’exemple ? Mais allons quelle sottise !

Un ricanement de hyène s’éleva de la gorge du balbuzard.

Je vais vous expliquer pourquoi on ne tue pas ses gens, même s’ils sont grincheux et râleurs. Avec les guerres, les épidémies et toutes les autres famines les serfs deviennent étrangement de moins en moins nombreux. Si nous en tuons quelques uns pour exemple, ils seront encore moins nombreux…

Il porta son regard de rapace sur elle pour voir si elle suivait ses explications.

… De facto je serai obligé de mettre au travail sur mes champs, dans mes carrières et forêts, mes valets, mes soldats, mes maitresses… Vous comprenez le souci ?

Il reporta son attention sur les vignerons qui s’éparpillaient.

On grogne, on leur fait peur, on les bat, mais on ne les tue que si on n’a pas d’autre choix. Ils grognent mais craignent les coups et n’iront pas chercher protection chez un autre seigneur car celui-ci les chassera ou sera obligé de me faire la guerre. Ce n’est pas toujours facile d’être seigneur…

Il lui offrit son bras pour qu’elle s’y accroche, offrant l’autre à Sorianne.

Sorianne, ma belle, dépêchez vous de me rejoindre ou je vais finir par croire que vous ne voulez pas de ma proposition et que vous préférez rester ma boniche pour toujours. Moi qui pensais que de vous offrir la liberté contre votre douceur serait une chose que vous serait agréable… Me serais-je trompé ?
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Andrea_
C'est qu'elle se serait presque moqué de lui, la Chiasse, quand elle a entendu de balbuzard rire, elle qui se demandait s'il était vrai que les gens de la noblesse se contentait de sourire pincé la main devant la bouche a la réponse à sa question... Non certains rient à pleine bouche et ce n'est ni beau à voir, ni beau à entendre.


Et elle le regarde, elle lit sur ses lèvres quand il se lance dans un monologue d'explications. Elle hausse même les épaules, il faut avouer qu'il n'a pas vraiment tord, les famines, les épidémies, et ces fichues guerres -qui tuent même des innocents-.

Les mirettes bleutées croisent le regard Balbuzarien et la Colombe ne peut qu'esquisser un sourire à la suite de la phrase...



De facto je serai obligé de mettre au travail sur mes champs, dans mes carrières et forêts, mes valets, mes soldats, mes maîtresses… Vous comprenez le souci ?


Enorme hochement de tête, tellement énorme qu'on dirait une révérence, oh oui elle comprend le soucis, et elle voit mal Sorianne en train de retourner la terre avec ses magnifiques mains, frottant le sol avec le pendentif qui pendouillerait dans la fiante, ou pire, traire une vache - rien de pire que de traire une vache-.
Ou pire, la Chiasse en personne en train de faire le petit manant de base. Finalement ça ne paraissait plus être une très bonne idée de tuer. Pourtant Wouaou ça aurait fait sensation dans l'article ça!



On grogne, on leur fait peur, on les bat, mais on ne les tue que si on n’a pas d’autre choix. Ils grognent mais craignent les coups et n’iront pas chercher protection chez un autre seigneur car celui-ci les chassera ou sera obligé de me faire la guerre. Ce n’est pas toujours facile d’être seigneur…



Sourire de la Chiasse qui en profite pour papillonner des cils et mettre sa bouche en coeur, ça, c'est de la pure mimique " j'mepayetatête en faisant semblantdecompatir". La main diaphane se pose sur le bras d'Eusaias, et, alors que son regard s'attarde sur les griffes d'Eusaias lui souffle


Mais quand même... A l'allure où ça s'reproduit, un de plus ou un d'moins...
Et au pire, Sorianne se fera un plaisir de s'occuper des ch'vaux n'est ce pas Sorianne?

Vous avez bien encore une broche ou un truc dans l'genre pour qu'elle accepte...




Inspiration, expiration, sourire satisfait.. On allait où déjà ?
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Sorianne
Fourbe.
Oui oui, juste fourbe.
Une garce.
Une vilaine qui sous entendait des choses tellement plaisantes aux oreilles de la noiraude, que celle-ci lui lança un regard assassin. Le regard qui tue, vous savez? Et en guise de réponse, elle tira vers le haut sur le décolleté léger de sa tenue, pour cacher encore davantage le bijou qui la fit frissonner quand il entra en contact avec sa peau. Il était glacé ce caillou. Il était hors de question de s'afficher avec ça, n'assumant absolument pas le statut que cela lui conférait.

Roturière elle était, mais pas pauvre non plus, trouvant facilement de quoi gagner son pain en tout bien tout honneur, et pour elle, la scène se déroulant là était du genre vomitive... Et si d'extérieur, seule une moue dégoutée séjournait sur son visage plus pâle qu'à l'accoutumée, son esprit était bien occupé, que ce soit à échafauder moult plans pour s'en aller sans qu'on la suive, qu'à s'imaginer talocher de belle façon la Châtaine qu'elle fixait d'humeur mauvaise...

Celle là, elle avait bien de la chance d'avoir à faire à une gentille poupée bien dressée. Elle en avait oublié de sourire comme on lui avait demandé de le faire, mais qu'importait... Ce n'est qu'en entendant son nom qu'elle en décocha un... Des plus faux, certes... Mais un, quand même. Et le temps qu'elle se mette en branle, Eusaias finissait sa phrase et Andréa se lançait dans une nouvelle. Et le rouge lui monta au visage. Un beau rouge, écarlate, au point qu'elle sentit sa peau bouillir.

La petite brune se pliait de mauvaise grâce aux demandes et exigences du Père Scopolie, mais il avait de solides arguments. Elle se plierait de très mauvaises grâces à celles du Seigneur qu'elles accompagnaient, parce qu'il avait des arguments tranchants et qu'elle tenait à ses morceaux. Ce qui la retenait là, c'était les conséquences de ce qu'elle aurait aimer faire : sauter sur l'invitée pour chercher à l'étrangler.

Autant dire que c'est de vraiment, vraiment, méchante humeur qu'elle prit à contrecœur le bras offert. Sans compter que toute douceur se retrouva envolée. Le geste fut brusque et les doigts se crispèrent sur le bras Balbuzarien.


Non, vous ne vous êtes pas trompé. J'en suis ravie... Oh faux culserie mal cachée. Mais elle n'allait pas encore se le mettre à dos, autant endormir un peu le maitre avant de prendre la poudre d'escampette. Que vaut le Pardon ou l'Honneur à côté de la Liberté, après tout... Mais je n'avais jamais été... Froncement de sourcils, contrariée, profondément. Si peu libre...

Et So lança un regard meurtrier à Andréa. Ne pas dire qu'elle craignait les chevaux, point la peine de leur fournir les armes. Ne pas dire qu'elle les fuyait comme la peste, sauf quand les circonstances l'exigeaient. Ah dire qu'elle savait les monter avant... Avant d'en chuter!

Si j'étais vous, j'éviterai de parler de broche, sait-on jamais si je venais à la perdre malencontreusement, bien sûr, et que vous posiez votre gros séant dessus, ce serait malheureux, non? Je suis très maladroite.

Droite comme un i, toujours empourprée, toujours un brin tendue, et le sourire à l'envers, elle continua sur sa lancée, après tout.

S'occuper des chevaux, c'est mieux que de faire la putain pour un quignon de pain ou une machine inutile.

Un regard de côté, lancé à la Châtaigne et, Il n'y avait plus qu'à suivre. La mine sombre, elle se préparait déjà au soir. Câline, elle se ferait câline, même si pas bien entreprenante. Le cœur de la brune battait fort, jusqu'à l'entendre résonner à ses tempes. Humiliation... Colère... Et elle ne pouvait rien contre... Rhaa que la vie était injuste... Le Loup n'était pas là, et pourtant elle ne pouvait même pas en profiter pour danser... Il avait détruit sa fierté et elle se retrouvait à s'abaisser pour ce qu'elle aurait dû prendre sans attendre...

Fourbe... Elle était fourbe l'imprimeuse.

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Andrea_
Oui, la vie est injuste, de toute façon la vie n'a jamais été juste.
D'un côté les nobles et leurs câtins, de l'autre les gueux bons à rien - on ne me jette pas la pierre, c'est ce que pense la Chiasse-. Les câtins et les gueux, au service des nobles, eux même au service du seigneur, lui même au service du Très haut, Très haut prié lui même par.. les gueux et les câtins, la boucle est bouclée.
Y a les payeurs et les payés, les élevés et les éleveurs, c'est comme ça depuis la nuit des temps, on va pas tout changer en un claquement de doigts - ni de click, à bon entendeur-.

Et la Chataîne a bien comris que le Balbuzard tenait Sorianne par le bout du nez, il serait bête de ne pas en profiter.
La tête légèrement penchée en avant, et la main toujours sur le bras du Balbuzard, elle observe la Brune qui nous offre un charmant dégradé de couleur, le tout arrosé d'un soupçon de haine.
La Colombe peut fanfaronner, parce qu'entre les deux, il y a Eusaias, et qu'il a donné des ordres à la p'tite Dame. Il y a fort à parier que sinon la Colombe aurait déjà perdu des ailes et -sans mauvais jeu de mot-, le bec dans l'eau, si la Brune avait pû faire éclater au grand jour son caractère.

Un dernier sourire et les mirettes couleur d'acier se portent vers l'horizon.



C'qui s'rait malheureux ça s'rait qu'il plante la broche sur vos lèvres, après tout, ce sont vos cuisses qu'il souhaite ouvertes.
Et entre nous... la machine inutile servira à offrir aux yeux de TOUT le royaume, le véritable visage des gens que j'aurais rencontré.



Puis elle quitte le Balbuzard un instant pour se glisser derrière Sorianne, faignant de rajuster le haut de sa houppelande, la Colombe sort le bijou sur le dessus du tissus et lui glisse à l'oreille


Et par conséquent votre petite, toute petite vertue. Et d'ajouter à voix haute.
Voilà qui est mieux, un si joli bijou ne mérite pas d'être caché.


Propre, rangé. De nouveau la main rejoint le bras du Rapace.
Et l'article prend doucement forme dans la tête Chiassique, oui, fourbe c'était peut être le mot...

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Sorianne
La petite brune avait atteint le comble du rougissement et de la honte. La main tenant le bras du Seigneur cramponnait un maximum tandis que la seconde en aurait arraché le tissu de ses jupes à trop les serrer, et So se pinçait fortement les lèvres pour ne pas répondre, se mordait les joues, serrait les mâchoires. Que faisait-elle là? Feignant ignorer la femme qui était venue se placer dans son dos, elle gardait tête haute, même si les paroles avaient porté leur fruit.

Sentant que le bijou porté retrouvait la lumière, la noiraude baissa les yeux dessus tout en ne manquant rien du murmure que l'imprimeuse lui souffla à l'oreille. Toute petite vertu... Elle n'était pas ça... La nausée la prit, autant que lui tourna la tête. So n'avait pas oublié le regard lourd de menace que lui avait lancé Eusaias dans le coche, n'avait pas oublié les menaces qu'il avait clairement formulé... Et elle n'oubliait pas non plus tout ce que pouvait lui dire le clerc...

Tout en avançant, claudicante, elle releva le nez, fixa le visage du Blanc Combaz, et... Pâlit... Mettrait-il vraiment à exécution ce qu'il lui avait dit? Plus cela allait, et moins elle suivait le rythme de la marche. Elle n'entendait plus rien si ce n'était un bourdonnement qui lui vrillait les oreilles. Fuir, fuir, maintenant... Et elle se stoppa net, lâchant le bras offert... Han elle allait être malade... Une main sur les lèvres, elle attendait que ça passe.

Oh que oui, elle se faisait mener par le bout du nez, et n'était pas fière du tout de cela. Mais préférait-elle perdre des morceaux? Certains lui dirait que oui, que cela vaudrait mieux. Mais elle n'en pouvait plus de subir de la sorte, respirer, inspirer, expirer. Les yeux clos, elle essayait de se remettre des émotions suscitées. Ne pas être plus malade que ça, il ne fallait pas. Personne n'aurait vent de cet égarement, de ce moment de faiblesse, préférant s'offrir que souffrir. Une dernière inspiration, profonde... Elle devait se faire souriante, donner une belle image du Maître des lieux...

Et quand elle sentit la nausée s'estomper, la petite brune tenta tant bien que mal de se recomposer un visage affable. Ignorer Andréa. Et en son fort intérieur, elle se promit que cet article ne sortirait pas. Elle ferait tout pour. Encore pâle, mais la main tremblante, So reprit le bras du Rapace sans toutefois lui jeter le moindre regard.


C'est passé.

Pour combien de temps? Se rendre malade de par ses propres actes, le pompon... Ah pour sûr qu'elle n'assumait pas. Mais elle ne pouvait pas non plus l'afficher clairement.
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Eusaias
Il suffit gourgandines.

Le ton fut sec et se voulait marquer un point final au crêpage de chignon qui se déroulait devant les yeux de l’homme au faciès de rapace. Le bourguignon toisa l’une, puis l’autre de ses « maitresses » allaient elles vraiment gâcher sa journée ? Non, il comptait bien les mettre d’accord avant de les porter toutes deux dans sa couche.

Si vous continuez ainsi, ce soir après le repas Sorianne tu seras au service d’Andréa tu subiras quolibets et sévices. Demain matin au réveil vous inverserez les rôles et donc Andréa vous subirez les vengeances et malices de Sorianne. Vous apprendrez ainsi à vous respecter pour ne pas vous sentir humilier, croyez moi.

Le visage se fit dur, aussi dur que les mots qu’il s’apprêtait à lâcher.

Puisque visiblement être mes maitresses implique une certaine retenue en ma présence, retenue que vous n’avez pas eu le bon gout d’avoir, ce soir vous ne serez pas mes maitresses. Non, vous serez toutes deux mes putains, en espérant que vous arriverez à vous apprécier sous les draps. Le mot « enfer » prendre tout son sens pour celle qui pensera se dérober d’une manière ou d’une autre. Désormais je suis las de vous voir faire, vous le savez.

Puis il avait laissé les deux jeunes femmes derrière lui pour rentrer dans la cave. Une partie du vin de Bouillon y vieillissait. Les mains caressaient les tonneaux allongés et alignés. Il avait imaginé en donner un à chacune des deux filles pour se montrer agréable et encore là il ne savait choisir. Le vin rouge était banal mais séduisait par sa couleur, le blanc lui était doux et agréable mais les gens appréciaient moins la couleur. Si elles descendaient, il les ferait choisir.
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Sorianne
Au moins, cela aura eu l'effet escompté. La noiraude eut un sursaut surpris lorsque tonna la voix, et baissa la museau aux remontrances formulées. Quand on n'avait pas les moyens d'aller contre, mieux valait éviter de trop enfoncer le clou, ça elle l'avait bien retenu. Penaude, elle n'en manqua pas marmonner pour autant, contrariée de subir ça à cause de la châtaine qui les accompagnait. Pour sûr, ce ne serait pas elle qui continuerait, ayant décidé d'ignorer bel et bien l'autre zouave à la langue de vipère.

La seconde tirade lui fit relever le nez, et froncer sérieusement les sourcils. Il n'était pas sérieux tout de même... Si au début, le fit de ne plus être sa maitresse l'avait soulagé, la suite ne lui plut pas du tout, mais alors, pas du tout. Qu'entendait-il donc par là?? Le visage qui se voulait agréable et qu'elle avait eu du mal à se façonner se décomposa, et la So pâlit tout en jetant un regard en biais à la KAPeuse. Elle n'avait tout de même pas compris ce qu'elle avait cru... Comprendre?

Le Balbuzard parti, la jeune femme peu au fait de toutes ces choses, malgré ce qu'on avait pu lui faire découvrir jusqu'à récemment, n'en croyait toujours pas ses oreilles, et son esprit cherchait en vain à imaginer... Le regard vrillé sur l'entrée sombre par laquelle il avait disparu, la brune hésitait... A deux doigts de verser toutes les larmes de son corps, comme une gamine punie injustement, la noiraude hésitait, mais finalement, elle n'avait pas vraiment envie de connaitre l'enfer dans l'immédiat. Alors... C'est vers Andréa qu'elle se tourna et qu'elle siffla sa rancœur...


Vous êtes mauvaise, une garce, vous ne savez rien vous ne connaissez pas, alors n'imaginez rien, je ne suis pas comme vous. Vous préferez détruire quelqu'un plutôt que de voir plus loin que le bout d'votre nez, vous êtes...

Rhaa comme elle se retenait de lui cracher toute sa haine au visage. Vexée et angoissée, la jeune femme ne finit pas, ramassa jupons et pénétra la cave. Jamais elle ne ferait ce qu'elle imaginait qu'il avait dit. Jamais, elle ne commettrait pareil péché. Elle n'aurait même jamais pensé que ce fut possible. Surprise par les alignements de tonneaux, elle marqua un temps d'arrêt. Vrai qu'elle n'était jamais entrée dans une cave digne de ce nom... Barf, il lui fallait passer outre, elle avait autre chose à faire. Allant aussi vite que sa démarche boiteuse le lui permettait, la So rattrapa le Seigneur caressant ses fûts, et même si cela lui en coûta, elle se décida à ranger sa fierté de côté.

Soudain intimidée, tite noiraude se stoppa, ne sachant par quoi commencer. Il était hors de question de s'avilir un peu plus... Elle pourrait demander ça comme une faveur? En quel honneur aussi? Machinalement, elle triturait avec nervosité, le bracelet qu'il lui avait confié et qui ne remplaçait pas la confortable chaleur de ses bracelets de cuir... Puis elle se lança, à voix basse, ne voulant pas que l'écho résonne sous la voute.


Pas ça... Mordage de lèvre avant de continuer. Je suis désolée, vraiment... Mais s'il vous plait? Ne me faites pas faire ce que vous avez dit... Je vais me taire, je ne ferai plus rien... Le cœur battait fort, non, elle n'allait pas faire ça quand même... Vous aurez tout ce que vous voulez, sauf ça... Je serai douce, et mon lit ouvert. Mais je n'avais jamais... Imaginé... Ce que vous voulez... C'est promis.

Oh oui promis. Elle préférait perdre son honneur dans les bras d'un homme, aussi détestable et détesté soit-il, qu'avec une femme, comble du péché. Bouh... So finit tête basse, dépitée... Plus qu'à attendre patiemment... Allait-il proposer de la boisson? Si oui, il lui faudrait descendre le tonneau... Au moins aurait-elle la tête ailleurs...
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