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[RP] Mère-grand, que vous avez de grandes dents !

Andrea_
" C'est passé".
Et donc la Sorianne pense qu'il suffit de deux mots pour que la Chiasse la laisse tranquille, tant de naïveté dans un seul corps c'est beau !

La Colombe affiche toujours son sourire moqueur -quasi sadique- en reluquant la brune. Les mirettes se baladent sur le visage Soriannesque, caressant ses joues écarlates, admirant le regard pas commode. La Colombe se repait de voir la Brune dans cet état, c'est le genre de petite scène qui n'était pas prévue au programme, mais qui fait du bien. On n'a jamais assez d'ennemis ici-bas. Et entre nous, comment ne pas se réjouir d'avoir mis une femme dans cet état seulement avec des mots?
Il est loin le temps où la Chiasse devait -au choix- embrasser le mari de l'une, embêter le mari de l'autre, insulter la fille de la dernière. Non maintenant, de simples mots suffisent, et la Chiasse en vient presque à le regretter.



Il suffit gourdandines.


Outch. Premièrement la chiasse relève le ton, qui n'est pas des plus prévenants. On croirait un père qui tente de mettre de l'ordre au sein de sa marmaille. Autant dire que pour la Chataîne qui n'a jamais eu aucune forme d'autorité, c'est déjà pas facile à avaler.
Deuxièmement : gourgan quoi ?
Encore un mot que seuls les nobles utilisent !

La suite n'est guère mieux, le balbuzard dégueule ses mots, et le visage de la Chiasse se déconfis pendant qu'elle assemble les mots en phrases. Pour sûr l'homme au faciès d'oiseau a le verbe haut, et le visage dur.
Pourtant la Colombe ne baisse pas les yeux, Louis lui avait assez répété " JAMAIS, jamais tu ne baisses les yeux". Elle aura au moins écouter une chose en entier.
Non, elle le regarde, jetant parfois un regard à Sorianne, qui n'a pas l'air très à l'aise dans ses chausses...


Dans la tête chiassique, c'est un peu le chaos. Déjà parce qu'elle ne se considérait pas comme une maîtresse du Balbuzard. Ensuite parce que la Sorianne n'était pas si ma gaulée que ça, et que si les deux devaient se retrouver sous les draps, y a fort à parier que la Colombe - y en faut une- prendrait son pied.
Oui, je sais, c'est moche, c'est sale, c'est interdit, et c'est passible de la peine de mort, mais... Après tout, entre la brune et le Balbuzard, le choix était simple...


La Chiasse n'aura même pas le temps de répliquer - c'est peut être mieux ainsi- qu'elle se retrouve en tête à tête avec la " gourgandine" de son coeur -hahum-.



Ouawou, il..
Vous êtes mauvaise, une garce, vous ne savez rien vous ne connaissez pas, alors n'imaginez rien, je ne suis pas comme vous. Vous préférez détruire quelqu'un plutôt que de voir plus loin que le bout d'votre nez, vous êtes...
Parfaite Rho Sorianne ne partez pas...


Oh mais oui So', ne partez pas, faut qu'on apprenne à se connaitre si on veut pouvoir s'amuser correctement!
Eclat de rire de la Chiasse.
Mi figue mi raisin, elle prend le temps de se recoiffer, puis, entendant un chuchot dans la cave, se penche pour écouter. En vain...



Cessez d'vous bécoter, j'arriiiiiiiiive


Un peu d'joie dans c'monde de fou, ça f'ra d'mal à personne. Déjà le jupon est relevé et les marches descendues. Faites qu'il la laisse boire, et beaucoup, elle en aura besoin...
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Eusaias
Ah…. La noiraude était déjà sur ses talons, tête baisse. Le balbuzard lui continuait à scruter et chérir ses tonneaux. Ce vin représentait des écus, les écus servaient à faire la guerre et donc à agrandir son domaine. Les nouvelles terres lui rapportaient de diverses manières des écus… qui seraient parfait pour une autre guerre… etc…

Le balbuzard était un de ces rares nobles qui estimaient que leurs titres n’étaient faits que pour rallier des gens à leurs bannières et donc faire la guerre. L’enrichissement utile plutôt que d’entasser des coffres qui ne serviraient qu’à être entassés. Mais loin des cris de guerre et des canonnades le balbuzard dressa une oreille en faveur de la supplique de sa maitresse.

Sa main droite quitta le tonneau pour venir caresser délicatement la joue de la jeune femme. Il accompagna même ce geste doux d’un baiser sur les lèvres mordillées avant de venir placer les siennes contre l’oreille de Sorianne. Il lui glissa à l’oreille :


Je sais ma belle que vous ferez ce que je souhaite. Tout comme je sais que votre couche m’est ouverte aussi souvent que je le veux. Je ne doute pas un seul instant que vous serez douce, agréable et dévouée. Je le sais car vous avez trop peur que je vous détruise, physiquement et moralement. D’ailleurs sachez ma belle, que ce soir vous ferez ce que j’ai dit et que si vous cherchez à discuter ou refuser, ce que je vous ai ordonné ne sera en rien humiliant par rapport à ce que vous serez forcée de faire pour vous sauver d’une mort extrêmement lente et pénible.

Il ponctua le tout d’un baiser sous son oreille avant de reprendre.

Ce soir vous m’offrirez vos caresses et votre corps, tout comme vous les offrirez à Andréa. Si vous vous montrez satisfaisante vous aurez deux mois rien qu’à vous pour faire ce que vous voulez et ma promesse de ne plus jamais vous confronter à cela. Si je vois que vous vous forcez…. Nous recommencerons demain, puis après demain puis ainsi de suite jusqu’à ce que vous ne vous forciez plus ou simulez une réelle envie.

Andréa mit fin à cette discussion furtive en arrivant. Visiblement celle-là ça l’a dérangeait moins que de partager une couche à plusieurs. Le rapace lui offrit un sourire requin avant de se reprendre.

Mesdames choisissez vous un tonneau de vin chacune, je vous l’offre et si Andréa vous me promettez d’être gentille avec Sorianne je vous en offre un autre. Un troisième vous sera offert si cette nuit j’entends plus d’une fois gémir de plaisir Sorianne. Qu’en pensez vous ?
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Sorianne
C'est en sentant la main d'Eusaias lui caresser le visage, que la noiraude prit conscience de sa stupidité. Il aurait suffit qu'elle laisse Andréa descendre la première, et elle aurait pu filer ni vue ni connue... Ou presque. La mâchoire se serra. Il fallait croire que, soit elle était vraiment, mais vraiment bête, soit l'idée même de faire des découvertes comme celle prévue là, horrifiante au possible, l'ait chamboulée au point qu'elle en ait oublié son besoin de s'en aller très loin...

Peut-être les deux.

Le baiser la laissa de marbre, même si elle aurait pu se réjouir qu'il ne soit pas aussi avide que d'autres connus. So ne bougeait pas. Attendait, laissait faire et dire, contrainte d'admettre qu'il savait comment la tenir. Que ne s'était-elle enfuie quand elle en avait l'occasion, sotte femme! Mais c'était raté, sa maigre tentative pour éviter tout cela n'avait pas atteint le but escompté et la voilà qui se retrouvait dans de beaux draps... C'était le cas de le dire...

La noiraude pencha un peu la tête de côté en sentant les lèvres du Rapace dans son cou, et fit la moue en entendant la suite. Deux choix : Ou elle acceptait, et pouvait jouir de toute sa liberté, au point qu'elle chercherait à se faire oublier, ou elle tentait la fuite maintenant. Si on avait déjà du mal à lui pardonner des coucheries avec des hommes aimés et qui lui étaient fiancés, elle ne préférait pas imaginer ce que ce serait avec une femme ET un homme. D'ailleurs elle en eut des frissons et la chair de poule sur tout le corps.

Petite brune se retourna à l'arrivée d'Andréa, passant une main confuse sur sa tenue pour en chasser un pli imaginaire, et la gratifia d'un sourire des plus faux cul. Il fallait au moins ça. C'était même peut-être un peu trop pour ne pas voir que c'était forcé. Et le sourcil se haussa en entendant qu'il leur fallait choisir un tonneau. Et elle piqua un fard monstrueux à la suite. Ô comme elle aurait aimé être petite souris, ou réussir à s'enfoncer profondément dans le sol, là sous ses pieds. A défaut, elle baissa la tête et une main sur le front, se cacha le visage... Tite pitite, elle était tite pitite. Invisible...

...

Lui fallut un sacré moment pour retrouver des couleurs normales et se remettre de son émoi. Elle qui ne voulait plus toucher un godet d'alcool de peur de se retrouver avec un coup de crosse, ou de se retrouver saoule, elle avait profité de goûter les différents vins pour s'enivrer un peu, tant pis pour le prélat, et pour le coup, avait choisi un tonneau de blanc tapant bien fort. Il lui faudrait au moins ça pour affronter la suite...

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Andrea_
On en oublierait presque la raison de la visite Colombienne, heureusement qu'elle note dans sa tête tous les détails qu'elle retransmettraient à la vue de tous.
La Chiasse voit déjà le gros titres : " les deux-sous d'Eusaias" et n'a aucun mal à imaginer la ménagère de moins de quarante ans qui laisserait crâmer le ragout parce que trop absorbé par la lecture de l'article de l'année. Ni la jeune épousée, qui, bouche grande ouverte et séant sur la couche, laisserait son mari se dépétrer avec le lange encacaté du jeune dernier. D'ailleurs, la Chiasse se demande même si ça ne va pas ouvrir de nouveaux horizons, comme...
Comme une chaîne de solidarité pour sauver Sorianne la câtin/ femme de chambre / esclave ambulant, ou bien faire naître des vocatiions ! Ne voyez vous pas les dizaines de filles ravagées par le temps et l'alcool, faire la queue à l'entrée du domaine pour tenter de sauver leur peau dans la couche du Balbuzard ?


Forcément, c'est " bamboula chéwi" dans la caboche de la Belle, et donc elle arrive tout sourire. Surtout qu'la proposition du Balbuzard -attaque tonneau- tombe à pic, il fait grand soif.


Un regard sur Sorianne, qui - on notera l'effort- se pare d'un sourire très... naturel, puis un petit hochement de tête alors qu'elle tape sur un des tonneaux.



J'vais prendre un du même jus qu'Sourire d'Avril, et j'promets d'être très très sage, alors j'prendrais c'lui d'à côté aussi.
Les saphirs fixent les émeraudes de la Brune alors qu'elle lui tend la main
Le même chère amie, la complicité commence donc maintenant...


Vite un verre...
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Eusaias
Bien ça sera donc deux tonneaux de blanc pour notre belle Andréa et un pour Sorianne. J’en fais embarquer un rouge pour vous Andréa si comme promis Sorianne me semble ravie.

Le Balbuzard n’était pas un enfant de cœur, tout le monde le savait et ce soir les deux femmes en ferraient les frais. Toutefois si l’une semblait bouleversée voir meurtrie dans son amour propre, la seconde semblait surtout être ravie de son marché. Le bourguignon donna les ordres à des travailleurs dans le coin s’activa à faire préparer le coche. Il avait fort hâte d’être rentré avec ses deux trophées.

Le chemin retour fut plus agréable et sembla bien plus court que le chemin aller. Sans doute cette impression était due au fait que le Bourguignon avait passé le retour le bec en contact de la poitrine de ses deux « invitées ». Sorianne était au début un peu coincée, mais quand le bourguignon lui assaisonna discrètement son verre de cette poudre dorée, une nouvelle Sorianne était présente. Plus calme, plus détendue et surtout plus réceptive cette nouvelle Sorianne ne pourrait plus que se morfondre le lendemain. Il avait d’ailleurs trouver judicieux d’offrir également pareil breuvage à Andréa pour être certains qu’elle ne jouerait pas sa forte tête au dernier moment.

A Bouillon, il dut faire appelle à des valets pour aider « mesdemoiselles » à rejoindre sa couche et à des servantes pour les aider à se déshabiller. Lorsque furent closes les portes toute la perversité bourguignonne pu s’exprimer avec l’entraide des deux jeunes femmes. Corps, mains, cheveux et humeurs se mêlèrent et s’emmêlèrent autant que le bourguignon eu de force.

Au petit matin il fut réveillé par un filet de lumière passant par une ouverture. L’odeur des jeunes femmes encore dans ses naseaux il pivota sur le côté pour coller son corps nu à celui de Sorianne. Son visage s’illumina d’une lueur sadique. Il regarda d’abord Andréa puis Sorianne, c’est elle qu’il tenta de réveiller en la secouant doucement à grands renforts de :

Gourgandine, tu te rends compte de ce que tu as fait ? Tu devrais avoir honte de te donner ainsi sans retenu à un homme marié et à une femme.

Suivi d’un petit ricanement.
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Sorianne
Secouée... Doucement, mais secouée quand même. Pourquoi voulait-on la tirer de ce sommeil si profond? So se recroquevilla un peu plus sous les draps. Mais la chaleur d'un corps dans son dos la fit ouvrir les yeux avant de le regretter rapidement. Oh comme elle avait mal au crâne. Elle porta une main à sa tête qui cognait fort, avec une plainte douloureuse. Avait-elle bu tant que cela la veille? C'est le murmure entendu qui la fit émerger totalement. Immédiatement, elle se raidit, tout lui revenant en mémoire.

Horreur. La tête en direction d'Andréa, la noiraude ne put que constater avec effroi qu'elle n'avait nullement rêvé. Le cœur manqua un battement. Il avait raison. Il lui fallait s'extraire de ce guêpier rapidement, oublier cette nuit maudite, la ranger dans un coin de sa tête, et en jeter la clé. Oh comme elle le haïssait, et avec un cri horrifié, la brune se redressa, lançant un poing de côté pour faire taire ce ricanement. Peu lui importait de réveiller la châtaine, plus au point là. Le coup atteint son but, mais elle ne prit pas la peine de regarder ce qu'elle avait touché, ni même de se préoccuper de la douleur qui avait irradié dans ses phalanges. Elle était bien trop occupée à escalader les corps, sans même une once de pitié pour les coups de genoux ou de coudes qu'elle dispensait pour s'extraire de là dedans, gênée par les couvertures.


Vous êtes des porcs! Des malades! Des hérétiques! Vous êtes horribles, c'est immonde, vous me dégoutez, vous êtes dAAH!

Fin de lit atteint, la jeune femme avait rencontré le sol sans prévenir. Se relevant avec difficulté, elle n'hésita pas à tirer les couvertures, toutes! les couvertures à elle, s’emmitouflant dedans, oh pas pour rester chaudement couverte, mais pour se cacher, ne pas montrer un seul morceau de peau qui pourrait attiser leurs bestiales appétits. Non, elle ne pouvait avoir aimé, ne pouvait s'être laissée faire, non, rien que cette idée lui arrachait des frissons à n'en plus finir. Nausée, elle allait être malade. La peau hérissée par la chair de poule qui l'avait prise, So leur aurait cracher sa haine au visage, si elle n'avait pas vu Eusaias se tenir le nez.

Toute colère envolée, c'est un signal d'alarme qui se mit en route dans la tête brune en plus de la douleur qui lui vrillait le crâne. Oh bon sang qu'avait-elle fait...? Qu'avait-il fait? Elle se dégoutait, il la dégoutait, elle la dégoutait... Une nouvelle fois, une main fut portée à sa tête douloureuse tandis qu'elle tournait talons, trainant les couvertures avec elle, hors de questions qu'elle s'en aille sans! Mais... Mieux valait s'en aller rapidement, étrangement, elle sentit que le vent avait tourné et qu'il ferait meilleur auprès du clerc, pour le coup. Claudicante, le pas s’accéléra. Fuite fuite, la porte n'est plus loin... Fuite fuite, vite vite, la main se tend déjà. La porte!!

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