Quiou
Une perle dun noir de jais sen va sécraser à même la texture parcheminée dun vélin marmoréen, venant estourbir et complaisamment pourrir le papier par simple besoin de le maquiller.
Et dans un preste mouvement de la main, ce sont dautres traits dune même intensité qui colorent peu à peu ce pli en quelques inscriptions et autres divagations aux abords incertains.
Il y a là tournures, inepties, échancrures, allégories, encablures, passementeries, tout ce qui se fait de bien pensant, de bien pensé, dextraordinairement déplacé dans ce monde si aisément malléable, dans ce bouge délectable, alors que lidée se fixe ça et là, quelle divague un peu pour mieux rester plus longuement sur lalbâtre tendancieux qui fait ce jour tacheter la feuille rarement gaspillée, ainsi enrobée en de sombres atours.
Mais que fait-elle ? Que fait celle qui se voit vide de tourments, qui se veut dun calme désarmant ? Que fait celle dont on accable de murs, pleine de vices et de froideur, que lon décrie souvent, que lon jauge, que lon ne comprend guère et qui semble à ce point posséder ce néant délétère ?
Elle écrit, elle digresse, elle peste intérieurement tandis que les mots sétalent avec allégresse, quils se répandent, polluent, aspirent lenvie, désincarnent la vie, se font charnus, sétendent jusquau crissement absolu.
La dextre enfin se tend et vient à ébranler quelques gouttelettes de cire qui sécrasent, bloblotent et respirent à la fin de cette monumentale sommation, de cette glaciale invitation, et quand advient le tour du sceau vicomtal de venir sécraser et faire mourir le reste de ce rougeâtre magma, cest comme si elle revivait le convoi sécrasant pêle-mêle contre son homologue, ses courroies, ses courbures analogues.
Et dans un preste mouvement de la main, ce sont dautres traits dune même intensité qui colorent peu à peu ce pli en quelques inscriptions et autres divagations aux abords incertains.
Il y a là tournures, inepties, échancrures, allégories, encablures, passementeries, tout ce qui se fait de bien pensant, de bien pensé, dextraordinairement déplacé dans ce monde si aisément malléable, dans ce bouge délectable, alors que lidée se fixe ça et là, quelle divague un peu pour mieux rester plus longuement sur lalbâtre tendancieux qui fait ce jour tacheter la feuille rarement gaspillée, ainsi enrobée en de sombres atours.
Mais que fait-elle ? Que fait celle qui se voit vide de tourments, qui se veut dun calme désarmant ? Que fait celle dont on accable de murs, pleine de vices et de froideur, que lon décrie souvent, que lon jauge, que lon ne comprend guère et qui semble à ce point posséder ce néant délétère ?
Elle écrit, elle digresse, elle peste intérieurement tandis que les mots sétalent avec allégresse, quils se répandent, polluent, aspirent lenvie, désincarnent la vie, se font charnus, sétendent jusquau crissement absolu.
La dextre enfin se tend et vient à ébranler quelques gouttelettes de cire qui sécrasent, bloblotent et respirent à la fin de cette monumentale sommation, de cette glaciale invitation, et quand advient le tour du sceau vicomtal de venir sécraser et faire mourir le reste de ce rougeâtre magma, cest comme si elle revivait le convoi sécrasant pêle-mêle contre son homologue, ses courroies, ses courbures analogues.
Citation:
De Nous,
A Vous,
Salutations Deswaardiennes.
Que le Très-Haut, dans sa grande mansuétude, garde la décadence de ses ennemis, aussi pernicieux soient-ils.
Rédigé et signé en Paris.
A Vous,
Salutations Deswaardiennes.
- Parce que les devoirs appellent à se rappeler aux souvenirs des indiscrets.
Parce que la tentation se fait par trop forte pour qui se croit empli daffliction.
Parce que le bon sens soublie pour les moins aguerris.
Prenons plume en ce jour béni du Seigneur afin que de vous signifier, par la présente et sous le regard approbateur de Sainte Illinda, quil nous est possible de prendre notre décision quant à lagréable affaire quil nous reste à régler.
Adoncques est-ce à Sexte que nous aurons lheur de voir saffronter la gaucherie des indécis, dans quatre jours, et libre à Dieu de juger lembellie qui se doit de sy enclaver alors que se pâmeront harmonieusement supériorité, suffisance et habileté.
Que le Très-Haut, dans sa grande mansuétude, garde la décadence de ses ennemis, aussi pernicieux soient-ils.
Rédigé et signé en Paris.
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