[RP] Confidences pour confidences ...

Dorilys

Sourire jaune du brun! Pas l'air convaincu, le copain! Dorilys haussa les épaules et se moquait bien qu'il l'interprétât bien ou mal. Elle n'avait pas de compte à rendre à une jeune homme qui jugeait sans savoir. Sa bonne humeur commençait à en prendre un coup et elle ne put s'empêcher d'attaquer. Ou de se défendre, c'était selon:

- On dirait que vous vous complétez bien, tous les deux. Et si ce jeune homme serviable voulait bien aller demander deux tasses supplémentaires à notre aubergiste, je vous répète que nous nous ferons un plaisir de partager le petit déjeuner. Si cela vous déplait, ou si vous avez vraiment des scrupules de déranger, on peut aussi se retrouver en bas où les retrouvailles seront, je l'espère, plus agréables.

Le ton n'était pas vindicatif, mais montrait clairement son agacement provoqué par l'irruption des jeunes gens, irruption qui n'était pas des plus polies, ni des mieux réussies. De même qu'elle ne peut s'empêcher de penser à la réflexion bien méritée que lui aurait lancé Asti si elle avait agi de la sorte lors de leur visite en Normandie. La rouquine commençait à assimiler les leçons de bonnes manières que lui inculquait son cher et tendre, et ne put s'empêcher de solliciter son appui:

- Tu crois que ton père aurait apprécié cette situation, mon cœur?

Ce disant, elle se rassit et entreprit de terminer la tartine qu'elle avait commencée, tout en laissant à sa sœur et son soi-disant petit ami le soin de décider s'il acceptaient ou déclinaient l'invitation.
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Astyxio

Astyxio alla faire une grosse bise a sa future belle soeur et serra la main du jeune homme qui l'accompagnait.
Main qu'il eut envie de lui mettre en travers de la figure en entendant sa remarque désobligeante. Cependant il n'en fit rien mais tiqua fortement.
Dorilys lui signifia son mécontentement avec tact et délicatesse mais il nota, cela dit, qu'elle avait retenu les leçons du passé et que petit à petit elle comprenait ce qu'il convenait de dire ou pas en présence de son père Asti

En effet Dori, tu as raison. Ceci n'aurait pas plus du tout à mon père.
Jeune homme, nous prenions, le petit déjeuner ensemble ici afin de discuter calmement des derniers préparatifs a notre mariage.
Ce n'est pas interdit par l'église Aristotélicienne que je sache !
Et si le fait que je sois ici vous fait poser des questions, je peux vous montrer ma chambre, c'est celle d'a coté. Vous pourrez constater que j'y ai passé la nuit.

Il posa sur lui ses yeux qui avaient viré au bleu nuit, signe de fort mécontentement chez le blondinet.
Il s'adressa ensuite a la jeune Cyrielle

Je suis content de te revoir Cyrielle, j'espere que tu as fait bonne route et que ça n'a pas été trop long pour venir jusqu'ici.
Alors dis moi, que deviens tu ? Ou habites tu ? Et ou as tu rencontré ce "charmant" jeune homme ?
Une tartine ? Y a de la confiture a la fraise, aux mirabelles et du miel ...

Tixo esperait qu'en changeant de conversation il éviterait une dispute entre les deux soeurs ou entre Dori et le fameux Arthur.
Cependant il ne pu s'empêcher d'insister sur le mot "charmant" en parlant du petit ami de Cyrielle.
Jetter de l'huile sur le feu ...? Mais non pensez donc ....
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Cyrielle.

Houlà! Ca commençait à sentir le roussi tout ça. C'est qu'elle n'était pas habituée à être dominée par sa sœur, la brunette. La sournoiserie dont elle avait fait preuve toute son enfance lui avait toujours permis d'obtenir les faveurs de son père et sa mère. Elle provoquait Dorilys qui ne renonçait jamais à un défi, et qui se retrouvait inéluctablement accusée de la bêtise. Accusée et punie, alors que Cyrielle échappait aux gifles systématiquement.

Mais cette fois, la donne était inversée. Astyxio connaissait parfaitement la perfidie de sa future belle sœur pour l'avoir subie plusieurs fois. Les "si vous jouez pas avec moi, je vais le dire" avait été le quotidien de Tixo et Dori lors des visites de Gyldas à Albi. Et cette fois, point de parents auprès de qui chercher du soutien.

Cyrielle déglutit et décida qu'il valait mieux en rester là. Dorilys avait pris de l'assurance, et visiblement, elle n'aurait pas le dessus sur elle. Du moins, pas aujourd'hui.

- Ok, ok! Personne ne va s'énerver, on va attendre en bas. Viens Arthur!

Elle le tira pas le bras en espérant qu'il allait la suivre sans faire d'histoire.

_arthur_

Le premier contact avec la famille de sa compagne fut quelque peu froid, voir même un peu glacial.
Les choses étant en train de tourner au vinaigre, Cyrielle opta pour un repli stratégique.
Manifestement, ses remarques n’avaient pas été bien prises et en à peine 5 minutes il avait réussi à se faire détester par Dorilys et Astyxio.
Pour ne pas faire plus d’histoires il suivit la brunette jusque dans l’auberge à l’étage du dessous. Mais ne manqua pas de lui donner ses premières impressions

Dis donc, tu m’avais caché à quel point ta sœur est « drôle » et « pleine d’humour ».
Et ton beauf’ ça m’a l’air d’être du même acabit. Ils disent qu’on s’est bien trouvé, mais je pourrais leur renvoyer le « compliment ». Et puis je sais pas pourquoi, mais je sens qu’on va pas s’entendre.
On va les attendre combien de temps ?

Arthur se dit intérieurement qu'il a bien fait de venir ici pour poireauter dans une taverne.
Puis comme pour se faire pardonner d'être toujours en train de râler il embrassa Cyrielle longuement en la serrant contre lui

Dorilys

Elle aurait pu être fier de son coup, mais ça ne fut pas le cas. Le sourire de Dorilys s'effaça dès que sa sœur et son fiancé eurent refermé la porte. Elle soupira:

- Ce n'est pas comme ça que j'imaginais nos retrouvailles. J'ai un sale caractère, mais elle, c'est encore visiblement une gamine. Et à ton avis, elle l'a dégoté où son gugusse?

Ce disant, elle s'était glissé derrière le paravent pour s'habiller. Un rapide coup de brosse dans ses cheveux, et elle se sentit prête à descendre.

- Viens, ne les faisons pas attendre, ça risque d'envenimer les choses.

Il fallait mettre les choses au point très vite. Il n'était pas question que ces deux là leur gâchent ce qui devait être la plus belle journée de leur vie.
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Astyxio

- Laisse lui le temps de grandir un peu. Et avec son gugusse, comme tu dis, c'est pas gagné.
Alors pour la rencontre, je dirais après une soirée bien arrosée, peut être ?

Sourire malicieux du blondinet puis voyant la moue de sa fiancée il se reprit

-Bon d'accord j'ai rien dit. L'amour a ses raisons que la raison ignore ...
Va falloir arrondir les angles avec cet Arthur.

Tixo sourit en voyant Dori aller se changer derrière le paravent. Dire que dans quelques jours il pourra découvrir ce corps qu'elle s'évertue a lui cacher ...
Pensif il ne la vit pas réapparaître. Elle le tira bien vite de ses pensées et ils descendirent tous deux à l'auberge pour mettre les choses au clair avec les deux jeunots

Nous revoila, désolés de vous avoir fait attendre.
Bien, je crois qu'on est parti sur de mauvaises bases tous autant qu'on est.
On va tous y mettre du notre afin que les retrouvailles des deux soeurs se fassent dans de bonnes conditions

Il sourit a Cyrielle et son compagnon d'un air convaincant.

Alors ma chère belle soeur, tu ne m'as pas dit ... Comment vas tu ?
Vous avez fait bon voyage ? ça n'a pas été trop long ?
Et alors ... vous deux, vous vous êtes connus comment ?
Bon pour Dori et moi tu sais bien hein ? Je vais pas te refaire toute l'histoire de notre vie ... tu l'as connais aussi bien que moi

Puis le blondinet rit de bon coeur, il prit tendrement la main de Dorilys dans la sienne, melant ses doigts aux siens dans un geste qui se voulant apaisant
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Cyrielle.

La pause avait été salutaire et Cyrielle se sentait un peu penaude d'avoir agit comme une gamine. Le baiser d'Arthur l'avait apaisée et elle se plia au jeu en répondant à la question qu'Astyxio lui posait pour la seconde fois.

- Le voyage ma foi, un peu long sans cheval.

Un cheval, elle en avait eu un. Moaan lui avait donné son Gribouille quand les deux sœurs étaient parties pour Rochechouart.

- C'est.... justement comme ça que j'ai connu Arthur. J'ai été attaquée sur la route, et Arthur m'a défendue. Mais... ils ont quand même pris mon cheval. Oh Dori, qu'est-ce que je vais dire à Moaan?

Pas trop fière d'elle, alors qu'elle n'y était pour rien, Cyrielle s'enfonçait sans le vouloir dans son rôle de jeune fille pas tout à fait mature. L'assurance dont elle avait voulu faire preuve en réveillant sa sœur n'était qu'une façade qui commençait à s'effriter.

Dorilys

Alors c'était ça! Dorilys se sentit soudain coupable d'avoir "congédier" sa jeune sœur alors qu'elle n'avait aucune expérience de la vie. Elle resserra ses doigts sur ceux d'Astyxio et posa sa main libre sur l'épaule de Cyrielle.

- Tu veux qu'on aille en parler? Et... on laisse les hommes entre eux. On pourra aussi se remémorer toutes nos bêtises. Et... enterrer la hache de guerre.

Il fallait quand même l'avis de Tixo. Après tout, il n'avait peut être pas envie de rester seul avec un gars qu'il ne connaissait pas. Et qui ne lui avait pas fait bonne impression, de surcroit.

- T'en pense quoi, mon cœur?
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Astyxio

Astyxio regarda les deux soeurs se parler enfin.
Embarras de la brune et culpabilité pour la rousse, et une approche pour que les deux filles se retrouvent ensembles pour discuter.
Tixo était heureux de voir que tout s'arrangeait pour sa fiancée.

-Je trouve que c'est une excellente idée ma chérie.

Les deux jeunes femmes montèrent dans la chambre de Dori et les deux hommes restèrent en bas en attendant le retour des élues de leurs coeurs

- Alors comme ça vous êtes en fait le sauveur de ma chère belle soeur ...?

Et les deux beaux frères firent connaissance, tandis que les deux frangines se retrouvaient ...
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Confidences pour confidences ...

Cyrielle.

_arthur_

Astyxio

Dorilys

Astyxio

Astyxio sorti de l'armoire, le nez baissé essayant de bredouiller une explication

Mais ... c'est que j'ai pas à être dans ta chambre au petit matin ...
qu'est ce qu'elle va en penser Cyrielle ?
Enfin si tu crois que c'est moins pire comme ça ... moi je suis d'accord avec toi

Il donne un rapide baiser a sa fiancée avant de poursuivre en souriant

Aller laisse la entrer elle a l'air impatiente de te revoir
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Dorilys

** Impatiente de me revoir! Pff! Impatiente de me faire suer, oui!**

Mais la rousse garda sa réflexion pour elle et décida de faire bon accueil à sa sœur. L'heure n'était pas aux chamailleries ni aux règlements de comptes. Son emportement à Honfleur lors de la visite à Asti et Johane lui avait joué des tours, et elle avait appris de cette erreur. Elle était adulte, et elle allait le prouver.

Elle embrassa chastement son aimé et lui annonça en souriant:

- On a le droit de faire ce qu'on veut où on veut quand on veut du moment que ce n'est pas répréhensible. Et je ne voit pas ce qu'il y a de mal à prendre un petit dèj!

Puis elle ouvrit enfin la porte à sa sœur:

- Salut toi! Alors comme ça, on essaye de me tirer du lit?

Elle ponctua son accueil par un clin d’œil, histoire de bien prouver qu'elle n'avait aucun intention vindicative. Puis elle invita la brunette à entrer.

- On prenait le petit déjeuner. Vous vous joindrez bien à nous.
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_arthur_

Une fois que Cyrielle eut ouvert la porte après avoir patienté un certain moment, Arthur vit que la frangine n'était effectivement pas seule

Bonjour, je suis Arthur

Il salua aussi poliment que possible la rouquine et le blondinet.
Puis il chuchotta à l'oreille de la cadette des deux soeurs

Je t'avais bien dit qu'elle était pas seule ...
Et puis je suis sur qu'on dérange

*vous preniez le petit dej ..? mon oeil tiens ... on me la fait pas à moi ...*

Il fit un sourire de circonstance, plus par politesse que par réel joie et surtout pour faire plaisir a sa compagne

Dorilys

Alors qu'elle s'apprêtait à ouvrir la porte, Dorilys suspendit son geste en regardant l'armoire se refermer. Elle essaya de gagner du temps.

- Une minute!

Puis s'adressant à l'armoire, elle eut du mal à se retenir de rire:

- Tixo! Sors de là! Elle est pas née de la dernière pluie, ma frangine! Et si elle te surprend la-dedans, elle serait bien capable de le raconter à l'église. Alors fais pas l'idiot!

Elle se planta au milieu de la chambre, les poings sur les hanches.
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Dorilys

Alors qu'elle s'apprêtait à répondre à Astyxio, à lui confier d'autres choses, des grands coups à la porte firent sursauter la rouquine. Quand elle reconnu la voix de sa sœur, elle ne put retenir un soupir de frustration.

- Pfff, faut toujours qu'elle débarque quand c'est pas le moment, celle-là!

Un autre soupir, de résignation cette fois, puis un regard navré vers son blondinet, et Dorilys se décrispa un peu. Un petit sourire en coin se dessina même sur son visage.

- Je parierais qu'elle voulait me réveiller. Je crois que je vais la décevoir.
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Astyxio

Arrivée en fanfare de la future belle-sœur. Astyxio réalisa qu’il n’a pas à se trouver dans la chambre de sa promise et que même si ils n’ont rien fait de méchant à part discuter, Cyrielle n’est pas sensé le deviner ni le croire.
Regard perdu vers Dorilys qui ne semblait pas réaliser

Dori … faut que je me cache quelque part … vite !

Il regarda sous le lit, non on pourrait le voir … il ouvrit l’armoire et se glissa a l’intérieur en posant son doigt sur ses lèvres

Chuuuuut !

Restait juste un point auquel il n’avait pas pensé, le plateau du petit déjeuner pour deux qui restait sur la table …
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_arthur_

Mais Cycy chérie … on va pas aller voir ta sœur si tôt ? Si ça se trouve elle dort encore, et puis elle est surement pas seule, elle doit être avec … comment il s’appelle déjà ton beauf ?

Arthur essayait d’entrainer Cyrielle ailleurs en vain

Rhooo et puis je suis crevé, allons nous reposer un peu. Toi t’as dormi tout le long mais qui c’est qui conduisait la chariote, c’est bibi fricotin … aller viens allons dormir un peu

Le grand brun tenta une fois de plus de faire changer les plans de la petite brune, sans plus de succès
Voyant qu’il n’arriverait pas à la faire changer d’avis, il glissa son bras autour de la taille de la brunette et la laissa tambouriner à la porte. Et ils attendirent l’invitation d’entrer

Cyrielle.

Depuis le jour où Dorilys lui avait donné sa moitié d'héritage, puis demandé de vivre sa vie, Cyrielle lui avait souvent écrit, mais ne l'avait jamais revue. Le mariage était l'occasion toute trouvée. De plus, elle pourrait lui présenter Arthur.

Comme tout voyage, celui-ci avait été long, mais Poligny était enfin en vue. La ville comptait plusieurs auberges, mais une seule devait abriter sa sœur et son futur beau frère. Elle pressa Arthur malgré la fatigue et finit par remarquer leurs deux chevaux dans l'écurie de la plus confortable à ses yeux.

- Je t'avais bien dis qu'ils seraient là! Viens, on va leur faire une petite surprise.

La jeune brunette espérait plus ou moins que Dori dormait encore. Enfin.. plus que moins. Et elle ne pensa pas à demander à Arthur s'il était fatigué. Elle voulait revoir sa sœur, mais surtout la tirer du lit. L'aubergiste leur indiqua la chambre, et elle s'empressa de monter les escaliers quatre à quatre avant de frapper sans ménagement à la porte.

- Dori, Dori, devine qui c'est! On est arrivés!

Astyxio

Au départ c’est sûr que c’était pas ça. Mais par la suite ça s’est amélioré.
Mais surtout, n’oublie pas, tu as fait naitre mon petit frère et pour ça mon père et Johane t’en sont très reconnaissants. Tout c’est bien passé et c’est grâce à toi.

Il attira, Dorilys sur ses genoux, l’enlaça tendrement puis reprit toujours calmement.

Tu l’as remarqué, mon père est un peu … bourru. Mais il est profondément gentil. Il est attaché à des valeurs, être respecté et il aime assoir son autorité. Ce n’est pas le fait qu’il soit noble, tu le connais il a toujours été comme ça, c’est plus son devoir de père, de chef de famille… tu comprends ce que je veux dire … ?

Un petit baiser dans le cou de sa promise, histoire de faire passer un peu mieux les informations et il poursuivit.

Il n’aime pas trop être contrarié, encore moins qu’on lui réponde. Chaque chose a sa place et tout va bien. Comme toi tu aimes bien donner ton avis, râler quand tu vois une injustice et que tu n’as pas ta langue dans ta poche, forcément des fois ça passe pas avec mon père. Essaye de ne pas trop t’emporter … et ça devrait aller et je suis sur que mon père fera des efforts lui aussi.

Mon cœur, y a-t-il autre chose que j’aurais omis de te dire et que tu as besoin de savoir ?

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Dorilys

Quand on voyage la nuit, le matin, on aime bien dormir. Et c'est qu'elle dormait bien, la rouquine, quand elle entendit des coup à la porte. Quand la voix de son fiancé retentit, son grommellement fit place à un sourire.

** Qu'est-ce qu'il a encore inventé? **

Elle se leva, passa une robe de chambre et tira les rideau pour laisser entrer la lumière. Puis elle alla lui ouvrir. La mine déconfite de son blondinet la fit éclater de rire:

- Il fut un temps, mon cher, ou tu te le serais fait servir, ce plateau!

Elle s'effaça de l'encadrement de la porte:

- Allez entre! Avant de faire tout tomber.

Les taquineries les plus courtes étant les meilleures, Dorilys cessa de l'embêter. Il était bon aussi, de temps en temps, de lui montrer combien elle appréciait ses efforts. Elle passa ses bras autour de la taille de Tixo et l'embrassa chastement.

- Si tu me gâtes autant maintenant, je n'ose pas imaginer ce que ça sera quand nous seront mariés.
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Astyxio

-Non mais, dis toujours que je suis empoté ....Bon je dois avouer que je n'ai fait que le porter jusqu'ici le plateau, c'est pas moi qui l'ai préparé. Mais tu vois je progresse avec le temps

Il fit mine d'être un peu vexé puis une fois son plateau posé sur une table, un baiser de sa douce et il sourit, ravi de lui avoir fait plaisir.

-humm quand on sera marié ... Là c'est toi qui me gâtera et me chouchoutera ...
Rhoooo je plaisante
Tu sais .... j'ai hâte !

Il plonge ses deux azurs dans les yeux de sa rouquine, embrasse tendrement ses lèvres, puis s'asseyant à la table sur lequel il avait poser le petit déjeuné et commença à tartiner du beurre sur une tranche de pain. Il la recouvra ensuite d'une épaisse couche de confiture à la fraise et la tendit à sa fiancée

-Enfin j'ai hâte oui et non ...
J'ai hâte que cette cérémonie que nous préparons depuis si longtemps ai enfin lieu, pour te voir dans ta belle robe que tu caches si soigneusement... et puis tant d'autres choses

Il la regardait avec plein d'amour et de tendresse, ne sachant pas comment exprimé ses sentiments, il prit une autre tranche de pain, beurrage dans les règles de l'art puis confiturage. Il mordit dedans à pleines dents puis reprit ses explications

-Et puis en même temps j'ai pas hâte, parce que je me dis que ça va passer trop vite, à peine commencer que ça sera déjà fini.

Pas doué pour lui dire se qu'il avait au fond de son coeur, à croire que son amour ne voulait pas s'exprimer par des mots, alors il tentait de le montrer par des actes. Une fois sa tartine finie, il attira sa promise sur ses genoux, l'enlaça tendrement puis lui demanda

Et toi tu as hâte ou pas ?
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Dorilys

Maladroit dans les actes, maladroit dans les mots! Décidément, ce garçon lui plaisait de plus en plus chaque jour. Il était calme, attentionné, mais il avait ses défauts, comme tout le monde. Elle devrait s'en accommoder de la même manière que lui, s'accommoderait des siens: boudeuse, volcanique, et pas toujours gracieuse.

Elle le laissa s'exprimer d'un sourire amusé. Même si c'était mal dit, elle le comprenait parfaitement. Ils se complétaient davantage qu'ils en voulaient le croire. Elle savoura son baiser avant de lui répondre.

- Bien sur que j'ai hâte! Plus vite ça sera fini, plus vite je serai à toi. Tout entière! Et on va revoir tant de monde!

Elle frotta son nez contre celui de son aimé, comme elle aimait le faire si souvent.
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Astyxio

Sourire béa quand elle vint frotter contre le sien. C'était sa petite manie a elle mais ça lui plaisait beaucoup.
Empressé la fiancée apparemment oui ... La patience n'était pas vraiment le fort de sa promise mais ça faisait parti de ses petits défauts charmants, mais qui n'étaient rien a coté de ses qualités. Elle savait être tendre, douce et drôle, attentive et surtout, toute médecin qu'elle était, elle saurait prendre soin de lui.

Dis moi ... t'es bien pressée que ce soit fini tout ça. C'est l'envie de partager enfin la même maison ? à moins que ça ne soit de partager le même lit ?

Petit sourire taquin à la rousse de son coeur. Pas la peine de le nier, lui aussi il avait hate

Dis ... ça te fait pas un peu peur tout ça ?

Et paf, la question est lancée, comme un cheveux sur la soupe. Ils n'en avait que rarement parlé, tout s'était accéléré suite à leurs séjours respectifs chez les moines et le temps leur avaient manqué pour parler de tout ça entre 4 yeux.
Astyxio, déposa un doux baiser sur le nez de sa rousse en attendant une réponse de sa part
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Dorilys

- Pourquoi devrions-nous avoir peur? On viens de s'avouer qu'on attendait ça depuis trop longtemps alors...

La rousse sourit et l'embrassa furtivement.

- ... prenons les choses comme elles viennent.

Elle lui piqua une tartine déjà prête et mordit dedans. En fait, il y avait bien quelque chose qui la tracassait. Oh, ça ne l'empêchait pas de dormir! Mais elle appréhendait un peu, elle devait bien l'avouer. Astyxio s'était confié, c'était maintenant à son tour. Pas question de lui cacher quoi que ce soit. Pas maintenant, ni jamais.

- Non, moi, ce qui m'inquiète, ce n'est pas de nous retrouver enfin ensemble. C'est... d'habiter si près de chez ton père.

Dorilys grimaça un peu et enchaîna:

- Je ne me suis pas très bien conduite la dernière fois, et ... j'ai un peu peur de recommencer. Tu m'as appris des choses, depuis cette fois-là mais... tu nous connais, mon caractère et moi.

Son champ était vendu, et elle avait toujours envie d'aller emménager en Normadie, de retrouver ses racines. Mais plus le temps se rapprochait, plus elle se demandait si elle serait à la hauteur. Elle espérait avoir rassurer Tixo sur leur vie commune. C'était à son tour de la rassurer sur l'endroit où ils voulaient vivre.
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Astyxio

[Quelques jours avant le jour J .. ou plutôt M comme mariage]

Deux Moulinois qui arrivent dans la nuit, courent vers une auberge au galop ....
Les deux tourtereaux c'étaient donc reposé pour la nuit dans l'auberge municipale, chacun leur chambre comme il était de coutume entre eux. Pas avant le mariage, ils se l'étaient promis, alors ils s'y tiennent ... même si le temps devient de plus en plus long et l'envie de plus en plus forte et les adieux sur le pas de leurs chambres de plus en plus difficiles.
Vivement qu'il ai lieu ce mariage !

Au petit matin Astyxio se leva de bon heure et de bonne humeur, il descendit à la taverne et commanda à l'aubergiste un plateau petit déj' pour deux afin de faire une surprise a sa bien aimée. Le plateau près il remonta à l'étage, les bras chargés. Il faut dire que le plateau était bien garni, des grosses tartines de pains frais, du beurre, diverses confitures, des fruits frais, des petits gâteaux, du miel, deux grosses tasses de tisane bien fumantes ... le paradis sur un plateau .. rien que pour eux ... l'Eden en somme.

A chaque marche le blondinet faisait bien attention à ne rien renverser puis arriver devant la porte de sa promise ... il marmona

Heu ... bin je fais quoi maintenant les mains chargées comme ça ... pffff
J'aurais du dire à l'aubergiste de le monter ce plateau.
Tant pis à la guerre, comme à la guerre ....

Du bout du pied Tixo tapa à la porte de Dorilys et attendit .... attendit .... attendit
Nouveau coup de pied, puis il parla à travers la porte, suffisamment fort pour qu'elle entende

Tu dors ?
C'est Tixo, tu m'ouvres steplé ....?
C'est lourd ce truc
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Dorilys

Astyxio

Cyrielle.

Dorilys

Astyxio

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