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[RP] Eglise perdue en Normandie - baptême de Bertrand

Anne_blanche
Les jumeaux suivaient, saluaient, se comportaient comme on doit le faire. Toujours ça de pris. De toutes façons, vu qu'ils avaient atteint le bout de leur seizième année, il n'y avait plus grand-chose que l'on pût faire si leur éducation était ratée. Anne savait pertinemment qu'elle aurait dû s'en occuper davantage, mais n'avait pas du tout envie de se fustiger pour ne l'avoir point fait. Après tout, le Père Comis avait été un excellent précepteur pour Sylvain, et les nonnes avaient fait d'Anne-Marie une damoiselle tout-à-fait acceptable. Et qui avait choisi et payé ledit précepteur et lesdites nonnes ? Ben Anne, bien sûr !

Je suis Dame Matouminou de Guilberville


Où l'avait-elle rencontrée, déjà ? Ah oui ! les bureaux de la Grande Prévôté. Elle l'y avait croisée à plusieurs reprises, sans jamais lui adresser la parole, cependant. Elle murmura un "Anne de Culan", du bout des lèvres, sans précision supplémentaire, et s'avança vers l'église, pour y prendre place avant le début de la cérémonie.
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Fred


[Dans les Appartements à Rouen]

Il était endormi paisiblement dans son lit. Son visage était serin, comme si rien ne pouvait plus arriver, comme si les malheurs étaient loin. Cela était-il réellement le cas ? Pour ainsi dire, depuis qu’il l’avait retrouvé, depuis qu’il avait décidé de ne plus la quitter, de la protéger du malin et il y consacrera sa vie. Il le lui avait dit, qu’elle devrait le supporter durant toute son existence, ici-bas et sans doute également lorsqu’ils seront auprès du Très Haut.

Gentiment allongé, yeux bien fermé, quand soudain une envoûtante apparition se présenta devant lui…elle plongea son regard d’émeraude dans son regard d’azur. Si cela n’était pas un rêve, se simple regard aurait dissipé de ses yeux le brouillard. Quand une voix se fit entendre…ce qu’il venait de voir et d’entendre n’était-il qu’un rêve ? Doucement le Vicomte se réveil et s’aperçoit qu’il venait de rêver sauf pour ce qui est de cette voix. Elle était pourtant celle qui s’était penché sur lui dans son rêve et la voilà qu’elle l’appel. Pourquoi donc d’ailleurs ?

Le Castelviray eut juste le temps de s’étirer en douceur que son Valet surgit dans sa chambre en tapant des mains.


Allez allez Monseigneur, il est l’heure de vous lever, c'est le baptème de Bertrand Aujourd'hui. On se dépêche, vous ne voudriez pas faire attendre la duchesse si ?

Sans attendre le Castelviray se mit assis au bord de son lit, s’étirant une seconde fois.

Vous avez raison Florantin, hâtons-nous.

Il se leva puis enfila rapidement ses vêtements quand arriva le choix du collier. Il se gratta la barbe puis…rho…zut le choix était compliqué en fait… sauf que le valet à côté croisa les bras tout en tapotant son pied au Sol

Monseigneur ? Vous n’allez pas prendre non plus la journée pour choisir votre collier où bien ?

Le Vicomte sourit, on croirait entendre SA Blancheur ou encore Davy ou encore Bertrand. En fait il le taquinait tous avec ses colliers. Donc il en choisie un que le Valet s’empressa de lui mettre. Le Castelviray une fois prêt pris la direction de la cour ou se trouvait déjà Sa Blanche. Il s’y approchât, prit la main de celle-ci, s’inclina.

Bien le bonjour votre Grasce.

Il déposa un baiser sur la main, se relava tout en lui souriant tendrement, approche son visage du sien afin de déposer un baiser sur sa joue.

Vous êtes toujours aussi ravissante ma Dame. J’ose espérer que vous allez bien en ce beau jour ?

Il lui tendit le bras afin de l’aider à monter dans le coche. Voyage qui sera sans aucun doute agréable, surtout en sa compagnie. Tout était agréable pour le Vicomte lorsqu’elle se trouvait à ses côtés.

Celui-ci aida la duchesse à grimper dans le coche, il la suivie et s’installa à ses côtés tout en gardant sa main sans s’en rendre compte dans la sienne.

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Anya_de_puycharic


[Départ pour l'église perdue]

Dans la cour, le coche chique était prêt, la fraîcheur du temps signifiait la fin de l'été. La feuille d'automne, emportée par le vent, en ronde monotone, tombait en tourbillonnant.
Une voix familière et tant attendue se fit entendre, c'était pas trop tôt ^^.

- Vous êtes toujours aussi ravissante ma Dame. J’ose espérer que vous allez bien en ce beau jour ?

- Je vais bien Vicooomte, merci, et j'espère qu'il en est de même pour vous.


Prenant son bras pour monter dans la voiture qui les amèneraient à destination, elle se tourna vers lui, large sourire aux lèvres, regardant ce qu'il avait autour du cou.

- Chouette bijou !! C'est nouveau, dites, ce bijou ? ...quelle classe... je peux toucher ?? ***

Pour sûr que Bertrand et Davy allaient en être jaloux. Il avait gardé sa main dans la sienne. Sans doute avait-il froid et cherchait-il un moyen de se la réchauffer, ni vu, ni connu. Le trajet se passa sous couvert de taquineries et ils arrivèrent enfin à destination. Certaines personnes étaient déjà là, il manquait toutefois "Mère-Grand", comme le Vicomte aimait l'appeler.

Ils descendirent du coche et saluèrent tout le monde, avec un sourire plus particulier pour les connaissances.
Anya s'approcha de Bertrand et de Davy :

- Bonjour Messires... Heum... gardez vostre sang froid, mais admirez tout de même. La parure du Vicomte. Il a mis des "jours" à la choisir, expliquant ainsi nostre retard.

Comment ça, elle exagérait ? Non, point du tout. Puis bon... Vengeaaaaance !! alors hein. Rien n'était trop bon pour y parvenir.

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Bertrand
Les gens affluaient, quoique pi etre moins que bertrand n'y aurait pensé.

Une voiture s'arreta sur le devant de l'eglise, elle portait les armes d'Arques, on aurait pu y associer les armes des castelviray tellement les deux etaient indissociable dans l'esprit de Bertrand.
Car en effet ce carosse n'était autre que celui de son ami le vicomte de Rémalard accompagné de la Blanche , qu'il apprenait a connaitre et apprecier.

Ils descendirent du coche et saluèrent tout le monde, avec un sourire plus particulier pour les connaissances.
Anya s'approcha de Bertrand et de Davy :


- Bonjour Messires... Heum... gardez vostre sang froid, mais admirez tout de même. La parure du Vicomte. Il a mis des "jours" à la choisir, expliquant ainsi nostre retard.
Comment ça, elle exagérait ? Non, point du tout. Puis bon... Vengeaaaaance !! alors hein. Rien n'était trop bon pour y parvenir.

Bertrand repondit a sa grasce anya:
Heureux de vous compter parmi nous, en effet j'ai crainds que vous ne trouviez point cette batisse, mais heureusement vous etes là tous les deux!!
Gribouille87
Gribouille salua les gens qu'elle connaissait et se présenta au gens qu'elle connaissait pas .

donc se fut un tour de..

Bonjour , je suis Gribouille ravie....oui c’est moi qui officie ..oui Bertrand est beau aujourd'hui oui l'église est belle ..ah vi on a de la chance qu'il fasse beau ..oui vous trouvez vous aussi que Matou a forcis .. vi vi mes enfants et mon mari aussi

Berf une fois que toutes les politesses fut faites elle fit rentrer tout le monde dans la nef, indiqua à Bertrand où se placer et quant elle , elle prit place derrière l'autel

Je vous remercie tous d’être présent auprès de Bertrand pour cette journée particulière pour lui et l'accompagner pour son entré dans la grande famille Aristotélicienne . Nous allons donc commencer par nous repentir de nos péchés.

-Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints et à vous aussi, mes Amis, parce que j’ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
-Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l’absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen


Et réciter tous ensemble le crédo



Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN
Anne_blanche
Anne entra dans l'église, qui lui parut tout-à-fait... euh ... charmante ? agréable ? reposante ? Oui ! voilà, c'est ça : reposante. Après les fastes de Notre-Dame et les ors des chapelles du Louvre, cette petite église perdue dans la campagne normande - à moins qu'il n'y eût juste au détour du chemin quelque invisible village - lui parut tranquille à souhait, calme juste comme il faut quand on veut prier "pour de vrai". Et elle en avait bien besoin.

Elle s'attela donc consciencieusement à la tâche, récitant à l'invite de l'officiante un Credo plein de ferveur, même si à peine audible.


JecroisenDieuleTrèsHauttoutpuissantCréateurduCieletdelaTerreblablablablablaetcetcetc...éternelleamen.

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Bertrand
Bertrand avait laissé entré les invités dans la petite eglise, selon les commandements de Grib.

Une fois chacun en place, la diaconesse pénétra dans l'édifice, Bertrand à sa suite, et se dirigea vers l'autel.

Arrivée presque au fond de la maison d'aristote, elle designa un emplacement à bertrand, puis une fois à la place de l'officiant elle remercia la foule d'etre presente pour ce jour si particulier.

Puis elle invita tout le monde a entonner le credo.

Bertrand encore peu habitué a cette prière la murmura en meme temps que tout les autres.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN
Matouminou


D'autres personnes étaient arrivées tandis que Bertrand le bougre se moquait d'elle. Elle essaya de prendre un air outré, mais ses yeux la trahissaient sans doute.

Elle salua Anya qui était resplendissante, d'un sourire et d'un aimable 'Boujou", ainsi que l'homme qui l'accompagnait et qu'elle ne connaissait point. Son regard s'attarda juste ce qu'il faut pour ne pas paraitre impoli, sur le curieux collier qu'il avait autour du cou. Elle se souvint alors de ce qui lui avait été rapporté sur un certain Vicomte de Castelviray, amateur, semblait-il de colliers dont il aimait à se parer. Ainsi c'était bien lui. Un léger sourire s'afficha sur le visage de Matou, elle fit une petite révérence:


- Je suis Matouminou, Dame de Guilberville....

Mais, il était temps de se s'installer à l'intérieur de l'église. Elle suivit les personnes qui y entraient, et se mit à côté de Bertrand au premier rang.

La cérémonie commença. Gribouille entra directement dans le vif du sujet , en leur demandant de se repentir de leurs péchés. Matou opina légèrement de la tête. Curieusement, elle ne se sentait pas particulièrement en état de pécheresse, même si son état nécessiterait surement, à un moment ou à un autre, de se justifier auprès d'Aristote...bien que son point de vue importait peu à Matou. S'était-Il justifié de lui avoir ravi, en plein bonheur, son cher Horloger?
Elle savait bien qu'elle ne faisait pas le poids face à Lui. Aussi, docilement, elle récita la prière de la confession:

-Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints et à vous aussi, mes Amis, parce que j’ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
-Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l’absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen


Puis, joignant sa voix à celle des autres, elle récita le crédo:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN
Fred


[Quand la cérémonie ne tarde pas]

Ils étaient donc arrivés ensemble devant l’église. Un petit monde était déjà présent. Bien sûr, il y avait Bertrand…normal vous me direz tout comme la Diaconnesse Gribouille qui allait sans aucun doute officier cette cérémonie.

Il y a avait également Davy, la première secrétaire d’Etat, la Baronne de Culan. Chose qui lui fit repenser à l’office du secrétariat d’Etat. Vrai que le Castelviray y avait passé quelques mois là-bas avant de céder sa place à Bertrand justement. Il lui adressa donc un léger sourire de Salutation puis il surprit une petite messe basse de la part de Sa Blancheur qui s’était approché de Bertrand et Davy. Pour sûr qu’elle leur parlait encore de ses colliers, elle était réellement jalouse, oui c’est cela les trois-là étaient jaloux des colliers du Castelviray.

Le Castelviray n’eut pas le temps de dire un mot qu’une jeune femme se présenta à lui. Elle aussi portait son regard sur son collier? Ils en voulaient tous un? Il leur fera parvenir l'adresse du magasin à Paris ou il avait acheté ses colliers qu'ils puissent tous s'y rendre afin de trouver eux aussi leur bonheur.

Il la regarda et s'avança un peu plus. Il lui prit la fin afin de lui faire un baise-main comme cela était de convenance et puis ce geste lui permit de se rappeler qu’il l’avait déjà croisé. Oui Dame de Guilberville. Pour sûr qu’il l’avait déjà rencontré.


Je suis Fred de Castelviray, Vicomte de Rémalard. Enchanté de vous revoir.

Tout juste le temps de se dire bonjour que l’heure d’aller prendre place était arrivé. Sans attendre donc il attrapa gracieusement le bras de Sa Blancheur en lui faisant son plus tendre sourire et ensemble ils allèrent prendre place dans l’église.

Ils débutaient par la confession :


Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints et à vous aussi, mes Amis, parce que j’ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.

Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l’absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen


Puis lorsqu’ils eurent terminé, c’était au tour du crédo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN


Le Castelviray avait laissé son bras avec celui de Sa Blancheur. Il avait même sans vraiment s’en rendre compte, posé sa main sur la sienne. Mais il avait constaté que son amie, affichait effectivement à nouveau un plus beau sourire ce qui ne pouvait que rendre heureux le Vicomte.

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Gribouille87
Une fois qu'elle eu entendu en écho les prières demandées elle ouvrit le livre de vertu au passage qu'elle chercha :

la vie de Christos- Chapitre 12- Le Centurion, la confession et le
baptême

Citation:
Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "


Par cet office,Bertrand pourra affirmer sa foi en la religion aristotélicienne et devenir un fidèle. Son âme prendra ainsi la bonne route pour rejoindre le paradis, si du moins, elle reste vertueuse tout au long de sa vie terrestre. C'est aussi une étape visant à délivrer l'âme d'une vision purement matérielle du monde pour se rapprocher de du Très Haut et avoir une vision plus spirituelle. De même nous choisissons un croyant pour nous guider, c'est notre parrain ou marraine. Celui-ci baptisée et vivant déjà selon la vertu et le plus apte à notre aider dans notre élévation vers le Très Haut.


Elle releva la tête, sourit et porta son regard sur Matou

Matou , Bertrand t'as choisis comme marraine , viens me rejoindre pour nous lire le texte que tu as choisis pour lui.

Elle se poussa légèrement pour laisser la place à matou
Matouminou
Les prières terminées, Gribouille passa à la lecture d'un passage de la vie de Christos.

Puis, elle rappela que s'engager dans le baptême était une manière d'affirmer sa foi dans une vie vertueuse, ce qui arracha une petite moue à Matou. Encore fallait-il définir ce qu'était une vie vertueuse.
Mais elle n'eut pas le temps de réfléchir plus au-delà, car Gribouille venait de l'inviter à venir auprès d'elle:


Citation:
Matou , Bertrand t'as choisis comme marraine , viens me rejoindre pour nous lire le texte que tu as choisis pour lui.


Elle la rejoignit donc, son texte à la main, lui fit un sourire, en fit également un à Bertrand, puis elle regarda les personnes présentes.
Elle ne craignait pas de s'exprimer en public, mais l'instant était tout de même assez solennel. Elle prit donc une profonde inspiration et se lança.


C’est avec joie, honneur et émotion que je prends la parole, devant vous aujourd’hui, pour remercier Bertrand de m’avoir offert le privilège d’être sa marraine. Merci pour cette preuve d'amitié. Choisir une marraine n’est pas tâche facile, et cela demande une confiance totale en la personne élue. Je me rends donc compte, de l’estime qu'il a pour moi et, croyez moi, elle est en tout point réciproque.


Son regard se posa alors sur Bertrand et elle continua:

Sache que je serai toujours là pour toi, pour te soutenir, te conseiller, te faire rire aussi. Je suis loin d'être exemplaire, mais j'attache une sincère importance aux valeurs que sont l'amitié, la confiance et la loyauté...tout ceci sous l’œil bienveillant d'Aristote!

Arff, fallait pas perdre de vue que le baptême était religieux avant tout. Elle déroula alors le parchemin qu'elle tenait à la main:


Et pour finir cette petite intervention, je vais vous lire..hum...un texte que j'ai trouvé en feuilletant le livre des vertus...si, si, si, il est toujours sur ma table de nuit...

Elle retint un petit sourire, repensant qu'il lui avait dernièrement bien été utile pour écraser une monstrueuse araignée qui avait eu l'indécence de s'inviter dans sa chambre.

....il s'agit du Mythe Aristotélicien, la Fin des temps...livre...euh...I...mais bon, je vous passe les détails...

Et elle lut le texte:

Citation:
Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n’ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, s'ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis.


Voilà donc en gros et selon ce texte, le baptême n'est pas une fin en soi: il aide à vivre selon la vertu, mais ce n'est pas une panacée universelle. Le péché guette toujours et la confession est nécessaire pour que les péchés soient pardonnés et que le fidèle soit remis sur le chemin de la vertu.
Ça fait réfléchir...


Elle inclina la tête vers Gribouille avec un petit sourire, puis, tout en roulant son parchemin, elle retourna s'asseoir à côté de Bertrand.
Bertrand
Bertrand s’imprégnait de l’atmosphère et profitait de l'instant présent qui serait a n'ne point douter un des temps fort de son existence.

Il écouta avec grande attention le discours de la diaconesse et le texte choisit et lut par sa marraine.
Gribouille87
Puis Gribouille allat vers Bertrand et l'amena vers le baptistere .




Bertrand je te demande de prêter allégeance à la foi aristotélicienne par ses mots :

Bertrand
Bertrand fut accompagné par grib jusqu'au baptistère, puis la diaconesse lui demanda d'exprimer allégence en la foi aristotélicienne.

Bertrand répéta le texte que lui avait transmis l'officiante :


Je reconnais en Dieu le moteur du monde la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.


Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de dieu et je jure de lui
rester fidèle ainsi qu'a son autorité seule représentante sur terre de l’être divin.

j'accepte tout cela de ma volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection prés de Dieu dans la contemplation éternelle de sa Beauté

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout Puissant.
Anya_de_puycharic


A sa remarque, Bertrand s'était confié à son tour :"Heureux de vous compter parmi nous, en effet j'ai crainds que vous ne trouviez point cette batisse, mais heureusement vous etes là tous les deux!!", auquel elle répliqua sur un ton toujours très bas : "si on avait dû compter sur le Vicomte, nous ne serions jamais arrivés", ajoutant à cela un sourire de peste que Bertrand comprendrait aisément. Comment ça, ils aimaient taquiner le Vicomte ? Naaa, si peu.

Elle recroisa le regard de Matouminou qui lui adressa un sourire auquel Anya répondit. Elles ne se connaissaient que très peu, pas assez en fait, mais peut-être qu'un jour, elles pourraient remédier à cela. Anya était heureuse que Bertrand l'ait choisie comme Marraine, il serait pour sûr bien guidé, bien épaulé.
Le Vicomte ensuite impatient, ou tout simplement "bon élève", ou les deux, attrapa délicatement le bras de son amie la Serpilleuse.
La cérémonie débuta, avant que le Credo fût récité, ... rho... zut... mince... qu'entendait-elle là ??

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints et à vous aussi, mes Amis, parce que j’ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.

Naaaa, si peu... lui pécher ? lui, le Baron de la perche, du thon et de la truite ? Non, Anya, retiens-toi de rire, cela ne se fait pas, puis tu vas réveiller les douleurs de tes blessures. Mais il fallait avouer que la situation était amusante. Puis cette envie de l'embêter, pour une fois. Car oui, elle ne l'embêtait jamais, c'était TOUJOURS lui qui commençait ! Comment ça, cépabodementir ?

Il continua, elle, restant toujours silencieuse, prononçant tout cela intérieurement. Pour sûr, le Très Haut lui ferait les gros yeux pour les pensées qu'elle avait à ce moment là.

Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Toujours la petite voix dans sa tête :"Suppliez, suppliez Vicomte... Priez, même... Vous serez toujours privé de Serpillage, épicétou". Puis, une chaleur sur sa main. Sans doute le feu de l'Enfer qui la gagnait déjà pour les pensées qu'elle venait d'avoir. Elle baissa rapidement les yeux pour y voir la main du Vicomte sur la sienne. Pour le coup, c'était le petit chaud aux joues qui s'invita.
Hum...il avait réellement froid aux mains, qu'il vienne ainsi les réchauffer ?
Pfff, pas étonnant qu'avec des gestes comme il avait, tout le monde ou presque croie qu'il partageait sa vie. Bon, oui, il la partageait, d'accord, mais juste comme un proche ami, qui dormait dans une chambre à côté de la sienne et qui veillait à ce qu'aucun gros méchant ne veuille à nouveau s'en prendre à elle.
Et pour cette surveillance comme celle que faisait son Premier Garde, Aristide, Anya le remerciait à certaines occasions. Par des réveils en douceur, avec brocs d'eau bien fraîche, ou alors en envoyant sa fille réveiller le Vicomte avec encore plus de douceur.

Quand la Diaconnesse appela Bertrand pour se présenter devant le baptistère, Anya se souvint de son propre baptême. La serpillère avait été de sortie...

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