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[RP] Sicaire et Voleuse: échanges intimes

Kamazone
Faustulus,

le papier de votre denière missive est usé de n'avoir quitté mes mains, de n'avoir quitté ma peau. Il a dormi contre moi, je ne le lacherai pas.

Ni prose ni vers ne sortent de ma plume, belle prouesse que d'avoir réussi cela..je ne sais comment vous décrire ma faim de votre présence.

2 jours...2 interminables jours... avant d'attiser votre brasier..je ne veux pas l'apaiser, je veux qu'il rejoigne l'ardent incendie qui me consume.

En espérant vous croiser en taverne pour un bien chaste baiser.

Entièrement à vous,


Kama
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toujours quelques douceurs à portée de main
Faustulus
Ma Kama,

Chaque missive de votre part amène un sourire sur mes lèvres, un sourire en mon cœur. Rien ne peut me faire davantage plaisir que de lire vos douces paroles, hormis d'être à vos côtés et d'écouter votre voix mélodieuse.

Si un ardent incendie vous consume, alors nous nous consumerons tous les deux, brûlant du même feu, et vivant l'un avec l'autre, l'un pour l'autre. Je sais qu'il y a de nombreux obstacles à cela, et notamment la vie risquée que nous menons, mais je suis persuadé que nous surmonterons tout cela sans difficulté.

Pour un chaste baiser de votre part, je suis prêt à gravir les montagnes et braver les tempêtes. 2 jours... Aussi longs qu'une éternité, mais passer du temps à vos côtés vaut bien d'attendre un peu, quand bien même cela paraît si long et difficile.

A vous, quoi qu'il arrive,

Faustulus

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ايليرون

Kamazone
Bonjour Faustulus,

plus qu'un jour sur les routes, demain je serai là, contre vous. Mon voyage touche à sa fin, et le notre va débuter. Départ vers un je ne sais où, mais sans aucun doute dans de splendides contrées, où seul le Très Haut pourra nous apercevoir.

J'ai eu le plaisir de croiser l'armée à la bannière "Vae Victis "cette nuit...enfin surtout le plaisir de constater qu'ils n'étaient pas proche de vous.

Je vais mettre à profit mon arrêt en ville pour passer chez une amie prendre un bain et préparer ma peau à vos exquises caresses.

Entièrement à vous,


Kama
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toujours quelques douceurs à portée de main
Faustulus
Chère Kama,

J'ai plus que hâte que notre voyage commence enfin, le temps semble passer de plus en plus longtemps au fur et à mesure que vous vous rapprochez.
Si l'armée n'est pas proche de moi, j'en suis rassuré, cela veut dire qu'elle ne sera pas proche de vous lorsque nous serons ensemble. Je m'en voudrai plus que tout qu'il vous arrive le moindre mal à cause de moi.

A très bientôt ma belle Kama, je suis sûr que demain sera un jour merveilleux, le plus beau que l'on puisse connaître.

Tendrement à vous,

Faustulus

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ايليرون

Kamazone
La suite du RP n'est plus sous forme de courrier, les personnages s'étant retrouvés


Plus de 10 journées de voyage sans repos, pour atteindre le point de rendez vous, entre fôret et dombes. Course effrénée dont seule la passion d'un coeur embrasé a porté Kamazone vers les caresses du Sicaire. La veille elle a même croisé en taverne le grand inquisiteur, l'Eveque d'Autun, qui lui a fait un sermon racoleur. C'est donc amusé qu'elle a parcouru la distance restante.

Epuisée, mais heureuse, elle cherche en vain du regard l'homme désiré.

Dans le brouillard et la gelée matinale, aucune silhouette, aucun bruit. Il n'est pas là...il n'est pas venu.

A bout de force, elle s'assoit à terre, une perle de désespoir roulant sur chaque joue, lui glaçant le visage.

Pas la première fois qu'elle écoute de belles paroles..elle le sait pourtant qu'elle n'est pas faite pour être aimée, bien loin de pouvoir satisfaire les idéaux masculins: indépendante, voleuse, mercenaire à ses heures...pas de quoi colporter la douce lassitude d'un foyer.

Son âme avait chaviré pour lui, ultime faiblesse qu'elle s'était accordée. Il fallait se relever et oublier, quitter cet terre promise, terre de mensonge..il n'était pas là.

Elle sort de sa chemise les lettres de Faustulus, les relit, en quête d'une dernière danse des sentiments, torture à vif dans la blessure nouvellement infligée. Elle ne peut cependant se résoudre à les jeter.Une seule question, Pourquoi? Pourquoi l'avoir attirée ici? Danger...il fallait fuir.

Meurtrie, elle se rapproche de sa monture, prête à partir sans destination définie, juste celle de l'enfer de sa solitude.

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toujours quelques douceurs à portée de main
Faustulus
Faustulus n'avait pas dormi de la nuit. D'une il n'en avait pas besoin, vu que cela faisait presque trois jours qu'il ne faisait strictement rien à part étudier afin de progresser dans le domaine militaire, et de deux il n'en avait pas la moindre envie, trop impatient de voir arriver la personne qu'il attendait et qui ne cessait d'occuper ses plus tendres pensées.

Pour être tranquille, il s'était mis un peu à l'écart de la route principale. Cela lui était déjà arrivé de rencontrer des voyageurs plutôt bavards, du moins avant qu'il ne les déleste de leur bourse parfois bien remplie, et cela il souhaitait l'éviter.
Cependant, ses études étaient loin d'être efficaces, surtout quand l'aube parut. Les lettres de sa chère Kamazone recouvraient ses parchemins militaires et il passait son temps à les relire, un léger sourire aux lèvres.

Les sabots d'un cheval se firent entendre non loin de lui. Il releva la tête, sur le qui-vive, surtout quand le cavalier, ou a cavalière, stoppa sa monture près de l'endroit où il se trouvait. Etait-ce celle qu'il attendait ? A cette pensée, il se leva précipitamment, tout en gardant serré contre lui les lettres qu'il lisait quelques secondes auparavant.

Discrètement, il s'approcha du chemin, le coeur battant plus fort. Un pas, un deuxième, encore un autre. Il écarta lentement le dernier buisson bien touffu qui lui cachait la vue. Un grand sourire apparut sur son visage. La cavalière était bien celle qu'il espérait, et lui tournait le dos. Il s'approcha lentement, attendant qu'elle se retourne et s'aperçoive de sa présence.

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ايليرون

Kamazone
Un dernier regard aux alentours pour repérer la route. Entre le brouillard et la brume de tristesse recouvrant ses yeux, une forme derrière elle..aucun doute, c'est lui.

De la détresse à l'euphorie.. le sourire apparaît, balayés les stigmates du désespoir, anéanti le sentiment de peur.

Eclair dans les regards croisés, enfin ils sont là, enfin ils sont seuls. Kama lâche la bride du cheval, qu'il fasse ce que bon lui semble le canasson.

Approche bucolique, échange de banalités sur la météo, les conditions de voyage, la couleur du ciel, le goût des champignons..toutes ces paroles qu'on prononce quand on est tétanisé, quand la seule envie est de se jeter sur l'autre..mais que la timidité terrasse..l'air de deux idiots quoi.

Puis les corps se rapprochent, puis les lèvres s'unissent, puis les mains s'enhardissent, puis les peaux se brûlent, puis les chairs se consument, puis les yeux papillonnent, puis les esprits virevoltent, puis les sens déraisonnent, puis puis puis...puis encore.

Un instant, ou une éternité plus tard..qu'importe le moment est hors du temps..caresse d'une amante vibrante sur la cicatrice de son Lion.

Sourire et regard, la question ne se pose même pas. Que fait on ce soir...oui...on reste là. Même pas froid !

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toujours quelques douceurs à portée de main
Faustulus
Faustulus y avait pensé sans cesse à cet instant, l'avait imaginé sous des milliers de formes différentes. Mais rien, aucune de ses plus belles pensées ne pouvaient décrire véritablement ce moment. Le sicaire ne peut quitter le regard de sa belle, accroché par son regard envoutant.

Elle s'approche, il aimerait la prendre dans ses bras, l'embrasser fougueusement mais n'ose pas, par timidité, sentiment nouveau qu'il ne connaissait point auparavant. Puis la glace tombe, et Faustulus ne saurait dire exactement ce qu'il s'est passé ensuite, pendant... non, aucune idée du temps écoulé. Juste le souvenir d'une explosion de plaisir, de deux coeurs battant à l'unisson, de deux corps soudés l'un à l'autre comme s'ils voulaient ne jamais se séparer.

La main de Kama caresse sa joue, pendant que celle de Faustulus se promène doucement dans la chevelure de son amante, un sourire ne quittant plus son visage basané. Il se surprend lui-même à être aussi doux, ne pensant pas pouvoir l'être avec qui que ce soit. Il croyait n'avoir aucun lien affectif avec personne, et le voilà qui désirait plus que tout protéger la demoiselle qui était dans ses bras, la seule qui y avait jamais été d'ailleurs.

Se penchant vers Kamazone, il lui murmura, juste assez fort pour qu'elle l'entende.


Je t'aime...
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ايليرون

Kamazone
Je t'aime...

Kama entend pour la première fois ces mots...Enfance standard dans une famille nombreuse de gueux, peu encline aux effusions démonstratives. Puis comme tout le monde dans son affligeant village de Bourgogne, elle s'était un jour dégôté une bicoque et avait débuté une époustouflante carrière de maraîchère d'environ 3 jours. Au hasard d'un comptoir, elle avait suivi un groupe de voyageur..premier amant, histoire des plus humiliantes, à m'en retenir que son initiation au brigandage, puis deux amies inoubliables, seule réelle attache à ce jour. Début alors une carrière de voleuse, au fil des rencontres. De soirées en tavernes Bourguignonnes à faire suer tout ce qui représente l'autorité, à d'autres lieux plus sombres ( sous l'appellation maléfique de Grotte des Joyeux Brigands), elle gravite dans un monde très hétéroclite. Tout cela entrecoupé de voyages divers et variés pour le plaisir du travail bien fait.

Et là, par ces mots, Faustulus lui dévoile une partie d'elle même, qu'elle ignorait...


Je t'aime...

On pourrait ici décrire le regard amoureux et la peau qui se tend sous les frissons du désir, le coeur qui chavire et le brasier qui s'enflamme. Tous ces détails infimes qui font d'un instant une charnière dans une vie..

Mais Kama est bien trop gourmande...elle va pas palabrer longtemps avec son réformé. La chasteté n'est pas nécessaire chez eux.

Il a intêret à avoir une libido exacerbée son Lion..

Reparti dans les tourbillons de volupté, ils loupent le passage d'une belle proie...

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Faustulus
Faustulus ne chercha pas à résister lorsque Kama se jeta à nouveau sur lui pour l’emporter dans un tourbillon de plaisirs, aussi intense que le précédent. La gourmandise de son amante le comblait, correspondant exactement à ses attentes.
Envolés, tous les soucis qui pouvaient l’accabler, en sa compagnie il ne pensait qu’à elle, au plaisir qu’il avait d’être à ses côtés.

Il fallut tout de même se résoudre à partir, après avoir pleinement profité l’un de l’autre, mai pas encore assez à leur goût. La monture de Kama fit bien quelques difficultés avant d’accepter Faustulus sur son dos, mais bon, elle n’avait pas le choix de toute façon. Voyage agréable, peu de personnes rencontrées des villes bien gardées, comme d’habitude. En gros, rien d’exceptionnel, hormis les nombreuses pauses qui émaillèrent le trajet, moment de grâce fugitive, témoin de la communion de deux corps, de deux êtres.

Ils finirent par arriver en ville au petit matin. Cela changeait pour une fois, Faustulus n’ayant pas mis les pieds en ville depuis de nombreux mois. Le marché, histoire de faire quelques emplettes, d’écouler discrètement un peu de marchandises, et les tavernes histoire de boire et un peu, et de voir s’il n’y aurait pas une chambre de libre pour… pour se reposer bien entendu…

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ايليرون

Kamazone
Arrivée matinale dans une cité, plaisir de pouvoir déambuler sans risque autour des étals d'un marché...geste bien anodin pour beaucoup. Elle regarde Faustulus sortir de ses habitudes de solitaire sauvage. Sourire comblée... La voleuse se sent juste femme...de son surnom Kama elle se fait appeler à nouveau Reginae.

L'air de la montagne est vif, le ciel est clair, au loin les premiers haut massifs, porte vers une nouvelle destinée.

Echanges coquins, joie de vivre, le bonheur simple.

Pourtant, un pigeon arrive porteur d'un funeste message. Son ami a été trouvé gisant en bordure d'une route. "Vae Victis" a encore frappé..sur un innocent: un gai luron, un poète, un doux rêveur dont le seul vice est de trop boire. L'OST de Bourgogne qui se répond du Très Haut a assassiné impunément. Sous quelle autorité? le saura t'on un jour ?

Le réconfort immediat se fait dans les bras de Faustulus, mais cette nouvelle la pousse encore un peu plus vers la violence. L'OST n'est qu'un ramassi de couards se protégeant sous une bannière qu'ils veulent divine.

Brutalité et violence des sentiments libérés dans une longue étreinte...son camp est choisi

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