Un nuage dans le ciel, incarné par Mahelya
Paresseusement, doucement je glisse sur la toile bleue dazur, me déplaçant au gré du vent. Vent, libre et imprévisible qui, pourtant, le temps de mon existence sera mon plus bel, mon plus fougueux amant. S'il souffle fort alors, s'engouffrant dans mes volutes, d'humeur cabotine, je me gonflerai, m'étirerai et redessinerai mes contours pour lui plaire, me retrouvant bien vite au-dessus de vos têtes. S'il se fait timide, soufflant à peine de temps en temps, boudeur et morose, je resterai presque immobile et la grise tristesse sera mon teint de chagrin. S'il se déchaine de colère enfin, pliant les arbres de son courant, noir comme la nuit, je pourfendrai le ciel des mes éclats de voix. Le Vent reste et restera mon tout, mon compagnon, mon véhicule, mon guide.
J'oscille entre bonne et mauvaise réputation. Parfois je suis aimé, adulé car je dissimule à vos yeux fragiles la lumière éblouissante du Soleil, protégeant ainsi vos pupilles. Soleil, mon frère, si chaud, si brûlant, qui a pourtant le talent de nous mettre en joie dès ses premiers éclats, vous donnant le sourire, m'octroyant le blanc immaculé pour parure. Soleil brillant, dont de vos yeux contemplatifs, je dissimule les rondeurs aguichantes. N'y'a-t-il jamais eu d'hommes brulés que de l'avoir trop aimé ?
D'autre fois encore, je ne suis qu'un pariât, détesté, haïs, car chez vous je signifie le mauvais temps et la pluie. Pluie, maîtresse froide, qui par plaisir défera vicieusement les coiffes et robes des Dames, les vestons et chapeaux des Hommes. Pluie, vivante et vivifiante amie, qui dans ses gouttes porte la vie, et qui d'un brin d'herbe en fait un arbre, d'un ruisseaux un fleuve, d'une graine un fruit. Pluie, ma précieuse pluie, que dans sur mon sein je porte comme un collier de perles, à l'aide du Vent aux quatre coins du globe pour qu'elle distyle avec parcimonie son précieux fluide de vie.
Mais outre mes fonctions, et heureusement pour moi, je reste pour vous, une source d'amusement. Croyez-vous vraiment que je ne vous vois pas allongés sur l'herbe, me donnant les formes que votre Esprit croit desseller en moi ? Cur, char, cheval ou Dragon, je créée votre imagination et je m'amuse de celle-ci. Car lorsque vous croyez m'avoir identifier, alors mon amant le vent, souffle ses courants d'air, et mes volutes se dispersent, se fusionnent, se frottent modifiant mon apparence, pour un temps. Alors recommencent vos spéculations sur mon identité, jusqu'à la prochaine brise, qui une fois de plus me fera tout changé.
Je suis un éternel renouvellement. Je suis un nuage dans le ciel. Le bleu est mon immense palais. J'ai le vent pour amant, le soleil pour frère, et la pluie pour meilleure ennamie.(*)
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Contraction de ennemie et amie.
J'oscille entre bonne et mauvaise réputation. Parfois je suis aimé, adulé car je dissimule à vos yeux fragiles la lumière éblouissante du Soleil, protégeant ainsi vos pupilles. Soleil, mon frère, si chaud, si brûlant, qui a pourtant le talent de nous mettre en joie dès ses premiers éclats, vous donnant le sourire, m'octroyant le blanc immaculé pour parure. Soleil brillant, dont de vos yeux contemplatifs, je dissimule les rondeurs aguichantes. N'y'a-t-il jamais eu d'hommes brulés que de l'avoir trop aimé ?
D'autre fois encore, je ne suis qu'un pariât, détesté, haïs, car chez vous je signifie le mauvais temps et la pluie. Pluie, maîtresse froide, qui par plaisir défera vicieusement les coiffes et robes des Dames, les vestons et chapeaux des Hommes. Pluie, vivante et vivifiante amie, qui dans ses gouttes porte la vie, et qui d'un brin d'herbe en fait un arbre, d'un ruisseaux un fleuve, d'une graine un fruit. Pluie, ma précieuse pluie, que dans sur mon sein je porte comme un collier de perles, à l'aide du Vent aux quatre coins du globe pour qu'elle distyle avec parcimonie son précieux fluide de vie.
Mais outre mes fonctions, et heureusement pour moi, je reste pour vous, une source d'amusement. Croyez-vous vraiment que je ne vous vois pas allongés sur l'herbe, me donnant les formes que votre Esprit croit desseller en moi ? Cur, char, cheval ou Dragon, je créée votre imagination et je m'amuse de celle-ci. Car lorsque vous croyez m'avoir identifier, alors mon amant le vent, souffle ses courants d'air, et mes volutes se dispersent, se fusionnent, se frottent modifiant mon apparence, pour un temps. Alors recommencent vos spéculations sur mon identité, jusqu'à la prochaine brise, qui une fois de plus me fera tout changé.
Je suis un éternel renouvellement. Je suis un nuage dans le ciel. Le bleu est mon immense palais. J'ai le vent pour amant, le soleil pour frère, et la pluie pour meilleure ennamie.(*)
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Contraction de ennemie et amie.