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[RP] De rapaces et de curieux

Lulue
Le début octobre arrivait à grand pas et la Brune avait eu du mal à se retourner. Pourtant, ce matin-là, elle était bien à Vincennes, comme souvent ces derniers temps. Fidèle au poste, elle n’avait prévenu que tardivement Roxanne de cette nouvelle journée. Pour l’occasion, le Grand Fauconnier n’avait donc pas exigé la présence de son Fauconnier. Elle était curieuse de savoir comment allait s’en sortir la Bretonne afin de mieux se rendre compte de ses lacunes et de ses points forts.

Arrivant à la lisière de la forêt, elle commença à installer quelques blocs. Le premier essai avait été riche en rebondissements. La Blanche se demandait donc ce que donnerait cette journée. Mais pour avoir la réponse, il fallait attendre la venue des autres protagonistes.

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Roxannemontfortlaval
La volerie est recommandé comme l'exercice le plus favorable aux enfants de bonne famille.
Arthelouche de Aragona-Traité de Fauconnerie.

La Breizh blonde avait reçu vélin, qu'elle avait réceptionné tard dans la nuit. Il tombait bien celui-là. C'est qu'elle avait besoin de se changer les idées Roxanne. Entre les témoignages, les vrais pas les faux à un procès où l'un de ses patriarches est accusé, l'Ordre des Trente en plein marasme suite au fait qu'elle fasse passer l'honneur et la probité de sa famille avant les petits arrangements familiaux, ses charges de chambellan et on en passe, la Chevalier était finalement bien contente d'aller respirer l'air de la forêt de Vincennes. Cela allait lui permettre de s'aérer la tête et l'esprit.
Et bien évidemment, Phoenix n'était pas bien loin d'elle, en fait, la jeune femme le tenait au poing son fidèle oiseau de proie.
Et puis c'était important pour elle ces journées de formation auprès de la Grand-Fauconnier. Comme un inachevé à terminer depuis que son père n'est plus et n'a pas pu en terminer de sa longue formation. Et la jeune bretonne aime à apprendre. Bon il semblerait, selon ce qu'elle a lu sur le vélin, qu'elles ne soient pas seules en ce jour.
La forêt est désormais en vue et la silhouette de la Grand Fauconnier se précise, alors que Roxanne s'approche.

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Gabrielle_blackney
« La chasse aux femmes est un sport passionnant. Les ennuis commencent dès qu'on en a attrapé une »
- Gabriel Timmory -

Pire qu’une gamine elle était Gabrielle. Excitée comme une puce. Elle se retenait pour ne pas gambader partout en tournicotant autour d’Enzo. Mais elle se retenait, le vivre noblement et tout. Et puis ça n’aurait pas plu à son mari. Elle aurait voulu lui prendre la main, l’embrasser, lui dire qu’il était le plus beau, le plus charmant, le plus tout. Mais non. Rien. Il faut savoir se contenir parfois. Même si ça n'est pas facile. Gabrielle marchait donc d’un pas certes un peu plus sautillant qu’à l’accoutumée, s’extasiant mentalement sur la beauté du lieu en ce premier jour d’octobre. La brune adorait l’automne, ses journées plus courtes, ses feuilles mortes, ses odeurs de champignons et de feux de bois et ses parties de chasse. Oui mais. Enzo avait décidé qu’observer les déjections de sanglier dans les bois, le traquer, lui trancher la gorge et se faire éclabousser de sang frais n’était pas digne de sa femme. Une Dame doit tenir son rang, porter des jupons, ne pas chevaucher comme un garçon d’écurie, ne pas trop boire, ne pas… nianiania… et… ne pas chasser. Ou pas comme Gabrielle l’entendait. Elle avait eu beau négocier, argumenter, râler, bouder, rien n’y avait fait. Enzo était resté ferme sur le sujet, la chasse c’était terminé pour Gabrielle.

Mais tout odieux qu’il était, Enzo lui avait néammoins fait le plus beau des cadeaux en l’amenant à Vincennes pour une formation à l’art de la fauconnerie. Un vieux rêve pour Gabrielle mais qu’elle pensait innaccessible. Alors à l’annonce de la chose, elle en avait oublié la réserve sentimentale qu’Enzo lui imposait et elle lui avait sauté au cou et peut-être bien qu’elle lui avait fourré sa langue dans la bouche et ailleurs.

Bref, en cette belle journée d’automne, la brune était plus que ravie. D’autant qu’être ici, ça voulait dire avoir voyagé depuis le Languedoc tous les deux, certes avec une légère escorte, mais Enzo leur avait demandé de leur foutre la paix ce jour et ils étaient donc tous les deux. Juste tous les deux. Un moment d’intimité pas si fréquent pour le couple, loin des yeux de la mesnie, loin des cancans de Montpellier.
Oui, en ce jour il n’y avait qu’eux, Vincennes, ses bois et ses faucons. Peu importait le reste
Gabrielle sourit à Enzo. Elle ne lui dirait pas. Mais en ce jour, plus que jamais, elle était vraiment folle de lui.

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Lulue
Une silhouette en approche, oiseau au poing et quelques minutes plus tard, Roxanne l’avait rejointe. Un sourire sur le minois pour l’accueillir. Parce qu'elle était ainsi la Lucie. Aussi froide et distante que chaleureuse, selon les situations, quitte à passer pour une lunatique.

Bonjour Roxanne ! Vous allez bien ? Belle journée pour chasser, nos apprentis fauconniers vont être contents !

Les ébènes se posèrent sur Phoenix et la prudence de mise du Chevalier Breton fut souligné par la Blanche à sa façon.

Je vois qu’il a moins les ailes qui le démangent, de bon matin.

Pause quasi imperceptible entre la fin de phrase et le début de l’autre.


J’ai cru comprendre que vous enseignez la Fauconnerie dans votre Ordre. Comment vous y prenez-vous pour leur apprendre les bases ?

Plantant le dernier bloc en attendant le couple Blackney, la Brune comptait bien faire un peu plus connaissance de la jeune femme. Et puis, le nombre réduit d'élèves lui permettrait également de travailler avec elle plus tranquillement qu'avec les jeunes nobles, lors de son arrivée.

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Enzo
Vincennes. Ça lui rappelait le Collège Saint-Louis de France. Ils étaient venus plusieurs fois ici, en son souvenir, sauf que pour sa part, il n’avait pas toujours suivit le groupe. Faut dire qu’il avait eu le culot de ne pas se pointer au cours que son propre père avait fait sur les joutes, si la mémoire ne lui faisait pas défaut. Enzo avait toujours été un mauvais élève. Il fonctionnait aux intérêts, sinon ça le laissait. Soit ça, soit les défis. Comme celui de lire un livre en latin, alors qu’il n’y comprenait pas grand chose. Sa mère lui avait donné tout le temps nécessaire, mais au bout du compte, il devait avoir lu et compris le livre et approfondi son latin médiocre. S’il avait râler, au début, il y était tout de même arriver, et faut dire que sa mère avait bien choisit le bouquin. L’éducation stricte n’était donc pas passée à côté d’Enzo malgré son tempérament et ses envies de « liberté ».

Liberté qui lui semble être rempli de contrainte maintenant, puisque bien différentes de la liberté qu’ont les roturiers. S’il se rendait plus compte de la chance de son éducation, puisque ça n’était pas donné à tous les nobles de pouvoir lire et écrire en latin, de comprendre parfaitement et parler le gascon, ainsi que le françoys. De savoir bien compter et de lire des livres sur les machines de guerres et des traités de médecins, sans oublier tout ce qu’il avait apprit au Collège Saint Louis de France, reste néanmoins, que parfois, il jalousait la liberté qu’avait pu avoir Gabrielle, dans son enfance. En gros, Vincennes lui rappelait à la fois de bons souvenirs, tout comme le fait qu’il était né noble. Une condition qui l’avait forcé à agir et être d’une certaine façon. Des codes et des principes. Et qu’il n’avait jamais monter dans un arbre…

Un soupir quitta les lèvres du jeune homme tandis que son regard vert se fixa sur sa femme. Joyeuse. Un petit sourire qui s’installe au bord des lèvres. S’il refusait qu’elle fasse la chasse comme elle le concevait, il savait pertinemment que c’était une des rares libertés des femmes de l’époque dans lequel ils évoluaient. Effectivement, les femmes n’étaient pas interdit de chasse, et dirigeait pas mal lorsque le mari était absent. Bien sur, c’était bien loin de la liberté qu’on retrouvait chez les roturiers, mais bon. Sauf qu’Enzo avait décidé qu’avant de laisser sa femme chasser comme bon lui semblerait, elle apprendre l’art de la Fauconnerie, et toute la noblesse de se dernier. D’ailleurs, pour une fois, même lui s’y intéressait, et il s’était dit que ça leurs ferait potentiellement une activité commune. Et Falmignoul semblait gorgés de ce genre d’oiseaux. Les arbres autour d’eux délaissaient leurs feuilles mortes qui tombaient doucement sans un bruit laissant derrière elle que leurs couleurs automnales. Second sourire, et le jeune homme d’attraper la main de sa femme et pointant un doigts devant eux. Ils arrivaient. Enzo de s’avancer donc, délaissant la main de sa femme, puis d’aller fixer ses sinoples foncés sur les deux femmes. Ne sachant pas à laquelle il avait écrit, puisqu’il ne se rappelait pas l’avoir déjà rencontrer.


- « Bonjorn. Nous sommes Gabrielle et Enzo, Dame et Seigneur de Falmignoul. Nous sommes ici après une correspondance avec Dame Lucie, Grand Fauconnier de France… Pouvons-nous savoir où la trouver ? »

Devenir exemplaire devant qui de droit, devenait de plus en plus commun, pour le jeune Seigneur...
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