Charlyelle
Let's go !*
Il y a un temps pour tout. L'Hydrique Hyvresse en était terminée, du moins, il en était ainsi, bien que rien ne pourrait changer ce que l'Ecossaise est. Ce n'est pas parce que l'on clot un chapitre de sa vie, le sera t'il seulement jamais d'ailleurs. Après l'orage, surviendra le beau temps.
Il a tellement plu sur ses mémoires, sur ses réalités que lérosion a emporté sur son sillage les plus prometteurs des arbustes, les autres à force dêtre élagués en sont réduits à mourir ou du mieux à lui rappeler quils furent un jour hauts et beaux, ne lui laissant quun vague souvenir de leurs frondaisons .
Ses traversées seront-elles toujours tissées de chimères? Semblables à des funambules, elle erre sur de drôles dhauteurs avec pour seul vertige cet attrait de la terre. Et revient à nouveau le big control. Big brother is not dead, he was only taking a nap. Combien de redditions aura t'elle encore à signer? Et toi, mère, terre,pendant encore combien de temps verras-tu ton ventre meurtri revivre des accouchements à rebours à chaque fois quun de tes enfants aura parlé, aura osé.
Demain, le soleil brillera toujours, demain, demain alors que Charlyelle aspire tant à vivre, à conjuguer sur un autre mode que celui des silences et résignations. Lautomne sest installé et lair est de plus en plus frais. Les dernières fleurs sont chose du passé. Les feuillus si éclatants de leur vraies couleurs seront bientôt des squelettes figés que seul le vent fera frémir. Puis, la première neige les drapera dune majestuosité éphémère avant que le soleil ne les dénude à nouveau. Et lhiver viendra sinstaller pour quelques mois. Et elle se remettra à espérer le printemps, à sémerveiller à lapparition des premiers bourgeons.
Il faut bien des automnes et des hivers pour que reviennent les printemps et les étés. La belle brune a toujours besoin de se fixer un but pour continuer. Elle échaffaude des plans pour le plaisir de se maintenir dans lexpectative. Mal faite,elle est une inguérissable optimiste. Et sur la route, plusieurs visages, plusieurs histoires. Nous pensons à raison ou à tort que nos sentiers peuvent nous mener loin ou encore nous projeter ailleurs, disait le sage.Quand tu seras grande, tu parcoureras des contrées encore inexplorées, disait la voix d'Ilug dans ses souvenirs. Tu feras attention à ne pas mélanger récits et géographie, tu feras surtout attention à ne pas te laisser subjuguer par les diamants des sommets de montagnes. Un diamant nest quune pierre, fruit du labeur des sans visages que dautres vendent au prix fort. Jamais, ne tattarde à la beauté apparente, scrute et creuse en toi.
Une ruelle, perdue dans le quartier de loubli. Sous le seul lampadaire, viennent se rencontrer les nostalgiques avant de disparaître dans lobscurité de la nuit. La rue est sans cesse balayée par les vents. Les sables amnésiques la recouvrent lorsque gronde loubli. Les gens du quartier lont surnommée ainsi à cause des souvenirs ensevelis sous les attaques répétées des vents temporels. Loubli nest pas une faculté donnée à tous. Certains reviennent le soir guetter les fantômes de leurs jours heureux.La nostalgie nest jamais difficile a reconnaître. Maladroitement, cette dernière tente de cacher le désarroi qui la ronge et la nourrit. Un air de dignité sur un fond de tristesse résignée.Il nest pas un jour où ne viennent des êtres à la recherche du bonheur égaré. Luttant contres les vents de lintolérence, ils saffairent à reconstruire le temps dun regard des châteaux de poussière. Ils restent là des heures durant à observer, le regard mort, cette rue pourtant bien ordinaire.
Et lorsque passe un sourire, ils ne manquent pas de verser une larme. Le sol de la rue regorge de rivières nommées amertume, de sources maquillées damour. Et les marées nen finissent pas de balayer ces demeures luttant contre les omissions de lexistence.
Bientôt, il sera minuit. Lheure de toutes les folies, de tous les interdits. Elle semblera hésiter et pensera que tout ceci relève de lonirique, quelle ne voudra plus rêver. Elle dira quelle est lasse de survoler les mêmes tours, les mêmes regards, les mêmes murs. Elle aura juste envie denvoyer balader tout ça. Il est minuit et les âmes se terrent. A travers les persiennes de leurs coeurs emmitouflées, les êtres jugent. Elle dit que la vie est une sorte de théâtre à ciel ouvert où limprovisation est de rigueur. Que nous sommes semblables à ces roches que les incessants fracas du temps finissent par éroder. Que ce serait puéril que de résister à la flamme qui brûle en soi. Le bonheur élude ceux qui le recherchent ardemment. Les zones de grisaille sestompent et au loin scintille une étincelle. Lhorizon des uns fait le malheur des autres semble dire son regard. Sur cette grande piste quest notre éphémère passage, les corps sattisent, les esprits dansent. Ce quon pensait hier être unique est aujourdhui insipide. La dague qui, aujourdhui, lacère nos chairs ne sera quun léger frémissement demain. Lon pense avec tort ou avec raison que rien ne se défait et encore moins puisse être refait. Elle se parle du titan tapi en elle qui excise ses moindres fantasmes. Elle est enfant du vent que nul narrivait à maîtriser et encore moins emprisonner. La Pallikare est ce sud, ce nord, cet est et cet ouest, ou encore ces vents qui feraient claquer les persiennes closes. Radeaux tissés de rêves, elle traverse locéan quest devenu limpasse de loubli. Bientôt, la tempête se lèvera, mais quimporte il y a si longtemps qu'elle a cessé dexister.
Non,l'Embrummée n'est pas devenue sage pour autant. Cest certainement lautomne, bein non pas la saison, mais lautomne le vrai, celui qui sinstalle insidieusement sans vous avertir. Ce sont les murs qui poussent dans la vallée, cest le fleuve qui ne charrie plus grand chose. Envie de lâcher mon fou, mais personne avec qui parler ou délirer. Puis, panne dinspiration. Mince, pourquoi muse naurait-il pas de masculin!Parce que parfois, il suffit de se taire. Il suffit de vivre, dassumer et de sassumer, tout simplement. Il y a eu des visages, des amitiés rares. Suffit de fermer les yeux et laisser le parfum des souvenirs remonter et charrier ces moments de complicité.
Il y aura des souvenirs; il y aura des projets. Alors qu'elle pensait avoir tourné la page, voilà qu'elle s'embarque vers dautres horizons professionnels. Comme dhabitude,elle se retrouve confrontée à ses démons. Quimporte, ils font partie d'elle et elle a dépassé le stade de décortiquer. Que sera sera, il suffit de laisser la vague nous emporter et si le courant se fait fort, nager autrement afin de ne pas se noyer.
Aujourd'hui j'ai rendez-vous avec demain.
La main est posée sur le clanche, prête à pénétrer cette antre qu'elle vient de s'offrir. Ex Dentelière Hydrique, elle est la Dentelière épicée. Ce n'est que derrière cette porte qu'elle ne mettra en accord les plus belles notes et fragences de ce renouveau qu'elle s'offre.
* Allons y
Modification de la balise présente dans le nom de topic.
"[RP ouvert]" devient "[RP] Ouvert "
{Amaterasu}
Il y a un temps pour tout. L'Hydrique Hyvresse en était terminée, du moins, il en était ainsi, bien que rien ne pourrait changer ce que l'Ecossaise est. Ce n'est pas parce que l'on clot un chapitre de sa vie, le sera t'il seulement jamais d'ailleurs. Après l'orage, surviendra le beau temps.
Il a tellement plu sur ses mémoires, sur ses réalités que lérosion a emporté sur son sillage les plus prometteurs des arbustes, les autres à force dêtre élagués en sont réduits à mourir ou du mieux à lui rappeler quils furent un jour hauts et beaux, ne lui laissant quun vague souvenir de leurs frondaisons .
Ses traversées seront-elles toujours tissées de chimères? Semblables à des funambules, elle erre sur de drôles dhauteurs avec pour seul vertige cet attrait de la terre. Et revient à nouveau le big control. Big brother is not dead, he was only taking a nap. Combien de redditions aura t'elle encore à signer? Et toi, mère, terre,pendant encore combien de temps verras-tu ton ventre meurtri revivre des accouchements à rebours à chaque fois quun de tes enfants aura parlé, aura osé.
Demain, le soleil brillera toujours, demain, demain alors que Charlyelle aspire tant à vivre, à conjuguer sur un autre mode que celui des silences et résignations. Lautomne sest installé et lair est de plus en plus frais. Les dernières fleurs sont chose du passé. Les feuillus si éclatants de leur vraies couleurs seront bientôt des squelettes figés que seul le vent fera frémir. Puis, la première neige les drapera dune majestuosité éphémère avant que le soleil ne les dénude à nouveau. Et lhiver viendra sinstaller pour quelques mois. Et elle se remettra à espérer le printemps, à sémerveiller à lapparition des premiers bourgeons.
Il faut bien des automnes et des hivers pour que reviennent les printemps et les étés. La belle brune a toujours besoin de se fixer un but pour continuer. Elle échaffaude des plans pour le plaisir de se maintenir dans lexpectative. Mal faite,elle est une inguérissable optimiste. Et sur la route, plusieurs visages, plusieurs histoires. Nous pensons à raison ou à tort que nos sentiers peuvent nous mener loin ou encore nous projeter ailleurs, disait le sage.Quand tu seras grande, tu parcoureras des contrées encore inexplorées, disait la voix d'Ilug dans ses souvenirs. Tu feras attention à ne pas mélanger récits et géographie, tu feras surtout attention à ne pas te laisser subjuguer par les diamants des sommets de montagnes. Un diamant nest quune pierre, fruit du labeur des sans visages que dautres vendent au prix fort. Jamais, ne tattarde à la beauté apparente, scrute et creuse en toi.
Une ruelle, perdue dans le quartier de loubli. Sous le seul lampadaire, viennent se rencontrer les nostalgiques avant de disparaître dans lobscurité de la nuit. La rue est sans cesse balayée par les vents. Les sables amnésiques la recouvrent lorsque gronde loubli. Les gens du quartier lont surnommée ainsi à cause des souvenirs ensevelis sous les attaques répétées des vents temporels. Loubli nest pas une faculté donnée à tous. Certains reviennent le soir guetter les fantômes de leurs jours heureux.La nostalgie nest jamais difficile a reconnaître. Maladroitement, cette dernière tente de cacher le désarroi qui la ronge et la nourrit. Un air de dignité sur un fond de tristesse résignée.Il nest pas un jour où ne viennent des êtres à la recherche du bonheur égaré. Luttant contres les vents de lintolérence, ils saffairent à reconstruire le temps dun regard des châteaux de poussière. Ils restent là des heures durant à observer, le regard mort, cette rue pourtant bien ordinaire.
Et lorsque passe un sourire, ils ne manquent pas de verser une larme. Le sol de la rue regorge de rivières nommées amertume, de sources maquillées damour. Et les marées nen finissent pas de balayer ces demeures luttant contre les omissions de lexistence.
Bientôt, il sera minuit. Lheure de toutes les folies, de tous les interdits. Elle semblera hésiter et pensera que tout ceci relève de lonirique, quelle ne voudra plus rêver. Elle dira quelle est lasse de survoler les mêmes tours, les mêmes regards, les mêmes murs. Elle aura juste envie denvoyer balader tout ça. Il est minuit et les âmes se terrent. A travers les persiennes de leurs coeurs emmitouflées, les êtres jugent. Elle dit que la vie est une sorte de théâtre à ciel ouvert où limprovisation est de rigueur. Que nous sommes semblables à ces roches que les incessants fracas du temps finissent par éroder. Que ce serait puéril que de résister à la flamme qui brûle en soi. Le bonheur élude ceux qui le recherchent ardemment. Les zones de grisaille sestompent et au loin scintille une étincelle. Lhorizon des uns fait le malheur des autres semble dire son regard. Sur cette grande piste quest notre éphémère passage, les corps sattisent, les esprits dansent. Ce quon pensait hier être unique est aujourdhui insipide. La dague qui, aujourdhui, lacère nos chairs ne sera quun léger frémissement demain. Lon pense avec tort ou avec raison que rien ne se défait et encore moins puisse être refait. Elle se parle du titan tapi en elle qui excise ses moindres fantasmes. Elle est enfant du vent que nul narrivait à maîtriser et encore moins emprisonner. La Pallikare est ce sud, ce nord, cet est et cet ouest, ou encore ces vents qui feraient claquer les persiennes closes. Radeaux tissés de rêves, elle traverse locéan quest devenu limpasse de loubli. Bientôt, la tempête se lèvera, mais quimporte il y a si longtemps qu'elle a cessé dexister.
Non,l'Embrummée n'est pas devenue sage pour autant. Cest certainement lautomne, bein non pas la saison, mais lautomne le vrai, celui qui sinstalle insidieusement sans vous avertir. Ce sont les murs qui poussent dans la vallée, cest le fleuve qui ne charrie plus grand chose. Envie de lâcher mon fou, mais personne avec qui parler ou délirer. Puis, panne dinspiration. Mince, pourquoi muse naurait-il pas de masculin!Parce que parfois, il suffit de se taire. Il suffit de vivre, dassumer et de sassumer, tout simplement. Il y a eu des visages, des amitiés rares. Suffit de fermer les yeux et laisser le parfum des souvenirs remonter et charrier ces moments de complicité.
Il y aura des souvenirs; il y aura des projets. Alors qu'elle pensait avoir tourné la page, voilà qu'elle s'embarque vers dautres horizons professionnels. Comme dhabitude,elle se retrouve confrontée à ses démons. Quimporte, ils font partie d'elle et elle a dépassé le stade de décortiquer. Que sera sera, il suffit de laisser la vague nous emporter et si le courant se fait fort, nager autrement afin de ne pas se noyer.
Aujourd'hui j'ai rendez-vous avec demain.
La main est posée sur le clanche, prête à pénétrer cette antre qu'elle vient de s'offrir. Ex Dentelière Hydrique, elle est la Dentelière épicée. Ce n'est que derrière cette porte qu'elle ne mettra en accord les plus belles notes et fragences de ce renouveau qu'elle s'offre.
* Allons y
Modification de la balise présente dans le nom de topic.
"[RP ouvert]" devient "[RP] Ouvert "
{Amaterasu}